Abbaye Notre-Dame du Bec
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2008-07-24T19:06:54Z
Efcuse
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/* Cathédrale de Cantorbéry */ typographie
{{voir homonymes|Abbaye Notre-Dame|Notre-Dame}}
<!-- [[Image:La Tour Saint-Nicolas.jpg|thumb|right|300px|La tour Saint-Nicolas]]
L''''abbaye Notre-Dame du Bec''' est située au [[Le Bec-Hellouin|Bec-Hellouin]] non loin de [[Brionne]] dans le [[département de l'Eure]]. -->
[[Image:Abbaye du Bec-Hellouin - Pano façade sud.jpg|thumb|center|600px|Abbaye Notre-Dame du Bec, panoramique de la façade sud, église abbatiale et logements conventuels]]
L''''abbaye Notre-Dame du Bec''' est située au [[Le Bec-Hellouin|Bec-Hellouin]] non loin de [[Brionne]] dans le [[département de l'Eure]].
Elle a été fondée en [[1034]] ({{XIe siècle}}) par [[Herluin]], chevalier du comte de Brionne.
Avec l'arrivée de l'italien [[Lanfranc|Lanfranc de Pavie]], prieur et maître de l'école monastique, puis d'[[Anselme de Cantorbéry]], le Bec devient l'un des principaux foyers de la vie intellectuelle du {{s-|XI|e}} : le futur pape [[Alexandre II (pape)|Alexandre II]] y étudie vers [[1050]] ainsi que nombre de futurs légats et évêques.<br />
Depuis près de 1000 ans l'abbaye du Bec est liée par l'histoire à la [[cathédrale de Cantorbéry]] à qui elle a donné trois archevêques.
En ce temps-là, la célèbre abbaye du Bec possédait dans tout le pays de si gros revenus et de si vastes propriétés que l'on disait à son propos :
<blockquote style="font-size: 90%; background-color: #f9f9f9; ">
:De quelque côté que le vent vente,
:L'abbaye du Bec a rente.
<div style="text-align: right;"> </div>
</blockquote>
Ce haut lieu de rayonnement spirituel a retrouvé vie grâce aux moines bénédictins qui, depuis [[1948]], y perpétuent à nouveau la vie monastique. L'abbé actuel <small>(en mars 2008)</small> est dom Paul-Emmanuel Clénet, 49<sup>e</sup> abbé, élu en 1996.
Elle se compose aujourd'hui de la salle capitulaire, du cloître ({{XVIIe siècle}}) et des majestueux bâtiments conventuels ({{XVIIIe siècle}}). La grande église abbatiale ({{XIVe siècle}}) ne possède plus que ses fondations (l'église actuelle, dédicacée en [[1969]] par Mgr [[Jacques Gaillot]], [[Liste des évêques d'Évreux|évêque d'Évreux]], se trouve dans l'ancien réfectoire). L'ensemble est dominé par la puissante tour Saint-Nicolas ({{XVe siècle}}).
[[Image:La Tour Saint-Nicolas.jpg|thumb|right|300px|La tour Saint-Nicolas]]
== Histoire de l'abbaye==
=== Fondation ===
En premier lieu, on peut remarquer que l'abbaye du Bec n'a pas été fondée grâce à la dotation de riches seigneurs normands comme cela se faisait le plus souvent dans ce {{s-|XI|e}}, mais par [[Herluin]], simple chevalier et presque illettré.<br />
Comme il possédait de la terre à Bonneville sur le plateau à l'ouest de la vallée du Bec, Herluin y bâtit un premier établissement en 1034. Dès 1035, l'évêque de Lisieux consacre la chapelle dédiée à Notre-Dame.<br />
Vers 1039, Herluin, et les compagnons qui s'étaient joints à lui, doivent descendre dans la vallée en raison du manque d'eau sur le plateau. Ils s'installent à [[Pont-Authou]] où le Bec se jette dans la [[Risle]]. Une seconde église est consacrée en 1041 par l'archevêque de [[Rouen]]. C'est ici que le rayonnement du monastère commence à se faire sentir avec la création de l'École du Bec, en 1045, par [[Lanfranc]] de [[Pavie]], prieur de l'abbaye.<br />
{| class="wikitable right" style="background-color:#F0D0B0" align=right
| align=center|<font color="#904000">'''995'''||Naissance d'Herluin,<br />fondateur du Bec.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1035'''||Fondation du premier monastère <br />à Bonneville.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1042'''||Arrivée de Lanfranc de Pavie.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1059'''||Arrivée d'Anselme d'Aoste.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1063'''||Lanfranc est nommé abbé de <br />S{{exp|t}} Étienne de Caen.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1070'''||Lanfranc devient <br />Archevêque de Cantorbéry.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1078'''||Mort d'Herluin. <br />Anselme élu 2{{e}} abbé du Bec.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1089'''||Mort de Lanfranc.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1093'''||Anselme nommé <br />Archevêque de Cantorbéry.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1109'''||Mort d'Anselme.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1350'''||Début de la Guerre de Cent Ans.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1418'''||Pillage par les Anglais.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1450<br />1515'''||Reconstruction après <br />la Guerre de Cent Ans.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1520'''||Début du régime commendataire.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1626'''||Réforme des Mauristes au Bec.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1644<br />1666'''||Construction du cloître.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1735'''||Construction du logis abbatial.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1742<br />1750'''||Reconstruction des <br />bâtiments conventuels.
|-
| align=center|<font color="#904000">'''1792'''||Expulsion du dernier moine et <br />arrêt de la vie monastique.<ref>Résumé de l'historique d'après l'animation du [http://www.abbayedubec.com/ site de l'abbaye].</ref>
|}
Avec l'arrivée d'[[Anselme]], originaire d'[[Aoste]], la nouvelle fondation va se développer remarquablement si bien que dès 1060 il faut envisager sa translation vers le lieu où elle se trouve aujourd'hui et construire des bâtiments beaucoup plus importants. En 1077, la nouvelle église est consacrée par Lanfranc.<br />
Dix ans après, en 1070, Guillaume le Conquérant fit appel à Lanfranc pour devenir [[archevêque de Cantorbéry]].<br />
En 1093, Anselme devient à son tour archevêque de Cantorbéry.
=== Du {{s-|XII|e}} au régime commendataire ===
L'abbaye continue de s'agrandir et de voir augmenter son rayonnement.<br />
En 1138, c'est Thibaut, ancien prieur du Bec, puis abbé, qui est élu archevêque de Cantorbéry.<br />
Mais au milieu du {{s-|XIV|e}} l'abbaye doit s'organiser en raison de la [[Guerre de Cent Ans]]. En 1358, l'abbaye est fortifiée.<br />
En partie détruite par la guerre, les travaux de restauration commencent à l'ultime fin du {{s-|XIV|e}}. C'est surtout à partir de 1450, à la sortie des hostilités, que l'abbaye commence à se redresser.<br />
Guillaume Guérin
(1492-1515) fut le dernier abbé régulier du Bec.
=== Régime de la commende ===
Le [[régime de la commende]] est établi par le [[Concordat de Bologne|concordat de Bologne]] de 1516 conclu entre le Pape [[Léon X]] et [[François Ier de France|François I{{er}}]]. L'abbé n'était plus élu, mais nommé par le roi de France. Ces abbés étaient mis en place plus pour les revenus des abbayes que pour assurer leur direction ou la défense de leurs intérêts. En effet, une part importante des rentes de l'abbaye leur revenait, cette part, d'au moins un tiers pouvait se monter aux deux tiers.<br />
Le Bec connut sept abbés commendataires dont le plus jeune était âgé de 10 ans. Le régime de la commende a beaucoup affaibli l'abbaye financièrement, mais aussi spirituellement si bien que l'esprit monastique s'est étiolé.<br />
À cela, il faut ajouter les troubles causés par les [[Guerres de religion (France)|guerres de religion]]. L'abbaye fut complètement saccagée par les [[huguenot]]s, et deux moines furent égorgés. Les moines ont été obligés de quitter l'abbaye et les abbés commendataires ont laissé les bâtiments à l'abandon, très vite l'abbaye n'était plus que ruines.
=== Réforme de Saint-Maur ===
La [[Congrégation de Saint-Maur|Congrégation bénédictine de Saint-Maur]] entreprit de réformer la plupart des monastères français par une restauration de la discipline régulière, une vie austère tournée vers le travail intellectuel et des travaux d'érudition. Elle engagea aussi de vastes entreprises de construction, dont le Bec — une des premières abbaye à être réformées — a largement bénéficié. Malgré la forte réticence de la plupart des abbés commendataires, l'abbaye du Bec a été restaurée avec beaucoup de soin. Le rayonnement intellectuel de l'abbaye s'en est également trouvé grandi.
Mise en économat en 1766, l'abbaye du Bec est donnée en 1782 à [[Yves Alexandre de Marbeuf]] (1782-1790), évêque d'Autun, puis archevêque de Lyon à partir de 1788. Il devait être le dernier abbé du Bec.
=== Arrêt de la vie monastique au Bec ===
La [[Révolution Française]] arriva et, en 1792, le dernier moine fut expulsé. Pendant une dizaine d'années, les bâtiments subissent dégradations et pillages divers. Le chartrier est brûlé, la bibliothèque pillée, les sculptures martelées, jusqu'à ce
qu'en 1802, les lieux soient transformés en dépôt d'étalons à usage de l'armée. L'église abbatiale et la salle capitulaire sont vendues comme carrière à pierres en 1809 et détruites. Les bâtiments conventuels, transformés en écuries et en chambrées de caserne, résistent malgré tout à ce triste état de choses qui dure jusqu'en 1940.
=== Dépôt des Remontes générales de l'Armée (1802-1948) ===
En effet, c'est en 1802 que [[Napoléon Ier|Napoléon]] transforme le Bec en dépôt d'étalons dépendant du haras du Pin. Le nombre d'étalons au Bec varie dans le temps de 25 à plus d'une cinquantaine. Si l'arrivée des chevaux sauve l'abbaye d'une destruction qui aurait fini par être complète, pour adapter un monastère aux nécessités d'un haras il a fallu faire d'importantes transformations et quelques démolitions. Malgrès cela, les bâtiments n'ont jamais été parfaitement adaptés à ce nouvel usage. Le manège était installé dans le cloître du {{s-|XVII|e}}, et la grande écurie dans le réfectoire mauriste du {{s-|XVII|e}}, l'église abbatiale actuelle.<br />
À partir de 1945, les chevaux ont même eu accés au deuxième étage par « l'escalier des [[matines]] » dont la conception aux larges marches, peu hautes, permettait cette ascension.<br />
Enfin, en 1947, une association se crée pour sauvegarder les bâtiments subsistants.<br />
''Une modeste communauté bénédictine, la communauté olivétaine de Cormeilles en Parisis, engagée dans le mouvement oeucuménique, désirait s'enraciner dans un lieu où les anglicans venaient communier dans le souvenir de Lanfranc et d'Anselme et de leurs successeurs en France et en Angleterre. Les pouvoirs publics comprenaient que le Bec ne pourrait reprendre vie […] qu'à condition que l'état prenne à sa charge les travaux indispensables de restauration et de mise dans un état minimum d'habitabilité. […] Les bâtiments loués à l'Association par l'État furent aussitôt mis à la position des bénédictins olivétains. [[Pierre Mendès France]], avec toute l'autorité qui s'attachait à sa qualité de Président du Conseil général et à sa situation de parlementaire, a ainsi joué un rôle capital dans la renaissance du Bec''<ref>Marcel Baudot, ''Pierre Mendès-France... son action pour le Bec'', voir ci-dessus la section « '''Sources et bibliographie''' ».</ref>.
=== Restauration de la vie monastique ===
Une nouvelle époque s'ouvrit alors qui allait voir la restauration de la vie monastique au Bec et une lente mais régulière remise en état de l'abbaye désormais rendue à sa destination première. C’est en 1948 que la vie monastique put reprendre à l’abbaye du Bec.
== La communauté actuelle ==
[[Image:Abbaye du Bec-Hellouin - vêpres solennelles.jpg|thumb|right|250px|Vêpres solennelles à l'abbaye Notre-Dame du Bec en présence des moniales du monastère Sainte-Françoise Romaine.]]
La communauté actuelle se compose <small>(en juillet 2008)</small> de 15 moines. Cette communauté, arrivée en 1948 de [[Cormeilles-en-Parisis]] sous l'impulsion de Dom Paul-Marie Grammont, fait partie de la [[Ordre du Mont-Olivet|Congrégation de Sainte Marie de Mont Olivet]]. Cette congrégation a été fondée au {{s-|XIV|e}} par le bienheureux Bernardo Tolomei<ref>''Vie du bienheureux Bernard Tolomei'', voir ci-dessus la section « '''Sources et bibliographie''' », et voir aussi l'article sur l'[[Ordre du Mont-Olivet]].</ref>. Par admiration pour [[Bernard de Clairvaux]] dont il a pris le prénom, et par dévotion à la Vierge, Bernardo Tolomei a voulu que les moines de sa fondation soient « blancs ». C'est cette appartenance à la congrégation olivétaine qui nous vaut donc de voir au [[Le Bec-Hellouin|Bec Hellouin]] des moines bénédictins vêtus de blanc.
<!--[[Image:Moine de l'abbaye du Bec-Hellouni.jpg|thumb|left|Un moine s'entretenant avec un hôte à l'abbaye du Bec-Hellouin.]]-->
<br />
A deux kilomètres de là, on trouve le monastère [[Françoise Romaine|Sainte-Françoise Romaine]]. [[Image:Abbaye du Bec-Hellouin - Monastère Ste Françoise Romaine.jpg|thumb|left|200px|Monastère Sainte-Françoise Romaine]]Les sœurs de ce monastère sont « [[oblat]]es » de l'abbaye Notre-Dame du Bec, elles viennent également de Cormeilles-en-Parisis et ont rejoint les moines dès 1949 après avoir construit leur monastère. La communauté des moniales s'est installée à proximité de l'abbaye des frères conformément à la tradition léguée à l'Église par sainte Françoise Romaine dès le {{s-|XV|e}}. Le monastère des sœurs a à sa tête une prieure élue par la communauté. Pour leur [[Vœux religieux|profession monastique]] les sœurs novices remettent leurs vœux entre les mains de l'abbé de l'abbaye de leur oblation. Également, les jours de fête et les dimanches, les sœurs se rendent à l'abbaye pour participer aux [[Liturgie des Heures|offices]] majeurs ([[messe]], [[vêpres]], [[Matines|vigiles]]). À ces occasions, la [[liturgie]] est superbe et les chants magnifiques, les sœurs se joignent au chœur des frères mêlant leurs voix à celles des moines.
{{clr}}
=== Vocation à l'œcuménisme ===
En raison même de l'histoire de l'abbaye du Bec les communautés de moines et de moniales se sont engagées dès leurs arrivées en 1948–1949 sur la voie de l'unité et du dialogue entre les différentes confessions chrétiennes.<br />
Des relations soutenues avec les Églises de la Réforme en Normandie, avec l'Église orthodoxe, permettent des échanges importants sur les différentes [[théologie pastorale|pastorales]]. La communauté du Bec a aussi été une des toutes premières communautés monastiques (la première peut-être) à accueillir le [[renouveau charismatique]]. Un groupe de prière charismatique se réunit toutes les semaines à l'abbaye.
=== Anglicanisme ===
[[Image:Abbaye du Bec-Hellouin - croix anglicane.jpg|thumb|right|200px|
Cette croix se trouve sur le mur nord de l'église abbatiale du Bec-Hellouin. Elle a été offerte par la [[cathédrale de Cantorbéry]] en 1969]].
<br />
Le Bec ayant donné à la [[Communion anglicane]] trois archevêques de Cantorbéry, l'anglicanisme tient tout naturellement une place importante au Bec. L'abbaye du Bec est un de ces lieux où catholiques anglicans et catholiques romains peuvent se retrouver pour prier et apprendre à mieux se connaître.
=== Cathédrale de Cantorbéry ===
Les relations entre l'abbaye du Bec et la cathédrale de Cantorbéry sont tout à fait privilégiées. On doit noter que les cinq derniers archevêques de Cantorbéry<ref>Michael Ramsey, Donald Coggan, Robert Runcie, George Carey, [[Rowan Williams]].</ref> sont venus en visite au Bec. Pour renforcer ces liens, tout récemment (à la Pentecôte 2007), les communautés du Bec ont signé une charte œcuménique avec le chapitre de la cathédrale de Cantorbéry.
==== Termes de la charte ====
''« Des liens existent entre le Bec et Cantorbéry depuis les {{s-|XI|e}} et {{s-|XII|e}} : trois moines du Bec, à cette époque, sont devenus [[Liste des archevêques de Cantorbéry|archevêques de Cantorbéry]] : [[Lanfranc]], [[Anselme de Cantorbéry|Anselme]] et Théobald. Nous avons le désir d’approfondir cet héritage commun pour une meilleure connaissance mutuelle et un renforcement de nos liens spirituels.''
''Nous nous engageons donc :
* '' à nous rendre visite tous les ans dans la mesure du possible, une année au Bec, l’autre à Cantorbéry,<br />
* ''à partager, d’une manière ou d’une autre, les grands événements de nos deux communautés,
* ''à nous accueillir en frères et sœurs dans le Christ,
* ''à prier chaque jeudi pour l’unité des chrétiens et pour chacune de nos deux communautés ».''
Pour l’abbaye du Bec :
*Père Paul-Emmanuel Clénet, abbé du Bec,
*Mère Marie-Placide Cazenave, prieure des moniales du Bec.
Pour le chapitre de Cantorbéry :
* Robert Willis, doyen de Cantorbéry.
=== Fondations ===
En 1976, l'abbé Dom Paul-Marie Grammont (†1989) a fondé un monastère à [http://fr.wikikto.eu/index.php/Abu_Gosh Abu Gosh] en [[Israël]] et a permis la reprise de la vie monastique au [[monastère Notre-Dame de la Sainte Espérance]] de [[Mesnil-Saint-Loup]], berceau de la communauté actuelle. Le monastère d'Abu Gosh fut canoniquement érigé en abbaye en 1999.
==Sources et bibliographie==
* ''Abbaye Notre-Dame du Bec'', Moisenay : Éditions Gaud, 1999. {{ISBN|2-84080-046-2}}
* Chanoine Adolphe-André Porée, ''Histoire de l’abbaye du Bec'', Évreux : Impr. Hérissey, 1901, Bruxelles : Culture et civilisation, 1984. 2 vol.
* Chanoine Adolphe-André Porée, ''L'abbaye du Bec au {{s-|XVIII|e}} : étude historique et archéologique'', Tours : Paul Bousrez, 1881
* Chanoine Adolphe-André Porée, Ed., ''Chronique du Bec et chronique de François Carré'', Rouen : Ch. Métérie, 1883
* Sr Marie-Pascal Gilbert Crespin, Dickson, Ed, ''La vie de saint Herluin, fondateur et premier abbé du Bec'', Le Bec-Hellouin :, Les Ateliers du Bec, 1961
* {{en}} Margaret Gibson, ''Lanfranc of Bec'',Oxford : Clarendon Press, 1978. {{ISBN|13 : 9780198224624, ISBN10 : 0198224621}}
* ''Vie du bienheureux Bernard Tolomei'', Paris 1898, CUPER, in Acta SS (1739) Aug. IV. 464-75 : Maréchaux
* Marcel Baudot, ''Normandie bénédictine'', Les amis du bec Hellouin, 1979
* André Poupet, ''L'Abbaye du Bec au temps des chevaux 1790-1948'', Les Ateliers du Bec, 1998. {{ISBN|2-908109-04-2}}
* Dom Paul Grammont, ''Présence à Dieu, présence aux hommes'', Paris : Cerf, 1991, (Foi vivante, 261). {{ISBN|2-204-04260-9}}
* Alain Maillard de la Morandais, ''Dom Grammont, abbé du Bec'', Paris : Fayard, 1986
== Notes et références ==
<references />
== Liens externes ==
* [http://www.abbayedubec.com/ Site officiel de l'Abbaye Notre-Dame du Bec]
* [http://catholique-evreux.cef.fr/rubrique1/r1-1/soeurdubec.htm Informations sur le monastère Sainte Françoise Romaine du Bec — site du diocèse d'Évreux]
* {{en}} [http://www.newadvent.org/cathen/02504b.htm Sur le Bx Bernard Tolomeï — encyclopédie catholique en langue anglaise]
* [http://fr.wikikto.eu/index.php/Abu_Gosh Page sur la fondation du Monastère d'Abu Gosh — WikiKto]
* [http://www.protestants.org/fpf/relations_oecumeniques/documents/080619-pere-philibert.htm Dom Philibert Zobel (1921-2008) — 48{{e}} abbé du Bec . ]
{{Portail|architecture chrétienne|monachisme|Normandie}}
[[Catégorie:Abbaye bénédictine|Bec, abbaye Notre-Dame du]]
[[Catégorie:Abbaye de l'Eure|Bec, abbaye Notre-Dame du]]
[[ast:Abadía de Bec]]
[[de:Le Bec]]
[[en:Bec Abbey]]
[[gl:Abadía de Bec]]
[[it:Abbazia di Bec]]
[[pl:Opactwo Notre Dame w Bec]]