Académie française
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2008-07-03T19:21:04Z
VolkovBot
198153
robot Ajoute: [[bn:আকাদেমি ফ্রঁসেজ]]
[[Image:Institut de France - Académie française et pont des Arts.jpg|thumb|right|400px|L'[[Institut de France]] où siège l'Académie française]]
L’'''Académie française''', fondée en [[1635]] sous le règne du [[roi]] [[Louis XIII]] par le [[Richelieu|cardinal de Richelieu]], est l’une des plus anciennes institutions de [[France]]. Elle se compose de quarante membres élus par leurs pairs. Elle est la première des cinq académies de l'[[Institut de France]].
== Fonctions ==
Le rôle de l’Académie française est double :
;« Veiller sur la langue française »
La première mission lui a été conférée dès l’origine par ses statuts. Pour s’en acquitter, l’Académie a travaillé dans le passé à fixer la langue, pour en faire un [[patrimoine (culture)|patrimoine]] commun à tous les Français et à tous ceux qui pratiquent la langue française. En effet, il est précisé dans l’article XXIV des statuts que « la principale fonction de l’Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possible à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les [[art]]s et les [[sciences]]. »
Aujourd’hui, elle agit pour en maintenir les « qualités » et en suivre les évolutions qu'elle considère comme nécessaires. Elle en définit le « bon usage ». Elle le fait en élaborant le ''[[Dictionnaire de l'Académie française]]'' qui fixe l’usage de la langue, mais aussi par ses recommandations et par sa participation aux différentes commissions de [[terminologie]].
L'[[Académie française]] s'oppose également à toute mention des langues régionales dans la constitution, selon une déclaration rendue publique le 12 juin 2008, mention qui selon les Académiciens amènerait la France à ratifier la [[Charte européenne des langues régionales ou minoritaires]].<ref>[http://www.lemonde.fr/| Le Monde], édition du 18 juin 2008, L'Académie française ne veut pas des langues régionales dans la Constitution</ref>
;Mécénat
La seconde mission, le mécénat, non prévue à l’origine, a été rendue possible par les [[donation|dons]] et [[legs]] qui lui ont été faits. L’Académie décerne chaque année environ soixante [[prix littéraire]]s, dont le [[Grand prix de littérature de l'Académie française]].
Mention particulière doit être faite du [[grand prix de la Francophonie]], décerné chaque année depuis [[1986]], qui témoigne de l’intérêt constant de l’Académie pour le rayonnement de la langue française dans le monde.
{{article détaillé|Prix de l'Académie française}}
L’Académie attribue aussi des [[subvention]]s à des [[société savante|sociétés]] littéraires ou savantes, des œuvres de bienfaisance, des aides à des familles nombreuses, aux veuves, aux personnes défavorisées ou qui se sont distinguées par l’accomplissement d’actes de dévouement ainsi qu’un certain nombre de [[bourse d'étude|bourses]] : ''Zellidja'', ''Neveux'', ''Corblin'', ''Damade''.
== Historique ==
{{voir aussi|Histoire du français}}
[[Image:La Coupole de l'Institut de France.JPG|thumb|right|300px|La Coupole, où se réunissent les académiciens lors des séances publiques.]]
L’'''Académie française''' fut fondée en [[1635]] par [[Richelieu]]. Les [[statut]]s et règlements visés par le Cardinal, avec les lettres patentes signées en 1635 par [[Louis XIII de France|Louis XIII]] et enregistrées par le [[parlement]] en [[1637]], consacrèrent le caractère officiel d’une compagnie de lettrés, qui se réunissaient auparavant de manière informelle.
La mission qui lui fut assignée dès l’origine fut de fixer la [[langue française]], de lui donner des règles, de la rendre pure et compréhensible par tous. Elle doit dans cet esprit commencer par composer un [[dictionnaire]]. La première édition du ''[[Dictionnaire de l'Académie française]]'' est publiée en [[1694]], les suivantes en [[1718]], [[1740]], [[1762]], [[1798]], [[1835]], [[1878]], [[1932]]-[[1935]], [[1992]]. La neuvième édition est en cours de publication.
L’Académie tient ses séances d’abord chez tel ou tel de ses membres, puis chez le [[Pierre Séguier|chancelier Séguier]] à partir de [[1639]], au [[Palais du Louvre|Louvre]] à partir de [[1672]], et enfin au [[Collège des Quatre-Nations]], devenu palais de l’[[Institut de France]], de [[1805]] à nos jours.
Au cours de ses trois siècles et demi d’existence, elle a su maintenir ses institutions, qui ont fonctionné avec régularité, hormis l’interruption de [[1793]] - [[1803]] pendant la [[Révolution française|Révolution]], le [[Directoire]] et le [[Consulat (histoire de France)|Consulat]].
Le cardinal de Richelieu s’était proclamé protecteur de l’Académie. À sa mort, cette protection fut exercée par le chancelier Séguier, puis par [[Louis XIV de France|Louis XIV]] et, par la suite, par tous les rois, empereurs et chefs d'État successifs de la [[France]].
L'histoire des premiers temps de l'Académie est connue par le récit détaillé qu'en ont fait deux de ses membres dans leur ''Histoire de l'Académie françoise'', dont le premier volume, paru en [[1653]], est de [[Paul Pellisson]], et le second, paru en [[1729]], de [[Pierre-Joseph Thoulier d'Olivet|l'abbé d'Olivet]].
;L'origine des 40 fauteuils
L'origine des [[fauteuil]]s de l'Académie française est racontée ainsi par l'académicien [[Charles Pinot Duclos]] : « Il n'y avait anciennement dans l'Académie qu'un fauteuil, qui était la place du directeur. Tous les autres académiciens, de quelque rang qu'ils fussent, n'avaient que des chaises. Le [[César d'Estrées|cardinal d'Estrées]], étant devenu très infirme, chercha un adoucissement à son état dans l'assiduité à nos assemblées : nous voyons souvent ceux que l'âge, les disgrâces, ou le dégoût des grandeurs forcent à y renoncer, venir parmi nous se consoler ou se désabuser. Le cardinal demanda qu'il lui fût permis de faire apporter un siège plus commode qu'une chaise. On en rendit compte au roi Louis XIV, qui, prévoyant les conséquences d'une telle distinction, ordonna à l'intendant du garde-meubles de faire porter quarante fauteuils à l'Académie, et confirma, par là et pour toujours, l'égalité académique. La compagnie ne pouvait moins attendre d'un roi qui avait voulu s'en déclarer le protecteur.<ref>Cité par Tyrtée Tastet, ''Histoire des quarante fauteuils de l'Académie française depuis la fondation jusqu'à nos jours, 1635-1855'', volume I, pp. 11-12 (1844)</ref> »
;Le « 41{{e}} fauteuil »
Un grand nombre d’écrivains, souvent illustres, n'ont jamais franchi les portes de l'Académie, soit qu’ils n’y aient jamais été candidats, soit que leur candidature ait été rejetée, ou encore qu’ils aient été frappés prématurément par la mort. L’expression [[41e fauteuil|41{{e}} fauteuil]] a été forgée par l’écrivain [[Arsène Houssaye]] en [[1855]] pour désigner ces auteurs. Parmi les noms célèbres que l'on pourrait citer, on peut retenir ceux de Descartes, Molière, Pascal, La Rochefoucauld, Rousseau, Diderot, Beaumarchais, André Chénier, Balzac, Dumas père, Gautier, Flaubert, Stendhal, Nerval, Maupassant, Baudelaire, Zola, Daudet, Proust, Gide, Giraudoux, Camus, etc. <ref>{{Ouvrage|titre=Histoire du 41{{e}} fauteuil de l'Académie française|auteur=Arsène Houssaye|langue=français|pages=388|éditeur=Calmann-Levy|année=1855|publi=1884, 1892}}</ref>
==Statut et organisation==
En vertu de la [[loi de programme pour la recherche]] (2006), l'Académie française est une personne morale de droit public à statut particulier gérée par ses membres en assemblée.
Elle élit son secrétaire perpétuel qui, comme son nom l'indique, le reste jusqu'à son décès ou à sa démission. Cette permanence en fait le personnage le plus important de l'institution. Elle élit également, tous les trois mois, un président chargé de présider les séances.
== Les « Immortels » ==
[[Image:Pierre Loti en académicien.jpg|thumb|right|200px|[[Pierre Loti]] en habit vert le jour de sa réception à l'Académie, le 7 avril 1892.]]
L’Académie française se compose de 40 membres élus par leurs pairs. Depuis sa fondation, elle a reçu en son sein plus de 700 membres. Elle rassemble des [[poète]]s, des [[romancier]]s, des [[dramaturge|hommes de théâtre]], des [[philosophe]]s, des [[historien]]s, des [[médecin]]s, des [[scientifique|hommes de science]], des [[ethnologue]]s, des [[critique d'art|critiques d’art]], des [[militaire]]s, des hommes d’État, des hommes d’Église, qui ont tous illustré particulièrement la [[langue française]].
Les académiciens doivent leur surnom d’immortels à la devise « À l’immortalité », qui figure sur le sceau donné à l’Académie par son fondateur, le [[cardinal de Richelieu]], elle vise la langue française et non les académiciens. Ils ont souvent été appelés à être des juges éclairés du bon usage des mots, et donc à préciser les notions et les valeurs dont ces mots sont porteurs. Cette autorité morale en matière de langage s’enracine dans des usages, des traditions, un faste.
L’élection à l’Académie française est souvent considérée par l’opinion comme une consécration suprême. Cela dit, il a toujours existé une « contre-culture » menée par des auteurs que l'Académie a refusés ou qui ne sont pas proposés. Ces auteurs ne manquent pas de critiquer avec virulence l'Académie bien pensante et ses académiciens, qui espèrent vainement passer à la « prostérité » selon le mot de [[Jean Cocteau]].
[[Edmond Rostand]], lui-même académicien, tourne l'Académie en dérision dans ''[[Cyrano de Bergerac (pièce)|Cyrano de Bergerac]]'' en évoquant les membres oubliés de la première génération : « [[François d'Arbaud de Porchères|Porchères]], [[François de Cauvigny de Colomby|Colomby]], [[Amable de Bourzeis|Bourzeys]], Bourdon, Arbaud… / Tous ces noms dont pas un ne mourra, que c'est beau ! »
En [[1980]], [[Marguerite Yourcenar]], romancière et essayiste, fut la première femme élue à l'Académie française. Depuis, l'Institution a accueilli [[Jacqueline Worms de Romilly]] en [[1988]], [[Hélène Carrère d'Encausse]] en [[1990]], [[Florence Delay]] en [[2000]] et [[Assia Djebar]] en [[2005]].
Le célèbre habit vert que les académiciens revêtent, avec le [[bicorne]], la cape et l’épée, lors des séances solennelles sous la [[Coupole]], a été dessiné sous le [[Consulat (histoire de France)|Consulat]], dessin attribué au peintre [[Jean-Baptiste Isabey]]. Il est commun à tous les membres de l’Institut de France. Les « Immortelles » ainsi que les ecclésiastiques en sont dispensés, ainsi que du port de l'épée. Mme de Romilly, Carrère d'Encausse et Delay ont cependant opté pour l'«habit vert» lors de leurs réceptions. M{{me}} Carrère d'Encausse a été la première femme à porter l'épée, une arme magnifique créée pour l'occasion par le grand orfèvre géorgien Goudji. Mmes Delay et Djebar ont également choisi de porter l'épée. Quant à l'helléniste Jacqueline de Romilly, elle a reçu une broche symbolique lors de son élection à l'Académie des inscriptions et Belles-Lettres en 1975.
La qualité d’académicien est une dignité inamovible. Nul ne peut démissionner de l’Académie française. Tout au moins celui qui se déclare démissionnaire n’est-il pas remplacé avant son décès : [[Pierre Emmanuel]] et [[Julien Green]] en sont des exemples récents.
Des exclusions peuvent être prononcées par l'Académie pour de graves motifs, notamment entachant l’honneur. Ces exclusions au cours de l’histoire ont été rarissimes. Plusieurs furent mises en œuvre après la [[Seconde Guerre mondiale]] pour faits de collaboration : [[Charles Maurras]], [[Abel Bonnard]], [[Abel Hermant]], [[Philippe Pétain]].
== Membres actuels ==
{{voir aussi|Liste des membres de l'Académie française par fauteuil{{!}}Liste des membres depuis 1635}}
[[Image:Une vingtaine d'académiciens, au 29 novembre 2007.JPG|thumb|300px|Une vingtaine de membres de l'Académie française en novembre 2007.]]
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{| border="1" cellpadding="5" cellspacing="0" bgcolor="#f7f8ff" style="font-size: 95%; border: gray solid 1px; border-collapse: collapse;"
|- align="center" bgcolor="#BDBBD7"
! Fauteuil !! Membre !! Date d'élection !! Reçu(e) par !! Réponse<br />au discours<br />de réception
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 1|1]] || [[Claude Dagens]] || 17 avril [[2008]] || ||
|-style="height:28px;" bgcolor="#EFEFEF"
| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 2|2]] || [[Hector Bianciotti]] || 18 janvier [[1996]] || [[Jacqueline Worms de Romilly]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/Romilly.html <nowiki>[*]</nowiki>]
|-style="height:28px;"
| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 3|3]] || [[Jean-Denis Bredin]] || 15 juin [[1989]] || [[Pierre Moinot]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/moinot.html <nowiki>[*]</nowiki>]
|-style="height:28px;" bgcolor="#EFEFEF"
| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 4|4]] || ''Fauteuil vacant'' <ref>Le fauteuil 4 est vacant depuis le décès de [[Jean-Marie Lustiger]], le 4 août 2007</ref> || || ||
|-style="height:28px;"
| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 5|5]] || [[Assia Djebar]] || 16 juin [[2005]] || [[Pierre-Jean Rémy]] || [http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reception/djebar.html <nowiki>[*]</nowiki>]
|-style="height:28px;" bgcolor="#EFEFEF"
| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 6|6]] || [[Marc Fumaroli]] || 2 mars [[1995]] || [[Jean-Denis Bredin]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/bredin.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 7|7]] || [[Jacqueline Worms de Romilly]] || 24 novembre [[1988]] || [[Alain Peyrefitte]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/peyrefitte2.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 8|8]] || [[Michel Déon]] || 8 juin [[1978]] || [[Félicien Marceau]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/marceau.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 9|9]] || [[Alain Decaux]] || 15 février [[1979]] || [[André Roussin]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/roussin2.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 10|10]] || [[Florence Delay]] || 14 décembre [[2000]] || [[Hector Bianciotti]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/bianciotti.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 11|11]] || [[Gabriel de Broglie]] || 22 mars [[2001]] || [[Maurice Druon]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/druon_2002.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 12|12]] || [[Jean d'Ormesson]] || 18 octobre [[1973]] || [[Thierry Maulnier]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/maulnier2.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 13|13]] || ''Fauteuil vacant''<ref>Le fauteuil 13 est vacant depuis le décès de [[Pierre Messmer]], le 29 août 2007</ref> || || ||
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 14|14]] || [[Hélène Carrère d'Encausse]] <ref>[[Hélène Carrère d'Encausse]] a été élue secrétaire perpétuel de l'Académie le 21 octobre 1999</ref> || 13 décembre [[1990]] || [[Michel Déon]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/deon3.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 15|15]] || [[Frédéric Vitoux]] || 13 décembre [[2001]] || [[Michel Déon]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/deon4.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 16|16]] || [[Valéry Giscard d'Estaing]] || 11 décembre [[2003]] || [[Jean-Marie Rouart]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/rouart.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 17|17]] || [[Érik Orsenna]] || 28 mai [[1998]] || [[Bertrand Poirot-Delpech]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/poirot-delpech.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 18|18]] || [[Michel Serres]] || 29 mars [[1990]] || [[Bertrand Poirot-Delpech]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/poirot.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 19|19]] || [[Jean-Loup Dabadie]] || 10 avril [[2008]] || ||
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 20|20]] || [[Angelo Rinaldi]] || 21 juin [[2001]] || [[Jean-François Deniau]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/deniau2.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 21|21]] || [[Félicien Marceau]] || 27 novembre [[1975]] || [[André Roussin]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/roussin.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 22|22]] || [[René de Obaldia]] || 24 juin [[1999]] || [[Bertrand Poirot-Delpech]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/poirot-delpech2.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 23|23]] || [[Pierre Rosenberg]] || 7 décembre [[1995]] || [[José Cabanis]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/cabanis.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 24|24]] || [[Max Gallo]] || 31 mai [[2007]] || [[Alain Decaux]] ||
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 25|25]] || [[Dominique Fernandez]] || 8 mars [[2007]] || [[Pierre-Jean Rémy]] || [http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/remy2007.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 26|26]] || [[Jean-Marie Rouart]] || 18 décembre [[1997]] || [[Hélène Carrère d'Encausse]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/carrere2.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 27|27]] || [[Pierre Nora]] || 7 juin [[2001]] || [[René Rémond]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/remond_2002.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 28|28]] || [[Jean-Christophe Rufin]] || 19 juin [[2008]] || ||
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 29|29]] || [[Claude Lévi-Strauss]] || 24 mai [[1973]] || [[Roger Caillois]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/caillois.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 30|30]] || [[Maurice Druon]] <ref>[[Maurice Druon]] est secrétaire perpétuel honoraire de l'Académie depuis le 1{{er}} janvier 2000</ref> || 8 décembre [[1966]] || [[Louis Pasteur Vallery-Radot]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/vallery_radot.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 31|31]] || [[Jean Dutourd]] || 30 novembre [[1978]] || [[Maurice Schumann]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/schumann.html <nowiki>[*]</nowiki>]
|-style="height:28px;" bgcolor="#EFEFEF"
| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 32|32]] || ''Fauteuil vacant'' <ref>Le fauteuil 32 est vacant depuis le décès d'[[Alain Robbe-Grillet]], le 18 février 2008</ref> || || ||
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 33|33]] || [[Michel Mohrt]] || 18 avril [[1985]] || [[Jean d'Ormesson]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/ormesson3.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 34|34]] || [[François Cheng]] || 13 juin [[2002]] || [[Pierre-Jean Rémy]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/remy.html <nowiki>[*]</nowiki>]
|-style="height:28px;"
| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 35|35]] || [[Yves Pouliquen]] || 29 novembre [[2001]] || [[Michel Mohrt]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/mohrt.html <nowiki>[*]</nowiki>]
|-style="height:28px;" bgcolor="#EFEFEF"
| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 36|36]] || [[Philippe Beaussant]] || 15 novembre [[2007]] || ||
|-style="height:28px;"
| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 37|37]] || [[René Girard]] || 17 mars [[2005]] || [[Michel Serres]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/serres_2005.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 38|38]] || [[François Jacob]] || 19 décembre [[1996]] || [[Maurice Schumann]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/schumann_1997.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 39|39]] || [[Jean Clair]] || 22 mai [[2008]] || ||
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| [[Liste des académiciens par fauteuil#Fauteuil 40|40]] || [[Pierre-Jean Rémy]] || 16 juin [[1988]] || [[Jacques de Bourbon Busset]] ||
[http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reponses/bourbon_busset1.html <nowiki>[*]</nowiki>]
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|}
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== Les rectifications de l’orthographe ==
{{Loupe|Rectifications orthographiques du français|Réforme de l'orthographe française de 1835|Rapport de 1990 sur les rectifications orthographiques}}
* Dans son discours du 24 octobre 1989, le Premier ministre a proposé à la réflexion du Conseil supérieur cinq points précis concernant l’orthographe :
* le trait d’union ;
* le pluriel des mots composés ;
* l’accent circonflexe ;
* le participe passé des verbes pronominaux ;
* diverses anomalies.
C’est sur ces cinq points qu'ont porté les propositions de l'Académie française. Elles ne visent pas seulement l’orthographe du vocabulaire existant, mais aussi et surtout celle du vocabulaire à naître, en particulier dans les sciences et les techniques.
Présentées par le Conseil supérieur de la langue française, ces rectifications ont reçu un avis favorable de l’Académie française à l’unanimité, ainsi que l’accord du Conseil de la langue française du Québec et celui du Conseil de la langue de la Communauté française de Belgique.
Elles ont été publiées au ''Journal officiel'' du 6 décembre 1990
Ces rectifications, modérées dans leur teneur et dans leur étendue, se résument ainsi :
* le trait d’union : un certain nombre de mots remplaceront le trait d’union par la soudure (exemple : portemonnaie comme portefeuille) ;
* le pluriel des mots composés : les mots composés du type pèse-lettre suivront au pluriel la règle des mots simples (des pèse-lettres) ;
* l’accent circonflexe : il ne sera plus obligatoire sur les lettres i et u, sauf dans les terminaisons verbales et dans quelques mots (exemples : qu’il fût, mûr) ;
* le participe passé : il sera invariable dans le cas de laisser suivi d’un infinitif (exemple : elle s’est laissé mourir) ;
* les anomalies :
** mots empruntés : pour l’accentuation et le pluriel, les mots empruntés suivront les règles des mots français (exemple : un imprésario, des imprésarios) ;
** séries désaccordées : des graphies seront rendues conformes aux règles de l’écriture du français (exemple : douçâtre), ou à la cohérence d’une série précise (exemples : boursouffler comme souffler, charriot comme charrette).
== L’Académie dans la fiction ==
* Dans le roman de fiction ''[[Le Fauteuil hanté]]'' (1909) de [[Gaston Leroux]], les membres successifs d'un même fauteuil meurent dans des circonstances mystérieuses.
* Dans le film ''[[L'Aile ou la cuisse]]'' de [[Claude Zidi]], Louis de Funès (interprétant le rôle du directeur d'un fameux guide gastronomique) devient l'un des quarante Immortels.
*[[Jean-Pierre Brisset]] (1837-1919) fait remarquer à plusieurs reprises dans ses livres que la parure verte des Académiciens est un hommage aux rainettes, dont l'homme provient en droite courbe.
== Notes et références ==
<references />
== Liens internes ==
{{Wikisource Enc|L'Encyclopédie_(vol._1)_-_ACA#Académie_Françoise.|Académie Françoise|Denis Diderot}}
{{Wikisource|Discours de réception à l’Académie française|Discours de réception à l’Académie française}}
*[[Liste des membres de l'Académie française par fauteuil]]
*[[Rectifications orthographiques du français]]
*[[Prix de l'Académie française]]
== Liens externes ==
*[http://www.academie-francaise.fr Site officiel]
*[http://www.les-dictionnaires.com/academie-francaise.html Historique du ''Dictionnaire de l'Académie française'']
*[http://atilf.atilf.fr/academie.htm Dictionnaire de l'Académie française, huitième édition]
*[http://atilf.atilf.fr/academie9.htm Dictionnaire de l'Académie française, neuvième édition]
{{Portail|littérature|français}}
[[Catégorie:Culture française]]
[[Catégorie:Académie française|*]]
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