<page> <title>Agde</title> <id>42428</id> <revision> <id>31832779</id> <timestamp>2008-07-23T20:57:20Z</timestamp> <contributor> <username>Spedona</username> <id>2563</id> </contributor> <comment>/* Les maires d'Agde */ +</comment> <text xml:space="preserve">{{Communefra |nomcommune= Agde |image=[[Image:Agde-Logo.svg|center|180px|Logo d'Agde]][[Image:Eté 2007 434.JPG|center|325px|Agde, joutes sétoises sur l'Hérault devant la cathédrale]]<small>Joutes sétoises sur l'Hérault devant la cathédrale</small> |région={{Région Languedoc-Roussillon}} |département={{Département Hérault}} |arrondissement=[[Arrondissement de Béziers|Béziers]] |canton=[[canton d'Agde|Agde]] |insee=34003 |cp=34300 |maire= [[Gilles d'Ettore]] |mandat=[[2008]]-[[2014]] |intercomm=[[Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée]] |longitude=3.47583333333 |latitude=43.3108333333 |alt moy=5 m |alt mini=0 m |alt maxi=110 m |hectares=5081 |km²=50,81 |sans=19 988 |date-sans=1999 |dens=393,4|}} '''Agde''' (en [[occitan]] : '''Agde''', prononcer [ˈate]) est une [[Communes de l'Hérault|commune]] du [[Départements français|département]] de l'[[Hérault (département)|Hérault]], dans la [[Régions françaises|région]] [[Languedoc-Roussillon]], en [[France]]. La ville d'Agde, surnommée parfois {{guil|la perle noire}} à cause de ses monuments construits en pierre basaltique, a une histoire très ancienne. Fondée au {{-s|VI|e}} par des [[Phocée]]ns venus de Marseille, elle a été dès l'an [[500]] et jusqu'à la Révolution le siège d'un évêché. Face à l'évêque, qui détint dès le {{XIIe siècle}} le pouvoir temporel du vicomté d'Agde, la ville fut très tôt administrée par des Consuls, préfiguration des municipalités modernes. Ville portuaire, qui retira longtemps l'essentiel de ses revenus du commerce maritime et de la pêche, Agde a subi le déclin de son port, surclassé par celui de [[Sète]] avec l'arrivée des navires à vapeur, et était au début du {{XXe siècle}} principalement une commune agricole et [[Viticulture|viticole]]. Elle connaît une nouvelle phase de développement depuis la construction dans les [[années 1970]]-[[années 1970|1980]] de la [[station balnéaire]] du [[Cap d'Agde]] dans le cadre de l'[[Mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon|aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon]]. Elle est aujourd'hui l'un des principaux ports de plaisance de la [[Méditerranée]], la première station touristique de France par sa capacité d'hébergement, et bénéficie d'une renommée internationale. La commune souffre cependant d'un taux de [[chômage]] élevé, en partie lié au caractère très saisonnier des emplois liés au tourisme estival. == Étymologie == [[Image:Agde - Plaque01.jpg|thumb|Plaque ancienne portant le nom d'Agathé Tyché]] Le nom d'{{guil|Agde}} dérive du nom de la [[colonie (peuplement)|colonie]] [[Grèce antique|grec]]que d'origine, ''Αγαθή ΤÏχη'' (''Agathé Tyché''), la {{guil|bonne fortune}}, ou ''Αγαθή Polis'', la {{guil|bonne ville}}. Les [[gentilé|habitants]] sont appelés ''Agathois'' ou ''Agathais''. Toutefois, seul le gentilé ''Agathois'' subsiste dans l'usage courant. Les habitants du [[Le Grau-d'Agde|Grau-d'Agde]] sont les Grauléens et ceux du [[Le Cap d'Agde|Cap-d'Agde]], les Capagathois. == Géographie == La commune d'Agde se situe dans le fond du [[golfe du Lion]], à l'embouchure de l'[[Hérault (fleuve)|Hérault]], dans le sud-ouest du département du même nom, et borde la mer [[Méditerranée]] dans sa partie sud. Elle se trouve à {{unité|24|km}} à l'est de [[Béziers]], chef-lieu d'arrondissement et à {{unité|24|km}} à l'ouest de [[Sète]] C'est avec plus de {{formatnum:5000}} hectares une commune relativement vaste, qui s'étend sur environ {{unité|9|km}} d'est en ouest et du nord au sud. Les communes limitrophes sont [[Marseillan (Hérault)|Marseillan]] à l'est, [[Florensac]] au nord, [[Bessan]] au nord-ouest et [[Vias]] à l'ouest. === Territoire === [[Image:Cap d'Agde - Brescou01.jpg|thumb|right|Le fort de Brescou vu de la jetée du Cap-d'Agde]] [[Image:Cap d'Agde - Plage Richelieu01.jpg|thumb|right|Vue de la plage Richelieu, protégée par des ganivelles]] Le territoire de la commune a dans l'ensemble un relief très plat, dont l'altitude est le plus souvent inférieure à dix mètres, à l'exception du mont Saint-Loup, ancien volcan qui constitue avec ses 112 mètres un des rares reliefs de la côte [[languedoc]]ienne, et dont un prolongement en mer forme le [[cap d'Agde]]. Il inclut également l'îlot de [[Fort de Brescou|Brescou]], rocher basaltique portant le fort du même nom, situé à environ un kilomètre au sud-ouest de la pointe du cap d'Agde. Le littoral, prolongé en mer par un vaste [[plateau continental]], est principalement constitué de [[plage]]s de [[sable]] fin, en pente très douce, très favorables aux activités de baignade. Les [[courant marin|courants de dérive littorale]] qui longent la côte<ref>[http://www.ifremer.fr/envlit/region/reg09langrous/courantologie.htm Languedoc-Roussillon, courantologie, Ifremer]</ref>, entraînant les sédiments, ont progressivement constitué un [[lido]] continu entre le [[delta]] du [[Rhône]] et les Pyrénées, isolant les étangs côtiers et faisant sensiblement avancer la ligne de côte depuis l'Antiquité. Ces plages sont interrompues par la zone de falaise du cap et de quelques affleurement rocheux à l'est (vers la Roquille) et à l'ouest (Rochelongue) ainsi que par les entrées portuaires protégées par des jetées de port Ambonne, du port principal du Cap d'Agde et de l'embouchure de l'Hérault (Grau d'Agde). Une dizaine de plages se succèdent ainsi d'est en ouest sur environ {{unité|14|km}} : plage des naturistes, plage de la Roquille, plage du Mole, plage de la Conque (au sable noir résultant de la désagrégation des roches volcaniques), plagette entre la jetée Richelieu et les falaises, plage Richelieu, plage de Rochelongue, plage Saint-Vincent, plage du Grau d'Agde, plage de la Tamarissière. Certaines de ces plages sont sujettes à l'[[érosion]] et doivent être protégées et rechargées. Des [[brise-lame]]s en épis ou parallèles à la côte ont été mis en place ces dernières années. Entre 1946 et 1992, le solde entre érosion et accrétion a conduit à une perte de {{unité|12|ha}} de terres au Cap-d'Agde et de 16 ha à l'embouchure de l'Hérault<ref>[http://www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr/publication/litto/11_erosion.pdf ''L'évolution du trait de côte'', Daniel Frayssinet, Diren Languedoc-Roussillon] {{Pdf}}</ref>. Cette érosion semble résulter d'une réduction des apports [[alluvion]]naires des fleuves, notamment du Rhône (environ {{unité|90|%}}) depuis la création de nombreux barrages sur son cours, de l'urbanisation du littoral qui bloque une partie des sédiments et des aménagements portuaires (les jetées) qui contrarient les courants littoraux, ainsi que de l'élévation du niveau de la mer qui constitue surtout un facteur aggravant pour l'avenir. === Hydrographie=== [[Image:Agde - Embouchure de l'Hérault01.jpg|thumb|right|L'embouchure de l'Hérault au Grau-d'Agde]] La commune d'Agde comprend l'embouchure de l'[[Hérault (fleuve)|Hérault]], dont le cours actuel est l'ancien bras central d'un [[delta (fleuve)|delta]] qui en comportait trois dans l'Antiquité. Le tracé du bras occidental, qui se détachait un peu au sud de [[Vias]], est suivi par le cours actuel du ruisseau de l'Ardaillon, qui débouche dans l'étang du Clos de Vias, en arrière de la plage de la Tamarissière. Celui du bras oriental, qui débouchait dans l'[[Réserve naturelle du Bagnas|étang de Bagnas]], est suivi à peu près par le cours du [[canal du Midi]]. Le cours actuel traverse la commune du nord au sud sur environ neuf kilomètres avec une très faible pente et en formant plusieurs méandres peu marqués. Il est coupé à l'entrée d'Agde par un barrage, la « chaussée des moulins ». Le [[Bief (sur un cours d'eau)|bief]] amont permet la communication entre les deux branches du [[Canal du Midi]]. Sur une grande partie de son parcours entre Agde et la mer, le fleuve est bordé de quais en pierre [[basalte|basaltique]] construits aux {{XVIIe s}} et {{XIXe siècle}}s. Son embouchure dans la mer est protégée par deux jetées qui protègent la passe contre l'ensablement, qui a longtemps gêné la navigation dans le passé. En outre plusieurs ruisseaux, généralement orientés nord-sud, irriguent la commune. Ce sont, d'ouest en est, le ruisseau des Pantènes ({{unité|2|km}}) entre le canal du Midi et le Clos de Vias, où il rejoint le ruisseau de Montmorency et dont le cours marque la limite avec la commune de Vias, le ruisseau des Mûriers ({{unité|1.6|km}}) et le ruisseau de la Salamanque ({{unité|1.4|km}}) entre le canal du Midi et l'Hérault (rive droite), le ruisseau des Courredous ({{unité|8.8|km}}) prenant sa source à Florensac et débouchant dans l'Hérault (rive gauche) en amont de la ville d'Agde, le ruisseau Saint-Michel ({{unité|4.4|km}}) qui se jette dans l'étang de Bagnas et dont le cours marque la limite entre les communes d'Agde et de Marseillan. Le Rieu mort ({{unité|3.5|km}}) et le canal de Pont-Martin suivent la branche est du canal du Midi<ref>[http://sandre.eaufrance.fr/app/chainage/index.php?topo=&tocg=&dep=&com=agde&x=&y=&lang=&Submit=Rechercher Cours d'eau intéressant Agde sur le site du [[SANDRE]]]</ref>. Le grau du Rieu, émissaire de l'[[étang de Thau]] qui ne communique plus avec la mer, marque la limite intercommunale avec Marseillan-Plage<ref>Carte au 1/25000 Sète-Cap-d'Agde, n° 2645ET, IGN</ref>. [[Image:Agde - Bagnas01.jpg|thumb|right|L'étang du Bagnas]] La commune englobe des étangs et des marais : l'étang de Bagnas, le marais du petit Bagnas, partiellement asséché, tous deux inclus dans la [[réserve naturelle du Bagnas]], l'étang du Clos de Vias, séparé de la mer par la plage de la Tamarissière. L'ancien étang de Luno a été dragué pour former le port de plaisance du Cap-d'Agde. En raison de sa situation géographique, la commune d'Agde est soumise à un risque élevé d'[[inondation]]s liées aux crues de l'Hérault. Les zones inondables concernent toute la partie du territoire communal à l'ouest de l'Hérault ainsi qu'une frange de largeur variable le long de la rive gauche du fleuve touchant les zones habitées d'Agde et du Grau-d'Agde, et un couloir suivant le tracé de la branche est du canal du Midi jusqu'à l'étang du Bagnas, qui ne touche pas de zone habitée. Environ {{unité|31|%}} de la population (soit {{formatnum:6200}} habitants, données 1999) se trouvent en zone inondable<ref>[http://www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr/risques/popul/annexe_rapport_pop_touristique.pdf Communes touristiques et zones inondables dans les départements du Gard et de l'Hérault, Direction régionale de l'environnement Languedoc-Roussillon] {{Pdf}}</ref>. === Géologie === Le sous-sol d'Agde est constitué de roches sédimentaires et volcaniques du tertiaire et du quaternaire, en partie recouvertes par des alluvions fluviatiles et marins plus récents.<ref>[http://www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr/imgs/Herault/fondements/carte_hd/carte_geologie_Herault.jpg Carte géologique de l'Hérault, Diren Languedoc-Roussillon]</ref>. ;Roches sédimentaires La mer s'est retirée à la fin du [[Pliocène]], mais était avancée jusque 15 à {{unité|20|km}} dans les terres actuelles. Elle a laissé des dépôts sédimentaires (sables et argiles) qui ont été en partie recouverts par les épanchements volcaniques et les [[alluvion]]s plus récentes. ;Hydrogéologie La couche des sables de l'[[Plaisancien|Astien]] joue un rôle important car elle contient un [[aquifère]] captif constituant une réserve d'eau de bonne qualité, l'aquifère des sables astiens de Valras-Agde<ref>[http://www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr/docs/dce/MES_V1/6224%20FIC.pdf ''Aquifère des sables astiens de Valras-Agde'', Système d'Information sur l'Eau du Bassin Rhône-Méditerranée, EauFrance]{{pdf}}</ref>. S'étendant depuis la région de Mèze jusqu'à l'embouchure de l'Aude, cet aquifère, isolé des nappes alluvionnaires par une épaisse couche d'argile, est exploité pour l'alimentation en eau potable de certaines communes du littoral. Le syndicat mixte d'études et de travaux de l'Astien (SMETA), qui regroupe les collectivités locales concernées, est chargé des études et travaux nécessaires à la protection de cette nappe<ref>[http://www.astien.com/index.php Syndicat mixte d'études et de travaux de l'Astien (SMETA)]</ref>. ;Les [[Volcan d'Agde|volcans d'Agde]] [[Image:Cap d'Agde - Pointe du cap01.jpg|thumb|right|La pointe du cap d'Agde, il s'agit des reste d'un cône volcanique dont l'ancien emplacement du cratère est situé en mer. Le pendage des couches indiquent la forme du cône.]] [[Image:Carte volcanisme Hérault1.svg|thumb|right|Alignement nord-sud des coulées basaltiques dans l'Hérault]] Le complexe [[volcan]]ique d'Agde se trouve à l'extrémité d'une série volcanique disposée selon un axe nord-sud depuis le [[Cézallier]], le [[Cantal (massif)|Cantal]], l'[[Aubrac]], les [[Causse]]s et l'[[Escandorgue]] dans l'[[Hérault (département)|Hérault]]) pour finir sur la rive méditerranéenne. Il s'étend sur environ {{unité|1.5|km|2}} et comprend trois cônes stromboliens dont les restes sont le mont Saint-Loup ({{unité|112|m}} d'altitude), le petit Pioch ({{unité|35|m}}, mais ce sommet a été décapé en grande partie par une carrière d'exploitation de la [[pouzzolane]], actuellement transformée en décharge de déchets) et le mont Saint-Martin ({{unité|55|m}}) en partie englobé dans l'urbanisation de la station balnéaire du [[Cap d'Agde]]. De nombreuses coulées basaltiques recouvrent une partie de la commune et s'étendent en mer. L'activité volcanique s'est étalée sur {{unité|250000|ans}} pour se terminer il y {{unité|750000|ans}} ([[pléistocène]]). Les premières éruptions se seraient produites en milieu marin (un volcan de type [[Volcan#Éruption surtseyenne|surtseyen]] qui a formé la falaise à la plage de la Conque) et les dernières en milieu terrestre: volcan du mont Saint Loup de type [[Volcan#Éruption strombolienne|strombolien]])<ref>[http://membres.lycos.fr/volcanogeol/agde/Lave/capagde00.htm ''Complexe volcanique du mont Saint-Loup'', Vers. 3 - Novembre 2005,mémoire thématique LAVE N°9, Alain Guillon]</ref>. Une coulée basaltique est visible à hauteur de la plage de la conque (plage noire, le sable y étant constitué de débris basaltiques), dont la forme concave, en conque, est le résultat de l'érosion entre des reliefs basaltiques plus résistants qui sont les reste de [[dyke]]s, dont au sud les « rochers des Deux Frères » tout proches du cap proprement dit. ;Roches et constructions Le [[basalte]], roche sombre, lourde et dure ({{unité|50|%}} de [[silice]]), a servi notamment à construire la [[cathédrale Saint-Étienne d'Agde]] ainsi que la plupart des constructions de la vieille ville. Dans l'Antiquité, Agde était l'un des principaux centres de production de [[meule à grains|meules à grains]] en basalte<ref>[http://www.pug.fr/extrait_ouvrage/Epain1.pdf ''La pierre à pain, Et l'homme créa la meule'', Alain Belmont, CNRS] {{pdf}}</ref>. === Climat === Le climat d'Agde est typiquement [[Climat méditerranéen|méditerranéen]], caractérisé par des [[hiver]]s doux, des [[été]]s chaux et secs et des [[précipitation]]s concentrées en automne et en hiver, souvent orageuses. La [[tramontane]], vent du nord-ouest, s'y fait souvent sentir en hiver. La moyenne des températures annuelles moyennes relevées à la [[Capteur météorologique|station météorologique départementale]] de [[Sète]], sur une période de trente ans (1961-1990) s'élève à {{unité|14.7|[[degré Celsius|°C]]}} avec des moyennes maximale et minimale de {{unité|17.9|°C}} et {{unité|11.4|°C}}. [[Juillet]] est le mois le plus chaud avec une moyenne mensuelle de {{unité|19.1|°C}} et [[janvier]] le plus froid avec {{unité|4.7|°C}}. Les records de température ont été enregistrés à {{unité|36.2|°C}} le {{date|17|août|1949}} et {{unité|-12.0|°C}} le {{date|10|février|1956}}. Les gelées sont rares du fait de la proximité de la mer, mais se produisent périodiquement, rendant aléatoire la culture de plantes sensibles, telles les palmiers. L'ensoleillement annuel moyen est supérieur à 2500 heures<ref>[http://74.125.39.104/search?q=cache:oJ5cAbVnShkJ:www.languedoc-roussillon.drire.gouv.fr/pages/Environnement%2520Industriel/Air/publications/prqa/pages/region.html+ensoleillement+annuel+agde+heures&hl=fr&ct=clnk&cd=4&gl=fr&client=firefox-a Climatologie du Languedoc-Roussillon Drire Languedoc-Roussillon]</ref>. La moyenne des [[précipitation]]s annuelles est relativement basse, elle s'élève à 627 millimètres, avec une répartition inégale, les mois de juillet et août étant les plus secs et la période allant d'octobre à janvier la plus pluvieuse, le mois d'octobre recevant à lui seul {{unité|106|mm}} en moyenne, soit environ un sixième du total annuel<ref>[http://www.infoclimat.fr/climatologie/index.php?s=07641&aff=details# Climatologie mensuelle - Sète, France.]</ref>. La région est relativement venteuse, principalement du fait de la tramontane, vent froid et sec, fréquent en hiver et au printemps, qui souffle du nord-ouest. Ce vent, qui a franchi le seuil de Naurouze entre Pyrénées et Massif Central, y est cependant affaibli comparativement aux régions situés plus à l'ouest. C'est un vent sec, qui chasse les nuages, et augmente l'insolation et l'évaporation. Le [[Marin (vent)|marin]], vent humide et doux de sud-est, souffle de la mer et amène la pluie. Ce vent s'accompagne d'une [[houle]] parfois importante et peut être violent, dépassant les {{unité|130|km/h}}. === Occupation du territoire === Le territoire communal comprend une grande partie d'espace rural qui s'étend surtout dans le nord de la commune, à l'ouest de l'Hérault et dans la partie sud dans une bande séparant la ville d'Agde des implantation du littoral. L'espace agricole est consacré très majoritairement à la culture de la [[vigne]]. Les espaces boisés, d’extension relativement limitée, s'étendent principalement sur les pentes du mont Saint-Loup et du mont Saint-Martin, ainsi qu'en arrière de la plage de la Tamarissière. L'espace habité comprend quatre parties distinctes. La ville centre d'Agde s'est développée sur la rive gauche de l'Hérault, autour du noyau historique, en direction du sud et de l'est et tend à atteindre la rocade (D612) vers le sud et les pentes du mont Saint-Loup vers l'est. L'urbanisation est très limitée sur la rive droite (quartier de la gare) et est restée cantonnée au sud de la voie ferrée vers le nord. Le long du littoral, trois centre d'habitat se sont implantés : le Grau-d'Agde, anciennement implanté sur la rive gauche de l'Hérault, la Tamarissière sur la rive droite, dont l'urbanisation est limitée le long du fleuve, et enfin le Cap d'Agde, création artificielle des années 1970, qui s'étend depuis le village naturiste, à la limite de Marseillan-Plage vers l'est jusqu'à Rochelongue vers l'ouest. Le Cap-d'Agde est divisé en dix quartiers, soit d'est en ouest : le village naturiste, la Roquille, le Môle, les Falaises, l'Avant-Port et l'ÃŽle des Pêcheurs, la Pinède, la Colline Saint-Martin, le Centre-Port, Richelieu - ÃŽle des Loisirs, Rochelongue. Les zones d'activités industrielles et commerciales s'étendent surtout à l'entrée est de la ville entre la D912 et la voie ferrée, ainsi qu'au nord de la gare. === Communications === ''' Routes ''' [[Image:Agde pont Herault.JPG|thumb|right|Pont des Maréchaux sur l'Hérault]] La commune est desservie principalement par la route départementale RD 612 (ex [[route nationale 112|RN 112]]) qui relie Montpellier à Albi et traverse le territoire communal d'est en ouest. Cette route qui traversait précédemment le centre ville a été déviée dans les années 1970 et passe désormais au sud du mont Saint-Loup, assurant ainsi une meilleure desserte du littoral et notamment de la station balnéaire du Cap d'Agde accessible par un échangeur à l'intersection avec la RD 32E10 (liaison directe Agde - Le Cap d'Agde). Vers l'est, dans la commune de Vias, elle se prolonge vers le nord par la route nationale 312 qui assure la liaison avec l'[[Autoroute française A9|autoroute A9]] et au delà avec l'[[Autoroute française A75|autoroute A75]]. Deux [[pont]]s franchissent l'Hérault dans la commune : le pont des Maréchaux en centre ville sur le tracé de la RD 912 (ex RN12) et à environ {{unité|2|km}} en aval, le pont de la nouvelle route contournant Agde par le sud, pont en [[béton armé]] à deux voies, avec un tirant d'air de {{unité|10.5|m}}. ''' Chemin de fer ''' [[Image:Agde - Gare01.jpg|thumb|right|Façade de la [[gare d'Agde]]]] La commune est desservie par la [[gare d'Agde]] située dans le quartier du « Bout du Pont » sur la rive droite de l'Hérault. Cette gare, qui n'assure plus qu'un trafic de voyageurs, est située sur la [[ligne Bordeaux - Sète]], ligne à double voie, électrifiée en courant continu {{1500 V}}, qui traverse la commune selon un tracé est-ouest sensiblement parallèle à celui de la RD 612, passant au nord de la ville et franchissant le fleuve et le Canalet par deux ponts successifs. Des [[TGV]] assurent la liaison Agde - Paris en quatre heures environ. ''' Voies navigables et ports ''' La ville d'Agde se trouve au croisement de deux [[voie navigable|voies navigables]] : l'[[Hérault (fleuve)|Hérault]], navigable d'Agde à la mer sur une longueur d'environ {{unité|5|km}}, et le [[canal du Midi]] qui traverse la commune d'est en ouest au nord de la ville. L'écluse ronde située sur le canal du Midi, non loin de la gare, permet d'aiguiller les bateaux dans trois directions : vers l'ouest en direction de Béziers, vers l'est en direction de l'[[étang de Thau]] (entre les branches est et ouest du canal les bateaux naviguent sur une courte section de l'Hérault), vers le sud en direction du cours inférieur de l'Hérault par le « Canalet ». Les berges de l'Hérault sont dotées de quais permettant l'amarrage de bateaux principalement à Agde et au Grau-d'Agde. Le [[port de pêche]] d'Agde a été transféré au Grau-d'Agde. [[Image:Cap d'Agde - Port Saint-Martin01.jpg|thumb|right|Le port Saint-Martin fut le premier construit au Cap-d'Agde]] Le [[port de plaisance]] du cap d'Agde est l'un des principaux ports de ce type de la côte française de Méditerranée. D'une surface de 55 hectares, il compte dix bassins isolant trois îles artificielles (l'île des Pêcheurs, l'île des Loisirs, l'île Saint-Martin et l'île des Marinas) et dispose d'environ {{formatnum:3000}} places, avec un tirant d'eau de trois mètres<ref>[http://www.port-capdagde.com/fr/ports/index.htm Les ports du cap d'Agde sur ''port-capdagde.com'']</ref>. Ce port a reçu le [[Pavillon Bleu d'Europe|pavillon bleu]]<ref>[http://www.pavillonbleu.org/index.php?option=com_content&task=view&id=119&Itemid=1 Port de plaisance du Cap d'Agde sur le site Pavillon bleu]</ref>, garant de sa qualité environnementale. Le port de plaisance d'Ambonne dessert le quartier naturiste du Cap d'Agde. Il offre 300 places pour un tirant d'eau limité à un mètre. ''' Aérien ''' La commune est desservie par l'[[aéroport de Béziers - Cap d'Agde en Languedoc]] situé à cheval sur les communes voisines de [[Vias]] et [[Portiragnes]]. == Héraldique == {{Blason-ville-fr | img1=Blason ville fr Agde (Hérault).svg | l1=120px | legende1=Armes d'Agde | texte= Les armes d'Agde se [[blasonnement|blasonnent]] ainsi : ''d'or à trois fasces ondées d'azur'' Ces armes ont été enregistrées le 2 août 1697 dans l'[[armorial]] général de France de [[Charles d'Hozier]]. Le brevet d'enregistrement est conservé par les archives communales d'Agde<ref>Didier Catarina, Jean-Paul Fernon, Jacky David, ''Armorial des communes de l'Hérault'', Artistes en Languedoc, 2004, p. 13</ref>. Les trois fasces ondées d'azur symbolisent la triple union des eaux de la mer, du fleuve et du canal du Midi<ref name="Jordan">J.J. Balthazar-Jordan, ''Histoire de la ville d'Agde'', Laffitte Reprints, Marseille, 1975.</ref>. La ville d'Agde a des armoiries depuis au moins le milieu du {{XVIe siècle}}, mais à l'origine le nombre de fasces n'était pas fixé. Un écusson sculpté sur une pierre des remparts montre quatre fasces ondées. }} ==Histoire== === Préhistoire === L'homme est présent dans la région depuis le début du [[Paléolithique]] (environ un million d'années avant notre ère), toutefois les vestiges retrouvés dans la commune sont très rares. Ce territoire a été affecté au cours des temps préhistoriques par des éruptions volcaniques (entre {{formatnum:-1000000}} et {{unité|-700000|ans}}) à Agde et dans les environs (Vias, Portiragnes, Saint-Thibéry), ainsi que par de fortes fluctuations de la ligne de rivage, liées aux alternances des périodes [[glaciation|glaciaires]] et interglaciaires. Plusieurs gisements plus récents attestent de la présence d'habitats au [[Néolithique]], puis à l'époque [[Protohistoire|protohistorique]] ([[âge du cuivre]] et [[âge du bronze]])<ref>{{Harvsp | Sagnes | 2006 | p=10-13}}</ref> === Antiquité === Les premiers occupants historiques de la région d'Agde furent les Ligures et les Ibères, puis vers le {{-s|III|e}} s'établit un peuple celtique, les [[Volques Tectosages]]. [[Image:Age rempart2.JPG|thumb|right|Vestiges des remparts de la Cité d'Agde]] Le site d'Agde fut fréquenté par des [[Phocée]]ns venus de [[Marseille]] vers [[VIIe siècle av. J.-C.|600 av. J.-C.]]. À partir de 400 avant J.-C. la ville devient colonie massaliote. L'habitat phocéen est construit dans un quadrilatère de 150 et 200 mètres de côté à l'emplacement de la vieille ville actuelle. Le territoire (''chora'') de la cité est rapidement cadastré par les nouveaux habitants. Le [[comptoir]] devient rapidement prospère et prend contact avec les [[oppidum]]s de la région et plus largement de la Celtique méditerranéenne<ref>Dominique Garcia, ''La Celtique méditerranéenne. Habitats et sociétés en Languedoc et en Provence. {{-s mini-|VIII|e}}-{{-s mini-|II|e}} siècles av. J.-C.'', éditions Errance, Paris, 2004 {{ISBN|2-877722864}}</ref>, afin de commercer avec eux (Ensérune, [[Saint-Thibéry]], [[Castelnau]]…). Les Grecs se procurent des [[céréale]]s, de la [[laine]], des meules en [[basalte]] et peut-être des esclaves. Ils introduisent les techniques de la production de l'[[huile d'olive]] et la [[vigne]]. Ils tirent aussi de gros bénéfices du trafic du [[Sel alimentaire|sel]] abondant le long des [[étang]]s de la région. Les relations avec Marseille sont constantes et la cité d'Agathé Tyché y envoie des émissaires (théores) lors des grandes occasions. Au {{-s|IV|e}}, Agathé Tyché est un entrepôt permettant un trafic important et lointain. Les autorités grecques élaborent une cadastration du territoire qui s'étend au-delà des murailles de la cité et qui ne sera revue que trois siècles plus tard. L'activité de la cité est alors en plein essor. La présence de [[basalte]] permet aux Grecs de produire des [[Meule à grains|meules]] qui seront par la suite vendues dans une bonne partie du bassin méditerranéen. En 118 avant l'[[ère chrétienne]], le [[consul]] [[Gnaeus Domitius Ahenobarbus (consul en -122)|Cneus Domitius Ahenobarbus]] s'empare de tout le sud de la France actuelle et fonde la province de la [[Gaule narbonnaise|Narbonnaise]]. Pour structurer cette zone et faciliter la pénétration romaine, il fait construire la fameuse [[via Domitia]]. Cette dernière passe à une vingtaine de kilomètres au nord du comptoir grec. De plus, pour concurrencer celui-ci, les Romains fondent ''Forum domitii'' ([[Montbazin]]) sur leur voie. Vers 475, Agde, incluse dans la [[Septimanie]], tombe aux mains des [[Wisigoths]], déjà installés en Espagne. La période wisigothique durera environ trois siècles jusqu'à l'invasion musulmane au {{VIIe siècle}}<ref name="Picheire"/>. Très tôt, Agde fut le siège d'un [[évêché]] qui dura pendant quatorze siècles jusqu'à sa suppression à la [[Révolution française|Révolution]]. Le premier évêque connu fut Venustus, ou saint Venuste, qui fut martyrisé par les Alamans probablement au début du {{Ve siècle}} (408)<ref name="Jordan"/>. Le dernier évêque et [[Liste des vicomtes d'Agde|comte d'Agde]], [[Charles François de Saint Simon Sandricourt]] fut guillotiné à Paris le 26 juillet 1794. === Moyen Âge === En [[506]], du temps du règne du [[Royaume wisigoth|roi wisigoth]] [[Alaric II|Alaric {{II}}]] (bien qu'il fût de [[Arianisme|religion arienne]]), se tint en l'[[église Saint-André d'Agde|église Saint-André]] le [[concile d’Agde]] sous la présidence de saint [[Césaire d'Arles]]. Les [[Sarrasins]], commandés par le général Zama, envahissent la Septimanie et après avoir occupé Narbonne en 720, ils prennent Agde en [[725]]. La ville est reprise et détruite en [[737]] par [[Charles Martel]]<ref name="Picheire"/>. En [[859]], Agde est pillée par les [[Viking]]s du chef [[Hasting]], qui venaient de [[Nantes]] et avaient hiverné en [[Camargue]]<ref>Michel Dillange. ''Les Comtes de Poitou Ducs d'Aquitaine (778-1204)''. La Crèche : Geste éditions, 1995. {{ISBN|2-910919-09-9}}, p. 57-58</ref>. Au [[Moyen Âge]], la [[Liste des vicomtes d'Agde|vicomté d'Agde]] appartint à la [[maison Trencavel]], avant d'être annexée par les rois de France à la suite de la [[croisade des Albigeois]]. [[Bernard Aton VI Trencavel|Bernard-Aton {{VI}}]] fut le dernier vicomte d'Agde. Après l'échec de son alliance avec le roi d'Aragon contre le comte de Toulouse, il se donna au mois de juin 1187 comme chanoine à l'église Saint-Étienne d'Agde, et transféra à l'évêque Pierre-Raymond l'entière vicomté ou comté d'Agde. Cette donation, confirmée en juillet de la même année par le comte de Toulouse, fit de l'évêque le comte d'Agde<ref name="Jordan"/>. Dès lors les évêques exercèrent jusqu'en 1790 à la fois le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Comme d'autres villes du Languedoc, Agde bénéficia très tôt d'une certaine émancipation avec le statut d'« université », équivalent de la {{guil|[[Commune (Moyen Âge)|commune]]}} dans les régions du nord de la France, dirigée par un collège de {{guil|consuls}}. L'existence de ces derniers est attestée depuis 1206 mais est sans doute beaucoup plus ancienne. D'abord au nombre de six, réduits à quatre à partir de 1550, ils avaient un mandat annuel et étaient choisis par l'évêque sur une liste de douze (ultérieurement huit) notables de la bourgeoisie élus par la communauté. Les consuls assuraient l'administration de la ville et défendaient les intérêts de la communauté face à l'évêque, seigneur féodal, et face à l'autorité royale, représentée par la [[sénéchaussée]] de Béziers<ref name="Picheire"/>. L'institution des consuls dura jusqu'à la Révolution. En 1206, le [[Pont en maçonnerie|pont de pierre]] à plusieurs arches qui traversait l'Hérault s'écroula. Ce pont, dont l'époque de construction est inconnue, fut probablement reconstruit et disparut à une date indéterminée, mais par la suite la traversée du fleuve s'effectua grâce à un pont de bateaux. Celui construit en 1678 fut emporté par une crue en 1705. Il fut reconstruit à plusieurs reprises, à nouveau emporté par des crues et périodiquement remplacé par un service de bacs, jusqu'à ce que le dernier pont de bateaux mis en service en 1808 soit remplacé par un pont suspendu en 1837<ref name="Jordan"/>. Le 23 août 1400, le port d'Agde est assailli par des marins d'[[Aigues-Mortes]] qui s'emparent de plusieurs navires et de leurs équipages. Ceux d'Aigues-Mortes prétendaient maintenir leurs monopole sur le commerce maritime en Languedoc en vertu de privilèges accordés par le roi [[Charles VI de France|Charles {{VI}}]]. Cependant, la même année le roi confirma le droit d'Agde de commercer librement au moins pour deux ans<ref name="Picheire"/>. [[Image:Agde - Agenouillade002.jpg|thumb|right|Chapelle de l'Agenouillade - le Grau-d'Agde]] La [[Cathédrale Saint-Etienne d'Agde|cathédrale Saint-Étienne]], église fortifiée construite en [[lave]] [[basalte|basaltique]], est consacrée le [[8 juillet]] [[1453]] par l'évêque d'Agde, Messire Étienne de Roupy de Cambrai<ref name="Picheire">J. Picheire, ''Histoire d'Agde'', éditions Pierre Bissuel, Lyon, 1961</ref>. === Époque moderne === En 1524 est institué le {{guil|Conseil général}} qui compta 27 membres, puis 57 à partir de 1554. Constitué de notables de la ville, désignés à vie par les Consuls, il avait notamment pour fonction d'élire chaque année lesdits Consuls<ref name="Picheire"/>. En mai 1562, les protestants menés par Jacques Baudiné, baron de Crussols, s'emparent de la ville. Le [[Guillaume de Joyeuse|vicomte de Joyeuse]], lieutenant général, tenta en vain de la reprendre en octobre de la même année. La ville revint aux catholiques en 1563 grâce à l'[[Paix d'Amboise|édit de Pacification]] qui mit fin à la première guerre de religion. D'autres attaques ont lieu jusqu'en 1567 mais sans succès. Le [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|cardinal de Richelieu]], par ordonnance du conseil du roi datée du 10 janvier 1630, ordonna la création d'un grand port sur la côte languedocienne en s'appuyant sur le cap d'Agde. En octobre 1632, il vint reconnaître les lieux et lança la construction de la jetée qui devait rejoindre l'îlot de Brescou. Sa mort en 1642 provoqua l'abandon du projet alors qu'un tiers de la jetée avait été réalisé. En 1651, les États du Languedoc cessèrent de financer le projet<ref name="Jordan">J.-J. Balthazar Jordan, ''Histoire de la ville d'Agde depuis sa fondation et sa statistique au 1er janvier 1824, ou Agde ancien et moderne'', Laffite Reprints, Marseille 1975, réimpression de l'édition de 1824</ref>. Ce port de mer, initialement prévu à [[Sète]], y sera finalement réalisé par Colbert en 1666. En 1675, la [[canal du Midi]] est mis en service entre Béziers et l'étang de Thau. L'écluse ronde d'Agde est construite l'année suivante notamment pour protéger le canal contre les crues du fleuve. L'inauguration officielle du canal a lieu le 15 mai 1682. Le 27 juillet 1710, la flotte anglaise débarque à Sète et après s'être emparée de la ville, et la ville d'Agde, mal défendue, signe un traité avec les Anglais. Ceux-ci se retirent le 28 juillet devant l'arrivée de troupes françaises venues du Roussillon. === Époque contemporaine === [[Image:Agde - pont suspendu001.jpg|thumb|right|Le pont suspendu]] [[Image:Agde - Port01.jpg|thumb|right|Le port d'Agde au début du {{XXe siècle}}]] En [[1837]] est mis en service, en remplacement d'un service de bacs, le [[pont suspendu]] qui nécessite le percement du bâtiment de l'évêché. Ce pont sera remplacé par un pont métallique en 1926. Le 12 juillet 1858, la [[ligne Bordeaux - Sète|ligne de chemin de fer Bordeaux-Sète]], raccordée à Sète au réseau du [[Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée|PLM]], est mise en service par la [[Compagnie du Midi]]<ref>Henri Lartilleux, ''Géographie des chemins de fer français, premier volume : la SNCF'', Librairie Chaix, Paris, 1955, p. 259.</ref>. La gare d'Agde ouvre de nouveaux marchés aux produits locaux, en premier lieu le [[vin]], et de nouvelles surfaces sont plantées en vignes<ref> {{harvsp|Sagnes|2006| p=100-101}} </ref>. L'arrivée du chemin de fer coïncide avec le début du déclin du port de commerce d'Agde. Port d'embouchure à faible [[tirant d'eau]] (limité à 3,5 mètres), le port d'Agde est concurrencé par celui de Sète, mieux équipé pour recevoir les navires à vapeur, et se limite progressivement au [[cabotage]] Marseille-Agde. Les deux derniers bateaux à voile et à moteur sont restés en service sur cette ligne jusqu'en 1939<ref name="Picheire"/>. Dans la deuxième moitié du {{XIXe siècle}}, la viticulture, alors principale activité économique de la commune, est frappée par plusieurs fléaux successifs venus des [[États-Unis]]. L'[[oïdium]], arrivé en 1851 par la région parisienne est rapidement maîtrisé grâce au [[soufre]], puis en 1872 c'est l'invasion du [[phylloxéra]] (petit insecte parasite des racines, apparu pour la première fois en 1863 à [[Pujaut]] - [[Gard (département)|Gard]])<ref>Marcel Lachiver, ''Vins, vignes et vignerons, histoire du vignoble français'' Fayard, 1988 {{ISBN|2-213-02202-X}}, p. 416.</ref>. Le phylloxéra provoque la destruction d'une grande partie du vignoble, mais on découvre rapidement que les vignes plantées dans le sable ou submergées résistent à l'insecte. Le vignoble s'étend alors dans les basses zones sablonneuses, mais c'est le recours aux plants américains qui permet la reconstitution du vignoble à partir des années 1890. Il s'ensuit, à cause aussi du développement du [[chaptalisation|sucrage des moûts]], une nouvelle crise, de surproduction, entraînant un effondrement des cours du vin. À la même époque, apparaissent le [[mildiou]] et le [[black-rot]] (reconnu pour la première fois à [[Ganges]] - Hérault) en 1885), heureusement traités par le [[bouillie bordelaise|sulfate de cuivre]]. En [[1907]], lors de la [[Révolte des vignerons du Languedoc en 1907|révolte des vignerons]], des soldats du [[17e régiment d'infanterie de ligne|17{{e}} régiment d'infanterie de ligne]] cantonnés à Agde se mutinent le 20 juin au soir et se rendent à Béziers où ils fraternisent avec les vignerons. Le 24 juin, les mutins, qui se sont rendus après une harangue du [[Maurice Bailloud|général Bailloud]], sont envoyés dans un régiment disciplinaire à [[Gafsa]] (Tunisie)<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1186505821&doc=JMAgde43.pdf 1907, histoire d'une révolte, ''Agde, journal de la ville'' n°43 mai-juin 2007] {{Pdf}}</ref>. La même année, à l'époque des vendanges, une [[crue]] soudaine de l'Hérault cause d'important dégâts dans le vignoble et dans la ville. Cette crue, qui ne fit pas de victimes, est considérée comme la crue de référence pour Agde<ref>[http://www.herault.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/FicheAgde_cle068287.pdf Fiche synthétique du risque inondation, DDE de l'Hérault] {{Pdf}}</ref>. En 1925, la ville fait ériger un [[monument aux morts]] en hommage aux 300 soldats tués pendant la Première Guerre mondiale. Ce monument, Å“uvre du sculpteur agathois Antoine Cassagne, se trouve dans le cimetière. ''' Seconde Guerre mondiale ''' [[Image:Agde - Monument Camp d'Agde01.jpg|thumb|Monument commémoratif du Camp d'Agde, érigé en 1989]] En 1939, à la fin de la guerre d'Espagne, un camp d'internement est construit à Agde pour recevoir des [[Guerre d'Espagne|républicain]]s à partir du mois de février. Ce camp, constitué de baraques légères, est prévu pour {{formatnum:20000}} personnes, mais en reçoit plus de {{formatnum:24000}} dans des conditions précaires, en particulier sur le plan sanitaire. À partir du mois de septembre, après le départ des Espagnols, il reçoit des volontaires tchèques qui participent aux combats contre l'armée allemande en juin 1940 avant d'être démobilisés. Il devient ensuite un centre de recrutement de l'armée belge, mais après la capitulation de leur pays, les jeunes recrues présentes seront internées jusqu'à la fin août. Fin 1940, le [[régime de Vichy]] le transforme en [[Camp de concentration français|Centre de rassemblement des étrangers]]. Environ {{formatnum:6000}} étrangers, de trente nationalités, y sont internés, dont un millier de juifs étrangers rafflés dans l'Hérault en juillet 1942. Le camp fut démantelé à l'automne 1943 et détruit en août 1944<ref>{{harvsp|Sagnes|2006|p=118-119}}</ref>. Le 13 novembre 1942, la ville est occupée par l'armée allemande à la suite de l'invasion de la [[zone libre]]. Pour prévenir un hypothétique débarquement, les Allemands fortifièrent la côte, notamment en y construisant des blockhaus, dont certains sont encore visibles sur la plage de la Tamarissière, et bloquèrent l'embouchure de l'Hérault en y coulant une drague en 1943<ref>Alain Carles et Louis Bentajou, ''Agde, tome {{II}}'', édition Alan Sutton, 2005 {{ISBN|2-84910-177-X}}, p. 62</ref>. Le 21 août 1944 un Comité de libération de la ville d'Agde se met en place au lendemain du départ précipité des troupes allemandes. ''' Après guerre ''' En 1956, les frères Paul et René Oltra créent le camping [[Naturisme|naturiste]] (centre héliomarin). Le 12 septembre 1964 des plongeurs amateurs du GRASPA (groupe de recherches archéologiques subaquatiques et de plongée d’Agde), Jacky Fanjaud et Denis Fonquerle, découvrent dans l'Hérault, non loin de la cathédrale, une statue de bronze antique<ref name="Picheire">J. Picheire, ''Agde'', éditions Pierre Bissuel, Lyon, 1978.</ref>. Cette statue, à laquelle il manquait un bras, retrouvé quelques mois plus tard, est connue sous le nom d'{{guil|[[éphèbe d'Agde]]}}. Conservée au musée du Cap d'Agde depuis 1987, après avoir été exposée au [[musée du Louvre]], elle est devenue l'emblème de la commune. Dans les années 1960 commence l'aménagement touristique du littoral languedocien sous la direction d'une [[Mission interministérielle d'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon|mission interministérielle]] dirigée par Jean Racine, conseiller d'État. Celle-ci établit le plan général d'aménagement et le plan d'urbanisme des huit nouvelles stations balnéaires programmées. Dans le cas du Cap d'Agde, l'aménagement est confié à la [[Société d’équipement du Biterrois et de son littoral]] (SEBLI) et [[Jean Le Couteur]] est désigné comme architecte en chef<ref>[http://www.univ-montp3.fr/urbi/contenu/articles/amenagement.pdf Jean Sagnes, ''L'aménagement touristique du golfe du Lion'', URBI (Université et Recherche en Biterrois)]</ref>. La construction de la station du [[Cap d'Agde]] donne un élan décisif au développement de la commune, entraînant un quasi-doublement de la population entre 1968 et 1999. En 1976 est lancé, sous forme d'une [[ZAC]], l'aménagement de la troisième tranche du Cap-d'Agde. Celle-ci concerne le secteur Richelieu-Rochelongue sur 200 hectares et prévoit de créer {{formatnum:20000}} lits. Le 11 mai 1987, c'est l'inauguration de la nouvelle mairie installée dans l'ancienne caserne Mirabel, qui permet de faire face au développement des services administratifs de la commune consécutif à l'expansion démographique<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1169119528&doc=JMAgde40.pdf Agde, Journal de la ville, n° 40 novembre 2006, p. 6.]</ref>. [[Image:Cap d'Agde - Mail de Rochelongue02.jpg|thumb|right|Le mail de Rochelongue vu de la plage]] Élu en 1989, le maire socialiste, Régis Passérieux, confie à l'architecte [[Jean-Michel Wilmotte]] l'aménagement du quartier de Rochelongue<ref name="Renault">Georges Renault, ''Cap d'Agde 1970-200, l'histoire de la plus grande station touristique française'', éditions Georges Renault, 2001 {{ISBN|2-9510070-1-9}}</ref>, dernière phase de la construction du Cap-d'Agde. Le mail de Rochelongue, inspiré des ''ramblas'' de Barcelone, est construit en 1991, mais n'aura finalement que le tiers de la longueur initialement projetée. En 1993, Agde reçoit les [[Jeux Méditerranéens 1993|{{XII}}{{e}} Jeux méditerranéens]]. La cérémonie d'ouverture, présidée par François Mitterrand, se déroule au Cap d'Agde le 16 juin, dans un bassin devant l'Aqualand. Le village des athlètes est également installé dans la station. Certaines épreuves (tennis, golf) se déroulent à Agde. Au cours de l'été 1995, des incidents sont provoqués au Cap d'Agde par des jeunes issus de quartiers difficiles qui y avaient été envoyés dans le cadre de l'opération « Ville Vie Vacances », organisée par le ministère de la Ville. Par la suite, des pratiques discriminatoires auraient été mises en place par des agents immobiliers avec la complicité de l'office de tourisme, entrainant en 2003 une plainte de [[SOS-Racisme]] contre celui-ci. Condamné en première instance en 2006, l'office de tourisme d'Agde a été définitivement relaxé en cassation en janvier 2008<ref>[http://www.ladepeche.fr/article/2008/01/29/430124-Discrimination-l-office-de-tourisme-du-Cap-d-Agde-definitivement-relaxe.html?refresh=1&filename=Discrimination-l-office-de-tourisme-du-Cap-d-Agde-definitivement-relaxe ''Discrimination : l'office de tourisme du Cap d'Agde définitivement relaxé, La Dépêche du Midi'' 29 janvier 2008]</ref>, Du 16 au 19 décembre 1997, la commune subit une forte inondation provoquée par une nouvelle crue de l'Hérault. Un nouvel épisode d'inondation se produit en décembre 2003, l'Hérault atteint un débit de {{unité|1500|m|3|s|-1}}<ref>[http://ccbr.lyon.cemagref.fr/IMG/doc/Analyse_crues_2_au_5_decembre_2003_Diren_LR_v5.doc Crues des 2 au 5 décembre 2003 dans le sud-est de la France, Analyse hydrologique pour le Languedoc-Roussillon, Diren Languedoc-Roussillon] {{Doc}}</ref>. ==Économie== [[Image:Agdemarkt.jpg|thumb|right|Marché hebdomadaire dans le centre ville d'Agde]] [[Station balnéaire]] et [[port (marine)|port]] de [[plaisance (loisir)|plaisance]] grâce au [[Cap d'Agde]], le [[tourisme]] et le [[commerce]] sont les principales sources de revenus d'une cité autrefois essentiellement fondée sur la [[pêche (halieutique)|pêche]] et la [[viticulture]]. [[La Tamarissière]] et le [[Le Grau-d'Agde|Grau-d'Agde]], bâties elles aussi sur le territoire de la [[commune française|commune]] d'Agde, sont des stations balnéaires beaucoup plus familiales que le [[Cap d'Agde]], avec de nombreux campings. La [[pêche (halieutique)|pêche]] y reste importante (criée du [[Le Grau-d'Agde|Grau-d'Agde]]). La commune possède une antenne de la [[chambre de commerce et d'industrie de Béziers Saint-Pons]]. === Emploi === Au recensement de 1999, la commune comptait {{formatnum:6998}} emplois dont environ {{unité|80|%}} de salariés et {{unité|20|%}} de non salariés. Ces emplois se répartissaient très majoritairement ({{unité|83.2|%}}) dans le [[secteur tertiaire]] (administration, enseignement, santé, commerce, services, transports, immobilier). Cette répartition reflète le développement touristique de la commune. <center> '''Répartition des emplois par domaines d'activité''' {| class="wikitable" style="font-size:90%;width:90%;border:0px;text-align:center;line-height:120%;" ! style="background: #F5F5F5; color: #000000" width="100" |&nbsp; ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Agriculture</small> ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Industrie</small> ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Construction</small> ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Tertiaire</small> ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>dont Commerce</small> ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>dont Services</small> |- ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Agde</small> | style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 3,5 % | style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 5,2 % | style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 8,1 % | style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 83,2 % | style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 18,3 % | style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 22,6 % |- ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" height="16;" |<small>Moyenne nationale</small> | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 4,2 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 18,2 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 5,8 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 71,8 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 13,2 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 19,7 % |- | colspan="7" style="text-align:center;font-size:90%;"|Sources des données : <small>INSEE</small><ref name="INSEE emploi"/> |} </center> La population active comptait {{formatnum:8016}} personnes, soit un [[taux d'activité]] de {{unité|47.2|%}}. Parmi celles-ci, {{formatnum:5979}} avait un emploi et 2009 étaient en chômage, soit un [[taux de chômage]] de {{unité|25.1|%}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=34003&p_id_princ=ACT1&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_langue=FR INSEE - population active à Agde]</ref>, égal au double du taux national et nettement plus élevé que la moyenne départementale égale à 19 %. Les moins de trente ans sont les plus touchés, avec un taux de chômage de 31,21 %. Parmi les personnes ayant un emploi, 75,8 % travaillaient dans la commune et 20,8 % dans d'autres communes du département. Les transports domicile-travail se faisaient très majoritairement (72 %) en voitures particulières. <center> '''Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles''' {| class="wikitable" style="font-size:90%;width:90%;border:0px;text-align:center;line-height:120%;" ! style="background: #F5F5F5; color: #000000" width="100" |&nbsp; ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Agriculteurs</small> ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Artisans, commerçants,<br />chefs d'entreprise</small> ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Cadres, professions<br />intellectuelles</small> ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Professions<br />intermédiaires</small> ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Employés</small> ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Ouvriers</small> |- ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Agde</small> | style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 1,5 % | style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 16,0 % | style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 6,9 % | style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 17,9 % | style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 36,0 % | style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 21,7 % |- ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" height="16;" |<small>Moyenne nationale</small> | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 2,4 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 6,4 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 12,1 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 22,1 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 29,9 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 27,1 % |- | colspan="7" style="text-align:center;font-size:90%;"|Sources des données : <small>INSEE</small><ref name="INSEE emploi"> [http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=34003&produit=P_EMP&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Recensement de 1999, emplois au lieu de travail]</ref> |} </center> === Entreprises de la commune === Au {{date|31|décembre|2005}}, la commune comptait, hors agriculture, 2881 [[entreprise]]s et d'établissements<ref name="inseechiffresclefs">[http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES%5CDL%5CDEP%5C34%5CCOM%5CDL_COM34003.pdf INSEE - Chiffres clefs de la commune d'Agde]</ref>. Ces entreprises appartiennent très majoritairement aux secteurs {{guil|services}} ({{formatnum:1724}} entreprises, soit {{unité|59.8|%}}) et {{guil|commerce et réparations}} (817 entreprises, soit {{unité|28.4|%}}) Il s'agit dans la grande majorité des cas d'entreprises sans personnel salarié ({{formatnum:1789}} entreprises, soit {{unité|62|%}} du total). On dénombre 124 entreprises de plus de dix salariés<ref name="inseechiffresclefs" />, toutefois ces dernières emploient {{unité|65|%}} des salariés. En 2003, Agde concentrait {{unité|4.1|%}} des établissements du champ industrie-commerce-services (excluant agriculture, services financiers et administration) de l'Hérault, ce qui la plaçait au 4{{e}} rang départemental après Montpellier, Béziers et Sète<ref>[http://www.herault.pref.gouv.fr/grandsdossiers/SDEC/entreprises.pdf Les entreprises, Préfecture de l'Hérault]</ref>. Les principales entreprises d'Agde par le chiffre d'affaires<ref>Indices de l'INSEE et synthétisées par [http://www.linternaute.com/ville/ville/entreprise_service/382/agde.shtml linternaute]</ref> sont Solatrag (Société languedocienne de travaux publics et de génie civil) et le casino du Cap d'Agde. Pour l'année [[2006]], Agde a enregistré 439 créations d'entreprises. Elle se situe ainsi au 48{{e}} rang national. === Agriculture === [[Image:Agde - Cave coopérative01.jpg|thumb|Cave coopérative]] La [[surface agricole utile]] (SAU) représente environ 26 % du territoire communal avec 1310 hectares, dont {{unité|366|ha}} de terres labourables et {{unité|54|ha}} de surfaces toujours en herbe, le reste étant essentiellement consacré à la [[viticulture]]<ref>[http://agreste.agriculture.gouv.fr/eQ_dc_research.php3?chiffres_depart_nom_com=34&chiffres_commune_nom_com=13470&current_page=eQ_dc_research.php3&chiffres_cles_submit=Rechercher#chiffres_depart_nom Recensement agricole de 2000 - Agreste]</ref>. La vigne, partie du [[vignoble du Languedoc]], occupait 863 hectares en 2006, soit {{unité|17|%}} du territoire communal<ref>[http://www.obs-viti-cg34.com/viti/fiche_doc.jsp?idaction=0&id_doc=1031# Densité de vigne des communes du LR viticole - 2006, Observatoire viticole Conseil général de l'Hérault]</ref>. La régression moyenne des surfaces plantées en vigne a été de 29 hectares par an entre 1979 et 2000, sous l'effet de l'urbanisation et du tourisme<ref name="François">[http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/rfc/docs/syn0202.pdf Daniel François, ''Démographie et activité dans la basse vallée de l'Hérault'', Insee, février 2002]{{pdf}}</ref>. En termes d'emploi, l'[[agriculture]] est devenue une activité marginale dans la commune puis qu'elle représentait (en 2000) 121 actifs en équivalent temps plein, soit 1,7 % de l'emploi total. Le nombre d'[[exploitation agricole|exploitations]] était en baisse sensible : 100 exploitations (dont 51 professionnelles) en 2000 contre 169 en 1988. La [[Cave coopérative de vinification|cave coopérative]] d'Agde a fusionné en septembre 1998 avec celle de Marseillan pour former les « caves Henri de Richemer », dont la production annuelle moyenne est de {{formatnum:105000}} hectolitres de vin. La production consiste en [[Vin de pays d’Oc|vins de pays d’Oc]], vins de pays de l’Hérault et vins de pays des côtes de Thau. Le site d’Agde est spécialisé dans des [[vin rosé|vins rosés]] de cépages traditionnels<ref>[http://www.ville-agde.fr/mairie/economie/economie_viticulture.php La viticulture sur le site officiel de la mairie d'Agde]</ref>. Les vins rosés sont élaborés principalement à partir de cépages [[carignan]], [[grenache]] et [[cinsault]]. La cave d'Agde est inscrite dans la « route des vignerons et des pêcheurs des pays d’Agde ». === Pêche === [[Image:Agde - Criée aux poissons01.jpg|thumb|La criée aux poissons, côté quai]] Le port de pêche du Grau-d'Agde et la criée au poissons sont gérés par une [[société d'économie mixte]] locale (SEM), la « La Criée aux Poissons du Pays d'Agde », associant la commune et les pêcheurs<ref>[http://www.semenligne.fr/files/images/sem_mag/sem_mag2.pdf ''Le port de pêche du Grau-d'Agde géré par une SEM'', SEM Magazine n° 2, novembre 2000, p. 5.]{{pdf}}</ref>. Créée en 1998, cette SEM est [[concession]]naire du département pour l'exploitation du port. Celui-ci, implanté sur la rive gauche de l'Hérault, à un kilomètre de l'embouchure, comprend un quai de 120 mètres de long, un terre-plein de {{unité|10000|m|2}} et une halle à marée de {{unité|900|m|2}}. La flotille du port de pêche du Grau-d'Agde compte notamment onze [[chalutier]]s de fond, deux chalutiers pélagiques et quatre [[thonier]]s senneurs, ainsi qu'une quarantaine d'embarcations de « petits métiers » du large ou côtiers<ref>[http://www.graudagde.net/reportages/photos/reportages/photos/la-criee-du-grau-dagde.html La Criée du Grau d'Agde sur graudagde.net]</ref>. En 2007, les ventes à la [[criée]] ont porté sur 1639 tonnes de poissons, ce qui fait d'Agde le deuxième port de pêche de la Méditerranée française après Sète<ref>[http://209.85.135.104/search?q=cache:SC_GWb8JLzAJ:www.infocapagde.com/article.php%3Fsid%3D785%26thold%3D0+agde+cri%C3%A9e&hl=fr&ct=clnk&cd=6&gl=fr&client=firefox-a ''Un bilan 2007 record à la criée du Grau d'Agde'', Infocapdagde (Midi Libre), 30 janvier 2008]</ref>. Les principales espèces pêchées sont le [[merlu|merlu commun]], l'[[anchois|anchois commun]], la [[sardine]], le [[pieuvre commune|poulpe]] et le [[thon rouge]]<ref>[http://www.ifremer.fr/envlit/region/reg09langrous/activites_5peche.htm Pêche, quartier de Sète, Ifremer]</ref>. Cette activité est confrontée à la [[surpêche]], notamment pour la pêche au thon. C'est ainsi que la Commission européenne a interdit à partir du 1er janvier 2008 l'utilisation des [[Filet de pêche|filets maillants dérivants]] (la « [[Thonailleur|thonaille]] ») pour la capture des thons rouges de Méditerranée<ref>[http://www.lindependant.com/articles/2008/04/18/20080418-Derniere-minute-Interdiction-de-la-peche-a-la-thonaille-des-matelots-reclament-une-indemnisation.php5 Interdiction de la pêche à la thonaille : des matelots réclament une indemnisation ''L'Indépendant'', 18 avril 2008]</ref> et fixé des quotas de prise. Les permis de pêche spéciaux (PPS) pour le thon rouge ont été suspendus depuis le 16 juin 2008 pour épuisement des quotas, décision contestée par le [[Syndicat des thoniers méditerranéens]] (STM), basé à Marseille<ref>[http://www.midilibre.com/articles/2008/06/18/20080618-France-Thon-rouge-permis-retire-aux-pecheurs-francais-pour-la-fin-de-saison.php5 Thon rouge : permis retiré aux pêcheurs français pour la fin de saison, ''Le Midi-Libre'', 18 juin 2008]</ref>. === Tourisme === [[Image:Cap d'Agde - Office de tourisme01.jpg|thumb|right|Bulle d'accueil de l'office de tourisme au Cap-d'Agde]] [[Image:Cap d'Agde - Le port03.jpg|thumb|right|Bateau promenade dans le port du Cap-d'Agde]] [[Image:Cap d'Agde - Le port02.jpg|thumb|right|Port Richelieu au Cap-d'Agde]] Le [[tourisme]] est la principale activité de la commune d'Agde. Classée « [[station balnéaire]] », le 4 juin 1971<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1169119528&doc=JMAgde40.pdf Agde Journal de la ville n° 40, novembre 2006, p.5]{{pdf}}</ref>, Agde est aussi l'une des premières stations touristiques de France par sa capacité d'accueil, estimée à environ {{formatnum:188726}} lits (fin 2002)<ref name="odl">[http://www.littoral.ifen.fr/Donnees-statistiques.211.0.html Données statistiques, tourisme, Observatoire du littoral]</ref>, et voit sa population estivale augmenter très fortement. Agde est aussi labellisée « France station nautique » et « Tourisme et handicap ». Au {{date|1|janvier|2007}}, la commune comptait 24 hôtels pour 765 chambres (2 et 3 étoiles à 91 %), 28 terrains de campings pour {{formatnum:7190}} emplacements (2 et 3 étoiles à 92 %)<ref>[http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES%5CDL%5CDEP%5C34%5CCOM%5CDL_COM34003.pdf Dossier thématique Agde, Insee]{{pdf}}</ref>. Les résidences secondaires, dont le nombre était évalué à {{formatnum:29120}} au recensement de 1999, représentent aussi une capacité d'accueil importante, {{formatnum:146445}} lits, soit 77,6 % de la capacité d'accueil de la commune<ref name="odl"/>. C'est sur ce critère la deuxième commune de France après Paris. À celà s'ajoutent des villages et colonies de vacances ainsi que les ports de plaisance (Cap-d'Agde, Ambonne, Grau-d'Agde). Quelques chiffres permettent d'estimer l'importance de cette activité très saisonnière dont la saison est principalement concentrée sur deux mois, juillet et août. L'office de tourisme reçoit environ {{formatnum:350000}} personnes par an<ref>[http://209.85.129.104/search?q=cache:wPbc1BMcsIUJ:www.ville-agde.fr/mairie/citoyennete_administration/omt.php+agde+office+tourisme+visiteurs&hl=fr&ct=clnk&cd=5&gl=fr&client=firefox-a ''L'Office de tourisme du Cap d'Agde'' Site officiel d'Agde]</ref>. Parmi les sites de la commune les plus attractifs figurent le parc aquatique Aqualand qui accueille {{formatnum:195000}} visiteurs annuels et l'aquarium du Cap-d'Agde ({{formatnum:109000}}) tandis que le village naturiste reçoit {{formatnum:40000}} personnes<ref>[http://www.insee.fr/fr/insee_regions/languedoc/publi/chroniques_radio/pdf/tourisme7_2008.pdf ''Le Languedoc-Roussillon, première région naturiste de France'' Insee]{{pdf}}</ref>. Les musées et monuments sont nettement moins fréquentés : {{formatnum:23200}} visiteurs annuels pour la cathédrale Saint-Étienne, {{formatnum:13100}} pour le musée de l'Éphèbe, {{formatnum:12400}} pour le fort de Brescou et 4500 pour la musée agathois (chiffres 2006)<ref>[http://www.cdt-herault.fr/observatoire/download.php3?id_doc=35125&fichier=/home/amerg/htdocs/www.cdt-herault.fr/observatoire/images/00002522.pdf&libel_fic=TOUS%20SITES%202006.pdf ''Fréquentation des sites touristiques 2006'', Comité départemental du tourisme de l'Hérault] {{Pdf}}</ref>. La commune s'est dotée d'outils pour gérer cette activité. La Société de développement économique d'Agde et du littoral (SODEAL), dont la commune est le principal actionnaire, est chargé de gérer les équipements touristiques dont la commune est propriétaire (ports, campings, base nautique) et d'assurer des prestations de services dans les foires et salons ou pour l'organisation de manifestations diverses<ref>[http://www.ville-agde.fr/mairie/citoyennete_administration/sodeal.php Missions de la SODEAL sur le site municipal]</ref>. L'[[office de tourisme|office municipal de tourisme]], créé le 28 décembre 1978, assure l'accueil des touristes à la bulle d'accueil du Cap-d'Agde et en divers autres lieux et gère divers équipements : arènes, palais des fêtes, palais des congrès… Les activités touristiques ou fortement touristiques, qui comprennent l'hôtellerie et les terrains de camping, ainsi que le petit commerce d'alimentation et la restauration, emploient plutôt des jeunes et procurent des salaires inférieurs aux autres activités. Ce sont en outre des activités fortement saisonnières si bien qu'à Agde les salariés travaillent, en moyenne, entre 50 et 55 % d’un temps plein contre 63,9 % pour l’ensemble des salariés du Languedoc-Roussillon<ref name="François"/>. ==Démographie== === Évolution démographique === La population d'Agde a régulièrement augmenté au cours de la première moitié du {{XIXe siècle}}, gagnant plus de {{unité|40|%}} entre 1800 et 1866, avant de connaître une stagnation qui a duré jusqu'au lendemain de la seconde guerre mondiale. Cette évolution est à rapprocher du déclin de son rôle portuaire à partir des années 1870 ainsi qu'à la [[Révolte des vignerons du Languedoc en 1907|crise viticole]] qui a touché tout le Languedoc dans les années 1900. À partir des années 1960, s'amorce une évolution très rapide conduisant à une augmentation de 128 % du nombre d'habitants entre 1962 et 1999, liée à la construction de la nouvelle station touristique du Cap-d'Agde. L'augmentation de la population dans toute cette période est due essentiellement au solde migratoire, dont le taux annuel s'élève à 1,44 % de 1975 à 1982, 3,52 % de 1982 à 1990 et 1,24 % de 1990 à 1999. En 2006, la population atteint {{formatnum:21516}} habitants, en progression de 6 % par rapport à 1999, ce qui en fait la dizième ville de la région Languedoc-Roussillon et la cinquième de l'Hérault, après Montpellier, Béziers, Sète et Lunel. {{DemogFR| |1793=6 744 |1800=6 744 |1806=7 639 |1821=7 726 |1831=8 202 |1836=8 230 |1841=8 251 |1846=8 884 |1851=9 115 |1856=9 439 |1861=9 747 |1866=9 586 |1872=8 829 |1876=8 251 |1881=8 170 |1886=8 446 |1891=7 389 |1896=8 478 |1901=9 533 |1906=8 435 |1911=9 265 |1921=8 325 |1926=9 360 |1931=9 605 |1936=9 242 |1946=7 592 |1954=7 897 |1962=8 751 |1968=10 184 |1975=11 605 |1982=13 107 |1990=17 583 |1999=19 988 |sansdoublescomptes=1962 | |source =Cassini<ref>[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962]</ref> et INSEE<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm INSEE: Population depuis le recensement de 1962]</ref> }} <center>'''Histogramme''' <br /><small>(élaboration graphique par Wikipédia)</small> <timeline> Colors= id:lightgrey value:gray(0.9) id:darkgrey value:gray(0.7) id:sfondo value:rgb(1,1,1) id:barra value:rgb(0.7,0.9,0.7) ImageSize = width:850 height:350 PlotArea = left:50 bottom:50 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period =from:0 till:20000 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:5000 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:1000 start:0 BackgroundColors = canvas:sfondo BarData= bar:1793 text:1793 bar:1800 text:1800 bar:1806 text:1806 bar:1821 text:1821 bar:1831 text:1831 bar:1846 text:1846 bar:1856 text:1856 bar:1866 text:1866 bar:1872 text:1872 bar:1881 text:1881 bar:1891 text:1891 bar:1901 text:1901 bar:1911 text:1911 bar:1921 text:1921 bar:1926 text:1926 bar:1936 text:1936 bar:1946 text:1946 bar:1954 text:1954 bar:1962 text:1962 bar:1968 text:1968 bar:1975 text:1975 bar:1982 text:1982 bar:1990 text:1990 bar:1999 text:1999 PlotData= color:barra width:22 align:left bar:1793 from:0 till: 6744 bar:1800 from:0 till: 6744 bar:1806 from:0 till: 7639 bar:1821 from:0 till: 7726 bar:1831 from:0 till: 8202 bar:1846 from:0 till: 8884 bar:1856 from:0 till: 9439 bar:1866 from:0 till: 9586 bar:1872 from:0 till: 8829 bar:1881 from:0 till: 8170 bar:1891 from:0 till: 7389 bar:1901 from:0 till: 9533 bar:1911 from:0 till: 9265 bar:1921 from:0 till: 8325 bar:1926 from:0 till: 9360 bar:1936 from:0 till: 9242 bar:1946 from:0 till: 7592 bar:1954 from:0 till: 7897 bar:1962 from:0 till: 8751 bar:1968 from:0 till: 10184 bar:1975 from:0 till: 11605 bar:1982 from:0 till: 13107 bar:1990 from:0 till: 17583 bar:1999 from:0 till: 19988 PlotData= bar:1793 at: 6744 fontsize:S text: 6744 shift:(-10,5) bar:1800 at: 6744 fontsize:S text: 6744 shift:(-10,5) bar:1806 at: 7639 fontsize:S text: 7639 shift:(-10,5) bar:1821 at: 7726 fontsize:S text: 7726 shift:(-10,5) bar:1831 at: 8202 fontsize:S text: 8202 shift:(-10,5) bar:1846 at: 8884 fontsize:S text: 8884 shift:(-10,5) bar:1856 at: 9439 fontsize:S text: 9439 shift:(-10,5) bar:1866 at: 9586 fontsize:S text: 9586 shift:(-10,5) bar:1872 at: 8829 fontsize:S text: 8829 shift:(-10,5) bar:1881 at: 8170 fontsize:S text: 8170 shift:(-10,5) bar:1891 at: 7389 fontsize:S text: 7389 shift:(-10,5) bar:1901 at: 9533 fontsize:S text: 9533 shift:(-10,5) bar:1911 at: 9265 fontsize:S text: 9265 shift:(-10,5) bar:1921 at: 8325 fontsize:S text: 8325 shift:(-10,5) bar:1926 at: 9360 fontsize:S text: 9360 shift:(-10,5) bar:1936 at: 9242 fontsize:S text: 9242 shift:(-10,5) bar:1946 at: 7592 fontsize:S text: 7592 shift:(-10,5) bar:1954 at: 7897 fontsize:S text: 7897 shift:(-10,5) bar:1962 at: 8751 fontsize:S text: 8751 shift:(-10,5) bar:1968 at: 10184 fontsize:S text: 10184 shift:(-10,5) bar:1975 at: 11605 fontsize:S text: 11605 shift:(-10,5) bar:1982 at: 13107 fontsize:S text: 13107 shift:(-10,5) bar:1990 at: 17583 fontsize:S text: 17583 shift:(-10,5) bar:1999 at: 19988 fontsize:S text: 19988 shift:(-10,5) </timeline></center> === Pyramide des âges === La pyramide des âges montre une population vieillissante. En 1999 la part des plus de 60 ans représentait 28,9 % de la population totale, contre 24,6 % en 1990, tandis que celle des moins de 30 ans atteignait 31,8 % contre, respectivement, 37,5 %. Dans la même période, la tranche 45-59 ans gagnait 3,4 points, passant de 16,7 % à 20,1 %. <center>'''Évolution de la pyramide des âges de la commune d'Agde'''<br />Comparaison entre les années [[1999]] et [[1982]] en nombre d'individus<ref> [http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_refpage.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=34003&p_id_princ=R_MRP&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_langue=FR INSEE - recensement de 1999, population totale par sexe et âge]</ref></center> {|align="center" width="100%" |- |width="50%"| {{Pyramide des âges 2 |float=center |width=90% |maxvalue=3000 |bg=rgb(100%,100%,100%) |border=1px|margin-top=1ex |caption=Pyramide des âges en 1999. |barcolor=rgb(70%,90%,70%) |75 à plus|761|1199 |60 à 74|1862|1976 |40 à 59|2529|2796 |20 à 39|2229|2440 |0 à 19|2219|2055 }} |width="50%"| {{Pyramide des âges 2 |float=center |width=90% |maxvalue=3000 |bg=rgb(100%,100%,100%) |border=1px|margin-top=1ex |caption=Pyramide des âges en 1982. |barcolor=rgb(70%,90%,70%) |75 à plus|344|629 |60 à 74|989|1120 |40 à 59|1457|1516 |20 à 39|1728|1767 |0 à 19|1854|1667 }} |} <br /> <center>'''Les ménages'''</center> Le nombre total de [[ménage]]s agathois est de {{formatnum:8878}} en 1999, contre {{formatnum:4727}} en 1982 (soit {{unité|+88|%}} en 17 ans). La répartition de ces ménages, en pourcentage par rapport au nombre total de ménages, est la suivante : <center> {| class="wikitable" style="font-size:90%;width:90%;border:0px;text-align:center;line-height:120%;" ! style="background: #F5F5F5; color: #000000" height="17" | Personnes par ménage ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1 ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 2 ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 3 ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 4 ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 5 ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 6 ou plus |- ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Agde</small> | style="background: #b4eeb4; color:#000000;" | 31,5 % | style="background: #b4eeb4; color:#000000;" | 37,5 % | style="background: #b4eeb4; color:#000000;" | 15,1 % | style="background: #b4eeb4; color:#000000;" | 11,1 % | style="background: #b4eeb4; color:#000000;" | 3,3 % | style="background: #b4eeb4; color:#000000;" | 1,5 % |- ! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" height="16;" |<small>Moyenne nationale</small> | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 31,0 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 31,1 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 16,2 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 13,8 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 5,5 % | style="background: #F5F5F5; color: black;" | 2,4 % |- | colspan="7" style="text-align:center;font-size:90%;"|Sources des données : <small>[[INSEE]]</small><ref> [http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_refpage.affiche?p_id_transac=&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_id_nivgeo=C&p_id_loca=34003&p_langue=FR&p_specim=N&p_id_princ=R_MRP&p_id_second=R_FAM_CRP INSEE - recensement de 1999, Ménages]</ref> |} </center> === Niveau d’études === Le niveau d'éducation à Agde<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=34003&produit=P_FORA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes à Agde]</ref> est relativement faible comparé à la moyenne du département de l'Hérault<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=D&codgeo=34&produit=P_FORA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE, recensement 1999 - formation, scolarisation et diplômes dans l'Hérault]</ref>. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 12 %, contre 19,9 % en moyenne héraultaise, tandis que 21,8 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme et 19,2 % du [[certificat d'études primaires]] (contre respectivement 19,6 % et 15,9 % au niveau départemental). Toutefois, entre 1990 et 1999, l'évolution a été très marquée avec une croissance de 90,3 % des titulaires de diplômes de niveau Bac+2 et de 79,8 % pour les titulaires de diplômes supérieurs. === Nationalités === La population agathoise compte 4,6 % de Français par acquisition et 5,1 % de personnes de nationalités étrangères (recensement 1999<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_page.affiche?p_id_transac=&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_id_nivgeo=C&p_id_loca=34003&p_id_princ=NAT2A&p_id_second=NAT2A1&p_langue=FR&p_specim=N&p_pourcent=3 INSEE, recensement 1999 - Nationalités à Agde])</ref>, proportions légèrement inférieures à la moyenne héraultaise (respectivement 6,0 % et 5,8 %)<ref>[http://www.recensement.insee.fr/FR/ST_ANA/D34/ALLALLNAT1ANAT1A1D343FR.html INSEE, recensement 1999 - Nationalités dans l'Hérault]</ref>. Parmi les étrangers on note, par rapport à la moyenne du département, une plus faible proportion de ressortissants de l'[[Union européenne]], soit {{unité|2.2|%}} contre {{unité|2.9|%}} et une proportion voisine des nationalités du [[Maghreb]], soit {{unité|2.4|%}} contre {{unité|2.3|%}}, principalement constituée de ressortissants du Maroc. ==Administration== La commune d'Agde appartient au [[canton d'Agde]]. Sur le plan électoral elle fait partie de la [[septième circonscription de l'Hérault]] (Agde-Sète) dont le député est le maire d'Agde, [[Gilles d'Ettore]] ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]). Depuis 2003, la commune fait partie de la [[communauté d'agglomération Hérault Méditerranée]] (CAHM). Cet ensemble, créé le {{date|1|janvier|2003}} par regroupement des Communautés de communes du Pays d'Agde et du Pays de Pézenas, regroupe 19 communes et {{formatnum:63000}} habitants permanents de la basse vallée de l'Hérault. Le maire d'Agde, Gilles Ettore, est le président de cette structure intercommunale qui gère notamment le développement économique, l'aménagement de l'espace, l'équilibre social de l'habitat et la politique de la ville<ref>[http://www.agglo-heraultmediterranee.net/cahm/index.php Portail de la communauté d'agglomération Hérault Méditerranée]</ref>. === Administration municipale === [[Image:Agde - Mairie01.jpg|thumb|L'hôtel de ville (ancienne caserne Mirabel)]] Le [[conseil municipal]] agathois comprend 35 membres dont le maire, 10 maires-adjoints et 24 conseillers municipaux<ref>[http://www.ville-agde.fr/index.php?desc=cm&action=conseillers_municipaux Ville d'Agde, conseillers municipaux]</ref>. Le groupe majoritaire compte 27 sièges contre huit à l'opposition municipale. Les [[Élections municipales françaises de 2008|élections municipales de mars 2008]] se sont déroulées en deux tours. Au premier tour, cinq listes étaient en présence, celle conduite par le maire sortant obtenant 44,46 % des suffrages exprimés, les deux listes suivantes respectivement 25,27 % et 22,37 %, avec une abstention égale à 30,94 %. Au second tour, la liste d'Ettore (Union agathoise 2008, majorité présidentielle) obtient 51,71 % des suffrages exprimés, remportant 27 sièges, tandis que la liste conduite par Fabrice Mur (Agde à venir, divers gauche-centristes) avec 48,29 % des voix remporte huit sièges, tandis que l'abstention avait diminué (26,24 %)<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/MN2008/034/034003.html Ministère de l'Intérieur, résultats des élections municipales 2008.]</ref>. Les services de la mairie sont installés depuis 1987 dans les locaux du site Mirabel, du nom d'une ancienne caserne, certains services, notamment l'état-civil sont toutefois restés dans l'ancien site de la {{guil|maison du cÅ“ur de ville}}. Il existe également deux mairies-annexes situées au Grau-d'Agde et au Cap-d'Agde. Un {{guil|conseil municipal des jeunes}} a été instituée en 2004. Composé de 25 membres âgés de 10 à 16 ans, il permet de sensibiliser les jeunes à la gestion d'une collectivité locale<ref>[http://www.ville-agde.fr/index.php?desc=jeunes&action=cmj Ville d'Agde, Conseil municipal des jeunes]</ref>. Le maire d'Agde est adhérent de la [[Fédération des maires des villes moyennes]] (FMVM)<ref>[http://www.villesmoyennes.asso.fr/fr/index2.php?goto=fmvm_adherent_list&id=2 Fédération des maires des villes moyennes]</ref>. === Les maires d'Agde === {{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs<ref>[http://www.ville-agde.fr/mairie/patrimoine_histoire/anc_maires.php Les maires d'Agde, site municipal]</ref>}} {{Élu |Début= 2008 |Fin=2014 |Identité=[[Gilles d'Ettore]] |Parti= [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] |Qualité=Permanent politique }} {{Élu |Début= 2001 |Fin=2008 |Identité=[[Gilles d'Ettore]] |Parti=Sans étiquette puis [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] |Qualité= }} {{Élu |Début= 1989 |Fin=2001 |Identité=[[Régis Passerieux]] |Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité=avocat, [[énarque]]}} {{Élu |Début= 1971 |Fin=1989 |Identité=[[Pierre Leroy-Beaulieu]] |Parti=[[Rassemblement pour la République|RPR]] |Qualité=conseil en relations publiques}} {{Élu |Début= 1965 |Fin=1971 |Identité=Pierrick Lapeyre |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= 1953 |Fin=1965 |Identité=Louis Vallière |Parti= |Qualité=viticulteur, écrivain, membre<br />fondateur de l'''Escolo dau Sarret''}} {{Élu |Début= 1945 |Fin=1953 |Identité=Louis Reboul |Parti= |Qualité=boucher }} |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | {|border="0" {{boîte déroulante |align=center |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre=Suite de la liste des maires (De [[1790]] à [[1945]]) |label= |largeur=100% |contenu= {{ÉluDébut |Titre=}} {{Elu |Début=1919|Fin=1944 |Identité=Jean Félix | Parti=SFIO|Qualité= }} {{Elu |Début=1900|Fin=1919 |Identité=Jean Marie Bernard Bédos | Parti= |Qualité=médecin et poète }} {{Elu |Début=1892|Fin=1900 |Identité=Marcel Crouzilhac | Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1890|Fin=1892 |Identité=Adrien Vidal | Parti=|Qualité= capitaine de marine}} {{Elu |Début=1888|Fin=1890 |Identité=Armand Romieu | Parti= |Qualité=négociant en vin }} {{Elu |Début=1885|Fin=1888 |Identité=Aimé Blachas | Parti= |Qualité= hôtelier}} {{Elu |Début=1882|Fin=1885 |Identité=Armand Romieu | Parti= |Qualité=négociant en vin }} {{Elu |Début=1881|Fin=1882 |Identité=André Merliac | Parti= |Qualité=capitaine de marine }} {{Elu |Début=1878|Fin=1881 |Identité=Armand Romieu | Parti=|Qualité=négociant en vin }} {{Elu |Début=1853|Fin=1878 |Identité=Jacques-Antoine Coste-Floret | Parti= |Qualité=industriel, ancien président <br />du Tribunal de Commerce}} {{Elu |Début=1851|Fin=1853 |Identité=Dolques | Parti= |Qualité= Négociant}} {{Elu |Début=1848|Fin=1851 |Identité=Rigaud-Caussat | Parti= |Qualité= Négociant}} {{Elu |Début=1840|Fin=1848 |Identité=Jean-Pierre Romieu | Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1835|Fin=1840 |Identité=Julien Coste | Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1834|Fin=1835 |Identité=Louis Fournié | Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1830|Fin=1834 |Identité=Balguerie fils | Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1827|Fin=1830 |Identité=Jean-Paul Fournié | Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1826|Fin=1827 |Identité=Boyer | Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1817|Fin=1826 |Identité=Balguerie père | Parti= |Qualité= Négociant}} {{Elu |Début=1817|Fin=1817 |Identité=Pradines | Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1808|Fin=1817 |Identité=Philippe Dauby | Parti= |Qualité= Négociant}} {{Elu |Début=1800|Fin=1808 |Identité=Jean Antoine Floret | Parti= |Qualité= Négociant}} {{Elu |Début=1798|Fin=1800 |Identité=Jean-François Batiste | Parti= |Qualité= Négociant}} {{Elu |Début=1794|Fin=1795 |Identité=d'Embry Saladry | Parti= |Qualité= conseiller à la cour des comptes<br /> de Montpellier}} {{Elu |Début=1792|Fin=1794 |Identité=Le Pelletier des Ravinières | Parti= |Qualité= propriétaire foncier}} {{Elu |Début=1790|Fin=1792 |Identité=d'Embry Saladry | Parti= |Qualité= conseiller à la cour des comptes<br /> de Montpellier}} {{ÉluDonnées}} {{EluFin}} }}<small></small> |} {{ÉluFin}} === Budget municipal et fiscalité === La part communale des quatre taxes locales est relativement élevée avec les taux suivants en 2007 : 19,38 % pour la [[taxe d'habitation]], 23,25 % pour la [[taxe foncière]] sur les propriétés bâties, 66,35 % pour la taxe foncière sur les propriétés non bâties et 20,87 % pour la [[taxe professionnelle]] (cette dernière étant une taxe intercommunale)<ref>[http://www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptive_4461/fichedescriptive_4461.xls Taux de fiscalité directe locale, année 2007, Direction générale des Impôts]</ref>. La part départementale s'élève respectivement à 8,93 %, 4,70 %, 39,03 % et 12,44 %. Agde concentre 6,62 % et 5,51 % respectivement des bases nettes d'imposition du département pour la taxe d'habitation et la taxe sur le foncier bâti (chiffres 2003), ce qui la place au 3e rang départemental derrière Montpellier et Béziers<ref>[http://www.herault.pref.gouv.fr/grandsdossiers/SDEC/fiscalite.pdf Fiscalité, Préfecture de l'Hérault] {{Pdf}}</ref>. En 2007, le budget de fonctionnement dégageait un excédent de {{formatnum:6596000}} euros pour des charges totales se montant à {{formatnum:53478000}} euros (soit 2486 euros par habitant). Les dépenses d'investissement s'élevaient à {{formatnum:24488000}} euros et la capacité d'autofinancement à {{formatnum:8137000}} euros<ref>[http://alize2.finances.gouv.fr/communes/eneuro/tableau.php?icom=003&dep=034&type=BPS&param=0&exercice=2007 Ministère de l'économie et des finances : comptes individuels des communes (budgets municipaux 2001 à 2007)]</ref>. La ville est la quatrième de l'Hérault, après Montpellier, Béziers et Sète, pour le nombre d'assujettis à l'[[impôt de solidarité sur la fortune]] (ISF), qui s'élève à 201 déclarant un patrimoine moyen de {{formatnum:1387549}} euros<ref>[http://www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptive_4249/fichedescriptive_4249.xls L'impôt de solidarité sur la fortune (ISF 2006), Direction générale des Impôts]</ref>. === Tendances politiques === Au [[référendum]] sur le [[Résultats du référendum français du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne|traité constitutionnel pour l’Europe]] du {{date|29|mai|2005}}, les Agathois ont majoritairement voté contre la Constitution européenne, avec 63,64 % de « non » contre 36,36 % de « oui », avec un taux d’abstention de 30,27 % . Ces chiffres amplifient nettement la tendance nationale (France entière : « non » à 54,67 % - « oui » à 45,33 %)<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/091/034/34003.html|titre=Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Agde|éditeur=ministère de l'Intérieur|consulté le =02/05/2008}}</ref> et résultent de la conjonction des groupes hostiles à l'intégration européenne, de gauche et d'extrême droite. À l’[[élection présidentielle française de 2007]], le premier tour a vu arriver en tête [[Nicolas Sarkozy]] avec {{unité|37.19|%}} soit {{formatnum:6038}} voix, suivi de [[Ségolène Royal]] avec 21,33 % soit 3463 voix, suivi de [[Jean-Marie Le Pen]] avec 17,29 % soit 2808 voix, et enfin de [[François Bayrou]] avec 12,18 % soit 1977 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 62,47 % soit 9919 voix pour [[Nicolas Sarkozy]] contre 32,53 % soit {{formatnum:5960}} voix pour [[Ségolène Royal]], résultat nettement plus à droite que la moyenne nationale qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. Sur {{formatnum:19548}} inscrits sur les listes électorales agathoises, on compte {{formatnum:16503}} votants, soit 84,42 %, 3045 abstentions, soit 15,58 %, 624 blancs ou nuls, soit 3,78 %, et {{formatnum:15879}} votes exprimés, soit 96,22 %<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/091/034/34003.html|titre=Résultats de l'élection présidentielle de 2007|éditeur=ministère de l'Intérieur|consulté le =02/05/2008}}</ref>. === Logement === [[Image:Cap d'Agde - Mail de Rochelongue01.jpg|thumb|right|Le mail de Rochelongue au Cap d'Agde]] À Agde, le parc immobilier est constitué pour près des trois quarts de [[Résidence secondaire|résidences secondaires]]. Au recensement de [[1999]], la ville comptait {{formatnum:40353}} logements dont {{formatnum:8878}} résidences principales, soit {{unité|22|%}} et {{formatnum:29120}} résidences secondaires, soit {{unité|72.2|%}}. Ces proportions sont inversées par rapport à la moyenne régionale, respectivement {{unité|69.7|%}} pour les résidences principales et {{unité|21.9|%}} pour les résidences secondaires. Toutefois au cours de la décennie 1990-1999, le nombre de résidences principales a davantage augmenté relativement ({{unité|+27.8|%}}) que celui des résidences secondaires ({{unité|+12.7|%}}). Le solde est constitué essentiellement de logements vacants ({{unité|5.7|%}}), taux proche de la moyenne régionale ({{unité|7.7|%}})<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/satellite.autorisation?nivgeo=C&oldnivgeo=&theme=ALL&typeprod=ALL&choix_dept=34&codgeo=34003&oldnivgeo=C&oldcodgeo=78551&c_produit=P_LOGB&quelcas=SATGEO&lang=FR INSEE - Logements à Agde : le parc]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=11&produit=P_LOGB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements en Languedoc-Roussillon : le parc]</ref>. La commune d'Agde rassemble à elle seule 26,2 % des résidences secondaires du département. La part, relativement élevée, de logements vacants comprend, outre les logements réellement inoccupés, ceux non encore commercialisés des programmes immobiliers en cours au moment du recensement (1999)<ref>[http://www.herault.pref.gouv.fr/grandsdossiers/SDEC/parc_logements.pdf Le parc de logements, Préfecture de l'Hérault]</ref>. Le parc de logement est récent. Plus des trois quarts (75,3 %) du parc immobilier datent des années 1975 et postérieures, taux supérieur à la moyenne régionale (45,1 %). Cela reflète le boom immobilier qui a suivi la création de la station du Cap-d'Agde à partir des [[années 1970]]. En revanche, les logements construits avant 1967 ne représentaient, au recensement de 1999, que 11,7 % du total, contre 50,1 % en moyenne régionale. Les maisons individuelles représentaient seulement 23,1 % contre 76,9 % pour les appartements, répartition sensiblement différente de la moyenne régionale (59,1 % et 48,9 % respectivement), reflétant une assez forte densification urbaine. Les habitations se caractérisent par leur petite surface : plus de la moitié des logements sont des studios ou des deux pièces (52,1 %), les logements de trois pièces représentent 27 % du total et les quatre pièces et plus, 20,9 %. La majorité (56,4 %) des habitants permanents sont propriétaires de leur logement, contre 37,5 % qui ne sont que locataires et 6,1 % logés gratuitement (respectivement 56,8 %, 37,6 % et 5,5 % dans la région Languedoc-Roussillon)<ref name="Insee occupants">[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=34003&produit=P_LOGA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements à Agde : les occupants]</ref>{{,}}<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=R&codgeo=91&produit=P_LOGA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE - Logements en Languedoc-Roussillon : les occupants]</ref>. Avec 476 logements [[Habitation à loyer modéré|HLM]]<ref name="Insee occupants"/>, soit {{unité|5.4|%}} du parc des résidences principales en [[1999]] (contre {{unité|9.6|%}} en moyenne régionale), la ville est nettement en dessous du seuil de {{unité|20|%}} de logements sociaux imposé par la [[loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains|loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000]] relative à la solidarité et au renouvellement urbains. === Urbanisme === Un [[contrat urbain de cohésion sociale]] (CUCS), concernant particulièrement le centre ancien d'Agde, a été signé entre la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée et l'État en 2007. Prenant la suite d'un précédent [[contrat de ville]], ce contrat doit permettre diverses actions en vue de la revitalisation du cÅ“ur historique de la ville, aux rues étroites et aux logements anciens, souvent disqualifiés, accueillant une population en grande partie défavorisée<ref>[http://www.journaldelemploi.com/imprimer_ancien.php3?id_article=3071 Hérault Méditerranée, le second Contrat urbain de cohésion sociale, Journal de l'emploi]</ref>. Certains secteurs du littoral, notamment les Verdisses sur la rive droite de l'Hérault, Rochelongue et Malfato sur la rive gauche, se sont trouvés confrontés au phénomène de la [[cabanisation]]. Il s'agit de l'implantation en tache d'huile d'un habitat temporaire ou permanent sous forme de cabanes ou de ''mobile-homes'' dans des zones réputées inconstructibles et non viabilisées, ou bien sans autorisation (permis de construire, autorisations de stationnement). La commune a engagé diverses actions pour prévenir, régulariser ou éliminer les implantations non conformes<ref>[http://www.ville-agde.fr/download.php?dir=documents/document_1186069318&doc=Cabanisation_n2.pdf Cabanisation : des solutions concrètes pour un environnement durable, n° 2 avril 207, Ville d'Agde] {{Pdf}}</ref>. === Sécurité === {{formatnum:3617}} actes de [[délinquance]] ont été constatés en 2006 dans la circonscription de police d'Agde, en baisse de {{unité|5.9|%}} par rapport à 2005, dont {{formatnum:1439}} dans la commune d'Agde. Le nombre de faits élucidés s'élevait à 979, soit {{unité|27.1|%}} du total, chiffre en baisse de {{unité|21.7|%}} entre 2005 et 2006<ref>[http://www.herault.pref.gouv.fr/securite/delinquance/annee_2006/police.pdf Délinquance, zone de police, Préfecture de l'Hérault]{{pdf}}</ref>. La ville dispose d'une [[Police municipale (France)|police municipale]], d'un commissariat de la [[Police nationale (France)|police nationale]] et d'une unité de la [[Gendarmerie nationale (France)|gendarmerie nautique]] installée au Cap-d'Agde. Une vingtaine de caméras de [[vidéosurveillance]], dont les images sont centralisées au {{guil|Centre superviseur urbain}} (CSU), ont été installées dans la commune en 1996, en réponse aux incidents de l'été 1995<ref>[http://www.ville-agde.fr/mairie/citoyennete_securite/superviseur.php Le centre superviseur urbain sur le site officiel d'Agde]</ref>{{,}}<ref>[http://209.85.129.104/search?q=cache:OEFc6s0TkowJ:www.ladepeche.fr/article/2000/02/02/110090-Il-veut-placer-les-rues-sous-surveillance-video.html+entre+superviseur+urbain+agde&hl=fr&ct=clnk&cd=18&gl=fr&client=firefox-a ''Il veut placer les rues sous surveillance vidéo'', ''La Dépêche du Midi'', 2 février 2000]</ref>. Pour le sauvetage en mer, une station de la [[société nationale de sauvetage en mer]] (SNSM) est basée à la capitainerie de l'avant-port du Cap d'Agde. Elle comprend douze sauveteurs bénvoles et dispose d'une vedette de 2{{e}} classe de {{unité|10.5|m}} baptisée « Honoré d'Estiennes-d'Orves »<ref>[http://www.infocapagde.com/index.php?op=newindex&catid=9 La SNCM sur le site Infocapdagde]</ref>. == Culture == ===Patrimoine architectural === [[Image:Agde de nuit.jpg|thumb|right|Quais de l'Hérault de nuit]] [[Image:Agde-kathedrale.JPG|thumb|right|Cathédrale Saint-Étienne]] [[Image:Eté 2007 322.jpg|thumb|right|Le Cap d'Agde]] '''Architecture religieuse''' * [[Cathédrale Saint-Étienne d'Agde|Ancienne cathédrale Saint-Étienne]], classée [[monument historique]] en 1840<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=34003&NUMBER=3&GRP=0&REQ=%28%2834003%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous La cathédrale d'Agde sur la base Mérimée]</ref>. C'est une église fortifiée de style roman très austère, construite au {{XIIe siècle}}, entièrement en lave basaltique de couleur noire. Le clocher, en forme de donjon, haut de 35 mètres date du {{XIVe siècle}}. Elle fut consacrée cathédrale en 1453. Elle contient un retable en marbre de Caunes du {{XVIIIe s}} placé derrière le maître-autel et une chaire en marbrerie également du {{XVIIIe s}}. Les évêques d'Agde ainsi que le corsaire Claude Terrisse y ont été inhumés. * [[Église Saint-André d'Agde|Église Saint-André]], siège du [[concile d'Agde]] en 506, construite au Ve siècle, profondément remaniée depuis. * [[Église Saint-Sever d'Agde|Église Saint-Sever]], dite des pêcheurs, église de style gothique méridional, construite en 1499 sur l'emplacement d'une église romane dont certains éléments sont encore visibles. Cette église a été restaurée et très modifiée en 1953 à la suite de l'écroulement de la voûte survenu en 1922. Contient une statue du Saint-Christ en bois polychrome datant du {{XVIe siècle}}, classée au titre objet en 1911. * [[Église Notre-Dame-du-Grau]] (Le Grau-d'Agde), église située près des berges de l'Hérault à deux kilomètres au sud d'Agde. Elle a été construite en 1584, ainsi qu'un couvent de [[Frères mineurs capucins|capucins]], par le connétable Henri I{{er}} de Montmorency par agrandissement d'une ancienne chapelle du {{Ve siècle}}. * [[Chapelle de l'Agenouillade]] (Le Grau-d'Agde), construite également par le connétable de Montmorency, cette petite chapelle abrite un rocher qui, selon la légende, porte la marque des genoux de la Vierge dont l'apparition agenouillée aurait fait reculer les flots qui menaçaient la ville au {{Ve siècle}}. Elle abrite une statue de la Vierge à l'enfant en marbre blanc classée au titre objet en 2001<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=34003&NUMBER=5&GRP=0&REQ=%28%2834003%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous La chapelle de l'Agenouillade sur la base Palissy]</ref>. '''Architecture civile''' Le [[canal du Midi]], lui-même classé au [[patrimoine mondial de l'humanité]], compte à Agde trois éléments remarquables : * L'écluse ronde du [[canal du Midi]]. Cette écluse bâtie en basalte, autrefois parfaitement circulaire d'un diamètre de {{unité|29.90|m}}, permet aux bateaux de prendre trois directions, à trois niveaux différents : la branche ouest du canal vers Béziers, la branche est du canal vers l'étang de Thau par le bief amont de l'Hérault, la mer Méditerranée par le {{guil|canalet}} qui rejoint le bief aval du fleuve. Pour que les [[batelier]]s, ou [[barquier]]s, continuent de faire leur métier, cette écluse a été partiellement agrandie dans les années 1970 pour l'adapter au [[gabarit Freycinet]] et rendre possible le passage des [[péniche]]s de 36 [[mètre]]s, supprimant la symétrie d'origine de l'ouvrage. * Le pont Saint-Joseph, pont à trois arches situé à environ {{unité|1.5|km}} à l'est de l'écluse ronde, classé monument historique par arrêté du 27 octobre 1997<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=34003&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%2834003%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Le pont Saint-Joseph sur la base Mérimée]</ref>. * L'hôtel Riquet, ancien bâtiment d'administration du canal, situé devant le bassin du port fluvial tout près de l'écluse ronde. Les vestiges des anciens [[rempart]]s, visible en bas de la promenade (rue du 4 septembre), sont classés monument historique par arrêté du 21 décembre 1984<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=34003&NUMBER=14&GRP=0&REQ=%28%2834003%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Les remparts d'Agde sur la base Mérimée]</ref>. On peut voir à leur base l'appareillage à gros blocs de basalte datant de l'époque grecque. Il n'en subsiste qu'une cinquantaine de mètres alors qu'autrefois ils entouraient complètement la cité d'Agde et le bourg adjacent. Les dernières tours qui subsistaient au {{XIXe siècle}} ont été détruites en 1850. Le [[fort de Brescou]], sur l'îlot du même nom, situé devant l'entrée du port de plaisance du Cap-d'Agde, remonte au dernier quart du {{XVIIe siècle}} et est généralement attribué à Vauban. Il succède à un premier fort construit en 1586 par le [[Guillaume de Joyeuse|vicomte de Joyeuse]] dans sa lutte contre les Protestants. Il a été classé monument historique par arrêté du 10 mai 1996<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=34003&NUMBER=6&GRP=0&REQ=%28%2834003%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Le Fort de Brescou, Base Mérimée]</ref> [[Image:Agde - Ancienne mairie01.jpg|thumb|upright=0.6|Maison du CÅ“ur de Ville]] La maison du {{guil|CÅ“ur de Ville}}», ancien siège de la mairie, est l'ancienne maison consulaire bâtie au {{XVIIe siècle}} et agrandie en 1782. Le rez-de-chaussée, ouvert par des arcades sur trois côtés, a abrité autrefois un marché couvert. Cette construction de deux étages, entièrement de basalte noir, a été inscrite monument historique par arrêté du {{date|1|avril|1935}}<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=INSEE&VALUE_1=34003&NUMBER=10&GRP=0&REQ=%28%2834003%29%20%3aINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Hôtel de ville, base Mérimée]</ref> Le centre historique d'Agde compte de nombreuses maisons des {{XVIIe s}} et {{XVIIIe siècle}}s. [[Image:Agde - Amphitrite01.jpg|thumb|left|upright=0.6|Statue d'Amphitrite, place de la marine]] [[Image:Agde - Éphèbe01.jpg|thumb|left|upright=0.6|L'éphèbe d'Agde (reproduction sur une place publique)]] Le Château Laurens, néo-classique et art nouveau début {{s|XX|e}}, se trouve près du centre d'Agde, dans la Belle Isle, isolée d'une part par l'Hérault (rive droite) et d'autre part par le canal du Midi et le diverticule du Canalet. Le château, acquis par la ville en 1994 a été classé monument historique en 1996<ref>[http://www.ville-agde.fr/mairie/patrimoine/chateaulaurens/fr_accueil.htm Pages consacrées au château Laurens sur le site officiel de la ville]</ref>. La {{guil|Tour des Anglais}} est une tour de défense côtière, crénelée, datant du {{XVIIIe siècle}}, située sur le versant sud du mont Saint-Loup. Une tour similaire, la tour du Castellas, se trouve à quelques kilomètres plus à l'est, dans la commune de Sète, sur le lido séparant l'étang de Thau de la mer. Plusieurs statues et fontaines ({{XIXe s}}) ornent le centre ville, notamment * {{guil|la Belle Agathoise}}, fontaine située au bas de la promenade devant les anciens remparts, datant de 1858, dominée par la statue en marbre de Carrare d'une jeune fille symbolisant la ville {{guil|Agathé}}, due au sculpteur Auguste Baussan, accompagnée de trois lions en marbre blanc, * {{guil|la Gloire de la République}}, statue ornant un bassin en haut de la promenade, copie d'une première statue en bronze due au sculpteur Jacques Villeneuve, érigée en 1909 et fondue en 1941 sous le régime de Vichy, remplacée en 1995, [[Image:Cap d'Agde - Statue Tsereteli01.jpg|thumb|upright=0.6|Statue d'Honoré de Balzac, Å“uvre de [[Zourab Tsereteli]]]] * {{guil|[[Amphitrite]]}} , déesse de la navigation, érigée sur un globe terrestre au centre de la place de la Marine, cette statue, réalisée par le sculpteur Chervet pour le [[palais du Trocadéro]] fut donnée à la ville d'Agde en 1937<ref>[http://www.patrimoine-de-france.org/oeuvres/richesses-53-15268-108240-P59365-264491.html La statue Amphithrite sur le site patrimoine de France]</ref>. * La {{guil|fontaine Napoléon}}, en bas de la rue Jean Roger, érigée en [[1802]] (an {{X}}) en l'honneur de l'[[Napoléon Bonaparte|empereur]], qui cependant ne passa jamais par Agde<ref name="Montfort"> Hervé Montfort, Agde, un autre regard sur la ville, le Lys, 1999, 95 p. {{ISBN|2-9514732-0-6}}</ref>. Une Å“uvre du sculpteur russe [[Zourab Tsereteli]] représentant l'écrivain [[Honoré de Balzac]], don de la fédération de [[Russie]], a été érigée en 2004 au Cap-d'Agde devant le palais des congrès. L'[[éphèbe d'Agde]] reste un emblème de la ville. Cette statue antique en [[bronze]], datée du {{-s|IV|e}}, retrouvée dans l'Hérault en 1964 et revenue à Agde en 1986, est conservée dans le « musée de l'Éphèbe », construit spécialement à cet effet, qui fut alors inauguré par le ministre de la Culture de l'époque, [[François Léotard]] (on ne peut malheureusement pas la photographier, l'introduction d'appareil photo dans le musée étant interdite). === Patrimoine naturel === La [[Réserve naturelle du Bagnas|réserve naturelle nationale du Bagnas]] s'étend sur 651 hectares. C'est une [[zone humide]] qui comprend les étangs du Petit Bagnas, marais à [[sansouïre]]s à sec en été, et du Grand Bagnas, grand étang d'eau douce à [[roselière]]s. Classée réserve nationale en 1983, cette zone recèle une [[avifaune]] très riche avec près de 240 espèces d'oiseaux. Le territoire classé a été acquis par le [[Conservatoire du littoral]] entre 1996 et 2001<ref>[http://www.conservatoire-du-littoral.fr/front/process/Content.asp?rub=8&rubec=102&site=1972&entite=102 Le Bagnas sur le site du Conservatoire du Littoral]</ref>. Sa gestion est assurée par l'association de défense de l’environnement et de la nature des pays d’Agde (ADENA)<ref>[http://www.adena-bagnas.com/ la réserve naturelle du Bagnas sur le site de l'ADENA]</ref>. Plusieurs sites de la commune sont inclus dans le [[réseau Natura 2000]]. Il s'agit de l'étang du Bagnas, déjà cité plus haut, du cours inférieur de l'Hérault, qui abrite notamment deux espèces de poissons d'intérêt, l'[[Alose feinte]] (''Alosa fallax''), espèce vulnérable, et le [[Toxostome]] (''Chondrostoma toxostoma'')<ref>[http://natura2000.environnement.gouv.fr/sites/FR9101486.html Site Natura 2000 « Cours inférieur de l'Hérault »]</ref>, de la partie nord-ouest de la commune, appartenant à la plaine du Bitterois, aux nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale, et des herbiers de [[posidonie]]s (''Posidonia oceanica'') sur 2317 hectares au large du Cap d'Agde, à la riche faune - présence de la [[Grande nacre]] (''Pinna nobilis'')<ref>[http://natura2000.environnement.gouv.fr/sites/FR9101414.html Site Natura 2000 « Posidonies du Cap d'Agde »]</ref>{{,}}<ref>[http://www.airesmarines.org/reseau/membres.asp?id=7# Aires marines protégées françaises, Le Cap d'Agde]</ref>. [[Image:Agde - Panneau informatif, mares de l'Agenouillade.jpg|thumb|right|Panneau d'information sur les mares de l'Agenouillade, ADENA]] Près de Notre-Dame du Grau, des mares méditerranéennes, installées dans d'anciennes carrières de basalte, temporairement asséchées durant les mois d'été, recèlent une flore et une faune particulière, comme le [[triton marbré]] et le [[triton palmé]], et ont été proposées au réseau Natura 2000<ref>[http://www.natura2000.net/sites/FR9101416.html Site Natura 2000 « Carrières de Notre-Dame de l'Agenouillade »]</ref>. Depuis 1995, un [[sentier sous-marin]] a été aménagé sur 300 mètres le long de la falaise du Cap-d'Agde, entre la plagette et les rochers volcaniques du cap, permettant de découvrir jusqu'à cinq mètres de profondeur sept biotopes sous-marins balisés par des bouées. L'animation est assurée par l'ADENA<ref>[http://www.aquarium-agde.com/programme_gp.php Présentation du sentier sous-marin sur le site de l'Aquarium du Cap-d'Agde].</ref> Agde a obtenu en 2007 le label {{guil|ville fleurie}}, avec deux fleurs[[Image:Ville fleurie.svg]][[Image:Ville fleurie.svg]], attribué par le ''Conseil national des villes et villages fleuris de France'' au [[concours des villes et villages fleuris]]<ref>[http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/palmaresdep/P34.htm Palmarès 2007 du concours des villes et des villages fleuris]</ref>. ===Musées === [[Image:Agde - Musée de l'éphèbe01.jpg|thumb|right|Musée de l'Éphèbe]] * [[Musée agathois Jules Baudou]] : musée municipal d'arts et traditions populaires, créé en 1932. Il a été labellisé {{guil|[[Label « musée de France »|musée de France]]}} en 2002<ref>[http://www.culture.gouv.fr/mpe/carto/fiches/187.htm#3 Présentation du Musée Agathois sur PortEthno, ministère de la Culture]</ref>. * [[Musée de l'éphèbe]], musée d'[[archéologie subaquatique]] (Le Cap-d'Agde), inauguré en 1987, il a été construit pour accueillir l'{{guil|Éphèbe d'Agde}} et permettre sa conservation dans les meilleures conditions techniques et de sécurité. Ce musée, qui comprend vingt salles d'exposition, expose le résultat de plusieurs décennies de recherches archéologiques dans la mer, le fleuve et les étangs qui entourent Agde, menées notamment par le GRASPA. === Autres équipements culturels === [[Image:Agde - Maison des savoirs01.jpg|thumb|right|Maison des Savoirs Jules Milhau]] * Maison des Savoirs Jules Milhau. Installé dans le bâtiment de l'ancien lycée, cet organisme regroupe différents équipements : médiathèque, ludothèque, centre de documentation, centre de formation… et s'appuie sur l'utilisation des technologies de l’information et de la communication. * Palais des congrès. Installé au centre du Cap d'Agde, cet équipement accueille, outre des congrès et colloques, diverses manifestations culturelles : expositions, spectacles, concerts… * Espace Molière. Salle d'exposition installée dans la chapelle d'un ancien couvent. * Maison des jeunes et de la culture. === Événements culturels et de loisirs === Vers la mi-mai, fête du nautisme, fête organisée au niveau national depuis l'an 2000. {{guil|Les Hérault du cinéma}} est un [[Festival de cinéma|festival]] national qui se tient en juin au palais des congrès du Cap-d'Agde depuis 2004. Il comprend deux parties, {{guil|Les Primeurs du Cinéma}} présentant des films longs métrages inédits et {{guil|Le Top des Courts}}, compétition de courts métrages primés l'année précédente dans divers festivals de cinéma français et internationaux<ref>[http://www.agdecinetele.com/cinematelevision/ Site du festival du cinéma d'Agde]</ref>. Fêtes traditionnelles en juillet, fête des pêcheurs, à l’occasion de la Saint-Pierre au début du mois, et fête de la mer en fin de mois. Chaque année depuis 1989, fin août-début septembre, au Cap-d'Agde, rassemblement de [[Harley-Davidson]], les {{guil|Brescoudos}}. Ce rassemblement est suivi depuis 1993, à la mi-septembre, d'un rassemblement de [[Volkswagen Coccinelle|coccinelles Volkswagen]]. Fin octobre, salon nautique d'automne. === Traditions et gastronomie === [[Image:Les joutes agde.jpg|thumb|right|Joutes traditionnelles sur l'Hérault]] Agde est l'une des villes du Languedoc où se pratiquent de longues date les [[Joute nautique (méthode languedocienne)|joutes languedociennes]]. Pratiquées principalement sur l'Hérault, devant la cathédrale ou au Grau-d'Agde. Leur usage est attesté depuis 1601, lors d'une manifestation en l'honneur du duc de Montmorency. Il existe dans la commune deux sociétés de joutes : la {{guil|Société nautique des jouteurs agathois}} (SNJA), créée en 1903, et le {{guil|Pavois agathois}}. Agde a son hymne traditionnel, ''la Dagdenca'' [daˈteÅ‹k -É”] (l'Agathoise), composé en 1934 par Barthélémy Rigal, musicien agathois dont le nom a été donné à l'École municipale de musique, et Jean Bédos, médecin et poète, qui fut maire d'Agde de 1900 à 1919<ref>[http://209.85.129.104/search?q=cache:ZvphYcTpeBEJ:www.herault-tribune.com/index.php%3Fp%3Dp105+Barth%C3%A9l%C3%A9my+Rigal&hl=fr&ct=clnk&cd=4&gl=fr&client=firefox-a Paroles de ''la Dagtenco'' sur le site de l'''Hérault-Tribune'']</ref>. La cuisine traditionnelle agathoise est essentiellement à base de [[poisson]]s, avec des recettes telles que la [[lotte]] à l'agathoise, la [[bourride]] à l'agathoise... Elle a été illustrée par le chef Nicolas Albano (1938-2005)<ref>[http://www.herault-tribune.com/index.php?p=p04&action=view&Ctc_Id_View=17 Biographie de Nicolas Alabno sur ''TrombinosCap'']</ref> qui officia à l'hôtel-restaurant « La Tamarissière », au lieu-dit du même nom, qu'il dirigea entre 1976 et 2004 . === Fims tournés à Agde === Parmi les films tournés entièrement ou en partie à Agde figurent : * ''[[Le Bénévole]]'' de [[Jean-Pierre Mocky]] en 2006 * ''[[Les textiles]]'' de [[Franck Landron]] en 2004<ref>[http://www.languedoc-roussillon-cinema.fr/fr/commission/films/films-herault.pdf Films tournés dans le département de l’Hérault]</ref>. ===Jumelages=== * {{jumelage|Antequera|Espagne|Spain}} [[Image:Efebo antequera 2.jpg|thumb|left|upright=0.5|L'éphèbe d'Antequera]] La ville d'[[Antequera]], située en [[Andalousie]], possède comme Agde une statue antique, haute de {{unité|1.54|m}}, l'éphèbe d'Antequera, datant du {{Ier siècle}} après J.-C., exposée dans le musée municipal de la ville (Palais de Nájera). Trouvé le 29 juin 1955 dans le sol de la commune, ce bronze romain est considéré par les spécialistes comme {{guil|la pièce antique la plus belle issue du sol de la péninsule ibérique<ref>[http://www.elsoldeantequera.com/fitur2003/efebo.html L'éphèbe d'Antequera] {{es}}</ref>». En 2005, un accord de [[partenariat]] a été signé entre la Communauté d'agglomération et la ville de [[Peterhof]] en [[Russie]]. == Vie quotidienne == === Enseignement === Agde relève de l'[[Académie (éducation)|académie]] de Montpellier et de l'inspection académique de l'Hérault. Au niveau [[enseignement primaire|primaire]], la commune d'Agde compter douze écoles publiques (six écoles maternelles et six écoles élémentaires) et deux écoles privées sous contrat d’association avec l’État, l'une relevant de l'enseignement catholique, {{guil|Notre-Dame}}, et l'autre d'une association occitane, la {{guil|Calendreta dagtenca}}<ref>[http://www.ac-montpellier.fr/ia34/annuaire_ecoles.htm.php?type=%&commune=AGDE%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20%20 Annuaire des écoles, Inspection académique de l'Hérault]</ref>. Au niveau [[enseignement secondaire|secondaire]], deux collèges : {{guil|René Cassin}} (365 élèves, données 2007) et {{guil|Paul-Émile Victor}} (635 élèves), et un lycée polyvalent, le lycée Auguste Loubatières (924 élèves), héritier de l'ancien collège d'Agde fondé en 1652. Ouverte à tous, l'{{guil|Université du temps libre du Bas-Languedoc}} est une [[association loi 1901]], présente également à Sète, Frontignan, Mèze et Tourbes, propose une trentaine d'enseignements, dispensés par des bénévoles, {{guil|''pour le bonheur d'apprendre ensemble''}}<ref>[http://www.utl34.fr/home.htm Université du temps libre du Bas-Languedoc, site officiel]</ref>. === Transports publics === La commune dispose par deux lignes régulières de [[Autobus|bus]] urbains, qui desservent au départ de la gare d'Agde respectivement le Cap d'Agde et le Grau d'Agde par un circuit en boucle. Une troisième ligne relie Agde à Pézenas via Bessan et Saint-Thibéry<ref>[http://www.agglo-heraultmediterranee.net/inform/transports.php Les transports C.A.H.M., site de la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée]</ref>. Ces lignes sont exploitées par la société [[Cariane]] (groupe [[Keolis]]). Depuis le 1{{er}} janvier 2003, c'est la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée qui est l'[[Autorité organisatrice de transport urbain|autorité organisatrice]] de ces services. A la gare d'Agde, ces bus sont en correspondance avec les services [[Transport express régional|TER]] organisés par la [[TER Languedoc-Roussillon|région Languedoc-Roussillon]] et exploités par la [[SNCF]]. Les TER offrent des liaisons directes avec les principales villes de la région, d'Avignon et Arles à Perpignan et Carcassonne. Depuis mai 2008, un abonnement intermodal mensuel unique, appelé {{guil|Kartatoo}}, permet d'utiliser TER et bus, pour les déplacements travail-domicile et scolaires<ref>[http://www.agglo-heraultmediterranee.net/actions/viequotidienne.php?categ=transport&id=250 L'abonnement Kartatoo'' sur le site de la communauté d'agglomération]</ref>. === Santé === Pour l'hôpital public, Agde relève du Centre hospitalier du Bassin de Thau, hôpital d'une capacité de 930 lits situé à Sète. Le Centre de soins polyvalent d'Agde, rattaché administrativement au précédent, offre 127 lits. === Sports === *''' Infrastructures sportives''' ** Golf du Cap d'Agde, parcours 18 trous, par 72, longueur {{unité|6935|m}}, créé en 1989, conception : Ronald Fream. ** Centre international de tennis (Cap d'Agde), compte 32 courts dont huit couverts. ** Palais des sports, tous sports de salle ** Centre nautique, plage Richelieu (Cap d'Agde) ** Stade Louis Sanguin ** Stade Claude Millet ** Piscine municipale René Carayon ** Base d'aviron Christian Durand, sur le plan d'eau de l'Hérault en amont du barrage. *''' Associations et clubs sportifs''' ** [[Racing Club Olympique Agathois|Racing club olympique agathois]] (football). Anciennement RC Agde, ce club a atteint les seizièmes de finale de la Coupe de France de football à plusieurs reprises, notamment en 2003 et 2006. ** Société nautique des jouteurs agathois (joutes nautiques), très ancienne association qui compte une section « rame traditionnelle » (barques à rames). ** Aviron Agathois, fondé en 1959. ** Judo club agathois (judo et ju-jitsu), fondé au milieu des années 1950 pour développer et promouvoir cet art japonais. ** Espace nautique d’Agde et du Cap (ENAC, nautisme, voile) ** Société des régates d'Agde et du Cap (Sorac) ** Athlétic club des pays d'Agde (Athlétisme) ** Thon club agathois (pêche au tout gros) ** Club gymnique agathois (gymnastique artistique) ** Agde handball (Handball) * '''Événements''' Le [[Tour de France (cyclisme)|Tour de France]] a fait étape à deux reprises à Agde : en 1998, arrivée de la 12{{e}} étape (remportée par Tom Steels), en 2005, départ de la 14e étape. La Transmed est une course à la voile au grand large en Méditerranée, organisée par la Sorac. L'édition 2008 s'est déroulée en avril-mai entre le Cap d'Agde, [[Ajaccio]] et [[ÃŽle des Embiez|Les Embiez]]<ref>[http://www.soracagde.com/ L'édition 2008 de la Transmed sur le site de la Sorac]</ref>. == Personnalités liées à la commune == * Saint Vénuste, ou Venustus, premier évêque d'Agde, fut martyrisé par les Alamans, probablement en l'an [[408]] de notre ère. [[Image:Agde - Buste de Claude Terrisse01.jpg|thumb|right|120px|Buste de Claude Terrisse, Agde]] * Saint Sever, venu de Syrie vers l'an [[456]], converti au catholicisme, il fonda un monastère et fit preuve d'une grande charité envers la ville. Il est mort en [[500]]. * [[Claude Terrisse]] (1598-1673), corsaire du roi sous Louis {{XIII}} et Louis {{XIV}}. * [[Henri Ier de Montmorency]] (1534-1614), gouverneur du Languedoc pendant 51 ans, on lui doit la construction de l'église Notre-Dame du Grau, où il fut inhumé, et de la chapelle de l'Agenouillade. * [[Charles Dellon]] (1650-1710), médecin et écrivain né à Agde, auteur de la ''Relation de l'lnquisition de Goa'' publiée en 1687. * [[Charles-François de Saint-Simon Sandricourt]] (1727-1794), dernier évêque d'Agde, fut guillotiné sous la Terreur le 8 Thermidor an 2 (25 juillet 1794) pour s'être opposé à la constitution civile du clergé. * [[Balthazar Floret]] (1791-1871), poète et linguiste né à Agde, participa au mouvement du [[Félibrige]] pour le renouveau de la langue d'oc. Ses Å“uvres sont parues dans ''La Bourrido Agatenco'' parue en 1866 à Montpellier<ref>{{oc}} [http://www3.webng.com/lengadoc/bfloret.htm Biographie de Baltahzar Floret en occitan]</ref> * [[Jules Milhau]] (1903-1972), originaire de [[Causses-et-Veyran]], agrégé d’économie politique, professeur à l’Université de Montpellier, membre du Conseil économique et social, a résidé de 1930 à 1945 à Agde où il a enseigné au Collège d'Agde et fut élu au conseil municipal. Son nom a été donné à la « Maison des Savoirs ». * [[Auguste-Louis Loubatières]] (1912-1977), médecin [[endocrinologie|endocrinologue]], né à Agde. Il a participé à la mise au point des médicaments antidiabétiques de type [[sulfamidé]]. Le lycée d'Agde porte son nom. * [[Jean Le Couteur]], né en 1916, fut l'architecte en chef de la station touristique du Cap-d'Agde. * [[Pierre Barthes]], né en 1941, ancien joueur de tennis professionnel, fondateur du « Club Pierre Barthes » au Cap d'Agde en 1972, devenu depuis sa reprise par la municipalité en 1994, le « Centre international du tennis »<ref>[http://www.herault-tribune.com/?p=p04&action=view&Tr_Id=469 Pierre Barthes sur le site de l'''Hérault-Tribune'']</ref>. * [[Jacques et Laurent Pourcel]], chefs cuisiniers du restaurant {{guil|''Le jardin des sens''}} à Montpellier, sont nés à Agde en 1964. * [[Laeticia Hallyday]], née en 1975, épouse de Johnny Hallyday, a vécu son enfance au Cap d'Agde où son père gérait une boîte de nuit. == Notes, sources et références == {{References | colonnes=2}} ==Voir aussi== === Articles connexes === *[[Cathédrale Saint-Etienne d'Agde]] *[[Liste des évêques d'Agde]] *[[Communes de l'Hérault]] *Le [[Cap d'Agde]], [[le Grau-d'Agde]] et [[la Tamarissière]] === Bibliographie === * {{Ouvrage | titre = L'église d'Agde ({{Xe s}} - {{XIIIe siècle}}) | éditeur = [[Presses universitaires de France]] |collection = Travaux et recherches de la Faculté de droit et des sciences économiques de Paris | auteur = André Castaldo| langue = français | année = 1970 | lieu = Paris | publi = | pages = 205 | isbn = | oclc = | commentaire = }} * {{Ouvrage | titre = Histoire de la ville d'Agde depuis sa fondation et sa statistique au 1er janvier 1824 ou Agde ancien et moderne | éditeur = Laffitte Reprints |collection = | auteur = J.-J. Balthazar Jordan | langue = français | année = 1975 | lieu = Marseille | publi = | pages = 159 | isbn = 2-8627630-0-4 | oclc = | commentaire = réimpression de l'édition de Montpellier, 1824}} * {{Ouvrage | titre = Histoire d'Agde | éditeur = Pierre Bissuel |collection = | auteur = Joseph Picheire| langue = français | année = 1978 | lieu = Lyon | publi = | pages = 223 | isbn = | oclc = | commentaire = }} * {{Ouvrage | titre = Agde, un autre regard sur la ville | éditeur = le Lys |collection = | auteur = Hervé Montfort | langue = français | année = 1999 | lieu = | publi = | pages = 95 | isbn = 2-9514732-0-6 | oclc = | commentaire = }} * {{Ouvrage | titre = Cap d'Agde 1970-2000, l'histoire de la plus grande station touristique française | éditeur = Georges Renault |collection = | auteurs = Roger Frey, Luc Malepeyre, Georges Renault | langue = français | année = 2001 | lieu = Le Cap d'Agde | publi = | pages = 158 | isbn = 2-9510070-1-9 | oclc = | commentaire = }} * {{Ouvrage | titre = Agde pas à pas | éditeur = Le Mistral |collection = Terres du Sud | auteur = Lucile Ilario | langue = français | année = 2002 | lieu = Castries | publi = | pages = 130 | isbn = 2-84647-011-1 | oclc = | commentaire = }} * {{Ouvrage | titre = Agde en poche | éditeur = La Tour Gile |collection = | auteur = Christian Camps | langue = français | année = 2005 | lieu = Péronnas | publi = | pages = 293 | isbn = 2-87802-417-6 | oclc = | commentaire = }} * {{Ouvrage | titre = Effeuill'Agde | éditeur = Aurian |collection = | auteur = Hubert Reboul | langue = français | année = 2005 | lieu = Béziers | publi = | pages = 284 | isbn = 2-9520594-8-9 | oclc = | commentaire = }} * {{Ouvrage | titre = Agde, 2600 ans d'histoire | éditeur = Privat |collection = Villes et territoires | auteur = Jean Sagnes | langue = français | année = 2006 | lieu = Toulouse | publi = | pages = 159 | isbn = 2-7089-8186-2 | oclc = | commentaire = }} === Liens externes === {{Commonscat|Agde}} * [http://www.ville-agde.fr/ Ville d'Agde, site officiel] * [http://www.heraultmediterranee.net/index.php Communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée] * [http://www.agde-herault.com/ Office de tourisme d'Agde] * [http://www.capdagde.com/ Office de tourisme du Cap-d'Agde] {{Hérault Méditerranée}} {{Portail|PVF|Hérault|Languedoc-Roussillon}} [[Catégorie:Agde]] [[Catégorie:Évêché français]] [[ca:Agde]] [[ceb:Agde]] [[cs:Agde]] [[de:Agde]] [[en:Agde]] [[eo:Agde]] [[es:Agde]] [[fi:Agde]] [[gl:Agde]] [[it:Agde]] [[nl:Agde]] [[no:Agde]] [[oc:Agde]] [[pl:Agde]] [[pt:Agde]] [[ro:Agde]] [[sr:Ðгд]] [[sv:Agde]] [[vi:Agde]] [[vo:Agde]]</text> </revision> </page>