André Hartemann 1541624 29445371 2008-05-10T17:01:27Z Mimideschamps 386199 Annulation des modifications 29444926 par [[Special:Contributions/Duch|Duch]] ([[User talk:Duch|Discuter]]) après que + indicatif {{Infobox Personnalité militaire | nom = André Hartemann | image = | tailleimage(en px) = | surnom = | datedenaissance = [[23 juillet]] [[1899]] | lieudenaissance = [[Colmar]] | datemortaucombat = [[28 avril]] [[1951]] | lieumortaucombat = [[Tonkin]], [[Indochine]] | datededeces = | lieudedeces = | ageaudeces = 51 | paysdorigine = {{France}} | grademilitaire = [[Général de corps d'armée|Général de corps aérien]] | arme = [[Armée de l'air (France)|Armée de l'air]] | annéedebutdecarriere = [[1917]] | annéefindecarriere = [[1951]] | conflit = [[Première Guerre mondiale]]<br/>[[Guerre du Rif]]<br/>[[Seconde Guerre mondiale]]<br/>[[Guerre d'Indochine]] | commandement = Forces aériennes d'Extrême-Orient | faitsdarmes = | distinctionsprincipales= Commandeur de la [[légion d'honneur]] | hommage = | autresfonctions = | famille = | legende = }} '''André Hartemann''' ([[1899]]-[[1951]]) est un [[général]] de l'armée de l'air française. Il fut porté disparu au [[Tonkin]]. == Biographie == Originaire d'une vielle famille alsacienne de magistrats, de religieux et de militaires, le général André Hartemann naît le 23 juillet 1899 à [[Colmar]]. À 18 ans, il s'engage dans l'[[Armée de terre (France)|armée de Terre]] après être passé par l'[[Écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan|école de Saint-Cyr]] et participe aux derniers combats de la [[Première Guerre mondiale]] sur la Somme. Alors officier de [[tirailleur]]s [[maroc]]ains, il participe à l'occupation de la Haute-[[Silésie]] puis à la pacification du Maroc en [[1924]]. Il entre à l'École de Guerre en [[1929]] et devient officier d'[[état-major]] à [[Oran]] en [[1930]]. En [[1931]], il est breveté observateur aérien. Il fait son temps de commandement de [[capitaine]] dans un régiment de tirailleurs algériens (de 1932 à 1934) avant d'être affecté à l'état-major de la V{{e}} région aérienne à [[Alger]]en 1934. Au début de la [[Seconde Guerre mondiale]], il se trouve au cabinet militaire du ministre de l'Air, [[Guy La Chambre]]. Au début de [[1940]], il demande à être muté dans l'armée de l'air et passe son brevet de [[Aviateur|pilote]]. En mai 1940, il prend le commandement en second du groupe de reconnaissance I/22 basé à [[Metz]]-Frascaty. Au moment de l'armistice, il commande le I/22 qui s'est replié au [[Maroc]], sur la base de [[Rabat]]-[[Salé]], jusqu'à ce qu'il soit relevé de son commandement après qu'un de ses avions est parti pour [[Gibraltar]]. Il est alors affecté au 3{{e}} bureau de l'état-major de l'air à Alger . Après le [[Opération Torch|débarquement allié en Afrique du Nord]], 8 novembre 1942, où il est blessé par un obus américain, il obtient le commandement de l'aviation de débarquement et crée le [[1er régiment de chasseurs parachutistes|1{{er}} régiment de chasseurs parachutistes]] à [[Fez]] et passe son brevet de [[parachutiste]] (n° 785). Il remet alors son commandement au commandant Sauvagnac, en mai 1943, puis intègre la ''Joint Air Commission'' qui regroupe Américains, Anglais, Canadiens et Français ; il s'efforce d'obtenir du matériel moderne pour rééquiper l'aviation française. À la Libération, l'état-major s'installe à [[Paris]], où il travaille au Plan et au Service de liaison interallié. En juin [[1945]], il est nommé [[général de brigade]] et effectue plusieurs voyages aux [[États-Unis]] et en [[Grande-Bretagne]] comme représentant du [[Charles de Gaulle|général De Gaulle]]. En décembre, il part en [[Allemagne]] occupée prendre le commandement de la 1{{re}} division aérienne à [[Base aérienne 139 Lahr|Lahr]]. En août [[1949]], il est promu au grade de [[général de division]] aérienne, et prend la direction du Centre d'enseignement supérieur aérien et le commandement de l'École supérieure de guerre aérienne. Le {{1er avril}} [[1950]], il prend le commandement des Forces aériennes françaises en Extrême-Orient, à [[Saïgon]], succédant ainsi au général Bodet. Il s'y distingue par la hardiesse de ses conceptions et gagne la confiance du général [[Jean de Lattre de Tassigny|de Lattre de Tassigny]]. Le [[28 avril]] [[1951]], il prend place à bord du [[Douglas A-26 Invader|B-26]] n° 558 du Groupe de bombardement 1/19 Gascogne]]. Il décolle de la base aérienne de [[Aéroport de Cat Bi|Cat Bi]] à 13h42 pour une mission de reconnaissance au-dessus de la route coloniale numéro 4, entre [[Lạng Sơn]] et [[Cao Bang]]. Après son retour, il avait rendez-vous à 15h30 avec la chasse afin d'assister à un exercice de combat aérien mais, à l'heure prévue, il ne se présente pas. En fin d'après-midi, alors qu'il n'a donné aucun signe de vie (et considérant le fait que l'autonomie de l'avion n'était que de 5 h), des recherches sont lancées. Après plusieurs jours de recherches et après avoir écouté le canal radio du [[Việt Minh]], il apparaît que l'avion aurait pu être abattu par la [[Lutte anti-aérienne|DCA]] à une altitude de 900 m au dessus de Cao Bang. Le général de Lattre de Tassigny envoie un [[Télégraphe|télégramme]] au Secrétariat d'État aux forces armée air afin de leur faire part de la disparition du général Hartemann : {{Début citation}}Après six longs jours de recherches infructueuses, je perds confiance dans les possibilités de retrouver vivant le Général de Corps Aérien Hartemann.<br /> <br /> Je veux donc sans plus attendre vous exprimer toute mon émotion personnelle devant la disparition en plein ciel de ce vaillant soldat de l'air. Il était pour les Forces Aériennes d'Extrême-Orient un chef incomparable et pour moi un collaborateur précieux et un ami.<br /> <br /> Je vous demande de faire part à toute l'Armée de l'Air des sentiments qui animent à cet égard les Forces du Corps Expéditionnaire et son Commandant en Chef.<br /> <br /> Lorsque le Commandement de l'Air m'aura informé que tout espoir est définitivement perdu, je prescrirai que les trois Armées prennent le deuil. Et je sais que les Armées Nationales du [[Vietnam]], [[Cambodge]] et [[Laos]] s'y associeront fraternellement. {{Fin citation}} Six mois plus tard , une explication (?) est donnée sur le mystère de sa disparition : Un capitaine Viet Minh déclare que l'accident se serait produit à deux kilomètres de Cao Bang, mais sans aucune preuve tangible. Il aurait explosé en vol et seule la queue de l'appareil serait tombée au sol. L'autre partie serait tombée dans la rivière Bang Giang et aurait été camouflée, tandis que les corps des quatre occupants auraient été enterrés. Cette version de l'accident semble corroborée par un [[Légion étrangère|légionnaire]] italien évadé d'un camp de prisonniers : il aurait vu un avion avec un moteur en difficulté qui aurait explosé. Il aurait en outre aperçu quelques jours plus tard un officier tenant dans ses mains les pattes d'épaules étoilées du général. Toutefois, ces explications n'ont jamais reçu le moindre début de confirmation. Il sera remplacé au poste de commandant des forces aériennes d'Extrême-Orient par le général Chassin. == Décorations == * Françaises : ** [[Légion d'honneur|Ordre de la légion d'honneur - Commandeur]] ** [[Croix de guerre 1939-1945]] ** [[Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures|Croix de Guerre des TOE]] ** [[Médaille commémorative de la guerre 1914-1918|Médaille commémorative de la Grande Guerre]] ** Médaille de la victoire ** [[Croix du combattant]] ** [[Croix du combattant volontaire]] ** [[Médaille coloniale]] - Agrafes « Maroc » et « Maroc 1925-1926 » ** [[Médaille commémorative de Syrie-Cilicie]] - Agrafes « Levant » et « Levant 25-26 » ** Médaille de la Haute-Silésie ** Nicham-el-Anouar - Grand Officier ** Médaille coloniale - Agrafe « Extrême-Orient ». * Étrangères : ** Médaille espagnole de la Paix au Maroc ** [[Ordre de l'Empire britannique|Ordre du British Empire]] - Commandeur ** [[Legion of Merit|Légion du mérite]] (USA) - Officier ** Ordre royal de Danebrog - Commandeur ** Ordre royal du Sahamétrei - Grand Officier ** Ordre royal du Million d'élephants et du Parasol blanc ** [[Nicham Iftikhar]] - Grand Officier ** Ordre du Ouissam Alaouite - Grand Officier. == Sources == * {{ouvrage| éditeur = Grancher| titre = Aviateurs au combat : Indochine 1950-1954| auteur = Patrick-Charles Renaud| langue = français|| année = 2004| mois = septembre| pages = 253| isbn = 2-7028-9842-4| numéro = VI| chap = L'entrée en scène des B-26| passage =99-101}} * [http://www.salan.asso.fr/Biographies/hartemann.htm Fiche biographique de Hartemann sur le site de l'« association des amis des Raoul Salan »] * [http://genealia.com/temoignages/temoignages/hartemann/hartemann_fichiers/hartemann.html Biographie de André Hartemann par Philippe Hartemann] * [http://genealia.com/temoignages/temoignages/hartemann/hartemann_fichiers/services.htm États de service du général] {{Rang militaire| inférieur=Général Bodet| supérieur=Général Chassin| image1=| image2=| grade=Commandant des forces aériennes d'Extrême-Orient| couleur1="#CCCCFF"| couleur2=white }} {{Portail histoire militaire}} {{DEFAULTSORT:Hartemann, André}} [[Catégorie:Général français]] [[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur]] [[Catégorie:Militaire français du XXe siècle]] [[Catégorie:Militaire français de la Première Guerre mondiale]] [[Catégorie:Militaire français de l'armée de Vichy]] [[Catégorie:Militaire français de la Seconde Guerre mondiale]] [[Catégorie:Naissance en 1899]] [[Catégorie:Décès en 1951]]