André Labarthe 1366062 31805183 2008-07-22T22:33:43Z Micthev 409647 Annulation des modifications 31794710 par [[Special:Contributions/Micbot|Micbot]] ([[User talk:Micbot|Discuter]]) {{Voir homonyme|André S. Labarthe}} '''André Labarthe''', né le [[26 janvier]] [[1902]] à [[Paris]]<ref>Voir la [http://catalogue.bnf.fr/servlet/autorite;jsessionid=000086mRXTEsJmH4ZAF1-1tixUp:-1?ID=12030245&idNoeud=1.1&host=catalogue notice d'autorité] de la [[Bibliothèque nationale de France|BNF]]. En revanche, Alain Bonnet, Jacques Levron, ''Dictionnaire commenté de l'œuvre du général de Gaulle'', Paris, Plon, 1975, 877 pages, p. 433, indiquent le [[28 janvier]].</ref>, mort le [[12 novembre]] [[1967]] au même endroit<ref>Voir la ''Revue de la France Libre'', n° 171, novembre-décembre 1967, p. 27. Guillaume Piketty, dans François Marcot (dir.), ''Dictionnaire historique de la Résistance et de la France libre'', Robert Laffont, 2006, et Robert Belot, dans Claire Andrieu, [[Philippe Braud]] et Guillaume Piketty (dir.), ''Dictionnaire de Gaulle'', Robert Laffont, 2006, p.&nbsp;661-662, indiquent à tort l'année [[1970]]. En revanche, la notice d'autorité de la [[Bibliothèque nationale de France|BNF]] donne le [[12 novembre]] [[1967]].</ref>, est un [[ingénieur]] et un homme de presse [[France|français]]. Membre de la [[France libre]] durant la [[Seconde Guerre mondiale]], il est surtout connu pour la revue ''La France Libre'', qu'il a fondé à [[Londres]] en [[1940]] et dirigé jusqu'à la fin de [[1945]], ainsi que pour son hostilité au général [[Charles de Gaulle|de Gaulle]]. ==Biographie== Fils d'une femme de ménage<ref name="Crémieux175">[[Jean-Louis Crémieux-Brilhac]], ''La France Libre de l'appel du 18 Juin à la Libération'', Paris, Gallimard, 1996, p. 175.</ref>{{,}}<ref>Né de père inconnu, il affirmait être le fils de [[Maurice Maeterlinck]]. Voir [[Nicolas Baverez]], ''Raymond Aron, un moraliste au temps des idéologies'', Flammarion, 1993, 541 pages, p. 168 {{ISBN|2080667769}}</ref>, docteur ès sciences, il est assistant de physique mécanique à la [[Faculté des sciences de Paris|faculté de Paris]] en 1931, puis attaché au département des recherches du [[ministère de l'Air]]. [[Antifascisme|Antifasciste]] et sympathisant [[communisme|communiste]], il se lie avec [[Pierre Cot]], leader du Rassemblement universel pour la paix (RUP), à la suite d'un voyage en [[Espagne]] en août 1936. Ingénieur en chef du génie maritime, il est directeur du service technique de l'armement au ministère de l'Air entre 1936 et 1938, dans le cabinet de Pierre Cot<ref>Selon Guillaume Piketty, auteur de l'article « André Labarthe (1902-1970) », dans le ''Dictionnaire historique de la Résistance et de la France libre'', Labarthe est nommé [[chef de cabinet]] du sous-secrétaire d'État à l'Air en juin 1937, chargé des questions sociales, « avant d'être mis en sommeil » à cause « de son activisme débridé et de son comportement partisan ».</ref>. Il fait la connaissance de [[Jean Moulin]] au ministère et, d'après certains, se lie d'amitié avec lui<ref name="Baynac">Voir notamment [http://www.lepoint.fr/content/litterature/article?id=113489 « Jean Moulin : l'enquête rebondit »], interview de [[Jacques Baynac]] par François Dufay, parue dans la magazine ''Le Point'', n° 1795, 8 février 2007, p. 108.</ref>. Auteur en 1939 de ''La France devant la guerre. La balance des forces'', essai comparatif sur le potentiel économique et militaire de la France et de l'Allemagne, il est nommé par le [[Gouvernement Édouard Daladier (5)|gouvernement Daladier]] directeur de l'Office des recherches et inventions, qui comprend le groupe des laboratoires du [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] de Bellevue et la station nationale de recherches et d'expériences techniques en 1940<ref name="Crémieux175">[[Jean-Louis Crémieux-Brilhac]], ''La France Libre de l'appel du 18 Juin à la Libération'', Paris, Gallimard, 1996, p. 175.</ref>. Après la [[bataille de France|débâcle]], il rejoint [[Londres]] et s'engage dans la [[France libre]]. En juillet, le général [[Charles de Gaulle|de Gaulle]] le nomme directeur du service de l'armement, dans son cabinet civil (composé de 7 services). En conflit avec le commandant Fontaine, alias Aristide Antoine, nommé par de Gaulle à la tête des services civils, qui lui adresse un blâme le [[9 septembre]], il est relevé de ses fonctions le [[14 septembre|14]]<ref name="Crémieux175">[[Jean-Louis Crémieux-Brilhac]], ''La France Libre de l'appel du 18 Juin à la Libération'', Paris, Gallimard, 1996, p. 175.</ref>. L'amiral [[Émile Muselier|Muselier]], qui le soutient contre Fontaine<ref>[[Jean-Louis Crémieux-Brilhac]], ''La France Libre de l'appel du 18 Juin à la Libération'', Paris, Gallimard, 1996, p. 176.</ref>, le fait alors nommer président du comité de perfectionnement des écoles de marine, poste qu'il quitte rapidement. Au même moment, avec deux anciens du RUP, Martha Jansen-Lecoutre et Stanislas Szymanczyk (bientôt rejoints par [[Raymond Aron]]<ref>Sur les circonstances de l'entrée de Raymond Aron à ''La France Libre'', voir ses ''Mémoires'', Robert Laffont, 2003, p. 168-170.</ref>), et l'appui financier de l'[[Intelligence Service]], il fonde la revue mensuelle ''La France Libre'' (domiciliée au 15 Queensbury Place, à Londres), qui est publiée de septembre 1940 à décembre 1945. Tirée à 10&nbsp;000 exemplaires, cette revue se distingue par sa haute qualité intellectuelle et ses nombreux collaborateurs, parmi lesquels se distinguent [[Georges Bernanos]], [[Albert Cohen]], [[Ève Curie]], [[Henri Focillon]], [[Camille Huysmans]], [[Jacques Maritain]], [[Robert Marjolin]], [[Jules Roy]] ou [[Herbert George Wells]]<ref>[[Jean-Louis Crémieux-Brilhac]], ''La France Libre de l'appel du 18 Juin à la Libération'', Paris, Gallimard, 1996, p. 191-192.</ref>{{,}}<ref>Christian Malis, [http://www.stratisc.org/84-Malis.htm « Après le ''Blitszkrieg'' : le réveil de la pensée militaire française (juin 1940-mars 1942), Le rôle de la revue ''La France Libre'' »]</ref>. Devenu une personnalité grâce à sa revue, il constitue bientôt, avec les dirigeants du journal ''France'' et du groupe Jean-Jaurès, ainsi que quelques proches de l'amiral Muselier, un groupe informel d'opposants « de gauche » au général de Gaulle<ref>[[Jean-Louis Crémieux-Brilhac]], ''La France Libre de l'appel du 18 Juin à la Libération'', Paris, Gallimard, 1996, p. 194.</ref>. En septembre 1941, il est l'un de ceux qui conseillent à l'amiral Muselier de forcer de Gaulle à partager la direction de la [[France libre]] en créant un « comité exécutif de la France libre » présidé par le commandant des [[Forces navales françaises libres|FNFL]]. Dans ce comité, Labarthe se chargerait de la Direction politique et de la Propagande (Action en France et dans l'Empire)<ref>Raymond Aron, ''Mémoires'', Robert Laffont, 2003, p. 182-184.</ref>{{,}}<ref>[[Jean-Louis Crémieux-Brilhac]], ''La France Libre de l'appel du 18 Juin à la Libération'', Paris, Gallimard, 1996, p. 200-205.</ref>. Après l'échec de cette tentative, il évolue vers un antigaullisme virulent, profitant du prestige de sa revue pour intriguer contre le chef de la France libre. Il contribue notamment à propager l'image d'un [[Bureau central de renseignements et d'action|BCRA]] [[La Cagoule|cagoulard]]<ref>[[Jean-Louis Crémieux-Brilhac]], ''La France Libre de l'appel du 18 Juin à la Libération'', Paris, Gallimard, 1996, p. 726-733. {{Citation|La légende calomnieuse d'un [[André Dewavrin|Passy]] « cagoulard » et d'un BCRA fasciste a été une invention d'André Labarthe ; elle est sans fondement ; le clan antigaulliste l'aura néanmoins propagée assidûment pendant quatre ans. Il n'y eut d'ex-cagoulard avéré au BCRA que [[Maurice Duclos|Duclos]], ''alias'' Saint-Jacques, l'autre « suspect », [[Pierre Fourcaud]], dont la culture politique était proche des socialistes, ayant contre lui d'avoir été un familier du [[Deuxième Bureau|2e Bureau]] de l'entre-deux-guerres et d'y avoir conservé des relations.}}</ref>. Le [[8 août]] [[1942]], dans l'émission ''Les Français parlent aux Français'', diffusée par la [[British Broadcasting Corporation|BBC]], il dénonce la déportation des Juifs et appelle à faire « la chaîne des braves gens », expliquant que « les Juifs de France sont placés sous la sauvegarde des Français »<ref>P. Laborie, « 1942 et le sort des Juifs, quel tournant dans l'opinion? », ''Annales ESC'', n° 3, mai-juin 1993, p. 661.</ref>. En avril 1943, avec Muselier, il choisit [[Henri Giraud (général)|Giraud]], qui le nomme secrétaire de l'Information le [[7 mai]], contre de Gaulle<ref>[[Jean-Louis Crémieux-Brilhac]], ''La France Libre de l'appel du 18 Juin à la Libération'', Paris, Gallimard, 1996, p. 474.</ref>, et s'oppose à la fusion du [[commandement civil et militaire d'Alger]] avec la [[France combattante]]. En juillet 1943, il gagne les [[États-Unis]], où il tente de créer une revue en anglais et mène une campagne de dénigrement contre de Gaulle jusqu'à la fin de la guerre. Il est le seul journaliste français admis à assister à l'explosion de la [[Bombe A|bombe atomique]] américaine, à [[atoll de Bikini|Bikini]], en [[1946]] ([[Opération Crossroads]])<ref name="AJSPI">[http://www.ajspi.com/index.php?ID=32 Site de l'AJSPI]</ref>. À la [[Libération (histoire)|Libération]], il se consacre à la vulgarisation scientifique. En [[1948]], il fonde avec Martha Lecoutre ''Constellation'', un concurrent de ''Sélection du [[Reader's Digest]]'', qu'il dirige jusqu'en [[1964]]<ref>Alain Bonnet, Jacques Levron, ''Dictionnaire commenté de l'œuvre du général de Gaulle'', p. 433.</ref>, puis prend la tête du mensuel ''[[Sciences et Vie]]'' jusqu'à sa mort. Le [[21 mars]] [[1955]], avec quinze autres journalistes scientifiques, il fonde, dans un petit bistro parisien de la rue Daunou, l'Association des journalistes scientifiques de la presse d'information (AJSPI), qu'il préside jusqu'en [[1966]]<ref name="AJSPI">[http://www.ajspi.com/index.php?ID=32 Site de l'AJSPI]</ref>. Pour l'[[Office de radiodiffusion télévision française|ORTF]], il produit, avec Pierre Viallet à la réalisation, des films documentaires de treize minutes chacun, ''[[Henri Becquerel]]'' en 1956 et ''Curie'' (sur [[Pierre Curie|Pierre]] et [[Marie Curie]]) en 1964, diffusés dans la collection « Les bâtisseurs du monde »<ref>[http://www.curie.fr/upload/musee/historical-resources.pdf Ressources historiques du musée Curie], p.&nbsp;43, et [http://catalogue.bnf.fr/servlet/biblio;jsessionid=00007QBHUqz9jWVOVlvYxHxtBMG:-1?ID=38561975&idNoeud=1.1.2&SN1=0&SN2=0&host=catalogue Notice de ''Curie] sur le site de la [[Bibliothèque nationale de France|BNF]].</ref>. Labarthe aurait reconnu, selon [[Henri Frenay]], entretenir des rapports avec les services de renseignement soviétiques dès 1935<ref>Pour Guillaume Piketty, dans François Marcot (dir.), ''Dictionnaire historique de la Résistance et de la France libre'', Robert Laffont, 2006, Labarthe aurait fait état de ces rapports avec les services de renseignement soviétiques en 1940.</ref>. Depuis sa mort, ces relations sont régulièrement évoquées par des témoins et des historiens<ref name="Baynac">Voir notamment [http://www.lepoint.fr/content/litterature/article?id=113489 « Jean Moulin : l'enquête rebondit »], interview de [[Jacques Baynac]] par François Dufay, parue dans la magazine ''Le Point'', n° 1795, 8 février 2007, p. 108.</ref>{{,}}<ref>Denis Boneau, [http://www.voltairenet.org/article15295.html « La trahison des clercs. Raymond Aron, avocat de l’atlantisme »], article publié sur le site du [[Réseau Voltaire]].</ref>{{,}}<ref>« [http://www.lexpress.fr/info/france/dossier/hernu/dossier.asp?ida=223126 On devient un agent lorsqu'on reçoit de l'argent] », entretien accordé à Jean-Marie Pontaut par Marcel Chalet, ancien chef de la [[Direction de la surveillance du territoire|DST]] (1975-1982), ''[[L'Express]]'' du 29 octobre 1998.</ref>{{,}}<ref>J. F. Bosher, ''The Gaullist Attack on Canada, 1967-1997'', McGill-Queen's Press-MQUP, 1999, 331 pages, p. 225 {{ISBN|0773520252}}.</ref>. [[Raymond Aron]] a, pour sa part, exprimé de sérieux doutes sur la question<ref>[[Raymond Aron]], ''Mémoires'', Paris, Éditions Julliard, 1983 (rééd. Robert Laffont, 2003, p. 170-171). {{Citation|Bien longtemps plus tard, en 1979 ou 1980, [[Henri Frenay]] m'affirma que Labarthe avait avoué, avant sa mort, qu'il appartenait aux services secrets de l'Union soviétique. Je ne parviens pas à le croire. Pourquoi, agent soviétique, aurait-il gâché l'occasion de recueillir, dans les [[Forces françaises libres]], des informations? Ses démarches désordonnées, son agitation permanente, les propos qu'il tenait dans les salons, son penchant à l'imagination plus encore qu'au mensonge, rien de tout cela ne s'accorde avec la conduite d'un agent soviétique.}} Il ajoute, en note : {{Citation|À moins qu'il ne le fût devenu après la guerre, par dépit de ses échecs. Là encore, j'en doute.}}</ref>. Selon Herbert Romerstein et Eric Breindel, les archives déclassifiées du [[projet Venona]] mentionnent que Labarthe et sa secrétaire Martha Lecoutre auraient été des agents soviétiques<ref>Herbert Romerstein & Eric Breindel, ''The Venona Secrets : Exposing Soviet Espionage and America’s Traitors'', [[Washington (District de Columbia)|Washington]], Regnery Pub, 2000. Le pseudonyme d'André Labarthe aurait été « Jérôme ».</ref>{{,}}<ref>{{en}} Voir Olivier Schmidt, [http://www.blythe.org/Intelligence/readme/brits-usa.int45 « ''U.S.A./Great Britain.'' « ''Joined at the hip'' » ''Intelligence cooperation'' »], ''Intelligence'', n° 45 nouvelle série, 7 octobre 1996 {{ISSN|1245-2122}}, et [http://www.johnearlhaynes.org/page66.html « ''Cover Name, Cryptonym, CPUSA Party Name, Pseudonym, and Real Name Index. A Research Historian’s Working Reference'' »], compilé par John Earl Haynes, coauteur, avec Harvey Klehr, de ''Venona : Decoding Soviet Espionage in America'', [[université Yale|Yale University]] Press, 1999.</ref>. ==Un portrait physique et moral== [[Jean-Louis Crémieux-Brilhac]] a décrit Labarthe dans son essai ''La France Libre de l'appel du 18 Juin à la Libération'' : {{Citation bloc|Labarthe, trublion de la première France Libre, en est un des personnages les plus originaux. Trente-huit ans, un esprit brillant consumé de passion ; une ressemblance avec [[Maximilien de Robespierre|Robespierre]] qu'il cultive jusque dans le souci de l'élégance et dans le visage imperceptiblement poudré ; un don de séduction qu'entretient une flamme intérieure nourrie des souvenirs de la [[Révolution française]] et d'une enfance plébéienne dont il se fait gloire (sa mère était femme de ménage) ; mais d'abord, la capacité de parler de tout avec talent<ref name="Crémieux175">[[Jean-Louis Crémieux-Brilhac]], ''La France Libre de l'appel du 18 Juin à la Libération'', Paris, Gallimard, 1996, p. 175.</ref>.}} ==Œuvres== *''Nouvelles Méthodes de mesures mécaniques'', (préface de H. Béghin), Paris, Gauthier-Villars & Blondel La Rougery, 1936, 268&nbsp;p. *''La France devant la guerre La balance des forces'' (préface du général Prételat), Paris, Bernard Grasset, 1939, 247&nbsp;p. *''Retour au feu'', New York, Éditions de la Maison française, 1943, 283&nbsp;p. *''Statu quo de la peur'', Paris, Éditions Défense de la France, 1946, 189&nbsp;p. *''La Vie commence demain'', Paris, René Julliard, 1947, 271&nbsp;p. *''De la bombe atomique au sérum Bogomolotz''<ref>Il faut lire « Bogomoletz ».</ref>, conférence prononcée par André Labarthe le [[17 février]] [[1950]], au [[Théâtre Marigny]] (Paris), Paris, Société de papeterie et d'imprimerie de Grenelle, 1951, 25&nbsp;p. *''Document sur le pétrole du Sahara'' (supplément à ''Constellation'', n° 107, mars 1957), Paris, Imprimerie centrale commerciale, 1957, 98&nbsp;p. ==Voir aussi== ===Bibliographie=== *Christopher Flood, « André Labarthe and Raymond Aron : Political Myth and Ideology in ''La France Libre'' », ''Journal of European Studies'', volume n° 89, 1993 ===Liens externes=== * Christian Malis, [http://www.stratisc.org/84-Malis.htm « Après le ''Blitszkrieg'' : le réveil de la pensée militaire française (juin 1940-mars 1942), Le rôle de la revue ''La France Libre'' »]. * Alphonse Lenormand, « [http://alphonselenormand.monsite.orange.fr/page2.html André « Jérôme » Labarthe] », biographie écrite à partir des ''Mémoires'' de Raymond Aron et du témoignage de « madame veuve Jehanne d'Eaubonne Jean-Charles ». *[[Michèle Cointet]], ''[http://books.google.com/books?id=2DmL-P29lsgC&pg=PA205&lpg=PA205&dq=andr%C3%A9+labarthe+la+france+libre&source=web&ots=Ir6EEiIjG2&sig=QjUC_H6HpgHV0czAlfFmj2UbelI#PPA205,M1 Vichy et le fascisme, les hommes, les structures et les pouvoirs]'', Paris, Éditions Complexe, collection Questions au {{s-|XX|e}}, 1987, p. 205 *Emmanuelle Loyer (maître de conférences à l'[[université de Lille III]]), « [http://www.cairn.info/article_p.php?ID_ARTICLE=VING_076_0079 La « Voix de l’Amérique ». Un outil de la propagande radiophonique américaine aux mains d’intellectuels français] », ''Vingtième siècle'', 2002/4, n° 76, p.&nbsp;79-97 {{ISBN|2-7246-2920-5}} *[http://war.megabaze.com/page_html/033-War%201939-1945 « ... alors la FRANCE devient terre de pogrom, terre de honte. On arrête, on déporte. Il ne faut pas laisser faire ça, une grande heure humaine vient de sonner. Français, faites la chaîne des braves gens. »], extrait d'une allocution d'André Labarthe en 1942 ==Sources principales== * François Marcot (dir.), ''Dictionnaire historique de la Résistance et de la France libre'', Robert Laffont, 2006. * Claire Andrieu, [[Philippe Braud]] et Guillaume Piketty (dir.), ''Dictionnaire de Gaulle'', Robert Laffont, 2006. Article de Robert Belot, p.&nbsp;661-662. ==Notes== <references /> {{Portail|France|Seconde Guerre mondiale|Résistance française|presse écrite|physique|renseignement}} {{DEFAULTSORT:Labarthe, André}} [[Catégorie:Journaliste français du XXe siècle]] [[Catégorie:Journaliste scientifique]] [[Catégorie:Patron de presse]] [[Catégorie:Physicien français]] [[Catégorie:Président d'une association]] [[Catégorie:Personnalité de la France libre]] [[Catégorie:Espion soviétique]] [[Catégorie:Espion de la Seconde Guerre mondiale]] [[Catégorie:Espion de la Guerre froide]] [[Catégorie:Naissance en 1902]] [[Catégorie:Décès en 1967]]