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    <title>Aromatogramme</title>
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        <username>Alecs.bot</username>
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      </contributor>
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      <comment>[[Modèle:,]], Replaced: &lt;/ref&gt; &lt;ref&gt; → &lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt; (2)</comment>
      <text xml:space="preserve">{{ébauche|médecine}}

En [[1971]], le Dr Maurice Girault (de Dijon) crée le terme d’'''aromatogramme''' pour caractériser cet [[antibiogramme]] particulier effectué avec des [[huiles essentielles]]. L'aromatogramme est l'équivalent en phytothérapie de l'[[antibiogramme]] qui, lui, est effectué avec des [[antibiotiques]]. Les personnes qui diffusèrent la technique dans le grand public sont le Dr [[Jean Valnet]], le Dr Paul Belaiche, etc

== Définition ==

L''''aromatogramme''' (étymol. du grec ''arôma'' et du latin ''aroma'' signifiant &quot;arôme&quot;, et du grec ''gramma'' signifiant &quot;lettre, écriture&quot;) est une méthode de mesure in vitro du pouvoir [[anti-bactérien]] des [[huiles essentielles]] &lt;ref&gt; Paul Belaiche, Traité de phytothérapie et d'aromathérapie, 1979, tome 1, p 10 &lt;/ref&gt;. Cet examen est donc l'équivalent d'un [[antibiogramme]] où les antibiotiques sont remplacés par des [[huiles essentielles]]. 

La signification et l'interprétation d'un aromatogramme est la même qu'un [[antibiogramme]].

== Historique ==
=== Historique de l'aromatogramme ===

En [[1949]], les principes de l'aromatogramme furent mis au point par Schroeder et Messing &lt;ref&gt; M-P. Schroeder et A-M. Messing, Methods for comparing the antibacterial activity of essential oils and other aqueous insoluble compounds, Bull Nat. Formulary Comm, 1949, 17, 213-218.&lt;/ref&gt;. À l'instar de ce qui se fait avec des [[antibiotiques]] sur un [[antibiogramme]], ils mesurent les zones d'inhibition autour de disques de buvard imprégnés d'huiles essentielles déposés au sein d'une colonie bactérienne. Ils sont considérés comme les pères fondateurs de l'aromatogramme moderne.
 
Sauf erreur, le terme d'aromatogramme a été proposé la première fois par le Dr Maurice Girault en [[1971]] &lt;ref&gt; Maurice Girault et J. Bourgeon, Les cahiers de biothérapie, 1971, n°29.&lt;/ref&gt;. Il fut le premier clinicien à réactualiser le pouvoir antibactérien des huiles essentielles pour traiter des malades.

En [[1978]], un pharmacien, Georges Sens-Olive, étudie les [[huiles essentielles]] par [[chromatographie]], ce qui lui permet de faire une sélection de leur pouvoir [[bactéricide]].

=== Historique de la connaissance du pouvoir antiseptique des [[huiles essentielles]] (essences aromatiques) ===

En [[1881]], [[Robert Koch]] étudie l'action bactéricide de l'essence de [[térébenthine]] sur les spores du [[charbon (maladie)|charbon]] &lt;ref&gt; Robert Koch, Zur Untersuchung von pathogenen Organismen, Mitt Kaiserl Gesundh. Amt 1881, I, p 234.&lt;/ref&gt; .

En [[1887]], Chamberland étudie l'action des essences d'[[origan]], de [[Cannelle (écorce)|cannelle]], de [[girofle]] sur la bactéridie du [[charbon (maladie)|charbon]] ([[bacillus anthracis]]) &lt;ref&gt; M Chamberland, Les essences au point de vue de leurs propriétés antiseptiques, Ann. Inst. Pasteur, 1887, I, p 153-154&lt;/ref&gt;

En [[1893]], G. Bertrand étudie le pouvoir bactéricide de l'essence de [[melaleuca viridiflora]] &lt;ref&gt; G. Bertrand, Le &lt;&lt;Goménol&gt;&gt;, Bull gén de Thér Ann Inst. Pasteur, 1893&lt;/ref&gt;.

En [[1910]], [[W-H. Martindale]] montre que l'[[huile essentielle]] d'[[origan]] est l'[[antiseptique]] connu le plus puissant que la nature nous ait donné &lt;ref&gt; W-H. Martindale, Antiseptic powers of essential oils. Perfumery essent., Oil Record I, 266, 274, Pharmaceutical journal, 1910.&lt;/ref&gt; : en effet, elle est plus de vingt-cinq fois plus antiseptique que le phénol sur le [[colibacille]].

En [[1919]], F. Bonnaure étudie l'action [[antiseptique]] et [[bactéricide]] des [[lavande]]s &lt;ref&gt; F. Bonnaure, Essais sur les propriétés bactéricides de quelques huiles essentielles, Thèse de Médecine, Lyon, 1919 et Parfumerie Moderne, 1919, 12, p 151&lt;/ref&gt;.

En [[1937]], le chimiste [[René-Maurice Gattefossé]] publie son livre majeur et le plus connu, &quot;L'aromathérapie&quot; &lt;ref&gt; René-Maurice Gattefossé, L'aromathérapie – les huiles essentielles hormones végétales, éd. Librairie des sciences Girardot, 1937 &lt;/ref&gt;.

En [[1949]], S-M. Bose et al. publie des travaux qui mettent en relation la structure chimique, la formule chimique et le pouvoir antiseptique des huiles essentielles &lt;ref&gt; S-M. Bose, Bhima (Rac. Cn), V. Subramanyan, Relation between chemical constitution and constituants of certain essential oils and their bactericidal properties, J. Sci. Ind. research (India), 1949, 8B, p 157-162 &lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt; S-M. Bose, Factors affecting the germinal properties of lemongrass emulsions, J. Sci. Ind. research (India), 1950, 8B, p 157-162 &lt;/ref&gt;.

Entre [[1954]] et [[1956]], W. Kellner et Kobert publient plusieurs articles sur les [[huiles essentielles]] : ils en sélectionnent 175 dans leurs études et étudient leur pouvoir [[antiseptique]] vis-à-vis de huit [[bactérie]]s et un [[champignon]] &lt;ref&gt; W. Kellner et Kobert, Möglichkeiten der Verwendung ätherischer Öle zur Raumdesinfection, Aezneim, 1954, 4, 5, 224; 1954, 5,4, 224; 1955, 6, 12, 768&lt;/ref&gt;.

En [[1958]], Jasper et al publient leurs recherches sur l'action [[antifongique]], [[antimycosique]] des huiles essentielles d'[[origan]], de [[bouleau]] et de [[thym]] &lt;ref&gt; C. Jasper, Maruzella, Laurence Liguori, The in vitro antifungal activity of essential oils, J. of the Amer. Pharm. Ass. Ed. Sc, 1958, XLVII, 4 avril 1958&lt;/ref&gt;
&lt;ref&gt; C. Jasper, Maruzella, A. Percival, Henry, The antimicrobial activity of essential oils, Journ. of the Amer. Pharm. Ass. Ed. Sc., 1958, XLVII, 7, 471, juillet 1958 &lt;/ref&gt;.

En [[1964]], parait le livre de [[Jean Valnet]] sur l'[[aromathérapie]] : insatiable défenseur et illustrateur de la [[phytothérapie]] et de l'[[aromathérapie]], il fut l'acteur du renouveau d'intérêt pour ces disciplines.

En [[1969]], le Dr Maurice Girault (gynécologue à Dijon), en se basant sur les travaux de Schroeder et Messing &lt;ref&gt; M-P. Schroeder et A-M. Messing, Methods for comparing the antibacterial activity of essential oils and other aqueous insoluble compounds, Bull Nat. Formulary Comm, 1949, 17, 213-218.&lt;/ref&gt;, teste les essences sur les germes isolés de ses malades en patientèle. En [[1971]], il invente le terme d'aromatogramme &lt;ref&gt; Maurice Girault et J. Bourgeon, Les cahiers de biothérapie, 1971, n°29.&lt;/ref&gt;.

Entre [[1971]] et [[1973]], le Professeur Jean Jolivet d'Angers publie de nombreux travaux sur le spectre U.V, I.R, Raman des huiles essentielles &lt;ref&gt; A. Hérisset, J. Jolivet, P. Rey, Essences de menthe poivrée, Pl. méd. et Phyt., 1971, 5, p 188-198 &lt;/ref&gt;
&lt;ref&gt; J. Jolivet, P. Rey et Boussarie, Essences de marjolaine et d’origan, Pl. méd. et Phyt, 1971, 5, p 199-208&lt;/ref&gt;
&lt;ref&gt; A. Hérisset, J. Jolivet, P. Rey, Essences de lavande officinale, de lavande aspic, de lavandins, Pl. méd. et Phyt., 1971, p 305-314 &lt;/ref&gt;
&lt;ref&gt; A. Hérisset, J. Jolivet, P. Rey, Essences de cannelle de Ceylan et de cannelle de Chine, Pl. méd. et Phyt., Essences de badiane de Chine, d’anis vert et de fenouil doux, Pl. méd. et Phyt., 1972, 6, p 137-148&lt;/ref&gt;
&lt;ref&gt; A. Hérisset, J. Jolivet, P. Rey, Essences de camomille romaine et de matricaire, Pl. méd. et Phyt., 1972, 6, p 194-203 &lt;/ref&gt;
&lt;ref&gt; A. Hérisset, J. Jolivet, P. Rey, Essences de curcuma (C. xanthorrhiza et C. longa), Pl. méd et Phyt., 1972, 6, p 281-291 &lt;/ref&gt;
&lt;ref&gt; A. Hérisset, J. Jolivet, J. Rey, Essences de thymus (Thymus vulgaris, Thymus satureioides, Thymus serpyllum, Thymus zygis), Pl. méd. et Phyt, 1973, 7, 37-47 &lt;/ref&gt;
.

En [[1973]], Jacques Pellecuer et al. publient une thèse qui démontre les propriétés [[antifongique]]s et [[antimycosique]]s du [[romarin]], de la [[sarriette]] et du [[thym]] &lt;ref&gt; Jacques Pellecuer, J-L. Roussel, C. Andary, Propriétés anti-fongiques comparatives des essences de trois Labiées méditerranéennes : romarin, sarriette et thym, Travaux de la Société de Pharmacie de Montpellier, 1973, 33, fascicule 4, pp 584&lt;/ref&gt;. Il démontre également le pouvoir [[antibactérien]] et [[antifongique]] de [[saturea montana]] &lt;ref&gt; J. Pellecuer, J. Allegrini, S. De Buochberg, Étude in vitro de l'activité anti-bactérienne et antifongique de l'essence de Satureia montana L. Labiées, J. Pharm. Belg, 1974, 29, 2, p 137-144 &lt;/ref&gt;.

En [[1977]], Paul Belaiche définit deux nouveaux indices : l'indice origan et l'indice aromatique.

== Valeurs de l'aromatogramme ==

L'aromathérapie est une technique :

- fiable et &lt;br/&gt;
- reproductible

Par leur pouvoir antibactérien, les huiles essentielles '''majeures''' &lt;ref&gt; Paul Belaiche, Traité de phytothérapie et d'aromathérapie, éd. Masson, 1979, p 103. &lt;/ref&gt; sont : 

- l'huile essentielle d'origan d'Espagne &lt;ref&gt; En raison de son haut pouvoir antiseptique, Paul Belaiche considère l'huile essentielle d'origan d'Espagne comme l'huile essentielle &quot;majeure des majeures&quot; &lt;/ref&gt;{{,}}&lt;ref&gt; Paul Belaiche, Traité de phytothérapie et d'aromathérapie, éd. Maloine, 1979, p 104. &lt;/ref&gt; &lt;br/&gt;
- l'huile essentielle de [[thym]] (thymus vulgaris) &lt;br/&gt;
- l'huile essentielle de [[Cannelle (écorce)|cannelle]] (cinnamomum zeylanicum) &lt;br/&gt;
- l'huile essentielle de [[sarriette]] (satureia montana) &lt;br/&gt;
- l'huile essentielle de [[girofle]] (eugenia caryophyllata) 

Par leur pouvoir antibactérien moindre, les huiles essentielles '''médiums''' &lt;ref&gt; Paul Belaiche, Traité de phytothérapie et d'aromathérapie, éd. Masson, 1979, p 111. &lt;/ref&gt; sont :

- l'huile essentielle de [[Pin (plante)|pin]] (pinus sylvestris) &lt;br/&gt;
- l'huile essentielle de [[cajeput]] (melaleuca leucadendron) &lt;br/&gt;
- l'huile essentielle d'[[eucalyptus]] (eucalyptus globulus) &lt;br/&gt;
- l'huile essentielle de [[lavande]] (lavandula officinalis) &lt;br/&gt;
- l'huile essentielle de [[myrthe]] (myrtus communis) &lt;br/&gt;
- l'huile essentielle de [[géranium rosat]] (pelargonium graveoleus) 

== Notes et références ==

&lt;references/&gt;

==Bibliographie==  	 
	
{{Article détaillé|aromathérapie}} 

== Liens internes ==

* [[Aromathérapie]] 
* [[Botanique]] 
* [[Huile essentielle]] 
* [[Médecine]] 
* [[Plantes utilisées en phytothérapie]] 
* [[Plante médicinale]] 
* [[René Maurice Gattefossé]] 
* [[Jean Valnet]] 

== Liens externes ==
=== Sur les propriétés antimicrobiennes des huiles essentielles ===

{{Article détaillé|aromathérapie}}

{{portail médecine}}

[[Catégorie:Aromathérapie]]</text>
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