Bataille de Canope 2760286 31774230 2008-07-21T20:40:45Z Zetud 25495 Orth., Typo., typos fixed: Egypte → Égypte, c'est à dire → c'est-à-dire, manoeuvre → manœuvre, elle même → elle-même [[Project:AutoWikiBrowser|AWB]] {{Infobox Conflit militaire | image = [[Image:Defaut.svg|300px]] | légende = | conflit = Bataille de Canope | guerre = [[Campagne d'Égypte]] | date = [[21 mars]] [[1801]] | lieu = [[Canope (cité)|Canope]] <br/> (proximité d'Alexandrie) | issue = Victoire Anglaise | combattants1 = {{France (1792-1804)}} | combattants2 = {{Empire Ottoman}}<br />{{Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande}} | commandant1 = [[Jacques François Menou]] | commandant2 = [[Ralph Abercromby]] | forces1 = {{formatnum:8330}} fantassins <br/> {{formatnum:1380}} cavaliers <br/> 46 canons | forces2 = {{formatnum:16000}} hommes <br/> 200 cavaliers <br/> {{formatnum:2000}} marins <br/> 42 canons <br/> + artillerie des canonnières | pertes1 = {{formatnum:3000}} hommes | pertes2 = {{formatnum:3000}} hommes | batailles = {{Deuxième coalition}} }} La '''bataille de Canope''' ou '''bataille d'Alexandrie''' eut lieu le [[21 mars]] [[1801]], pendant la [[Campagne d'Égypte]]. == Prélude == [[Image:Général Jacques François de Boussay Menou.jpg|150px|left|thumb|Jacques François Menou]] Parti de [[Gibraltar]] le [[2 novembre]], la flotte anglaise commandée par l'amiral [[George Keith Elphinstone|Keith]] et le général [[Ralph Abercromby]] relâche à [[Minorque]] et [[Malte]], longe les côtes, puis le [[29 décembre]], mouille dans la baie de [[Macri]]. Pendant que le [[major-général]] [[John Moore (militaire britannique)|John Moore]] négocie à Jaffa, avec [[Youssouf Pachâ]], les hommes s'entrainent à débarquer. Six vaisseaux de la flotte ottomane dont le ''Sultan Sélim'' de 110 canons et huit corvettes, viennent les rejoindre. Bien informé par [[Mourad Bey]] de ces menaces de débarquement imminent, [[Jacques François Menou]] qui remplace [[Jean-Baptiste Kléber|Kléber]] tarde à prendre des dispositions. Les Anglais, arrivent devant Aboukir le {{1er mars}}, mais à cause des conditions météorologiques, les Anglais ne débarquent que le [[8 mars|8]]. Pendant ce temps, Menou perd beaucoup de temps à s'occuper des Turcs du [[Grand vizir]] qui pourtant sont encore bien loin d'arriver, et donne des ordres absurdes et contradictoires. Ne disposant que de {{formatnum:1500}} hommes, [[Louis Friant|Friant]] ne peut résister et abandonne la garnison du fort d'Aboukir. Le [[12 mars]], les généraux [[François Lanusse|Lanusse]] et [[André François Bron de Bailly|Bron]] amènent quelques renforts. Le [[13 mars|13]], au camp des Romains, près du lac Maadyéh, bien que toujours en infériorité numérique, les Français attaquent. Mais malgré quelques succès, ils doivent se replier. Le même jour, Menou arrive à Rahmaniéh où il se repose un jour. Le [[15 mars|15]], il est à Damanhour où il est rejoint par [[Jean Louis Ébenezel Reynier|Reynier]] et [[Antoine-Guillaume Rampon|Rampon]] La garnison du fort d'Aboukir livrée à elle-même, c'est-à-dire 150 hommes débarqués le jour même de l'arrivée de la flotte anglaise, avec en tout et pour tout: deux [[canon (artillerie)|pièces de 24]] et deux [[canon (artillerie)|pièces de 8]]<ref>''Histoire scientifique et militaire de l'expédition française en Égypte'' - page 148</ref>, capitule le [[19 mars]]. Menou arrive à [[Alexandrie]] le [[20 mars|20]]. Il est bien temps d'agir! Les Anglais sont solidement installés, l'armée du [[Grand Vizir]] s'ébranle et menace la frontière, un corps d'Anglo-Cipayes venu de l'Inde débarde à Qosseyr. Contre une telle armée, il ne reste plus d'autre choix que de passer à l'attaque et de tenter le tout pour le tout. == La bataille == [[Image:Sir-ralph-abercromby.jpg|150px|left|thumb|Ralph Abercromby]] Dépassé, Menou s'en remet au plan de bataille concocté par [[Jean Louis Ébenezel Reynier|Reynier]] et [[François Lanusse|Lanusse]]. Les Anglais sont solidement campés entre la mer et les rives du lac Maadyéh. Les affronter de front eut été une manœuvre fatale. L'attaque doit donc porter sur les ailes. [[Jean Louis Ébenezel Reynier|Reynier]] commande l'aile droite avec la 13{{e}} et 85{{e}} demi brigade. À sa gauche, se trouve [[Louis Friant|Friant]] avec les 25{{e}}, 61{{e}} et 75{{e}} demi brigade. Le centre est commandé par le général [[Antoine-Guillaume Rampon|Rampon]] ayant sous ses ordres le général [[Jacques Zacharie Destaing|Destaing]], commande la 21{{e}} brigade légère, deux compagnies de [[grenadier]]s du 25{{e}} de ligne, la 32{{e}} de ligne et trois compagnies de la 2{{e}} légère. Le général [[François Lanusse|Lanusse]] commande l'aile gauche et a sous ses ordres la 4{{e}} légère et la 18{{e}}, 69{{e}} et 88{{e}} de ligne et les généraux [[Pierre Louis François Silly|Silly]] et [[Valentin]] === Diversion réussie sur l'aile gauche === L'attaque commence à 3h00 par une attaque de l'aile gauche d'un corps de dromadaires chargés de faire diversion. La premier redoute tombe. Les attaquants s'emparent d'une pièce d'artillerie qu'ils retournent contre les positions anglaises, attirant ainsi l'attention. [[François Lanusse|Lanusse]] se met en mouvement. La 4{{e}} légère s'empare d'un [[redan]] dans lequel se trouve un canon. === Confusion sur le centre === Le centre s'est à son tour mis en marche sur la grande [[Redoute (militaire)|redoute]], et la brigade [[Pierre Louis François Silly|Silly]] s'empare d'un détachement anglais. S'apercevant que la brigade [[Valentin]] est arrêtée par un feu croisé de l'ennemi, [[François Lanusse|Lanusse]] s'élance pour lui porter secours, lorsqu'il reçoit un coup de [[Biscaïen]] à la jambe droite. Les Anglais du général [[John Moore (militaire britannique)|Moore]] profitent de l'hésitation des Français privés de leur chef et les repoussent. La brigade [[Valentin]] ne peut se déployer et se dispersent derrière les mamelons. Dans l'obscurité, la 4{{e}} est prise à partie par la 32{{e}}. La confusion est totale et il faut tout un temps pour comprendre l'erreur. Mais l'élan est stoppé, la 4{{e}} et la 18{{e}} sont repoussées. Guidée par Rampon, la 32{{e}} tente tout de même d'attaquer la première ligne anglaise, mais elle est accueillie par un feu nourri qui décime ses rangs. De leur côté, malgré des efforts énergiques, les [[carabinier]]s de la 2{{e}} légère ne parviennent pas à pénêtrer les rangs ennemis. le général Destaing qui s'est faufilé entre la droite et le centre anglais tombe à son tour sur une violente résistance. Légèrement blessé, il doit quitter la partie. Son second est à son tour sévérement touché à la cuisse. Sans chef et au milieu des rangs ennemis, les hommes finissent par se rendre. === La situation vue de l'arrière === Alors qu'il observe la bataille de l'arrière, une balle perdue frappe le cheval de Menou. Celui-ci se met à l'abri derrière la cavalerie qui forme la réserve. Assurément la bataille est perdue. Rien ne se passe plus comme prévu. Chaque attaque a eu lieu séparément. Les détachements sont isolés et à la merci de l'ennemi. Dès la première demi-heure un foule de chefs et de généraux sont tombés. Sans chefs, les soldats se dispersent. Ne reste que l'aile droite, mais elle est en nombre bien trop insuffisant pour attaquer seule le centre anglais. À ce moment, il ne reste rien d'autre à faire qu'à se retirer, mais Menou ne se doute qu'à peine de la situation. === Echec de l'aile droite === Devant la passivité de son chef, Reynier qui attend les ordres pour faire avancer l'aile droite, prend l'initiative et ordonne de faire mouvement vers la droite ennemie. S'apercevant de la manœuvre dans cette direction, les Anglais font marcher la réserve. Menou envoie alors les [[dragon (militaire)|dragons]] du général [[César Antoine Roize|Roize]] qui parviennent à passer et blessent mortellement [[Ralph Abercromby|Abercromby]]. Mais [[César Antoine Roize|Roize]] est tué et bien peu de cavaliers regagnent les hauteurs de [[Nicopolis]]. == Conséquences == L'armée française est complètement découragée. Menou se retire à [[Alexandrie]] où les Anglais l'assiègent. Mortellement blessé, [[François Lanusse|Lanusse]], ayant trop tardé à se laisser amputer par [[Dominique-Jean Larrey|Larrey]], décèdera dans la nuit du [[21 mars|21]] au [[22 mars]]. [[Ralph Abercromby|Abercromby]] décèdera le [[28 mars|28]] à [[Aboukir]]. == Notes et référence == <references /> == Sources == * ''Histoire des Français depuis le temps des Gaulois jusqu'en 1830'' * ''Histoire scientifique et militaire de l'expédition française en Égypte'' * ''Journal de l'expédition anglaise en Égypte dans l'année mil huit cent un de Th Walls'' [http://books.google.fr/books?id=66I2AAAAMAAJ&pg=RA1-PA364&dq=Si%C3%A8ge+d%27Alexandrie+1801&as_brr=1&ei=Q2FWSM64I5WQjgHMnJmFDA&client=firefox-a#PPA118,M1] {{Epopée}} {{Portail|Révolution française|histoire militaire}} {{DEFAULTSORT:Canope}} [[Catégorie:Bataille des guerres de la Révolution française]] [[Catégorie:Campagne d'Égypte]] [[Catégorie:Bataille du Royaume-Uni]] [[Catégorie:Bataille de 1801]] [[en:Battle of Alexandria]]