Bernard Landry 299649 31763655 2008-07-21T15:33:26Z Mathieugp 1334 /* Bibliographie */ {{Voir homonymes|Landry}} {{PM Québec Infobox| nom=Bernard Landry| image=[[Image:Landry.jpg|Bernard Landry]]| numero= 28{{e}}| mandat={{date|8|mars|2001}}<br />{{date|29|avril|2003}}| prédécesseur=[[Lucien Bouchard]]| successeur=[[Jean Charest]]| datenaissance={{date|9|mars|1937}}| lieunaissance=[[Saint-Jacques (Québec)|Saint-Jacques-de-Montcalm]] ([[Québec]])| datedécès=| lieudécès=| mariage=[[Lorraine Laporte]] (décédée)<br>[[Chantal Renaud]]| profession=[[Avocat (métier)|Avocat et économiste]]| partipolitique=[[Parti québécois]]|}} '''Bernard Landry''' <small>Grand Officer de l'[[Ordre national du Québec]]</small>(né le {{date|9|mars|1937}} à [[Saint-Jacques (Québec)|Saint-Jacques-de-Montcalm]], près de [[Joliette (Québec)|Joliette]], [[Québec]]) est un [[Personnalité politique|homme politique]], un [[professeur]] et un [[avocat (métier)|avocat]] [[Québec|québécois]]. Il fut chef du [[Parti Québécois]] et a été une des figures marquantes de ce parti ; il fut également le 28{{e}} [[Premier ministre du Québec]]. ==Biographie== Diplômé en [[droit]] et en [[Sciences économiques|économie]] de l'[[Université de Montréal]], Landry détient également un diplôme en économie et finance de l'[[Institut d'études politiques de Paris]]. En [[1965]], il est admis au [[Barreau du Québec]] et pratique le droit jusqu'en [[1976]], année de la première victoire électorale du [[Parti québécois]]. Il parle couramment trois langues : le [[français]], l'[[espagnol]] et l'[[anglais]]. Il est un ancien membre de l'[[Ordre de Jacques-Cartier]]. Son entrée dans les cercles politiques commence dans les [[années 1960]]. [[René Lévesque]], alors ministre des Ressources naturelles sous [[Jean Lesage]], l'attire vers la politique en [[1964]]. Pendant quatre ans, il est tour à tour conseiller technique au cabinet de Lévesque, adjoint au directeur général de la planification du ministère des Richesses naturelles, coordonnateur pour le Québec du Conseil canadien des ministres des Richesses naturelles, et chargé de mission au cabinet du [[Ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec|ministre de l'éducation]]. Il se joint au [[Parti québécois]] en [[1968]], et se présente une première fois comme candidat dans la [[Circonscription électorale (Québec)|circonscription]] de [[Joliette (circonscription provinciale)|Joliette]] deux ans plus tard, sans succès. Il se présente de nouveau cinq ans plus tard, toujours sans succès. En [[1974]], il devient membre de l'exécutif national du Parti québécois. Pendant cette période, [[René Lévesque]] l'encourage à étudier l'économie à l'[[Institut d'études politiques de Paris]]. Cela lui ouvrira plus tard la voie vers le [[Conseil des ministres du Québec|conseil des ministres]], lorsqu'il est finalement élu [[député]] de la [[Circonscription électorale (Québec)|circonscription]] de [[Fabre (circonscription provinciale)|Fabre]]. René Lévesque le nomme ministre d'état au Développement économique en [[1977]]. Sa présence donne, en quelque sorte, une crédibilité économique au parti nouvellement élu. Lorsque le Parti québécois est élu à nouveau en [[Élection générale québécoise de 1981|1981]], il retrouve le même portefeuille ministériel, puis occupe ceux de ministre délégué au Commerce extérieur, ministre des Relations internationales et ministre des Finances. Dès [[1981]], sans réclamer le départ du chef, il ne cache pas qu'il souhaite un jour lui succéder. Il reste toutefois fidèle à Lévesque jusqu'en [[1984]], lors de la crise du « [[beau risque]] ». La stratégie de René Lévesque, qui consiste à appuyer le gouvernement [[Parti progressiste-conservateur du Canada|progressiste-conservateur]] de [[Brian Mulroney]] à [[Ottawa]], dans l'espoir de changements constitutionnels favorables au Québec, provoque une crise aiguë au sein du parti, qui aboutit au départ de René Lévesque. En [[1985]], il tente de succéder à Lévesque, sans succès. Il reprend du galon en [[1994]] et devient [[Vice-premier ministre du Québec|Vice-premier ministre]] sous la gouverne de [[Jacques Parizeau]], puis de [[Lucien Bouchard]]. C'est en [[2001]] qu'il succède à Lucien Bouchard en tant que chef du Parti québécois et [[Premier ministre du Québec]] suite à la démission de celui-ci. Il se félicitera alors d'avoir signé ce qui sera désigné comme la [[paix des Braves]]; il crut bon de donner à ce traité [[Autochtones du Québec|autochtone]] la valeur d'un traité international, utile à la [[souveraineté]] de la province. De [[2003]] à [[2005]], il est [[Chef de l'Opposition officielle (Québec)|chef de l'opposition]], suite à la victoire du [[Parti libéral du Québec]] mené par [[Jean Charest]]. Un documentaire intitulé ''[[À hauteur d'homme]]'' traitant du point de vue de Landry sur l'élection est produit en [[2003]]. Au Conseil national du Parti québécois en août [[2004]], après une longue période de réflexion qui avait débutée le jour après l'élection, il annonce le {{date|27|août|2004}} qu'il demeure président du parti et qu'il mènera le Parti québécois aux prochaines élections afin de réaliser l'indépendance du Québec. Sa démission aurait été encouragée par [[Pauline Marois]].<Ref>Raymond Bréard, La Presse, 31 mai 2007</Ref> Le {{date|4|juin|2005}}, à la surprise générale, il annonce la fin de sa carrière politique[http://www.pq.org/nv/index.php?pq=4&it=838] après n'avoir reçu l'appui que de 76,2% des délégués lors d'un vote de confiance au congrès du parti à [[Québec (ville)|Québec]]. Cependant, plusieurs discutent de l'éventuel retour de Bernard Landry en tant que candidat à sa propre succession, au sein du [[Parti québécois]]. Deux sites prônent même son retour en proposant des pétitions aux internautes. Toutefois, Bernard Landry annonce ses couleurs en ne se présentant pas en tant que candidat pour son ancienne circonscription, [[Verchères (circonscription provinciale)|Verchères]], et officialise le tout par voix de communiqué, le {{date|16|août|2005}}. En septembre 2005, il reprend son poste de professeur à l'École de gestion de l'[[Université du Québec à Montréal]], et devient chercheur associé à la [[Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques]]. En novembre 2005, il devient [[animateur de télévision]] de l'émission ''[[Notre Argent]]'' au [[Canal Argent]].<ref>''[http://www.ledevoir.com/2005/11/23/95848.html]'', ''[[Le Devoir]]'', 2005-11-23</ref>. En octobre 2006, il est nommé [[Bene merenti de patria|patriote de l'année]] 2006-2007 par la [[Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal]].<ref>''[http://radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2006/10/03/004-Landry-Patriote-SSJB.shtml]'', ''Radio-Canada'', 2006-10-03</ref>. En [[2006]] et [[2007]], il intervient régulièrement pour défendre, pour critiquer ou pour assister le chef péquiste [[André Boisclair]]. Certains l'ont soupçonné, lui et [[Jacques Parizeau]], de prendre part à une rébellion de la vieille garde souverainiste [http://www.ledevoir.com/2007/02/24/132353.html]. Il est père de trois enfants et grand-père de cinq petites-filles et de deux petits-garçons. Il est actuellement l'époux de la chanteuse [[Chantal Renaud]]. == Publications == * ''Quebec's foreign trade'', 1982 * Préface du recueil d'articles ''Les 58 moyens d'exporter'' de Price Waterhouse, 1985 * ''Commerce sans frontières : le sens du libre-échange'', 1987 * Préface de ''La Francophonie et le dialogue des cultures'', 2001 * ''La cause du Québec'', 2002 * Le commerce international : une approche nord-américaine, 2008 (en collaboration avec Antoine Panet-Raymond et Denis Robichaud) * « La mondialisation rend la souveraineté plus nécessaire et urgente que jamais », dans ''L'Action nationale'', mars 1999 ([http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/actionnationale//fp/1999/9333.html en ligne]) * « Pour l'indépendance politique et pétrolière », dans ''Le Devoir'', 13 juin 2008 ([http://www.ledevoir.com/2008/06/13/193748.html en ligne]) ==Notes et références== <References/> == Bibliographie == * [[Michel Vastel]]. ''Landry : le grand dérangeant : biographie'', Montréal : Éditions de l'Homme, 2001, 444 p. ISBN 2-7619-1676-X * [[Jean-Claude Labrecque]]. ''À hauteur d'homme'', Westmount : Christal Films; Montréal : Productions Virage, 2003, DVD (104 min.) * « [http://www.vigile.net/_Landry-Bernard_ Bernard Landry] », dans ''[[Vigile.net]]'' ==Voir aussi== ===Articles connexes=== *[[Gouvernement Bernard Landry]] ===Liens et documents externes=== {{commons|Category:Bernard Landry}} * {{fr}} [http://www.souverainete-qc.net/Annexe/biographie_bernard_landry.htm Biographie de Bernard Landry] * {{fr}} [http://www.assnat.qc.ca/fra/Membres/notices/j-l/lanb1.shtml Bernard Landry] — Assemblée nationale du Québec {{PM Québec}} {{Chef PQ}} {{Début dynastie}} {{Insérer Chef opp Qc |avant=[[Jean Charest]] |après=[[Louise Harel]] |début=2003 |fin=2005}} {{Insérer dynastie| |nom=[[Vice-premier ministre du Québec]]<br/>Gouvernement du Québec |avant=[[Monique Gagnon-Tremblay]] |après=[[Pauline Marois]] |période=[[1994]]-[[2001]]}} {{Insérer Député Qc |circonscription=Laval-des-Rapides |parti=PQ |début=1981 |fin=1985 |nomav= |partiav= |nomap=[[Guy Bélanger (député)|Guy Bélanger]] |partiap=PLQ}} {{Insérer Député Qc |circonscription=Verchères |parti=PQ |début=1994 |fin=2005 |nomav=[[Luce Dupuis]] |partiav=PQ |nomap=[[Stéphane Bergeron]] |partiap=PQ}} {{Fin dynastie}} <!-- Métadonnées : voir [[Wikipédia:Métadonnées personne]] --> {{Métadonnées personne |NOM=Landry, Bernard |NOMS ALTERNATIFS=Landry, Jean-Bernard |COURTE DESCRIPTION=Premier ministre du Québec (2001-2003) |DATE DE NAISSANCE=9 mars 1937 |LIEU DE NAISSANCE=[[Saint-Jacques (Québec)|Saint-Jacques-de-Montcalm]], [[Québec]] |DATE DE DÉCÈS= |LIEU DE DÉCÈS= }} {{Portail|Québec|Canada}} {{DEFAULTSORT:Landry, Bernard}} [[Catégorie:Premier ministre du Québec]] [[Catégorie:Chef du Parti québécois]] [[Catégorie:Ancien ministre du Québec]] [[Catégorie:Ancien député du Parti québécois]] [[Catégorie:Avocat canadien]] [[Catégorie:Ancien élève de l'Institut d'études politiques de Paris]] [[Catégorie:Leader indépendantiste]] [[Catégorie:Naissance en 1937]] [[en:Bernard Landry]] [[es:Bernard Landry]] [[pl:Bernard Landry]]