Bibliothèques d'Albi 3023758 31646409 2008-07-17T08:44:59Z 88.178.116.17 /* Liens externes */ {{ébauche SIB}} [[Image:Mediatheque-albi.jpg|thumb|300px|Médiathèque d'Albi]] Le réseau des '''bibliothèques d'[[Albi]]''' comprennent la médiathèque Pierre-Amalric, la bibliothèque Rochegude, la bibliothèque Louis-Rascol, une bibliothèques de quartier à Cantepau et un médiabus. == Historique == Comme la majorité des bibliothèques municipales en France, les origines des collections anciennes de la bibliothèque d'Albi proviennent principalement des confiscations révolutionnaires. === Le [[Scriptorium]] de Sainte-Cécile === La particularité des fonds conservés vient de la richesse de l'histoire du livre à Albi. Le scriptorium d’Albi, actif entre le IXe siècle et le premier quart du XIIe siècle se distingue par sa production importante de manuscrits liturgiques. Les manuscrits médiévaux proviennent en majeure partie du chapitre de la [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|cathédrale Ste Cécile]]. Le plus ancien qui remonte au VIIe siècle contient la plus ancienne carte du monde, la '''Mappa Mundi'''. Le fonds canonique de la bibliothèque capitulaire d’Albi était l'un des plus riches d'Occident au IXème siècle. === Les premiers pas de l'imprimerie === En 1474 l’atelier de l’''Aenas Sylvius'' et l’imprimeur [[Jean Neumeister]], collaborateur de Gutenberg, s’installent à [[Albi]]. Cet atelier est le troisième de France, après [[Paris]] ([[1470]]), [[Lyon]] ([[1473]]) et avant [[Toulouse]] ([[1476]]). Entre 1474 et 1481, deux ateliers sont attestés dans la cité. L'atelier anonyme, dit de l''''Aeneas Sylvius''' est très productif, à ce jour, 15 éditions lui sont attribuées entre 1474 et 1481. Le second atelier, dirigé par '''Jean Neumeister''' (qui à travaillé aux cotés de [[Gutemberg]] pour l'impression de la ''Bible à 36 ligne''), est le plus célèbre, il est toutefois moins actif que le premier, seulement 6 éditions. La production compte des oeuvres classiques, et juridiques, en caractères gothiques, parfois accompagnés de portées musicales et d'illustrations . === Les bibliothèques de l'ancien régime === [[Image:François-Joachim de Pierre de Bernis.jpg|thumb|200px|''Le Cardinal de Bernis'']] [[Image:Ex-libris du Cardinal de Bernis.jpg|thumb|left|180px|''Ex-libris du Cardinal de Bernis'']] Durant l'ancien régime, il existe à Albi de nombreuses bibliothèques publiques ou privées. Au 17e siècle, on compte celle de [[Liste des évêques et archevêques d'Albi|archevêques]] [[Charles Le Goux de la Berchère ]], et un siècle plus tard celle du [[François-Joachim de Pierre de Bernis|Cardinal de Bernis]]. A ces deux bibliothèques qui sont dispersées après la mort de leurs posséseurs, il faut ajouter la Bibliothèque du [[chapitre canonial]] de la collégiale Saint-Salvy. Tous ces ouvrages sont porteurs d'ex-libris qui permettent aujourd'hui encore de les identifier. === Les débuts de la lecture publique === Pendant la période révolutionnaire, le fonds du [[dépôt littéraire]] est d’abord rattaché à l’[[école centrale (Révolution française)|École centrale]] du Tarn. La première bibliothèque publique d’Albi est ouverte au public en [[1797]], elle devient municipale en [[1803]]. Un ancien bibliothécaire du [[Cathédrale Sainte-Cécile d'Albi|chapitre de la cathédrale]], '''Jean-François Massol''' en devient le premier bibliothécaire. Il rassemble ce qui va constituer les premiers fonds de la bibliothèque, il met en place une politique d’échanges de doublons, ce qui lui permet d’acquérir des ouvrages aujourd’hui très rares, comme l’édition originale du Cid de Cervantès. D’un autre côté, il se dessaisit de plusieurs manuscrits médiévaux dont un est aujourd’hui conservé à la [[British Library]]. Il récupère une partie de la bibliothèque du [[Cardinal de Bernis]], archevêque d’Albi en 1764 qui avait échappé aux confiscations révolutionnaires. Il prend sa retraite en 1815. Pendant sa présence, la bibliothèque est devenue florissante, après lui, elle va sommeiller jusqu’à la fin du XIXe siècle. En 1909, les trois bibliothèques (''Municipale'', ''Populaire'' et ''Rochegude'') fusionnent et sont installées dans l’hôtel Rochegude, elles ne le quitteront qu’en 2001, lors de l’ouverture de la médiathèque Pierre Amalric. Durant le XIXe et le XXe siècle, des dons et legs ont enrichis les collections (Fonds ''Caraven-Cachin'', ''Cuq'', ''Bouttes'', ''Cayrou'', …). == Topographie == * L'hôtel Rochegude, batîment du 17e siècle, abritant actuellement une salle d'expositions et des réserves. * La médiathèque Pierre-Amalric, bâtie en 2001. * La bibliothèque annexe de [[Cantepau]] * Bibliothèque Louis-Rascol au [[Lycée Louis-Rascol]] == Collections == === Bibliothèque Rochegude === [[Image:Henri Paschal de Rochegude.jpg|thumb|200)x|''Henri de Pascal de Rochegude'']] Une bibliothèque d’étude existe à Albi à la fin du XIX° siècle, il s’agit de la bibliothèque léguée à la ville en 1834 par l’amiral [[Henri Pascal de Rochegude]]. Grand [[bibliophile]], il rassemble une riche collection d’ouvrages imprimés et de manuscrits. Sa bibliothèque, installée dans son [[hôtel particulier]], est léguée à la ville d’Albi. La collection de plus de 12000 volumes compte de nombreuses raretés, comme l’édition originale des [[Nostradamus|prophéties de Nostradamus]], dont un seul autre exemplaire est connu. Le fonds compte de nombreux ouvrages de littérature médiévale, occitane, sur les troubadours ainsi que sur les voyages. La bibliothèque, entrée en possession de la ville en 1884 est ouverte au public en 1892. === Bibliothèque populaire === En 1871, il existe à Albi deux petites bibliothèques populaires, dues aux initiatives privées de la Société de Saint-Vincent-de-Paul et du secrétaire de mairie Jean-Pierre Bertrand. En 1881, le poste de bibliothécaire étant vaquant, la ville d’Albi crée une véritable bibliothèque populaire municipale, avec quelques années de retard sur la grande époque de lancement de ce type d’établissement , dans les années 1860. La bibliothèque populaire d’Albi se développe donc parallèlement à la bibliothèque municipale issue des confiscations révolutionnaires. Elles sont destinées à des publics différents, la bibliothèque populaire accueille les nouveaux publics, les classes ouvrières et les employés, ainsi que les enfants. La mission première de cette bibliothèque est l’instruction de son public, mais les acquisitions s’orientent progressivement vers la lecture de loisirs. L’ancienne bibliothèque municipale conserve, elle, son public de professeurs et d’étudiants, et sa fonction de bibliothèque d’étude. Avant la première guerre mondiale, la nouvelle bibliothèque « circulante » (''en fait de prêt'') englobe les collections de la bibliothèque populaire. === Fonds Local === Le fonds local, aussi appelé « Catalogue Albigeois » est mis en place depuis 1910. Il regroupe les écrits concernant le Tarn, ceux des auteurs locaux, et plus généralement tout ouvrage ayant un rapport avec le département. Les volumes sont très variés quand à leur âge, des ouvrages du XVIe siècle côtoient des publications récentes. Le fonds est constitué en majorité de monographies, mais aussi de brochures et plaquettes. Les périodiques locaux sont également concernés. === Société des Sciences Arts et Belles Lettres du Tarn === Conservés dans les locaux des Archives Départementales du Tarn jusqu'à leur rénovation, le fonds de monographies et le très riche ensemble de périodiques de la société est désormais conservé à la médiathèque. Grace à une importante politique d'échanges de publications, la bibliothèque de la société possède de nombreux documents rares, concernant l'histoire locale. === Autre fonds === * La ''Bibliothèque Populaire'', la première bibliothèque de prêt. * Le leg ''Cayrou'', riche en éditions de littérature classiques * Le fonds du Docteur''H.Cuq'', axé sur les sciences naturelles * Le fonds d'''Alfred Caraven-Cachin'', sur l'archéologie et les sciences naturelles * Leg d'''Hippolyte Gay de Savary'', sénateur du Tarn: Editions de bibliophilie de l'ancien régime. * Manuscrits de [[Louisa Paulin]], poetesse occitane. * Correspondance manuscrite de [[Maurice de Guérin|Maurice et Eugénie de Guérin]] *... == Activités == Expositions * Le scriptorium d'Albi * Incunables Albigeois * Une dynastie de relieurs albigeois : les Jalby * Evocations Arméniennes à Istanbul * A la découverte du chocolat *... Manifestations * Foire aux livres d'exception * Concours de reliures Services * Utilisation des postes multimédia * Accès Internet (recherches, mails ...) * Bureautique * Retouche d'images * Messagerie instantanée * Accès des publics empêchés * Sieste littéraires * Le médiabus * L'espace ludothèque * Le prêt entre bibliothèque (PEB) * La bibliothèque Louis-Rascol La bibliothèque abrite la '''''Société des Amis des Bibliothèques d'Albi''''', qui participe à l'enrichissement des fonds. == Données == == Liens externes == [http://www.mediatheque-albi.fr/ Le site des Bibliothèques d'Albi] == Sources == ''Arts et Métiers du Livre'', n°249, 2005 ''Bull.Bibl.France'', t. 34, n° 2 et 3. ''Patrimoine des bibliothèques de France'', t. 7, Paris : Payot, 1995 {{Portail|Sciences de l'information et des bibliothèques|Tarn}} [[Catégorie:Bibliothèque française|Albi]] [[Catégorie:Albi]] [[Catégorie:Culture en Midi-Pyrénées]]