Bill Pritchard
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2008-04-01T16:28:35Z
Airair
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{{Infobox Musique (artiste)
| charte = vocal
|NomArtiste =Bill Pritchard
|nom naissance =Bill Pritchard
|image =[[Image:Bill Pritchard.jpg|280px]]
|légende =
|naissance =[[1956]] — Walsall, [[Royaume-Uni]]
|décès =
|pays origine =[[Royaume-Uni]]
|profession =[[Auteur-compositeur-interprète]]<br>[[Producteur de musique]]<br>[[Arrangeur musical]]
|années actives =[[1986]] –
|TotalMondialDesVentes =
|genre =[[Rock indépendant]]
|instrument =[[Guitare]]
|label =[[Universal Music]] [[Image:Logo UMG.gif|100px]]
|Groupe associés =
|entourage =[[Françoise Hardy]]<br>[[Daniel Darc]]
|site officiel =[http://billpritchard.artistes.universalmusic.fr/ Universal Music]
}}
Bill Pritchard, né en [[1956]]{{Référence nécessaire}} à Walsall ([[Midlands de l'Ouest (comté)|Midlands de l’Ouest]], [[Royaume-Uni]]), est un [[auteur-compositeur-interprète]] britannique, également [[instrumentiste]] (guitares, claviers), [[arrangeur musical]] et [[producteur de musique|producteur]].
== Biographie ==
Originaire des [[Midlands]], Bill Pritchard réside toujours dans la région natale, à Walsall près de [[Birmingham]] où il exerce la profession de professeur de français parallèlement à ses activités musicales. Il abhorre les paillettes du [[show-biz]] et aime retrouver de temps en temps ses copains au pub du coin, comme autrefois. C’est dans son garage, spécialement aménagé, qu’il s’adonne à sa recherche musicale car, faire de la musique, c’est pour lui quelque chose de très naturel : {{Citation|J’écris tous les jours, car écrire c’est un boulot d’artisan. […] Je veux m’améliorer, être plus concis, être capable de dire en une phrase ce que j’aurais dit en une page, et ça, ça demande de la pratique.}}<ref>Propros recueillis par Christian Fevret pour [[Les Inrockuptibles]], février-mars 1989.</ref>
=== Fan francophile ===
Il grandit, pétri de culture française, de son cinéma (la [[Nouvelle Vague]], [[François Truffaut]], ''[[La Belle et la Bête (film, 1946)|La Belle et la Bête]]'', [[Arletty]], [[Leos Carax]]) à sa littérature ([[Paul Verlaine]], [[Jean Cocteau]], [[Jean Genet]], [[Albert Camus]], [[Michel Tournier]], [[Boris Vian]], [[Françoise Sagan]]) et c’est finalement dans la musique qu’il trouvera sa voie. À ses débuts, on le compare à [[Momus (artiste)|Momus]], on lui trouve une parenté avec [[Donovan (musicien)|Donovan]] et [[Leonard Cohen]], mais lui se sent plus proche de [[Tom Verlaine]], sera très impressionné par le chanteur du groupe [[The Stranglers]] et aime [[The Kinks]]. Sans parler de ses idoles de la chanson française dont on traitera plus longuement et qui seront l’une de ses sources d’inspiration. [[Serge Gainsbourg]] dira de Bill : {{Citation|Nice voice, nice face…very good.}}
Dans son pays, il est profondément marqué par des écrivains humanistes comme Alan Sillitoe, qu’il cite fréquemment, et dont beaucoup d’adaptions cinématographiques britanniques seront tirées de ses œuvres comme ''[[Samedi soir, dimanche matin|Samedi soir, dimanche matin (Saturday Night and Sunday Morning)]]'' de [[Karel Reisz]] ou ''[[La Solitude du coureur de fond|La Solitude du coureur de fond (The Loneliness of the Long Distance Runner)]]'' de [[Tony Richardson]]. Mais il est également sensible à la poésie de [[Dylan Thomas]] ou à l’univers absurde d’Edward Lee. Sans oublier [[Oscar Wilde]] et l’humour de [[Jerome K. Jerome]]. Mais il est aussi à l’écoute des cultures des autres mondes comme, par exemple, les œuvres de [[Rainer Maria Rilke]] et le cinéma de [[Jim Jarmush]].
Cet artiste sans concession ne joue que la musique qu'il aime : {{Citation|Je vends quelques centaines de disques, j’arrive à vivre de ma musique… Le tout c’est d’être honnête. Dans la société, il faudrait que les gens soient considérés en fonction de ce qu’ils font et de ce qu’ils sont, non pour leur argent… […] Tout ce que je peux faire, c’est d’essayer de modifier l’attitude de certaines personnes par rapport à ça. Je ne suis pas [[Mohandas Karamchand Gandhi|Gandhi]] mais, de toute façon, chacun peut apporter sa contribution à une évolution.}}<ref>Propos recueillis par Gloomy Thomas, Blah-Blah, juin 1989.</ref> Son inspiration ? : {{Citation|Simplicity is beauty. J'aime les chansons pop immédiates, pour moi, ''Mon amie la rose'', c'est un classique.}}<ref>Propos recueillis par Thierry Delcourt pour Paroles & Musique, juin 1988.</ref> {{Citation|J'ai découvert [[Françoise Hardy]] à l'âge de 8 ans avec sa chanson ''J'suis d'accord''. […] C'est à douze ans, que, la redécouvrant, je suis vraiment tombé sous le charme.}}<ref>Propos recueillis par Gloomy Thomas, Blah-Blah, juin 1989.</ref> {{Citation|[[Véronique Sanson]], voilà de vrais artistes, dont la musique vient de l'intérieur.}}<ref>Propos recueillis par Thierry Delcourt pour Paroles & Musique, juin 1988.</ref> Il ne jure que par celles-ci : {{Citation|Françoise Hardy représente complètement les [[années 1960]] avec des chansons comme ''Tous les garçons et les filles'' et ''Je vois le prisonnier.''}}<ref>Propos recueillis par Pascal Bertin pour [[Les Inrockuptibles]], avril-mai 1988.</ref> (Il s’agit en fait de la chanson ''Où va la chance ?'')<ref>Adaptation française par [[Eddy Marnay]] de ''There but for fortune'' du [[Chanson de révolte|protest singer]] [[Phil Ochs]].</ref> {{Citation|J'ai chez moi une bonne collection de disques de Françoise Hardy. […] Je préfère écouter le dernier Véronique Sanson que le dernier [[Cliff Richard]]...}}<ref>Propos recueillis par Aurélien Ferenczi pour [[L’Express]], mai 1989.</ref>
=== 1986 : Premiers singles des temps futurs<ref>Compilation de ses premiers [[Extended play|EP]] sur le [[Long Play|LP]] ''Future Tense'', label Third Mind Records.</ref> ===
Dès ses premiers enregistrements, Pritchard n'aura de cesse de s'appliquer à dessiller les yeux de ceux qu’il considère comme ses semblables, les gens humbles. Sa voix charmeuse sait se faire incisive. Les premiers titres de ses chansons parlent d'eux-mêmes : ''Springtime in Prague'' et surtout sa version originale, superbe pop-song : ''The Invisible State''.<ref>Dont il fera une reprise en 1989, curieusement moins réussie bien que produite par [[Étienne Daho]].</ref><br />Alors que certains ne voient en [[Joséphine Baker]] que la chanteuse de music-hall au pagne en fausses bananes, Pritchard perçoit la femme qui s'en alla aux [[États-Unis d’Amérique|États-Unis]] pour défendre ses frères de couleur et milita avec [[Martin Luther King]]. Il distingue aussi la « Mamma Baker » qui se ruina en adoptant une ribambelle d'orphelins et enfin celle qui, en avance sur son temps, combattit les préjugés en assumant courageusement sa vie de femme libérée :
{| border="0" align="center" width="100%"
| style="vertical-align:top" width="50%"|
<center>We all laugh while Josephine Baker looks on<br />'Cause she saw the [[Ku Klux Klan|Klan]] in the South,<br />We are all shapeless forms<br />Of the invisible state.</center>
| style="vertical-align:top" width="50%"|
<center>Nous rions tous pendant que Joséphine Baker fait le guet<br />À cause du [[Ku Klux Klan|Klan]] dans le Sud,<br />Nous sommes tous les formes informes<br />De l'état invisible.</center>
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À propos de ''The Invisible State'', son auteur déclare : {{Citation|C'est une chanson qui évoque ma peur de la société de masse qui renforce, en fait, la solitude des gens…}}<br />
Horrifié, de voir couler ce sang sur la planète, Pritchard ne se résigne pas, il s'insurge et engage la lutte à sa façon.
=== 1987 - Premier Album : ''Bill Pritchard'' ===
Premier [[Long Play|LP]]. Huit chansons et un instrumental, suite du plaidoyer pour l'humanité. D’abord, prévenir les enfants de tout bourrage de crâne avec ''Black souls under white skies''.
Ensuite, revendications pour le droit à la différence avec ''Sheltered life''. Son militantisme est entièrement dévoué à la cause des autres. Il défend successivement l'humble acteur [[George Formby]], l'[[homosexualité]] de [[Jean Cocteau]], il soutient toujours la cause de [[Joséphine Baker]] et rend hommage au poète [[Pays de Galles|gallois]] [[Dylan Thomas]].
Pritchard sait aussi créer des climats étranges et inquiétants. Sa voix se fait alors envoûtante pour explorer, par exemple, l'univers du cinéma expressionniste teuton, ses études l'ayant conduit à [[Bonn]]. Il chante un triptyque imprégné de l'atmosphère urbaine des films de [[Friedrich Wilhelm Murnau|Murnau]], [[Fritz Lang|Lang]], [[Wim Wenders|Wenders]] et [[Rainer Werner Fassbinder|Fassbinder]] : ''White City'', ''Arsenic and old lace'', et ''Dimanche soir''. Mais c’est quand même l’univers de [[Véronique Sanson]] qu’il préfère (''Grey parade'') :
{| border="0" align="center" width="100%"
| style="vertical-align:top" width="50%"|
<center>Listless days, autumnal mists<br />Of stilted lights and drunken fights<br />Of floating sounds of moody lovers<br />In Friedrich Strasse's grey parade,<br />Listening to Véronique Sanson...</center>
| style="vertical-align:top" width="50%"|
<center>Brumes d'automne et jours monotones<br />Aux lumières immobiles et pleins<br />De bruits et fureurs d'amours déçues,<br />Morne défilé dans la rue Friedrich,<br />J'écoute Véronique Sanson...</center>
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De cet album, Pritchard dira : {{Citation|Je suis assez content de ce premier album mais le problème est qu'il a un son synthétique en raison de la personnalité du producteur Rod Beale.}}<ref>Propos recueillis par Pascal Bertin pour [[Les Inrockuptibles]], avril-mai 1988.</ref> {{Citation|J'ai vraiment envie d'avoir le contrôle total, des textes à la pochette, comme [[Jean Cocteau|Cocteau]] pouvait avoir le contrôle total sur ses œuvres.}} {{Citation|Cet album était triste et sans humour et le problème du manque d'humour est qu'il conduit à l'alcoolisme. Et je ne veux pas mourir.}}<ref>Propos recueillis par Pascal Bertin pour [[Les Inrockuptibles]], avril-mai 1988.</ref>
=== Album 1988 : Un demi-million de sans-abri ===
En avril 1988, le journaliste Pascal Bertin<ref>[[Les Inrockuptibles]].</ref> demande à Bill Pritchard à quoi correspond le titre de son nouvel album :<br />
— ''Half a million'', c'est un demi-million de quoi ? : {{Citation|Cela vient du groupe activiste Shelter qui s'occupe des défavorisés et qui donne le chiffre d'un demi-million de sans-abri en Angleterre. Cette phrase revient d'une façon ironique dans le refrain de l'une de mes chansons, ''Homelessness'' : It's ONLY half a million people…}}<br />
— Deviendrais-tu plus politisé ? : {{Citation|Maintenant, mes textes abordent des sujets plus concrets qu'avant. Je me suis toujours senti concerné par les problèmes de société. La différence avec cet album est que j'en parle plus. Pour moi, ''Half a million'' est plus beau, plus inspiré, plus personnel et plus Bill Pritchard que le premier.}}<ref>Propos recueillis par Pascal Bertin pour [[Les Inrockuptibles]], avril-mai 1988.</ref> {{Citation|Ce disque reflète autant que possible ce que je suis vraiment. Pour le produire, je me suis inspiré de ce que faisait Charles Blackwell ([[arrangeur musical]]) pour [[Françoise Hardy]] dans les années 60.}}<ref>Propos recueillis par Thierry Delcourt pour Paroles & Musique, juin 1988.</ref>
Plus inspiré, c'est peu dire alors qu'il propose, en épilogue de son album, un ''Déjeuner sur l'herbe''<ref>« Sans doute la plus belle chanson du disque » écrit Thierry Delcourt de Paroles & Musique en juin 1988.</ref> très particulier. Pritchard a une profonde horreur de toutes formes de manipulations, qu'elles soient politiques, sociales ou affectives. Il sait combien cela peut briser l'esprit, le corps et exacerber les plus bas instincts de l'âme humaine. Dénoncer ces manipulations fait partie de son combat. Cette scène qui renvoie au tableau éponyme et faussement bucolique d’[[Édouard Manet]], révèle une manipulation affective dans un but financier. Il dit lui-même que cette chanson est difficile à défendre.<br />Pritchard synthétise la compromission vécue à la petite semaine et l’éternelle exploitation de l'homme par l'homme. Le « Pascal » de la chanson ne fait pas qu’exploiter son domaine viticole, pour lui, « Nathalie » est un pied de vigne qu’il vendange à loisir tout en prétextant ses propres difficultés :
{| border="0" align="center" width="100%"
| style="vertical-align:top" width="50%"|
<center>Nathalie has to work<br />A painfully green efficiency clerk<br />To keep Pascal in wine<br />Though he complains the whole of the time<br />To the man with the secretive smile,<br />In the Déjeuner sur l'herbe.</center>
| style="vertical-align:top" width="50%"|
<center>Nathalie doit assurer<br />Son pénible travail d'employée<br />Pour apporter le vin à Pascal<br />Sans qu'il cesse de se plaindre<br />À l'homme à l'étrange sourire<br />Du Déjeuner sur l'herbe.</center>
|}
L'[[Aquitaine]], toile de fond du tableau, accueillit, en 1985, l’étudiant Bill Pritchard à l’[[Institut d'études politiques de Bordeaux]]. Il n'y accomplit pas, paraît-il, le temps requis mais il semble en revanche avoir beaucoup appris en sciences humaines durant les 7 mois de son séjour.
==== Jerome K. Jerome et le charme anglais ====
Cet album lui permet également de rendre un double hommage au romancier [[Jerome K. Jerome]] : {{Citation|Qui venait, lui aussi, de Walsall… Et puis, j'aimais son sens de l'humour très sec, typique des [[Midlands]] que j'adore. Beaucoup de gens s'imaginent qu'il n'a écrit que ''Trois hommes dans un bateau'', alors qu'il a écrit plein de choses magnifiques.}}
Pritchard, dès 1988, reste dubitatif devant l'[[Union européenne]]. Il fait l'état des lieux de la situation sociale de son pays avec ''I wonder why ?'' et ''Bitter green'' (licence en sciences politiques oblige). Si Joséphine Baker voyait avec inquiétude se multiplier les exactions du [[Ku Klux Klan]] aux [[États-Unis d’Amérique|États-Unis]], lui, c'est déjà le [[mondialisme]] qu'il voit venir d'un mauvais œil depuis les [[États-Unis d’Amérique|États-Unis]] via l'[[Allemagne]] ([http://theacf.com/billprit/mm/wednesday.mp3 ''Wednesday'' <small>(en écoute)</small>] et ''Homelessness'').
=== Pourquoi un deuxième album en 1988 ? : ''[[Parce que]]'' avec [[Daniel Darc]] (voir l’article) ===
=== 1989 : [[Étienne Daho]], producteur ===
Bill Pritchard est invité en 1988 par [[Étienne Daho]] dans l’émission télévisée Décibels : {{Citation|Je ne le connaissais pas ; son nom m’évoquait, tout au plus, l’équipe de Saint-Etienne… Mais j’ai chez moi une bonne collection de disques de Françoise Hardy. De quoi vite tomber d’accord…}}<ref>[[L’Express]], mai 1989.</ref> Si bien qu’ils décident que Daho produira son troisième album auquel Bill donne le titre correspondant à la durée de son premier mariage : ''Three Months, Three Weeks & Two Days''. Les références de Bill sont plus littéraires que musicales. Il reprend, sur cet album, un titre créé sur son précédent opus enregistré avec [[Daniel Darc]], ''We Were Lovers'', dans lequel il cite [[Jean Genet]]. Les chansons nostalgiques évoquant la fuite du temps comme ''Tommy & Co'', ''Sometimes'', ''Cosy Evening'' et surtout ''Nineteen'', superbe chanson dédiée aux dames vieillissantes victimes des premiers symptômes de la [[maladie d’Alzheimer]],<ref>Inspirée du téléfilm interprété par [[Bette Davis]] : ''[[Un piano pour Madame Cimino]] (A Piano for Mrs. Cimino)'' de [[George Schaefer]] ([[1982 à la télévision|1982]]).</ref> voisinent avec les chansons contestataires où Bill s’en prend violemment à Kenneth Baker, le rigide ministre de l’Éducation du gouvernement [[Margaret Thatcher|Thatcher]] mais aussi à [[Ronald Reagan]] et à [[Jean-Marie Le Pen]] ou bien encore aux États autocratiques.<ref>Avec sa reprise de ''L’État invisible.''</ref> L’album est un succès qui s’inscrit au Top 50 et irradie l’[[Europe]] et les [[États-Unis]]. Cerise sur le gâteau pour Bill : son idole [[Françoise Hardy]] a accepté de faire les chœurs dans sa chanson ''Tommy & Co'' ! : {{Citation|Françoise a été formidable avec moi pendant l’enregistrement.}}<ref>Propos recueillis par Gloomy Thomas, Blah-Blah, juin 1989.</ref>
=== 1991 : ''Jolie'' (Souvenir of Summer) ===
Le plus léger album de Bill, comme s’il voulait nous faire partager ses rêves ou ses souvenirs d’été ponctués de rencontres sublimées avec des jeunes filles en fleurs aux doux noms évocateurs de ''Pretty Emily'', ''Maxine'' ou ''Violet Lee'', bercées par ses mélodies finement ciselées. C’est un Bill solitaire qui semble vouloir retrouver ses beaux souvenirs de vacances, tel qu’il apparaît sur la pochette de son album, mélancolique et songeur, errant entre plages désertes et dunes ensoleillées…
=== 1998 : ''Happiness And Other Crimes'' ===
Après un magnifique album produit pour Stan Cuesta en [[1993 en musique|1993]] (''Le Voyage intérieur''), Bill exulte avec le bien nommé album ''Happiness And Other Crimes'' qui ressemble à un happening, une œuvre non calibrée. Fait inhabituel, il entonne, d’un ton moqueur, voire exhubérant, son réjouissant ''Hippy Hoorah'', pied de nez à la société pousse au fric. Il raconte ses joyeuses ballades dans ''Soho'' ou ''Broadway'' sans toutefois perdre de vue que ces moments de délires sont les soupapes salutaires ''For the Good Of the People'' (peut-être le meilleur titre de l’album avec ''Le Monde de Jimmy''). Dans la tourmente ou l’euphorie, la maison de disques NCompass disparaît aussi vite qu’elle est née.
=== 2005 : Le premier come back ===
Après un silence radio de plusieurs années où il semble s’être recyclé dans l’enseignement, c’est à l’initiative du français Thomas Deligny que Bill reprend du service après avoir toutefois participé en 2002-2003, toujours à l’invite de Deligny et de ses productions Concorde Music Club, à l’[[album-concept]] ''Stereo-Fiction''.
Pour son dernier album, ''By Paris, by taxi, by accident'', Bill présente un recueil de chansons nostalgiques et tendres, souvenirs récurrents de sa vie parisienne, résident au mythique ''Hôtel Idéal'' de [[Montmartre (Seine)|Montmartre]], « la montagne sacrée » (sic). Il nous fait revivre ses ballades amoureuses dans les rues de Paris (''Toi et Moi'') du [[Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre|Sacré-Cœur]] à [[Montparnasse]], de terrasses de café jusqu’au coude à coude sur le zinc avec le pompiste ''Caramel'', tel une figure pittoresque sortie d’un film de [[Marcel Carné|Carné]], disparu à jamais dans les brumes de Paname… À chacun ses rêves et obsessions : ceux de Bill reviennent comme la mélancolie. Il s’émeut encore et toujours devant ''Une Parisienne'' qui n'est autre que son idole [[Françoise Hardy]] à laquelle il chante :<br />
<center>Je me souviens de toi en Courrèges et Yves Saint-Laurent<br />Quand tu chantais pour moi,<br />Toutes ces chansons d’amour,<br />Triste, en 45 tours.</center>
=== Continuer, même si ça me détruit ===
— Bill, rêves-tu parfois d'être plus égoïste, de moins te préoccuper du monde ? : {{Citation|Oui, ça rendrait ma vie plus facile. Beaucoup de gens pensent que je suis je-m'en-foutiste, mais je me fais beaucoup de souci pour les autres, pour plein de problèmes. Peut-être suis-je le seul à m'inquiéter pour certaines choses. J'aurais bien voulu me foutre de tout, être un nihiliste complet. Mais je ne peux pas, je ne suis pas comme ça. Je dois rester ici, même si ça me détruit. J'ai tendance à tout intérioriser et c'est pour cette raison que j'écris des chansons, pour expulser tout ça...}}<ref>[[Les Inrockuptibles]], 1991.</ref>
== Le journal de la tournée française de Bill Pritchard en 2005<ref>Paru dans [[Les Inrocks]], [[7 juillet]] [[2005 en musique|2005]].</ref> ==
* De retour après plus de dix ans de silence avec un nouvel album, ''By Paris, by Taxi, by Accident'', le plus francophone des chanteurs pop anglais a aussi retrouvé les salles françaises en première partie de son ami [[Daniel Darc]]. Récit de ces quelques dates « in french » dans le texte.
* '''Bill Pritchard''' : {{Citation| Après réflexion, j’ai pensé que je pourrais écrire une sorte de journal de bord pendant ma tournée en France en première partie de [[Daniel Darc]]. Cette tournée m'a beaucoup appris et en même temps a été une vrai partie de plaisir : mon groupe est super et doué, et l'équipe de Daniel nous a vraiment beaucoup aidés. Merci à Alain (leur tour manager) pour ses perles de sagesse et sa connaissance et sa mémoire des groupes punks anglais. Merci Alice, guitariste super cool et personne super sensible (dans le bon sens du terme) pour m'avoir prêté ton stand guitare, et merci à Denis pour la guitare prêtée… bon cela fait un peu le mec qui arrive les mains dans les poches. J'ai pourtant ma propre guitare, enfin presque, c'est Epiphone qui me l'a prêtée… et évidemment merci à [[Daniel Darc|Daniel]], beaucoup plus calme et en très grande forme. Il a maintenant beaucoup de succès en plus du respect qu'il a toujours eu.}}
{| class="wikitable" style="background-color:#CCCCFF"
|-bgcolor="#E6E6FA"
| <center>'''Ville'''</center> || <center>'''Date'''</center> || <center>'''Notes'''</center>
|-
| [[Paris]] || <center>[[12 mai]]</center> || J’arrive une heure et demie en avance à la [[gare d'Austerlitz]] pour aller à [[Limoges]]. J’ai dû penser que c’était un aéroport et pas une gare.
|-bgcolor="#E6E6FA"
| [[Limoges]] || <center>[[13 mai]]</center> || « C’est toujours mardi à Limoges » whatever that means.<ref> Quoi que cela signifie.</ref> Premier concert pour le groupe et moi.<br>Notre premier concert en province et c’était bien bizarre. Normal, j’étais très nerveux. Quand même, on a très bien joué à mon avis. Le public était enthousiaste mais d'une manière calme. Notamment, il y avait deux personnes intéressantes qui ont parlé pendant tout le premier morceau. J’imagine qu'ils avaient pas mal de trucs à se raconter, ils papotaient comme deux belles-mères qui préparent un mariage… malgré le fait que ce soient deux mecs très jeunes. J'ai dû leur demander gentiment après le premier morceau de baisser d'un ton et tout aussi gentiment, ils se sont excusés. De toute façon, merci à la '''Salle John Lennon'''<ref>'''Centre Culturel Municipal John Lennon''' de [[Limoges]].</ref> de nous avoir ouvert sa scène pour cette première.<br>Votre paysage de temps en temps c’est beau.<br>L’hôtel, où on a dormi ce soir-là, s’appelait l'Hôtel du Golf. Curieux que la seule référence au golf était un mini-golf devant l’hôtel. Partant de cela on pourrait décliner pleins de concept de chaînes d'hôtels. L'Hôtel de la forêt par exemple serait un hôtel avec un arbre à côté, etc.<br>Train à 9:25. Le paysage du train à destination de Paris était à couper le souffle. On dirait une carte postale. Puis à [[Châteauroux]], le début du béton et des graffitis.<br>Hi Paris Hi Metro Hi [[Johnny Cash]].<br>Une seule chose à annoncer. Erreur, j'ai écouté le dernier et très poignant album de [[Johnny Cash]] et j’ai pleuré. Monsieur Bill trop sensible !!
|-
| [[Paris]] || <center>[[24 mai]]</center> || Il doit être 19:55 approximativement. J’ai répété cet après-midi avec [[Daniel Darc|Daniel]] et Denis. Un duo que l’on va faire pour un morceau qui s’appelle ''Rien de toi'' qu’on a écrit dans une autre vie.<ref>Titre extrait de leur album ''[[Parce que]]'' ([[1988 en musique|1988]]).</ref><br>Je me suis perdu en essayant de trouver mon hôtel. Je me suis retrouvé dans le parking de l’[[Olympia (Paris)|Olympia]] et j’ai vu une Rolls blanche et un mec qui ressemblait à [[Liam Gallagher]].<br>Bloody hell it is [[Liam Gallagher]]!!<ref>Enfer maudit, c’est [[Liam Gallagher]] !</ref>
|-bgcolor="#E6E6FA"
| [[Bordeaux]] || <center>[[25 mai]]</center> || Dispute avec une douche décevante. Résultat, Pascal le [[Claviériste|keyboard]], surnommé « Monsieur Triste », a hurlé de rire. Ce soir je partage une chambre avec lui.<br>On est allé au '''Club 4 Sans''' pour un concert organisé par un type qui s'appelle Francis que j'ai rencontré il y a longtemps quand j’ai passé six mois à l’[[Institut d'études politiques de Bordeaux|université de Bordeaux]]. Une interview très émouvante avec deux étudiantes pour '''Radio Campus Bordeaux'''. Elles étaient plus professionnelles que moi et faisaient par hasard le même [[Institut d'études politiques|IEP]] que celui que j'ai fait il y a mille ans.<br>Mon groupe était vraiment bon ce soir. J’ai de la chance ils sont tous très cool et décontractés. Thomas Deligny, qui a réalisé et coécrit mon nouvel album ''By Paris By Taxi By Accident'', a bien choisi.<br>En bref, un concert bien satisfaisant. On commence à gagner en assurance sur scène et le duo avec Daniel était très touchant pour moi. En fait ''Rien de toi'' a presque le même âge que mon bassiste Ben. J'exagère un peu mais ça pourrait être son frère cadet.<br>Descente.<br>L’architecture anglaise me donne la nostalgie de l’Angleterre.
|-
| [[Perpignan]] || <center>[[26 mai]]</center> || On arrive à un moment dans notre trajet où, bien qu’on soit toujours en France, esthétiquement on dirait un autre pays. Mes souvenirs les plus frappants, c’était des palmiers et partout des CRS. Il y a eu un meurtre il y a deux jours, c'était dans tous les journaux, à la radio, à la télé et la tension entre les deux communautés concernées dans la ville est vraiment palpable. J’ai remarqué qu’il y avait une rue à Perpignan qui s’appelle la '''Rue de Bataille'''. À ce moment-là c'était vraiment et tristement d'actualité.<br>Les gens qui organisent le concert impeccable. '''Elmediator'''<ref>'''Elmediator''', salle de spectacle de [[Perpignan]].</ref> c’est cool. Les spectateurs géniaux. Alors c’est ta ville Mr Philippe Laverne !!
|-bgcolor="#E6E6FA"
| [[Toulon]] || <center>[[27 mai]]</center> || La chaleur est étonnante. Les bâtiments tout rouges. Les gens aussi chaleureux que leur climat. Et l’occasion pour un anglais pâle de nager en plein soleil à 15:45 à peu près. C’était extra !!<br>Le concert à [[Zénith Oméga de Toulon|L’Omega]] m’a satisfait un peu plus. Personnellement je suis dans une espèce d’apprentissage à nouveau (la dernière tournée que j’ai faite remonte à 11 ans). Le groupe devient de plus en plus fort sur scène. Thomas Deligny a aussi organisé toute la musique live pour nous mais il ne nous a pas encore vus sur scène.<br>Une heure du matin. Tout le monde dort sauf Ben (the boy). Oh les jeunes. Il faut que je parle avec sa mère.
|-
| [[Annecy]] || <center>[[28 mai]]</center> || Mon Dieu, le [[Camionnette|van]] commence vraiment à sentir mauvais. Malgré nos meilleurs efforts. Même moi je l'ai remarqué. Bon il faut dire que nous roulons sans climatisation en pleine canicule cette semaine.<br>Annecy est en fait tout près de la frontière [[Suisse]] et franchement c’est (incroyablement) pittoresque. Il y a un lac, le plus joli et le plus propre que j’ai jamais vu de ma vie — en dehors de la Suisse.<br>Concernant le concert, la salle et le public étaient aussi impressionnants que ce lac. Aussi un mot pour le gars qui était le réalisateur du '''Brise Glace'''<ref>'''Le Brise Glace''', célèbre salle de spectacles d’[[Annecy]].</ref> : merci Bertrand, c’était sincèrement un grand plaisir.
|-bgcolor="#E6E6FA"
| Épilogue || <center>…</center> || Je voyage en train car je rentre dans les [[Midlands]] chez moi aujourd'hui.<br>En réfléchissant, des images viennent à moi.<br>La retraite à [[Toulon]].<br>Le fou à [[Perpignan]] qui s'est fait jeter pendant le concert.<br>Les deux gars qui ont utilisé le bord de la scène comme un comptoir de bar.<br>La petite Leah de 3 ans qui a dansé pendant notre balance à [[Toulon]].<br>L'aide et les éclats de rire d'Elsa, Ben, [[Daniel Darc|Daniel]] et Pascal.<br> ''Rien de toi'' chanté en duo avec Daniel à [[Bordeaux]].<br>À la prochaine !!
|}
== Discographie (non exhaustive) ==
=== Compilations ===
{{Musique Rock}}
* [[1986 en musique|1986]] : ''Future Tense'', [[Long Play|LP]] compilation de divers artistes, Third Mind Records TMLP 15.<br />Titres interprétés par Bill Pritchard (paroles et musiques de Bill Pritchard) : 1. ''Grey Parade'' - 2. ''Cecile'' - 3. ''The Invisible State'' - 4. ''Springtime in Prague''
* [[1989 en musique|1989]] : ''The Death Of Bill Posters''<ref>Titre emprunté au roman éponyme de l'écrivain humaniste Alan Sillitoe.</ref> Compilation de ses deux premiers albums ''Half A Million'' (1987) et ''Bill Pritchard'' (1988), 1 [[Disque compact|CD]] édité par deux labels, Third Mind Records TMCD04 ([[Royaume-Uni]]) et Midnight Music - CHIME 00.53/54CD ([[France]]-[[Belgique]]).
=== Albums (CD) ===
* [[1988 en musique|1988]] : ''[[Parce que]]'', [[album-concept]] de [[Daniel Darc]] et Bill Pritchard, 1 [[Disque compact|CD]] [[PIAS]] BIAS 100 CD.
* [[1989 en musique|1989]] : ''Three Months, Three Weeks & Two Days'', produit par [[Étienne Daho]], 1 [[Disque compact|CD]] Midnight Music - CHIME 00.49CD.
* [[1991 en musique|1991]] : ''Jolie'', 1 [[Disque compact|CD]] Records Remark & [[PIAS]] 847 787-2.
* [[1998 en musique|1998]] : ''Happiness And Other Crimes'', 1 [[Disque compact|CD]] NCompass NCOMCD004.
* [[2005 en musique|2005]] : ''By Paris, By Taxi, By Accident'', produit par Thomas Deligny, 1 [[Disque compact|CD]] [[Universal Music Group|AZ/Universal Music]] 982 896-3.
=== Singles (CD) ===
* [[1989 en musique|1989]] : ''Tommy & Co'' – 1 [[Disque compact|CD]] Midnight Music – BIAS 104 CD. Paroles et musique de Bill Pritchard : 1. ''Tommy & Co'' <small>(produit par [[Étienne Daho]])</small> – 2. ''New Orleans'' <small>(produit par Scott Rodger et Bill Pritchard)</small> – 3. ''Angelique'' <small>(produit par Bill Pritchard)</small> – 4. ''Pas de plaisanterie'' <small>(produit par Rod Beale).</small>
* [[1989 en musique|1989]] : ''Invisible State'' – 1 [[Disque compact|CD]] Midnight Music – DONG 54 CD. Paroles et musique de Bill Pritchard sauf ''La Ville'' (reprise), paroles et musique de [[Daniel Darc]] : 1. ''Invisible State'' <small>(produit par [[Étienne Daho]])</small> – 2. ''La Ville'' <small>(enregistrement live pour l’émission ''French Kiss'' de Radio 21)</small> – 3. ''Déjeuner sur l’herbe'' <small>(produit par Bill Pritchard)</small> – 4. ''Pillow Talk'' <small>(produit par [[Étienne Daho]]).</small>
* [[1991 en musique|1991]] : ''Jolie'' – 1 [[Disque compact|CD]] [[Fnac|Fnac Collector 4109]] (2 000 exemplaires). Paroles et musique de Bill Pritchard : 1. ''Sweethearts'' <small>(produit par Bill Pritchard et Bruno Donini)</small> – 2. ''Chantal'' <small>(produit par Bill Pritchard et Bruno Donini)</small> – 3. ''Truly Blue'' <small>(produit par Ben Rogan).</small>
* [[1991 en musique|1991]] : ''Voulez-vous chanter Cohen ?'' – 1 [[Disque compact|CD]] Promo [[Les Inrockuptibles]]. Bill Pritchard reprend ''I’m Your Man'' <small>(autres interprètes : Fatima Mansions reprend ''Paper Thin Hotel'', Peter Astor reprend ''Take this longing'', [[Geoffrey Oryema]] reprend ''[[Songs of Leonard Cohen|Suzanne]]'').</small>
=== Collaborations ===
* [[1989 en musique|1989]] : ''Un printemps 89'', Collection [[Les Inrockuptibles]], 1 [[Disque compact|CD]] [[Virgin Records|Virgin]] 30700. Compilation divers interprètes. Bill Pritchard reprend ''Sometimes'' en duo avec [[Étienne Daho]] (paroles et musique de Bill Pritchard).
* [[1991 en musique|1991]] : ''I’m Your Fan'', A tribute to [[Leonard Cohen]], 1 [[Disque compact|CD]] Oscar / Atlantic 7 82349-2 et Columbia 469032-2. Divers interprètes. Bill Pritchard reprend ''I’m Your Man''.
* [[1993 en musique|1993]] : ''[http://www.stancuesta.com/musique-levoyage.html Le Voyage intérieur]'' (plusieurs titres en écoute gracieusement offerte par Stan Cuesta), album de [http://www.stancuesta.com/ Stan Cuesta] produit par Bill Pritchard, 1 [[Disque compact|CD]] Fnac Music Production 592 289.
* [[1993 en musique|1993]] : ''L’Équipe à Jojo'' - Les chansons de [[Joe Dassin]], 1 [[Disque compact|CD]] Le Village Vert VIVE003. Divers interprètes. Bill Pritchard reprend ''La Fleur aux dents.''
* [[1999 en musique|1999]] : ''A Tribute to Polnareff'', 1 [[Disque compact|CD]] XIII Bis Records / [[EMI Music]] 520995-2. Divers interprètes. Bill Pritchard reprend ''Je suis un homme'' (paroles et musique de [[Michel Polnareff]]).
* [[2002 en musique|2002]] : [http://www.concordemusicclub.com/StereoFictions.html ''Stereo-Fictions''], [[album-concept]] de [http://www.concordemusicclub.com/ Concorde Music Club], 1 [[Disque compact|CD]] XIII Bis Records / Twin Fizz Records 6402662. Divers interprètes. Bill Pritchard chante [http://www.concordemusicclub.com/sounds/InThePast-sample.mp3 ''In the past'' <small>(en écoute)</small>] paroles de Bill Pritchard et musique de CMC).
* [[2003 en musique|2003]] : [http://www.concordemusicclub.com/AlternativeFictions.html ''Alternative-Fictions''], remix de l’album ''Stereo-Fictions'', 1 [[Disque compact|CD]] XIII Bis Records / Twin Fizz Records. La chanson [http://www.concordemusicclub.com/sounds/InThePast-Bassmati-sample.mp3 ''In the past'' <small>(en écoute)</small>], interprétée par Bill Pritchard, est remixée par Bassmati.
== Articles connexes ==
* Album ''[[Parce que]]''
* [[Daniel Darc]]
* [[Françoise Hardy]]
* [[Véronique Sanson]]
== Liens externes ==
* {{fr}} [http://billpritchard.artistes.universalmusic.fr/ Site officiel de Bill Pritchard géré par Universal]
* {{en}} [http://www.theacf.com/billprit/ Site américain non officiel Bill Pritchard, exhaustif et géré par Brent Aliverti]
* {{en}} et {{fr}} [http://www.billpritchard.net/ Site non officiel bien documenté]
* [http://img404.imageshack.us/img404/5562/billpritchard91gn3.jpg Image : Bill Pritchard en 1991]
== Notes et références ==
<references />
{{Portail|musique|rock|biographie}}
{{DEFAULTSORT:Pritchard, Bill}}
[[Catégorie:Ancien élève de l'Institut d'études politiques de Bordeaux]]
[[Catégorie:Auteur-compositeur-interprète]]
[[Catégorie:Chanteur britannique]]
[[Catégorie:Chanteur de rock]]
[[Catégorie:Producteur de musique]]