Bon Boullogne 625041 28142531 2008-04-02T16:07:39Z Badmood 4507 nouveau style de bandeau de portail, voir [[Wikipédia:Prise de décision/Bandeaux de portail]] {{Voir homonymes|Boullogne}} [[Image:BonBoullogneReturnJephthae.jpg|thumb|300px|''La Fille de Jephthé'' par Boullogne, [[musée de l'Hermitage]].]] '''Bon Boullogne''', dit '''Boullogne l’aîné''', baptisé le {{date|22|février|1649}} à [[Paris]] où il est mort le {{date|16|mai|1717}}, est un [[Artiste peintre|peintre]] [[France|français]]. D’abord élève de son père, le peintre [[Louis Boullogne|Louis]], dont il a été longtemps considéré comme le plus doué de ses enfants, Bon Boullogne montra de bonne heure de grandes dispositions pour la peinture. On pense qu’il l’a aidé dans ses travaux dans la Grande Galerie du [[Palais du Louvre|Louvre]]. [[Jean-Baptiste Colbert|Colbert]] lui donna la pension du roi à [[Rome]], sans avoir concouru pour le [[Prix de Rome|prix de peinture]] sur le vu d’un saint Jean, demi-figure, que son père lui avait présenté et qu’il trouva si bien, que, par son ordre, le tableau resta dans les salons de l’[[Académie royale de peinture et de sculpture|Académie]]. Boullogne demeura cinq ans à Rome, et y acquit à un très haut degré l’art de faire des pastiches, réalisant des copies des œuvres célèbres, en particulier quelques fresques de [[Raphael]] destinées à être reproduites en tapisseries aux [[Gobelins]]. Il eut, dans la suite, occasion de tromper avec ses imitations, les plus habiles connaisseurs. Il quitta Rome pour aller en [[Lombardie]] étudier [[le Corrège]] et [[Annibale Carracci|le Carrache]], tout en préférant [[Guido Reni|le Guide]], [[le Dominiquin]], [[l'Albane]] et et tous les autres peintres, ce qui explique les grandes affinités de sa peinture, particulièrement en [[mythologie]], avec l’[[École de peinture de Bologne|école de Bologne]]. De retour en France, il fut reçu à l’[[Académie royale de peinture et de sculpture|Académie royale]] en [[1677]] et, l’année suivante, nommé professeur et peintre du roi. Sa réputation te fit distinguer par [[Louis XIV de France|Louis XIV]], qui lui donna une pension de six cents livres. Il travailla dans l’église des [[Hôtel des Invalides|Invalides]], au palais et à la chapelle de [[Château de Versailles|Versailles]], à [[Grand Trianon|Trianon]]. Excellant dans le coloris, Bon Boullogne dessinait aussi bien qu’il composait. Il était extrêmement laborieux, et peignait souvent, avant et après le jour, à la lueur d’une lampe attachée à son chapeau. Il avait coutume de dessiner sur du papier gris, à la pierre noire relevée de blanc ; ses dessins, faits avec trop de facilité, ne sont souvent qu’indiqués. Ce peintre avait un caractère gai, plein de saillies, aimait et protégeait ses élèves, et fut toute sa vie tendrement attaché à son frère [[Louis de Boullogne]], avec lequel il vécut en commun jusqu’à son mariage avec Anne Lourdet, fille du directeur de la manufacture de la Savonnerie, le 8 avril 1687. Il a peint a Paris, à Notre-Dame, ''le Paralytique'' aux Invalides, les chapelles Saint-Jérôme et Saint-Ambroise, composées chacune d’une coupole et de six tableaux peints à fresque ; aux Chartreux, dans le chœur, ''la Résurrection de Lazare'' ; à la Conception, sur le maître-autel, ''l’immaculée Conception'' ; au couvent de l’Assomption, ''la Présentation au Temple'', et ''le Mariage de la Vierge'' ; aux Petits-Pères, ''Saint Jean-Baptiste et Saint Grégoire'' ; à l’Académie, ''le Combat d’Hercule contre les Centaures et les Lapithes'' ; an palais de Justice, ''la Justice accompagnée de la Force et de la Modération'' ; ''Hercule chassant la Calomnie et la Discorde'' ; ''trois Déesses donnant des couronnes pour animer les arts'' ; aux Célestins, ''Apothéose de saint Pierre Moron'' ; à [[Versailles]], dans la chapelle, neuf petits plafonds représentant des ''Apôtres groupés avec des Anges'' et au-dessus des orgues, ''les Concerts des Anges'' ; à l’ancienne paroisse, ''une Cène'' et ''le Mariage de sainte Catherine'' ; dans les appartements, à Trianon, à la Ménagerie, de nombreux sujets. Le tableau oblong de chevalet, ''saint Benoît ressuscitant un enfant'', que possède Le musée du Louvre, donne une bonne Idée de sa manière. Il a, en outre, peint à Orléans, à Toulouse, à l’abbaye de Saint-Riquier, etc. Il s’est représenté lui-même, dans son atelier, causant avec un poète et un musicien. Il a gravé de sa main trois morceaux : ''Saint Bruno'', ''Saint Jean-Baptiste'', un ''Sujet d’Almanach''. [[Claude Audran|Audran]], [[Charles-Nicolas Cochin|Cochin]], Boquet, Langlois, Moyreau, etc., ont laissé des estampes d’après les tableaux de Bon Boullogne qui eut pour élèves [[Nicolas Bertin]], [[Pierre-Jacques Cazes]], [[Pierre Dulin]], [[Charles Parrocel]], [[Jean Raoux]], [[Jean-Baptiste Santerre]], [[Robert Tournières]], [[Louis de Silvestre]], [[François Hutin]], [[Sébastien Leclerc]], [[Claude Verdot]]. Il fut inhumé à [[Église Saint-Roch (Paris)|Saint-Roch]], sa paroisse, laissant deux fils nés en [[1688]] et [[1689]], dont l’aîné, qui d’abord étudia la peinture, se fit ensuite recevoir avocat ; ils moururent tous deux avant leur père en [[1708]] et [[1716]]. ==Œuvres== Parmi ses tableaux, on distingue : * ''[[Benoît de Nursie|Saint Benoît]] ressuscitant un enfant'' * ''[[Centaure#Le combat contre Héraclès|Combat d’Hercule et des Centaures]]'' * ''[[Pan (mythologie)|Pan]] et [[Syrinx]]'' * ''Deux anges portant des instruments de musique'', [[Versailles]], musée national du château et des Trianons * ''Émigration des Tectosages'', [[Toulouse]], [[musée des Augustins]] * ''Hercule combat les centaures'', [[Paris]], [[Musée du Louvre|Louvre]] * ''Junon et Flore'', Versailles, musée national du château et des Trianons * ''l’[[Annonciation]]'' * ''L’Enlèvement de Proserpine'', [[Lisieux]], musée d’art et d’histoire * ''La Fille de Jephthé'', [[Saint Pétersbourg]], [[musée de l'Hermitage]] * ''La Mort de saint Ambroise'', Paris, Louvre * ''Le Lavement de pieds'', [[Dijon]], [[Musée des Beaux-Arts de Dijon|musée des beaux-arts]] * ''Le Triomphe d’Amphitrite'', Dijon, [[musée Magnin]] * ''Pan et Syrinx'', Lisieux, musée d’art et d’histoire * ''Saint Nicolas ressuscitant les enfants'', [[Montauban]], [[musée Ingres]] * ''Tobie guérissant son père'', [[Lille]], [[Palais des Beaux-Arts de Lille|palais des Beaux-Arts]], huile sur toile, vers 1705 * ''Vénus'' * ''Zéphyr et Flore'', [[Rouen]], [[Musée des Beaux-Arts de Rouen|musée des Beaux-Arts]] ==Bibliographie== * Amédée Caix de Saint-Aymour, ''Les Boullongne<!--respecter cette graphie de Caix de Saint-Aymour--> : une famille d'artistes et de financiers aux {{s2-|XVII|e|XVIII|e|}}'', Ed. Henri Laurens, Paris, 1919. ==Source== * [[Ferdinand Hoefer]], ''Nouvelle Biographie générale'', t. 7, Paris, Firmin-Didot, 1857, p. 13-4. == Liens externes == * [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_2=AUTR&VALUE_2=BOULLOGNE%20BON Bon Boullogne] dans la [http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/joconde_fr base joconde]. {{Portail|peinture|histoire de l'art}} {{DEFAULTSORT:Boullogne, Bon}} [[Catégorie:Peintre français]] [[Catégorie:Dessinateur français]] [[Catégorie:Graveur français]] [[Catégorie:Naissance en 1649]] [[Catégorie:Décès en 1717]] [[en:Bon Boullogne]] __NOTOC__