Camp de concentration français
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2008-07-20T20:39:04Z
DumZiBoT
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[http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikipédia:Bot/Requêtes/2008/07#Renommage_de_lien_des_département_français Renommage de lien des départements français]
Il a existé des '''[[Camp de concentration|camps de concentration]]''' en [[France]] avant et pendant la [[Seconde Guerre mondiale]].
Le seul camp de concentration ''nazi'' ayant existé sur le territoire français actuel est le [[Struthof]]<ref name="rfi">[http://www.rfi.fr/actufr/articles/061/article_33543.asp Reportage de RFI du 26 janvier 2005]</ref>{{,}}<ref name="fr3">[http://bourgogne-franche-comte.france3.fr/mille-et-une-vies/documentaires/20042005/7669925-fr.php Documentaire de Monique Seeman et Alain Jomy, France 3 (2004-2005)]</ref>{{,}}<ref name="mémoire78">[http://perso.orange.fr/memoire78/pages/str.html Article sur ''Mémoire 78'']</ref>{{,}}<ref name="amoudruz">[http://crdp.ac-reims.fr/memoire/enseigner/Natzweiler_Struthof/ressources.htm François Amoudruz, Le Struthof, le seul camp de concentration en France ", Historiens et géographes - Bulletin de l'Association des Professeurs d'histoire et de Géographie, n° 347, février 1995.]</ref>, en [[Alsace]] alors sous administration [[Allemagne|allemande]]. Ce camp était équipé d'une [[chambre à gaz]].
Bien qu'utilisé par les historiens, et par les administrations elles-mêmes, le terme ''camps de concentration'' est parfois controversé pour les camps français, et lui est préféré le terme ''camps d'internement'', pour les différencier des camps nazis aux conditions en général beaucoup plus dures. Les conditions de vies dans les camps de concentration français ont été très variables, selon les lieux et les époques. Si, dans la plupart, la privation de liberté était complète et les conditions matérielles étaient rudes, dans très peu de cas l'alimentation a été aussi déficiente que dans les camps nazis. La mortalité est toujours resté très inférieure à celle des camps nazis <ref>[http://crdp.ac-reims.fr/memoire/bac/2gm/connaissances/05deportation.htm] donne par exemple le chiffre de 3000 morts juifs au total dans les camps français, pour un nombre d'internés juifs de l'ordre de la centaine de milliers</ref>.
{{FORMATNUM:40000}} étrangers, dont de nombreux réfugiés espagnols, sont soumis, à partir de septembre 1940 aux travaux forcés dans ce qu'on appelle les « Groupes de travailleurs étrangers ». En métropole il peut s'agir de travaux agricoles, ou des travaux de fortification du [[mur de l'Atlantique]] dans le cadre de l'[[Organisation Todt]]. En Afrique du Nord, des hommes construisent le [[Chemin de fer transsaharien|transsaharien]] : « de nombreux travailleurs succombent à la faim, aux maladies et à la torture »<ref>Peter Gaida, [http://www.gte-vichy.info/francais.htm Camps de travail sous Vichy. Les « Groupes de travailleurs étrangers » (GTE) en France 1940-1944]</ref>.
Des hommes succombent « sous les tortures de gardes-chiourmes » dans des « camps de représailles » comme Hajerat M'Guill <ref>Assemblée nationale, [http://www.groupe-communiste.assemblee-nationale.fr/Propos_loi/ppl171.htm Proposition de loi n° 171 du groupe communiste tendant à assurer le droit à réparation pour les résistants déportés, emprisonnés et internés en Afrique du Nord (1940-1944)], 20 août 1997.</ref>.
==Avant la Seconde Guerre mondiale==
Il faudrait distinguer ceux de la Première Guerre mondiale, et ceux qui furent ouverts pour regrouper les réfugiés de la guerre civile espagnole.
* Des prisonniers civils de la [[Première Guerre mondiale]] (Allemands, Autrichiens, Ottomans) furent détenus à [[Pontmain]] en [[Mayenne (département)|Mayenne]].
* Des réfugiés républicains et patriotes basques de la [[Guerre civile espagnole|Guerre d'Espagne]] furent regroupés surtout dans le [[Roussillon (province)|Roussillon]], mais aussi jusqu'en [[Bretagne]]. On relève les noms de :
**[[Agde]], dans l'[[Hérault (département)|Hérault]],
**[[Argelès-sur-Mer]], dans les [[Pyrénées-Orientales]],
**[[camp de Gurs|Gurs]] dans les Basses-Pyrénées (aujourd'hui [[Pyrénées-Atlantiques]])<ref>voir [http://gurs.free.fr/]</ref>.
**[[Moisdon-la-Rivière]], et [[Juigné-des-Moutiers]], en Loire-Inférieure (aujourd'hui [[Loire-Atlantique]])<ref>voir [http://www.moisdon-la-riviere.org/articles.php?lng=fr&pg=124] et [http://www.chateaubriant.org/histoire/page219.html]</ref>.
**[[Rivesaltes]], dans les [[Pyrénées-Orientales]], sera fermé en 1942. Les Juifs seront envoyés à Drancy, les Tziganes à Saliers, et les Espagnols à Gurs<ref>Voir [http://www..asso.fr/Camps/Camp-Rivesaltes.html]</ref>.
**[[Le Vernet (Ariège)|Le Vernet]] dans l'[[Ariège (département)|Ariège]].
** Le camp de Judes à [[Septfonds]] dans le [[Tarn-et-Garonne]].
Soit au moins six camps dès avant 1939.
Il faudrait y ajouter :
* ceux de prisonniers allemands en 1939, tels que le [[camp des Milles]] ; parfois les mêmes que les précédents ;
* ceux de l'[[Empire colonial français|Empire colonial]], mal connus en Europe.
==Pendant la Seconde Guerre mondiale==
Dès [[1939]] les camps existants se rempliront d'[[Allemagne|Allemands]] et d'[[Autriche|Autrichiens]], c'est-à-dire indifféremment d'opposants au [[régime nazi]] (communistes, socialistes, opposants divers, Juifs allemands ou autrichiens) ou de personnes favorable au régime hitlérien, ou de combattants allemands. Ensuite, après la défaite de 1940, et la chute du régime républicain, viendront les [[Juifs]], qui seront peu à peu livrés aux nazis.
La [[Troisième République]] et le [[régime de Vichy]], interneront dans des camps qui s'appelleront diversement :
* Camps d'accueil ;
* Camps d'internement ;
* Camps de séjour ;
* Centres de séjour surveillés ;
* Camps de prisonniers.
Une autre catégorie apparaît sous le régime [[Philippe Pétain|pétainiste]] :
* [[camp de transit|Camps de transit]], signifiant généralement que les détenus devaient être déporté en Allemagne (cas de [[Drancy]], [[Pithiviers (camp de transit)|Pithiviers]], etc.).
Des camps d'internement des [[Tsiganes]] firent aussi leur apparition sous le régime de Vichy : voir l'article [[Porajmos]].
===De la concentration à l'extermination ===
Il n'a pas existé de [[camp d'extermination]] en France.
Cependant, le camp du [[Struthof]], ou Natzweiller-Struthof, en [[Alsace]], seul camp de concentration créé par les nazis en territoire français annexé, possédait une chambre à gaz de fortune qui fut utilisée pour exterminer au moins 86 détenus (notamment Juifs) dans le but de constituer une collection de squelettes intacts (ce mode d'exécution ne les altérant pas) pour le professeur nazi [[August Hirt]].
À proximité se trouvait le camp de rééducation de [[Schirmeck (camp)|Vorbrück-Schirmeck]], destiné aux Alsaciens Mosellans annexés au [[Troisième Reich|Reich]] et récalcitrants.
D'autre part, plusieurs camps de concentration administrés et/ou gardés par l'administration française ont servis d'antichambre pour les camps d'extermination en Europe de l'est (ie: le [[camp de Drancy]] qui fut administré par des français jusqu'en 1942 et gardés par les gendarmes français jusqu'à la fin). De même, la gendarmerie et la police française furent chargés de convoyer plusieurs trains de déportés à destination des camps d'extermination jusqu'à la frontière avec l'Allemagne.
===Liste des camps===
* [[Agde]] dans l'[[Hérault (département)|Hérault]], camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Aincourt]], dans le [[Val-d'Oise]], pour les internés politiques, s'emplit de [[Parti communiste français|communistes]] dès 1940<ref>[http://www.aloufok.net/article.php3?id_article=551]. Il faut rappeler que les communistes ont été internés dès 1940, en période de guerre, à cause du [[Pacte germano-soviétique]] qui en faisait des « alliés » de l'ennemi. Les communistes furent à nouveau internés, cette fois-ci par le gouvernement du [[Philippe Pétain|maréchal Pétain]] ou par les autorités occupantes après l'invasion de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]] par l'Allemagne nazie</ref> ;
* [[Albi]] dans le [[Tarn (département)|Tarn]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Ambleteuse]] dans le [[Pas-de-Calais]], Centre de rassemblement des étrangers.
* Le camp des Alliers près d'[[Angoulême]], dans la [[Charente (département)|Charente]], pour les nomades.
* [[Amnéville]] dans la [[Moselle (département)|Moselle]], Centre de rassemblement des étrangers.
* Le Fort-Carré d'[[Antibes]] dans les [[Alpes-Maritimes]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Arandon]] dans l'[[Isère (département)|Isère]], internés juifs et Centre de rassemblement des étrangers
* La [[Saline royale d'Arc-et-Senans]] dans le [[Doubs (département)|Doubs]], pour les [[Tziganes]]<ref>[http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichelieu.php?idLang=fr&idLieu=1207 La drôle de guerre avec les chemins de mémoire, partez à la découverte des hauts lieux de mémoire<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> ;
* [[Argelès-sur-Mer]] dans les [[Pyrénées-Orientales]], Camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Argentan]] dans l’[[Orne (département)|Orne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Argenteuil (Val-d'Oise)|Argenteuil]] dans le [[Val-d'Oise]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Avrillé-les-Ponceaux]] en [[Indre-et-Loire]], au camp de la Morellerie pour les Tziganes.
* Camp du Pont de la Dame à [[Aspres-sur-Buëch]] dans les [[Hautes-Alpes]]
* [[Athis-de-l'Orne]] dans l’[[Orne (département)|Orne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Audierne]] dans le [[Finistère]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Camp du Ruchard]] à [[Avon-les-Roches]] dans l’[[Indre-et-Loire]], Centre de rassemblement des étrangers
* [[Avord]] dans le [[Cher (département)|Cher]], Centre de rassemblement des étrangers
* [[Le Barcarès]] dans les [[Pyrénées-Orientales]], camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Barenton]] dans la [[Manche (département)|Manche]], Centre de rassemblement des étrangers, pour les nomades.
* [[Bar-le-Duc]] dans la [[Meuse (département)|Meuse]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Bassens (Gironde)|Bassens]] dans la [[Gironde (département)|Gironde]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Bazoilles-sur-Meuse]] dans les [[Vosges (département)|Vosges]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Beaune-la-Rolande (camp de transit)|Beaune-la-Rolande]] dans le [[Loiret (département)|Loiret]],internés juifs à partir de mai 1941.
* [[Bengy-sur-Craon]] dans le [[Cher (département)|Cher]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Besançon]], dans le [[Doubs (département)|Doubs]], dans la caserne Vauban.
* [[Béthune]] dans le [[Pas-de-Calais]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Blois]] dans le [[Loir-et-Cher]], Silo, Centre de rassemblement des étrangers.
* Fort de La Bonnelle (appelé également fort Decrès) à [[Saints-Geosmes]] dans la [[Haute-Marne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Bourg-Lastic]], dans le [[Puy-de-Dôme]], qui était un ancien camp militaire, Centre de rassemblement des étrangers, ou furent détenus des Juifs sous Vichy (témoignage d'[[André Glucksmann]] qui y entra à quatre ans) ; on notera que ce camp « accueillit » des [[harkis]] dans les années 1960 et des [[Kurdistan|Kurdes]] réfugiés d'[[Irak]] dans les années 1980.
* [[Bourg-Saint-Julien]] dans le [[Loir-et-Cher]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Bourgoin-Jallieu|Bourgoin]] dans l’[[Isère (département)|Isère]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[La Braconne]] dans la [[Charente (département)|Charente]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Bram]] dans l'[[Aude (département)|Aude]], Camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis internement de Juifs.
* [[Brens (Tarn)|Brens]] dans le [[Tarn (département)|Tarn]], aux portes de [[Gaillac]], Camp mixte de femmes.
* [[Briey (Meurthe-et-Moselle)|Briey]] dans la [[Meurthe-et-Moselle]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Carpiagne]] dans les [[Bouches-du-Rhône]], pour les nomades.
* [[Carrouges]] dans l’[[Orne (département)|Orne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Cascaret]] dans le [[Gard (département)|Gard]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Casseneuil]] dans le [[Lot-et-Garonne]].
* [[Catus]]-Cavalier dans le [[Lot (département)|Lot]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Catus]]-Villary dans le [[Lot (département)|Lot]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Cepoy]] dans le [[Loiret (département)|Loiret]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Chabane]] dans l’[[Ardèche (département)|Ardèche]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Le Chaffaut]] dans les [[Alpes-de-Haute-Provence]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Chambaran]] dans l'[[Isère (département)|Isère]], Centre de rassemblement des étrangers Allemands.
* [[Chantonnay]] en [[Vendée (département)|Vendée]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Chazelles-sur-Lyon]] dans la [[Loire (département)|Loire]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Chelles (Seine-et-Marne)|Chelles]] dans la [[Seine-et-Marne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Le Cheylard]] dans l’[[Ardèche (département)|Ardèche]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Chibron]] dans le [[Var (département)|Var]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Camp de Châteaubriant|Choisel]], à [[Châteaubriant]],de 1941 à 1942, Centre de Séjour Surveillé, internés politiques et nomades.
* [[Compiègne]] dans l'[[Oise (département)|Oise]] de juin 1941 à août 1944 au [[Camp de Royallieu|Royallieu]]. [http://www.exilordinaire.org/rubriques/?keyRubrique=le_camp_de_royallieu Fiche descriptive du camp] [[Robert Desnos]] (1900-1945) et [[Jean Moulin]] (1899-1943) ont transité par ce camp ;
* [[Coudrecieux]], dans la [[Sarthe (département)|Sarthe]] pour les Tziganes.
* [[Damigny]] dans l’[[Orne (département)|Orne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Dampierre (Calvados)|Dampierre]] dans le [[Calvados (département)|Calvados]], Centre de rassemblement des étrangers.
* Le fort du Paillet à [[Dardilly]] dans le [[Rhône]], camp mixte.
* Le camp du Fé de la Genebière à [[Domérat]] dans le [[Puy-de-Dôme]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Domfront (Orne)|Domfront]] dans l’[[Orne (département)|Orne]], Centre de rassemblement des étrangers
* [[Douadic]], dans l'[[Indre (département)|Indre]].[http://www.exilordinaire.org/rubriques/?keyRubrique=le_camp_de_douadic Fiche du camp de Douadic]
* [[Doullens]] dans la [[Somme (département)|Somme]], internés politiques à partir de mai 1941.
* [[Camp de Drancy|Drancy]], camp créé par le gouvernement français en 1939 pour y détenir des [[Parti communiste français|communistes]], suspects en raison du [[Pacte germano-soviétique]], et où l'État français de Pétain enverra la gendarmerie française convoyer des Juifs dès 1941; la gestion directe du camp était réglée par les Nazis, les gendarmes français faisaient office de gardes; il comprenait 3 annexes parisiennes: le camp [[Gare d'Austerlitz|Austerlitz]], le camp [[Lévitan]] (rue du Faubourg-Saint-Martin), le camp [[Bataille de Bassano|Bassano]].
* Camp Du Grand-Saunier, à [[Gétigné]] près de [[Clisson]] dans la [[Loire-Atlantique]],Centre de rassemblement des étrangers.
*[[Dreux]] dans l’[[Eure-et-Loir]], Centre de rassemblement des étrangers replié sur [[Tence]], dans la [[Haute-Loire]].
* [[Écrouves]] dans la [[Meurthe-et-Moselle]] pour les internés politiques.
* [[L'Épinay-le-Comte]] dans l’[[Orne (département)|Orne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Les Essarts-Varimpré]] dans la [[Seine-Maritime]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Etaples]] dans le [[Pas-de-Calais]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Falaise]] dans le [[Calvados (département)|Calvados]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Le Fauga]] en [[Haute-Garonne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Forcalquier]] dans les [[Alpes-de-Haute-Provence]], Centre de rassemblement des étrangers.
* Fort-[[Barraux]], dans l'[[Isère (département)|Isère]], Centre de rassemblement des étrangers puis Centre de Séjour Surveillé mixte, <ref>[http://www.resistance-en-isere.com/Commun/docs/1/Doc155.PDF] {{pdf}}</ref> ,
* [[La Fouillouse]] dans la [[Loire (département)|Loire]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Fresnay-sur-Sarthe]] dans la [[Sarthe (département)|Sarthe]], Centre de rassemblement des étrangers.
* Camp de [[La Verrerie]], [[Les Aydes]] à [[Fleury-les-Aubrais]] dans le [[Loiret (département)|Loiret]]
* [[Gaillon]] dans l’[[Eure (département)|Eure]], pour les internés politiques et de droit commun.
* Camp du Grand-Saunier à [[Gétigné]] dans la [[Loire-Atlantique]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Gondreville (Loiret)|Gondreville]] dans le [[Loiret (département)|Loiret]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Gorges (Loire-Atlantique)|Gorges]] dans la [[Loire-Atlantique]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Grand Champ]] dans le [[Loir-et-Cher]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Grandville]] dans l’[[Oise (département)|Oise]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Grez-en-Bouère|Grez]] dans la [[Mayenne (département)|Mayenne]], pour les nomades.
* [[La Guiche]] [[Saône-et-Loire]], [[Sanatorium]] surveillé ouvert en 1941.
* [[Camp de Gurs|Gurs]] ([[Pyrénées-Atlantiques]]), camp créé en 1939 pour les réfugiés espagnols, utilisé ensuite comme Centre de rassemblement des étrangers pour détenir des [[Allemagne|Allemands]] en 1939-1940, puis comme camp de concentration après l'armistice.
* [[Harchéchamp]] annexe de [[Neufchâteau (Vosges)|Neufchâteau]] dans les [[Vosges (département)|Vosges]].
* [[Hauteville]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Hesdin]] dans le [[Pas-de-Calais]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Huriel]] dans l’[[Allier (département)|Allier]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Jargeau]] dans le [[Loiret (département)|Loiret]] près d'[[Orléans]] , destiné aux [[Roms|Tzigane]]s<ref>Le camp de Jargeau, juin 1940 - décembre 1945. Histoire d'un camp d'internement dans le loiret. Pascal Vion. Edition: Centre de recherche et de documentation sur les camps d'internement et la déportation juive dans le Loiret. ISBN 2-9507561-0-7</ref>.
* [[Lambesc]] dans les [[Bouches-du-Rhône]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Lalande (Yonne)|Lalande]], dans l'[[Yonne (département)|Yonne]]
* [[La Lande-des-Monts]] dans l’[[Ille-et-Vilaine]], internement de Juifs.
* [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]] dans le [[Pas-de-Calais]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Libourne]] dans la [[Gironde (département)|Gironde]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Limoges]] dans la [[Haute-Vienne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Linas]]-[[Montlhéry]] dans l'[[Essonne (département)|Essonne]], pour les Tziganes.
* [[Lisieux]] dans le [[Calvados (département)|Calvados]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Loriol-sur-Drôme]] dans la [[Drôme (département)|Drôme]], Centre de rassemblement des étrangers et pour les internés âgés.
* [[Maizières-lès-Metz]] dans la [[Moselle (département)|Moselle]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Le Malzieu-Ville]] dans la [[Lozère (département)|Lozère]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Manosque]] dans les [[Alpes-de-Haute-Provence]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Marmagne (Côte-d'Or)|Marmagne]] dans la [[Côte-d'Or]], Centre de rassemblement des étrangers transféré aux [[Garrigues]] et aux [[Camp des Milles|Les Milles]]
* [[Marolles (Loir-et-Cher)|Marolles]], dans le [[Loir-et-Cher]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Masseube]], dans la [[Gers (département)|Gers]] ;
* [[Les Mazures]] dans les [[Ardennes (département)|Ardennes]] où de juillet 1942 à janvier 1944, un ''Judenlager'' a été ouvert ;
* [[Mérignac (Gironde)|Mérignac]] dans la [[Gironde (département)|Gironde]], camp mixte ouvert en 1941.
* Hôtel Bompard à [[Marseille]] dans les [[Bouches-du-Rhône]], pour les femmes et enfants juifs.
* Hôtel Terminus à [[Marseille]] dans les [[Bouches-du-Rhône]], pour les femmes et enfants juifs.
* Hôtel du Port à [[Marseille]] dans les [[Bouches-du-Rhône]], pour les femmes et enfants juifs.
* Hôtel du Levant à [[Marseille]] dans les [[Bouches-du-Rhône]], pour les femmes et enfants juifs.
* [[Martinet (Vendée)|Martinet]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Mattaincourt]] dans les [[Vosges (département)|Vosges]], annexe de [[Mirecourt]].
* [[Mazères (Ariège)|Mazères]] dans l’[[Ariège (département)|Ariège]], Centre de rassemblement des étrangers.
* Camp de Guelaintin à [[Mayenne (ville)|Mayenne]] dans la [[Mayenne (département)|Mayenne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Les Mées]] dans les [[Bouches-du-Rhône]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Camp de Rieucros]] à [[Mende (Lozère)|Mende]] en [[Lozère (département)|Lozère]], camp ouvert le 31-1-1939 pour les réfugiés Espagnols puis les étrangers.
* [[Meslay-du-Maine]], en [[Mayenne (département)|Mayenne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Metz]] dans la [[Moselle (département)|Moselle]], Centre de rassemblement des étrangers.
* Camp de Bellevue à [[Meuvaines]] dans le [[Calvados (département)|Calvados]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Mignères]]-[[Gondreville (Loiret)|Gondreville]] dans le [[Loiret (département)|Loiret]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Miramas]] dans les [[Bouches-du-Rhône]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Camp des Milles|Les Milles]] près d'[[Aix-en-Provence]] dans les [[Bouches-du-Rhône]], qui fut le plus grand camp d'internement du Sud-Est de la France. De ce camp de transit furent déportés 2 500 juifs en août 1942<ref>[http://www.jewishtraces.org/recherche.php Listes des internés du camp des Milles 1941]</ref> ;
* [[Mirecourt]] dans les [[Vosges (département)|Vosges]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Moisdon-la-Rivière]] dans la [[Loire-Atlantique]], pour les nomades.
* [[Moloy]] dans la [[Côte-d'Or]], pour les nomades et étrangers.
* [[Monsireigne]] dans la [[Vendée (département)|Vendée]], pour les nomades.
* [[Montargis]] dans le [[Loiret (département)|Loiret]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Montauban]] dans la [[Tarn-et-Garonne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Montbard]] dans la [[Côte-d'Or]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Montceau-les-Mines]],
* [[Mont-Dore (Puy-de-Dôme)|Le Mont-Dore]] dans le [[Puy-de-Dôme]], Centre de rassemblement des étrangers mixte.
* [[Montendre]] dans la [[Charente-Maritime]], pour les nomades et les étrangers.
* [[Montguyon]]] dans la [[Charente-Maritime]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Montreuil-Bellay]], dans le [[Maine-et-Loire]], l'un des camps créés pour les [[Roms|Tzigane]]s ou [[Roms]].
* [[Montsûrs]] dans la [[Mayenne (département)|Mayenne]], pour les nomades.
* [[Lamotte-Beuvron]] dans le [[Loir-et-Cher]], pour les nomades et les étrangers.
* [[Mourmelon-le-Petit|Mourmelon]] dans la [[Marne (département)|Marne]], appelé également [[Bouzy]].
* [[Mulsanne]] dans la [[Sarthe (département)|Sarthe]], pour les nomades.
* [[Neufchâteau (Vosges)|Neufchâteau]] dans les [[Vosges (département)|Vosges]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Neufchâtel-en-Bray]] dans la [[Seine-Maritime]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Neuvy-sur-Craon]] dans le [[Cher (département)|Cher]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Nevers]] dans la [[Nièvre (département)|Nièvre]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Nexon]], dans la [[Haute-Vienne]], Centre de Séjour Surveillé pour les internés politiques.
* [[Noé (Haute-Garonne)|Noé]] - [[Mauzac (Haute-Garonne)|Mauzac]] [[Haute-Garonne]], Centre de rassemblement des étrangers puis Centre de séjour surveillé créé en février 1941.
* [[Olargues]] dans l’[[Hérault (département)|Hérault]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Vélodrome d'Hiver]] (dit ''Vel d'Hiv'') à [[Paris]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Les Invalides]] à [[Paris]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Stade Buffalo]] à [[Paris]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Stade Roland-Garros]] à [[Paris]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Les Tourelles]] à [[Paris]], Centre de séjour surveillé mixte.
* [[Peigney]] dans la [[Haute-Marne]], Centre de rassemblement des étrangers et des nomades.
* [[Pithiviers (camp de transit)|Pithiviers]],pour l'internement des juifs début 1941.
* [[Poitiers]], dans la [[Vienne (département)|Vienne]], mixte et pour les Tziganes.
* [[Port-Louis (Morbihan)|Port-Louis]], dans le [[Morbihan]], dans la citadelle.
* [[Quimper]] Camp N°135, camp de prisonniers. [http://www.frontstalag-135-quimper.com]
* Camp de Clairfond à [[Portet-sur-Garonne]] dans la [[Haute-Garonne]]
* [[Musée_de_la_Mémoire|Camp du Récébédou]], à [[Portet-sur-Garonne]] dans la [[Haute-Garonne]], pour l'internement de juifs en juillet 1940 <ref>[http://www.jewishtraces.org/recherche.php Liste des internés transférés à Drancy]</ref> ;
* [[Remoulins]] dans le [[Gard (département)|Gard]], Centre de rassemblement des étrangers
* [[Rennes]] dans l’[[Ille-et-Vilaine]], mixte
* [[Rivesaltes]] dans les [[Pyrénées-Orientales]], pour l'internement de juifs <!--;[http://www.exilordinaire.org/rubriques/?keyRubrique=rivesaltes '''Rivesaltes'''], dans les [[Pyrénées-Orientales]]<ref>[http://www.jewishtraces.org/recherche.php Liste des internés transférés à Drancy]-->
* [[La Roche-sur-Yon]] dans la [[Vendée (département)|Vendée]], Centre de rassemblement des étrangers
* Fort de [[Romainville]], dans la [[Seine-Saint-Denis]] : En 1940, le fort fut investi par l’armée allemande et transformé en prison. De là, des résistants et des otages furent dirigés vers les camps. 3900 femmes et 3100 hommes furent internés avant d’être déportés vers [[Auschwitz]], [[Ravensbrück]], [[Buchenwald]] et [[Dachau]]. 152 personnes furent fusillées dans l’enceinte du Fort. Certains s’en évadèrent comme [[Pierre Georges]], dit « colonel Fabien ». De sa cellule, [[Danièle Casanova]] encouragea ses compagnes à tenir tête à leurs tortionnaires<ref>Source [http://www.memoresist.org/lieux.php# site de Mémoire et espoir de la Résistance]</ref> ;
* [[Rombas]] dans la [[Moselle (département)|Moselle]], Centre de rassemblement des étrangers
* [[Rosières-en-Santerre]] dans la [[Somme (département)|Somme]], Centre de rassemblement des étrangers
* [[Rouillé (Vienne)|Rouillé]] dans la [[Vienne (département)|Vienne]], camp mixte
* [[Camp de Royallieu|Royallieu]], à [[Compiègne]] dans l'[[Oise (département)|Oise]],
* Camp de la Chaume [[Les Sables-d'Olonne]] dans la [[Vendée (département)|Vendée]] : Centre de rassemblement des étrangers.
* Camp de la Viscose à [[Saint-Antoine]], près d'[[Albi]] dans le [[Tarn (département)|Tarn]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales)|Saint-Cyprien]]<!--[http://www.exilordinaire.org/rubriques/?keyRubrique=le_camp_de_st_cyprien '''Saint Cyprien'''] dans les [[Pyrénées-Orientales]]-->, camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers, qui hébergeait 90 000 réfugiés en mars 1939, fermé officiellement pour « raisons sanitaires » le 19 décembre 1940 et ses occupants transférés à [[Gurs]]<ref>http://www.jewishtraces.org/recherche.php Liste des internés transférés à Gurs]</ref> ;
* [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] dans la [[Seine-Saint-Denis]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Saint-Germain-les-Belles]] dans la [[Haute-Vienne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Saint-Jean-de-la-Ruelle]] dans le [[Loiret (département)|Loiret]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Saint-Jodard]] dans la [[Loire (département)|Loire]], Centre de rassemblement des étrangers.
* Camp de Plainval à [[Saint-Just-en-Chaussée]] dans l’[[Oise (département)|Oise]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Saint-Martin-de-Ré]] dans la [[Charente-Maritime]], Centre de séjour surveillé ouvert en mars 1940 pour les politiques.
* Camp des Garrigues à [[Saint-Nicolas]] dans le [[Gard (département)|Gard]], Centre de rassemblement des étrangers
* [[Saint-Maurice-aux-Riches-Hommes]], dans l'[[Yonne (département)|Yonne]], pour les [[Roms|Tzigane]]s ;
* [[Saint-Paul (Haute-Vienne)|Saint-Paul-d'Eyjeaux]], dans la [[Haute-Vienne]],camp ouvert en novembre 1940 pour les politiques.
* [[Saint-Pons]] dans l’[[Hérault (département)|Hérault]], Centre de rassemblement des étrangers
* [[Saint-Savin (Isère)|Saint-Savin]] dans l’[[Isère (département)|Isère]], Centre de rassemblement des étrangers ex-Autrichiens.
* [[Saint-Sulpice (Tarn)|Saint-Sulpice-la-Pointe ]] dans le [[Tarn (département)|Tarn]], <ref>[http://holocaust-education.net/explore.asp?langid=1&submenu=201&id=17 Explore<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>; Centre de rassemblement des étrangers, pour les politiques à partir de septembre 1939.
* [[Sallaumines]] dans le [[Pas-de-Calais]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[camp de Saliers|Saliers]], camp de concentration destiné aux [[tsigane]]s dans les [[Bouches-du-Rhône]], près d'[[Arles]], pour les nomades.
* [[Schirmeck]] en Alsace non-annexée par l'Allemagne ;
* [[Camp de Judes]] à [[Septfonds]] dans le [[Tarn-et-Garonne]], camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers.
* Sériège près de [[Cruzy]] dans l’[[Hérault (département)|Hérault]], Centre de rassemblement des étrangers
* [[Signes (Var)|Signes]] dans le [[Var (département)|Var]], Centre de Séjour Surveillé pour les politiques.
* [[Sionne (Vosges)|Sionne]] dans les [[Vosges (département)|Vosges]], annexe de [[Neufchâteau (Vosges)|Neufchâteau]].
* [[Sisteron]] dans les [[Alpes-de-Haute-Provence]], Centre de rassemblement des étrangers, Centre de Séjour Surveillé et internés politiques et de droit commun.
* [[Talence]] dans la [[Gironde (département)|Gironde]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Tence]] dans la [[Haute-Loire]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Thil (Meurthe-et-Moselle)|Thil]] en [[Meurthe-et-Moselle]].
* Camp de Toulboubou , à [[Pontivy]], [[Morbihan]].
* [[Toulon]] dans le [[Var (département)|Var]], Centre de rassemblement des étrangers.
* Stade Du [[TOEC]] (Toulouse Olympique Employés Club) à [[Toulouse]] dans la [[Haute-Garonne]].
* [[Trélissac]] dans la [[Dordogne (département)|Dordogne]], Centre de rassemblement des étrangers.
* Camp Jules-Ferry à [[Troyes]] dans l’[[Département de l'Aube|Aube]], mixte.
* [[Uzès]] dans le [[Gard (département)|Gard]], Centre de rassemblement des étrangers.
* Château de Frémont à [[Vallon-en-Sully]] dans l’[[Allier (département)|Allier]], Centre de Rassemblement des étrangers, internement de familles (femmes et enfants mai-juin 1940).
* [[Vals-les-Bains]] dans l’[[Ardèche (département)|Ardèche]], pour les politiques.
* Les [[Vaudeurs]] dans l’[[Yonne (département)|Yonne]], Mixte.
* [[Vedène]] dans le [[Vaucluse (département)|Vaucluse]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Vénissieux]] dans le [[Rhône]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Le Vernet (Ariège)|Le Vernet]] dans l'[[Ariège (département)|Ariège]] camp ouvert début 1939 pour regrouper 12.000 combattants et réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers, « hébergera » des [[harki]]s.
* [[Véruches]] dans le [[Loiret (département)|Loiret]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Vienne (Isère)|Vienne]] dans l’[[Isère (département)|Isère]], Centre de rassemblement des étrangers.
* Camp de Sourioux à [[Vierzon]]-Les-Forges dans le [[Cher (département)|Cher]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Vif (Isère)|Vif]] dans l’Isère, Centre de rassemblement des étrangers sarrois.
* Camp de Francillon à [[Villebarou (Loir-et-Cher)|Villebarou]] dans le [[Loir-et-Cher]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Le Vigan (Gard)|Le Vigan]] dans le [[Gard (département)|Gard]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Villemalard]] dans le [[Loir-et-Cher]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Villerbon]] dans le [[Loir-et-Cher]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Villers (Vosges)|Villers]] dans les [[Vosges (département)|Vosges]], annexe de Mirecourt.
* [[Vittel]], dans les [[Vosges (département)|Vosges]], qui « accueillait » des possesseurs de passeports américains ou britanniques;
* [[Vitré (Ille-et-Vilaine)|Vitré]] dans l’[[Ille-et-Vilaine]], Centre de rassemblement des étrangers.
* [[Voves]], en [[Eure-et-Loir]] ; camp ouvert début 1942 pour les politiques.
* [[Woippy]] en [[Moselle (département)|Moselle]], créé en 1943.
:{{citation|L'ouverture rapide de nouveaux camps sera créatrice d'emplois et la gendarmerie ne cessera d'embaucher à cette époque}}, [[Maurice Rajsfus]], ''Drancy, un camp de concentration très ordinaire'', Cherche Midi éditeur.
On ajoutera :
* [[Struthof]], ou Natzweiller-Struthof, en Alsace, seul camp de concentration créé par les nazis en territoire français annexé.
==Camps dans l'Empire colonial français==
Dans l'[[Empire colonial français|empire colonial]], l'[[Etat français]] crée en [[Algérie]] au [[Maroc]] et en [[Tunisie]] des camps de travail, ou des camps d'internement pour les Juifs ou travailleurs étrangers à :
-en [[Algérie]]:
* [[Abadla]],
* [[Ain el Ourak]]
* [[Bechar]],
* [[Berguent]]
* [[Bogari]]
* Camp Suzzoni à [[Boghar]], pour les étrangers.
* [[Colomb Bechar]]
* [[Djelfa]], camp mixte.
* [[Djenien Bou Rezg]], camp mixte.
* [[El Aricha]], pour les internés de droit commun.
* [[Kenadsa]]
* [[Mecheria]], camp mixte.
* [[Meridja]]
* près d' [[Oran]], le camp de [[Dhava|Bossuet]], au [[Le Telagh|Telagh]], pour les politiques également Centre de séjour surveillé. http://www.apra.asso.fr/Camps/Fr/Camp-Bossuet.html
* [[Sidi-Bel-Abbès]]
Note : ''600 militants, [[Parti communiste français|communistes]] ou responsables syndicaux pour la plupart, [[anarchistes]] aussi, avaient été déportés sans jugement particulier. Parmi eux, figuraient les 27 députés communistes dont [[Florimond Bonte]] a retracé « le Chemin de l’honneur », qui avaient été condamnés à cinq ans de prison en avril 1940 par un tribunal militaire. Les députés avaient été enfermés au bagne de [[El-Harrach|Maison Carrée]], les autres dans des camps du Sud algérois, notamment à [[Djelfa]], ou du Sud oranais.''<ref> ''[[L'Humanité]]'', 24 août 1994,[http://www.humanite.fr/journal/1994-08-24/1994-08-24-706571]</ref> ;
-au [[Maroc]]:
*[[Bouarfa (Maroc)|Bouarfa]] Centre de rassemblement pour étrangers, Groupement de travailleurs étrangers
*[[Boudenib]], pour les internés de droit commun également Centre de séjour surveillé.
*[[Missour]], pour les étrangers.
*[[Oued Zem]], pour les étrangers.
*[[Sidi el Ayachi]], pour les étrangers.
* [[Tendrara]]
-en [[Tunisie]]:
*[[Gafsa]], pour les internés de droit commun.
*[[Lekef]], pour les étrangers.
==À la [[Libération (histoire)|Libération]] ==
===Les suspects de collaboration===
Pendant la période de la libération (juin 1944 - mai 1946) de nombreux camps servent à l'internement administratif des suspects de [[Collaboration dans l'Europe occupée par les nazis|collaboration]] dans le cadre de l'[[Épuration à la Libération en France|épuration]].
{{Article détaillé|Épuration à la Libération en France#Internement administratif}}
===Les prisonniers de guerre allemands===
Environ {{FORMATNUM:750000}} prisonniers de guerre allemands sont internés en France en 1945, encore {{FORMATNUM:301000}} au début de [[1948]] et les derniers sont libérés fin [[1948]].<ref>Gaspard Delon, [http://www.arte.tv/fr/histoire-societe/histoire/Tabous-de-l-histoire/NAV-juillet/926408.html Les prisonniers de guerre allemands dans la France de l’immédiat après-guerre], arte-tv.net, juillet 2005</ref>
Exemples : camp de [[Voves]] (d'{{date France||août|1944}} à [[1947]]), [[Camp de Gurs]] (de façon brève).
==Après la Seconde Guerre mondiale==
{{...}}
Des camps ont existé, pendant les [[guerre d'Indochine|guerres d'Indochine]] et d'[[guerre d'Algérie|Algérie]], généralement appelés [[Camp de regroupement|camps de regroupement]].
=== Guerre d'Algérie ===
Durant la [[guerre d'Algérie]], le Ministère de l'Intérieur français obtint en 1957 la possibilité de recourir à nouveau à l'internement administratif collectif. Plusieurs centres d'assignation à résidence surveillée furent créés en métropole sur des sites militaires : Larzac (Aveyron), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales), [[Saint-Maurice-l'Ardoise]] (Gard), Thol (Ain), Vadenay (Marne). Près de 14 000 Algériens suspectés d'être membres du [[Front de libération nationale (Algérie)|Front de libération nationale]] (FLN) y furent internés.
Le plus important était le camp de [[Larzac]], à la fois par sa taille — plus de 30 km², près de {{formatnum:4000}} assignés et plusieurs centaines de membres du personnel — et par sa place dans l'organisation centrale de l'internement.
En Algérie même, l'armée créé des [[Camp de regroupement|camps de regroupement]]. Elle chasse la population de ses habitations et la concentre dans ces camps afin de créer des « zones interdites » et de priver le FLN de l'appui de la population.
[[Michel Rocard]] a été l’auteur, sous un pseudonyme lorsqu’il est administrateur sortant de l'[[École nationale d'administration (France)|ENA]] dans les bureaux de l’[[Armée française]] pendant son [[service militaire]] en [[Algérie]], du ''Rapport sur les camps de regroupement en Algérie''. Il les qualifie de camps de concentration (cf l'ouvrage d'Yves Courrière).
[[Yves Courrière]] estime à deux millions le nombre d'[[Algérie|Algérien]]s ayant vécu dans ces camps durant la guerre d'Algérie.
==Voir aussi==
===Liens internes===
* [[Camp de concentration]]
* [[Collaboration policière sous le régime de Vichy]]
* [[Déportation]]
*[[Épuration à la Libération en France]]
*[[Liste des camps de concentration nazis]]
*[[Rafle du Vélodrome d'Hiver]]
*[[Régime de Vichy]]
*[[Shoah]]
*[[Solution finale]]
===Liens externes===
* [http://www.memoire-juive.org/carte_des_camps_en_France.htm Une carte des camps en France] dans le site ''Mémoire Juive et Education''
*http://www.apra.asso.fr/Camps/Fr/Accueil-Camps.html
*[http://www.exilordinaire.org/camps_sud.htm Les camps du sud]
*[http://www.exilordinaire.org/rubriques/?keyRubrique=les_camps_du_loiret Les camps du Loiret]
*[http://www.exilordinaire.org/rubriques/?keyRubrique=chronologie_de_linternement Chronologie de l'internement]
* [http://www.flore-photo.net/rivesaltes/rivesaltes.html Photographies du Camp de Rivesaltes] Partager la mémoire à travers l'art... travail de [[la photographe Flore]] sur le Camp de [[Rivesaltes]].
=== Bibliographie ===
* ''La SNCF sous l'Occupation allemande'', Institut du temps présent, [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]], 1996,
* Laurette Alexis-Monet, ''Les miradors de Vichy'', préface de [[Pierre Vidal-Naquet]], Les Editions de Paris Max Chaleil, 1994, 2001, {{ISBN|2842610144}},
* Anne Boitel, ''Le Camp de Rivesaltes (1941-1942)'',
* Yves Courrière, ''La Guerre d'Algérie'', 4 tomes (''Les Gils de la Toussaint'', ''Le Temps des léopards'', ''Le Temps des colonels'' et ''Les Feux du désespoir''), Fayard, 1969,
* Thomas Fontaine, ''Les Oubliés de Romainville. Un camp allemand en France (1940-1944)'', Taillandier, 2005
* [[Anne Grynberg]], ''Les Camps de la honte. Les internés juifs des camps français 1939-1944'', La Découverte, 1991, réédit. 1999, {{ISBN|270713046X}}
* Claude Laharie, ''Le Camp de Gurs. 1939-1945. Un aspect méconnu de l'histoire du Béarn'', Pau : Infocompo, 1985, 397 p.
* André Moine, ''Déportation et résistance en Afrique du Nord (1939-1944)'', Paris, Éditions sociales, 1972.
* [[Denis Peschanski]], ''La France des camps - L'internement (1938-1946)'', Gallimard - Mars 2002. <small>"Entre le décret du 12 novembre 1938, qui permit d'interner les «indésirables étrangers» dans des centres spécialisés, et la libération du dernier interné en 1946, six cent mille hommes, femmes et enfants ont été enfermés dans les camps français. Denis Peschanski fait ici l'histoire d'un phénomène à la fois durable et massif, que de rares ouvrages pionniers n'avaient abordé que partiellement. [...] La France des camps, à partir d'une cartographie précise, dessine la géographie inattendue d'un archipel. '''Deux cents camps''', avec leurs bâtiments, leurs aménagements, une administration, des ministères de tutelle aux gardiens, des rapports socio-économiques avec leur région, une société internée, des solidarités, une entraide officielle et non officielle, dont la description concrète est permise par des archives abondantes, auxquelles s'ajoutent les témoignages poignants des internés eux-mêmes." Quatrième de couverture.</small>
* [[Denis Peschanski]], ''[http://histoire-sociale.univ-paris1.fr/Denis.htm La France des camps (1938-1946)]'', thèse, janvier 2001.
* [[Maurice Rajsfus]], ''[[Camp de Drancy|Drancy]], un camp de concentration très ordinaire, 1941-1944'', Le Cherche-midi éditeur, 2005 {{ISBN|2862744352}}.
* Madeleine Steinberg, ''Les camps de [[Besançon]] et de [[Vittel]]'', dans ''Le Monde juif'', {{numéro}}137, janvier-mars 1990.
* [[Annette Wieviorka]], "[http://www.persee.fr/showPage.do?urn=xxs_0294-1759_1997_num_54_1_3626 L'expression 'camp de concentration' au {{s-|XX|e}}]", ''Vingtième siècle. Revue d'histoire'', n° 54, 1997.
===Sources, notes et références===
<references />
[[Catégorie:Camp de concentration français|*]]
[[Catégorie:Centre de détention]]
[[Catégorie:Emprisonnement et détention en France]]
[[br:Kampoù-bac'h gall]]
[[en:Concentration camps in France]]