Chamonix-Mont-Blanc
72070
31669040
2008-07-17T23:24:14Z
Daniel*D
103148
mef réf. => modèles {{numéro}} et {{p.}} - typo
{{Voir homonymes|Mont Blanc (homonymie)}}
{{Communefra
|nomcommune=Chamonix-Mont-Blanc
|image=[[Image:Chamonix street 008.jpg|320px|center]]Le centre-ville
|région={{Région Rhône Alpes}}
|département={{Département Haute-Savoie}}
|arrondissement=[[Arrondissement de Bonneville]]
|canton=[[Canton de Chamonix-Mont-Blanc|Canton de]]<br>[[Canton de Chamonix-Mont-Blanc|Chamonix-Mont-Blanc]]<br/>([[chef-lieu]])
|insee= 74056
|cp= 74400
|maire=[[Éric Fournier]]
|mandat=[[2008]]-[[2014]]
|intercomm= [[SIVOM Pays du Mont-Blanc]]
|longitude=6.86972222222
|latitude=45.9230555556
|alt moy={{unité|1035|mètres}}
|alt mini=995 mètres
|alt maxi={{unité|4810|mètres}}
|hectares={{formatnum:24546}}
|km²=245,46
|sans=9 830
|date-sans=[[1999]]
|dens=40
|nomhab=Chamoniards, Chamoniardes
|siteweb=[http://www.chamonix-mont-blanc.fr chamonix-mont-blanc.fr]
|}}
'''Chamonix-Mont-Blanc''' est une [[Commune française|commune]] [[france|française]], située dans le [[départements français|département]] de la [[Haute-Savoie]] dans la [[régions françaises|région]] [[Rhône-Alpes]]. Avec une population d'environ {{formatnum:9800}} habitants, son aire urbaine se classe au 865{{e}} rang national<ref name="inseenaute1">Sources des données : INSEE - [http://www.linternaute.com/ville/ville/donnee/1844/chamonix-mont-blanc.shtml Chamonix: Données générales]</ref>. La commune de Chamonix-Mont-Blanc recouvre du nord au sud 16 villages ou hameaux : Le Tour, Montroc, Le Planet, Argentière, Les Chosalets, Le Lavancher, Les Tines, Les Bois, Les-Praz-de-Chamonix, Chamonix-Mont-Blanc, Les Pècles, Les Mouilles, Les Barrats, Les Pélerins, Les Gaillands, Les Bossons.
Chamonix entre dans l'histoire en 1091 lorsque le comte Aymon I{{er}} de Genève fait dotation de la vallée à l'abbaye bénédictine de Saint-Michel de la Cluse, en Piémont. Des moines s'installent sur la rive droite de l'Arve. C'est la naissance du prieuré de Chamonix. La commune est un territoire du duché de Savoie qui fait partie des [[États de Savoie]], eux-mêmes intégrés au royaume de Sardaigne. Puis sous la révolution française et l'empire napoléonien, elle devient un territoire français. Le 24 mars 1860, par le traité de Turin<ref>On trouvera [http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-96072 sur Gallica] le traité de Turin de 1860 (page 32), les protocoles de Paris (page 59) et Nice (page 150) et la convention de délimitation de Turin de 1861 (page 185).</ref>, le duché de Savoie est cédé à la France. Le 4 avril 1860, la [[commune]] de Chamonix devient alors définitivement française et a pris le nom de Chamonix-Mont-Blanc le 21 novembre 1921.
Enserrée entre les massifs montagneux des aiguilles Rouges et du mont Blanc, Chamonix partage, avec Saint-Gervais-les-Bains, le record de la commune ayant l'altitude la plus haute de France. Elle doit cette distinction à la présence sur son territoire du sommet le plus haut d'Europe : le [[mont Blanc]] qui culmine à {{unité|4810|mètres}}<ref name="MontblancAltitude2007" />. La commune est très prisée des amateurs d'alpinisme et des sportifs de montagne en général. Le site du mont Blanc étant le 3{{ème}} site naturel le plus visité au monde<ref>Site officiel de la vallée de Chamonix - [http://www.chamonix.com/page.php?page=50&r=faq&ling=fr Classement mondial du Mont-Blanc en terme de fréquentation]</ref>, cet atout touristique confère un visage très [[cosmopolite]] à la ville. Avec une superficie de {{NaU|245.46|km|2}}, Chamonix est la 4{{e}} commune la plus étendue de [[France métropolitaine]].
== Géographie ==
==== Localisation ====
[[Image:ValleeChamonix.jpg|thumb|Vallée de Chamonix vue du sud. Au 1{{er}} plan Les Houches, au centre la ville de Chamonix et au fond l'aiguille Verte]]
{{article détaillé|
contenu=Article connexe : [[Mont Blanc#Le tracé de la frontière|À qui appartient le sommet du mont Blanc ?]] dans l'article [[mont Blanc]]}}
La commune se situe dans la partie [[septentrionale]] et [[occidentale]] des Alpes. D'une superficie totale de {{formatnum:24546}} hectares<ref name="geocommunechamonix">Site officiel de la vallée de Chamonix - [http://www.chamonix.com/page.php?page=7&r=geographie_et_climat&ling=fr Présentation géographique]</ref>, elle s'est développée dans la vallée du même nom, au nord des [[Alpes]], proche du point de concorde de frontière de la France, la [[Suisse]] et l'[[Italie]]. La [[vallée]] de Chamonix s'étend sur une étendue d'environ 17 km de long<ref name="geocommunechamonix" />. Elle comprend un bassin de vie de {{formatnum:13733}} permanents. Elle est bordée par le [[aiguilles Rouges|massif des aiguilles Rouges]] qui culmine à {{unité|2965|mètres}} d'altitude et, sur le versant opposé, par le [[massif du Mont-Blanc]] qui pour sa part culmine à {{unité|4810|mètres}}<ref name="MontblancAltitude2007">[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-966531,0.html?xtor=RSS-3208 Le mont Blanc n'a jamais été aussi haut], journal [[Le Monde]], {{date|13|octobre|2007}}</ref> grâce à la présence du sommet du mont Blanc, le sommet le plus élevé d'[[Europe de l'Ouest|Europe occidentale]]. Elle a également une frontière commune avec la Suisse et Italie. Le centre de la ville de Chamonix, situé à {{unité|1035|mètres}} d'altitude<ref name="geocommunechamonix" />, est traversé par l'[[Arve]], l'un des principaux cours d'eau du département de la Haute-Savoie. D'une longueur de 102 km, l'Arve prend sa source au [[Col de montagne|col]] de Balme et se déverse dans le [[Rhône]] en Suisse à [[Genève]]<ref name="arve">{{pdf}} Publication de la Société Hydrotechnique de France - [http://www.shf-lhb.org/articles/lhb/pdf/2004/03/2004_3_31.pdf La Houille Blanche, {{numéro}}3 (mai-juin 2004), {{p.}}1]</ref>. La commune se situe ainsi dans ce que l'on appelle également la haute vallée de l’Arve<ref name="arve" />.
[[Image:Sommet Mont-Blanc.jpg|left|thumb|Le sommet du mont Blanc, à {{unité|4810|mètres}}, vu depuis le Brévent.]]
Chamonix-Mont-Blanc est la quatrième plus grande commune de France métropolitaine en superficie avec {{unité|245|km²}}. Le sommet du mont Blanc ({{unité|4810.90|mètres}}<ref>''[http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/climatologie-1/d/le-mont-blanc-nen-finit-pas-de-grandir_13241/ Le mont Blanc n'en finit pas de grandir]'', article de Futura Sciences du 17 octobre 2007</ref>) est situé sur la limite de la commune, qui suit la ligne de crête sommitale, de l'arête des Bosses au [[mont Blanc de Courmayeur]]. De fait, le versant nord du sommet du mont Blanc, et donc le sommet lui même pour moitié, se situent sur la commune de Chamonix. Pour le versant sud, la situation est différente selon le pays. L'Italie considère que la [[frontière]] passe par le sommet. La France quant à elle considère que la frontière longe les [[rochers de la Tournette]], sous la calotte sommitale, plaçant celle-ci intégralement en territoire français. Le versant sud de la calotte a été, en France, attribué à la commune de Saint-Gervais-les-Bains qui partage donc le sommet avec sa voisine chamoniarde. C'est d'ailleurs cette situation « vue de France » qui se retrouve sur les cartes de l'[[Institut géographique national (France)|IGN]], où l'on peut voir une enclave saint-gervolaine au sud du sommet. Plusieurs sommets de plus de {{unité|4000|mètres}} se trouvent à Chamonix : l'[[aiguille Verte]], les Grandes Jorasses, la dent du Géant, le [[mont Maudit]] et le mont Blanc du Tacul. La commune de Chamonix est limitrophe des communes françaises [[Les Houches]], [[Passy (Haute-Savoie)|Passy]], [[Saint-Gervais-les-Bains]], [[Servoz]] et [[Vallorcine]]<ref>{{pdf}} Site de la préfecture de Haute-Savoie - [http://www.haute-savoie.pref.gouv.fr/02/communes/communes74.pdf Carte des communes du département]</ref> ; frontalière avec la Suisse et l'Italie, elle est limitrophe des communes suisses de [[Trient]] et d'[[Orsières]] dans le [[canton du Valais]], et de la commune italienne de [[Courmayeur]] dans la [[Région autonome à statut spécial|région]] du [[Val d'Aoste]] à laquelle elle est reliée par le [[tunnel du Mont-Blanc]].
==== Climat ====
Le [[climat]] y est de type [[Climat montagnard|montagnard]]<ref>[http://www.meteolafleche.com/Climatologie/climatologie.html Définition du climat montagnard et cartographie climatique] des départements français</ref> en raison de la présence du massif alpin. D'un point de vue des données [[météorologique]]s, il est important de préciser s'il s'agit de l'agglomération à une altitude d'environ {{unité|1100|mètres}} ou du sommet du mont Blanc à {{unité|4810|mètres}}. Pour ce dernier, la vitesse du [[vent]] peut atteindre 150 km/h et la température -40°C<ref>Conditions météorologiques lors d'[http://www.quid.fr/zoom/index.php/2007/10/16/513-sommets-alpinisme-alpes-le-mont-blanc-4-810-metres?page=4 ascension du Mont-Blanc], selon le [[Quid]]</ref>. Les conditions météorologiques peuvent y changer très rapidement avec l'arrivé de [[neige]] et de [[brouillard]]. Le vent renforce l'effet de froid ([[Refroidissement éolien|effet de Windchill]]), la [[température]] apparente chute de 10°C tous les 15 km/h de vent<ref>{{pdf}} Office de haute-montagne de Chamonix - [http://www.ohm-chamonix.com/pdf/MBAscFr.pdf L'ascension du mont Blanc est affaire d'alpiniste]</ref>. Les données ci-dessous concernent le climat pour l'agglomération en fond de vallée.
<center>
{| class="wikitable sortable" style="text-align:right;width:80%;font-size:95%;"
!width="140px"| Ville !! Ensoleillement !! Pluie !! Neige !! Orage !! Brouillard
|-
|align="left"| [[Paris]] || {{formatnum:1797}} h/an || 642 mm/an || 15 j/an || 19 j/an ||13 j/an</tr>
|-style="background: #F9F9F9"
|align="left"| [[Nice]] || {{formatnum:2694}} h/an || 767 mm/an || 1 j/an || 31 j/an || 1 j/an</tr>
|align="left"| [[Strasbourg]] || {{formatnum:1637}} h/an || 610 mm/an || 30 j/an || 29 j/an ||65 j/an</tr>
|-style="background: #D1E8FF"
|align="left"| Chamonix-Mont-Blanc<ref>Données de l'INSEE et du site Lameteo.org concernant les [http://www.linternaute.com/ville/ville/climat/1844/chamonix-mont-blanc.shtml conditions climatiques de Chamonix-Mont-Blanc]</ref> || 1 973 h/an || 770 mm/an || 14 j/an || 22 j/an || 40 j/an</tr>
|align="left"| Moyenne nationale || {{formatnum:1973}} h/an || 770 mm/an || 14 j/an || 22 j/an || 40 j/an</tr>
|}
</center>
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour l'année [[2006]] :
<center>
{| class="wikitable" style="font-size:90%;width:80%;border:0px;text-align:center;line-height:120%;"
! style="background: #F5F5F5; color: #000000" height="17" |Mois
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | J
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | F
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | M
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | A
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | M
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | J
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | J
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | A
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | S
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | O
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | N
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | D
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000; text-align:left;" |<small>Températures maximales (°C)</small>
| style="background: #80CCFF; color:#000000;" | 3,5
| style="background: #CCCCFF; color:#000000;" | 3,4
| style="background: #CCFFFF; color:#000000;" | 6,1
| style="background: #FFFF99; color:#000000;" | 13,1
| style="background: #FFCC66; color:#000000;" | 17,9
| style="background: #FF8000; color:#000000;" | 23,9
| style="background: #FF8000; color:#000000;" | 27,4
| style="background: #FFCC66; color:#000000;" | 18,8
| style="background: #FF8000; color:#000000;" | 21,4
| style="background: #FFCC66; color:#000000;" | 17,9
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 10,7
| style="background: #80CCFF; color:#000000;" | 3,7
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000; text-align:left;" |<small>Températures minimales (°C)</small>
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -8,4
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -6,7
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -4,4
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | 0,5
| style="background: #CCCCFF; color:#000000;" | 5,2
| style="background: #CCCCFF; color:#000000;" | 7,2
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 10,6
| style="background: #CCCCFF; color:#000000;" | 7,7
| style="background: #CCFFFF; color:#000000;" | 8,7
| style="background: #80CCFF; color:#000000;" | 4,6
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -0,1
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -4,9
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000; text-align:left;" |<small>Températures moyennes (°C)</small>
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -2,4
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -1,6
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | 0,8
| style="background: #CCCCFF; color:#000000;" | 6,8
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 11,5
| style="background: #FFCC66; color:#000000;" | 15,5
| style="background: #FFCC66; color:#000000;" | 19
| style="background: #FFFF99; color:#000000;" | 13,2
| style="background: #FFCC66; color:#000000;" | 15
| style="background: #FFFFFF; color:#000000;" | 11,2
| style="background: #CCCCFF; color:#000000;" | 5,3
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -0,6
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000; text-align:left;" |<small>Précipitations (hauteur moyenne en mm)</small>
| style="background: #D1E8FF; color: black;" | <small>70</small>
| style="background: #D1E8FF; color: black;" | <small>81,8</small>
| style="background: #D1E8FF; color: black;" | <small>224</small>
| style="background: #D1E8FF; color: black;" | <small>136</small>
| style="background: #D1E8FF; color: black;" | <small>167,6</small>
| style="background: #D1E8FF; color: black;" | <small>67</small>
| style="background: #D1E8FF; color: black;" | <small>117,2</small>
| style="background: #D1E8FF; color: black;" | <small>177,2</small>
| style="background: #D1E8FF; color: black;" | <small>69,6</small>
| style="background: #D1E8FF; color: black;" | <small>72,4</small>
| style="background: #D1E8FF; color: black;" | <small>45,8</small>
| style="background: #D1E8FF; color: black;" | <small>70</small>
|-
| colspan="13" style="text-align:center;font-size:90%;"|Source: Météo France et Météo123<ref>Base de données météo par [http://www.meteociel.fr/climatologie/villes.php?code=7469&mois=1&annee=2006 météociel] et [[Météo France]]</ref>
|}
</center>
Le tableau ci-dessous indique les records de températures minimales et maximales :
<center>
{| class="wikitable" style="font-size:90%;width:80%;border:0px;text-align:center;line-height:120%;"
! style="background: #F5F5F5; color: #000000" height="17" |Mois
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | J
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | F
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | M
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | A
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | M
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | J
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | J
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! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | S
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | O
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | N
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | D
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000; text-align:left;" |<small>Températures maximales records (°C)</small>
| style="background: #FFCC66; color:#000000;" | 15,3
| style="background: #FFCC66; color:#000000;" | 18,5
| style="background: #FF8000; color:#000000;" | 22,1
| style="background: #FF8000; color:#000000;" | 26
| style="background: #FF6600; color:#000000;" | 31,3
| style="background: #FF6600; color:#000000;" | 34
| style="background: #FF6600; color:#000000;" | 37,2
| style="background: #FF6600; color:#000000;" | 36
| style="background: #FF6600; color:#000000;" | 31,1
| style="background: #FF8000; color:#000000;" | 25,7
| style="background: #FF8000; color:#000000;" | 20,2
| style="background: #FFCC66; color:#000000;" | 16,5
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000; text-align:right;" |<small>\_ années des t°max. </small>
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1998
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1998
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 2004
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1949
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1912
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1947
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1983
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1897
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1911
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 2001
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1968
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1989
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000; text-align:left;" |<small>Températures minimales records (°C)</small>
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -31
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -25
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -23,2
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -15
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -6
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -3,6
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -1,8
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -1,7
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -3,5
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -13
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -22
| style="background: #8080FF; color:#000000;" | -25
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000; text-align:right;" |<small>\_ années des t° min. </small>
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1905
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1956
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1971
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1911
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1910
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1898
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1898
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1995
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1897
| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1941
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| style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1904
|-
| colspan="13" style="text-align:center;font-size:90%;"|Source: Météo France et Lameteo.org<ref>Données de l'INSEE et du site Lameteo.org concernant les [http://www.linternaute.com/ville/ville/climat/1844/chamonix-mont-blanc.shtml températures records de Chamonix-Mont-Blanc] et [[Météo France]]</ref>
|}
</center>
==== Voies de communication et transports ====
===== Voies routières =====
[[Image:Chamonix - Mont Blanc Tunnel Entrance.jpg|thumb|Entrée du tunnel du mont Blanc (long de 11,6 km) à Chamonix.]]
La ville de Chamonix est desservie par la [[Route nationale 205]] (RN 205) surnommée la ''Route blanche''<ref>{{pdf}} Le Comité de préservation du village des Houches - [http://cpvh.ifrance.com/pdf/r%E9sum%E9dossierpollution.pdf Dossier publié le 12/05/2004]</ref>. Cette 2x2 voies constitue un prolongement de l'[[autoroute française A40|autoroute A40]], surnommée l'''autoroute blanche'' et s’arrêtant au [[Le Fayet|Fayet]], village de la commune de Saint-Gervais-les-Bains<ref>Site de l'association de défense des usagers de l’A40 et de l’A41 - [http://adua40.free.fr/presse.html Revue de presse]</ref>. Sur le territoire communal se trouve l'entrée du [[tunnel du Mont-Blanc]] qui relie Chamonix-Mont-Blanc en France à Courmayeur dans la [[Vallée d'Aoste]] en Italie<ref>Site de l'entreprise d'exploitation du Tunnel du Mont-Blanc ATMB - [http://www.atmb.net/spip.php?page=atmb&content=tunnel&id_rubrique=21&lang=fr Présentation du tunnel du Mont-Blanc]</ref>. Ce tunnel, d'une longueur totale de 11,6 km<ref>{{pdf}} Publié sur le mensuel ''Les routiers'' spécialisé sur la Route et les Transports - [http://www.routiers.com/sejtbases/routiers/739/r739p14.pdf Article du 27/11/1997, p.14]</ref>, passe sous la vallée Blanche.
Chamonix est reliée à la Suisse (commune de [[Finhaut]]) par l'ancienne [[route nationale 506a]] via le [[col des Montets]]. Cette route nationale a été déclassée en [[route départementale]] 1506 en 2006 ; une partie a été intégrée à la RN 205.
Il existe des arrêtés préfectoraux portant réglementation de certaines routes départementales soumises à des risques d'avalanches. C'est notamment le cas pour la D 1506, pour laquelle un arrêté prévoit la création d'itinéraires de substitution pour contourner le passage du col des Montets<ref>{{pdf}} Préfecture de la Haute-Savoie - [http://www.haute-savoie.pref.gouv.fr/publications/raa/2007/raa_74_2007_spe_1210.pdf Arrêté préfectoral {{numéro}}DDE.2007.650 du 10 décembre 2007]</ref> : une circulation alternée dans le tunnel ferroviaire qui franchit le col est alors mise en place.
===== Transport ferroviaire =====
[[Image:Train Montenvers.JPG|thumbnail|Le train vu depuis le sentier menant à la mer de Glace]]
En [[1893]], la décision fut prise de relier Le Fayet à Chamonix et Vallorcine par une ligne de [[chemin de fer]]. La [[ligne Saint-Gervais-Vallorcine|ligne SNCF Saint-Gervais-Vallorcine]] a été inaugurée le 12 juillet 1901 jusqu'à Chamonix (toutefois la ligne ne fut ouverte au public que le 25 juillet), puis prolongée le 25 juillet 1906 jusqu'à Argentière et enfin jusqu'à Vallorcine le 1er juillet 1908. Elle relie la [[Le Fayet#Transports|gare du Fayet]] (correspondance TGV et TER) à la frontière suisse<ref name="fedcheminsdefersec">La Fédération des amis des chemins de fer secondaires - [http://www.trains-fr.org/facs/40seconf.htm Les chemins de fer secondaires en France]</ref> et à la ligne suisse Martigny - Chatelard elle même inaugurée le 18 août 1906.
La ligne Le Fayet - Chamonix - Vallorcine possède des caractéristiques remarquables : en simple adhérence (sans crémaillère à la différence de la ligne suisse de Martigny) sur tout son tracé, malgré des pentes qui peuvent atteindre les 9 %, écartement [[métrique]], alimentation par troisième [[rail]] en courant continu<ref name="fedcheminsdefersec" />. Elle est exploitée par la [[SNCF]]. Après le passage de la frontière, elle se poursuit en Suisse ([[chemin de fer Martigny-Châtelard]]), permettant de rejoindre la ville suisse de [[Martigny (Valais)|Martigny]]. Des services dénommés ''Mont-Blanc Express'' permettent désormais de relier directement le Fayet à Martigny via Chamonix<ref name="sncfmbexpress">Site de la SNCF - [http://www.trainstouristiques-ter.com/region.asp?menu=1&train=mont_blanc&lang=fr Trains touristiques et TER]</ref>. Tous les [[train]]s sont [[omnibus]], et cadencés toutes les heures dans chaque sens. Neuf points d'arrêt régulièrement répartis (les Bossons, les Pélerins, les Moussoux, [[Gare de Chamonix-Mont-Blanc|Chamonix]], les Praz-de-Chamonix, les Tines, la Joux, Argentière, Montroc-le-Planet) assurent la desserte ferroviaire de la commune<ref name="sncfmbexpress" />.
Le [[chemin de fer du Montenvers]] permet d'accéder au site touristique du Montenvers. Inauguré le 29 mai 1909, il possède sa propre gare à proximité immédiate de la [[gare]] SNCF de Chamonix. Les deux gares sont directement reliées par une passerelle<ref>Site de Christophe Jacquet spécialisé sur [http://train.mt.blanc.free.fr/infrastructure/gares/ les trains du Mont-Blanc]</ref>. Du Montenvers, on jouit d'une vue imprenable sur la Mer de Glace, l'aiguille des Drus, les Grandes Jorasses et l'aiguille des Grands Charmoz <ref name="trainmontenvers">Site officiel de la Compagnie du Mont-Blanc -[http://www.compagniedumontblanc.fr/plan_montenvers.php Plan du chemin de fer du Montenvers]</ref>. Le Montenvers est le point de départ de randonnées en moyenne montagne (jonction avec le [[Téléphérique de l'aiguille du Midi|plan de l'Aiguille]] par le ''Grand Balcon Nord'', divers itinéraires pour rejoindre la vallée) et en haute montagne (refuges de la Charpoua, du Couvercle, de Leschaux, d'Envers les Aiguilles, du Requin)<ref name="trainmontenvers" />.
===== Téléphériques, télécabines et télésièges =====
[[Image:Téléphérique du Brévent août2006.jpg|thumb|Téléphérique du Brévent (août 2006)]]
Chamonix possède l'un des [[téléphérique]]s les plus hauts du monde : le [[téléphérique de l'aiguille du Midi]] qui relie la ville au sommet de l'aiguille du Midi à {{unité|3842|mètres}}<ref name="siteaiguillemidi">Site de l'Aiguille du Midi - [http://www.compagniedumontblanc.fr/pages/excursions_aiguille_telepherique_2.html Histoire du téléphérique]</ref>. Du sommet de cette aiguille, on peut embarquer à {{unité|3778|mètres}} à bord de la [[télécabine Panoramic Mont-Blanc]], anciennement appelée télécabine de la vallée Blanche, pour rejoindre la pointe Helbronner, située dans le massif du Mont-Blanc en Italie à {{unité|3466|mètres}}. Ce téléphérique permet d'effectuer un parcours aérien de {{unité|5093|mètres}}, en à peu près 30 à 35 minutes, au-dessus de la [[vallée Blanche]] et du glacier du Géant<ref>Site de la compagnie du Mont-Blanc - [http://www.compagniedumontblanc.fr/pages/excursion_helbronner_pmb.html Télécabine Panoramic Mont-Blanc]</ref>.
Sur l’autre versant de la vallée, la colline [[Planpraz]] est reliée à Chamonix par l'intermédiaire d'une [[télécabine]]<ref name="plansCMB">[http://www.aiguilledumidi.com/pages/parapente_chamonix.html Plan des sites de la compagnie du Mont-Blanc] tels que la Planpraz, Brévent-Flégère...</ref>. Il s'agit d'un ancien téléphérique, ouvert dans les années 1920, et reconverti en télécabine en 1979. Un second tronçon, le téléphérique du Brévent, relie Planpraz au sommet du [[Le Brévent|Brévent]], à {{unité|2525|mètres}} d'altitude. Sur ce même versant, au départ du village des Praz, à {{unité|1894|mètres}} d'altitude, se trouve le téléphérique de [[la Flégère]]<ref name="plansCMB" />, qui se prolonge par la télécabine de l'Index.
Plus profondément dans la vallée, le village d'Argentière dispose des téléphériques de Lognan et des [[Grands Montets]] (départs situés respectivement {{unité|1972|mètres}} et {{unité|3300|mètres}} d'altitude) qui permettent d'accéder au domaine skiable situé sous l'aiguille Verte<ref name="telecabineschamonix">Site officiel de la Vallée du Mont-Blanc - [http://www.chamonix.com/page.php?page=20&r=remontees_mecaniques&ling=fr Téléphériques et télécabines de Chamonix-Mont-Blanc]</ref>.
Enfin, au fond de la vallée, au village du Tour, le télécabine de Charamillon et le [[télésiège]] des Autannes permettent d'accéder au col de Balme. Un autre accès à ce secteur est possible depuis Vallorcine via une télécabine<ref name="telecabineschamonix" />.
Chamonix dispose également de télésièges de moindre importance, mais malgré tout ouverts en été. Aux Bossons, un télésiège part du village, et permet d'accéder à proximité du glacier. Le télésiège des ''Planards'' dessert le parc de loisirs du même nom<ref>Site officiel du domaine skiable et du parc de loisirs [http://www.planards.com/ les Planards à Chamonix]</ref>. Son départ se situe dans la ville de Chamonix à {{unité|1030|mètres}} d'altitude pour atteindre très vite {{unité|1894|mètres}} d'altitude. Ce télésiège est également utilisé en été pour la luge d'été.
Ont été citées les principales remontées mécaniques, qui sont en service en été. Pendant la saison de ski, de nombreuses remontées mécaniques secondaires sont en service : télésièges, téléskis, et même un téléphérique de liaison entre les domaines de la Flégère et du Brévent.
===== Autres voies de communication =====
[[Image:Chamonix-Mont-Blanc Hélico.jpg|left|thumb|upright=1.2|Un des hélicoptères utilisé par une compagnie privée]]
La commune ne dispose pas d'[[aéroport]] qui lui soit propre. Chamonix se situant à 171 km de l'[[aéroport Sandro Pertini de Turin Caselle]], à 88 km de l'[[aéroport international de Genève]] et à 220 km de l'[[aéroport Lyon-Saint-Exupéry]]<ref name="officetourismeplanaccès" />, des [[transports en commun]] ont été mis en place pour rejoindre ces aéroports. Ainsi l'aéroport de Turin est relié à la commune par la compagnie de bus SAVDA, l'aéroport de Genève par la compagnie de bus SAT et l'aéroport de Lyon est accessible par train<ref name="officetourismeplanaccès">Site officiel de l'office de tourisme de la commune de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.chamonix.com/page.php?page=9&r=acces_et_plans&ling=fr?ling=F Plan et accès]</ref>. En revanche, Chamonix possède deux héliports : la ''[[DZ]] des Bois'' utilisée par le peloton de gendarmerie de haute montagne<ref>Site d'informations spécialisé sur les hélicoptères en montagne - [http://www.helicomontagne.fr/dz.html - Liste des Hélistation et aérodrome]</ref> et la [[Sécurité Civile]], et la ''DZ d'Argentière''<ref>Article publié le jeudi 5 octobre 2006par la régie armees.Com - [http://www.armees.com/Pilote-dans-la-gendarmerie.html Pilote dans la gendarmerie, Le salut vient du ciel]</ref>. Ce second [[héliport]] est situé dans la moraine et est essentiellement utilisé par une compagnie privée qui assure des vols touristiques, des services de taxi aérien ainsi que des travaux aériens<ref>[http://www.chamonix-helico.fr/ Site web de Chamonix-Mont-Blanc Hélico]</ref>. L'hôpital de Chamonix est quant à lui doté d'une hélistation.
Depuis plusieurs années, le [[SIVOM]] a mis en place un réseau d'[[autobus]] : les ''Chamonix-Bus'' circulent toute l'année dans la vallée, entre les Houches et Le Tour<ref>Site de Transdev , l'opérateur français de transport collectif de voyageurs en charge des [http://www.transdev.fr/Website/dynamic/reseaux.php?LANGUAGE=fra&carte=13 Chamonix Bus]</ref>. L'accès à ce réseau est désormais gratuit pour les résidants et les touristes. Par ailleurs, une navette gratuite appelée ''le Mulet'' circule dans la ville de Chamonix durant la journée<ref>Site sur le développement durable - [http://developpement-durable.consom-acteur.com/station-ski/chamonix-74-haute-savoie.html Transport en commun le mulet]</ref>.
=== Urbanisme ===
==== Morphologie urbaine ====
[[Image:Aiguille fg22.jpg|thumb|Chamonix-Mont-Blanc vu depuis l'Aiguille du Midi.]]
La commune de Chamonix-Mont-Blanc se compose d'une [[agglomération]] principale qu'est la ville, ainsi que de 16 villages ou hameaux répartis de l'entrée au fond de la vallée<ref name="ignchamvillagehameaux" />. L'agglomération principale se situe dans le creux de la vallée aux pieds des différents sommets qui l'entourent. La commune s'est établie à cheval sur les rives de l'Arve<ref name="ignchamvillagehameaux" />. La morphologie [[Urbanisme|urbaine]] a dû s'adapter à la [[géologie]] de ce territoire montagnard, aux terrains accidentés et aux zones soumises pour certaines à des [[risques naturels]] tels que les [[avalanche]]s<ref>[http://glaciers.climat.free.fr/Avalanches/Les_avalanches.html Les grandes avalanches de la vallée de Chamonix]</ref>, les [[inondation]]s ou encore les chutes de pierres. Avec l'expansion urbaine, l'accroissement démographique et l'augmentation de la fréquentation touristique, Chamonix s'étend sans cesse<ref>Plan local urbain des Houches adapté à l'essor de Chamonix commune limitrophe - [http://www.leshouches.fr/projets_et_marches_publics/dossiers/PADD.htm Volet démographique et économique]</ref>. La morphologie urbaine de ce bassin de vie s'accroît en conséquence. Cependant en raison des contraintes géologiques qu'impose le relief montagneux, les possibilités de développement urbain sont limitées. Toute nouvelle [[construction]] ou aménagement est soumis au respect d'une réglementation contraignante imposant des dispositions en vue de respecter l'environnement, la cohérence du réseau urbain, des transports et surtout en vue d'assurer la sécurité des usagers et des habitants contre les catastrophes naturelles notamment contre les risques d'avalanches et d'inondations par le débordement de l'Arve<ref name="acagrenoblestjeoire">Site de l'académie de Grenoble section du collège G.Monge - [http://cojeomon.edres74.ac-grenoble.fr/travaux/montagne/cham/ppr.htm Les aléas naturels à Chamonix]</ref>.
[[Image:Carte départements surveillés enquête permanentes sur les avalanches.gif|left|thumb|Liste des départements français soumis à une [[Avalanche|EPA]].]]
La loi [[Michel Barnier|Barnier]] de 1995<ref name="parisienloietautre" />, reprenant les textes législatifs de 1982, impose à Chamonix, au même titre que {{formatnum:1800}} autres communes, l'obligation d'établir un [[plan de prévention des risques]] (PPR)<ref name="parisienloietautre">Article du journal Le Parisien publié en 1999 de la journaliste Jacqueline Meillon intitulé [http://www.alertes-meteo.com/divers_pheno/catasrophe_fran/avalanche/avalanche.htm Les failles des plans de prévention]</ref>. Le PPR est un dossier réglementaire de prévention qui fait connaître les zones à risques et définit les mesures pour réduire les risques encourus. La commune était dotée <ref name="JMn°24">Article du journal municipal {{numéro}}24 d’avril-mai-juin 2007</ref> d'un PER (Plan d'exposition des risques naturels) depuis 1992. Suite aux inondations catastrophiques de juillet 1996, le PER a été révisé<ref name="JMn°24">, aboutissant au PPR approuvé en mai 2002. À la suite de l'avalanche de MontRoc en février 1999<ref name="acagrenoblestjeoire" />, le programme de rénovation des cartes de localisation des phénomènes d’avalanche (CLPA) fut conduit, en partenariat, par le Cemagref et l’ONF<ref>L'organisme public de recherche le Cemagref - [http://www.cemagref.fr/presse/InfMedia/im78/im78_avalanche.htm Rénovation des cartes pour la prévention des avalanches]</ref>. Chacun des 130 couloirs d'avalanche recensés a fait l'objet d'une étude spécifique. Certaines zones ne peuvent faire l'objet de construction en raison du caractère dangereux qu'elles présentent. Afin de concilier le développement économique et urbain de la commune, l'ensemble des Conseils municipaux de la Vallée de Chamonix ainsi que les syndicats intercommunaux, ont pour mission de suivre un [[Schéma de cohérence territoriale]] (SCOT). Chamonix comme tout autre commune, dispose d'un [[Plan local d'urbanisme]] (PLU) qui intègre un Plan d’aménagement et de développement durable (PADD) privilégiant, notamment, la densification de l’habitat.
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===== La ville de Chamonix =====
[[Image:Plan centre ville Chamonix-Mont-Blanc.jpg|thumb|upright=2.0|Plan du centre ville de Chamonix.]]
Une vaste ceinture périphérique entoure la [[ville]] de Chamonix au moyen de la route Blanche au sud prolongée successivement de l'[[avenue]] de Courmayeur, l'allée recteur Payot, l'avenue du Mont-Blanc et l'avenue Cachat le géant. Au sein de cet îlot urbain délimité par cette ceinture, de grands axes quadrillent l'ensemble de la ville. Les plus empruntés sont l'avenue de l'aiguille du Midi, la rue du Lyret, la rue du docteur Paccard à l'ouest, la rue Helbronner plus au centre, la rue des Allobroges. Le [[centre-ville]] s'étend surtout dans la partie nord-ouest. Il est desservi notamment par la rue des écoles, l'allée du Majestic, la rue Vallot et l'avenue Michel Croz. Au nord, à l'extérieur de l'îlot urbain, un ensemble d'infrastructures dédiées à l'éducation, la culture, les sports et les loisirs a été aménagé, pour l'essentiel entre la [[rue]] Joseph Vallot à l'ouest et la Route du Bouchet à l'est. On y trouve notamment la bibliothèque, la patinoire, une piscine, huit courts de tennis, une halte garderie, un lycée, un collège, une « maison pour tous » ainsi que l'[[École nationale de ski et d'alpinisme|ENSA]]. En centre-ville, le musée alpin a été installé au rez-de-chaussée d'un ancien palace ; dans la partie nord-est, aux Planards, un parc de loisirs a été créé ; dans la partie sud, un bowling et le nouvel hôpital. Dix-huit [[parking]]s publics ont été aménagés sur l'ensemble de l'agglomération. L'Arve divisant la ville en deux, huit [[pont]]s ont été construits afin de permettre le passage d'une rive à l'autre de ce cours d'eau<ref>Le [http://www.planards.com/images/plan2.gif Plan] de l'agglomération de Chamonix-Mont-Blanc</ref>.
===== Villages et hameaux =====
[[Image:Absolute Chamonix 02.jpg|left|thumb|upright=0.7|La chapelle des Praz.]]
La commune de Chamonix-Mont-Blanc recouvre du nord au sud 16 [[village]]s ou [[hameaux]]<ref name="ignchamvillagehameaux">Site de l'Institut géographique national (IGN) - [http://www.ign.fr/rubrique.asp?rbr_id=863&mis_id=P06000192&com_id=69716 Carte de la commune de Chamonix-Mont-Blanc]</ref> : Le Tour à {{unité|1462|mètres}} d'altitude, Montroc, Le Planet, [[Argentière]] à {{unité|1252|mètres}}, Les Chosalets, Le Lavancher, Les Tines, Les Bois, Les-Praz-de-Chamonix à {{unité|1060|mètres}}, Chamonix-Mont-Blanc, Les Pècles, Les Mouilles, Les Barrats, Les Pélerins, Les Gaillands, et enfin Les Bossons à {{unité|1012|mètres}} d'altitude.
Compte tenu de la situation très encaissée du fond de la vallée, les villages se sont installés de façon à rentabiliser les terres cultivables et les [[Prairie (agriculture)|pâturages]], tout en cherchant à rester à l'abri des avalanches et des inondations. C'est pourquoi les [[maison]]s sont groupées<ref>Site Internet développé par le Ministère de l'Écologie et du Développement Durable, avalanches.fr - [http://www.avalanches.fr/construire/urbanisme.htm Réflexions d'urbanisme]</ref>, voire contiguës, le long des rues et ruelles, de manière à faciliter la survie en autarcie qui caractérisa cette vallée pendant des siècles. Aujourd'hui, c'est l'ensemble de ces villages ou hameaux qui donne son importance à la commune, chacun de ces villages y contribuant : Le Tour avec son domaine skiable, le ''domaine de Balme''; Montroc avec son village constitué de maisons anciennes en pierre ; Argentière et Les Chosalets au pied du domaine skiable des ''Grands Montets''<ref>La compagnie du Mont-Blanc - [http://www.compagniedumontblanc.fr/plan_grandsmontets.php Carte des Grands Montets]</ref> ; Les Pélerins, village natal de Jacques Balmat, abrite aujourd'hui une fraction importante de la population chamoniarde, regroupée en [[HLM]] ; Les Gaillands, village célèbre pour son [[Rocher d'escalade des Gaillands|rocher d'escalade]]<ref name="escaladegaillands">Un site de la fédération française de la montagne et de l'escalade (FFME) - [http://www.ffme.fr/site/FALAISE_fiche.php?id=1804 Les Gaillands]</ref> ouvert aux varappeurs et pour son lac dans lequel se reflète la chaîne du Mont-Blanc ; Les Bossons et son tremplin de saut à ski installé en bas du glacier.
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==== Logement ====
[[Image:Vue de la ville de Chamonix-Mont-Blanc.jpg|thumb|La vallée de Chamonix (hiver 2003)]]
En 1999, Chamonix totalise {{formatnum:12633}} [[logement]]s dont la répartition est la suivante. Il y a {{formatnum:4366}} [[Résidence principale|résidences principales]] soit 34,6 % de l'ensemble des logements. Les [[Résidence secondaire|résidences secondaires]] sont au nombre de {{formatnum:7415}} soit un pourcentage de 58,7 %. Les logements occasionnels se chiffrent à 300 soit 2,4 %, le nombre de logements vacants s'élève à 552 soit 4,4 %. Sur l'ensemble de ces logements, on dénombre {{formatnum:2921}} logements individuels soit 23,1 % et {{formatnum:9712}} logements dans un [[immeuble]] collectif soit 76,9 %<ref name="insee2">Données INSEE - [http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=74056&produit=P_LOGB&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR Fiche profil métropole Chamonix-Mont-Blanc, Logements : le parc]</ref>. Le prix moyen de l'immobilier est de 7 794,74 €/m² contre 3 197 €/m² au niveau national, ce qui en fait une des villes les plus chères de France<ref>Données INSEE - [http://www.linternaute.com/ville/ville/donnee/1844/chamonix-mont-blanc.shtml Prix moyen de l'immobilier]</ref>. Les personnes désirant se loger à Chamonix, notamment les locaux, ont de plus en plus de difficultés à trouver un logement. Le prix du foncier étant en hausse, ceux-ci sont de plus en plus contraints de s'établir dans des communes plus éloignées où le coût de l'immobilier est moins important. Pour ce qui est des résidences principales, qui représentent 34,6 % de l'ensemble des logements chamoniards, leur époque d'achèvement s'établit de la manière qui suit pour l'année 1999. Sur les {{formatnum:4366}} résidences, {{formatnum:1197}} datent d'avant 1949 soit une part de 27,4 % ; {{formatnum:1660}} datent d'une période comprise entre 1949 à 1974 soit 38,0 % ; {{formatnum:1128}} résidences principales datent de 1975 à 1989 soit 25,8 % et 381 datent de 1990 à nos jours soit 8,7 %. S'agissant du nombre de [[Salle|pièces]] de ces résidences, 489 en ont une soit 11,2 %, 823 en comptent deux soit 18,9 %, {{formatnum:1182}} en possèdent trois soit 27,1 % et {{formatnum:1872}} en possèdent quatre et plus soit une part de 42,9 %<ref name="insee2" />.
[[Image:Chamonix, l'Arve 100 0017.JPG|left|thumb|Chamonix depuis l'un des ponts de l'[[Arve]] (août 2007)]]
Le confort des résidences principales n'est pas homogène. En effet, 59 [[résidence]]s n'ont pas de baignoire, ni de douche soit 1,4 %, {{formatnum:3829}} ont un chauffage central soit près de 87,7 % des résidences, alors que 537 n'en ont pas soit 12,3 %, {{formatnum:2820}} bénéficient d'un garage ou d'un parking soit 64,6 %. Enfin, il est intéressant de signaler que 582 disposent de deux [[Salle de bains|salles d'eau]] soit 13,3 % du total des résidences principales<ref name="insee2" />. En matière de logement social, la commune comprend un parc locatif d'environ 549 logements. Ces logements sont répartis dans la vallée entre Chamonix, le Lyret, les Tines et Argentière, les Bossons, les Pélerins-d'en-Bas et les Pélerins-d'en-Haut. Le parc est géré par le service logement de la mairie. Il a en charge l’inscription et le suivi des dossiers ainsi que la gestion des demandes de logement locatif social. Ce service transmet également au fichier départemental PLS (''Association Pour le Logement Savoyard''). Il travaille en partenariat avec de nombreuses institutions telles que la Cilse et la Sous-préfecture, mais aussi avec les sociétés d’HLM bailleurs<ref>Site de la commune de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.chamonix.fr/socialetsante/logement.html Le logement social et le service logement]</ref>.
Le prix moyen du m² en 2008 est de {{formatnum:6506}} €/m²<ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/immobilier_automobile/1844/chamonix-mont-blanc/ Données statistiques pour Chamonix]</ref>.
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==== Projets d'aménagements ====
La mairie a mis en place la ''Maison des Projets'' située en face de la gare SNCF de Chamonix. Cet établissement permet de renseigner le visiteur sur les principaux projets d'[[aménagement]]s portant sur la ville de Chamonix-Mont-Blanc<ref name="projetsmairie">Site de la mairie de la commune de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.chamonix.fr Les grands projets]</ref>.
* Amélioration du transport collectif : la mairie souhaite, dans le cadre du projet ''Tramway des Neiges'', améliorer les transports en commun par le train. Les axes majeurs de cette politique sont l'augmentation des cadences et l'aménagement, voire la création de points d'arrêt notamment à la hauteur du quartier de Chamonix-Sud, ce qui implique des investissements aussi bien en infrastructures qu’en matériel roulant<ref name="projetsmairie" />.
* Résidence du Fond des Gires : il est prévu de construire une résidence pour accueillir simultanément des familles monoparentales et des personnes âgées. Implantée sur un terrain de {{unité|1467|m²}}, elle sera constituée de 18 appartements (T1 et T2) en partenariat avec un organisme public pour la construction et la gestion locative<ref name="projetsmairie" />.
* Lotissement au village des Bossons : depuis 2005, la mairie de Chamonix supervise au village des Bossons la création d'un [[lotissement]] destiné à l'accession à la propriété. Il est prévu à terme, la réalisation de 11 lots<ref name="projetsmairie" />.
== Toponymie ==
L'origine toponymique de la commune n'est pas connue, elle est partagée entre la provenance [[latine]] - ''campus'' (camp, place) et ''munitus'' (fortifié, protégé) - ou locale - toponyme proche de ''chamois'', ''champ du moulin'', ''champ d’Aymon'', ... Elle correspond au nom mentionné au {{s-|XI|e}} - Campo Munitum, « place fortifiée » - en ayant toutefois pu être remanié. Depuis cette période, le [[toponyme]] a évolué en Chammonis en 1229, Chamouny en 1581, Chamony en 1652, Chamonix attesté dès 1793, et enfin Chamonix-Mont-Blanc en 1921<ref>Base de donnée Cassini - [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm Fiche Chamonix-Mont-Blanc]</ref>. La commune de Chamonix-Mont-Blanc porte le [[surnom]] de [[Liste de périphrases désignant des villes#Capitales culturelles, industrielles ou agricoles|capitale mondiale de l'alpinisme]] ou encore plus familièrement ''Cham''. Pour ce qui est de la lettre finale, le « ''x'' » de Chamonix ne se prononce pas.
== Histoire ==
{{article détaillé|Histoire de Chamonix|Histoire de la frontière sur le mont Blanc|Histoire de la Savoie}}
L'[[histoire]] du village de Chamonix s'est construite autour d'une part de sa situation géographique exceptionnelle et d'autre part de la domination qu'exerça durant plusieurs siècles la [[Maison de Savoie]] sur ce territoire. Cette section relate les périodes et les faits historiques les plus marquants de la commune.
=== Héraldique ===
{{Blason-ville-fr
| img1=Blason ville fr Chamonix-Mont-Blanc (Haute-Savoie).svg
| l1=80px
| legende1= Armes de Chamonix-Mont-Blanc
| texte= Les armes de ''Chamonix-Mont-Blanc'', adoptées en 1930, peuvent se [[blasonnement|blasonner]] ainsi :
''tiercé en barre, au premier d'azur à une crête de montagne d'argent chargé d'un épicéa de sinople, au deuxième aussi d'azur chargé de cinq [[edelweiss]] boutonnées d'or rangées en barre; au troisième de gueules à une tête de [[chamois]] d'[[Or#Héraldique|or]]''.}}
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=== La naissance de Chamonix ===
[[Image:Gauleptolemee1541.jpg|thumb|Carte des territoires Gaulois.]]
{{article détaillé|contenu=Article connexe : [[Faucigny (province)#Histoire de la province#Avant l'histoire|Histoire du Faucigny]]}}
Avant la création de la ville de Chamonix, le territoire qu'elle occupe actuellement était une contrée inoccupée et hostile en raison de son climat montagnard et de sa situation géographique. Cependant, ces terres, bien qu'inhabitées, furent la possession successive de différentes [[peuples gaulois]] : les [[Ligures]], les [[Ceutrons]], les [[Allobroges]] et les [[Celtes]]<ref name="histoirecommune">Site de la mairie de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.chamonix-mont-blanc.fr/visitechamonix/histoire.html Histoire de la commune]</ref>. Vers 121 av. J.-C, ce territoire fut intégré à l'[[Empire romain]]. Avec les [[Grandes invasions]] barbares et l'affaiblissement de l'influence romaine, la région appartint durant un temps aux [[Burgondes]] avant de devenir la propriété du [[Comté de Genève]]. Chamonix entra dans l'histoire en [[1091]] quand le comte [[Aymon Ier de Genève|Aymon I{{er}} de Genève]] fit dotation de la vallée à l'abbaye bénédictine de Saint-Michel de la Cluse, en [[Piémont]]. Des moines s'installèrent sur la rive droite de l'Arve. Ils construisirent un moulin aux Praz et une ferme au Mollard<ref name="histoirecommune" />. Au {{s-|XII|e}}, une communauté de moines s'installèrent sur la commune et y fondèrent le prieuré de Chamonix. Ils tentèrent, durant plusieurs siècles, d'imposer leur autorité sur la vallée, mais se heurtèrent continuellement aux revendications de la population chamoniarde qui se rebella à plusieurs reprises. Le [[prieuré]] subsista jusqu'en 1786.
=== Chamonix, possession de la Maison de Savoie ===
[[Image:Ducato.jpg|thumb|Carte de la Savoie au {{S-|XIV|e}}]]
{{article détaillé|contenu=Article connexe : [[Faucigny (province)#Histoire de la province|Histoire du Faucigny province du duché de Savoie]]}}
Chamonix est un territoire du [[duché de Savoie]] qui fait partie des [[États de Savoie]], eux-mêmes intégrés depuis le [[traité d'Utrecht]] de [[1713]] au [[royaume de Sardaigne]]. Au {{s-|XVIII|e}}, Chamouny (ancien nom de Chamonix) n'est qu'une petite bourgade rurale. Ses habitants vivent alors, tant bien que mal, de l'élevage et de cultures de seigle et d'avoine. En [[1741]], deux Anglais, William Windham et [[Richard Pococke]]<ref>Article du magazine [[Le Nouvel Observateur]], nº2143 du 01/12/2005 - [http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2143/articles/a289068-avalanche_british_%C3%A0_chamonix.html Avalanche british à Chamonix]</ref>, racontent dans des gazettes littéraires leur visite de la vallée et leur « expédition » vers un gigantesque glacier qu'ils baptisent la ''Mer de Glace''. La curiosité suscitée par leur récit amène assez vite les premiers touristes qui se lancent alors dans ce qui deviendra l'alpinisme. Durant l'année [[1760]], le riche aristocrate genevois [[Horace-Bénédict de Saussure]], promet une forte récompense au premier qui atteindra le sommet du mont Blanc<ref>Horace Benedict de Saussure, ''Journal de l'ascension du Mont-Blanc'', éd. Guérin, {{ISBN|2-35221-005-4}}</ref>. Et le {{Date|8|août|1786}}, deux Chamoniards, [[Jacques Balmat]] et le docteur [[Michel Paccard]] y parviennent<ref>Jean-Pierre Spilmont, ''Jacques Balmat dit Mont-Blanc'', éd. Guérin, {{ISBN|2-91175-564-2}}</ref>. En [[1770]], les touristes étant de plus en plus nombreux, M{{me}} Coutterand ouvre la première auberge de la vallée : l' ''hôtel d'Angleterre''. En [[1783]], on estime à {{formatnum:1500}} le nombre de visiteurs pour la saison d'été. L'''hôtel de l'Union'', premier hôtel de luxe, est construit dès [[1816]]. Beaucoup d'autres suivront.
=== Révolution et Empire : la Savoie devient française ===
[[Image:Le prieuré de Chamouni, le mont Blanc, l'aiguille du Goûter, le glacier des Bossons - Gravure de Jean-Antoine Link (fin XVIIIè).jpg|thumb|Le prieuré de Chamonix à la fin du {{s-|XVIII|e}}]]
Le {{Date|24|septembre|1792}}, l'armée [[Révolution française|révolutionnaire française]] pénètre dans le duché de Savoie. Celui-ci est annexé le 27 novembre de la même année. Vaincu par les troupes de [[Napoléon Ier|Napoléon]] à plusieurs reprises, le roi de Sardaigne, [[Victor-Amédée III de Sardaigne|Victor-Amédée III]], reconnaît ''de jure'' les annexions et cède la [[Savoie]] (et [[Nice]]) à la France par le Traité de Paris du {{Date|15|mai|1796}}<ref>Ce traité de Paris de 1796 est disponible [http://visualiseur.bnf.fr/CadresFenetre?O=NUMM-95781&M=notice&Y=Image sur le site Gallica] de la Bibliothèque de France (page 271).</ref>. Pour la première fois, une frontière internationale traverse donc le massif. Cet acte donne lieu à un procès-verbal d'abornement, dont l'une des interprétations voudrait que la frontière demeure visible des communes de Chamonix et de Courmayeur. Le sommet du mont Blanc n'est pas visible du bourg de Courmayeur (au contraire de Chamonix), ce village étant trop encaissé, mais il est par contre visible du [[Val Ferret (Italie)|Val Ferret]], territoire de la même commune. Le [[département du Mont-Blanc]] est créé le {{Date|29|octobre|1792}} avec des limites identiques à celles de la Savoie annexée à la France. Ce premier épisode prend fin avec le premier exil de Napoléon, à l'[[île d'Elbe]] : le [[Traité de Paris (1814)|Traité de Paris]] du {{Date|30|mai|1814}}<ref>Les traités de Paris de 1814 et 1815 sont également disponibles [http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-93785 sur Gallica] (page 6).</ref> restitue au royaume de Sardaigne la partie orientale de la Savoie, le reste suivra en [[1815]]. Le massif n'est plus frontalier. Le {{date|14|juillet|1808}}<ref>QUID</ref>, [[Marie Paradis]] est la première femme à atteindre le sommet du mont Blanc. Elle sera suivie en 1838 par [[Henriette d'Angeville]].
=== Territoire sarde de 1814 à 1860 ===
[[Image:Frères Bisson - 1860 - Vallée de Chamonix vue du Chapeau.jpg|thumb|La vallée de Chamonix en 1860]]
La vallée de Chamonix est sous [[Royaume de Sardaigne|souveraineté sarde]] de 1814 à 1860. Durant cette période, les premiers hôtels de luxe voient le jour. En [[1816]] est construit l'Hôtel de l'''Union''. Il est suivi de l'Hôtel la ''Couronne'', du ''Royal'' et de bien d'autres établissements<ref name="chamnethistoire">Site touristique sur la vallée de Chamonix - [http://www.chamonix.net/francais/chamonix/histoire.htm Histoire de la commune de Chamonix-Mont-Blanc]</ref>. La première ascension de l'Aiguille du Midi a lieu le {{Date|1|août|1818}}. Elle est effectuée par les alpinistes A. Malczewski et Jean-Michel Balmat en compagnie de cinq guides<ref name="chamnethistoire2">Site de promotion touristique de la vallée de Chamonix - [http://www.chamonix.net/francais/alpinism/histdalpinisme.htm Faits historiques sur Chamonix]</ref>. En [[1820]], cinq guides disparaissent dans un accident alors qu'ils tentent de gravir le mont Blanc. Avant que ceux-ci n'atteignent le Grand Plateau, ils sont emportés par une violente avalanche qui les précipite au fond d'une crevasse<ref name="chamnethistoire2" />. Sur l'ensemble du groupe, seulement deux d'entre eux en réchappent. Les trois corps de leurs compagnons ont été retrouvés quarante et un ans plus tard au fond du Glacier des Bossons. En [[1821]], à la suite de cet accident mortel, est créée la prestigieuse [[Compagnie des guides de Chamonix]]<ref name="chamnethistoire2" />. En [[1825]], parmi les nombreux touristes visitant la vallée figure [[Victor Hugo]].
=== Chamonix, un territoire français ===
[[Image:Le mont Blanc vu de Chamouni, tableau de Jean Dubois (début du XXè).jpg|thumb|Le mont Blanc vu de Chamouni, début du {{s-|XX|e}}]]
Le {{Date|24|mars|1860}}, par le [[traité de Turin (1860)]]<ref>On trouvera [http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-96072 sur Gallica] le traité de Turin de 1860 (page 32), les protocoles de Paris (page 59) et Nice (page 150) et la convention de délimitation de Turin de 1861 (page 185).</ref>, les comtés de [[comté de Nice|Nice]] et de [[duché de Savoie|Savoie]] sont cédés à la France par [[Victor-Emmanuel II]] de Savoie. Le {{Date|4|avril|1860}}, la ville de Chamonix devient française. Pour permettre la visite de [[Napoléon III]] début septembre 1860, une route carrossable est construite entre Chamonix, Sallanches et Genève<ref name="chamnethistoire" />. Le {{Date|29|août|1879}}, Jean Charlet-Staton en compagnie des guides Frédéric Folliguet et Prosper Payot, parvient à atteindre le premier le sommet du Petit Dru à une altitude de {{unité|3733|mètres}}<ref>Histoire de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.linternaute.com/histoire/motcle/3028/a/1/1/chamonix.shtml Première ascension du sommet du Petit Dru]</ref>. En [[1890]], le professeur [[Joseph Vallot]] installe son [[Mont Blanc#Le refuge Vallot|observatoire]] à 300 mètres du sommet du mont Blanc. En juillet [[1901]], la station inaugure l'arrivée du chemin de fer qui désenclave la vallée. Les années qui suivront voient naître un nouveau Chamonix, vivant désormais au rythme de deux saisons touristiques : l'été et l'hiver. Chamonix devient l'une des premières [[station de sports d'hiver|stations de sports d'hiver]] en France. C'est durant la saison hivernale de 1906-1907 que la commune connaît sa véritable première grande saison suite à l'initiative du [[Club alpin français]]<ref name="assosommettourisme">Site de l'Association Les Sommets du Tourisme - [http://www.sommets-tourisme.org/f/sommetsG/premier-sommet/actes/charlet.html Chamonix : une contribution à une problématique mondiale]</ref>. Ce dernier organise de nombreux concours locaux de sports d'hiver pendant toute la saison. En [[1908]], est inaugurée une première section du chemin de fer du Montenvers. À cette époque, il fallait près d'une heure pour faire les 7 kilomètres permettant d'accéder à la Mer de Glace. Il sera ouvert en totalité en [[1909]], en même temps que la première section du Tramway du Mont-Blanc. Le {{Date|7|septembre|1910}}, le président de la République [[Armand Fallières]] vient inaugurer l'Hôtel de Ville. Le {{Date|16|janvier|1920}}, le conseil municipal demande officiellement « aux pouvoirs compétents à ce que la commune de Chamonix porte à l'avenir le nom de Chamonix-Mont-Blanc pour éviter à l'avenir que nos voisins suisses exploitent la renommée du Mont-Blanc au bénéfice de leurs stations ». Le {{Date|21|novembre|1921}}, le décret est signé par le président de la république, [[Alexandre Millerand]]. En 1924, Chamonix accueille les premiers [[Jeux Olympiques d'hiver]]. Près de {{formatnum:15000}} personnes assistent aux épreuves et dès lors, Chamonix devient une station touristique très prisée. Durant cette même année, une première section du téléphérique des Glaciers<ref name="chamnethistoire" /> est mise en service. En [[1927]], le téléphérique de Planpraz voit le jour. En [[1930]], le téléphérique du Brévent est inauguré. [[1932]] voit à Chamonix la création de l'École de haute montagne (EHM), école militaire de formation des cadres des troupes de montagne.
=== Jeux Olympiques de 1924 ===
[[Image:Sonja henie 1924.jpg|thumb|left|upright=0.7|La patineuse [[Sonja Henie]] aux J.O de 1924]]
[[Image:1924WOlympicPoster.jpg|thumb|upright=0.7|Affiche sur les J.O. de Chamonix.]]
{{Article détaillé|Jeux Olympiques d'hiver de 1924}}
Les Jeux Olympiques d'hiver de 1924 ont eu lieu à Chamonix. L'idée d'organiser ces Jeux revient au comte Clary et au marquis de Polignac, tous deux représentants français au [[Comité international olympique]] auquel ils soumettent l'idée en 1921<ref name="culturesfrancejo">Culturesfrance, opérateur délégué des ministères des Affaires étrangères et de la culture et de la communication pour les échanges culturels internationaux - [http://www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/olympisme/premiers.html Jeux Olympiques d'hiver de 1924]</ref>. En juin 1922, le [[Comité olympique français]] désigne Chamonix comme ville hôte des épreuves de sports d'hiver. Le CIO avait certes voté en faveur des [[Jeux Olympiques d'hiver]], mais l'opposition des pays nordiques à leur tenue restait farouche. Ces nations craignaient que les Jeux Olympiques ne dévalorisent leur compétition locale, les « Jeux Nordiques », existant depuis [[1883]]<ref name="culturesfrancejo" />. Le CIO composa avec cette opposition et adopta une formule de compromis. Les Jeux Olympiques d'hiver devenaient Semaine internationale du sport d'hiver<ref name="mouvolympique">Site officiel du mouvement olympique - [http://www.olympic.org/fr/games/past/index_fr.asp?OLGT=2&OLGY=1924 Chamonix 1924 premier Jeux Olympiques d'hiver]</ref> à l'occasion des Jeux Olympiques de 1924. Le contrat liant Paris et Chamonix est paraphé le {{Date|20|février|1923}}. Le comité d'organisation demandait la création d'une piste de bobsleigh, d'une patinoire et d'un tremplin de saut à ski. Les travaux débutent le {{Date|31|mai|1923}}, soit seulement huit mois avant le début des épreuves. Bien que de nombreux problèmes climatiques ralentissent l'achèvement des équipements olympiques, les travaux finissent à temps. Les jeux se déroulent sans difficulté majeure, et voient de nombreux athlètes des nations du Nord s'y distinguer<ref>Site du journal sportif L'Équipe - [http://www.lequipe.fr/Jo/JoTableauMedailleH_1924.html Tableau des médailles des Jeux olympiques de 1924]</ref>. Les comités nationaux des pays nordiques votent ainsi avec enthousiasme la proposition du CIO discutée au congrès de [[Prague]] le {{Date|24|mai|1925}}, instituant des Jeux Olympiques d'hiver. À l'occasion de ce vote, les épreuves de Chamonix sont requalifiées en « Jeux Olympiques d'hiver »<ref name="mouvolympique" />.
=== Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale ===
[[Image:74-Chamonix-Ville_et_massif_du_mont_Blanc.JPG|thumb|Carte postale ancienne sur la commune de Chamonix]]
Au lendemain de la [[Seconde Guerre mondiale]], un conflit territorial voit le jour entre les communes de Saint-Gervais-les-Bains, Les Houches et Chamonix-Mont-Blanc qui se disputent les glaciers du massif du mont Blanc. Ce différend n'est pas tout à fait nouveau puisque déjà en [[1881]] il avait fallu ajourner la délimitation précise des communes au sein du massif. Après consultation des conseils municipaux intéressés et du conseil général de la Haute-Savoie, le [[préfet]], par un [[Arrêté en France|arrêté]] du {{Date|21|septembre|1946}}<ref>[[:Image:Arrêté Mont Blanc 21 sept 1946.jpg|Copie de cet arrêté (scanné)]] et du [[:Image:Annexe arrêté Mont Blanc 21 sept 1946.png|croquis qui lui est annexé]].</ref> tranche définitivement et partage le secteur du [[dôme du Goûter]] et du mont Blanc entre les trois communes. Cet arrêté est particulièrement intéressant car, en détaillant les limites communales, il adopte l'interprétation du tracé frontalier qui apparaît sur les cartes d'[[État-major#En France|État-major]] françaises, divisant d'ailleurs le triangle litigieux au sud du mont Blanc entre les deux communes de Chamonix et de Saint-Gervais. Le {{Date|3|novembre|1950}} : Un avion de la compagnie [[Air India]], le ''Malabar Princess'', s'écrase<ref>[http://www.aiguilledumidi.net/malabarprincess.html L'accident du Malabar Princess]</ref> sur les flancs du mont Blanc; le bilan est de 48 morts. Le téléphérique des Glaciers, qui devait à terme atteindre l'aiguille du Midi, ferme définitivement en 1951. Un nouveau projet de téléphérique de l'aiguille du Midi<ref name="chamnethistoire" /> est mené à bien, et ouvre en 1955. Le téléphérique de La Flégère est achevé en 1956<ref name="chamnethistoire" />. Le {{Date|22|décembre|1956}} a lieu l'[[affaire Vincendon et Henry]]<ref name="vincendonhenry">Yves Ballu, ''Naufrage au Mont-Blanc : L'affaire Vincendon et Henry'', Collection Hommes et montagnes, éd. Glénat, ({{ISBN|2-72343-935-6}})</ref>. Deux étudiants alpinistes partent pour gravir le mont Blanc. Leur expédition tourne au drame. Ils se perdent dans de mauvaises conditions météorologiques à près de {{unité|4000|mètres}} d'altitude et succombent après dix jours au froid et d'épuisement. Les tentatives de sauvetage avaient échoué alors que leur triste épopée était suivie à la jumelle depuis la vallée<ref name="vincendonhenry" />. L'année [[1957]] voit la création du ''Triangle de l'amitié'' entre Chamonix, Martigny et Aoste, symbole des relations fraternelles qui perdurent par-delà les frontières étatiques entre ces trois communes<ref>Site du Conseil de la Vallée Consiglio regionale della Valle d'Aosta - [http://www.consiglio.regione.vda.it/storia/legislatura_3_f.asp Triangle de l'Amitié]</ref>. À la construction du téléphérique de Lognan-les Grands Montets en [[1963]], succèdent d'importants travaux qui amènent la Route Blanche jusqu'aux portes de Chamonix. Le tunnel sous le mont Blanc est ouvert à la circulation le {{Date|19|juillet|1965}}<ref>Un des sites de la Bibliothèque municipale de Lyon, Points d'actu - [http://www.pointsdactu.org/article.php3?id_article=813 La tragédie du tunnel du Mont-Blanc]</ref>. Le {{Date|24|janvier|1966}} : Un avion de la compagnie Air India, en route pour [[New York]], s'écrase<ref>[http://www.aiguilledumidi.net/Kangchenjunga.html L'accident du Kangchenjunga]</ref> sur les flancs du mont Blanc ; le bilan est de 117 morts.
=== De 1970 à nos jours ... ===
Une frénésie de constructions s'empare de Chamonix, sous le mandat de [[Maurice Herzog]] : tours et centre sportif à l'architecture résolument moderne, cité scolaire confiée à l'architecte [[Roger Taillibert]], développement immobilier du quartier piéton de Chamonix-Sud avec la construction de nombreux petits immeubles, bibliothèque, MJC, halte-garderie<ref name="assosommet2">Site de l'Association Les sommets du tourisme - [http://www.sommets-tourisme.org/f/region/chamonix/bilan/partie2.html Bilan de 50 ans de tourisme à Chamonix]</ref>... Ce développement immobilier touche également Argentière avec le quartier du Grand Roc. En [[1973]], l'ancien presbytère est rénové. Le Bureau des Guides et l'Office de la Haute-Montagne qui vient d'être créé s'y installent. Durant la période de la fin des années soixante-dix et début quatre vingt, le développement immobilier est freiné. La priorité est donnée à la réhabilitation des bâtiments anciens : relais de Poste, hôtel Majestic, salle Michel Croz. La première zone piétonne en centre-ville de Chamonix est tentée<ref name="assosommet2">. Un golf de 18 trous est créé aux Praz<ref>Site officiel du Golf de Chamonix - [http://www.golfdechamonix.com/fr/historique.htm Histoire]</ref>. L'année 1994 voit la démolition de l'ancien hôpital en centre-ville et la construction du nouvel hôpital<ref name="assosommet2" />. Les crues de l'Arve des 24 et {{Date|25|juillet|1996}}<ref>[http://www.shf.asso.fr/colloque/CD%20modelephysique/8-10-03-recueilSHF%20pdf/6-lefebvre-2%20Posettes.pdf Les crues de l'Arve des 24 et 25 juillet 1996]</ref> causent de très importants dégâts dans le centre-ville. Le {{Date|9|février|1999}}<ref>[http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/014000192/index.shtml Rapport officiel suite à l'avalanche de Montroc]</ref> une avalanche à Montroc engloutit 20 chalets et provoque la mort de 12 personnes. Une semaine plus tard, le {{Date|16|février|1999}}<ref>[http://www.humanite.fr/1999-02-17_Societe_QUATRE-VINGTS-TOMBES-DEGRADEES L'incendie de la salle Michel Croz le 16 février 1999]</ref>, malgré l'intervention de 120 pompiers, un violent incendie détruit une partie du centre-ville dont la salle des fêtes Michel Croz. Quelques jours plus tard encore, le {{Date|24|mars|1999}} a lieu l'[[incendie du tunnel du Mont-Blanc]] dont l'origine est due à un camion semi-remorque qui prend feu à environ sept kilomètres de l'entrée française du tunnel. Le [[Chronologie des grands incendies|violent incendie]] qui a suivi a causé la mort de 39 personnes et entraîné la fermeture du tunnel pendant près de trois ans. Le {{S-|XXI|e}} s'annonce difficile. Les Chamoniards devront relever de nouveaux défis afin de préserver leur cadre de vie. Le réchauffement climatique semble être à l'origine de la fonte de ses glaciers. Le trafic routier ne cesse de croître dans la vallée. Son bassin urbain est en constante augmentation. Chamonix doit prendre en compte également les réalités économiques : depuis deux [[siècle]]s, les Anglais y investissent, aujourd'hui les acheteurs de biens immobiliers sont à 40 % des Anglais ; de nombreux commerces ont disparu au profit de pubs. Le nombre de lits ne cesse d'augmenter mais la recherche d'un logement devient de plus en plus difficile, compte tenu de l'augmentation importante du prix du mètre carré<ref name="assosommet2" />.
== Politique et administration ==
[[Image:Logo Chamonix-Mont-Blanc.svg|thumb|Le logo de Chamonix.]]
La ville est le [[chef-lieu]] du [[canton de Chamonix-Mont-Blanc]] qui comprend quatre communes : Chamonix-Mont-Blanc, Les Houches, Servoz et Vallorcine. Elle fait partie du [[SIVOM Pays du Mont-Blanc]], syndicat qui regroupe quatorze communes : Chamonix Mont-Blanc, [[Combloux]], [[Cordon (Haute-Savoie)|Cordon]], [[Demi-Quartier]], [[Domancy]], [[Les Contamines-Montjoie]], [[Les Houches]], [[Megève]], [[Passy (Haute-Savoie)|Passy]], [[Praz-sur-Arly]], [[Saint-Gervais-les-Bains]], [[Sallanches]], [[Servoz]] et [[Vallorcine]], et dont le président est Éric Fournier, le maire de Chamonix-Mont-Blanc<ref>Site officiel du [http://www.monpaysdumontblanc.com/ SIVOM Pays du Mont-Blanc]</ref>.
{{clr}}
=== Tendances politiques ===
[[Image:Résultats référendum constitution européenne.PNG|thumb|Les Chamoniards ont voté pour la constitution européenne contrairement à la moyenne nationale (représentée en rouge).]]
Politiquement, Chamonix-Mont-Blanc est une ville de [[Droite (politique)|droite]], les électeurs ayant majoritairement voté en faveur de ce bord politique pour les élections municipales depuis 1968. À la fin des années soixante, l'alpiniste et homme politique Maurice Herzog devient maire de la commune. Il se présente en tant que membre du parti gaulliste, l'Union des démocrates pour la République. Son successeur, Christian Couttet, est de cette même tendance [[politique]]. Il sera suivi de Michel Charlet qui fut maire de Chamonix-Mont-Blanc sous quatre mandats successifs de 1983 à 2008, en se présentant sous l'étiquette de Divers droite. Enfin, le maire actuel qui lui succède, Éric Fournier, a été élu en tant que candidat divers droite.
Au [[référendum]] sur le [[Résultats du référendum français du 29 mai 2005 sur la Constitution européenne|traité constitutionnel pour l’Europe]] du {{date|29|mai|2005}}, les Chamoniards ont majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 64,49 % de Oui contre 35,51 % de Non avec un taux d’abstention de 37,92 % (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Ces chiffres ne sont pas conformes à la tendance nationale, celle-ci se trouvant en [[opposition]]. Ce vote démontre le caractère privilégié des habitants de la ville par rapport au reste des départements ruraux ou comportant des bassins ouvriers importants, l'[[électorat]] ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'une population plus privilégiée économiquement et d'un plus haut niveau d'éducation<ref>{{lien web|url=http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/rf2005/082/074/74056.html|titre=Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Chamonix-Mont-Blanc|éditeur=ministère de l'intérieur|consulté le =06/06/2007}}</ref>.
À l’[[élection présidentielle française de 2007]], le premier tour<ref>Résultats électoraux indexés sur le site du journal [http://elections.lefigaro.fr/resultats/elections-presidentielles-2007/2eme-tour/haute-savoie/74400/chamonix-mont-blanc/ Le Figaro]</ref> a vu arriver en tête [[Nicolas Sarkozy]] avec 42,83 % soit {{formatnum:2516}} voix, suivi de [[François Bayrou]] avec 22,30 % soit {{formatnum:1310}} voix, suivi de [[Ségolène Royal]] avec 16,58 % soit {{formatnum:974}} voix, et enfin de [[Jean-Marie Le Pen]] avec 5,94 % soit {{formatnum:349}} voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour<ref>Résultats électoraux indexés sur le site du journal [http://elections.lefigaro.fr/resultats/elections-presidentielles-2007/2eme-tour/haute-savoie/74400/chamonix-mont-blanc/ Le Figaro]</ref>, les électeurs ont voté à 66,57 % soit {{formatnum:3817}} voix pour [[Nicolas Sarkozy]] contre 33,43 % soit {{formatnum:1917}} voix pour [[Ségolène Royal]], résultat davantage à droite par rapport à la moyenne nationale<ref>Résultats électoraux indexés sur le site officiel du [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/FE.html Ministère de l'intérieur]</ref> qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte {{formatnum:7254}} inscrits sur les listes électorales chamoniardes, 82,34 % soit {{formatnum:5973}} voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 17,66 % soit {{formatnum:1281}} voix, 4 % soit 239 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 96 % soit {{formatnum:5734}} voix se sont exprimées.
=== Administration municipale ===
Le [[conseil municipal]] chamoniard est composé d'un maire, de quatorze conseillers municipaux, de six conseillers municipaux délégués et de huit adjoints<ref name="conseilmunicipal">Site officiel de la mairie de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.chamonix-mont-blanc.fr/elusetservices/voselus.html Le Conseil municipal]</ref>. Il a également été mis en place un conseil municipal des Jeunes<ref>Site officiel de la mairie de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.chamonix-mont-blanc.fr/enfanceetjeunesse/servicescolaire.html Service scolaire]</ref>. Ce dernier est formé à chaque rentrée scolaire. Ce conseil permet une initiation à la vie publique et permet à de jeunes conseillers d'organiser certains projets axés sur la culture et la jeunesse en partenariat avec le conseil municipal.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du Conseil municipal de Chamonix-Mont-Blanc<ref name="conseilmunicipal" /><ref>Site officiel des [http://www.chamonix-2008.blogspot.com/ six élus de l'opposition du Conseil municipal] de Chamonix-Mont-Blanc.</ref> :
{|class="toccolours"
! !! width=15px| !! width=250px | Groupe !! width=150px |Président !! width=200px |Effectif !! width=150px | Statut
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| || bgcolor=#3C77BF| || [[Divers droite|DVD]] || [[Éric Fournier]] || 9 || majorité
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| || bgcolor=#FFFFFF| || [[sans étiquette|SE]] || Éric Lasserre || 6 || opposition
|}
Lors des [[élection]]s municipales de mars 2008, le taux de participation pour le premier tour fut faible avec 63,04 % de votants<ref name="resultatmuni2008" />. Sur les {{formatnum:7397}} inscrits sur [[Liste électorale|listes électorales]], {{formatnum:4663}} Chamoniards ont voté et {{formatnum:4533}} électeurs se sont exprimés. La liste de divers droite d'Éric Fournier, tête de la liste ''Vivre à Chamonix'', a obtenu 41,39 % des suffrages soit {{formatnum:1876}} voix. Il fut suivi par la liste [[sans étiquette]] d'Éric Lasserre, tête de la liste ''Chamonix autrement'', qui a recueilli 24,69 % des suffrages soit {{formatnum:1119}} voix<ref name="resultatmuni2008" />. La liste de la majorité UMP ''Chamonix pour tous'', avec à sa tête Roger Rollier, se place troisième en ayant recueilli 12,57 % des [[suffrage]]s soit 570 voix. La liste [[divers gauche]] ''J'aime Chamonix'', avec à sa tête Christophe de Laage, se place quatrième en ayant recueilli 12,35 % des suffrages soit 560 voix. Et enfin en cinquième position, Élisa Giacomotti, tête de la liste du Modem ''Chamonix 2008'', obtint 9 % soit 408 voix<ref name="resultatmuni2008">Site du magazine l'Express - [http://www.lexpress.fr/info/france/municipales2008/resultats_municipales.asp?idcom=32562 Résultats des municipales de 2008]</ref>. Au second tour, le taux de participation, fut identique au tour précédent avec 63,29 % de votants<ref name="resultatmuni2008" />. Sur les {{formatnum:7397}} inscrits sur listes électorales, {{formatnum:4680}} Chamoniards ont voté et {{formatnum:4540}} électeurs se sont exprimés. La liste d'Éric Fournier, tête de la liste ''Vivre à Chamonix'', a été élue avec une majorité absolue de 53,94 % soit {{formatnum:2449}} voix. Il fut suivi par la liste d'Éric Lasserre, tête de la liste ''Chamonix autrement'', qui a recueilli 46,06 % des suffrages soit {{formatnum:2091}} voix<ref name="resultatmuni2008" />.
=== Les maires de Chamonix-Mont-Blanc ===
Liste de l'ensemble des maires qui se sont succédé à la mairie de Chamonix-Mont-Blanc :
{{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}}
{{Élu |Début= {{Date|16|mars|2008}} |Fin= mars 2014|Identité= [[Éric Fournier]] |Parti= [[Divers droite|DVD]] |Qualité= urbaniste, homme politique}}
{{Élu |Début= {{Date|18|mars|2001}} |Fin= {{Date|16|mars|2008}}|Identité= Michel Charlet |Parti= DVD |Qualité= assureur }}
{{Élu |Début= {{Date|18|juin|1995}} |Fin= {{Date|18|mars|2001}} |Identité= Michel Charlet |Parti= DVD |Qualité= assureur }}
{{Élu |Début= {{Date|19|mars|1989}} |Fin= {{Date|18|juin|1995}} |Identité= Michel Charlet |Parti= DVD |Qualité= assureur }}
{{Élu |Début= {{Date|13|mars|1983}} |Fin= {{Date|19|mars|1989}}|Identité= Michel Charlet |Parti= DVD |Qualité= assureur }}
{{Élu |Début= {{Date|20|mars|1977}} |Fin= {{Date|13|mars|1983}} |Identité= Christian Couttet |Parti= ... |Qualité= ... }}
{{Élu |Début= ... 1968 |Fin= {{Date|20|mars|1977}} |Identité= [[Maurice Herzog]] |Parti= [[Union des démocrates pour la République|UDR]] |Qualité= alpiniste, homme politique }}
|-
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{{boîte déroulante
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|titre=Liste des maires (de [[1908]] à [[1968]])
|label=
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|contenu=
{{ÉluDébut |Titre=}}
{{Élu |Début= 28 mars 1965 |Fin= 1968 |Identité= Paul Payot |Parti= ... |Qualité= ...}}
{{Élu |Début= 15 mars |Fin= 28 mars 1965 |Identité= Raoul Lanet |Parti= ... |Qualité= ...}}
{{Élu |Début= 7 mai 1953 |Fin= 15 mars 1959 |Identité= Paul Payot |Parti= ... |Qualité= ...}}
{{Élu |Début= 19 octobre 1947 |Fin= 7 mai 1953 |Identité= Jean Ravanel |Parti= ... |Qualité= Conseiller d’État}}
{{Élu |Début= 1944 |Fin= 19 octobre 1947 |Identité= Jules Devouassoud |Parti= ... |Qualité= ...}}
{{Élu |Début= 1941 |Fin= 1943 |Identité= Henri Fournier |Parti= ... |Qualité= ...}}
{{Élu |Début= 1940 |Fin= 1941 |Identité= Gabriel Dupré |Parti= ... |Qualité= ...}}
{{Élu |Début= 1940 |Fin= 1940 |Identité= Jacques Marteaux |Parti= ... |Qualité= ...}}
{{Élu |Début= 1940 |Fin= 1940 |Identité= Charles Savine |Parti= ... |Qualité= ...}}
{{Élu |Début= 1935 |Fin= 1940 |Identité= Denis Bernardet |Parti= ... |Qualité= ...}}
{{Élu |Début= 1920 |Fin= 1935 |Identité= Jean Lavaivre |Parti= ... |Qualité= ...}}
{{Élu |Début= 1908 |Fin= 1920|Identité= Jules Bossoney |Parti= ... |Qualité= ...}}
{{ÉluDonnées}}
{{EluFin}}
}}<small></small>
|}
{{ÉluFin}}
=== Instances judiciaires et administratives ===
Une caserne de [[gendarmerie]] et un [[peloton de gendarmerie de haute montagne]] (PGHM) sont basés à Chamonix-Mont-Blanc. La gendarmerie dispose aussi d'une unité de formation du personnel des unités de montagne, le Centre National d’Instruction de Ski et d’Alpinisme de la Gendarmerie (CNISAG).
Suivant le découpage [[judiciaire]], Chamonix-Mont-Blanc relève du ressort de la [[Cour d'appel de Chambéry]], du [[Tribunal de grande instance (France)|Tribunal de grande instance]] de Bonneville, [[Tribunal d'instance]] de [[Bonneville (Haute-Savoie)|Bonneville]]<ref>Arrêté du 11 juillet 2003 portant création d'offices de notaire (officiers publics ou ministériels) - [http://admi.net/jo/20030722/JUSC0320466A.html Ressort du tribunal d'instance de Bonneville].</ref>, du [[Conseil de prud'hommes]] de Bonneville<ref>Site du Tribunal de Grande Instance de Bonneville - [http://www.tgi-bonneville.justice.fr/ Liste des communes de l'arrondissement de Bonneville]</ref>. Elle dépend également du [[Tribunal administratif (France)|tribunal administratif]] de Grenoble<ref>Site du [http://www.ta-grenoble.juradm.fr/ta/grenoble/index.shtml tribunal administratif de Grenoble]</ref>.
=== Politique environnementale ===
[[Image:Aiguille du Midi003.jpg|thumb|Vue depuis l’Aiguille du Midi. Chamonix-Mont-Blanc et la plupart des communes avoisinantes ambitionnent de faire classer le massif du Mont-Blanc comme « Patrimoine Mondial de l'Humanité ».]]
Chamonix-Mont-Blanc fait l'objet de nombreuses initiatives pour la défense et la sauvegarde de son [[patrimoine naturel]]<ref name="politicenvironnementale">Site officiel de la commune de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.chamonix-mont-blanc.fr/visitechamonix/preservationsite.html La préservation et la protection du site]</ref>. L'une de ces illustrations concrètes est la création de la [[réserve naturelle des aiguilles Rouges]] qui couvre la totalité du massif des aiguilles Rouges, près du massif du Mont-Blanc. Cette réserve fut définitivement créée par arrêté ministériel le {{Date|24|août|1974}}. Elle couvre {{formatnum:3279}} hectares sur les communes de Chamonix et Vallorcine. Elle est gérée par l'association ''A''gir pour la ''s''auvegarde des ''t''erritoires des ''e''spèces ''r''ares ou ''s''ensibles (ASTERS). Par convention avec le [[Ministère de l'environnement]], cette association gère l'ensemble des réserves naturelles de Haute-Savoie. Comme autre initiative, on peut citer le classement du massif du Mont-Blanc en 1951<ref name="politicenvironnementale" />. La totalité des parties dépassant les {{formatnum:2000}} mètres d'altitude du massif du Mont-Blanc sont dès lors classées. De plus un décret de 1976 est venu renforcer ce classement incluant dans ce périmètre, défini précédemment, le secteur du col de Balme et les moraines des glaciers. En tout cela représente près de {{formatnum:18000}} hectares d'[[espace naturel]] protégés. La commune de Chamonix-Mont-Blanc, fait partie d'un groupe de quinze communes en Savoie et Haute-Savoie, treize communes en Valais et cinq communes en Val d'Aoste qui travaillent au sein de l' ''Espace Mont-Blanc''<ref>{{pdf}} Site du Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement de Haute-Savoie - [http://www.caue74.fr/docs/referentiel/1118648734.pdf Définition de l'Espace Mont-Blanc]</ref>. Cet espace fut décidé en 1989, sous l'impulsion d'élus valdôtains, valaisans et savoyards qui ont encouragé les États concernés à prendre en charge la gestion et la valorisation du massif du Mont-Blanc ainsi que l'ensemble du territoire qui le circonscrit<ref name="politicenvironnementale" />. Grâce à cette coopération transfrontalière, les acteurs en présence ont pu s'allier en vue de sauvegarder les milieux naturels, tout en assurant une promotion des activités socio-économiques de façon plus étendue et cohérente.
À partir de 1999, les nuisances engendrées par le passage des poids lourds dans la vallée, en particulier la [[pollution de l'air]] importante<ref>[http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expositions/alpes-2020/Lyon_Turin/pollutio/AirProxim.pdf Qualité de l'air en bordure de la RN205 dans la vallée de Chamonix], avril 2005, organisme AIR-APS anciennement « Air 2 Savoie »</ref>, rendues perceptibles par leur arrêt temporaire à la suite de l'incendie du tunnel du Mont-Blanc, ont engendrées des critiques d’hommes politiques et de citoyens, qui luttent contre la concentration en sein de la vallée d'une partie importante du transport routier qui effectue la traversée des Alpes. Pour lutter contre l'intensification constante du fret dans les vallées alpines, des projets de [[ferroutage]] sont à l'étude. Notamment, le projet de [[Liaison ferroviaire transalpine Lyon-Turin|liaison ferroviaire Lyon-Turin]] est assez avancé.
[[Image:ManifVelo2003.JPG|left|thumb|Manifestation à l'initiative de l'[[Arsmb]] en 2003, du Fayet à Chamonix.]]
Pour veiller au respect de l'environnement local, il existe, entre autre, l'[[Association pour le respect du site du mont Blanc]] (ARSMB). Basée à Chamonix, elle a pour objectif, depuis 1991, de lutter contre les nuisances générées par le trafic des poids lourds en transit dans la vallée de Chamonix. Enfin plus généralement, les collectivités locales, en collaboration parfois avec des acteurs sociaux locaux, gèrent des projets de [[réintroduction]] d'espèces [[animal]]es ainsi que la revalorisation des [[alpages]] et des espaces boisés. Le territoire communal de la ville de Chamonix-Mont-Blanc compte, en tout et pour tout, {{formatnum:38000}} hectares de réserve naturelle, ainsi que {{formatnum:18000}} hectares de sites classés pour {{formatnum:25000}} hectares de territoire dit « occupé ».
Le site du massif du Mont-Blanc fait l'objet d'un projet de classement au [[patrimoine mondial de l'Unesco]] en tant que « site exceptionnel unique au monde » et en tant que haut lieu culturel, lieu de naissance et symbole de l'[[alpinisme]]<ref>[http://pro-mont-blanc.org/fr_art_aff.php?id_article=18 Le Mont-Blanc - Site potentiel du Patrimoine Mondial]</ref>{{,}}<ref>[http://fig-st-die.education.fr/actes/actes_99/montagne/article.htm Un nouveau défi : la "montagne durable"]</ref>. Ce projet, conduit par [[Jean-Louis Borloo]], [[Ministère de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire|Ministre d'État, ministre de l'Écologie, de l'Énergie, du Développement et de l'Aménagement durables]] et soutenu par le maire [[Éric Fournier]]<ref>[http://www.myfreesport.fr/loisirs/outdoor/0/mont-blanc-est-il-danger-40336.html Outdoor - Le Mont-Blanc est-il en danger ?]</ref> n'est cependant pas partagé par tous et devra faire l'objet d'une demande conjointe des trois gouvernements français, italien et suisse<ref>[http://www.espaces-transfrontaliers.org/affiche_projet.php?affiche=projet/proj_espace_mont_blanc.html L'Espace Mont-Blanc]</ref>{{,}}<ref>{{pdf}}[http://www.espace-mont-blanc.com/news/Contributions/dimages/PV_cTMB_19_05_2006.pdf Conférence transfrontalière Mont-Blanc]</ref>.
{{Clr}}
=== Jumelage ===
Le [[jumelage]] est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels. La ville de Chamonix-Mont-Blanc est jumelée avec plusieurs autres villes étrangères <ref name="JMn°21">Article du journal municipal {{numéro}}21 de septembre-octobre 2006</ref> :
{|width="100%" |
|-
|width="70%" |
La ville de Chamonix-Mont-Blanc est [[Jumelage|jumelée]] avec plusieurs villes :
* {{jumelage|Courmayeur|Italie|Italy}}, le {{Date|22|mai|1966}}
* {{jumelage|Garmisch-Partenkirchen|Allemagne|Germany}}, le {{Date|6|janvier|1973}}
* {{jumelage|Fujiyoshida|Japon|Japan}} au pied du [[Mont Fuji]], le {{Date|9|octobre|1978}}
* {{jumelage|Aspen|Colorado|the United States}}, le {{Date|10|juin|1987}}
* {{jumelage|Cilaos|La Réunion|France}}, le {{Date|9|avril|1988}}
* {{jumelage|Davos|Suisse|Switzerland}}, le {{Date|23|juin|1990}}
|
{{Carte:début|plan=Blank map of world no country borders.PNG|taille=250px|right}}
{{Carte:étiquette|x=108|y=22|label=|desc=La commune de Courmayeur en Italie}}
{{Carte:étiquette|x=105|y=16|label=|desc=La commune de Garmisch-Partenkirchen en Allemagne}}
{{Carte:étiquette|x=200|y=26|label=|desc=La commune de Fujiyoshida au Japon}}
{{Carte:étiquette|x=30|y=28|label=|desc=La commune de Aspen au Colorado aux États-Unis}}
{{Carte:étiquette|x=140|y=76|label=|desc=La commune de Cilaos en France}}
{{Carte:étiquette|x=106|y=22|label=|desc=La commune de Davos en Suisse}}
{{Carte:fin}}
|}
Voici le texte de la charte de jumelage entre la ville de Cilaos et de Chamonix-Mont-Blanc :
{{début citation}}Nous, maires de Cilaos et de Chamonix-Mont-Blanc, certains de répondre aux aspirations de nos concitoyens, avons souhaité, bravant mers et océans, rapprocher et confronter nos expériences mutuelles. Nous promettons, animés d'une réelle volonté d'y parvenir, de chercher à nous mieux connaître par l'universalité de nos échanges à partager nos joies et nos peines.
Nous prenons l'engagement solennel de maintenir des liens permanents entre nos deux municipalités et les populations de nos communes, de conjuguer nos efforts afin d'aider au succès de cette entreprise d'amitié, base d'une fraternité qui devrait devenir universelle.{{fin citation}}
== Population et société ==
=== Démographie ===
En [[2007]], la population recensée au sein de la commune était d'environ {{formatnum:10109}} habitants. Cependant avec les saisons touristiques, la [[démographie]] locale connaît d'importantes variations. On dénombre plus de {{formatnum:100000}} personnes entrant dans la vallée chaque jour durant la période estivale et environ {{formatnum:60000}} l'hiver<ref>Site officiel de l'office de tourisme de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.chamonix.com/page.php?page=7&r=geographie_et_climat&ling=fr Géographie et climat ]</ref>. En [[1999]], la densité de population était de 40 habitants par kilomètre carré. De 1990 à 1999, le taux annuel moyen de variation de la population a été de +{{NaU|0.82|%}}, sachant que la variation due au solde naturel a été de +{{NaU|0.95|%}} et que la variation due au solde migratoire a été de +{{NaU|0.13|%}}<ref name="inseechiffresclefs" />.
Évolution démographique de la commune de Chamonix-Mont-Blanc, par date de recensement de [[1793]] à [[1999]] :
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| colspan="9" style="text-align:center;font-size:90%;"|Nbre retenu à partir de [[1962]] : [[Chiffres de population en France|population sans doubles comptes]] - Sources : Cassini<ref>[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm Population avant le recensement de 1962]</ref> et <small>INSEE</small><ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm INSEE : Population depuis le recensement de 1962]</ref>
|}
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Tableau visualisant l'évolution démographique au {{s-|XX|e}} de la commune de Chamonix-Mont-Blanc, par date de recensement :
<center>
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text:source INSEE
</timeline>
</center>
Évolution de la pyramide des âges de la commune de Chamonix-Mont-Blanc, comparaison entre l'année [[1999]] et [[1982]]<ref>Recensement de l'INSEE en 1999 - [http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/wr_refpage.affiche?p_id_nivgeo=C&p_id_loca=74056&p_id_princ=R_MRP&p_theme=ALL&p_typeprod=ALL&p_langue=FR Population totale par sexe et âge]</ref> :
{|align="center" width="100%"
|-
|width="50%"|
{{Pyramide des âges 2
|float=center
|width=100%
|maxvalue=2400
|bg=rgb(100%,100%,100%)
|border=1px|margin-top=1ex
|caption=Pyramide des âges en 1999 en nombre d'individus
|barcolor=#99B2CC
|75 à plus|218|402
|60 à 74|512|649
|40 à 59|1331|1342
|20 à 39|1496|1452
|0 à 19|1260|1167
}}
|width="50%"|
{{Pyramide des âges 2
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|maxvalue=2400
|bg=rgb(100%,100%,100%)
|border=1px|margin-top=1ex
|caption=Pyramide des âges en 1982 en nombre d'individus
|barcolor=#99B2CC
|75 à plus|120|218
|60 à 74|331|427
|40 à 59|875|940
|20 à 39|1755|1563
|0 à 19|1283|1232
}}
|}
Le nombre total de ménages chamoniards est de {{formatnum:4366}}. Ces [[ménage|ménages]] comptent de un à six individus, voire plus. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.
<center>
'''Les Ménages'''
{| class="wikitable" style="font-size:90%;width:90%;border:0px;text-align:center;line-height:120%;"
! style="background: #F5F5F5; color: #000000" height="17" | Ménages de :
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 1 personne
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 2 pers.
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 3 pers.
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 4 pers.
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 5 pers.
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" | 6 pers. ou +
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Chamonix-Mt-Blanc</small>
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 35,5 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 30 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 15,4 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 14,5 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 3,5 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 1,1 %
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" height="16;" |<small>Moyenne Nationale</small>
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 31 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 31,1 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 16,2 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 13,8 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 5,5 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 2,4 %
|-
| colspan="7" style="text-align:center;font-size:90%;"|Sources des données : <small>INSEE</small><ref>Données démographiques d'après l'[http://www.insee.fr/fr/insee_regions/rhone-alpes/zoom/chif_cles/uu99/fuu9974302.htm INSEE]</ref>
|}
</center>
En [[1990]], par sa [[population]], la ville se trouvait au 849{{ème}} rang national<ref>Sources des données : INSEE reprises par le site [http://www.linternaute.com/ville/ville/demographie/1844/chamonix-mont-blanc/ linternaute.com]</ref> puis en [[1999]] celle-ci a rétrogradé au 865{{ème}} rang national. Sa [[Accroissement démographique|croissance]] est en constante augmentation et devrait encore s'accélérer dans les années à venir en raison de l'augmentation du [[taux de natalité]] et de la diminution du [[taux de mortalité]] constatés durant ces dernières années notamment grâce aux progrès médicaux et à l'amélioration du niveau de vie. Son [[solde migratoire]] pour la période 1990-1999 a été négatif puisqu'il a été évalué à moins 682 habitants plaçant Chamonix-Mont-Blanc au 8 058{{ème}} rang national. Le [[solde naturel]] pour cette même période a été positif (plus 811 habitants), pour une augmentation totale annuelle de population de 0,1 %.
=== Enseignement ===
==== Établissements éducatifs ====
Chamonix-Mont-Blanc relève de l'académie de Grenoble<ref>Site du Centre Départemental de Documentation Pédagogique de la Haute-Savoie ([http://www.ac-grenoble.fr/cddp74/ CDDP Haute-Savoie])</ref>. Celle-ci évolue sous la supervision de l'[[Ministère de l'Éducation nationale (France)|inspection départementale de l'Éducation nationale]]<ref>Site officiel de l'[http://ia74.ac-grenoble.fr/spip/ Inspection académique de Haute-Savoie].</ref>.
Voici ci-dessous la liste exhaustive des principaux établissements scolaires de la ville<ref>Site officiel de l'académie de Grenoble - [http://www.ac-grenoble.fr/admin/etablissements/ecoles/ecoles_select_0708.php Liste des établissement scolaires d'Annecy et d'Annecy-les-Vieux]</ref> :
{| width="80%" align="center"
|-
|
{{boîte déroulante|
titre=Listes des écoles|
contenu=
'''Écoles maternelles publiques''' :
École maternelle du centre et École Jacques Balmat
'''Écoles maternelles privées''' :
La section maternelle du groupe scolaire Jeanne d'Arc
'''Écoles primaires publiques''' :
École du centre, École Jean Constantin et École des Bossons
'''Écoles primaires privées''' :
La section primaire du groupe scolaire Jeanne d'Arc
'''Collèges publics''' :
Collège [[Roger Frison-Roche|Frison-Roche]] (public) qui, avec le lycée polyvalent, constitue la cité scolaire.
'''Collèges privés''' :
La section collège groupe scolaire Jeanne-d'Arc
'''Lycées publics''' :
Lycée polyvalent Roger Frison-Roche (ouvert depuis la rentrée 2006) comporte des classes d'enseignement général.
''' Lycées privés''' :
...
'''Enseignement professionnel''' :
La section d'enseignement professionnel du Lycée polyvalent Roger Frison-Roche
'''Formations post bac''' :
...
}}
|
|}
==== Établissements spécialisés ====
* Le Centre national d’instruction de ski et d’alpinisme de la gendarmerie ([[CNISAG]]) : il s'agit d'une unité de formation du personnel des unités de montagne dont dispose la gendarmerie.
* L'Institut de formation et de recherche en médecine de montagne ([[Ifremmont]]) : cet institut propose des formations médicales pour les médecins, le personnel secouriste et les particuliers.
* L'École nationale de ski et d'alpinisme ([[École nationale de ski et d'alpinisme|ENSA]]) : elle est spécialisée dans le domaine des sports de montagne. Elle forme notamment les guides de haute montagne et les moniteurs de ski.
* L'École de haute montagne (EHM) : c'est l'école militaire de formation des cadres des troupes de montagne. Ses missions sont l'instruction montagne des cadres alpins, l'expérimentation et la mise au point de matériels techniques, d'équipements, de moyens de transmission et d'armement<ref>[http://www.defense.gouv.fr/terre/votre_espace/recrutement_et_formation/formation/ecoles_ou_centres_specialises/l_ecole_militaire_de_haute_montagne L'École militaire de haute-montagne]</ref>.
=== Manifestations culturelles et festivités ===
{|width="100%"
|-
|width="50%"|
Les grandes manifestations culturelles :
* mai : Le Festival des Sciences
* juillet - août : Semaines musicales du Mont-Blanc
* juillet - août : Les Heures d'orgue
* août : Fêtes des Guides
* décembre : Les Sommets du tourisme
|width="50%"|
Les grandes manifestations sportives :
* janvier : Kandahar, [[Coupe du monde de ski alpin]]
* juin : Marathon et cross du Mont-Blanc
* juillet : Festival international d'escalade
* août : The North Face Ultra-Trail du tour du Mont-Blanc
<!--NE PAS EFFACER LE CODE : CI-DESSOUS, il sert à équilibrer les 2 colones suivant le nombre d'événements-->
:
|}
Précisions : Le 15 août chaque année depuis [[1924]], a lieu la Fête des [[Compagnie des guides de Chamonix|Guides]]. Les recettes financières de cette manifestation permettent d'approvisionner le fonds de la Caisse de secours. À la fin du mois d'août, a lieu l'[[Ultra-trail|Ultra-trail du Tour du Mont-Blanc]], une course à pied en nature d'une longueur supérieure à celle du marathon et empruntant l'itinéraire du Tour du Mont-Blanc<ref name="tourdumtblanc">Site de l'organisation du [http://www.ultratrailmb.com/accueil.php Ultra-trail du Tour du Mont-Blanc]</ref>.
{{clr}}
=== Santé ===
[[Image:Secour dans la vallée blanche sécurité civile.jpg|thumb|Opération de secours dans la vallée Blanche par la Sécurité civile.]]
Le nouvel [[hôpital]] de Chamonix a pour vocation première d'assurer les [[urgences]] locales puis de se charger du traitement des [[pathologie]]s traumatiques et [[médical]]es de montagne. Ce centre hospitalier est spécialisé dans la [[chirurgie]] osseuse. En raison de sa situation géographique, de nombreux [[Protocole de soins|protocoles]] d'étude et de recherche y sont menés régulièrement, et tout particulièrement en matière [[Épidémiologie|épidémiologique]]<ref>Site de l'association du Département de Médecine et Traumatologie de Montagne de l'[[Hôpital]] de Chamonix ([http://www.hopital-chamonix.com/ DMTM])</ref>. Outre son service des urgences, l'hôpital possède trois autres services que sont le service [[médecine générale]], le service ''médecine, cure, [[alcoologie]]'' et le service périnatal de proximité<ref name="infolieuxmedicalise">Page d'information sur les numéros d'urgences et les [http://haute-savoie.ialpes.com/sante/sallanches-hopital.htm lieux médicalisés de la commune de Chamonix-Mont-Blanc]</ref>. Par ailleurs, en 2004, l'équipe des médecins du département de médecine de montagne de l'hôpital de Chamonix a créé l'Institut de formation et de recherche en médecine de montagne (Ifremmont). Il s'agit d'un pôle d'excellence européen français spécialisé en médecine de montagne.
Les secours en montagne sont assurés par le Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM). Il effectue chaque année plus de 700 interventions dont 70 % sont médicalisées. En raison du relief montagnard des lieux, près de 95 % des interventions se font par hélicoptère exclusivement. L'équipage basique pour ces interventions se compose d'un pilote, d'un mécanicien treuilliste, d'un [[médecin]] et enfin d'un ou deux [[secouriste]]s guides. En moyenne 25 % des interventions se font à une altitude supérieure à {{unité|3500|mètres}}. Dans 50 % des cas, la pathologie principale est une atteinte [[Traumatisme|traumatique]] des membres. On estime à environ 22 % le nombre d'atteintes crâniennes et à 10 % de lésions rachidiennes. D'une manière générale 20 % des patients pris en charge lors de ces interventions sont dans un état grave et 7% sont décédés<ref>Site de l'association du Département de Médecine et Traumatologie de Montagne de l'Hôpital de Chamonix (DMTM) - [http://www.hopital-chamonix.com/secours.htm Les secours en montagne]</ref>. Le particularisme géographique a permis le développement d'une prise en charge spécifique à mi-chemin de la médicalisation approfondie des [[SAMU]] (''stay and play'') et de l’attitude habituelle des anglo-saxons (''scoop and go''). En effet, la commune de Chamonix-Mont-Blanc réunit en un même seul lieu tous les acteurs du [[secours en montagne]] que sont les blessés, les secouristes, les hélicoptères, les médecins et l'hôpital<ref>Site de présentation du [http://pagesperso-orange.fr/dmtmcham/smur/ SMUR montagne de Chamonix]</ref>. La ville possède également dans le privé un cabinet de [[radiologie]], un centre d'[[imagerie médicale]]<ref name="infolieuxmedicalise" /> et un centre d'[[hémodialyse]]<ref>Site de l'annuaire sanitaire et social tenu par l'office national de publication et de communication - [http://www.sanitaire-social.com/list_part_001.php Informations sur Chamonix-Mont-Blanc]</ref>.
=== Sports ===
==== Vie sportive en général ====
[[Image:Paraglider in Winter, Brevant, Chamonix, France.JPG|thumb|Parapentiste depuis le Brevent à Chamonix.]]
En été, les sports pratiqués sont principalement liés à la montagne.
Outre l'alpinisme, Chamonix est réputée pour ses itinéraires de [[randonnée]] pédestre en moyenne montagne. Notamment, le [[Tour du Mont-Blanc]] (TMB) qui est l'un des sentiers de longue randonnée les plus populaires en Europe, parcourt une distance d'environ 170 km autour du massif du Mont-Blanc, pour un dénivelé total positif de {{formatnum:10000}} mètres en Suisse, en Italie et en France<ref name="tourdumtblanc" />. Le sentier passe par les villes de Chamonix-Mont-Blanc en France, Courmayeur en Italie et près de Martigny en Suisse. En outre, le sentier de randonnée [[GR 5]] relie la commune de Chamonix-Mont-Blanc au territoire de [[Belfort]] d'une part et à la ville de Nice dans les [[Alpes-Maritimes]].<ref>Site sur les chemins de Grandes Randonnées - [http://www.gr-infos.com/gr5c.htm GR5-De Belfort à Chamonix] et [http://www.gr-infos.com/gr5d.htm GR5-De Chamonix à Nice]</ref>.
L’escalade peut être pratiquée sur de nombreux sites naturels, et notamment sur le [[Rocher d'escalade des Gaillands]] qui est réputé au niveau international<ref name="ukclimbing">[http://www.ukclimbing.com/databases/crags/craginfo.html?id=2136 Fiche consacrée au rocher des Gaillands sur ukclimbing.com].</ref>. De nombreuses compétitions d'escalade sur rochers artificiels sont organisées chaque année. Une école d'escalade y est organisée par la [[compagnie des guides de Chamonix]]. De plus, de nombreux grimpeurs viennent s'y entraîner de façon individuelle. On peut également pratiquer cette discipline en intérieur<ref>[http://haute-savoie.ialpes.com/escalade/mont-blanc-escalade.htm Liste des lieux d'escalade en extérieur] à Chamonix sur ialpes</ref>.
Le VTT et le [[parapente]] sont également pratiqués et d'autres activités sont proposées, comme la [[luge d'été]], l'[[accrobranche]]s et les balades à poney. Enfin, le [[golf]] de Chamonix et son parcours de dix-huit trous au pied du mont Blanc s'étend sur un domaine de {{formatnum:6076}} mètres par 72 mètres<ref>Site du golf de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.golfdechamonix.com/ Présentation]</ref>. La commune possède également une [[piscine]] ainsi que huit courts de [[tennis]].
[[Image:ColineMattel5.JPG|thumb|left|upright=0.7|Le tremplin des Bossons.]]
En hiver, le ski sous toutes ses formes est pratiqué dans la vallée de Chamonix. Il existe de nombreuses pistes de [[ski alpin]] et de [[ski de fond]]. Le [[saut à ski]] se pratique sur le tremplin du Grépon, proche du téléphérique de l'Aiguille du Midi, et sur le tremplin du Mont aux Bossons<ref>[http://www.comiteskimb.com/competition/detail_197.html Tremplins homologués en Haute-Savoie, sur le site du Comité du Mont-Blanc]</ref>. La commune dispose de 47 [[remontées mécaniques]] avec un débit de {{formatnum:57000}} personnes/heure et possède 182 km de pistes de ski. Grâce au ''Club des Sports Chamonix Mont-Blanc''<ref>Site du [http://www.chamonixsport.com/ Club des Sports Chamonix Mont-Blanc]</ref>, de nombreux skieurs ont fait le prestige de la ville tels que [[Andrée Tournier]], [[Georgette Thiollière-Miller]] ou encore [[Lucienne Schmith-Couttet]] qui fut la première grande championne du ski français féminin en décrochant une médaille d'or en Géant aux Championnats du monde de 1954 à [[Aare]] en Suède.
À la [[patinoire]], on pratique le [[curling]] ainsi que le [[hockey sur glace]] qui tient une place très importante dans le paysage sportif de la ville. Ainsi le [[Chamonix Hockey Club]], évoluant actuellement en [[ligue Magnus]] (ligue élite)<ref>Site internet du [http://www.chamonixhockeyclub.net/ Chamonix Hockey Club]</ref>, est le club le plus titré en France, avec 30 titres de champion de France<ref>[http://www.hockeyfrance.com/ffhg-championnats/ligue-magnus/palmares-232.html Palmarès officiel] sur le site de la [[FFHG|Fédération française]]</ref>. Entre le [[30 janvier en sport|30 janvier]] et le [[10 février en sport|10 février]] [[1930 en sport|1930]], le [[championnat du monde de hockey sur glace]] [[Championnat du monde de hockey sur glace 1930|1930]] a lieu sur la patinoire de Chamonix (seuls les premiers tours de la compétition y ont effectivement eu lieu en raison de la fonte de la patinoire). De plus, le [[Championnat du monde junior de hockey sur glace 1989]] a été en partie organisé à Chamonix-Mont-Blanc, pour le groupe B essentiellement.
{{Clr}}
==== Alpinisme ====
[[Image:Des alpinistes aiguille du midi chamonix.jpg|thumb|Deux alpinistes près de l'aiguille du Midi à Chamonix.]]
{{Article connexe|Compagnie des guides de Chamonix|Alpinisme}}
La commune de Chamonix-Mont-Blanc porte le surnom de [[Liste de périphrases désignant des villes#Capitales culturelles, industrielles ou agricoles|capitale mondiale de l'alpinisme]]. Sa situation géographique exceptionnelle, par la présence du sommet du mont Blanc et de nombreux pics et aiguilles sur son territoire, associée à son histoire riche en aventure humaine fait de cette ville un des hauts-lieux de la pratique de l'alpinisme. Jusqu’à la fin du {{XXe siècle}}, des nouvelles voies – toujours plus difficiles – vers les sommets sont ouvertes par des alpinistes téméraires.
[[Image:Alpinistes_Aiguille_du_Midi_03.JPG|thumb|left|Des alpinistes, quittant la station haute de l'aiguille du Midi]]
C'est à partir du {{S-|XVIII|e}} que l'on constate la présence de pionniers en cette discipline<ref name="histoirecommune" />. De tous horizons, ces hommes et ces femmes ont fait la notoriété de la ville qui constitue un point de départ pour de nombreuses [[expédition]]s. Chamonix la savoyarde puis Chamonix la française, de tout temps elle aura été une commune [[cosmopolite]]<ref name="histoirecommune" />. Cette caractéristique, elle le doit à son statut de ville frontalière avec l'Italie et la Suisse mais aussi à tous les [[alpiniste]]s de toutes nationalités venus se mesurer aux sommets des différents massifs alpins présents sur place. Concernant les Chamoniards, ceux-ci s'adaptèrent et firent de nombreux aménagements en vue d'accueillir ces touristes d'un genre nouveau, et leur servir de guides en montagne. La Compagnie des guides de Chamonix est créée le {{Date|24|juillet|1821}}<ref name="chamnethistoire2" />. Il s'agit alors d'une caisse de secours. L'expédition au mont Blanc du Docteur Hammel en 1820, qui a coûté la vie à trois guides, a fortement marqué les esprits<ref>{{pdf}} Site du Groupe d'intervention médicale en montagne (GRIMM) établis en Suisse - [http://www.grimm-vs.ch/publi/hadorn.pdf Le secours en montagne et sa médicalisation]</ref>. En 1863, la Savoie étant passée sous administration française, la compagnie devient une société de secours mutuel. En 1930, [[Roger Frison-Roche]] devient le premier « étranger » (non-Chamoniard) admis à la compagnie des guides de Chamonix<ref>Site de la maison d'édition Arthaud - [http://www.arthaud.fr/auteurs/auteur.php?id=9 Biographie de Roger Frison-Roche]</ref>. En 1958, à la suite de deux sauvetages tragiques, la Compagnie des Guides abandonne le secours en montagne, qui sera dès lors assuré par le Peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM). En 1966, [[René Desmaison]], qui est allé secourir deux alpinistes allemands en difficulté (dans la face ouest des Drus), contre l'avis de la Compagnie, en est radié<ref>Sur la chaine de télévision France 3 dans le JT 19/20, le 28/09/2007 dans le reportage [http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/dossiers/34530176-fr.php Retour sur le parcours exceptionnel de R.Desmaison]</ref>. Enfin, il faudra attendre 1985 pour voir une femme [[Guide de haute montagne|guide]] à Chamonix : Sylviane Tavernier<ref>Site de l'Institut national de l’Audiovisuel (INA) - [http://ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&num_notice=4&full=Frison+Roche%2C+Roger&total_notices=6 Fête des guides dans le journalede 20 heure] le 15/08/1996.</ref>. Aujourd'hui, la Compagnie compte plus de 150 membres. Elle représente quatre entités associatives que sont respectivement la Caisse de secours ; l'Association de développement des sports de [[montagne]], qui co-gère 4 refuges ; la Compagnie des guides-Voyages, qui propose des services « tout compris » (voyage, activité, hébergement...) ; et enfin la Compagnie des Guides « d'origine » qui met en contact guides et clients<ref>Site de la [http://www.chamonix-guides.com/pages_stat_fr/compagnie.html Compagnie des guides de Chamonix]</ref>.
Actuellement, la commune est pourvue de nombreuses structures permettant la pratique de l'alpinisme dans de meilleures conditions. Les téléphériques et autres remontées mécaniques constituent, très souvent, une première étape pour les alpinistes avant le départ vers les sommets. Il existe de nombreux [[Refuge de montagne|refuges de montagne]]. Le [[Club alpin français|CAF]] gère des refuges de haute montagne dont les plus grands sont Albert 1{{er}} ({{unité|2702|m}}), le refuge du Couvercle ({{unité|2687|m}}) et le refuge d’Argentière ({{unité|2771|m}})<ref>[http://www.clubalpin-chamonix.com/ CAF de Chamonix]</ref>. Il existe d'autres refuges de moyenne montagne et de haute montagne<ref name="ohmlisterefugesmb">Site de l'office de Haute montagne à Chamonix - [http://www.ohm-chamonix.com/fiche.php?id=62&liste=mmb&ling=Fr Liste des refuges du massif du Mont-Blanc]</ref>, par exemple le refuge des Cosmiques, célèbre pour l'étude des rayons cosmiques par [[Louis Leprince-Ringuet]] et la découverte du [[kaon]]<ref>Pierre-Louis Roy, ''L'aiguille du midi et l'invention du téléphérique'', p. 138. ISBN 2-7234-4563-1. Glénat, 2004.</ref>.
=== Médias ===
En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par de nombreuses antennes locales dont [[France Bleu Pays de Savoie]] sur 100,5 MHz, Radio 74 sur 87,8 MHz, RCF Nessy sur 88,2 MHz, Thollon La Radio sur 90,0 MHz, Radio Mont-Blanc 97,4 MHz et [[Couleur 3]] sur 99,9 MHz qui est une radio suisse. Le siège social de ''Radio Mont Blanc'' se situe à Sallanches, cependant une antenne et des décrochages ont été créés à Chamonix-Mont-Blanc<ref name="radiomontblanc">Site officiel de Radio Mont-Blanc - [http://www.radiomontblanc.fr/radio-chamonix.php Antenne et décrochages de la Vallée de Chamonix]</ref>. Depuis le mois de juin 2007, en partenariat avec la ville, cette [[Station de radio|radio]] a ouvert un studio installé au-dessus de l’office de tourisme de Chamonix au second étage. Un journaliste y est établi en permanence. Ainsi désormais des agendas, flash infos y sont réalisés. Ce studio permet également de diffuser des informations météorologiques et il communique quotidiennement un ''bulletin neige'' spécifique à la vallée de Chamonix à partir des informations de Météo France et de la Compagnie du Mont Blanc<ref name="radiomontblanc" />.
Il existe une maison d'édition chamoniarde appelée les ''Éditions Guérin'', [[Maison d'édition|éditeur]] de livres et de DVD axés essentiellement sur la montagne<ref>Site officiel des [http://www.editionsguerin.com Éditions Guérin] à Chamonix</ref>.
=== Personnalités liées à la commune ===
{{Article détaillé|Histoire de Chamonix-Mont-Blanc#Personnalités chamoniardes{{!}}Personnalités chamoniardes}}
[[Image:Chamonix 2007 100 0022.JPG|thumb|Monument en l'honneur de [[Horace-Bénédict de Saussure|H.-B. de Saussure]], avec [[Jacques Balmat]]]]
Cette liste n'est pas exhaustive :
* [[Horace-Bénédict de Saussure]] (1740-1799) — Professeur de philosophie à l’académie de Genève et botaniste, il est considéré comme le fondateur de l'alpinisme.
* [[Michel Paccard]] (1757-1827) — Il est le premier à avoir atteint le sommet du mont Blanc. Il fut, à la fois, médecin, botaniste et surtout, avant tout, un alpiniste émérite.
* [[Jacques Balmat]] (1762-1834) — Guide de haute montagne, il effectua la première ascension du mont Blanc en compagnie du docteur Michel Gabriel Paccard.
* [[Marie Paradis]] (1778-1839) — Cette Chamoniarde fut la première femme à atteindre le sommet du mont Blanc. Le guide Payot a participé à cette ascension.
* [[Jules Payot]] (1859-1939) — Brillant universitaire, philosophe et moraliste, il exerça la fonction de recteur des académies de Chambéry et d'Aix-en-Provence.
* [[Marcel Wibault]] (1904-1998) — Peintre connu pour ses nombreux tableaux de montagne représentant le mont Blanc, Chamonix, ainsi que les grandes cimes des alpes.
* [[Roger Frison-Roche]] (1906-1999) — Célèbre explorateur et écrivain français, il a été le premier non Chamoniard à devenir membre de la Compagnie des guides de Chamonix.
* [[Paul Payot]] (1912-1977) — Ce Chamoniard fut un grand photographe mais aussi un cinéaste. Il se distingua également grâce à sa plume en tant qu’écrivain.
* [[James Couttet]] (1921-1997) — Ce fut un grand skieur alpin français. Il remporta notamment le titre de champion du monde de descente en 1938 à l'âge de 16 ans et demi.
* [[Charles Bozon]] (1932-1964) — Alpiniste et important skieur alpin, il obtint la médaille d’or en slalom aux championnats du monde de 1962 à Chamonix.
* [[Gérard Devouassoux]] (1940-1974) — Célèbre alpiniste, il s’illustra en tant qu’auteur de plusieurs premières comme l’hivernale de la face nord du Dru.
* [[Lionel Wibault]] (1947) — Peintre régionaliste et fils de Marcel Wibault, il est également guide de Montagne et moniteur de ski. Il détient certains records en tant que guide.
* [[Philippe Bozon]] (1966) — Ancien joueur professionnel de hockey sur glace, il est le premier joueur français à avoir joué dans la ligue nationale de hockey.
* [[Nicolas Couttet]] (1975) — Joueur de rugby à XV, à XIII et à VII français, il évolue au poste de centre au sein de l'effectif du Rugby club Châteaurenard.
* [[Marco Siffredi]] (1979-2002) — Surfeur extrême, il s’illustra en réalisant la première descente de l'Everest en snowboard par le couloir Norton.
On peut également citer la famille [[Ravanel]], ainsi que les nombreuses personnalités venues tenter l'ascension du mont Blanc, mais aussi le guide [[Michel Auguste Croz]]. De nombreuses personnalités ont visité la ville dont le parlementaire français [[Hubert Dubedout]] qui y mourut à la suite d'un accident de montagne, de même que l'alpiniste [[Henri Brulle]], fondateur du ''pyrénéisme de difficulté''. Un autre alpiniste, [[Edward Whymper]], mourut à Chamonix. Il fit, entre autres, les premières ascensions du Cervin, de l'Aiguille Verte et des Grandes Jorasses.
== Économie ==
=== Revenus de la population et fiscalité ===
Le revenu moyen par ménage chamoniard est d'environ {{formatnum:17764}} € par an, ce qui est supérieur à la moyenne nationale de 15 027 € par an. La part des ménages imposés est de 69,9 % en [[2005]]<ref name="inseechiffresclefs" />. Le taux de fiscalité directe locale<ref>Données fiscales publiées par le [http://www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptive_4501/fichedescriptive_4501.xls Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique]</ref> de la commune pour l'année 2007 s'établit comme suit.
Le taux de la [[taxe d'habitation]] s'élève, au niveau communal à 13,54 %, au niveau intercommunal à 0 %, et au niveau départemental à 5,33 %. Le [[Taxe foncière|taux foncier]] bâti se monte au niveau communal à 14,22 %, au niveau intercommunal à 0 %, au niveau départemental à 7,65 % et au niveau régional à 2,07 %. Le taux foncier non bâti se chiffre, au niveau communal à 26,62 %, au niveau intercommunal à 0 %, au niveau départemental à 23,02 % et au niveau régional à 5,15 %. Pour ce qui est du taux de la [[taxe professionnelle]], au niveau communal elle est de 21,57 %, au niveau intercommunal de 0 %, au niveau départemental de 7,08 % et au niveau régional de 2,43 %<ref>Délibérations taux applicables dans les collectivités territoriales en 2007 - [http://www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptive_4501/fichedescriptive_4501.xls Ministère du budget, des comptes publics et de la fonction publique]</ref>.
=== Emploi ===
La commune de Chamonix-Mont-Blanc comptait environ {{formatnum:6657}} emplois totaux<ref>Données générales sur l'unité urbaine de Chamonix-Mont-Blanc par l'[http://www.insee.fr/fr/insee_regions/rhone-alpes/zoom/chif_cles/uu99/fuu9974302.htm INSEE]</ref> (salarié + non salarié) en [[1999]], dont {{formatnum:5154}} emplois salariés. Le taux annuel moyen de variation de l'emploi total, entre [[1990]] et [[1999]], est +1,05 %. Le nombre de demandeurs d'emploi (catégories 1-2-3-HAR) au [[31 décembre]] [[2006]] était de {{formatnum:289}} et le [[taux de chômage]] de 5,3 %<ref>Données générales sur l'unité urbaine de Chamonix-Mon-Blanc par l'INSEE reprises sur [http://www.linternaute.com/ville/ville/emploi/1844/chamonix-mont-blanc/ linternaute]</ref>. Le taux d'activité entre 20 et 59 ans s'établit à 86 % ce qui dépasse quelque peu la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On comptait 51 % d'actifs, et 15,1 % de retraités dont le nombre est bien inférieur à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 21,9 % de jeunes scolarisés et 12 % de personnes sans activité.
<center>
'''Répartition des emplois par domaine d'activité'''
{| class="wikitable" style="font-size:90%;width:90%;border:0px;text-align:center;line-height:120%;"
! style="background: #F5F5F5; color: #000000" width="120" |
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Agriculteurs</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Artisans, commerçants, chefs d'entreprise</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Cadres, professions intellectuelles</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Professions intermédiaires</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Employés</small>
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Ouvriers</small>
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" |<small>Chamonix-Mt-Blanc</small>
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 0,2 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 13,6 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 7,9 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 24,1 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 39,5 %
| style="background: #D1E8FF; color:#000000;" | 14,6 %
|-
! style="background: #F5F5F5; color:#000000;" height="16;" |<small>Moyenne Nationale</small>
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 2,4 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 6,4 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 12,1 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 22,1 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 29,9 %
| style="background: #F5F5F5; color: black;" | 27,1 %
|-
| colspan="7" style="text-align:center;font-size:90%;"|Sources des données : <small>INSEE</small><ref>Données démographiques d'après l'INSEE compulsées par [http://www.linternaute.com/ville/ville/emploi/1844/chamonix-mont-blanc/ linternaute]</ref>
|}
</center>
La commune dispose de nombreuses structures pour aider les chercheurs d'emploi dans leurs démarches et leur parcours professionnel ainsi que pour l'orientation. Un bureau de l'[[agence nationale pour l'emploi]] (ANPE) y est présent.
=== Entreprises de l'agglomération ===
[[Image:Casino de Chamonix.jpg|thumb|Casino de Chamonix.]]
Le nombre total d'[[entreprise]]s et d'établissements au {{1er janvier}} [[2006]] était de {{formatnum:2401}}<ref name="inseechiffresclefs">Données publiées par l'INSEE - [http://www.insee.fr/fr/insee_regions/rhone-alpes/zoom/chif_cles/uu99/fuu9974302.htm Chiffres clefs de l'unité urbaine de Chamonix-Mont-Blanc]</ref>. Chamonix-Mont-Blanc a atteint un nombre de 239 créations d'entreprises pour l'année [[2004]]. Elle se situe ainsi au 169{{e}} rang national. On peut dénombrer principalement treize types d'établissements<ref name="nbretypesentreprises">Indices de l'INSEE et synthétisées sur [http://www.linternaute.com/ville/ville/entreprise_service/1844/chamonix-mont-blanc/ linternaute]</ref>. Les établissements de l'[[industrie]] agricole et alimentaire, au nombre de vingt-deux, représentent 1,2 % du nombre total d'entreprises, les industries des biens de consommation représentent 1,2 % avec vingt-deux établissements également, les industries automobiles ne comptent aucune entreprise soit 0 %, les industries des biens d'équipement ont une part de 0,2 % avec trois entreprises, l'industrie des biens intermédiaires comporte dix entreprises soit 0,6 %, l'[[énergie]] s'élève à 0,3 % avec ses six entreprises, la construction avec ses cent onze entreprises représente 6,2 %, le commerce représente pas moins de 17,4 % du nombre total d'entreprises avec trois cent onze établissements, le [[transport]] comprend cinquante-cinq établissements soit 3,1 %, les activités [[Marché immobilier|immobilières]] totalisent soixante-sept entreprises soit 3,7 %, les services aux entreprises représentent 9,2 % avec cent soixante-quatre établissements, les services aux particuliers comprennent neuf cent vingt-sept entreprises soit 51,9 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'[[éducation]], la [[santé]] et l'[[action sociale]] on compte quatre-vingt-neuf entreprises soit 5 % du nombre d'établissements total.
On dénombre 108 entreprises de plus de dix salariés<ref name="inseechiffresclefs" />. Les principales entreprises<ref>Indices de l'INSEE et synthétisées par [http://www.linternaute.com/ville/ville/entreprise_service/1844/chamonix-mont-blanc/ linternaute]</ref> présentes sur la commune de Chamonix-Mont-Blanc sont Payot Pertin (gérante des [[Système U|supermarchés U]] et de quelques autres commerces<ref>[http://www.societe.com/societe/super-marche-payot-pertin-303731467.html Fiche de Payot-Pertin sur societe.com]</ref>) avec un [[chiffre d'affaires]] annuel de 15 millions d'[[euro]]s et la [[Compagnie du Mont-Blanc]]. Cette dernière est la plus grande entreprise de la ville. Cette société, née en 2000 de la fusion des sociétés de remontées mécaniques des environs emploie 215 personnes (jusqu'à 260 avec les saisonniers). Son chiffre d'affaire d'environ 50 millions d'euros en fait l'une des plus grandes compagnies de remontées mécaniques d'Europe. Signalons également la présence du Casino de Chamonix qui est la propriété du [[groupe Lucien Barrière]]. Cet établissement a un parc de 80 machines à sous de 0,10 à 5 euros, de rouleaux et vidéo poker, de Black Jack « Stud Poker ». On peut aussi y jouer à la Roulette anglaise et française<ref>Site officiel du groupe Lucien Barrière - [http://www.lucienbarriere.com/localized/fr/casinos/etablissement/chamonix.htm Le Casino de Chamonix]</ref>.
=== Commerce ===
[[Image:Chamonix street 006.jpg|thumb|Avenue de l'aiguille du Midi, l'une des rues passantes de Chamonix]]
Le [[commerce]] représente près de 17,4 % du nombre total d'entreprises de la commune avec trois cent onze établissements<ref name="nbretypesentreprises" />. En raison de l'exercice de nombreuses activités se rattachant à la montagne, de nombreux petits commerces se sont créés et spécialisés dans ce domaine. On trouve une quarantaine de [[Commerce de détail|magasin]]s fournissant du matériel sportif pour la vente au détail ou pour la location. Notamment, plusieurs magasins, réunis sous le label « Cham 3S »<ref>[http://www.cham3s.com/default.asp Site de Cham 3S]</ref> (des initiales de ses trois fondateurs originels), affichent l'enseigne [[Intersport]]. On compte aussi trois boutiques ''Cham sport'' ainsi que des enseignes ''Skiset''. La ville dispose de nombreux commerces de proximité<ref name="commercescham">Site officiel de l'office de tourisme de Chamonix - [http://www.chamonix.com/page.php?page=48&r=commerces_et_services&ling=fr Listes des commerces]</ref>. Au sein de l'agglomération, il y a environ dix huit entreprises dans l'alimentation. Dans l'ameublement, la décoration et l'art de la table, on dénombre environ dix entreprises ; dans le domaine de la beauté et bien-être, quinze établissements, dans les éditions, l'imprimerie et internet, quatre entreprises ; dans le domaine des garages et stations-services, on compte cinq [[société]]s, puis dans l'habillement, douze établissements<ref name="commercescham" />. Il existe deux entreprises exerçant dans le domaine de la laverie automatique et le pressing, ainsi que trois fleuristes. Les activités librairies et papeteries comptent trois entreprises ; dans la vente de produits bio, on trouve trois établissements. Pour le reste, il y a près de onze autres entreprises présentes dans les domaines de la photographie, l'électroménager, l'optique, la quincaillerie et bien d'autres<ref name="commercescham" />. La commune possède trois spas ainsi que trois discothèques<ref>Site officiel de l'office de tourisme de Chamonix - Liste des [http://www.chamonix.com/page.php?page=49&cate=42&liste=discotheque&ling=fr discothèques] et des [http://www.chamonix.com/page.php?page=49&cate=90&liste=spa&ling=fr SPA]</ref>. Par ailleurs, en raison de son développement touristique, la ville compte environ quatorze boutiques de souvenirs<ref name="commercescham" />. La grande distribution est également représentée : outre les supermarchés [[Système U]]<ref>Site officiel du [http://www.superu-chamonix.com Supermarché U de Chamonix]</ref> évoqués plus haut, on note la présence des enseignes ''[[SPAR]]'' et ''Casino Supermarché'' du [[groupe Casino]].
=== Capacité d'hébergement ===
[[Image:Chamonix-Mont-Blanc centre ville Haute-Savoie.jpg|thumb|Rue passante de Chamonix débouchant devant l'église]]
La commune accueille 2,5 millions de visiteurs par an dont 52 % sont de nationalité française et 48 % de nationalité étrangère<ref>Le Guide touristique 123Savoie - [http://www.123savoie.com/article-20362-1-chamonix-mont-blanc.html Fiche sur la commune de Chamonix-Mont-Blanc]</ref>. Ainsi elle dispose d'une forte [[capacité hôtelière]]. On y dénombre soixante [[hôtel]]s représentant un total de {{formatnum:1845}} chambres : 37 sans étoile, 88 une étoile, 578 deux étoiles, 994 trois étoiles et 148 [[chambre]]s quatre étoiles<ref>Source de donnée INSEE synthétisé par l'internaute - [http://www.linternaute.com/ville/ville/tourisme/1844/chamonix-mont-blanc.shtml Capacité hôtelière de Chamonix] </ref>. Elle possède quelques hôtels quatre étoiles : le ''Hameau Albert I{{er}}'', l’''Hôtel Mont Blanc'', l’''Auberge du Bois Prin'', le ''Grand Hôtel des Alpes'', l’''Hôtel Best Western Le Morgane'', l'''Hôtel Jeu de Paume'' et l’''Hôtel Les Balcons du Savoy'', mais aucun cinq étoiles<ref>[http://www.chamonix.com/page.php?page=19&cate=74&liste=hotels_****&ling=fr Site de l'Office de tourisme de Chamonix]</ref>{{,}}<ref>[http://www.chamonix.net/francais/hebergement/hotels/4_etoiles.htm « Hôtels 4 étoiles », selon le site chamonix.net]</ref>. La ville possède également 16 campings <ref>Site officiel de l'office de tourisme de Chamonix - [http://www.chamonix.com/page.php?page=19&cate=2&liste=campings&ling=fr Liste des campings de la commune]</ref> représentant {{formatnum:1417 }} emplacements. Tous ces [[camping]]s sont étoilés en raison des services qu'ils proposent : 160 campings une étoile, 669 deux étoiles et 588 campings trois étoiles<ref>Source de données INSEE synthétisée par l'internaute - [http://www.linternaute.com/ville/ville/tourisme/1844/chamonix-mont-blanc.shtml Campings labelisés]</ref>. Comme autre mode d'hébergement au sein de la commune, on trouve plus d'une quinzaine de chambres et de chalets d'hôte<ref>Site de l'office de tourisme de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.chamonix.com/page.php?page=19&cate=4&liste=chambres_et_chalets_d_hote&ling=fr Chambres et chalets d'hôte]</ref>. On peut citer aussi les locations de particulier à particulier qui offrent de nombreuses possibilités de logements. Sur Chamonix, il existe environ une quinzaine de [[gîte]]s<ref>Site de l'office de tourisme de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.chamonix.com/page.php?page=19&cate=65&liste=gites&ling=fr Liste des gîtes]</ref>. Enfin, la commune dispose de six résidences de tourisme, de trois résidences de vacances et d'une douzaine de villages vacances<ref>Site de l'office de tourisme de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.chamonix.com/page.php?page=19&r=hebergement_hotels_chalets_meubles_residences_gites_camping&ling=fr Lieux d'hébergement]</ref>.
== Culture et patrimoine ==
=== Monuments et lieux touristiques ===
==== Aiguille du midi ====
[[image:Aiguille_du_Midi_12.jpg|thumb|Aiguille du Midi, vue aérienne]]
{{Article détaillé|contenu=Articles détaillés : L'[[Aiguille du Midi]] et son [[Téléphérique de l'aiguille du Midi|téléphérique]], et la [[Télécabine Panoramic Mont-Blanc]].}}
L'aiguille du Midi fait partie des [[aiguilles de Chamonix]], dans le massif du Mont-Blanc. Culminant à {{unité|3842|mètres}}, elle est la plus haute des aiguilles de Chamonix. Sur le sommet principal, s'élève une tour de télécommunication, qui représente le point culminant actuel. Il s'agit du plus haut centre d'émission hertzienne de France. L'aiguille est le point d'arrivée du téléphérique de l'aiguille du Midi. Sa gare supérieure est située à {{unité|3777|mètres}} d'altitude<ref name="siteaiguillemidi" />. Elle est le point de départ de la descente de la vallée Blanche et de la télécabine Panoramic Mont-Blanc qui traverse le glacier du Géant jusqu'à la pointe Helbronner sur le versant italien à ({{unité|3462|mètres}}), avec sa vue imprenable sur la vallée d'Aoste et tout le Piémont<ref name="siteaiguillemidi" />.
==== Mer de Glace ====
[[Image:Absolute mer de glace 01.JPG|thumb|La Mer de glace]]
{{Article détaillé|Mer de Glace|Chemin de fer du Montenvers}}
La Mer de Glace est un [[glacier]] situé sur la face nord du massif du Mont-Blanc, formé de la jonction de trois glaciers plus petits que sont le glacier du Tacul, le glacier de Leschaux et le glacier de Talèfre. Il mesure au total sept kilomètres de long<ref name="merdeglace">[http://www.chamonix.net/francais/attractions_touristiques/mer_de_glace_fr.htm La Mer de Glace sur Chamonix.net]</ref> et son épaisseur est d'environ deux cents mètres, sa surface d'environ quarante kilomètres carrés. La Mer de Glace est le deuxième plus important glacier des Alpes, après le [[glacier d'Aletsch]]. Les touristes peuvent y accéder aisément grâce au chemin de fer du Montenvers. Le site du Montenvers, situé un peu en amont de la langue terminale du glacier, offre un excellent point de vue sur la Mer de Glace<ref name="merdeglace" />. Le Montenvers est également connu pour sa célèbre ''[[grotte]] de [[glace]]'', creusée chaque année dans le flanc du glacier depuis [[1946]]. Elle comporte plusieurs pièces, qui sont agrémentées de [[sculpture]]s de glace<ref>Site du ''Guide du routard'' - [http://www.routard.com/photos/alpes/35271-grotte_de_glace_pres_de_chamonix.htm Grotte de glace]</ref>.
==== Lac Blanc ====
[[image:Panorama du Lac Blanc des Aiguilles Rouges.jpg|thumb|upright=1.5|Le lac Blanc.]]
{{Article détaillé|Lac Blanc (aiguilles Rouges)}}
Le lac Blanc est un lac d'altitude du massif des [[aiguilles Rouges]], situé sur la commune de Chamonix-Mont-Blanc à une altitude {{unité|2352|mètres}}<ref>Office de tourisme de la Vallée de Chamonix - [http://www.chamonix.com/page.php?page=97&r=idees_randonnees&ling=fr Le lac Blanc]</ref>. Il est accessible après deux bonnes heures de marche de montagne à partir du téléphérique de [[la Flégère]]. Le lac est situé dans le périmètre de la réserve naturelle des aiguilles Rouges. Un refuge est installé à proximité du lac. Une première construction, située juste au bord du lac, a été emportée par une avalanche au milieu des années 1980. Depuis, un nouveau bâtiment a été construit, un peu à l'écart, à l'abri d'un contrefort rocheux. Le lac est composé de deux parties. Il arrive régulièrement que la partie « arrière » du lac reste enneigée, même en été.
Depuis ses rives, à l'aplomb de Chamonix, il offre un panorama exceptionnel sur le massif du Mont-Blanc.
==== Vallée Blanche ====
[[Image:Vallée Blanche.jpg|thumb|upright=1.5|La vallée Blanche.]]
{{Article détaillé|Vallée Blanche}}
La vallée Blanche est une [[vallée glaciaire]] située au cœur du massif du Mont-Blanc, en contrebas de l'aiguille du Midi, à plus de {{unité|3400|mètres}} d'altitude<ref name="ign">Carte IGN au 25000{{e}} Top 25 ''3630 OT, Chamonix/Massif du Mont-Blanc''. [http://www.geoportail.fr/RechercheGC.do;jsessionid=ADFBB0AF8CBA8AB60C67979F8E3DC4E6.C28BC66BD896973CC58FDF65D195C2348688?cg=djoxLjEqYzptZXRyb3BvbGUqY3Y6MS4wKnZ2OjEuMSp4eTo2LjkwMjYxMjAyODQwMjQzM3w0NS44Njk3MjE5NzM5MzY5NipzOjcqcHY6MS4wKnA6ZGVjb3V2ZXJ0ZSpsOlNjYW58MXwxMDB8 Vue sur Géoportail].</ref>. C'est également le nom donné à deux itinéraires au départ de l'aiguille du Midi
que sont une descente à ski jusqu'au Montenvers ou à Chamonix, et une randonnée glaciaire jusqu'à la pointe Helbronner<ref name="ohmvalleeblanche">Office de Moyenne et Haute Montagne de Chamonix - [Vallée Blanche]</ref>. Pour la descente il s'agit d'un itinéraire non balisé et non surveillé, permettant de skier [[hors piste]] sur des glaciers enneigés et crevassés. Pour le second itinéraire qui est pédestre, il relie l'aiguille du Midi à la pointe Helbronner. La vallée Blanche est directement entourée de sommets prestigieux telles que le mont Blanc du Tacul, le [[Grand Capucin]], la pointe Helbronner, la dent du Géant... La télécabine Panoramic Mont-Blanc parcourt la vallée. Le tunnel du Mont-Blanc passe très exactement sous la vallée Blanche, à environ {{formatnum:1300}} mètres d'altitude<ref name="ohmvalleeblanche" />.
==== Monuments et autres lieux touristiques ====
{{Article détaillé|Patrimoine architectural religieux de Chamonix-Mont-Blanc}}
[[Image:Eglise de chamonix.jpg|thumb|upright=0.7|L'église St-Michel et la place du Triangle de l'amitié]]
[[Image:France Chamonix.jpg|thumb|La statue d'H.-B. de Saussure et de Jacques Balmat]]
La commune dispose de plusieurs [[espaces verts]] ainsi que de nombreuses places richement fleuries et arborées telles que la Place de la Gare, la place de la Mer de glace, la place de l'aiguille du midi, ou encore la place du triangle de l'amitié près de l'hôtel de ville<ref>[http://www.chamonixsud.com/images/chamciel.gif Plan] général de l'agglomération de Chamonix-Mont-Blanc.</ref>... Chamonix-Mont-Blanc bénéficie du label « [[ville fleurie]] » avec trois fleurs attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au [[concours des villes et villages fleuris]]<ref name="ville fleurie">Le [http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/palmaresdep/P74.htm concours des villes et des villages fleuris] et le [http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/CNVVF.htm Conseil National des Villes et Villages Fleuris]</ref>.
Hormis les grands lieux touristiques, cités précédemment, il est également intéressant de découvrir :
* Le [[lac à l'Anglais]] : il s'agit d'un lac artificiel. Il se situe à proximité du hameau des Pélerins, au sud de Chamonix. Il a été construit au début du {{S-|XX|e}} pour le compte de Lord Sinclair, un Écossais qui s'était porté acquéreur du terrain. Le lac a d'ailleurs parfois été appelé ''lac Sinclair''<ref>Le nom de ''lac Sinclair'' est notamment attesté par la carte touristique IGN au 1:25000, ''massif du Mont Blanc 2'', deuxième édition, 1975.</ref>. Il comporte une fausse grotte en béton armé, une fausse chapelle en ruines, ainsi qu'une [[île]] artificielle. Ces éléments étaient censés recréer l'atmosphère bucolique des lochs du pays natal de ce Britannique un peu loufoque. Il est situé à proximité immédiate du rocher d'escalade des Gaillands et du [[lac des Gaillands]]. De fait, il est aujourd'hui intégré à une aire sportive et de détente, fréquentée par les Chamoniards et les touristes. On peut y pratiquer la [[Pêche sportive|pêche]].
* L'[[Église (édifice)|église]] Saint-Michel en centre-ville de Chamonix, construite en 1709, et son grand orgue. Ce monument a été l'objet d'importants travaux de rénovation après son inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 28 décembre 1979<ref>Référence PA00118368 de l’Inventaire [[Base Mérimée]]</ref>. L'[[orgue]] a été réalisé par le facteur d'orgue Michel Giroudun, artisan grenoblois, et inauguré le {{Date|12|juillet|1992}} par la musicienne [[Marie-Claire Alain]]. Le buffet de l'orgue a été séparé en deux parties distinctes afin que le grand vitrail de l'église puisse demeurer visible. Le buffet de droite abrite les pédales alors que le buffet de gauche renferme les sommiers de grand-orgue et récit<ref name="orgueeglisestmichel">Site de l'organiste Frédéric Chapelet présentant le [http://frederic.chapelet.free.fr/chamonix.htm Grand Orgue l'église St-Michel] à Chamonix</ref>. La place de l'église accueille, chaque année, la cérémonie traditionnelle de la ''Fête des Guides'' : un appel des guides y est effectué ainsi qu'un hommage à ceux qui sont disparus en montagne<ref>Site officiel de l'organisateur de la [http://www.fetedesguides.com/ Fête des guides] à Chamonix</ref>.
* Le patrimoine architectural religieux : en particulier l'église d'Argentière (1727), la [[chapelle]] des Bossons (1685), la chapelle des Chosalets (1875), la chapelle des Praz-de-Chamonix (1941-1960), la chapelle des Tines (1777) et la chapelle du Tour (1685).
* La [[statue]] d'Horace-Bénédict de Saussure en compagnie du guide Jacques Balmat, et la statue du docteur Michel Paccard.
=== Gastronomie ===
[[Image:Restaurant le Sanjon à Chamonix-Mont-Blanc.jpg|left|thumb|La façade traditionnelle d'un restaurant chamoniard]]
Il n'y a pas de spécialité culinaire typiquement chamoniarde. La cuisine chamoniarde est une cuisine savoyarde basée sur des produits du terroir local et des alpages montagnards. Outre la célèbre [[fondue savoyarde]], on s'y plaît à préparer pour plat principal les [[Beignets de pommes de terre|bougnettes]] à base de [[pomme de terre]], les [[crozets]], la [[péla]], la [[tartiflette]], les [[diot]]s, la [[polenta]] et les [[rioutes]].
Chamonix possède de nombreux restaurants, dont deux sont étoilés au [[guide Michelin]]<ref>[http://www.lesrestos.com/media/CP_GM_France_2008_FR.pdf Communiqué de presse à l'occasion de la sortie du guide Michelin 2008 (3 mars 2008)</ref> : le ''[[restaurant gastronomique|restaurant]] Albert 1{{er}}'' (2 étoiles, dépendance de l'hôtel « 4 étoiles » Albert 1{{er}} <ref>Site du restaurant [http://www.hameaualbert.fr/index.html le Hameau Albert 1er]</ref>), et ''le Bistro'' (1 étoile). En outre, quatre restaurants figurent dans la liste Michelin des « repas soignés à prix modérés ».
Même si de nombreux restaurants chamoniards proposent des spécialités locales, on trouve également des restaurants d'horizons plus lointains<ref>la [http://www.cuisine-francaise.com/restaurants-chamonix-mont-blanc-41831.htm liste des restaurants de Chamonix] compte par exemple un restaurant japonais et une crêperie bretonne.</ref>.
En outre, la commune possède environ dix huit [[bar]]s<ref>Site officiel de l'office de tourisme de Chamonix - [http://www.chamonix.com/page.php?page=49&cate=41&liste=bars&ling=fr Liste des bars de la commune]</ref>. L'année 2002 a vu la création de la première [[microbrasserie]] dans la région du Mont-Blanc<ref>Site de la [http://www.mbchx.com/fr%20mbc%20home.htm Micro brasserie de Chamonix]</ref> : la MBC (micro brasserie de Chamonix), qui dispose également d'un restaurant.
{{Clr}}
=== Patrimoine naturel ===
[[Image:Glacier des Bossons 100 0025.JPG|left|thumb|Glacier des Bossons.]]
La commune de Chamonix-Mont-Blanc, de par sa position géographique au pied du mont Blanc, possède de nombreux glaciers dont certains font l'objet d'aménagements afin de permettre leur observation<ref>Site officiel de la commune de Chamonix-Mont-Blanc - [http://www.chamonix-mont-blanc.fr/visitechamonix/reliefenvironnement.html Le relief et l'environnement à Chamonix]</ref>. On peut notamment observer le [[glacier des Bossons]], le [[glacier d'Argentière]], le [[glacier du Tour]], le [[glacier de Taconnaz]] ainsi que la Mer de glace. Ce patrimoine naturel est actuellement en voie de disparition en raison du [[réchauffement climatique]]. On constate un net [[recul des glaciers depuis 1850]]. Le Service de surveillance mondiale des glaciers rend compte, tous les cinq ans, des changements des terminus de glaciers, ou de fins moins élevées, partout dans le monde<ref>{{en}} {{ Lien web | url=http://www.geo.unizh.ch/wgms/fog.html | titre=Home page | auteur=World Glacier Monitoring Service | consulté le=20 décembre 2005 }}
</ref>. L'édition 1995-2000, rapporte des variations du point terminal des glaciers dans tous les glaciers des Alpes. Au cours de cette période, les six glaciers en France étaient en recul. Ces glaciers ont subi de nets reculs dans les années 1942 à 1953, suivi d'avancées jusqu'en 1980, puis à nouveau de reculs à partir de 1982. Par exemple, depuis 1870, le [[glacier d'Argentière]] a reculé de {{unité|1150|mètres}}. La mer de glace a perdu, en 130 ans, {{unité|8.3|%}} de sa longueur, soit {{unité|1|km}}, et s'est amincie de {{unité|27|%}}, soit {{unité|150|m}}, dans sa section médiane. Le [[glacier des Bossons]] a reculé de {{unité|1200|mètres}} par rapport aux extensions observées au début du {{S-|XX|e}}.
La commune comprend plusieurs massifs montagneux que sont le massif des aiguilles Rouges et le massif du Mont-Blanc. La commune possède plusieurs sommets de plus de {{unité|4000|mètres}} que sont les [[Grandes Jorasses]], la [[dent du Géant]], le [[mont Blanc du Tacul]] et l’[[aiguille Verte]].
=== Patrimoine culturel ===
[[Image:Chamonix 2007 façade 100 0023.JPG|thumb|Exemple d'architecture de style [[Art nouveau]]]]
Les différents musées de la ville, les espaces d'expositions et de séminaires :
* Le [[Musée]] Alpin : expositions temporaires et collections permanentes (Le Prieuré de Chamonix ; Souvenirs de la vallée des {{s-|XVIII|e}}s et {{s-|XIX|e}}s, La conquête du Mont-Blanc ; Les premières ascensions célèbres ; Création de la compagnie des guides ; Les sports d’hiver à Chamonix ; les débuts de l’hôtellerie dans la vallée, Cartographie et plans-reliefs du massif du Mont-Blanc ; L’agriculture et l’artisanat ; Les observatoires du Mont-Blanc ; Affiches anciennes ; Collection de cristaux).
* Le Centre d'exposition Tairraz et le Musée des cristaux : il s'agit d'une salle d'exposition temporaire et d'un petit musée de [[gemmologie]]. Régulièrement il y est aménagé une exposition présentant en particulier les minéraux du Massif du Mont-Blanc. Depuis sa création en 2001, quatre expositions majeures ont eu lieu : ''[[Roger Frison-Roche]]'', ''La Traversée des Alpes'', ''Un siècle de photographies à travers la famille Gay-Couttet'', et enfin ''Des glaciers et des hommes'' (inaugurée le 15 janvier 2007)<ref name="officetemoinspasse" />.
* L'Espace mémoire chalet l’Alpenrose : cet espace est un musée dédié à l'[[artiste]]. Il s'agit de l'ancienne habitation de Marcel Wibault à Chamonix. L'établissement est géré par l'Association La mémoire de Marcel Wibault. Celle-ci a pour objet de veiller aux œuvres de l'artiste ainsi que de le promouvoir en organisant des expositions.
La commune dispose également de nombreux autres établissements où la [[culture]] occupe une place de choix. On peut citer, à titre d'exemple, la bibliothèque-ludothèque de Chamonix. Celle-ci propose environ huit cents ouvrages axés sur l'arc alpin. Elle met également à la disposition du public un fonds spécialisé dans le domaine du ski et de l'alpinisme. D'une manière plus générale, cette [[bibliothèque]] municipale possède {{formatnum:70000}} documents tels que des livres, des CD-ROM, des revues, des disques et des jeux<ref name="officetemoinspasse">Site de l'office de tourisme de Chamonix - [http://www.chamonix.com/page.php?page=56&r=patrimoine_et_musees&ling=fr Les témoins du passé]</ref>. De nombreux congrès, réunions et manifestations ont lieu au ''Centre de congrès le Majestic'', un ancien palace du début du XX{{e}} siècle<ref>Site du [http://www.congres-chamonix.com Centre de congrès le Majestic]</ref>.
[[Image:Moteur d'avion, glacier des Bossons 100 0058.JPG|thumb|Le [[Malabar Princess]] fut retrouvé sur le Glacier des Bossons tout comme ce moteur d'avion de 1960.]]
De très nombreux films ont été tournés dans la vallée de Chamonix. Ainsi, à titre d'exemple, on peut citer parmi la [[liste des films tournés dans la vallée de Chamonix]] :
* en [[1944 au cinéma|1944]], le film ''[[Premier de cordée (film, 1944)|Premier de cordée]]'', film de [[Louis Daquin]] adapté du roman de Roger Frison-Roche ;
* en [[1956 au cinéma|1956]], le film ''[[La Neige en deuil]]'', d'[[Edward Dmytryk]], d’après un roman d'[[Henri Troyat]] ;
* en [[1975 au cinéma|1975]], le film ''[[L'Homme qui voulut être roi]]'', de [[John Huston]], adapté de la nouvelle de [[Rudyard Kipling|R. Kipling]] ;
* en [[1998 à la télévision|1998]], le téléfilm ''[[Premier de cordée (film, 1998)|Premier de cordée]]'', de Hiroz et Niermans, adapté du roman de R. Frison-Roche ;
* en [[2004 au cinéma|2004]], le film ''[[Malabar Princess]]'', de [[Gilles Legrand]], adapté d'une histoire vraie ;
* en [[2006 au cinéma|2006]], le film ''[[Les Aiguilles rouges]]'', de [[Jean-François Davy]], une œuvre de fiction originale.
L'office de tourisme de Chamonix organise des visites guidées du patrimoine historique de la ville. Ces dernières permettent de découvrir différents lieux de Chamonix comme la statue de Jacques Balmat, le prieuré, le pont de Cour, la gare, ainsi que d'autres lieux situés dans le centre-ville<ref>Site de l'office de tourisme de Chamonix - [http://www.chamonix.com/page.php?page=56&r=temoins_du_passe&ling=fr Visites du patrimoine]</ref>. Dans le domaine musical, la commune possède un orchestre d'harmonie et de fanfare appelé l'Harmonie de Chamonix. Il existe également l'Association des amis de l'orgue Saint Michel. Celle-ci s'est constituée le 8 avril 1987 afin de promouvoir la construction de Grandes Orgues dans l'église Saint-Michel et de gérer cet instrument. Ceci implique, dans ses attributions fixées dans ses statuts, l'animation des offices religieux, l'entretien de l'orgue ainsi que la diffusion de la musique par diverses manifestations<ref name="orgueeglisestmichel" />.
== La galerie ==
{{Commons|Chamonix}}
<center>
<gallery>
Image:Grottedeglace.JPG|L'entrée de la grotte de glace de la Mer de glace.
Image:Aiguille fg21.jpg|Chamonix, vue aérienne
Image:Barrage d'Émosson 101 0105.JPG|Depuis le chemin du glacier du Tour : le col de Balme (1{{er}} plan) et barrage d'Émosson (Suisse) (2{{nd}} plan).
Image:Chamonix street 005.jpg|Un des ponts de Chamonix sur l'Arve.
</gallery>
</center>
== Notes et références ==
{{Références|colonnes = 2}}
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* Pierre Vitalien, ''La mémoire des 1ers Jeux Olympiques d'hiver : Chamonix 1924'', éd. P.Vitalien, 2004, {{ISBN|2-95205-491-6}}
* Guides Diamant, ''Chamonix et sa vallée, le mont-blanc'', éd. Hachette, 1925, <small>(ASIN B0000DTJ7R)</small>
* Thérèse Robache, ''1786, Chamonix et la conquête du Mont Blanc'', éd. Édimontagne, 1986, <small>(ASIN B000X9TYLE)</small>
* C.Debarbieux, ''Chamonix - Mont-Blanc. Les coulisses de l'aménagement'', éd. PUG , 1990, {{ISBN|2-70610-364-7}}
* Collectif, ''Chamonix fait son cinéma'', éd. Mairie de Chamonix, 1995, <small>(ASIN B000WZ7F3I)</small>
* Daniel Chaubet, ''Histoire de la Compagnie des guides de Chamonix'', éd. La Fontaine de Siloe, 1996, {{ISBN|2-90869-775-0}}
* Collectif, ''Chamonix d'autrefois'', éd. La Fontaine de Siloe, 2000, {{ISBN|2-90869-742-4}}
* Roger Frison-Roche, ''[[Premier de cordée (roman)|Premier de cordée]]'', éd. J'ai lu, 2000, {{ISBN|2-29030-720-3}}
* Jean-Marie Jeudy, ''30 balades en famille autour de Chamonix'', Didier Richard, 2000, {{ISBN|2-70380-132-7}}
* Anne Sauvy, ''Chamonix d'un siècle à l'autre'', éd. Arthaud, 2001, {{ISBN|2-70031-288-0}}
* Jean-Marie Jeudy, ''Chamonix mont-blanc '', coll. Decouverte Patrimoine, éd. Glénat, 2001, {{ISBN|2-72343-449-4}}
* Cartes BRGM, ''Carte géologique : Chamonix'', éd. du BRGM, 2001, {{ISBN|2-71591-680-9}}
* Guides Franck, ''Chamonix, Mont-Blanc'', éd. Glénat, 2002, {{ISBN|2-72343-876-7}}
* Guide FFRP, ''Tour pédestre du Pays du Mont-Blanc : Chamonix - Sallanches - Megève'', éd. [[Fédération française de randonnée pédestre|FFRP]], 2003, {{ISBN|2-85699-628-0}}
* Pierre-Louis Roy, ''L'Aiguille du Midi et l'invention du téléphérique'', éd. Glénat, 2004, {{ISBN|2-72344-563-1}}
* Collectif, ''Envoyé Spécial : 50 ans de reportage à Chamonix'', éd. Guérin, 2005, {{ISBN|2-91175-586-3}}
* Collectif, ''Folles annees de chamonix'', éd. France Empire, 2006, {{ISBN|2-70480-334-X}}
* Collectif, ''Le Train de la Mer de Glace : Le Chemin de fer Chamonix-Montenvers'', éd. Du Cabri, 2006, {{ISBN|2-91460-337-1}}
* Isselin Henri, ''Les aiguilles de chamonix : 1741-1980'', éd. Arthaud, 2007, {{ISBN|2-70030-316-4}}
* François Perraudin, ''La haute route : Chamonix, Zermatt'', éd. Slatkine, 2007, {{ISBN|2-83210-187-9}}
=== Article connexe ===
{{Commons |Category:Chamonix}}
* [[Communes de la Haute-Savoie]]
=== Liens externes ===
* {{fr}}{{Lien web|url=http://www.chamonix.net/francais/home.htm|titre=Site généraliste sur la commune de Chamonix-Mont-Blanc}}.
* {{fr}}{{Lien web|url=http://www.chamonix.com/page.php?page=0&r=accueil&ling=fr|titre=Office du tourisme de la commune de Chamonix-Mont-Blanc}}.
* {{fr}}{{Lien web|url=http://www.ohm-chamonix.com|titre=Office de Moyenne et Haute Montagne de Chamonix}}, structure dépendant de la Chamoniarde.
=== Plans et vues satellites ===
* {{fr}} {{Coord|45|55|23|N|6|52|11|E|type:city_region:fr|display=inline,title}} - Plans et vues satellites de la ville de Chamonix-Mont-Blanc.
[[Image:Chamonix Valley Panorama.jpg|center|thumb|upright=3.5|Panorama de la vallée de Chamonix depuis l'[[aiguille du Midi]].]]
{{Ville organisatrice des Jeux Olympiques d'hiver}}
{{SIVOM Pays du Mont-Blanc}}
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[[Catégorie:Chamonix-Mont-Blanc|*]]
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