Chelles (Seine-et-Marne) 57472 31589943 2008-07-15T09:00:47Z 217.128.247.143 /* Bibliographie */ {{Voir homonymes|Chelles}} {{Communefra |nomcommune=Chelles |image= <br />[[Image:Blason ville fr Chelles (Seine-et-Marne).svg|100px]] <br /> | région=[[Île-de-France]] | |département=[[Seine-et-Marne]]| |arrondissement=[[Arrondissement de Torcy|Torcy]] | canton=[[chef-lieu]] du [[Canton de Chelles]]<br /><small> + [[Canton de Vaires-sur-Marne]]</small>| insee= 77108| cp= 77500| maire= [[Jean-Paul Planchou]]| mandat= [[2008]]-[[2014]]| intercomm= [[Communauté de communes Marne et Chantereine]]| longitude=2.6000| latitude=48.8833| alt moy= 45 m| alt mini= 36 m| alt maxi= 106 m| hectares= 1 630| km²= 16,30| sans= 48 100| date-sans=[[2005]]| dens= 2 950| site=[http://www.chelles.fr/]| }} '''Chelles''' est une [[Commune française|commune]] [[france|française]], située dans le [[départements français|département]] de [[Seine-et-Marne]] et la [[régions françaises|région]] [[Île-de-France]]. Ses [[gentilé|habitants]] sont appelés les '''Chellois(es)'''. ==Géographie== [[Image:Chelles carte de Cassini1.jpg|thumb|right|Chelles vers 1780 (carte de Cassini)]] Chelles est située à 18 km à l'est de [[Paris]]. Elle est la deuxième ville la plus peuplée du [[départements français|département]] de [[Seine-et-Marne]]. Son point culminant est situé au lieu-dit de la montagne de Chelles. Son fort est situé sur cette même montagne . La partie Nord de la ville était couverte de marécages qui ont été asséchés et viabilisés pour permettre l'urbanisation. Au lieu dit, les cressonnières pour l'exploitation maraichère du cresson furent arrêtées dans les années [[1974]]-[[1975]]. De nombreux rus et ruisseaux dont le ru des "Pissottes" se situaient aussi dans le secteur nord de la ville, ces rues se jetaient dans la rivière de Chelles qui allait elle-même se jeter dans la [[Marne (rivière)|Marne]] ; tous ces petits cours d'eau furent busés pour des raison de salubrité, à l'instar de la rivière de Chelles et la rivière des Dames. Aussi le nom de la "Rue des sources" témoigne de l'abondance de sources souterraines dans certains secteurs de Chelles. La [[Marne (rivière)|Marne]] a laissé quelques traces dans la région de Chelles par l'un de ses affluents : le ruisseau de [[Chantereine]], appelé aussi le "ruisseau de Chelles", car il passait devant la ville. Avant sa canalisation, elle avait un débit variant de soixante-dix à cent cinquante litres par seconde<ref>Jaques Varin : ''Chelles, un avenir digne de son passé'', éditions paris, 1983</ref>. Le canal de Chelles a quant à lui une longueur de 2 810 mètres, s'étendant sur toute la commune. Une [[piste cyclable]] a été aménagée dans le centre-ville (parcs compris) : 21 km peuvent ainsi être parcourus. ===Les quartiers=== La ville compte huit quartiers <ref>[http://www.ville-chelles.fr/ www.ville-chelles.fr]</ref> : ''' Les Arcades, Castermant''', situés à l'est ; l’espace urbain est occupé par des logements, des équipements publics, des commerces, deux groupes scolaires et deux lycées, un grand complexe sportif, des studios de musique. Ce quartier est la cité ouvrière des Cheminots, créée en [[1926]] par la Compagnie des chemins de fer de l’est, car proche de la gare de triage (195 ha). La particularité du quartier tient dans son altitude de 50m au lieu-dit « La Haute-Borne ». '''Aulnoy''' (quartier le plus récent), '''Gambetta''' (Le plus ancien quartier, très actif dans les [[années 1900]]),'''Tournelles, Château Gaillard''', situés au centre de la ville ; le secteur mélange un urbanisme « moderne » et le « Vieux Chelles » (l’ancienne mairie-école au style [[Troisième République]] et l’école privée Gasnier-Guy). Le centre commercial Chelles 2 y a été implanté. '''Centre-ville, gare, Abbesses''', situés à l'ouest ; ils représentent le cœur de la commune, avec l’avenue de la Résistance, son artère principale, son marché, ses commerces, ses établissements et ses services publics. L’habitat pavillonnaire fait face aux ensembles collectifs récents. Non loin de la mairie, se trouve le parc du souvenir Émile-Fouchard, véritable poumon de la commune. '''Chantereine, Madeleine''', situés au nord-est ; le quartier, surnommé « quartier de Chantereine » est resté un village constitué de hameaux : Bois l’Evêque, Coudray, la Fontaine, Vallières, Vieux-Colombier... '''Chelles sud, grande Prairie, Belle Ile, Bords de Marne''', situés au sud ; ce quartier compte une vingtaine d’établissements et services publics. L'avenue du [[Ferdinand Foch|Maréchal Foch]] (qui prolonge l'artère centrale qu'est l'avenue de la Résistance) offre de nombreux commerces, et une zone industrielle : « La Trentaine » (la plus ancienne à Chelles), située à la limite de [[Vaires-sur-Marne]]. '''Les Coudreaux''', situés au nord ; le quartier préalablement envahi par des bois, a été construit à partir des [[années 1900]], puis durant « l’époque des lotissements à la campagne ». Quartier pavillonnaire par excellence, la plupart des rues porte le nom de savants renommés. Son artère principale a été baptisée « avenue des Sciences ». Le quartier possède un [[aérodrome]] de tourisme qui s’intègre au « croissant vert » (formé par les espaces naturels). '''Monts-Chalats, colline du Fort, La tuilerie''', situés au centre ; le quartier est pavillonnaire récent datant des [[années 1980]]. Au sommet de la « montagne de Chelles » (104 mètres), un ancien fort datant de [[1878]] surplombe la ville et ses alentours. '''Noue-Brossard, Périchelles, Bel Air, Clos Roger''', situés à l'ouest ; ce quartier a été totalement rénové dans les [[années 1960]]. Aujourd'hui encore, des lotissements se construisent, accompagnés par l’aménagement d’un grand complexe sportif (gymnase, piscine, stade), et chauffés par le réseau de [[géothermie]]. De plus, la [[Zone d'aménagement concerté|ZAC]] du Plain - Champ est en pleine expansion. ===Les villes limitrophes=== Chelles est limitrophe de : * [[Brou-sur-Chantereine]], à l'est ; * [[Champs-sur-Marne]], au sud ; * [[Courtry]], au nord-ouest ; * [[Gagny]] , à l'ouest ; * [[Gournay-sur-Marne]] , au sud ; * [[Le Pin (Seine-et-Marne)|Le Pin]], au nord ; * [[Montfermeil]], au nord-ouest ; * [[Noisiel]], au sud-est ; * [[Vaires-sur-Marne]], au sud-est. ==Histoire== [[Image:Dortoir.monastere.Chelles.png|thumb|right|Reconstitution de l'aspect extérieur du dortoir de l'[[abbaye de Chelles]] au {{XIIIe siècle}}]] === Étymologie du nom === En [[580]] [[Grégoire de Tours]], historien, aurait utilisé le nom de « Cala » (désignant le mont Châlats) pour désigner le futur Chelles. Mais pour d’autres chercheurs, Chelles viendrait de ''Scala'' (mot latin signifiant "échelle", référence faite au rêve de Bathilde). Toujours est-il que ce nom a évolué avec le temps. Vers [[632]], Chelles se nomme ''Kanlense'', puis deux siècles plus tard, ''Calense'' et ''Calensis''. Vers [[811]], apparaît le nom de ''Kala'', puis, quarante ans plus tard, ''Cale''. Le nom évolue en ''Kalas'' en [[1026]], en ''Chela'' et ''Cale'', au siècle suivant. À la fin du {{XIIe siècle}}, apparaît ''Scalensis'', qui évolue une trentaine d'années plus tard, en ''Cela'', ''Scala'' ou ''Scalla'' et enfin ''Chiele'' en [[1346]]. Ce n'est qu'à partir de [[1388]], que le nom actuel de la ville apparaît progressivement : ''Chielle'', puis ''Chelles Sainte Bautour'', en [[1550]], ''Chelles Saint Bathilde'' en [[1672]] et ''Echelle Sainte Bandour'' en [[1788]]. À partir de la [[Révolution française|Révolution]] de [[1789]], le nom actuel de Chelles est fixé <ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=8&id_rubrique=26 Historique du nom]</ref>. === Les origines === Quelques vestiges préhistoriques ([[éponymie|éponymes]] du [[Chelléen]]) attestent de la présence de l'homme en des temps très reculés sur le territoire de la commune ainsi que de ses environs. Il y a 300 000 ans avant Jésus-Christ, pendant la période [[paléolithique]], les premiers habitants s'installent dans la ville, sans doute à cause du gibier et des fruits qui emplissent cette ancienne forêt, appelée alors ''Lauchonia sylva'', mais aussi à cause d'une Marne poissonneuse et un climat tempéré. En effet, il a été découvert en [[1874]], des silex taillés, des bifaces, servant d'armes et d'outils. Il y a 4000 ans avant Jésus-Christ, pendant la période [[Néolithique]], un groupe d'humains vit sur l'emplacement actuel de la mairie. Des haches polies, des grattoirs en silex, des pointes de flèches sont retrouvés lors de ces recherches. Cette époque, en effet se caractérise par la poterie, le tissage, mais surtout l'élevage et l'agriculture <ref>Jaques Varin : ''Chelles, un avenir digne de son passé'', éditions Paris, 1983</ref>. En [[1902]], un ancien cimetière gaulois a été découvert au lieudit "La Chapelle de Souffrance". On y a découvert des outils, des instruments, prouvant que ces humains pratiquaient l'élevage, cultivaient l'orge et le blé. Le commerce commença à s'étendre sur la Marne <ref>Michel Roblin : ''Le Terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque'', éditions Paris, 1971</ref>. Des fouilles au début du {{XXIe siècle}} ont démontré l'existence de constructions romaines (au niveau de l'avenue de la Résistance, face à l'actuel parc du Souvenir) : des édifices publics ont été retrouvés (des [[Thermes romains|thermes]] et un temple). Au {{s-|VI|e}} avant Jésus-Christ, la région fut tour à tour envahie par les Galls, par les Kymris, par les Belges…et surtout par les Meldi et les [[Parisii]], cités pour la première fois par [[Jules César]] dans ''Commentaires de la guerre des Gaules''. Au {{s-|II|e}}, la romanisation culmine. Les hameaux et villages se multiplient. Chelles est alors une station principale avant d'atteindre les limites de la grande ville, la cité<ref> Michel Roblin : ''Le Terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque'', éditions Paris, 1971</ref>. Au début du {{s-|V|e}}, Chelles fait partie du dernier lambeau de pouvoir gallo-romain qui est contrôlé par [[Aetius]], qui s’était violemment opposé à [[Attila]], aux portes de Paris, en [[451]] <ref>Michel Roblin : ''Le Terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque'', éditions Paris, 1971</ref>. === Le Moyen-Âge === [[Image:Borne de Chilpéric.jpg|thumb|right|Borne de Chilpéric]] Au {{VIe siècle}}, le village devient une des ''villae'' royales de [[Clovis]], roi des francs saliens et époux de [[Clotilde (465-545)|Clothilde]], qui créa l'église Saint-Georges. Chelles restera pendant longtemps dans le domaine de Neustrie (ou royaume de Paris) et la plus importante ''villa royale'' de l'[[Île-de-France]]. En [[584]], [[Chilpéric]], petit-fils de Clovis et de Clothilde est assassiné à Chelles (l'emplacement est connu sous le nom de "pierre de Chilépric", ou "Croix de Sainte-Bautheur" ou "borne de Chilpéric" dans le parc de la mairie). C'est à cette époque que saint Grégoire de Tours, évêque de [[Tours]], parle pour la première fois de Chelles, dans son ouvrage ''Historiae Francorum'' (''Histoire des Francs'') et emploie le terme de ''Cala civitatis Parisiacae villae'' (la villa de Chelles), dans la cité de Paris. C'est à cette période que daterait la route de [[Meaux]], qui franchissait le ru de [[Chantereine]], et près duquel s'était établie une station gauloise, puis romaine <ref>Jacques Varin : ''Chelles, un avenir digne de son passé'', éditions Paris, 1983</ref>. Au milieu du {{VIIe siècle}}, la reine [[Bathilde]], veuve de [[Clovis II]], choisit Chelles pour se retirer du pouvoir après une régence de plusieurs années. Elle fonde en [[656]], une [[Abbaye de Chelles|abbaye]], supprimée en [[1790]]. Elle fut enterrée dans la petite église de Sainte-Croix puis déposée sur le grand autel de l'abbaye de Chelles, et canonisée par Nicolas I{{er}}. À la fin du {{VIIIe siècle}}, l'abbesse Gisèle, fille de [[Pépin le Bref]] et sœur de [[Charlemagne]], fait construire un nouvel édifice et dote le monastère d'un ''scriptorium'', où de nombreux ouvrages furent écrits par les religieuses. En [[798]], la ville devient un lieu de villégiature de [[Charlemagne]] et de ses enfants <ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=8&id_article=139 Histoire de Chelles]</ref>. La ville bénéficie d’institutions [[commune (Moyen Âge)|communales]] à partir du règne de [[Louis VI de France|Louis le Gros]]<ref>André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XI{{e}} et XII{{e}} siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » ''in'' Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), ''Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XII{{e}}-XVIII{{e}} siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999'', publiés par la [[Société des antiquaires de l'Ouest]] ''in'' Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5{{e}} série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 20</ref>. Pendant la [[guerre de Cent Ans]], la ville et l'abbaye sont pillées. La famine décime le territoire. Les religieuses fuient Chelles et se réfugient à Paris. À leur retour, elles obtiennent du roi [[Charles VI de France|Charles VI]] de faire fortifier la ville. À partir du {{XIIIe siècle}}, l'essentiel du territoire de Chelles est sous la seigneurie des Dames, par l'acquisition en [[1202]], de la paroisse de Saint-André. === Du {{s-|XV|e}} à la Révolution française === À deux reprises, en [[1405]] les Bourguignons et en [[1411]] les [[Armagnacs]] envahissent le territoire et obligent les religieuses à s'exiler. Agnès II de Neuville, abbesse, présente alors une requête au roi, demandant la fortification de Chelles. En [[1411]], [[Charles VI de France|Charles VI]] autorise à entourer la ville de fossés, de murs et de portes. Mais en [[1430]], trois cent Anglais pillent Chelles au Carême, et dans la plaine de [[Vaires-sur-Marne|Vaires]], [[Jeanne d'Arc]] et les troupes françaises s'opposent aux Anglo-[[Bourguignons]]. En [[1543]], c'est Renée de Bourbon, descendante de [[Louis IX de France|saint Louis]] et sœur du roi de Navarre, qui devient la quarante-huitième abbesse de Chelles. Puis en [[1627]], c'est Marie-Henriette de Bourbon, sœur naturelle de [[Louis XIII]], qui à son tour, prend cette fonction. Au {{XVIe siècle}}, le cartulaire de Notre-Dame-de-Paris ordonne la soumission de Chelles à l'archevêque de Paris. Mais l'abbaye tente d'échapper à cette autorité et y parvient. Début du {{XVIIIe siècle}}, l'abbesse n'est autre que la fille du régent, [[Louise Adélaïde d'Orléans (1698-1743)|Louise-Adélaïde d'Orléans]]. Chelles devient alors une véritable résidence royale. À cette période, les abbesses de la commune cumulent les droits de justice, et de nombreux attributs qui en découlent : elles perçoivent notamment des taxes sur les activités économiques des Chellois : vigne, boucherie, maçonnerie...<ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=8&id_article=139 Histoire de Chelles]</ref>. En [[1790]], l'abbaye est supprimée. Elle est vendue comme bien national en [[1796]], puis pillée, et détruite pendant la période révolutionnaire. À la fin du {{XVIIIe siècle}}, un procès-verbal établi par Lucien Dubray, ingénieur de son état, estime que le territoire de Chelles comprend une surface de "quatre mille neuf cents [[Arpent|arpens]] et vingt et une [[Perche (unité)|perches]] et demie" <ref>Jacques Varin,'' Chelles, un avenir digne de son passé'', éditions Paris</ref>; près de 18% du domaine appartient à l'abbaye. === De la Révolution française à la guerre franco-allemande de 1870 === À partir de [[1787]], de nombreuses réformes municipales sont mises en place : élection des membres de l'assemblée, élaboration du premier registre de délibérations de l'assemblée municipale, le cahier des doléances......stoppées par la Révolution de [[1789]]. En février [[1790]], les départements sont créés, et Chelles est englobé dans celui de [[Seine-et-Marne]] et deviendra le chef-lieu du canton. En [[1792]], les dernières religieuses de l'abbaye quittent Chelles pour [[Chartres]]. Leur communauté est dissoute (un décret du 20 brumaire an II avait aboli le culte catholique). Les biens sont vendus à des particuliers <ref>Jacques Varin : ''Chelles, un avenir digne de son passé'', éditions Paris, 1983</ref>. Au {{XIXe siècle}}, quelques petites industries viennent s'installer profitant de l'activité économique traditionnelle de la ville : filature de coton, horlogerie, extraction de plâtre. En [[1849]], Chelles voit l'arrivée des chemins de fer et en [[1865]], la construction du canal allant de [[Vaires]] à [[Neuilly-sur-Marne]]. En [[1814]], [[Napoléon Ier]] abdique et les [[Bourbons (dynastie française)|Bourbon]] rentrent en France. Chelles se rallie de suite au nouveau régime. Pendant la [[guerre franco-allemande de 1870]], les Chellois s'exodent massivement à Paris. Au mois d'octobre, la population est estimée à trente-quatre citoyens. La ville a été "transplantée" à Paris, où le maire, Buignet a installé la mairie chelloise. Cette administration s'organise pour distribuer des secours aux Chellois réfugiés. Les Allemands font de Chelles un point d'appui de leurs lignes de défense lors du siège de Paris. Trois batteries d'artillerie sont installées sur les hauteurs, entre Chelles et [[Montfermeil]] et à Montguichet. Après l'armistice, les troupes allemandes quittent la ville le 20 septembre [[1871]], et laissent derrière elles une commune décimée <ref>Jacques Varin : ''Chelles, un avenir digne de son passé'', éditions Paris, 1983</ref>. === De la Première Guerre mondiale à nos jours === Pendant la [[Première Guerre mondiale]], Chelles se mobilise fortement. Dès la fin de l'année [[1914]], la commune créé un "magasin communal", qui met à la disposition des habitants des denrées alimentaires à bas prix. Puis ce magasin se transforme en "dépôt communal alimentation". En [[1939]], Chelles entre de suite en guerre. [[Émile Fouchard]], maire de Chelles, est arrêté et emprisonné, car soupçonné de "reconstitution de la ligue dissoute" du [[communisme]]. Libéré, il entre de suite dans la [[Résistance intérieure française|Résistance]]. Chelles fait partie de la [[Zone occupée]]. Le 10 juillet [[1940]], il s’oppose, à l'instar des quatre-vingt autres députés et sénateurs, aux pleins pouvoirs du [[Philippe Pétain|maréchal Pétain]]. Il est alors remplacé par la "délégation spéciale". En [[1941]], le maire se nomme Henri Lavaud <ref>Jacques Varin : ''Chelles, un avenir digne de son passé'', éditions Paris, 1983</ref>. En [[1942]], un [[service du travail obligatoire]] (STO) est instauré et oblige plus de soixante-dix Chellois à partir travailler en [[Allemagne]], jusqu'en [[1943]]. À l'[[Appel du 18 Juin|appel du 18 juin 1940]], Chelles devient un centre important de la [[Résistance intérieure française|Résistance]]. En octobre 1940, les premiers résistants se réunissent au centre de triage de Chelles-Vaires. Les Francs-tireurs et les Partisans français utilisent leurs talents de sabotage jusqu'à la libération : sabotage du centre de triage de Vaires en 1941, attaque du bureau de placement allemand en [[1943]], des litres d'essence détruits en 1944,... En mars, juin, et juillet 1944, la gare de triage de Chelles-Vaires est une cible pour l'aviation alliée, qui l'attaque de nombreuses fois. Plus de trois cent dix bombes de cent à cinq cent kilos sont larguées, causant de nombreux dégâts et des victimes civiles. Pendant le mois d'août [[1944]], des otages civils et des résistants sont fusillés près de la mairie et d'autres furent piégés par un Français « collaborateur » et livrés au nazis par camion de déménagement (cet épisode est relaté dans le film ''[[Paris brûle-t-il ? (film, 1966)|Paris brûle-t-il ?]]'' où [[Jean-Louis Trintignant]] joue le rôle du collaborateur). Les Américains n'arrivent que le 27 août [[1944]]. À la [[Libération (histoire)|Libération]], la résistance reprend la municipalité. Mais la liberté se paie chère. Beaucoup de jeunes Chellois sont fusillés, déportés dans les camps de concentration, ou disparus dans la lutte clandestine, dont [[Pierre Weczerka]], après dénonciation. Pour commémorer le sacrifice, Chelles construisit la place des Martyrs de Chateaubriant. De nombreuses rues portent le nom de combattants et résistants. La commune reçut la [[Croix de guerre 1939-1945|Croix de Guerre]] <ref>Jacques Varin : ''Chelles, un avenir digne de son passé'', éditions Paris, 1983</ref>. Le 1{{er}} octobre [[1944]], le nouveau conseil municipal élit Charles Schlosser maire de la ville. Ce dernier organise de suite le ravitaillement des populations démunies. Il met en place le "Bureau de coordination des prisonniers de guerre et des déportés", puis un "Comité d'organisation et d'accueil des prisonniers et des déportés", en février [[1945]], afin de pouvoir faire face au retour de ces derniers. Parallèlement, une épuration des fonctionnaires vichyssois est organisée. Après la [[Libération (histoire)|Libération]], en [[1946]], Chelles organise un ''Kommando'' de prisonniers de guerre allemands, pour l'exécution de travaux de voirie… Pendant près d'une dizaine d'années, Chelles voit les mandats de ses maires se succéder, entre élections, démissions,...En [[1958]], quatre ans après le commencement de la [[guerre d'Algérie]] et l'envoi de Chellois, la commune s'engage : elle vote un crédit de cent mille francs pour l'envoi de colis aux Chellois mobilisés. En [[1959]], la commune devient [[Union pour la nouvelle République|UNR]]. Un grand plan d'aménagement est entrepris à partir de [[1960]] afin de moderniser totalement le centre-ville. Sous la houlette de l'architecte [[Henri-Jean Calsat]], un nouveau plan d'urbanisme est dessiné et un certains nombre de maisons dites « insalubres » de l'ancien bourg sont détruites au profit d'un [[grand ensemble]] terminé au milieu de [[années 1970]]. Depuis [[2004]], un programme d'urbanisation fait sortir de terre un nouveau quartier, situé sur des terrains de l'ancienne [[gare de triage]] SNCF. ==Démographie== La commune est la seconde ville en population de [[Seine-et-Marne]] après [[Meaux]], avec ses 47 800 habitants (estimation de [[2004]]). {{Démographie| 1794=1 110| 1800=865| 1820=1 179| 1851=1 700| 1881=2 702| 1901=3 952| 1921=6 805| 1936=14 658| 1946=14 378| 1954=19 539| 1962=28 382| 1968=33 281| 1975=36 516| 1982=41 838| 1990=45 365| 1999=45 399| 2005=48 100<ref>[http://www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/grandes-villes.htm#C Résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006 pour les grandes villes]</ref> | | sansdoublescomptes= 1962 }} Sources :<ref>[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)]</ref>{{,}}<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm INSEE: Population depuis le recensement de 1962]</ref> Cette augmentation est le fruit d'une forte [[natalité]], et une espérance de vie élevée. Elle est aussi la conséquence de la proximité entre la commune et Paris. ====Tableau démographique du {{s-|XX|e}}==== <center> <timeline> Colors= id:lightgrey value:gray(0.9) id:darkgrey value:gray(0.7) id:sfondo value:rgb(1,1,1) id:barra value:rgb(0.6,0.7,0.8) ImageSize = width:550 height:320 PlotArea = left:50 bottom:50 top:30 right:30 DateFormat = x.y Period = from:0 till:50000 TimeAxis = orientation:vertical AlignBars = justify ScaleMajor = gridcolor:darkgrey increment:5000 start:0 ScaleMinor = gridcolor:lightgrey increment:1000 start:0 BackgroundColors = canvas:sfondo BarData= bar:1901 text:1901 bar:1921 text:1921 bar:1936 text:1936 bar:1946 text:1946 bar:1954 text:1954 bar:1962 text:1962 bar:1968 text:1968 bar:1975 text:1975 bar:1982 text:1982 bar:1990 text:1990 bar:1999 text:1999 PlotData= color:barra width:30 align:left bar:1901 from:0 till: 3952 bar:1921 from:0 till: 6805 bar:1936 from:0 till: 14658 bar:1946 from:0 till: 14378 bar:1954 from:0 till: 19539 bar:1962 from:0 till: 28382 bar:1968 from:0 till: 33281 bar:1975 from:0 till: 36516 bar:1982 from:0 till: 41838 bar:1990 from:0 till: 45365 bar:1999 from:0 till: 45399 PlotData= bar:1901 at: 3952 fontsize:S text: 3.952 shift:(-8,5) bar:1921 at: 6805 fontsize:S text: 6.805 shift:(-10,5) bar:1936 at: 14658 fontsize:S text: 14.658 shift:(-10,5) bar:1946 at: 14378 fontsize:S text: 14.378 shift:(-10,5) bar:1954 at: 19539 fontsize:S text: 19.539 shift:(-10,5) bar:1962 at: 28382 fontsize:S text: 28.382 shift:(-10,5) bar:1968 at: 33281 fontsize:S text: 33.281 shift:(-10,5) bar:1975 at: 36516 fontsize:S text: 36.516 shift:(-10,5) bar:1982 at: 41838 fontsize:S text: 41.838 shift:(-10,5) bar:1990 at: 45365 fontsize:S text: 45.365 shift:(-10,5) bar:1999 at: 45399 fontsize:S text: 45.399 shift:(-10,5) TextData= fontsize:S pos:(30,20) text:source INSEE </timeline> </center> Répartition par âge en [[1999]] : * De 0 à 19 ans : 28,4 % * De 20 à 39 ans : 31,4 % * De 40 à 59 ans : 26,1 % * De 60 ans et plus : 14,1 % * Hommes : 48,6% * Femmes : 51,4% De [[1990]] à [[1999]], le solde naturel fut de + 2 710 habitants. Mais le solde migratoire pour la même période fut de - 2 676 habitants <ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/demographie/1225/chelles.shtml Solde naturel et migratoire]</ref> === Logement === Au sortir de la [[Seconde Guerre mondiale]], la croissance de la population oblige la commune à construire des logements. En [[1962]], la ville compte 8860 logements, en [[1968]] 11 190, en [[1975]] 12 509,et en [[1980]] 16 253, soit une augmentation de 75 %. En [[1959]], est créé l’"Office public municipal d'habitations à loyers modérés". Il créé, de 1962 à 1980, plus de 1770 logements, dont la moitié du parc [[Habitation à loyer modéré|HLM]] de la ville. En [[1965]], Chelles détruit ses vieux quartiers, tandis que le "vieux-Chelles" est rénové par la construction de 2230 logements modernes. En [[1999]], le prix moyen de l'immobilier ( à la vente) était de 2 761,44 € par m² et le prix moyen de l'immobilier ( à la location) était de 12,7 € par m² et par mois <ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/donnee/1225/chelles.shtml prix moyen de l'immobilier ]</ref>. == Héraldique == Les armoiries de la ville représentent des échelles de couleur or, dirigées vers le haut ; l'origine de la présence de ces échelles viendrait du fait que [[Bathilde d'Ascagnie|sainte Bathilde]] (dont un des vêtements serait conservé au musée municipal) aurait rêvé d'aller au Ciel grâce à des échelles dorées. ==Administration== [[Image:Chelles Hotel-de-Ville pano-2.jpg|thumb|center|upright=3|L'hôtel de ville de Chelles]] Le [[canton de Chelles]] ne comprend qu'une partie de la commune. L'autre partie appartient au [[canton de Vaires-sur-Marne]]. Chelles dépend de la préfecture de [[Melun]], et de la sous-préfecture de [[Torcy (Seine-et-Marne)|Torcy]]. La justice s'exécute au tribunal d'Instance de [[Meaux]]. Depuis [[2005]], la ville est engagée dans la '''[[communauté de communes Marne et Chantereine]]''' qui l'unit à [[Vaires-sur-Marne]], [[Brou-sur-Chantereine]] et [[Courtry]]. === Les maires === {{boîte déroulante |align=center |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre=Liste des maires (De [[1871]] à [[1959]]) |label= |largeur=100% |contenu= {{ÉluDébut |Titre=}} {{Elu |Début=1871|Fin=1876 |Identité=Félix Buignet| Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1876|Fin=1878 |Identité=Charles Delamarre| Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1878|Fin=1879 |Identité=Pierre Parquin| Parti=|Qualité=}} {{Elu |Début=1879|Fin=1884 |Identité=François Voisembert| Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1884|Fin=1888 |Identité=Ambroise Gasnier-Guy| Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1888|Fin=1896 |Identité=Louis Eterlet| Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1896|Fin=1901|Identité=Adolphe Besson| Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1901|Fin=1903 |Identité=Louis Eterlet| Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1903|Fin=1911 |Identité=Alexandre Bickart| Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1911|Fin=1919 |Identité=Auguste Prévost| Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1919|Fin=1925 |Identité=Albert Caillou| Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1925|Fin=1929 |Identité=Alexandre Bickart| Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1929|Fin=1935 |Identité=[[Auguste Meunier]]| Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1935|Fin=1939 |Identité=[[Emile Fouchard]]| Parti=[[Parti communiste français|PCF]] |Qualité= }} {{Elu |Début=1939|Fin=1940 |Identité=[[Albert Demeaux]]| Parti="délégation spéciale"|Qualité= }} {{Elu |Début=1940|Fin=1941 |Identité=[[Maurice Danglard]]| Parti="délégation spéciale"|Qualité=}} {{Elu |Début=1941|Fin=1944 |Identité=[[Henri Lavaud]]| Parti="délégation spéciale"|Qualité= }} {{Elu |Début=1944|Fin=1945 |Identité=[[Charles Schlosser]]| Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début=1945|Fin=1945 |Identité=[[Georges Digoy]]| Parti=[[Parti communiste français|PCF]]|Qualité= }} {{Elu |Début=1945|Fin=1947 |Identité=[[René Caminade]]| Parti=[[Parti communiste français|PCF]]|Qualité= }} {{Elu |Début=1947|Fin=1948 |Identité=[[Camille Lallée]]| Parti=[[Rassemblement du peuple français|RPF]]|Qualité= }} {{Elu |Début=1948|Fin=1953 |Identité=[[Marcel Lestat]]| Parti= |Qualité= }} {{Elu |Début=1953|Fin=1956 |Identité=[[Charles Tourel]]| Parti=[[Parti communiste français|PCF]]|Qualité= }} {{Elu |Début=1956|Fin=1959 |Identité=[[Robert Bonnard]]| Parti= [[Union pour la nouvelle République|UNR]]|Qualité=}} {{Elu |Début=1959|Fin=1977 |Identité=[[Guy Rabourdin]]| Parti=[[Rassemblement pour la République|UDR]] |Qualité= }} {{EluFin}} }} {{ÉluDébut |Titre= Liste des derniers maires}} {{Elu |Début=1977|Fin=1983 |Identité=[[Gérard Bordu]]| Parti=[[Parti communiste français|PCF]]|Qualité=}} {{Elu |Début=1983 |Fin=1995 |Identité=[[Charles Cova]]| Parti=[[Rassemblement pour la République|RPR]]|Qualité=}} {{Elu |Début= 1995 |Fin=2008 |Identité=[[Jean-Paul Planchou]] | Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]]|Qualité=}} {{ÉluFin}} Le maire de Chelles actuel est [[Jean-Paul Planchou]]. Il a été élu à ce poste en [[Élections municipales françaises de 1995|1995]], réélu en [[Élections municipales françaises de 2001|2001]] et [[2008]]. Il est aussi [[Conseil régional (France)#Conseiller|conseiller régional]] d'[[Île-de-France]] et préside le Groupe socialiste et apparentés du [[Conseil régional d'Île-de-France]]. Aux [[Élections municipales françaises de 2008|élections municipales de mars 2008]], la liste de [[Jean-Paul Planchou]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]), maire sortant, a été réélue au premier tour avec 51,4% des suffrages exprimés, face à celle d'Hubert Pipard ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) avec 38,6% et Alain Mamou ([[MoDem]]) avec 10,0%<ref>Source : [http://abonnes.lemonde.fr/elections-municipales/2008/seine-et-marne/77500,chelles,77108.html Quotidien Le Monde]</ref>. === Le conseil municipal === <!--Le '''[[conseil municipal]]''' regroupe onze adjoints au maire, quatre conseillers délégués, et trois conseillers chargés de mission. Douze conseillers municipaux de la majorité appartiennent au [[Parti socialiste (France)|groupe socialiste]], quatre au [[Parti communiste français|groupe communiste]] et un au groupe des [[Les Verts (France)|Verts]]. Les conseillers municipaux de l’opposition sont au nombre de huit : cinq appartiennent au groupe Union pour Chelles, deux au groupe centriste, un est non-apparenté à un groupe.--> Le '''[[Conseil municipal|conseil municipal des jeunes]]''' a été créé en [[1996]]. Il est composé d’enfants de 9 à 13 ans élus par d'autres enfants. Les élections sont organisées dans les classes de [[Cours élémentaire 2|CE2]], [[Cours moyen 1|CM1]], [[Cours moyen 2|CM2]] et [[Classe de sixième française|6{{e}}]] de la ville. Il a pour but de favoriser l’implication des jeunes dans la commune et leur permettre d'échanger des idées et de développer des projets. Ces derniers sont votés au cours de séances officielles présidées par le maire de Chelles. Les réalisations les plus marquantes ont été le mini-golf, le parcours de santé du bois des Coudreaux, la ludothèque, les feux sonores pour les non-voyants, la charte du civisme, le tarif spécial au cinéma Cosmos (pour les enfants de moins de onze ans le jour de leur anniversaire). D'autres projets sont en cours. === Chelles 2015 : un projet de ville === En [[2005]], la commune a lancé une consultation auprès des habitants afin de connaître leurs idées et leurs souhaits quant à l'avenir de Chelles. À la suite de diverses réunions, la ville s'est engagée sur certains points : maîtriser le développement, créer d'une ville à part entière (avec un centre-ville, des équipements adaptés à la population, un patrimoine "vert" préservé...), et instaurer une convivialité entre les Chellois<ref>[http://www.chelles.fr/article.php3?id_article=62 Projet 2015 ]</ref>. === Le budget === En [[2006]], la commune a investi 53 201 000 euros pour son fonctionnement interne et la modernisation du service public, et 17 240 000 euros pour l'amélioration du cadre de vie, l'environnement, les équipements sportifs,... === La sécurité === En [[1998]], Chelles a été la première ville de Seine-et-Marne à signer le Contrat local de sécurité, contrat réactualisé en [[2003]] par le Contrat local de sécurité et de prévention délinquance <ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=9&id_rubrique=84 Contrat local de sécurité]</ref>. Ce contrat a pour but de mettre en œuvre des actions de prévention et de traitement de la délinquance. Il s'adresse tant aux jeunes qu'aux parents. Un partenariat actif a été mis en place entre la police nationale et municipale, l'Éducation nationale, les associations locales, la maison de la justice et du droit, les sapeurs pompiers, les transporteurs et les bailleurs sociaux. === Jumelages === *[[Image:Flag of Germany.svg|25px]] [[Lindau]] en [[Allemagne]] <ref>[http://lindau.icserver3.de/index.php Lindau]</ref>, en [[1964]]. ===Élections nationales=== Lors des dernières élections présidentielles de [[2007]], le premier tout a mis en ballotage Monsieur [[Nicolas Sarkozy]] (32,32 %) et Madame [[Ségolène Royal]] (26,76 %), suivis de Monsieur [[Bayrou]] (18,65 %), Monsieur [[Jean-Marie Le Pen|Le Pen]] (10,52 %) et Monsieur [[Besancenot]] (3,59 %). Au second tour, Monsieur Sarkozy a remporté les suffrages avec 53,62 % des votes , contre Madame Royal avec 46,38 % <ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/election/1225/chelles.shtml Elections présidentielles]</ref>. Lors des élections législatives, Monsieur [[Yves Albarello]], [[Union pour un mouvement populaire|UMP]], a été élu au second tour pour la septième circonscription <ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/election/1225/chelles.shtml Elections législatives]</ref>. ==Économie== Pendant plusieurs siècles, Chelles était réputé pour son vignoble, son agriculture (blé, orge, seigle, sarrasin, avoine)… À partir du {{XIXe siècle}}, des petites industries s'implantent. L'extraction de plâtre connait un grand essor, grâce notamment au développement du chemin de fer, permettant le transport du plâtre vers différentes usines. Au sortir de la [[Seconde Guerre mondiale]], Chelles doit reconstruire. L'essor démographique est constant, mais l'emploi ne calque en aucun cas cet essor. Il faut attendre [[1959]], avec l'ouverture de l'avenue Sylvie puis [[1964]], avec la création de la zone industrielle entre le triage de Chelles-Vaires et le canal de Chelles, pour créer des emplois. À cette époque, la particularité de la commune tient dans le fait qu'elle garde, au monts de Chalats, une zone agricole, de deux cent quatre-vingt dix hectares. Aujourd'hui, la ville de Chelles est un site attractif, de par sa localisation entre [[Paris]] et [[Marne-la-Vallée]], et à proximité de [[Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle|Roissy]]. Sur plus de 1 630 hectares que compte la ville, une centaine d'hectares sont aménagés pour les entreprises et répartis en deux zones d'activités : la zone industrielle de la Trentaine et l'Espace d'Activités de la Tuilerie. Ces dernières comptent 1 600 entreprises, 450 entreprises dans l'artisanat, 400 commerces, 350 entreprises de services, 250 professions libérales et 150 sociétés industrielles <ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=12&id_rubrique=57 Site municipal : implantations d'entreprises]</ref>. En [[1999]], a été créé un Club Ville Entreprises de Chelles <ref>[http://www.cvec.asso.fr/|Club Ville Entreprises de Chelles]</ref> qui est composé de 29 sociétés membres. Ce club permet aux participants de réfléchir, de construire des projets provoquant des actions homogènes et cohérentes, et promouvant une image qualitative des entreprises et de la ville. === Emploi === La commune multiplie les initiatives pour aider les demandeurs d'emploi à trouver un travail. Ainsi, en décembre [[2006]], a été créée la maison de l'emploi <ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=12&id_article=130#ancre4 la maison de l'emploi]</ref>, qui regroupe en un seul espace, les différentes structures : [[ANPE]], Service de l'emploi, la mission locale pour l'emploi des jeunes, un espace d'information et d'orientation, un centre de formation. Ce lieu se situe en face des [[Assedic]], et à 500 mètres de la gare. La commune organise même des rendez-vous avec l'emploi : les vendredis de l'emploi (mini forums de recrutement deux à trois fois par an, à l'Hôtel de ville), le markethon (qui a pour objectif de recueillir des promesses d'emploi faites par les entreprises) <ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=12&id_article=130#ancre4 le markethon]</ref>, les rencontres pour l'emploi à Marne-la-Vallée (créées en [[1992]], elles permettent de mettre en relation les chefs d'entreprises et les demandeurs d'emploi). La population active est de 22 310 personnes. Les chômeurs sont au nombre de 2501. Le taux de [[chômage]] est de 11,2% (Chiffres de 1999)<ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/accueil/1225/chelles.shtml Le chômage]</ref>. Les [[Population active|actifs]] représentent 49,2% : *5 % sont [[artisan]]s, [[commerçant]]s, chefs d'entreprise ; *12,7 % sont [[Cadre (entreprise)|cadre]]s, ou ont une profession intellectuelle ; *26,6 % ont une profession intermédiaire ; *33,5 % sont [[employé]]s ; *22,2 % sont [[ouvrier]]s. La ville compte 1768 [[entreprise]]s (Chiffres de [[2004]]) : 26 industries [[Agriculture|agricole]]s et alimentaires (1,5%), 37 industries des biens de consommation (2,1%), 3 industries [[automobile]]s (0,2%), 40 industries des [[biens d'équipement]] (2,3%), 55 industries des biens intermédiaires (3,1%), 5 entreprises d'[[énergie]] (0,3%), 259 entreprises de construction (14,6%), 505 [[commerce]]s (28,6%), 116 entreprises de [[transport]] (6,6%), 44 agences immobilières (2,5%), 250 entreprises de services aux entreprises (14,1%), et 196 entreprises de services aux particuliers (11,1%), 232 entreprises regroupant l'[[éducation]], la [[santé]], et l'action sociale (13,1%) <ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/entreprise_service/1225/chelles.shtml Les entreprises]</ref>. Les [[Retraite (sociale)|retraités]] représentent 15% des Chellois et les enfants scolarisés 26,4% de la population. 9,4% personnes sont sans activité <ref>[http://www.linternaute.com/ville/ville/emploi/1225/chelles/ Les chiffres des actifs]</ref>. ==Transports== [[Image:Chelles Gare RER E.jpg|thumb|right|La gare de Chelles-RER E]] C'est en [[1849]], que le premier tronçon Paris-Meaux fut inauguré. Avant, Chelles était relié à Paris par des voitures publiques, ''via'' [[Charonne (quartier parisien)|Charonne]]-[[Montreuil (Seine-Saint-Denis)|Montreuil]]-[[Rosny-sous-Bois|Rosny]]-[[Villemomble]] et [[Gagny]]. La gare de Chelles, d'abord construite en bois est réédifiée en pierre en [[1857]]. En [[1851]], le train met seulement quelques minutes pour faire le trajet entre Paris et Chelles. En [[1885]], la gare devient "Chelles-Gournay". En [[1901]], neuf cent personnes fréquentent quotidiennement la nouvelle gare "Chelles-Gournay", et en [[1911]], près de mille sept cent. En [[1865]], le "canal de Chelles" est inauguré. Il facilite la navigation sur la [[Marne (rivière)|Marne]], notamment entre [[Vaires-sur-Marne|Vaires]] et [[Neuilly-sur-Marne]]. En [[1887]], un nouveau moyen de transport reliant Chelles à Paris est inauguré : le tramway à traction mécanique. C'est la Compagnie des [[Chemins de fer nogentais]] qui exploite la ligne. En [[1928]], est construit le centre de triage de Vaires (appelé Vaires-Triage), et le projet de la "Compagnie des chemins de fer de l'Est" est mis en place. Les travaux dureront jusqu'en [[1933]]. De plus, la [[Société des transports en commun de la région parisienne]], qui succède aux Nogentais, installe une ligne de tramways : "113"(Gournay-Château de Vincennes), qui deviendra en [[1938]], un autobus. À l'intérieur de Chelles, deux services d'autobus privés relient la gare aux quartiers éloignés : "l'autobus des Coudreaux" et "l'autobus du Pin". Après la seconde guerre mondiale, la commune se préoccupe des transports entre le centre-ville et les quartiers périphériques. La "Société des transports urbains chellois" (TUC) exploite alors cinq lignes d'autobus, reliant la mairie à la gare du Chesnay, à la Noue-Brossard, aux Pissotes, à Bel-Air, à la Madeleine, aux Coudreaun au Rêve, à la Chantereine, la Villeneuve. En [[1975]], la municipalité inaugure la gratuité des transports pour certaines catégories de personnes (personnes âgées, chômeurs,...). La commune est desservie par la [[gare de Chelles - Gournay]], terminus d'une branche du [[Ligne E du RER d'Île-de-France|RER E]] vers les gares [[Gare de Magenta|Magenta]] ([[Gare du Nord (Paris)|Gare du Nord]]) et [[Gare de Haussmann - Saint-Lazare|Haussmann-Saint-Lazare]], mais également par le [[transilien]] [[Transilien Paris-Est|Paris-Est]], à travers la [[Ligne Paris-Est - Lagny - Meaux|ligne Paris-Meaux via Lagny-Thorigny]]. Le [[réseau de bus Apolo7]] avec cinq lignes de bus dessert les différents quartiers de Chelles ainsi que les six autres communes du bassin ([[Vaires-sur-Marne]], [[Brou-sur-Chantereine]], [[Villevaudé]], [[Le Pin (Seine-et-Marne)|Le Pin]], [[Courtry]], [[Claye-Souilly]]). Le réseau [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] dessert également la commune avec sept lignes {{Bus RATP/correspondances|113|211|213|312|421|603}} ainsi que le [[noctilien]] Chelles-Paris Châtelet; également les réseaux TRA ([[Ligne de bus TRA 613|613]], 23), et [[Les Courriers de l'Île-de-France|CIF]] (ligne 13, ligne 10, ligne 19). Ce réseau transporte 12 000 voyageurs chaque jour. La ville est située aux portes du pôle de [[Marne-la-Vallée]] et à 25 minutes de l'[[aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle]]. Les accès routiers principaux sont constitués par la [[Francilienne]] (Autoroute {{Autoroute française|A104}}, qui mène aux autoroutes {{Autoroute française|A4}} et {{Autoroute française|A1}}) et par la nationale {{route nationale|34}} qui traverse le centre-ville et rejoint [[Vincennes]]. ===Transports scolaires=== Depuis mars [[2005]], la commune propose des car-écoles, en partenariat avec l'Agence de développement et de promotion du covoiturage. Elle propose aux familles d'être conducteur pour emmener ou rechercher les enfants à l'école. ===Projets urbains=== En [[2006]], ont débuté les travaux de reconstruction du bâtiment voyageurs de la [[Gare de Chelles - Gournay|gare de Chelles]]. Fin 2006, la ville a ouvert le bâtiment côté place Gasnier Guy. Depuis le début de l'année [[2007]], le bâtiment voyageurs côté place du Grand Jardin (gare routière) est ouvert. Cette nouvelle gare est utilisée depuis le 10 juin 2007 par le [[TGV Est]]. D'ici l'Été 2008, la galerie des transports sera opérationnelle et la liaison entre les deux bâtiments d'accueil effectuée. ==Espaces verts== [[Image:Chelles parc Emile-Fouchard pano-1.jpg|thumb|center|upright=3.5|Le parc Émile-Fouchard]] Chelles compte 650 hectares d’espaces verts et naturels (superficie de la ville 1 630 ha), 160 000 plantations printanières et 190 000 plantations estivales par an. *''Les bords de [[Marne (rivière)|Marne]]'' sont aménagés pour des promenades à pied, à vélo, ou en roller et mènent à la base de loisirs de [[Nogent-sur-Marne]]. *''Les îles mortes'', une réserve naturelle de six hectares regroupe des espèces animales et végétales protégées. *''La base nautique de Chelles/[[Vaires-sur-Marne|Vaires]]'', entourée d'une [[Aménagement cyclable|piste cyclable]] de deux kilomètres, regroupe de grands espaces et des bois pour les promenades. *''Le bois des Coudreaux'' de dix hectares, offre une plaine de jeux et un [[parcours de santé]]. *''Le parc du Souvenir Émile-Fouchard'' de cinq hectares, est situé dans le centre-ville. *''Le parc du Moulin'' de 2 000 m² offre un mini-[[golf]] et une aire de jeux. *''Le mail du Mont Chalâts'' de six hectares a été aménagé au centre du quartier pavillonnaire. *''Le square Armand Lanoux'' est une aire de jeux pour les enfants. *''L'espace avenue Liaubon'' de huit hectares, se situe dans le quartier de la Fontaine et offre un équipement de loisirs. En [[2007]], un parc de douze hectares sera aménagé en plein de la ville, offrant non seulement une vue panoramique mais aussi un espace de détente et de promenade. La commune est une [[Concours des villes et villages fleuris|ville fleurie]] ayant obtenu deux [[Image:Ville fleurie.svg]] au dernier concours national. == Monuments et lieux touristiques == *'''Le musée municipal Alfred-Bonno''' a été créé en [[1950]] à partir des donations de l'abbé Alfred Bonno, [[curé]] de Chelles. Il renferme des collections archéologiques, des documents sur l'[[abbaye de Chelles]], des sépultures et des reliques royales, et des tissus médiévaux.<ref>[http://www.geneaguide.com/org/musees/mu77-3.htm Le musée municipal Alfred-Bonno]</ref> *'''Le fort de Chelles''' <ref>[http://petitln.free.fr/ Fort de Chelles]</ref>{{,}}<ref>[http://www.ac-creteil.fr/lycees/77/gbachelardchelles/fort.htm Fort de Chelles]</ref> : situé sur "la Montagne " de Chelles, il a été construit en [[1876]], après l'[[Guerre franco-allemande de 1870|invasion prussienne de 1870]]. Il appartenait alors au [[Enceintes de Paris|dispositif de défense de Paris]]. *''L'église Saint-André'' a été remaniée au {{XVIIIe siècle}}, chœur du {{s|XIII}} et {{s|XV}}. *''L'aéroclub [[Lucien Bossoutrot]]'' et son école de pilotage. ==Personnages célèbres== [[Image:Statue de Jehan de Chelles.jpg|thumb|right|Statue de Jehan de Chelles]] *[[Clovis]] : devenu roi des francs saliens il séjourne à Chelles au gré de ses déplacements. Quelques années plus tard, sa veuve, Clothilde, s'y retire et fonde un petit monastère de femmes. *[[Chilpéric Ier]] : meurt à Chelles en [[584]], au cours d'une chasse. *[[Jean de Chelles]] (Jehan de Chelles) et [[Pierre de Chelles]] furent deux des architectes de [[Cathédrale Notre-Dame de Paris|Notre-Dame de Paris]]. *[[Clovis II]] : en [[649]], le reine Bathilde épouse [[Clovis II]], assure la régence à sa mort en [[657]] et fonde l'abbaye royale de Chelles comprenant 120 religieuses au [[XIIIe siècle]]. *[[Clotaire III]] : fils de Bathilde, nait à Chelles. *[[Charlemagne]], futur empereur, rendit visite à sa sœur Gisèle, alors abbesse de Chelles en [[798]]. *[[Hugues Capet]] : tint un concile français à Chelles , sous la présidence de [[Robert le Pieux]] en [[995]]. *[[Madame de Sévigné|La marquise de Sévigné]], séjourna dans la ville en [[1664]]. *Louise-Adélaïde d'Orléans, fille du régent Philippe, [[duc d'Orléans]], fut abbesse à Chelles. *[[Victor Hugo]] fit plusieurs séjours dans la ville. Il célébra Chelles dans un de ses poèmes et une partie de l'histoire des ''[[Les Misérables|Misérables]]'' se déroule dans la forêt de [[Montfermeil]] et le bois des Coudreaux. *[[Armand Lanoux]] passa son enfance à Chelles dans le quartier sud de la ville. Il écrivit notamment deux romans ayant pour cadre la ville de Chelles : ''La Canadienne assassinée'' ([[1943]]) et ''Le Pont de la Folie'' ([[1946]]). *[[Hervé Bazin]] habita Chelles puis [[Gournay-sur-Marne]], dans les [[années 1950]]-[[années 1960|1960]]. En [[1961]], il publia ''Au nom du fils'', dont l'histoire se déroule dans la ville. *[[Bernard Clavel]] habita Chelles au début des [[années 1960]]. *Yoël Banay célébre fourreur de Tel-Aviv vécut son enfance à Chelles. *[[Naman Keita]] Athléte français *[[Jacques Higelin]] habita Chelles pendant sa jeunesse, et c'est là qu'il fit ses premiers pas dans la chanson , sur la scène de la Salle Albert-Caillou, dans l'avenue du même nom. ==Culture== [[Image:Chelles - Bibliotheque Georges Brassens.jpg|Bibliothèque Georges Brassens|thumb|right|Bibliothèque Georges-Brassens]] *'''Le musée Alfred-Bonno''' conserve des objets quotidiens du [[Néolithique]], de l’époque gauloise, romaine, [[Moyen Âge|médiévale]] et moderne (outils, armes, céramique, sarcophages, sculptures et fragments d’architecture de l’abbaye), mais aussi une collection de tissus mérovingiens de la Reine Bathilde, fondatrice du monastère au {{VIIe siècle}} (manteau, tunique brodée, grande robe),des œuvres de Guy-Pierre Fauconnet ([[1882]] - [[1920]]), artiste chellois et des reproductions de cartes postales de Chelles au début du {{XXe siècle}}. *''Les deux bibliothèques'' sont à la disposition des Chellois : la bibliothèque centrale Georges-Brassens, et la bibliothèque annexe Olympe de Gouges. Ces deux structures offrent des livres adultes et des livres jeunesse, un espace public numérique (CDRom, Internet) et une salle d’études. *''Le conservatoire municipal'' accueille environ 780 élèves par an autour de plusieurs dizaines de disciplines musicales. *''Les ateliers du Centre d’Arts Plastiques'' proposent différentes activités artistiques aux enfants et adultes, et favorisent la rencontre avec la création contemporaine à travers des actions de médiation et de diffusion . *'''Le théâtre de Chelles''' offre différentes disciplines et représentations de l’art scénique - théâtre, danse, humour, musique ou variété *''La [[ludothèque]]'' (avenue du Général-de-Gaulle) met à la disposition des inscrits des jeux d'exercices, de manipulation, de construction, d'imitation, des jeux culturels, de plein-air... *''L'université Inter-Âges'' a été créée pour permettre l’accès au savoir et à la connaissance à un large public. *''Les Cuizines'' est une salle de concerts, de répétitions et d'enregistrements de tous genres de musiques, avec une programmation éclectique. *''Les Eglises - Centre d’Art Contemporain'' propose des pratiques artistiques contemporaines sur les notions de territoire (architectural, urbain, historique ou encore paysager). *''Le journal Réplik'' est un journal gratuit crée par les jeunes de Chelles, où tout le monde peut s'exprimer <ref>[http://reclik.info Journal Réplik]</ref>. ===Associations=== Différentes associations sont présentes à Chelles : associations de quartiers <ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=13&id_rubrique=129 associations de quartiers]</ref>, associations pour la jeunesse <ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=13&id_rubrique=130 associations pour la jeunesse]</ref>, associations de santé <ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=13&id_rubrique=132 associations de santé]</ref> , associations pour l'emploi <ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=13&id_rubrique=133 associations pour l'emploi]</ref>, associations culturelles <ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=13&id_rubrique=195 associations culturelles ]</ref>, dont le collectif Killmeway <ref>[http://killmeway.blogspot.com Le collectif Killmeway]</ref>, et associations sportives<ref> [http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=13&id_rubrique=196 associations sportives]</ref>. === Événements === *'''Le battle pro''' est une compétition nationale et internationale de [[break dance]] (chaque année au mois de mars). *''L'art en numérique'' est une manifestation à la rencontre des modes d'expression de l'art numérique (chaque année au mois de mars). *'''Le floréal''' est un événement regroupant des rencontres, des débats, des forums, des représentations théâtrales, des danses autour d'un thème différent chaque année (au mois de mai). *'' La braderie'' (une des plus anciennes de la région parisienne) se déroule l'avant-dernier dimanche de juin. *''Le livre en fête'' : chaque année, au mois d'octobre, la commune fête le livre. La bibliothèque offre alors une exposition regroupant des œuvres, des souvenirs, des témoignages sur un thème donné. *''Le [[téléthon]]'' se déroule tous les ans, début décembre, et différents défis, activités sont proposés aux participants. *''Le [[Syndrome d'immunodéficience acquise|sidaction]]'' : différentes manifestations durant une semaine au mois de décembre de chaque année. *'''Le marché de Noël''' (vers la mi-décembre) est un marché couvert proposant des produits de différentes régions, célèbres pour leurs marchés de Noël : Alsace…<ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=17&id_article=1154 Le marché de Noël]</ref> *''Les animations de rue'' se déroulent pendant deux jours, fin décembre de chaque année. La commune propose des animations, des jeux, de la musique.<ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=17&id_article=1154 Les animations de rue ]</ref> *''Les automates de Noël'', des lutins et pères Noël animés se baladent dans la ville durant les vacances scolaires d'hiver <ref>[http://www.chelles.fr/rubrique_2e.php3?id_secteur=17&id_article=1154 Les automates de Noël]</ref>. *'''La cosa cup et le V7 teenage tour''', des compétitions internationales de skateboard. *'''Les soirées Globe Oculaire au cinéma de Chelles''' : tous les deux mois au cinéma de Chelles Le Cosmos a lieu une soirée à thème réalisée par les vidéastes du collectif Killmeway, collectif ouvert <ref>[http://killmeway.blogspot.com Le collectif Killmeway]</ref>. === Média-Presse === Il existe une radio locale de [[Marne-la-Vallée]] et de ses environs : Vallée FM <ref>[http://www.valleefm.fr Vallée FM]</ref>; une radio web (Radio Recc)<ref>[http://www.radio-recc.org Radio Recc]</ref>, créée par les étudiants de l'université Marne-la-Vallée et une chaîne locale de proximité : Canal Coquelicot <ref>[http://www.canalcoquelicot.fr Canal Coquelicot]</ref>,créé en [[1998]]. Chelles reçoit plusieurs magazines : ''La République de Seine-et-Marne'' (hebdomadaire), ''Seine-et-Marne magazine'' (mensuel publié par le [[Conseil général (France)|conseil général]] de [[Seine-et-Marne]]), et [[La Marne (journal)]] (édition de [[Lagny]], [[Marne-la-Vallée]], [[Chelles (Seine-et-Marne)|Chelles]]). ==Enseignement== Jusqu'à la Révolution, l'instruction était dispensée par un maître d'école, nommé et payé par l'abbaye, ou par les sœurs de [[Nevers]], arrivées à Chelles en [[1722]]. À partir de [[1796]], un instituteur est nommé par le conseil municipal. En [[1833]], l'école communale reçoit soixante-quatre élèves (soixante garçons et quatre filles). En [[1848]], l'école cesse d'être mixte. Une école des garçons est construite en [[1861]], pouvant accueillir cent trente élèves. Entre les deux guerres mondiales, les écoles se sont multipliées. En [[1936]], deux mille cent cinquante élèves fréquentent six groupes scolaires. Aujourd'hui, la ville compte quarante et un établissements scolaires, publics ou privés. L'événement majeur de l'année [[2005]] a été l'ouverture de la nouvelle école maternelle « Les Tournelles-Rabourdin » avec son centre de loisirs. Lors de la rentrée scolaire [[2005]]-[[2006]], la ville comptait 12 177 élèves dans les écoles publiques et 1 076 dans les écoles privées, à raison de 2 219 enfants en maternelle, 3 439 en école primaire, 2 696 au collège et 3 823 au lycée. [[Image:Ecole maternelle Curie.jpg|thumb|right|Ecole maternelle Curie]] ===Écoles maternelles === {|border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" align="left"| |- <div class="NavFrame" style="width:310px;"> <div class="NavHead">'''Liste des écoles maternelles'''</div> <div class="NavContent" style="style:none;" align="left"> {| border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" style="border: 1px solid #999; background-color:#F9F9F9" align="left" | |-||align=left width="230" bgcolor="#EFEFEF" | '''Identité''' |- | || École maternelle Arcades |- | || École maternelle Aulnes |- | || École maternelle Bickart 1 et Bickart 2 |- | || École maternelle Calmette |- | || École maternelle Chantereine |- | || École maternelle Chappe |- | || École maternelle Curie |- | || École maternelle Delambre |- | || École maternelle Fournier |- | || École maternelle Grande Prairie |- | || École maternelle Le Parc |- | || École maternelle Mont Chalats |- | || École maternelle Pont du forest |- | || École maternelle Docteur-Roux |- | || École maternelle Tournelles |- | || École maternelle Vieux colombier |- | colspan="3" align="center" style="background: #EFEFEF"| |} </div> </div> |} ===Écoles élémentaires et primaires === {|border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" align="left"| |- <div class="NavFrame" style="width:310px;"> <div class="NavHead">'''Liste des écoles primaires'''</div> <div class="NavContent" style="style:none;" align="left"> {| border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" style="border: 1px solid #999; background-color:#F9F9F9" align="left" | |-||align=left width="230" bgcolor="#EFEFEF" | '''Identité''' |- | || École élémentaire Les Arcades Fleuries |- | || École élémentaire Les Aulnes |- | || École élémentaire Bickart 1 |- | || École élémentaire Calmette |- | || École élémentaire Chappe |- | || École élémentaire Curie |- | || École élémentaire Delambre |- | || École élémentaire Fournier 1 |- | || École élémentaire Grande Prairie |- | || École élémentaire Jules-Ferry |- | || École élémentaire Le Mont Chalâts [http://ww3.ac-creteil.fr/Ecoles/77/lemontchalatschelles/ Site de l'école] |- | || École primaire Docteur Roux |- | || École primaire Les Tournelles |- | || École élémentaire Le Vieux Colombier |- | colspan="3" align="center" style="background: #EFEFEF"| |} </div> </div> |} ===Collèges et lycées=== {|border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" align="left"| |- <div class="NavFrame" style="width:310px;"> <div class="NavHead">'''Liste des collèges et lycées'''</div> <div class="NavContent" style="style:none;" align="left"> {| border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" style="border: 1px solid #999; background-color:#F9F9F9" align="left" | |-||align=left width="230" bgcolor="#EFEFEF" | '''Identité''' |- | || Collège Beau soleil |- | || Collège Corot |- | || Collège de l'Europe [http://www.ac-creteil.fr/colleges/77/deleuropechelles/ Site du collège] |- | || Collège Weczerka [http://www.ac-creteil.fr/colleges/77/pweczerkachelles/ Site du collège] |- | || Lycée général Gaston-Bachelard [http://ww3.ac-creteil.fr/Lycees/77/gastonbachelardchelles/ Site du lycée] |- | || Lycée P.Louis-Lumière [http://ww3.ac-creteil.fr/Lycees/77/louislumierechelles/ Site du lycée] |- | || Lycée Jehan-de-Chelles [http://www.ac-creteil.fr/lycees/77/jehandechelles/ Site du lycée] |-collège lycée GAsnier-guy sainte bathilde -collège de marie poinceau | colspan="3 " align="center" style="background: #EFEFEF"| |} </div> </div> |} Les différentes écoles sont gérées par l'[[Inspection générale de l'Éducation nationale|Inspection Académique]] de Chelles ([[Seine-et-Marne]]) située à l'école A. Bickart et par le [[Rectorat]] ([[Académie]] de [[Créteil]]). <ref>[http://www.ac-creteil.fr/ Académie de Créteil]</ref>. ==Sport== ===Équipements sportifs=== {|border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" align="left"| |- <div class="NavFrame" style="width:310px;"> <div class="NavHead">'''Liste des équipements sportifs'''</div> <div class="NavContent" style="style:none;" align="left"> {| border="0" cellspacing="0" cellpadding="0" style="border: 1px solid #999; background-color:#F9F9F9" align="left" | |-||align=left width="230" bgcolor="#EFEFEF" | '''Identité''' |- | || équipement Chantereine |- | || gymnase Georges-Cousin |- | || laine de jeux des Coudreaux |- | || gymnase Delambre |- | || stade Pierre-Duport |- | || quartier de la Fontaine |- | || gymnase Gérard-Gallais |- | || plateau d’évolution Grande Prairie |- | || complexe sportif Julien-Marquay |- | || gymnase du Poncelet |- | || équipement de la Sablière |- | colspan="3" align="center" style="background: #EFEFEF"| |} </div> </div> |} ===Équipes sportives=== De nombreuses équipes sportives regroupées en club sont présentes à Chelles : le Bicross Club, l'Arc Club <ref>[http://www.chellesarcclub.com/ Arc Club]</ref>, le Club d'athlétisme (un des meilleurs clubs français), l'Aéro Club, le Club de Badminton <ref>[http://cocep-badminton.club.fr/pages/acceuilpag.html le Club de Badminton ]</ref>, le Club de Baskett-ball <ref>[http://www.chellesbasketclub.fr/le Club de Baskett-ball ]</ref>, le Club de cyclotourisme <ref>[http://site.voila.fr/ESCGCYCLO/index.jhtml Club de cyclotourisme]</ref>, le Club de football, le Club de moto, et le Club de plongée. De même, de nombreuses associations sportives offrent des cours de aïkido, d' arts martiaux, d'athlétisme, de 4x4, de body-building, de bowling, de boxe, de canoë-kayak, de course à pied, de cyclisme, de danse, d'escalade, d'échecs, de gymnastique, de hockey, de judo, de karaté, de lutte, de natation, de pétanque, de roller, de rugby, de tennis de table, ou encore de yoga <ref>[http://www.chelles.fr/spip.php?article700 Les Clubs et associations sportifs]</ref>. ==Santé== Chelles abrite une clinique, un institut médico-éducatif, un centre de protection maternelle et infantile, quatre [[laboratoire]]s d'analyses médicales, deux centres de [[radiologie]], et quatre cliniques [[vétérinaire]]s. Elle est rattachée au [[centre hospitalier]] général de Lagny - Marne-la-Vallée ([[Lagny]]), au centre hospitalier intercommunal [[le Raincy]]-[[Montfermeil]], et à l'hôpital privé Marne-Chantereine ([[Brou-sur-Chantereine]]). D'autre part, la commune compte trente médecins généralistes, soixante-neuf [[médecin]]s spécialisés, cinquante-deux [[Professionnel de la santé|auxiliaires médicaux]], et quinze [[pharmacie]]s. ==Cultes== [[Image:Eglise de Chelles et son cimetière.jpg|thumb|right|Église de Chelles et son cimetière]] '''L'église [[Catholicisme|catholique]]''' : l'[[Église (édifice)|église]] Saint-André (rue Jean-Veron), la paroisse Sainte-Balthilde (avenue de la Résistance), la salle la Roseraie Relais paroissial (rue Pérotin). '''La [[Judaïsme|synagogue]]''' : la [[synagogue]] se situe rue des Anémones ; '''La [[mosquée]]''' : le lieu de prière [[Islam|musulman]] se situe à la plaine de jeux des Coudreaux ; '''L'[[église orthodoxe]]''' : la [[paroisse]] Saint-Seraphim de Sarov se trouve avenue de l'Etoile d'Or ; '''Le [[temple]] [[Protestantisme|protestant]]''' : l'[[Églises réformées|église réformée]] est situé avenue Albert-Caillou. L'association [[Thar Deu Ling]]<ref>[http://www.thardeuling.com Thar Deu Ling]</ref> fondé en [[1980]] par [[Loungri Namgyél Rinpoché]] un grand maître de l'école [[Gelugpa]] du [[bouddhisme tibétain]] donne un enseignement Bouddhiste (Le Noirhard - rue du Bel Air). L'ancien et le nouveau [[cimetière]] se situent avenue de Claye. ==Pour approfondir== ===Bibliographie=== *André Clément, Georges Fournier, Armand Lanoux, Jean Marsigny, Henri Trinquand : ''Chelles - Quelques évocations de son passé'', éditions In octavo 1958. *Michel Roblin : ''Le Terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque'', éditions Paris, 1971. *André Clément : ''Bulletin de la Société archéologique et historique de Chelles, édition SAHC, 1980 *Jacques Varin : ''Chelles, un avenir digne de son passé'', éditions Paris, 1983. *Christian Gamblin : ''Chelles histoire de ses quartiers et de ses rues, Bulletin de la Société archéologique et historique de Chelles, édition SAHC, 1995. *''Le guide de Chelles'', guide édité par la commune. ===Liens externes=== {{Commons | Category:Chelles| Chelles}} * [http://www.chelles.fr Site de la ville] {{clr}} ===Références=== {{Références|colonnes = 2}} {{Banlieue de Paris}} {{Portail|Seine-et-Marne|Île-de-France}} [[Catégorie:Commune de Seine-et-Marne]] [[Catégorie:Ville de France]] [[ca:Chelles]] [[ceb:Chelles]] [[cs:Chelles]] [[de:Chelles]] [[en:Chelles, Seine-et-Marne]] [[eo:Chelles (Seine-et-Marne)]] [[es:Chelles (Sena y Marne)]] [[it:Chelles (Senna e Marna)]] [[nl:Chelles (Seine-et-Marne)]] [[pl:Chelles (Seine-et-Marne)]] [[ro:Chelles]] [[sl:Chelles, Seine-et-Marne]] [[sr:Chelles (Seine-et-Marne)]] [[sv:Chelles]] [[vi:Chelles, Seine-et-Marne]] [[vo:Chelles]]