Claude Fournier-L'Héritier 984710 30709821 2008-06-16T20:25:47Z -Strogoff- 358402 Retrait de la catégorie [[Catégorie:Personnalité du Premier Empire]] (avec [[MediaWiki:Gadget-HotCats.js|HotCats]]) {{Voir homonymes|Fournier}} {{Ébauche|histoire}} '''Claude Fournier dit Fournier-L'Héritier''', né le [[21 décembre]] [[1745]] à [[Auzon]] ([[Haute-Loire]]) et mort en [[1825]]), est une personnalité de la [[Révolution française]]. Fils d'un tisserand, il alla chercher fortune, vers l'âge de quinze ans, aux colonies et passa 21 années à [[Saint-Domingue (histoire)|Saint-Domingue]]. Il servit pendant 16 ans dans les dragons des milices bourgeoises puis devint propriétaire d'une guildive (ou guildiverie), fabrique de [[tafia]] (rhum de mélasse impure). Il eut alors plusieurs démélés avec la justice en raison de relations houleuses avec son voisinage et de la prétendue maltraitance de ses [[esclave]]s.<br/> Il semblerait qu'il fut plutôt victime d'abus d'autorité et de déni de justice puiqu'il obtint en [[1786]], en métropole, une indemnité forfaitaire de cinq cents écus qui ne lui fut pas versée. Quand la [[Révolution française|Révolution]] éclate, le mécontentement et l'enthousiasme l'amène à organiser une troupe révolutionnaire armée et il se retrouve ainsi parmi les principaux acteurs des journées des [[5 octobre|5]] et [[6 octobre]] [[1789]] (fin des [[états généraux de 1789|états généraux]], journées révolutionnaires à [[Paris]] et installation du roi aux [[Tuileries]]), du [[17 juillet]] [[1791]] (massacre du [[Champ de Mars]] à [[Paris]]), du [[20 juin]] [[1792]] (assaut des [[Tuileries]] où réside [[Louis XVI de France|Louis XVI]]) et du [[10 août]] [[1792]] (prise des Tuileries et [[Commune de Paris (1792)|commne insurrectionnelle de Paris]]). [[Image:Versailles Panneau 4 bornes.jpg|thumb|200px|right|Plaque commémorative au carrefour des Quatre-Bornes à [[Versailles]]<br/>Fournier l'américain y est formellement accusé !]] Le [[9 septembre]] [[1792]], il est chargé d'escorter des prisonniers d'[[Orléans]] à [[Versailles]] qui se font massacrer à l'entrée dans la ville. Son rôle dans cette tuerie sauvage fut quelque peu équivoque et il fut soupçonné d'avoir participé au carnage. Il semble avéré que les prisonniers avaient été séparés de leur escorte par la foule, et Fournier n'était pas à leurs côtés quand ils périrent.<br/> Il fut soupçonné d'avoir averti des membres du comité de surveillance de son passage ce jour-là. Le comité aurait dépêché une clique d'égorgeurs sur les lieux. Il semble que [[Georges Danton|Danton]] lui-même ait été informé à l'avance, par Alquier, du forfait qui se préparait. Danton, ami de Fournier, ferma les yeux. La présence sur les lieux d'Alquier et de Richaud abonde dans ce sens. À tout le moins, même s'il n'a pas participé au massacre, Fournier s'est très certainement écarté ou laissé écarter de la scène.<br/> Il fut également soupçonné du vol des bagages des prisonniers.<br/> En raison du soutien indéfectible que lui assura le [[Liste des ministres français de l'Intérieur|ministre de l'Intérieur]] [[Jean-Marie Roland de la Platière|Jean-Marie Roland]], il entra en conflit ouvert avec [[Jean-Paul Marat|Marat]] qui l'accusa d'avoir participé à l'insurrection avortée du [[10 mars]] [[1793]]. La mort de ce dernier, le [[13 juillet]] de la même année, le libéra de cette accusation. == Voir aussi == *[[Massacres du 9 septembre 1792 à Versailles]] {{Portail Révolution française}} [[Catégorie:Décès en 1825|Fournier l'Héritier,Claude]] [[Catégorie:Naissance en 1745|Fournier l'Héritier,Claude]] [[Catégorie:Personnalité de la Révolution française|Fournier-L'Héritier,Claude]] [[en:Claude Fournier]]