Claude Lelouch
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2008-07-21T09:27:48Z
FreeCorp
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/* Filmographie */
{{Voir homonymes|Lelouch}}
{{Infobox Cinéma (personnalité)
| date de mise à jour =
| couleur= artiste
| nom=Claude Lelouch
| image=Lelouchfr.jpg
| taille image=190px
| légende=Claude Lelouch dans les [[années 1970]]
| nom de naissance=
| date de naissance={{date|30|octobre|1937}}
| lieu de naissance=[[Paris]], {{France}}
| date de mort=
| lieu de mort=
| surnom=''Coco''
| site internet=http://www.lesfilms13.fr lesfilms13.fr
| films notables=''[[Un homme et une femme]]'', ''[[Le Courage d'aimer]]'', ''[[Les Parisiens]]'', ''[[Les Misérables (film, 1995)|Les Misérables]]'', ''[[13 jours en France]]'', ...
| récompense=[[Oscar du cinéma|Oscar du meilleur scénariste]],<br />[[Palme d'Or]],<br />[[Lion d'Or]], ...
| conjoint=[[Alessandra Martines]]
}}
'''Claude Lelouch''', né le {{date|30|octobre|1937}} à [[Paris]] dans le [[9e arrondissement de Paris|9{{e}} arrondissement]]<ref>Naissance détaillée sur ''[http://www.chronobio.com/structure.php?rub=3&id=17230&azer=Claude%20Lelouch Chronobio.com]''</ref>, est un [[réalisateur]], [[Producteur de cinéma|producteur]], [[Scénario|scénariste]] et [[acteur]] [[France|français]]. Surtout connu en tant que réalisateur, sa [[Claude Lelouch#Filmographie|filmographie]] compte une cinquantaine de [[Cinéma|film]]s dont ''[[Un homme et une femme]]'' et ''[[Tout ça... pour ça !]]'', grands succès au [[box-office]] avec respectivement {{formatnum:4269209}} et {{formatnum:1887398}} entrées en salle.
Cependant, la critique et le public semblent moins s'intéresser au [[réalisateur]] depuis le début des [[années 2000]]. ''Le Genre humain'', sa [[trilogie]] inachevée<ref>En avril 2007, ''Le Genre humain'' reste inachevée, le troisième film n'ayant pu être réalisé faute de moyens</ref> composée des ''[[Les Parisiens|Parisiens]]'' et du ''[[Le Courage d'aimer|Courage d'aimer]]'', a été rejeté par le public bien que Lelouch soit allé jusqu'à offrir pendant une journée aux spectateurs français une entrée pour le film ''[[Les Parisiens]]''<ref>[http://www.allocine.fr/film/anecdote_gen_cfilm=55563.html allociné]</ref>, opération qui lui coûtera plus d'un million d'euros.
Père de sept enfants, il est actuellement marié à [[Alessandra Martines]].
== Biographie<ref>Biographie extraite de John Wakeman, ''World Film Directors'' et des sites Internet cités dans la [[#Lien externe|Biographie]]</ref> ==
[[Image:CL08.jpg|thumb|Claude Lelouch lors du tournage du film ''[[Un homme et une femme]]'']]
=== Débuts dans le journalisme ===
À la suite de son échec au [[Baccalauréat (France)|baccalauréat]], son père lui offre une [[caméra]] pour lui redonner une chance<ref>D'après [http://www.stars-celebrites.com/bio/L/lelouch.htm Stars.Célébrités]</ref>. Il débute sa carrière en tournant des reportages journalistiques. Il est notamment l'un des premiers à filmer la vie quotidienne en [[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]], la caméra cachée sous son [[trench-coat]] au cours d'un voyage personnel. ''[[Quand le rideau se lève]]'' puis ''[[USA en vrac]]'' lui permettent de gagner de quoi continuer à exercer sa passion. Il filme aussi beaucoup de manifestations sportives comme le [[Tour de France (cyclisme)|tour de France]] ou les [[24 heures du Mans]].
Il acquiert ainsi cette capacité de saisir l'image instantanée et surtout à faire ressentir une atmosphère en quelques plans brefs.{{ref nécessaire}} C'est également ce que les critiques dénonceront en assimilant son [[cinéma]] à un [[roman-photo]] grossier.
=== Production de films ===
[[Image:CL05.jpg|thumb|left|Pendant le tournage du long métrage ''[[And now... Ladies and Gentlemen]]'']]
En [[1960 au cinéma|1960]], il fonde sa société de [[production]] ''[[Les Films 13]]'' et réalise un très grand nombre de [[scopitone]]s (ancêtre du [[Clip|clip vidéo]]). Claude Lelouch est sans doute le [[réalisateur]] le plus prolifique dans ce registre si l'on excepte [[Andrée Davis-Boyer]], dite « mamie Scopitone ». Il acquiert par ce biais un réseau relationnel important qui lui permettra très tôt de mettre en scène des [[acteur]]s célèbres ainsi que d'obtenir des participations amicales de certaines vedettes dans ses films : [[Johnny Halliday]] dans ''[[L'aventure c'est l'aventure]]'' ou encore [[Mireille Mathieu]] dans ''[[La Bonne Année]]''. À l'époque, il fréquente aussi [[Jean Yanne]] et [[Jacques Martin (animateur)|Jacques Martin]] que l'on voit apparaître dans ''[[La Femme spectacle]]''.
C'est pendant cette période qu'il se forme sur le terrain car il n'a en effet jamais fait d'[[école de cinéma]]. Il teste ''in vivo'' des méthodes le plus souvent audacieuses pour l'époque<ref>Mini-biographie retrouvée dans le magazine [[Ciné Live]], de '''Laurent Cotillon''' en [[2004 au cinéma|2004]]</ref>. On remarque par exemple la fameuse [[caméra]] cachée sous le [[trench-coat]]. Ce fonctionnement sera d'ailleurs le fondement de sa perpétuelle évolution : alors qu'il se sent plafonner après ''[[La Vie, l'Amour, la Mort]]'' en [[1967 au cinéma|1967]], il produit un [[court métrage]] sur les [[Jeux Olympiques d'hiver de 1968|Jeux Olympiques de Grenoble en 1968]] dans lequel il essaie des techniques encore peu utilisées comme l'[[eastmancolor]]. Un an plus tard sort ''[[Le Voyou]]'', fruit de cette mutation. Il en va de même avec le film à petit budget ''[[Smic, Smac, Smoc]]'', sorte de pilote de ''[[L'aventure c'est l'aventure]]'' ou de ''La Bonne Année''.
Le [[28 février]] [[2007 au cinéma|2007]] sort le film ''[[Entre adultes]]'' qu'il coproduit avec son fils [[Simon Lelouch]]. On remarque aussi ''[[Roman de gare]]'', qu'il réalise, mais incognito, en faisant croire que c'est Hervé Picard qui le réalise. Claude Lelouch a utilisé ce procédé à la suite de l'échec de son dernier film. Pendant le tournage, il se fait passer pour le producteur, simplement.
=== Réalisateur ===
En [[1960 au cinéma|1960]], son premier film en tant que réalisateur, ''[[Le Propre de l'homme (film)|Le Propre de l'homme]]'', est sifflé par le public, décrié par la critique (« Claude Lelouch, retenez bien ce nom, vous n'en n'entendrez plus jamais parler<ref>Critique parue dans [[Les Cahiers du cinéma]] que l'on peut lire sur ''[http://www.temoignagechretien.fr/journal/article.php?categ=Monde&num=3123 ce site]''</ref> ») et ne reste pas plus d'une semaine à l'affiche. Il détruira les [[Film négatif|négatifs]] à la hache<ref>Informations tirées du site ''[http://dvdtoile.com/Film.php?id=11705 DVD Toile]'', de l'article ''[[Le Propre de l'homme]]'' et du site ''[http://www.cinema-francais.fr/les_realisateurs/realisateur_l/lelouch_claude.htm cinéma français]''</ref>. S'ajoute à cet échec le décès de son père. En [[1962 au cinéma|1962]], ''[[L'Amour avec des si]]'', film enlevé et très imaginatif<ref>Analyse du film par Ghislain Louslatot dans le magazine [[Première (magazine)|Première]]</ref>, retient l'attention de la critique [[Suède|suédoise]]. L'année suivante, ''[[Une fille et des fusils]]'' remporte un peu de succès (déjà tenté par l'utilisation des bons filons et des recettes commerciales, il tournera une suite qui ne trouvera cependant pas de [[Distribution (commerce)|distributeur]]). En [[1964 au cinéma|1964]], ''[[La Femme spectacle]]'', censuré pour ses jugements profondément [[Misogynie|misogynes]] (pour « cerner » maladroitement la « nature féminine », il suit des [[Prostitution|prostituées]], filme les femmes faisant leurs courses ou allant se faire refaire le nez) et remonté de fond en comble, (avec en [[voix off]] la voix de [[Gérard Sire]], célèbre [[animateur de radio]], que Claude Lelouch utilisera jusque dans les [[années 1970]]), est une sorte de film-[[reportage]] inabouti. L'auteur se cherche alors entre la succession de [[saynète]]s anecdotiques et l'histoire morcelée en séquences éparses.
[[Image:CL02.jpg|thumb|Claude Lelouch derrière la caméra pour ''[[Le Courage d'aimer]]'']]
Cependant, cette période est aussi celle de son entrée dans le milieu du cinéma et il y lie ses premières amitiés avec [[Jacques Martin (animateur)|Jacques Martin]] et [[Amidou]] et se rapproche d'une certaine critique<ref>On lui donne un ''style Lelouch'' pour le critiquer, informations tirées du site du ''[http://www.cannes-fest.com/1966.htm Festival de Cannes]''</ref> même si la diversité de ses activités le rend difficilement cernable. Cependant, Lelouch ne prêtera pas attention à la critique et, continuant de tourner avec les moyens du bord, on retrouvera la [[bande dessinée]], le [[court métrage]], etc ce qui vaudra d'ailleurs le succès d'''[[Un homme et une femme]]'', de bonnes critiques à son auteur et, selon Claude Lelouch, ce même au sein du cénacle des ''[[Les Cahiers du cinéma|Cahiers du cinéma]]'' et de l'« [[intelligentsia]] » qui l'auraient pris un court instant pour un des leurs avant de le rejeter parce qu'il ne « rentrait pas dans leur moule »<ref>D'après le livre de Claude Lelouch : ''Claude Lelouch : Mode d'emploi''</ref>.
La légende raconte qu'il se retrouve un matin près d'une plage à [[Deauville]] où il entrevoit une jeune femme et son enfant sur la [[wikt:grève|grève]]. Il réfléchit à son histoire, tente de la reconstituer et de savoir comment elle en est arrivée là. Le [[scénario]] d'''[[Un homme et une femme]]'' est ainsi né<ref>Cette version à plusieurs fois été accréditée par lui-même mais elle semble être un peu trop idyllique pour ne pas être mise en doute</ref>. Le film est un miracle technique avec la [[Mustang]] de [[Jean Paul Belmondo]] et un style nouveau d'utilisation de la caméra. Le budget a été réuni par Lelouch auprès de trois [[Producteur de cinéma|producteurs]] pas forcément toujours au courant de ses intentions réelles<ref>[[Anouk Aimée]] racontera ensuite que le plus dur pour elle fut d'avoir à porter le matériel durant le [[tournage (audiovisuel)|tournage]]</ref>. [[Jean-Louis Trintignant]] est confiant en ce jeune homme dynamique dont il connaît un peu le travail et dont [[Alexandre Mnouchkine]], producteur en vue de l'époque, répond entièrement. Lelouch met en place ses « techniques » de tournage qu'il utilisera tout au long de sa carrière notamment cette capacité à faire feu de tout bois au point de vue financier : utiliser les locaux de l'équipe comme décors (ici, le Grand hôtel de [[Deauville]]), recycler de vieilles images filmées par lui plusieurs années auparavant pour d'autres raisons (ici, les ''[[24 heures du Mans]]'') ou utiliser le placement de produit comme moyen de financement du tournage ([[Jean-Louis Trintignant]] à bord d'une [[Ford Mustang]] ; dans ''[[La Bonne Année]]'', ce sera ''[[Van Cleef & Arpels]]''). ''Un homme et une femme'' est monté en deux fois, la première ne satisfaisant pas son auteur. En [[1966 au cinéma|1966]], il est intégré ''in extremis'' à la [[Festival de Cannes|sélection cannoise]] alors que la liste était close. Son film reçoit la [[Palme d'or]] (décernée ''ex aequo''), marquant le début d'une remarquable ascension dans le monde du cinéma pour ce jeune homme de vingt-neuf ans qui pourtant n'avait pas une grande filmographie et n'était pas très apprécié par le public.
D'après un sondage effectué en [[1989]], Claude Lelouch était le [[réalisateur]] le plus connu des [[français]]<ref>D'après les chiffres de l'[[INSEE]], sur ''[http://www.allocine.fr/personne/anecdote_gen_cpersonne=2113.html allocine]'' et sur ''[http://www.orange.fr/bin/frame.cgi?u=http%3A//cine.orange.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne%3D2113.html orange]''</ref>.
=== Un cas à part ===
[[Image:CL03.jpg|thumb|Pour ''[[Les Parisiens]]'']]
Claude Lelouch reste un cas à part dans le monde du [[cinéma français]]. Il jouit d'une certaine célébrité<ref>On remarque celle de ''HPG'' sur le site des ''[http://www.cahiersducinema.com/ Cahiers du cinéma]'', mot clé : ''Lelouch'', article : '''Débat du 24 mai'''</ref> avant même d'avoir eu une « œuvre » digne de ce nom. Il va tirer une partie de sa force et de sa créativité osée ou commerciale de cette perpétuelle compétition avec le [[public (sociologie)|public]] et la [[Critique cinématographique|critique]] pour justifier cette renommée. Si cela est pour lui synonyme de succès, d'argent et surtout un moyen de propulser sa carrière en lui ouvrant un chemin réservé aux plus grands réalisateurs, notamment en donnant de lui l'image d'un [[réalisateur]] que les [[Producteur de cinéma|producteurs]] réclament, c'est également un de ses défauts qui le classera définitivement aux yeux de l'«[[intelligentsia]]», au pire comme un parvenu prétentieux ne méritant pas son succès, au mieux comme un réalisateur commercial dont le cinéma ne mérite pas d'être étudié comme une œuvre artistique.
Cette dernière critique ne manquerait toutefois pas de fondement : son film suivant, ''[[Vivre pour vivre]]'', est en effet un produit de l'accumulation des « formules » qui ont fait un an plus tôt le succès d'''[[Un homme et une femme]]'' (musique entêtante, acteur jouant « vrai », succession en [[roman-photo]] de plans immobiles saccadés, utilisation d'une actrice américaine pour mieux vendre le film aux [[États-Unis]]). ''[[Si c'était à refaire (film)|Si c'était à refaire]]'', ''[[Un homme et une femme : vingt ans déjà]]'' ou encore plus tardivement ''[[And now... Ladies and Gentlemen]]'' sont des films à intérêt cinématographique relatif<ref>Relevé dans le magazine [[Première (magazine)|Première]] n°331, en [[Avril]] [[2002]]</ref>. Cela initiera ce qu'on peut appeler un « lynchage médiatique » pouvant frôler certaines fois le mauvais goût<ref>la critique qu'en fait le ''Dictionnaire des réalisateurs'', dirigé par [[Jean Tulard]], aux éditions [[Bouquins]], frôle le racisme en parlant comme d'un « [[Pieds-Noirs|Pied-Noir]] qui a réussi ».</ref>. Ce lynchage médiatique est également utilisé par Lelouch lui-même pour se dénigrer. Il est ainsi très friand de tout ce qui pourrait faire parler de lui<ref>Voici un exemple, cité sur ''[http://www.biosstars.com/c/claude_lelouch.html Biosstars]''</ref>{{,}}<ref>Un autre est disponible sur ''[http://monsite.wanadoo.fr/deauvilleles30ans/page1.html Le site des 30 ans de deauville]''</ref>.
[[Image:CL04.jpg|thumb|left|Claude Lelouch ne se défile jamais]]
Ceci révèle surtout l'ambiguïté profonde du cinéma de Lelouch qui se laisse rarement surprendre par son irréductibilité. Il est capable de scènes jugées merveilleuses et parfois même très fines, il dirige les acteurs de manière exceptionnelle et très personnelle.{{ref nécessaire}} Enfin, il évolue en révélant plusieurs facettes de son œuvre au fil du temps mais il ne peut s'empêcher dans le même temps de retomber dans ses propres [[cliché]]s, rendant ses films parfois lourds et souvent redondants<ref>D'après le site ''[http://www.culturesfrance.com/adpf-publi/vdp/pdf/vdp24.pdf CulturesFrance]''</ref>, tantôt d'une certaine complexité pouvant se révéler déroutante (il est un adepte et précurseur de la superposition à l'infini d'histoires dans l'histoire en film-choral) ou à l'inverse d'une simplicité effarante. À ce titre, ''[[Toute une vie]]'' est représentatif de l'extrême ambiguïté du personnage et de sa méthode tortueuse et « décentrante ».
Parfois, l'alchimie prend et la méthode se révèle payante.{{ref nécessaire}} Ainsi ''[[Un homme qui me plaît]]'' ou ''[[Le Bon et les Méchants]]'', présentant pourtant des [[scénario]]s plutôt pauvres, se révèlent être pour ses inconditionnels des bijoux ciselés{{ref nécessaire}}, jouissifs de par leur extrême limpidité et où le spectateur est pris à son insu par des scènes enlevées dans ce monde factice où tout semble simple et romantique. Parfois, au contraire, cette méthode le mène à l'échec lorsqu'il en fait trop (''[[La Vie, l'Amour, la Mort]]'') ou pas assez (''[[À nous deux]]'')<ref>Échec au box-office, chiffres disponibles sur ''Claude Lelouch : Mode d'emploi'', voir aussi [[Claude Lelouch#Box-office|le chapitre destiné au box-office]]</ref>. À ce titre, ses films relèvent très tôt d'un équilibre fragile ce qui explique tout d'abord la polarisation qu'ils suscitent le plus souvent entre ceux qui l'adulent et ont été pris et ceux qui le vouent aux gémonies et sont restés à côté. Ensuite, cela permet également de percevoir pourquoi ils ont parfois mal vieilli tant ils reposent souvent sur quelques instants d'une frugalité vite évaporée.
En outre, Lelouch peut être classé comme un éternel précurseur faisant parfois tenir la qualité de ses films aux avancées techniques mises en œuvre ou à l'audace dans la mise en scène dont ils sont le fruit.{{ref nécessaire}} ''[[La Bonne Année]]'' est un des premiers films français à utiliser des [[microphone]]s en extérieur{{ref nécessaire}} (les films étaient jusqu'ici [[Postsynchronisation|postsynchronisés]] ensuite en [[Studio d'enregistrement|studio]]), il se sert de cette avancée pour innover dans le jeu des [[acteur]]s ce qui lui permet de restituer toute leur fraîcheur aux dialogues entre [[Lino Ventura]] et [[Françoise Fabian]], fraîcheur un peu passée en fin de carrière ou moins spectaculaire. De même, c'est un de ceux qui ont utilisé et popularisé le tournage [[caméra]] à l'épaule, pensant par là qu'elle devait être un acteur de plus au sein du film en étant la plus active possible. [[Jean-Louis Trintignant]], interrogé sur le succès d'''[[Un homme et une femme]]'', dira que ce film relevait d'une véritable audace et d'une grande originalité techniques mais que malheureusement, comme il fut un des premiers à utiliser l'[[Eastmancolor]] depuis popularisé par la [[publicité]], le film paraîtra plus commercialisé.
[[Image:CL06.jpg|thumb|Lors du tournage du film ''[[Les Misérables (film, 1995)|Les Misérables]]'']]
Lelouch tirera de cette pratique de la technique cinématographique, solitaire et autodidacte une bonne partie de ses trouvailles et de la qualité de ses films. S'ils sont parfois ratés, ils manquent rarement de révéler quelques beaux plans<ref>Informations tirées sur ''[http://www.caradisiac.com/php/actu_enq/loisirs/mg_1813_lelouch.php Caradisiac]'' (site consacré aux automobiles) mais ''[http://www.lequotidienducinema.com/critiques/legenrehumain_critique/critique_le_genre_humain.htm le quotidien du cinéma]'' contre-dit à propos du film ''[[Les Parisiens]]''</ref>. Il a appris son métier sur le tas — il le dit et le répète — et c'est de là, beaucoup plus que d'un [[scénario]] prédéfini, que proviennent ses films. Une [[image]] peut engendrer un film tout entier de même qu'il semble évident que le [[tournage (audiovisuel)|tournage]] en lui-même est primordial à l'élaboration du film, c'est-à-dire la manière de faire parler les acteurs, de placer la [[caméra]] ou encore de comprendre, sur le moment, de quel point de vue la scène sera le mieux rendue. De là cette impression de spontanéité ou ce ''mythe'' de l'improvisation chez Lelouch. Ses films semblent pourtant très contrôlés jusque dans l'écriture du scénario mais il paraît attendre le moment précis du tournage pour que tout se mette en place de manière parfois imprévue, laissant, comme il le dit<ref>Tirée du livre de Claude Lelouch, ''Itinéraire d'un enfant gâté'', aux [[Éditions Robert Laffont]], [[2000]]</ref>, place aux hasards qu'il tente de provoquer. Voilà pourquoi il avoue « parfois découvrir ses films une fois terminés »<ref>D'après le livre ''Claude Lelouch : Mode d'emploi''</ref>.
De manière plus générale, sa manière de filmer, car il semble plus pertinent de parler de manière de filmer que de réaliser, est tributaire de la technique pour le meilleur et pour le pire. Ainsi, une bonne partie de son style découle naturellement de ses envies de [[Cadreur|caméraman]] mais également des problèmes qu'il a rencontrés pour y parvenir ainsi que des trouvailles qu'il a su extraire de ce genre de désagrément. Son cinéma peut ainsi apparaître extrêmement [[Empirisme|empirique]] ou [[amateur]].
Cependant, un film de Lelouch se reconnaît généralement facilement, certains parlant d'un « style Lelouch » souvent pour le ridiculiser<ref>En référence à la baisse de fréquentation du public dans les cinémas</ref>. Cela sous-entend qu'il existe une manière de faire particulière à son auteur. Celui-ci se cherche tout au long de sa carrière mais aboutit à un résultat de plus en plus fini. Dès le début des [[années 1980]], ses scénarios sont plus étoffés, ses histoires se densifient et les [[flashback]]s, jusqu'ici proposés sur le mode presque exclusif de l'aller-retour dans le temps, se mêlent et s'enchaînent de manière plus complexe. ''[[Les Uns et les Autres]]'' semble être le véritable coup d'envoi de ce nouveau type de cinéma que Lelouch pratiquera par la suite. ''[[Partir, revenir]]'', ''[[Itinéraire d'un enfant gâté]]'' ou ''[[Les Misérables (film, 1995)|Les Misérables]]'' en sont de parfaits exemples. Il ne s'agit plus d'improvisation érigée au rang de technique de tournage.
=== Du Lelouch grand public ===
[[Image:CL01.jpg|thumb|left]]
Lelouch donne désormais naissance à des films plus entiers et plus « populaires », au sens noble du terme. Du cinéma pour grand public, c'est-à-dire pour le public qui « voit grand », comme le dit [[Philippe Labro]]<ref>Interview donné dans l'''L’Express'' en [[1997]]</ref>. Ce type de film est d'ailleurs bientôt copié dans sa manière, donnant naissance aux films familiaux des [[années 1990]]-[[années 2000|2000]].{{ref nécessaire}}
Il est possible que Lelouch ait compris que la nature du cinéma a changé.{{ref nécessaire}} Jusqu'ici, il se contentait d'appliquer les recettes habituelles qui finirent par s'épuiser à la fin de la [[années 1970|décennie 1970]]. Par exemple, un film comme ''[[Robert et Robert]]'' repose sur un [[scénario]] attrayant et distrayant mais la [[Réalisateur|réalisation]] technique, si elle ne dépareille pas des productions de cette époque, brille aujourd'hui par son obsolescence{{ref nécessaire}}. Tout semble se passer comme si Lelouch comprenait l'importance des nouvelles techniques cinématographiques et le potentiel qu'elles offrent à son talent. Comme d'habitude, son style suit de près la technique du cinéma. Avec des appareils plus lourds, ses plans se densifient et laissent voir des images plus construites : fini le temps de l'exclusive [[caméra]] à l'épaule, les mouvements procédant de cette méthode seront désormais moins nombreux, moins extravagants mais également plus travaillés. Peut-être le signe que Lelouch, cependant grand sportif, se fatigue également. Ainsi, au plan qui suivait, de manière brouillonne, les acteurs comme dans ''[[Le Chat et la Souris]]'', ''[[L'aventure c'est l'aventure]]'' ou ''[[Le Bon et les Méchants]]'', Lelouch préfère utiliser la caméra pour donner l'impression du mouvement, impression parfois écrasante comme dans ''[[Les Uns et les autres]]'' où les élucubrations d'un [[Jacques Villeret]] se sont matérialisés par les mouvements lancinants de la caméra qui font bouger le spectateur et lui font sentir l'imprévisibilité de l'acteur. Il a de plus en plus recours à la scène-tableau, laissant plus de place au jeu des acteurs. Sa direction devient plus radicale et probablement plus osée. Il semble les mener toujours plus dans la direction souhaitée qui semble être celle de l'efficacité maximale. Lelouch, ayant braqué deux caméras sur les têtes des acteurs en tête-à-tête, s'assoie à leur côté et leur souffle alors leur texte, parfois dans la plus grande surprise. Cela lui permet de vérifier chaque expression sur chaque mot. Cela donne aussi lieu à des échanges de plus en plus hachés, réduits à un squelette de [[dialogue]] tournant autour de mots-clés. Là encore, cela prend ou non mais il faut remarquer que Lelouch semble aller de plus en plus radicalement dans cette voie-là, son film ''[[Les Parisiens]]'' se réduisant presque entièrement à une succession de plans centrés sur la tête des comédiens. Mais cette technique, reposant plus que jamais sur la qualité des dialogues, met également en avant la fragilité de ces derniers lorsque Lelouch n'est pas inspiré.
Il faut en retenir sa capacité à évoluer au sein même de son [[genre cinématographique|genre]] qui se révèle beaucoup moins figé qu'il n'y paraît. Il arrive même à faire émerger un « genre Lelouch », procédant d'une logique entamée depuis longtemps et qu'il semble résolu à pousser radicalement au bout. Ce style semble radicalement éloigné des « chabadabada » auxquels on le réduit caricaturalement.
[[Image:Lelouchbis.jpg|thumb|right|Claude Lelouch et [[Arielle Dombasle]] sur le plateau du long métrage ''[[Le Courage d'aimer]]'']]
{{Citation bloc|Le genre humain, c'est l'alternance des bons et des mauvais moments. Il faut accepter de prendre des risques pour être heureux. Le bonheur, c'est quand les ennuis se reposent. Et si on cherche à éviter les ennuis, on n'aura pas droit au bonheur.}}<ref>Citations tirées du site ''[http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=Claude-lelouch Evene]''</ref>
Claude Lelouch révèle le [[25 janvier]] [[2007]] qu'il tournera une "suite" au film ''[[L'aventure c'est l'aventure]]'' qui portera le titre ''L'aventure sera toujours l'aventure'' avec une sortie prévue en [[2009]] ou [[2010]].
=== Hommages ===
Par ses nombreuses [[réalisation]]s, Claude Lelouch a été plusieurs fois mis à l'honneur. <br />Il existe depuis quelques années, à [[Deauville]], une place Lelouch.<br />Au Festival [[Jules Verne Aventures]], il a eu l'honneur de présider le jury. <br />Et en [[2007 au cinéma|2007]], le [[Festival de Cannes 2007|Festival International de Cannes]] lui rend hommage en sélectionnant son dernier film, ''[[Roman de gare]]'', hors compétition.<br />Au Festival ''Chacun son cinéma'', il aura l'honneur de présenter ''Cinéma de Boulevard'' qu'il a co-réalisé avec [[Theo Angelopoulos]], [[Olivier Assayas]], [[Jane Campion]], [[Joel Coen]], ...<ref>Informations disponibles sur le ''[http://www.lesfilms13.com/dea_a_z/deAaZ.html site officiel]'' de Claude Lelouch</ref>
Voici ce qu'il a d'ailleurs annoncé lors de la sélection de ''[[Roman de gare]]'' :
{{Citation bloc|Je voulais pouvoir refaire un film en m'amusant, en allant à l'essentiel, sans subir la pression du marché ou les contraintes marketing du métier. Demander à Hervé Picard (qui existe bien) d'être mon prête-nom m'a permis d'avoir la paix pendant l'année qu'a duré l'écriture et la réalisation… A partir du moment où le festival me rend un hommage, j'étais obligé bien sûr de rendre public mon petit secret. C'est un honneur que le festival me fasse un clin d'oeil l'année où je fête mes 50 ans de cinéma et mon quarantième film}}
== Anecdotes ==
[[Image:CL07.jpg|thumb|Claude Lelouch en tournage]]
* Un critique déclara a son sujet : " Claude Lelouch: souvenez vous de ce nom ; vous n'en entenderez jamais plus parler !".
* On le surnomme « Coco »<ref>{{fr+en}}D'après sa fiche [http://imdb.com/name/nm0500988/bio IMDB]</ref>.
* En [[1960 au cinéma|1960]], à son retour du service militaire à l'âge de 23 ans, il fonde sa société de production nommée ''[[Les Films 13]]'' qu'il aurait appelée ainsi à cause des 13 lettres composant son nom et son prénom<ref>D'après le webmaster du site ''[[Les Films 13]]''</ref>. On retrouve ce chiffre également dans ''Le Club 13'' (voir ci-dessous).
* De [[1980]] à [[1985]], il fut le compagnon d'[[Évelyne Bouix]] et ils eurent un enfant. De [[1986]] à [[1992]], il se maria à [[Marie-Sophie L.]] et ils eurent trois enfants. En [[1993]], il s'unit à [[Alessandra Martines]] et ils ont eu un enfant. Il s'est aussi marié à Christine Cochet<ref>{{fr+en}}D'après sa fiche [http://imdb.com/name/nm0500988/ IMDB]</ref>.
* Ses enfants s'appellent Sarah, Salomé, Sashka, Seb, Simon, Sabaya et Stella Lelouch. En hommage au père de Claude, prénommé Simon<ref>{{fr+en}}Informations trouvées sur sa fiche [http://imdb.com/name/nm0500988/bio IMDB]</ref>
* Claude Lelouch est aussi le célèbre propriétaire du ''Club 13''<ref>Information tirée du site ''[http://www.allocine.fr allocine]'' dans la rubrique activités annexes du réalisateur</ref>, un complexe [[paris]]ien réservé au monde du spectacle. Ce club est divisé en salles de [[Projection cinématographique|projection]], de [[montage]] et de [[restaurant]]s.
* À l'occasion de la 20{{e}} édition du [[Téléthon]], Claude Lelouch et ''[[Les Films 13]]'' ont réalisé un [[court métrage]] avec [[Fabien Barthez]] et dix enfants atteints par une [[maladie neuromusculaire]]. Le thème du film était : ''Transformons la recherche en traitements pour gagner le match de la vie''. La scène de tournage fut organisée autour du [[Parc des Princes]] à [[Paris]]<ref>D'après le site ''[http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=2113.html allocine]''</ref>.
* Pour la 7{{e}} édition du ''Prix Ciné Roman Carte Noire'', Claude Lelouch, accompagné de [[Catherine Jacob]], a présidé le jury qui devait élire le [[Livre (document)|livre]] le plus adaptable au [[cinéma]].
* Il a aussi présidé le jury du [[Festival du cinéma américain de Deauville|festival de Deauville]] [[2004 au cinéma|2004]], du Festival Court 18 De Paris (éditions [[2005 au cinéma|2005]] et [[2006 au cinéma|2006]]) et du Festival de cinéma latino-américain.
[[Image:Cl01.jpg|Claude Lelouch sur le tournage du film ''[[Roman de gare]]''|200px|thumb]]
* Il a refusé la présidence du [[Festival international du film de Tōkyō]] de [[2006 au cinéma|2006]].
* Il préside en [[2007 au cinéma|2007]] le Festival du film [[Jules Verne Aventures]] en mémoire de toutes ses années de carrière.
== Citations ==
* {{citation|La critique a droit à toutes les opinions, à condition d'en avoir.}}<ref name="Evene">Citations tirées de [http://www.evene.fr/citations/mot.php?mot=Claude-lelouch Evene]</ref>
* {{citation|Cannes, c'est d'abord un escalier : un escalier facile à monter... difficile à descendre !}}<ref name="Evene"/>
* {{citation|Au cinéma, le mauvais temps est terriblement photogénique, parce qu'il est dangereux.}}<ref name="Evene"/>
* {{citation|La vie est une météo imprévisible.}}<ref name="Evene"/>
* {{citation|Les courants, les styles, les manières sont les ennemis premiers de la création.}}<ref name="Evene"/>
* {{citation|Le pire n'est jamais décevant.}}<ref name="Evene"/>
* {{citation|Ça ennuie les femmes de parler de choses techniques.}}<ref name="Evene"/>
== Filmographie ==
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{| class=wikitable
|+ '''''Filmographie'''''
! Année
! Film
! Rôle
|-{{ligne grise}}
| [[1957 au cinéma|1957]]
| ''[[USA en vrac]]''
| [[réalisateur]]
|-
| [[1957 au cinéma|1957]]
| ''[[Une ville pas comme les autres]]''
| [[réalisateur]]
|-{{ligne grise}}
| [[1957 au cinéma|1957]]
| ''[[Quand le rideau se lève]]''
| [[réalisateur]]
|-
| [[1957 au cinéma|1957]]
| ''[[La Guerre du silence]]''
| [[réalisateur]]
|-{{ligne grise}}
| [[1961 au cinéma|1961]]
| ''[[La Vie de château (1961)]]'' (inachevé)
| [[réalisateur]]
|-
| [[1961 au cinéma|1961]]
| ''[[Le Propre de l'homme]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[acteur]]
|-{{ligne grise}}
| [[1962 au cinéma|1962]]
| ''[[L'Amour avec des si]]''
| [[scénariste]], [[Directeur de la photographie]]
|-
| [[1964 au cinéma|1964]]
| ''[[Une fille et des fusils]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]]
|-{{ligne grise}}
| [[1964 au cinéma|1964]]
| ''[[La Femme spectacle]]''
| [[réalisateur]], [[Producteur de cinéma|producteur]]
|-
| [[1965 au cinéma|1965]]
| ''[[Les Grands Moments]]''
| [[scénariste]]
|-{{ligne grise}}
| [[1965 au cinéma|1965]]
| ''[[... pour un maillot jaune]]''
| [[réalisateur]], [[Directeur de la photographie]]
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| [[1966 au cinéma|1966]]
| ''[[Un homme et une femme]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]], [[directeur de la photographie]]
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| [[1967 au cinéma|1967]]
| ''[[Loin du Viêt Nam]]''
| [[réalisateur]]
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| [[1967 au cinéma|1967]]
| ''[[Vivre pour vivre]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]]
|-{{ligne grise}}
| [[1968 au cinéma|1968]]
| ''[[13 jours en France]]''
| [[réalisateur]]
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| [[1968 au cinéma|1968]]
| ''[[L'Indiscret]]''
| [[Producteur de cinéma|producteur]]
|-{{ligne grise}}
| [[1968 au cinéma|1968]]
| ''[[Les Gauloises bleues]]''
| [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[1968 au cinéma|1968]]
| ''[[Benito Cereno]]''
| [[Producteur de cinéma|producteur]]
|-{{ligne grise}}
| [[1968 au cinéma|1968]]
| ''[[Les Pâtres du désordres]]''
| [[distributeur]]
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| [[1969 au cinéma|1969]]
| ''[[Un homme qui me plaît]]''
| [[réalisateur]]
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| [[1969 au cinéma|1969]]
| ''[[J'ai même rencontré des tziganes heureux]]''
| [[distributeur]]
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| [[1969 au cinéma|1969]]
| ''[[Un homme qui me plaît]]''
| [[réalisateur]]
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| [[1969 au cinéma|1969]]
| ''[[Sept jours ailleurs]]''
| [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[1969 au cinéma|1969]]
| ''[[Clair de Terre]]''
| [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[1969 au cinéma|1969]]
| ''[[La Vie, l'Amour, la Mort]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]]
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| [[1970 au cinéma|1970]]
| ''[[L'Américain (film, 1969)|L'Américain]]''
| [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[1970 au cinéma|1970]]
| ''[[Macunaïma]]''
| [[distributeur]]
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| [[1970 au cinéma|1970]]
| ''[[Le Voyou]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[Directeur de la photographie]]
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| [[1970 au cinéma|1970]]
| ''[[Le Maître du temps]]''
| [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[1970 au cinéma|1970]]
| ''[[Camarades (film)|Camarades]]''
| [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[1970 au cinéma|1970]]
| ''[[Ça n'arrive qu'aux autres]]''
| [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[1971 au cinéma|1971]]
| ''[[Far West (film, 1973)|Far West]]''
| [[Producteur de cinéma|producteur]]
|-{{ligne grise}}
| [[1971 au cinéma|1971]]
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| [[réalisateur]], [[scénariste]]
|-
| [[1971 au cinéma|1971]]
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| [[distributeur]]
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| [[1972 au cinéma|1972]]
| ''[[Une journée bien remplie]]''
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| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[opérateur]]
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| [[1972 au cinéma|1972]]
| ''[[Un homme et un bateau]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]]
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| [[1972 au cinéma|1972]]
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| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[Directeur de la photographie]]
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| [[1973 au cinéma|1973]]
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| [[1974 au cinéma|1974]]
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| [[distributeur]]
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| [[1975 au cinéma|1975]]
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| [[réalisateur]], [[acteur]]
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| ''[[Le Bon et les Méchants]]''
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| [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[1977 au cinéma|1977]]
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| [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[1983 au cinéma|1983]]
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| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[1984 au cinéma|1984]]
| ''[[Viva la vie!]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]]
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| [[1985 au cinéma|1985]]
| ''[[Partir, revenir]]''
| [[réalisateur]]
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| [[1986 au cinéma|1986]]
| ''[[Attention bandits !]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[1990 au cinéma|1990]]
| ''[[Il y a des jours... et des lunes]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]]
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| ''[[La Belle Histoire]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]]
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| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[1994 au cinéma|1994]]
| ''[[Ni avec toi, ni avec moi]]''
| [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[1994 au cinéma|1994]]
| ''[[Le Voleur et la Menteuse]]''
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| [[1995 au cinéma|1995]]
| ''[[Les Misérables (film, 1995)|Les Misérables]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]], [[Directeur de la photographie]]
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| [[1995 au cinéma|1995]]
| ''[[Lumière et compagnie]]''
| [[réalisateur]], [[acteur]]
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| [[1996 au cinéma|1996]]
| ''[[Hommes, femmes, mode d'emploi]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]], [[Directeur de la photographie]]
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| [[1998 au cinéma|1998]]
| ''[[Hasards ou coïncidences]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]]
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| [[1999 au cinéma|1999]]
| ''[[Une pour toutes]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[acteur]], [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[2002 au cinéma|2002]]
| ''[[And now... Ladies and Gentlemen]]''
| [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[2002 au cinéma|2002]]
| ''[[11'09"01]]'' (un segment)
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| [[2004 au cinéma|2004]]
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| [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]], [[réalisateur]]
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| [[2005 au cinéma|2005]]
| ''[[Le Courage d'aimer]]''
| [[réalisateur]], [[scénariste]], [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[2006 au cinéma|2006]]
| ''[[Nos amis les Terriens]]''
| [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[2007 au cinéma|2007]]
| ''[[Chacun son cinéma]]'' (un segment)
| [[réalisateur]]
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| [[2007 au cinéma|2007]]
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| [[Producteur de cinéma|producteur]]
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| [[2007 au cinéma|2007]]
| ''[[Roman de gare]]''
| [[réalisateur]]
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== Box-office ==
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|}
|}
Dix-huit films de Lelouch ont dépassé le million d'entrées<ref>Chiffres disponibles à la fin du livre ''Claude Lelouch : mode d'emploi''</ref>, ''[[Un homme et une femme]]'' en tête, ce qui en fait l'un des plus prestigieux [[réalisateur]] [[français]]<ref>D'après le site ''[http://www.cbo-boxoffice.com cbo box office]''</ref>.
== Distinctions ==
[[Image:Lelouchplace.jpg|thumb|L'inauguration de la ''Place Claude Lelouch'' à [[Deauville]], avec Claude Lelouch, [[Francis Lai]], [[Anouk Aimée]], [[Jean-Louis Trintignant]], le maire de [[Deauville]] en [[1999]] ...]]
Par la réalisation de ses [[long métrage|longs métrages]], Claude Lelouch a été récompensé à de nombreuses reprises en remportant des prix internationaux tels qu'un [[Oscar du cinéma|Oscar]], un [[Lion d'Or]] et une [[Palme d'or]].
Il a été membre du jury du [[Festival de Cannes 1967]]<ref>{{fr+en}} [http://french.imdb.com/name/nm0500988/ Claude Lelouch], [[Internet Movie Database]]</ref>.
Au [[Festival du cinéma américain de Deauville]], il est désormais possible de se balader sur la place Claude Lelouch<ref>''[http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18391956.html Allocine]''</ref>. Cette dernière a été nommée ainsi en l'honneur des quarante ans du film ''[[Un homme et une femme]]'', l'un de ses plus célèbres longs métrages. Le réalisateur a ajouté : {{Citation|''Un homme et une femme'' est un film culte, mythique pour le monde entier et surtout pour Deauville. Quand on présente Deauville à l'étranger, on nous parle d'''Un homme et une femme''}}.
=== Récompenses ===
* [[1965 au cinéma|1965]] : Au Festival du film Mar del Plata, prix de la meilleure réalisation pour ''[[Une fille et des fusils]]''.
* [[1966 au cinéma|1966]] : Au [[Festival de Cannes 1966]], ''[[Un homme et une femme]]'' remporte le ''Grand Prix du XX{{e}} anniversaire'' (qui remplace alors la [[Palme d'or]]).
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Un homme et une femme]]'', [[Oscar du meilleur scénario original]] et [[Oscar du meilleur film en langue étrangère|meilleur film en langue étrangère]].
* [[1967 au cinéma|1967]] : Ruban d'argent du meilleur réalisateur d'un film étranger pour ''[[Un homme et une femme]]'' aux ''Blue Ribbon Awards''.
* [[1967 au cinéma|1967]] : Prix du Meilleur réalisateur pour ''[[Un homme et une femme]]'' au ''Italian National Syndicate of Film Journalists''.
* [[1971 au cinéma|1971]] : [[Prix David di Donatello]] du meilleur réalisateur étranger pour ''[[Le Voyou]]''.
* [[1975 au cinéma|1975]] : ''[[Le Chat et la Souris]]'' a remporté le Grand prix de l'[[Académie française]].
* [[1977 au cinéma|1977]] : Mention spéciale du jury pour ''[[C'était un rendez-vous]]'' au ''Cracow Film Festival''.
* [[1978 au cinéma|1978]] : Le film [[Molière (1978)|Molière]], dont il est producteur, a remporté le [[César de la meilleure photographie]] et le [[César des meilleurs décors]]
* [[1982 au cinéma|1982]] : [[César du meilleur film]] pour ''[[Les Uns et les autres]]''.
* [[1993 au cinéma|1993]] : Au [[Festival des films du monde de Montréal]], meilleur réalisateur pour ''[[Tout ça... pour ça !]]''.
* [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[Les Misérables (film, 1995)|Les Misérables]]'', [[Golden Globe Award]] du meilleur film étranger.
* [[1996 au cinéma|1996]] : À la [[Mostra de Venise]], petit [[Lion d'Or]] pour ''[[Hommes, femmes, mode d'emploi]]''.
* [[2002 au cinéma|2002]] : À la [[Mostra de Venise]], ''UNESCO Award'' pour ''[[11'09"01]]''.
=== Nominations ===
[[Image:Cl02bis.jpg|thumb|Le film ''[[Roman de gare]]'' sélectionné officiellement à [[Festival de Cannes|Cannes]] en [[2006]]]]
* [[1964 au cinéma|1964]] : Au [[Berlinale|Festival de Berlin]], nommé pour sa réalisation de ''[[L'Amour avec des si]]''.
* [[1967 au cinéma|1967]] : Aux [[Oscar du cinéma|Oscars]], nommé pour sa réalisation d'''[[Un homme et une femme]]''.
* [[1967 au cinéma|1967]] : Aux [[Golden Globe Award]]s, nommé pour sa réalisation de ''[[Un homme et une femme]]''.
* [[1967 au cinéma|1967]] : Aux DGA Awards, nommé pour sa réalisation de ''[[Un homme et une femme]]''.
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[13 jours en France]]'' a fait partie de la sélection officielle française du [[Festival de Cannes]].
* [[1968 au cinéma|1968]] : Au [[Berlinale|Festival de Berlin]], nommé pour sa réalisation de ''[[13 jours en France]]''.
* [[1968 au cinéma|1968]] : Aux [[British Academy of Film and Television Arts|BAFTA Awards]], nommé dans la catégorie Meilleur Film pour ''[[Un homme et une femme]]''.
* [[1976 au cinéma|1976]] : Aux [[Oscar du cinéma|Oscars]], nommé pour son scénario dans ''[[Toute une vie]]''.
* [[1982 au cinéma|1982]] : Au [[Festival de Cannes 1981]], sélection officielle pour ''[[Les Uns et les autres]]''.
* [[1996 au cinéma|1996]] : Aux [[British Academy of Film and Television Arts|BAFTA Awards]], nommé dans la catégorie Meilleur Film étranger pour ''[[Les Misérables (film, 1995)|Les Misérables]].
* [[1996 au cinéma|1996]] : À la [[Mostra de Venise]], nommé pour ''[[Hommes, femmes, mode d'emploi]]''.
* [[2002 au cinéma|2002]] : ''[[And now... Ladies and Gentlemen]]'' a fait partie de la sélection hors compétition du [[Festival de Cannes 2002]].
* [[2003 au cinéma|2003]] : Aux [[César du cinéma 2003|Césars de 2003]], nommé dans la catégorie [[César du meilleur film de l'Union européenne|Meilleur Film européen]] pour ''[[11'09"01]]''.
* [[2006 au cinéma|2006]] : Dans la catégorie ''Plus mauvais film'', ''[[Nos amis les Terriens]]'' a été nommé aux [[Gérard du cinéma]].
== Collaboration avec Francis Lai ==
{{Détails|Francis Lai}}
[[Image:CL09.jpg|thumb|Le film ''[[Un homme et une femme]]'' ([[Palme d'or]], [[Oscar du meilleur scénario original]] entre autres) réunissant [[Anouk Aimée]] et [[Jean-Louis Trintignant]] sur une composition de [[Francis Lai]], avec le mémorable ''Chabadabada'']]
Grâce à un ami, [[Pierre Barouh]], il rencontra Claude Lelouch qui était alors jeune [[réalisateur]]. Ensemble, ils concluront ''[[Un homme et une femme]]'' en [[1966 au cinéma|1966]] avec le morceau ''Chabadabada'' interprété par [[Nicole Croisille]] et [[Pierre Barouh|Barouh]] lui-même. Ce titre sera un succès unique dans le [[cinéma français]] avec 300 versions différentes chantées dans le monde entier. Ils enchaîneront ensuite ''[[Vivre pour vivre]]'' en [[1967 au cinéma|1967]], ''[[Le Voyou]]'' en [[1970 au cinéma|1970]] ou encore ''[[L'Aventure, c'est l'aventure]]''.
Claude Lelouch lui a demandé pas moins de 28 [[composition musicale|compositions]]. C'est donc un homme qui a joué un rôle important dans la vie de ce [[compositeur]]<ref>D'après le site de l'''[http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=45694 encyclopédie du cinéma]''</ref>.
Voici une interview réalisée au festival Musique et Cinéma d’[[Auxerre]] [[2005]] :
* Quelle est l’évolution dans la manière de travailler une musique de film entre les années 1960 et aujourd’hui ?
{{Citation bloc|Je crois que l’évolution est venue uniquement par la technique. Car les compositeurs travaillent toujours de la même façon : ils cherchent des thèmes, les orchestrent ou les font orchestrer, écrivent la musique après ou avant le film, comme je le fais avec Lelouch (la musique est enregistrée avant le tournage : c’est d’ailleurs un des rares qui fait ça)... Mais sinon, c’est seulement la technique qui a évoluée. Je pense que chaque compositeur qui a une écriture personnelle met son talent au service du cinéaste, de sa vision. Il ne faut pas se leurrer : nous sommes entièrement au service du réalisateur et du film.}}
* Et avec Claude Lelouch, comment ça se passe ? Quelles indications vous donne-t-il pour vous décrire l’univers du film ?
{{Citation bloc|Il raconte son histoire. Mais il la raconte tellement bien qu’on a l’impression de voir déjà les images ! Et il sait absolument ce qu’il veut. Il y a quelques points à capter quand il raconte, notamment quand il évoque une séquence où la musique peut être importante. Et quand il a fini, il me dit : « C’est à toi, tu me la racontes en musique, maintenant » !}}
*Comme Luc Besson, Claude Lelouch a été l’objet de vives critiques, en avez-vous fait les frais ?
{{Citation bloc|J’ai été très malheureux de tout cela. C’était injuste, il y a eu un acharnement presque malsain contre Lelouch, une espèce de jalousie incroyable que je ne comprends toujours pas. Je trouvais ''Les Parisiens'' très beau, même si je connais le cinéma de Claude par cœur. J’aime comme il filme la vie, les émotions, c’est dommage qu’il n’ait pas pu finir sa trilogie. Je n’ai pas trouvé cela très bien de la part de certains qui l’ont descendu. D’ailleurs, il y a une chose qui m’étonne toujours : comment est-ce possible qu’un cinéaste français aussi populaire dans le monde entier (c’est un des rares à sortir ses films au Japon, aux Etats-Unis… il a des récompenses de tous les pays du monde) n’ait jamais eu de César ? Je trouve ça anormal. ''Itinéraire d’un enfant gâté'', ''L’Aventure c’est l’aventure'', ''Un homme et une femme'', ''Vivre pour vivre'' ou ''Les Uns et les Autres'', sont quand même des films qui font partie du patrimoine cinématographique français ! Je trouve qu’il y a une injustice…}}
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:::''Voir quelques [[bande originale|bandes originales]] de [[Francis Lai]] pour '''Lelouch''' : [[Claude Lelouch/BO|composition détaillée]]''
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
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{{Liste acteurs}}
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{{Liste réalisateurs}}
|
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{{Liste scénaristes}}
|}
* [[Les Films 13]], société de production de Lelouch
* Ses compagnes :
** [[Evelyne Bouix]]
** [[Alessandra Martines]]
** [[Marie-Sophie L.]]
* Ses enfants :
** [[Salomé Lelouch]]
** [[Sarah Lelouch]]
* [[Claude Lelouch/Partenaires|Liste des partenaires]] de Lelouch
* [[Claude Lelouch/BO|Composition détaillée]] de [[Francis Lai]]
=== Lien externe ===
{{commonscat|Claude Lelouch}}
=== Bibliographie<ref>Informations tirées du site internet ''[http://www.evene.fr/celebre/biographie/claude-lelouch-1266.php?livres Evene]''</ref> ===
* John Wakeman, ''World Film Directors''. Biographie
* Claude Lelouch, ''Itinéraire d'un enfant gâté'', [[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]], 2000. Lelouch raconte son ascension dans le monde du cinéma et les artistes avec lesquels il a travaillé.
* Claude Lelouch, ''Toute une vie'', Soleil, 2004. Lelouch raconte les horreurs que l'homme a pu réaliser durant les deux guerres mondiales.
* Claude Lelouch, ''Toute une vie - Tome 2'', Soleil, 2005. Suite du précédent
* Claude Lelouch, ''Claude Lelouch : Mode d'emploi'', [[Calmann-Lévy]], 2005. Il s'agit d'une mise au point sur ses films : ceux que le public a aimés et ceux qu'il n'a pas aimés.
=== Sources ===
{|width="100%" cellspacing="0" cellpadding="0" style="background-color: transparent"
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; Site officiel
* {{fr}} ''[http://www.claude-lelouch.com Les Films 13]''
; Filmographie
* {{imdb name|id=0500988}}
* {{Allocine name|id=2113}}
* {{fr}} ''[http://www.evene.fr/tout/Claude-Lelouch Claude Lelouch]'' sur Evene
; Biographie
* {{fr}} ''[http://www.lescesarducinema.com/cesar/personne_gen_cpersonne=2113.html Claude Lelouch]'', Les Césars du cinéma
* {{fr}} ''[http://www.biosstars.com/c/claude_lelouch.html Claude Lelouch]'', Biosstars
* {{fr}} ''[http://www.cinemotions.com/modules/Artistes/fiche/11801/Claude-Lelouch.html Claude Lelouch]'', Cinémotions
* {{fr}} ''[http://www.cinemapassion.com/filmographie-realisateur-Claude%20LELOUCH-839.html Claude Lelouch]'', CinéPassions
* {{fr}} ''[http://www.commeaucinema.com/personne=19902.html Claude Lelouch]'', Commeaucinéma
; Box office
* ''Claude Lelouch : Mode d'emploi''
* [http://www.boxofficemojo.com/ boxofficemojo.com]
* [http://www.cbo-boxoffice.com/v3/page000.php3 cbo-boxoffice.com]
* [http://www.boxofficestars.com/ boxofficestars.com]
; Récompenses
* {{fr}} ''[http://www.cinema-francais.fr/les_realisateurs/realisateur_l/lelouch_claude.htm Résumé des prix de Claude Lelouch]'' sur Cinéma français
* {{en}} ''[http://awardsdatabase.oscars.org/ampas_awards/DisplayMain.jsp?curTime=1176403061726 Claude Lelouch]'' sur le site des [[Oscars du cinéma]]
|
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;Bandes-Annonces
* {{fr}} ''[http://www.youtube.com/watch?v=w_8NIlznXEk Un homme et une femme - Deauville]''
* {{fr}} ''[http://www.youtube.com/watch?v=b14z3z5E3rY C'était un rendez-vous]''
* {{fr}} ''[http://www.youtube.com/watch?v=bKPbUmp0KyE Les Uns et les autres]''
* {{fr}} ''[http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18391664&cfilm=57614.html Le Courage d'aimer]''
* {{fr}} ''[http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18367398&cfilm=55563.html Les Parisiens]''
* {{fr}} ''[http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18672811&cfilm=46711.html 11'09"01]''
* {{fr}} ''[http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18671027&cfilm=28515.html And now... Ladies and gentlemen...]''
* {{fr}} ''[http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18650482&cfilm=21957.html Une pour toutes]''
* {{fr}} ''[http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18707930&cfilm=111717.html Entre adultes]''
* {{fr}} ''[http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18629098&cfilm=109257.html Nos amis les Terriens]''
; Vidéos de l'[[Institut national de l'audiovisuel|INA]]
* {{fr}} ''[http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=Claude+Lelouch&num_notice=1&total_notices=83 Claude Lelouch participe à Monsieur Cinéma]''
* {{fr}} ''[http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=Claude+Lelouch&num_notice=2&total_notices=83 Polémique autour du film Toute une vie]''
* {{fr}} ''[http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=Claude+Lelouch&num_notice=6&total_notices=83 Portrait d'un lauréat]''
* {{fr}} ''[http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=Claude+Lelouch&num_notice=7&total_notices=83 Toute une vie]''
|}
=== Notes et références ===
{{Références|colonnes = 2}}
{{Bon article|vote=BA|oldid=16204744|date=25 avril 2007 }}
{{Portail|biographie|cinéma|réalisation}}
{{DEFAULTSORT:Lelouch, Claude}}
[[Catégorie:Naissance en 1937]]
[[Catégorie:Réalisateur français]]
[[Catégorie:Acteur français]]
[[Catégorie:Producteur français]]
[[Catégorie:Scénariste français]]
[[Catégorie:Oscar du meilleur scénariste]]
[[Catégorie:Directeur de la photographie français]]
[[Catégorie:Golden Globe Award]]
[[da:Claude Lelouch]]
[[de:Claude Lelouch]]
[[el:Κλωντ Λελούς]]
[[en:Claude Lelouch]]
[[es:Claude Lelouch]]
[[fi:Claude Lelouch]]
[[he:קלוד ללוש]]
[[it:Claude Lelouch]]
[[ja:クロード・ルルーシュ]]
[[nl:Claude Lelouch]]
[[pl:Claude Lelouch]]
[[pt:Claude Lelouch]]
[[ru:Лелуш, Клод]]
[[sv:Claude Lelouch]]