Claude Meillassoux
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{{ébauche|anthropologie}}
'''Claude Meillassoux''' est un [[anthropologie|anthropologue]] [[France|français]] né le {{date|26|décembre|1925}} et mort le {{date|2|janvier|2005}}.
Il est l'auteur de nombreux articles dans les revues ''[[Cahiers d'études africaines]]'', ''[[L'Homme et la société|L’Homme et la société]]'', ''[[L'Homme (revue)|L’Homme]]'', ''[[Économie et Sociétés (revue)|Économie et Sociétés]]'', ''[[Journal de la Société des africanistes]]'', ''Anthropologie et Sociétés'' ou ''[[L’Ethnographie]]''.
Claude Meillassoux a beaucoup étudié les systèmes économiques des [[société pré-capitaliste|sociétés pré-capitalistes]] en utilisant les concepts [[marxisme|marxistes]] d'[[infrastructure]], de [[superstructure]] ou de [[matérialisme historique]]. Il a pour conviction que les mécanismes de domination et d'échange sont présents dans toute société humaine.
Il s'inscrit dans le mouvement de l'[[anthropologie de la libération]] loin des pensées [[fonctionnalisme|fonctionnaliste]] et [[structuralisme|structuraliste]] dominantes en anthropologie dans la deuxième moitié du {{s-|XX|e}}.
<!--Il a réfléchi sur l’économie, mais aussi sur la parenté, sur la politique, sur l’histoire, sur les représentations.
différence de nature ou d’essence entre sociétés primitives et sociétés complexes, Claude Meillassoux tenait hautement que les sociétés humaines forment un ensemble homogène et continu, et que leurs spécificités ne sont que des variations sur un thème commun, fourni par l’unité du genre humain.
Il a travaillé en Côte-d’Ivoire et au Mali, bien sûr, mais il s’est aussi intéressé, et de très près, aux Pygmées, à l’Afrique du Sud, aux castes indiennes, aux Inuit, à la royauté Inka.
dirigées par lui, que ce soit le colloque de Freetown sur le commerce africain, le célèbre « séminaire Meillassoux » de la rue de Tournon ou encore l’ERA 501 du CNRS
*e — “Imperialism as a mode of reproduction of labour power”, Colloque de Bielefeld, Dec. 1972, 20 p. dact.-->
=== Quelques ouvrages ===
* ''Anthropologie économique des Gouro de Côte d’Ivoire : de l’économie de subsistance à l’agriculture commerciale'', 1964, Mouton, Paris, 382 p.
* ''L’Évolution du commerce africain depuis le {{s-|XIX|e}} en Afrique de l’Ouest'', 1971, Oxford Univ. Press, Oxford, 444 p.
* ''Qui se nourrit de la famine en Afrique ?'', 1974, Maspero, Paris
* ''L’Esclavage en Afrique précoloniale'', 1975, Maspero, Paris, 582 p.
* ''Femmes, greniers et capitaux'', 1975, Paris, Maspero. 254 p.
* ''Terrains et Théories'',1977, Anthropos, Paris, 344 p (collection de 11 articles)
* ''Théorie de la communauté familiale, un thème d’anthropologie économique'', 1977, Chikuma Shobo, Tokyo, 283 p
* ''Les derniers Blancs : le modèle sud-africain'', 1979, Maspero, Paris, 311 p.
* ''Anthroplogie de l’esclavage, le ventre de fer et d’argent'', 1986, Paris, PUF, 375 p.
* ''Génie social et manipulation culturelle en Afrique de l’apartheid'', 1991, Paris, Arcantère, 314p.
* ''Les Spectres de Malthus'', 1991, Paris, EDI-ORSTOM- CEPED, 442 p.
* ''L'économie de la vie: Démographie du travail'', 1997, Broché, 166 p.
* ''Mythes et limites de l'anthropologie'', 2001, Broché, 479 p
== Liens externes ==
* article en hommage à la mort de C. Meillassoux (revue ''à l'encontre'') [http://www.alencontre.org/page/print/MeillassouxHommage.htm]
* article en hommage à la mort de C. Meillassoux (revue ''L'Homme'') [http://lhomme.revues.org/document1795.html]
* Photographie de Claude Meillassoux [http://www.alencontre.org/Images/Meillassoux.jpg]
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[[Catégorie:Anthropologue français]]
[[Catégorie:Naissance en 1925]]
[[Catégorie:Décès en 2005]]
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