Clichy-sous-Bois 282902 31786759 2008-07-22T11:16:17Z Kb 93tnz 427570 /* Personnalités liées à la commune */ {{Voir homonymes|Clichy (homonymie)}} {{Communefra |nomcommune=Clichy-sous-Bois |région=[[Île-de-France]] |département=[[Seine-Saint-Denis]] |arrondissement=[[Arrondissement du Raincy|Le Raincy]] |canton=[[Canton du Raincy|Le Raincy]] |insee=93014 |cp=93390 |maire=[[Claude Dilain]] |mandat=[[2008]]-[[2014]] |intercomm=[[Communauté d'agglomération de Clichy-sous-Bois Montfermeil]] |longitude=2.5500 |latitude=48.9167 |alt moy=98 m |alt mini=66 m |alt maxi=121 m |hectares=395 |km²=3,95 |sans=28 288 |date-sans=[[1999]] |dens=7 161 |image=[[Image:Clichy-sous-Bois - Hotel-de-Ville 01.jpg|center|290px]]}} {{Seine-Saint-Denis localisation ville|nomImage=Carte_Seine-Saint-Denis_Clichy-sous-Bois.png}} [[Image:Clichy-sous-Bois - Boulevard Gagarine 01.jpg|thumb|right|320px|Boulevard Gagarine]] '''Clichy-sous-Bois''' est une [[Commune française|commune]] [[france|française]], située dans le [[départements français|département]] de la [[Seine-Saint-Denis]] et la [[régions françaises|région]] [[Île-de-France]], distincte de [[Clichy]] (laquelle se situe dans les [[Hauts-de-Seine]]). Elle fait partie de la [[Communauté d'agglomération de Clichy-sous-Bois Montfermeil]]. Ses [[gentilé|habitants]] sont appelés les Clichois(es). Autrefois petit village du [[pays d'Aulnoye]], la commune a connu une importante vague d'urbanisation sous forme de « [[Grand ensemble|grands ensembles]] » à partir des [[années 1950]], concentrant une importante population d'origine immigrée. En [[novembre 2005]], la ville a vu démarrer une [[Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises|importante série d'émeutes]] qui s'est généralisée dans de nombreuses banlieues françaises suite au décès accidentel de deux adolescentes poursuivis sans raison par la police puis au tir d'une grenade lacrymogène des CRS dans la mosquée Bilal, trois jours plus tard. == Géographie == Clichy-sous-Bois est située sur une colline gypseuse à 15 km à l'est des portes de [[Paris]]. La commune s'étend sur une superficie de 395 hectares, dont 110 de zones boisées. Elle possède de fait un important patrimoine forestier : [[Forêt de Bondy|forêt régionale de Bondy]], parc de la Fosse-Maussoin, le bois de Bernouille, parc de la Mairie. Son grand parc forestier est un fragment subsistant de l'ancienne [[forêt de Bondy]]. La ville mêle quelques quartiers pavillonnaires (20% du territoire urbain) et plusieurs grands ensembles « sensibles » : « le chêne pointu », et la « cité des Bosquets », cette dernière à cheval sur le territoire des deux communes de Clichy-sous-Bois et de [[Montfermeil]]. Clichy-sous-Bois n'est desservie par aucun axe autoroutier ni routier d'importance, ni aucune voie ferrée et reste par conséquent une des villes les plus enclavées de la petite couronne parisienne. Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/MPEAA.htm Journal Officiel, Loi n°64-707 du 10 juillet 1964 portant sur la réorganisation de la région parisienne]</ref>, la commune fait partie du département de la [[Seine-et-Oise]]. Le redécoupage des anciens départements de la [[Seine (département)|Seine]] et de la [[Seine-et-Oise]] fait que la commune appartient désormais à la [[Seine-Saint-Denis]] après un transfert administratif effectif le {{date|1|janvier|1968}}. === Communes limitrophes === La ville est entourée des communes de : *au nord : [[Livry-Gargan]] *à l'ouest : [[Le Raincy]] *au sud : [[Gagny]] *à l'est : [[Montfermeil]] *au nord-est : [[Coubron]] ===Urbanisation et logement=== Histoire de l'urbanisme à Clichy-sous-Bois <ref>[http://www.clichy-sous-bois.fr/jsp/site/Portal.jsp?page_id=64 Ville de Clichy-sous-Bois : Historique de l'urbanisation]</ref> {| class=wikitable ! Date de construction ! Copropriétés - nombre de logements ! Résidences sociales - nombre logements |- | 1954 | La Pelouse – 358 | |-{{ligne grise}} | 1956 | La Lorette - 342 | |- | 1958 | PAMA - 380 Le Bocage - 32 | |-{{ligne grise}} | 1960 | Sévigné - 288 Vallée des anges - 192 | |-{{ligne grise}} | 1961 | Chêne pointu A - 873 | |-{{ligne grise}} | 1962 | STAMU 2 - 168 | |-{{ligne grise}} | 1963 | La Futaie - 50 | |-{{ligne grise}} | 1964 | | |-{{ligne grise}} | 1965 | Chêne Pointu B - 650 | Allée des archers - 40 |-{{ligne grise}} | 1967 | | Le Rouaillier - 180 |-{{ligne grise}} | 1968 | | Bois de la Couronne - 181 Étang beauclair - 121 |-{{ligne grise}} | 1969 | | Tour Victor Hugo - 77 |-{{ligne grise}} | 1970 | | Vieux moulin - 321 Petite montagne - 201 |-{{ligne grise}} | 1972 | | Bois du temple - 711 |-{{ligne grise}} | 1973 | Résidence du parc - 131 Les Pommiers - 30 | |-{{ligne grise}} | 1977 | Allende - 129 | Les Cosmonautes - 112 |-{{ligne grise}} | 1980 | Le Hameau - 201 | Le Hameau - 80 L’Aqueduc - 303 |-{{ligne grise}} | 1981 | | La Dhuys - 108 Le Stade - 83 |-{{ligne grise}} | 1984 | | Foyer Noiséen - 62 |-{{ligne grise}} | 1985 | | Bois Barmont - 62 |-{{ligne grise}} | 1988 | | Le Village - 122 |-{{ligne grise}} | 1994 | | Pasteur - 53 |} == Histoire == ===Les origines=== La ville porta successivement les noms de ''Cleppius'' à l'époque romaine, puis ''Clippiacum superius'' dans un texte datant de [[636]], ''Clichiacum'' au {{XIIe siècle}}, puis ''Clichy-en-Aulnois'' à la [[Révolution française]]. La clairière du pays des aulnes a été occupée dès le [[néolithique]] comme l'atteste la découverte d'armes et outils de [[silex]]. ===Le Moyen Âge=== Clichy-sous-Bois était autrefois une clairière de la [[forêt de Bondy]], qui s'étendait jusqu'au {{XIXe siècle}} de [[Bondy]] à [[Coubron]] et recouvrait toute la région. Cette terre riche en pâturages et vignes fut octroyée par le roi [[Dagobert Ier|Dagobert]] en [[632]] à l'[[abbaye de Saint-Denis]]. Le lieu appartient ensuite aux seigneurs de [[Livry-Gargan|Livry]] alors que la cure dépend de l’[[abbaye Notre-Dame de Livry|abbaye de Livry]]. En [[1261]], les chevaliers de l'[[ordre du Temple]] achètent à Eudes de Rosay et André de Clichy le fief du Rosay, et y fondent une commanderie sur la route de [[Coubron]] - il subsiste de nos jours les fondations de cette forteresse - puis en [[1267]], Henri de Grandpré, seigneur de Livry, cède à l'ordre 280 arpents de bois et de terres, ainsi que les droits afférents, incluant les droits de justice. Les Templiers développent les pâturages et la vigne en défrichant la forêt ; mais ils en sont dépossédés en [[1312]] par [[Philippe IV de France|Philippe le Bel]] au profit de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, également connu sous le nom d'[[ordre de Malte]]. Le grand prieur de France en restera le seigneur jusqu'à la [[Révolution|Révolution française]]. Au [[Moyen Âge]] se développe le pèlerinage à la source où avait eu lieu le miracle attribué à la [[Marie de Nazareth|Vierge]]. Durant le {{XIIIe siècle}} en effet, trois marchands [[Angers|angevins]] furent attaqués et dévalisés par des brigands puis attachés à trois arbres de la [[forêt de Bondy]]. Ils reçurent selon la légende le secours de la Vierge. À cette époque, une chapelle est édifiée afin de commémorer ce miracle. La source qui coulait à proximité considérée comme miraculeuse connaît un culte fervent : de nombreux récipients à boire furent retrouvés lors de fouilles. ===Les temps modernes=== La giboyeuse [[forêt de Bondy]] est un terrain de chasses royales : Charles V puis Henri IV y courent le renard. Un rendez-vous de chasse puis des châteaux furent édifiés sur le territoire du village. Au {{XVIIe siècle}}, le châtelain le plus important est un magistrat, le Président de Mesmes. Les équipages royaux et seigneuriaux y chassent, ceux du prince de Dombes, petit-fils de [[Louis XIV de France|Louis XIV]], sont rachetés en [[1785]] par le [[Louis Philippe d'Orléans (1725-1785)|duc d’Orléans]], propriétaire du [[château du Raincy]], qui fréquente à son tour la forêt à la fin du {{XVIIIe siècle}}. Au [[siècle des Lumières]], le village est un foyer [[huguenot]] et possède un vaste cimetière protestant. À cette époque, le financier Le Bas de Courmont, [[Ferme générale|fermier général]], rachète le domaine du [[Louis II Sanguin|marquis de Livry]] ; il dote le village d'un maître d'école qui a pour mission d'éduquer gratuitement les enfants. Il est arrêté durant la Révolution puis guillotiné avec le chimiste [[Antoine Laurent de Lavoisier|Lavoisier]] le [[6 mai]] [[1794]]. ===La Révolution et le {{s|XIX}} === À la [[Révolution française|période révolutionnaire]], le village de Clichy compte un peu plus de 100 habitants, qui désignent le [[6 janvier]] [[1790]] la première municipalité : Clichy devient une commune. Puis la vie de la commune un moment agitée par les litiges avec son voisin [[Livry-Gargan|Livry]] se met en sommeil jusqu’en [[1814]] où [[Alexandre Ier de Russie|Alexandre]], tsar de Russie, séjourne dans un des châteaux d’où il contemple Paris. [[François Christophe Kellermann]], duc de Valmy, réside également à Clichy. En [[1820]], le village n'atteint que 150 habitants. Sous [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]], la première mairie-école est construite. C'est en [[1851]] que Clichy-en-Aulnois devient Clichy-sous-Bois. Le village est alors peu concerné par la [[révolution industrielle]]. [[Livry-Gargan|Livry]] et [[Gagny]] cèdent des terrains en [[1869]] pour la création de la nouvelle commune du [[Le Raincy|Raincy]]. La commune souffre beaucoup des combats durant la [[Guerre franco-allemande de 1870|guerre de 1870]] : les clichois fuient le village qui est alors occupé et saccagé par 10 000 [[Prussiens]]. [[Image:Boudot 66 - Le raincy - Vue générale de la fosse Maussoin.JPG|thumb|Avant de devenir un parc départemental constituant l'un des Natura 2000 de Seine-Saint-Denis, la Fosse Maussoin était une importante carrière de gypse, permettant de produire du plâtre. La production de l'usine était transportée jusqu'au [[Canal de l'Ourcq]] par un chemin de fer industriel à voie étroite, la voie Schaeffer, puis par la [[Ligne des Coquetiers]]]] ===Le {{s|XX}}=== En [[1912]], le village compte 1 434 habitants ; l’école du Plateau est édifiée à cette époque. Pendant la [[Première Guerre mondiale]], les combats ôtent 68 hommes à la commune. Durant l’[[entre-deux-guerres]], Clichy-sous-Bois conserve sa parure de bois, restes de la [[forêt de Bondy]] et le progrès n’a guère atteint la commune : pas ou peu d’éclairage public, toujours pas de tout à l’égout, pas d’enlèvement des ordures ménagères. Trois employés de mairie, trois cantonniers, quatre femmes de service couvrent les besoins de la population. En [[1934]] la première école du Chêne Pointu est bâtie. La vie villageoise continue toujours aussi agreste : il n’est pas rare de voir passer des vaches dans les rues du bourg qui possède encore trois fermes. L’occupation allemande durant la [[Seconde Guerre mondiale]] n’oublie pas Clichy-sous-Bois. Mais c'est dans les [[années 1950]] et surtout les [[années 1960]] que débutera la transformation radicale de la commune : l’urbanisation débutera dès [[1955]], année où s’édifie une première résidence : « La Pelouse ». Elle fut suivie de nombreuses autres, résidences privées (Le Chêne Pointu, Les Bosquets...) puis cités HLM (Orly-parc, ...). En effet, en [[1960]], un ambitieux plan d’urbanisme est dessiné par [[Bernard Zerfhuss]], architecte [[Grand prix de Rome]], sur les principes du mouvement moderne : « espace, lumière, nature». Le plan masse de cette opération immobilière privée prévoyait la construction de 10 000 logements, qui s’étendaient du Bas-Clichy jusque sur le plateau en suivant la topographie naturelle du lieu. Finalement ce ne sont que 1600 logements qui se construisent dans le bas Clichy – copropriétés du Chêne Pointu, de STAMU II - et 1500 à Montfermeil en copropriété : la résidence des Bosquets. Une autoroute, l'A87, devait relier les deux pôles de développement du nord-est de l’Île-de-France : l'aéroport de [[Aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle|Roissy-Charles-de-Gaulle]] au nord et la ville nouvelle de [[Marne-la-Vallée]] au sud, en traversant Clichy qui aurait été desservie par un vaste échangeur. Mais cet axe structurant n’a jamais été réalisé vu l'opposition des habitants et élus des communes concernées par le projet. Ce plan d’aménagement resté incomplet laisse aujourd’hui les deux villes de Clichy et [[Montfermeil]] avec un tissu urbain destructuré et dans une situation problématique d’enclavement malgré l’agrément du lieu en bordure de la [[forêt de Bondy]]. A la fin des [[années 1970]], la ville met en place un chauffage expérimental par [[géothermie]]. ===Le {{s|XXI}}=== Le [[27 octobre]] [[2005]], des adolescents fuient un contrôle de police. Trois d'entre eux sont poursuivis. Ils se réfugient dans un terrain clos appartenant à [[Électricité de France|EDF]] et se cachent dans un bâtiment abritant une réactance. [[Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises|Bouna Traoré]] et [[Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises|Zyed Benna]] y meurent électrocutés. Le troisième, Muhittin Altun, bien que grièvement brûlé, s'échappera et donnera l'alerte. Suite à cela, des [[émeute]]s éclatent à la cité du Chêne-pointu entre jeunes et forces de l'ordre. Elles se prolongent [[Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises|dans de nombreuses villes et banlieues françaises]], justifiant l'instauration de l'[[État d'urgence en France|état d'urgence]] dans 25 départements du 8 novembre 2005 au 4 janvier 2006. ====Le projet de rénovation urbaine de Clichy-Montfermeil==== [[Image:Clichy sous Bois Chemin des postes.jpg|thumb|right|320px|Chemin des Postes]] Le 17 décembre 2004 a été signée une convention<ref>Source : [http://www.anru.fr/IMG/pdf/CvClichyMontf.pdf Texte de la convention ANRU du 17 décembre 2004]</ref> entre l'[[Agence nationale pour la rénovation urbaine]] (ANRU) et l'ensemble des partenaires concernés pour financer le Projet de rénovation urbaine (PRU) du quartier du Plateau situé à cheval sur les villes de [[Clichy-sous-bois]] et de [[Montfermeil]], ainsi que le quartier du bas-Clichy. Ce projet de 324,5 millions d'euros, l'un des plus importants de la région parisienne, concerne 3.700 logements dont * 1.398 seront démolis, * 1.548 seront construits * 921 seront réhabilités * 1.353 seront résidentialisés et permettra la création d'espaces publics et d'équipements. Les objectifs du PRU sont : * la modification radicale de l'urbanisme et de l'habitat du grand ensemble ; * la recomposition du réseau de voiries et du paysage urbain, par la requalification des voiries existantes et la création de nouvelles rues, l'aménagement de cheminements paysagers assurant la liaison vers les principaux espaces verts de la communauté d'agglomération ; * la requalification générale des équipements et services publics (création d'un véritable centre-ville et la réhabilitation du Parc de la mairie au Bas-Clichy, requalification des équipements scolaires et des principaux équipements sportifs, création d'une maison de l'enfance comprenant une crèche de 60 berceaux s'accompagnant de la démolition de la crèche Parouty, relance de l'activité du Centre commercial du Chène Pointu, création d'une ou deux résidences sociales, création d'un hôtel d'activités polyvalent accueillant notamment les activités textiles antérieurement implantées dans la Tour Utrillo) ; * l'accueil d'un transport en commun en site propre, vraisemblablement une antenne du tramway [[Ligne 4 du tramway parisien|T4]]. Il permet la transformation d'un nombre importants de logements de copropriétés dégradées en logements sociaux. ==Démographie== {{DemogFR | 1793=161 | 1800=152 | 1806=136 | 1821=137 | 1831=138 | 1836=145 | 1841=156 | 1846=168 | 1851=175 | 1856=184 | 1861=227 | 1866=247 | 1872=182 | 1876=205 | 1881=251 | 1886=350 | 1891=452 | 1896=503 | 1901=672 | 1906=1 071 | 1911=1 434 | 1921=2 104 | 1926=3 467 | 1931=4 026 | 1936=4 056 | 1946=3 573 | 1954=5 105 | 1962=11 606 | 1968=16 357 | 1975=22 422 | 1982=24 654 | 1990=28 180 | 1999=28 288 | sansdoublescomptes=1962|source=INSEE }} Sources : <ref>[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962]</ref>{{,}}<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm INSEE: Population depuis le recensement de 1962]</ref> ==Administration== L'actuel maire, Claude Dilain, a été élu en [[1995]], et succède à plusieurs maires issus du Parti communiste <ref>[http://resistances95.hautetfort.com/archive/2005/12/09/portrait-claude-dilain.html Parti Socialiste - Portrait de Claude Dilain]</ref>. Lors de sa prise de fonction, le nouveau maire trouve une situation financière difficile et la commune est menacée d'être mise sous tutelle ; par une gestion rigoureuse (Cf. étude de [[Moody's]] publiée en décembre 2006), la ville retrouve progressivement une situation plus saine. Depuis 1996, la fiscalité est restée relativement stable et la dette divisée par deux; Claude Dilain commente: ''"On peut être une ville pauvre et de pauvres et bien gérée"''<ref>Le Parisien, supplément Seine-Saint-Denis, 14 décembre 2006, http://lesocialisteclichois.hautetfort.com/files/Moody_s.jpg</ref>. En effet, le potentiel fiscal de la Commune ne s'élève qu'à 320 € par habitant en 2004, soit seulement 40 % environ de celui des villes de même strate démographique<ref>SOURCE : Convention ANRU du 17 décembre 2004</ref>. {{EluDebut |Titre= Liste des maires successifs<ref>[http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=6823 Liste des maires de Clichy-sous-Bois]</ref>}} {{Elu |Début= 2008 |Fin= |Identité=[[Claude Dilain]] |Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]]|Qualité= }} {{Elu |Début= 1995 |Fin= 2008 |Identité=[[Claude Dilain]] |Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]]|Qualité= }} {{Elu |Début= 1993 |Fin= 1995 |Identité=Gérard Probert |Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début= 1991 |Fin= 1993 |Identité=André Déchamps |Parti=[[Parti communiste français|PCF]]|Qualité= }} {{Elu |Début= 1990 |Fin= 1991 |Identité=Christian Chapuis |Parti=[[Parti communiste français|PCF]]|Qualité= }} {{Elu |Début= 1965 |Fin= 1990 |Identité=André Deschamps |Parti=[[Parti communiste français|PCF]]|Qualité= }} {{Elu |Début= 1959 |Fin= 1965 |Identité=Roger Caltot |Parti=[[PCF]]|Qualité= }} {{Elu |Début= 1955 |Fin= 1959 |Identité=Georges Corriez |Parti=[[PCF]]|Qualité= }} {{Elu |Début= 1947 |Fin= 1953 |Identité=Georges Parouty |Parti=[[Parti communiste français|PCF]] |Qualité= }} {{Elu |Début= 1946 |Fin= 1947 |Identité=Germaine Tarratre |Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début= 1945 |Fin= 1946 |Identité=Louis Janny |Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début= 1944 |Fin= 1944 |Identité=André Debresne |Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début= 1943 |Fin= 1944 |Identité=Calixe Lesage|Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début= 1941 |Fin= 1943 |Identité=Jean Ladrette |Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début= 1938 |Fin= 1941 |Identité=Emile Demcat |Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début= 1919 |Fin= 1938 |Identité=Frédéric Ladrette |Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début= 1911 |Fin= 1919 |Identité=Jean Ricordeau |Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début= 1906 |Fin= 1910 |Identité=Frédéric Zwilling |Parti=|Qualité= }} {{Elu |Début= 1892 |Fin= 1906 |Identité=Gabriel Risch |Parti=|Qualité= }} {{EluFin}} ==Économie== ===Le développement économique et l’emploi=== [[Image:Clichy sous Bois Collège Robert Doisneau.jpg|thumb|right|320px|Collège Robert Doisneau]] La création de la Zone Franche urbaine, exonérant de toutes taxes les entreprises s’implantant dans le périmètre, a dynamisé le développement économique sur la commune. La zone d’activités de Clichy-Parc a vu l’implantation de nombreuses entreprises nouvelles et de deux hôtels locatifs d’activités dont un a été financé par le Grand Projet Urbain (GPU) et le PIC URBAN. Cette dynamique se poursuit aujourd’hui grâce à l’action d’animation du tissu économique conduite par la communauté d’agglomération. Les commerces sont l’objet d’un soutien particulier avec la restructuration du centre commercial du Chêne Pointu, opération majeure du GPU et qui s'est poursuivie grâce au [[Grand projet de ville]] (GPV). Des financements de la [[politique de la ville]] ont également été mobilisés pour améliorer l’environnement urbain du centre commercial des Marronniers et de la zone d’activité commerciale de la Fosse Maussoin. L’insertion professionnelle a été favorisée par la [[Communauté d'agglomération de Clichy-sous-Bois Montfermeil|communauté d’agglomération]] qui a créé un service emploi/formation/insertion (DEFI) ayant pour objectif d’accompagner les chômeurs. Il reste cependant beaucoup à faire ; l'activité économique pâtit du faible réseau de transports, du manque de formation des jeunes et d'un réseau d'entreprises insuffisamment développé. En dépit des efforts des pouvoirs publics et du réseau associatif, le taux de chômage est l'un des plus élevés de [[Seine-Saint-Denis]]. ==Transports== ===Situation actuelle=== Il n'y a aucune station de métro ni du RER à Clichy-sous-Bois, la station la plus proche est la [[gare du Raincy - Villemomble - Montfermeil]] sur la [[Ligne E du RER d'Île-de-France|ligne E du RER]]. Le seul transport direct à Clichy-sous-Bois est l'autobus, lignes 601, 602, 603, 347 vers Bobigny Pablo-Picasso et le 146 vers Le Bourget. ===Le projet : une branche du T4=== {{Article détaillé|Ligne 4 du tramway parisien#Projets d'extension{{!}}L'extension du T4}} Le Contrat de projet État-Région 2007-2013 (qui succède aux anciens [[Contrat de plan État-région]]), tel qu'approuvé par le Conseil régional du 14 février 2007<ref>SOURCE : [http://elus.iledefrance.fr/docs/base/CR_31-07.pdf Rapport N°07-31 au Conseil régional] {{PDF}}</ref>, finance le lancement des études pour le débranchement du {{Tramway parisien/correspondances|4}} à Clichy/[[Montfermeil]], et prévoit que, si les études le permettent, soit réalisé l'engagement substantiel des travaux entre 2010 et 2013. La réalisation de ce débranchement améliorera très significativement les temps de déplacement des habitants du Plateau et facilitera la mise en œuvre de son Projet de renouvellement urbain signé avec l'[[Agence nationale pour la rénovation urbaine|ANRU]] en assurant le désenclavement du quartier. ==Parcs et espaces verts== Clichy-sous-Bois possède un important patrimoine boisé, qui en fait la deuxième ville la plus verte du département de la Seine-Saint-Denis (en nombre d'hectares d'espaces verts par habitant). Les principaux espaces verts sont : * La ''[[forêt de Bondy]]'' à l'est ; * Le ''parc de Bellevue'', en centre-ville ; * Le ''parc départemental de la Fosse-Maussoin'', situé à l'ouest de la ville dans d'anciennes carrières ; * La coulée verte de l’''[[Dhuis|aqueduc de la Dhuys]]''. * Étang de Clichy La Forêt de Bondy et le Parc départemental de la Fosse-Maussoin sont deux des emplacements du [[Réseau Natura 2000|site natura 2000]] de [[Seine-Saint-Denis]]<ref>SOURCE : [http://natura2000.environnement.gouv.fr/sites/FR1112013.html Site du Ministère de l'environnement et du développement durable].</ref>. ==Patrimoine== [[Image:Clichy sous Bois Eglise Saint Denis.jpg|thumb|right|200px|L'église Saint-Denis]] L''''hôtel-de-ville''' (place du 11 Novembre 1918) occupe un château édifié au {{XVIe siècle}}, et acheté en [[1645]] par Robert de Bragelongne, surintendant des finances du roi [[Louis XIV de France|Louis XIV]]. Il le cède ensuite au comte Jean-Antoine d'Avraux, ami de [[madame de Sévigné]] qu'il accueille régulièrement lors de ses séjours à [[Livry-Gargan|Livry]]. Le bâtiment est modifié en [[1807]] au goût [[Architecture néoclassique|néoclassique]] très en vogue à cette époque. Le château présente un corps de logis rectangulaire avec porche néoclassique flanqué de deux courtes ailes, un pavillon rectangulaire est accolé au mur sud de l'aile méridionale. Le parc autrefois [[Jardin français|à la française]], fut redessiné sous l'[[Premier Empire|Empire]] à [[Jardin anglais|l'anglaise]] avec une pièce d'eau par [[Alexandre Théodore Brongniart]], selon les principes de son ami le peintre [[Hubert Robert]]. Le parc abrite également une orangerie de [[style Louis XVI]], édifiée à partir de [[1740]]. L'ensemble fut acquit en [[1930]] par la municipalité et le château devint la mairie de la commune. Le parc, l'orangerie et le château furent classés [[Monument historique (France)|monuments historiques]] en [[1972]]. Le '''château de La Terrasse''' (avenue de Sévigné) fut édifié en [[1908]] et remplace plusieurs bâtiments successifs. D'abord occupé par une commanderie de [[Ordre du Temple|Templiers]], les ruines furent remplacées au début du {{XIXe siècle}} par un château, qui fut saccagé durant l'[[Guerre franco-allemande de 1870|occupation Prussienne de 1870]]. Largement remanié, ce château laisse alors la place à la construction actuelle. L''''église Saint-Denis''' actuelle fait suite à plusieurs églises : l'église médiévale du {{XIIIe siècle}} laisse la place en [[1641]] à un nouvel édifice. Ce dernier est reconstruit en [[1759]] par Clément Darce, trésorier de France en Bourgogne. Le bâtiment est encore remanié en [[1811]] et [[1847]], année durant laquelle le clocheton est ajouté. L'église possède un plan très simple à une [[nef]] unique et un [[chevet]] plat. Elle abrite deux pierres tombales et un [[vitrail]] du {{XVIIe siècle}} aux armes d'[[Amador de La Porte]], grand prieur de France et oncle maternel de [[Richelieu]]. [[Image:Clichy sous Bois Eglise Notre Dame des Anges.jpg|thumb|right|320px|La chapelle Notre-Dame des Anges]] La '''chapelle Notre-Dame-des-Anges''' (allée Fernand-Lindet) fut édifiée entre [[1650]] et [[1660]] par [[Christophe de Coulanges]], [[Abbaye Notre-Dame de Livry|abbé de Livry]] et oncle de [[madame de Sévigné]], à l'emplacement d'un oratoire du {{XIIIe siècle}}. Détruite par un incendie en [[1791]], elle est reconstruite vers [[1808]], puis agrandie en [[1865]] date à laquelle on lui ajoute une coupole. ==Personnalités liées à la commune== * [[Albert Uderzo]] et [[Marcel Uderzo]], dessinateurs. * [[Roberto Alagna]], ténor. * [[Sylvie Vartan]],chanteuse. * [[Ayhan Guclu]], footballeur ==Culture== [[Image:Clichy-sous-Bois - Orangerie 01.jpg|thumb|right|320px|L'orangerie]] La ville possède : * La '''bibliothèque Cyrano de Bergerac''' (rue des Bleuets) qui tente de sensibiliser les habitants au livre et à la lecture. Le coût de l'inscription n'est plus: elle est désormais gratuite. * L''''Espace 93 Victor-Hugo''' (place de l'Orangerie) qui offre toute l'année des spectacles variés : chanson, concerts classiques ou de Rap, etc. * Le '''conservatoire Maurice-Ravel''' (58 allée Auguste-Geneviève) qui propose l'enseignement de différentes formes de musique et de danse. ===Cinéma et télévision=== La chaîne franco-allemenade [[Arte]] a diffusé le [[12 janvier]] [[2007]] une fiction sur la mort des deux jeunes de Clichy-sous-Bois le [[27 octobre]] [[2005]], « ''L'embrasement'' », réalisé par Philippe Triboit <ref>[http://www.20minutes.fr/articles/2007/01/12/20070112-television-Arte-embrase-la-fiction-un-an-apres-les-emeutes.php 20 minutes - Arte embrase la fiction, un an après les émeutes]</ref>. ===Enseignement=== [[Image:Clichy sous Bois College Louise Michel.jpg|thumb|right|320px|Le collège Louise-Michel]] Les établissements du secondaire sont : * Collèges : [[Romain Rolland]] (avec une SEGPA), [[Louise Michel]] et [[Robert Doisneau]] * Lycée : [[Alfred Nobel]] La ville de Clichy-sous-Bois relève de l’[[Académie (éducation)|académie]] de [[Créteil]]<ref>[http://www.ac-creteil.fr/ Académie de Créteil]</ref>. Les écoles primaires sont gérées par l’Inspection générale de l'[[Éducation nationale|inspection départementale de l’Education nationale]] du [[Le Raincy|Raincy]] (située dans les locaux de l' école primaire Thiers). ==Santé== ==Cultes== == Voir aussi == === Articles connexes === {{Commons | Category: Clichy-sous-Bois | Clichy-sous-Bois}} * [[Forêt de Bondy]] * [[Liste des sites Natura 2000 de Seine-Saint-Denis]] * [[Liste des maires de la Seine-Saint-Denis]] * [[Communes de la Seine-Saint-Denis]] ===Bibliographie=== * Émile Breton, ''Promenades dans Clichy-sous-Bois'', Éd. Messidor, [[1988]], 187 p. * Dominique Bromberger, ''Clichy-sous-Bois : Vallée des Anges'', [[2006]], 204 p, {{ISBN|2869597525}}. * Collectif, ''Le patrimoine des communes de la Seine-Saint-Denis'', Éd. Flohic, 1994, 413p. === Liens externes === * [http://www.clichy-sous-bois.fr Site de la ville de Clichy-sous-Bois] ===Notes, sources et références=== <references/> {{Portail|Seine-Saint-Denis}} {{Banlieue de Paris}} [[Catégorie:Clichy-sous-Bois]] [[ca:Clichy-sous-Bois]] [[cs:Clichy-sous-Bois]] [[de:Clichy-sous-Bois]] [[en:Clichy-sous-Bois]] [[eo:Clichy-sous-Bois]] [[es:Clichy-sous-Bois]] [[it:Clichy-sous-Bois]] [[ja:クリシー=ス=ボワ]] [[nl:Clichy-sous-Bois]] [[no:Clichy-sous-Bois]] [[pl:Clichy-sous-Bois]] [[ro:Clichy-sous-Bois]] [[ru:Клиши-су-Буа]] [[sl:Clichy-sous-Bois]] [[sr:Клиши су Боа]] [[sv:Clichy-sous-Bois]] [[tr:Clichy-sous-Bois]] [[vi:Clichy-sous-Bois]] [[vo:Clichy-sous-Bois]]