Communisme (revue) 625489 25636555 2008-02-02T13:49:45Z DumZiBoT 280295 Robot : mise en application de [[Wikipédia:Prise de décision/Changement de style des messages d'avertissement]] (sortie des modèles d'avertissement de {{multi bandeau}}), et ajout du modèle {{ébauche}} pour les bandeaux d'ébauches multiples {{ébauche|presse|histoire}} {{Infobox Presse| |nom = Communisme |image = |pays = {{France}} |langue = [[Français]] |périodicité = semestrielle |genre = [[revue historique]] |diffusion = papier |diffusion (date) = |date de fondation = 1982 |ville = [[Paris]] |Editeur = |directeur de rédaction = [[Stéphane Courtois]] |rédacteur en chef = |site = |ISSN = }} '''''Communisme''''' est une [[revue historique]] fondée en [[1982]] par [[Annie Kriegel]] et [[Stéphane Courtois]]. Elle s'est donnée pour objectif d'analyser scientifiquement l'[[histoire du communisme]]. ==Parcours== Cette publication semestrielle, résolument pluridisciplinaire, regroupe des spécialistes de génération différente et ouvre volontiers ses pages à de jeunes chercheurs : [[Nicolas Werth]], [[Marc Lazar]], [[Philippe Buton]], [[Michel Hastings]], [[Karel Bartosek]]... Les travaux publiés portent à la fois sur les dimensions téléologique (le côté politique et doctrinal) et sociétale (rapports avec la société, implantations sociales) du [[communisme]]. L'accès aux archives du [[Komintern]], suite à l'effondrement des régimes communistes des pays de l'Est, a été interprété par Stéphane Courtois comme annonçant la naissance d'une véritable histoire du communisme<ref>Stéphane Courtois, « Archives du communisme : mort d'une mémoire, naissance d'une histoire », ''[[Le Débat]]'', n° 77, 1993.</ref>. Cette démarche a été critiquée comme « visant à justifier le retour à l'histoire-complot, l'engouement plus que suspect pour les "affaires", l'explicite volonté d'instrumentaliser politiquement l'histoire du communisme en tentant de se présenter comme le seul détenteur de la vérité du communisme. »<ref>[[Bruno Groppo]] et [[Bernard Pudal]], « Historiographies des communismes français et italien », dans ''[[Le Siècle des communismes]]'', Points Seuil, Paris, 2004, p. 107.</ref> Dès 1993, une partie importante du comité de rédaction de la revue ''Communisme'' s'éloigne pour manifester son désaccord avec cette évolution. De nombreux remous ont effectivement agité l'équipe de rédaction de la revue, notamment à propos de l'affaire [[Jean Moulin]] (accusé d'avoir été un agent soviétique) et de la publication du ''[[Livre noir du communisme]]'' (sous la direction de Courtois, qui plaçait dans sa préface le nazisme et le communisme sur le même plan), entraînant des démissions au sein du comité de rédaction, dont celles de [[Karel Bartosek]] et de [[Nicolas Werth]]. L'historien [[Denis Peschanski]], qui comptait parmi les premiers collaborateurs de la revue « animés par une volonté de faire du communisme un objet scientifique », l'a quittée car il ne se sentait plus en accord avec la ligne éditoriale. Il explique que « la dislocation de l'équipe a commencé quand est apparu un renouveau de l'histoire policière du PCF et une dérive du ''scoop'' »<ref>« Le communisme, entre analyse scientifique et vision policière de l'histoire », ''Le Monde'', 21 septembre 2000, p. 32.</ref>. == Sources == <references/> [[Catégorie:Revue historique]] [[Catégorie:Presse semestrielle française]] [[Catégorie:Presse écrite en français]] [[Catégorie:Titre de presse créé en 1982]] [[Catégorie:Histoire du communisme]] [[Catégorie:Soviétologie]]