Compagnie des mines d'Anzin 1461797 31781254 2008-07-22T07:42:02Z Linan 90223 ortho La '''Compagnie des mines d'Anzin''' est une ancienne [[compagnie minière (France)|compagnie minière]]. Elle se distingue par son rôle dans l'histoire économique pour avoir lancé l'exploitation du [[Houille|charbon]] dans le nord de la [[France]] et avoir ainsi été l'une des premières grandes sociétés industrielles françaises. Elle a été créée à [[Anzin]] le [[19 novembre]] [[1757]] par le vicomte [[Jacques Désandrouin]]. Elle a exploité ses mines pendant près de deux siècles (1757-1949), jusqu'à la [[nationalisation]] des mines. Dirigée par les grands noms du [[capitalisme]] et de la politique française du [[XIXe siècle]] tels que [[Jean Casimir-Périer]] ou [[Adolphe Thiers]] et décrite dans le roman ''[[Germinal]]'' d'[[Emile Zola]], elle est devenue un symbole social et politique. ==Historique : la première mine de charbon du Nord== ===La découverte du charbon dans le Nord de la France=== En 1678, suite aux guerres de conquête de Louis XIV, une partie du [[Hainaut (région transfrontalière)|Hainaut]] est rattaché à la France par le [[traité de Nimègue]]. Le rattachement à la France pose problème à quelques industries implantées dans la région : leur approvisionnement en [[Houille|charbon]] dans la région de [[Mons]] est compliqué et renchéri par le fait qu'il soit de l'autre côté de la frontière, aux [[Pays-Bas autrichiens]]. Parmi ces industriels, la famille Désandrouin possède une [[verrerie]] à [[Fresnes-sur-Escaut|Fresnes]]. Le [[Jacques Désandrouin|vicomte Desandrouin]] est convaincu que la veine du gisement houiller se poursuit dans le sous-sol côté français et obtient l'autorisation en 1716 d'entamer des recherches. On trouve à Anzin le premier gisement de [[houille]] exploitable de la région en [[1734]]. Désormais, le Nord de la France devient une grande région productrice de charbon alors que ce dernier était auparavant acheté en [[Belgique]]. ===Histoire de la compagnie=== La compagnie des mines d'Anzin est créée en [[1757]] par le vicomte Désandrouin et Jacques Mathieu. Elle est la plus ancienne des grandes mines du Nord, celle qui y a lancé l'exploitation de charbon. Comme l'écrit [[Emile Zola]] dans ''[[Germinal]]'', ''"Les succès des concessionnaires qui devaient plus tard former la Compagnie d'Anzin avaient exalté toutes les têtes. Dans chaque commune, on sondait le sol ; et les sociétés se créaient et les concessions poussaient en une nuit."''<ref>Emile Zola, Germinal, 2e partie, chapitre I, [http://un2sg4.unige.ch/athena/zola/zola_ge2.html]</ref>. Dès ses débuts, la société profite d'innovations puisque, vers la fin du [[18e siècle]], ses [[machine à vapeur|machines à vapeur]] lui permettent d'extraire du charbon à 200 mètres de profondeur. Selon le site Internet Cambacérès.fr, ''"En 1789, la société avec 27 puits, 12 machines à vapeur et 4000 ouvriers assure le tiers de la production française"'' de charbon<ref>Site Internet Cambacérès.fr, consulté en juin 2008[http://www.cambaceres.fr/relation/financiers/financiers.htm#ANZIN]</ref>. Dans la première moitié du XIXe siècle, la Compagnie d'Anzin est donc la plus grande société minière privée française<ref>Voire notamment l'historique sur le site CathoCambrai [http://www.cathocambrai.com/page-25079-compagnie-mines-abzin.html]</ref>. La Révolution française entraîne des remises en cause du statut de la société qui emploie [[Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau]] (en 1791) puis [[Jean-Jacques-Régis de Cambacérès]] pour défendre ses intérêts<ref>Selon le site Cambaceres.fr, idem</ref>. Elle donne lieu à une profonde modification de l'actionnariat. Les actifs des nobles [[émigré]]s (qui représentaient 14 sols sur un capital social de 24 sols, soient 58 % du capital) sont saisis, rachetés par Désandrouin, et revendus pour bonne part (11 sols, soient 46% du capital) ''"à un groupe de financiers issu de la [[Compagnie française des Indes orientales]]."'' (les familles Desprez, Lecouteulx, [[Périer]], [[Sabatier]], Bernier, Pourrat, Thieffries)<ref>Selon le site Cambaceres.fr, idem</ref>. Dés lors, ''"Grâce à l'appui financier de Sabatier, les Périer prennent progressivement le contrôle des Mines d'Anzin."''<ref>Selon le site Cambaceres.fr, idem</ref>. Anzin est "l'une des premières grandes sociétés industrielles de France"<ref>Selon sa fiche aux [[Archives nationales]] [http://209.85.129.104/search?q=cache:aH4sDSYJFKgJ:daf.archivesdefrance.culture.gouv.fr/sdx/ap/fiche.xsp%3Fid%3DDAFANCAMT00AP_49AQ372%26q%3Dsdx_q0%26n%3D2%26x%3Drsimple.xsp+%221758-1949%22&hl=fr&ct=clnk&cd=1&gl=fr]).</ref>. Elle va devenir un archétype de la société capitaliste. Du côté du capital, ses grands actionnaires et dirigeants sont des grands noms du capitalisme français du XIXe siècle, étroitement imbriqués avec les milieux politiques libéraux-conservateurs. Comme l'explique un document sur le site Internet de l'Ecole normale supérieure, ''"La Compagnie des mines d’Anzin était représentative, en ce début de [[monarchie de Juillet]], des liens nouveaux entre pouvoir économique et pouvoir politique : la Compagnie, très riche, avait accueilli dans sa direction des hommes tels que [[Casimir Périer]] puis plus tard [[Adolphe Thiers]]"''<ref>Note à un article de L'Eho de la fabrique, sur le site ENS-LSH, consulté en juin 2008 [http://echo-fabrique.ens-lsh.fr/document.php?id=2863&format=search]</ref>. [[Jean Casimir-Périer]]<ref>Héritier d'une "grande partie des actions de la Compagnie d'Anzin'' et "se consacre enfin à la gestion des mines d’Anzin" après avoir été président de la République, selon sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale, consulté en juin 2008 [http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/presidents/jean_casimir-perier.asp]</ref> et [[Adolphe Thiers]]<ref>Il est notamment cité comme actionnaire dans un article de NordMag[http://www.nordmag.com/culture/personnages/basly/basly.htm]</ref> ont été ses dirigeants. Autre symbole notable, [[Gaston d'Audiffret-Pasquier]], membre du conseil d’administration des mines d’Anzin, est un des chefs orléanistes (président de l'assemblé nationale puis du Sénat)<ref> Site consulté en juin 2008[http://www.19e.org/personnages/france/A/audiffretpasquier%20.htm]</ref>. Une fois [[président du conseil]], au moment de la [[Commune de Paris]], Thiers a d'ailleurs ordonné à la [[Marine nationale]] de se fournir auprès d'elle<ref>Sur le site militant "Notre Lutte", on peut lire en juin 2008 : ''"Au même moment, Thiers, gros actionnaire des Mines d'Anzin prenait à Versailles un arrêté pour obliger la marine à se fournir en briquettes à la Compagnie d'Anzin dont il fixait lui-même le tarif, sans adjudication."'' [http://membres.lycos.fr/jpmarat/communef.html]</ref>. Zola décrit dans Germinal la hausse de l'action en Bourse<ref>Emile Zola, ''Germinal'', 2e partie, chapitre I, [http://un2sg4.unige.ch/athena/zola/zola_ge2.html</ref>. Côté ouvrier aussi, Anzin est un symbole. Parmi les mouvements sociaux,notons celui de mai 1833, au cours duquel des grèvistes ont été condamnés pour "coalition"<ref>Note à un article de L'Eho de la fabrique, sur le site ENS-LSH, consulté en juin 2008 [http://echo-fabrique.ens-lsh.fr/document.php?id=2863&format=search]</ref>. [[Émile Zola]] choisit de la visiter pour y situer l'action de son roman ''[[Germinal]]''. Il y arrive au moment de la grève des 12.000 mineurs de la compagnie<ref>Henri Mitterrand (professeur à la Columbia University), ''Zola à Anzin'', inRevue Travailler, n°7/2002-1 [http://www.cairn.info/revue-travailler-2002-1-page-37.htm]</ref>. Cette grande grève dura 56 jours<ref>René Bleazen, ''Comment la graine de Germinal a été semée à Bénodet'' [http://www.cc-paysfouesnantais.fr/var/cc_paysfouesnantais/storage/original/application/phpBJc9rF.pdf]</ref> et révéla la personnalité d'[[Emile Basly]], qui deviendra secrétaire général du syndicat des mineurs du Nord, président du syndicat des mineurs du Pas-de-Calais, député et maire de [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]] et sera le modèle du personnage de Lantier dans ''Germinal''<ref>Article sur Basly, dans NordMag, [http://www.nordmag.com/culture/personnages/basly/basly.htm]</ref>. La Compagnie d'Anzin a innové dans plusieurs domaines, par exemple l'introduction des premiers [[chemins de fer]] dans le Nord dès 1834 (par comparaison, le 1ère ligne française date de 1827 et la seconde de 1832, toutes deux dans la Loire) et l'ouverture de la première gare du Nord à [[Saint-Waast]]. Il semble que le chemin de fer ait fourni un avantage compétitif sur ses concurrents :"La force de la Compagnie d’Anzin réside dans le fait qu’elle comprend tout de suite l’intérêt qu’elle peut retirer de la nouvelle invention de la machine à vapeur", estime un historien<ref>Historique repris sur le site CathoCambrai, consulté en juin 2008 http://www.cathocambrai.com/page-25079-compagnie-mines-abzin.html</ref>. [[Image:Nord Pas de Calais mines.png|thumb|center|500px|Concessions minières dans le [[Nord-Pas-de-Calais|Nord]]]] == Les Fosses == Ceci n'est qu'une faible partie de toutes les fosses de la Compagnie . Il y en a actuellement 151 dans cette liste . {{...}} ===[[Abscon]]=== *La Pensée , 1822 - 1871 : -Foncée en 1822, la fosse commence à produire en 1824. Le puits est creusé jusqu'à 594 m et cesse d'extraire en 1871. La fosse servira ensuite pour l'aérage de la fosse St Mark ===[[Anzin]]=== *Beaujardin *Bleuse-Borne : -D'abord connue sous le nom de fosse St Léonard, le puits de la Bleuse Borne est ouvert en 1783 à 1,2 km au nord de la fosse du Pavé. 4 puits avaient été creusés sans succès sur les mêmes lieux. Le creusement est très difficile : il faut trois ans pour traverser le niveau des eaux. L' épuisement de l'eau est tel que tous les puits des environs sont mis à sec ainsi que les fossés de la Citadelle de Valenciennes. Le charbon demi-gras est trouvé à 85 m de profondeur. La fosse de la Bleuse Borne sera mise en communication avec les fosses voisines La Cave, St louis et plus tard avec Thiers. L'extraction est arrêtée le 16 février 1935. C'est la Bleuse borne qui a fourni la plus forte production de l'établissement d'Anzin avec 8 830 000 tonnes après 1807. Cette fosse possède trois terrils. *Chauffour : 1762-1884 - Ouverte en 1762; rencontre le terrain houiller à 45 m. La fosse approfondie à 630 m fut longtemps le plus profonde du Bassin NPC *De La Croix (ou fosse Barrière) Implantée à l'endroit appelé "La Croix d'Anzin" 1740-1807 *Des Gardins 1738-1764 *Du Mitant 1736-1779 *Pavé Nord -1735-1750 * Pavé Sud *:1735 - 1760 pour Pavé Sud *:[http://www.histoires-de-chtis.com/index-news-13913-mines-d'anzin-sepulture-de-la-fosse-du-pave.php Descriptif et témoignage de ce puits sur Histoires de Ch'tis] *:[http://www.histoires-de-chtis.com/index-photo-13913-Photos_mines-d'anzin-sepulture-de-la-fosse-du-pave.php Photographie de l' emplacement du Puits Sud en 2007] *La Cave *La Cave Avaleresse *L' Écluse *Le Comble 1735-1780 *Le Marais *Le Moulin 1 : ouverture en 1798 *Le Moulin 2 *Le Verger *Machine à Feu *Mouton Noir *Patiente *Pied - foncée en 1791, abandonnée très vite *Rivièrette *St Léonard (Voir fosse Bleuse Borne) *St Jean -fonçage en 1774, arrêtée en 1784 *St Joseph 2 puits foncés en 1783, abandonnés en 1787 *St Louis : -foncée en 1821 sur le faisceau de la fosse de la Bleuse Borne, à 700 m au sud-ouest de celle ci. La fosse est arrêtée le 1er décembre 1899 après avoir extrait 3 864 000 tonnes et sert alors à l'aérage de la Bleuse Borne jusqu'à la fermeture de celle ci. ===[[Bruille]]=== *'''Fosse Taffin''' : 1832-1914 : fut creusée jusque 120 mètres de profondeur ===[[Condé-sur-l'Escaut]]=== *Ledoux 1 , 1905 - 1988 (arrêt de l'extraction) remblayé en 1989 *Ledoux 2 , 1905 - 1988 (arrêt de l'extraction) remblayé en 1989 Les travaux préliminaires à la création de la fosse Charles Ledoux, du nom d'un des administrateurs de la Cie des mines d'Anzin, commencèrent en 1900 et les creusements des puits en 1901. Les premiers accrochages furent aménagés en 1903 à -245 au puits N°1 et en 1905 à -322 au puits N°2. Puis vinrent les accrochages à -418 en 1928, à -500 en 1928, à -580 en 1954, et -660 en décembre 1968. A la nationalisation, les installations du jour furent modernisées avec la création d'un lavoir et de 2 machines d'extraction électriques. A partir de 1972, Ledoux repris le gisement en profondeur du siège de Vieux-Condé fermé en juin de la même année, le puits St Pierrre étant aménagé en retour d'air. Le soutènement marchant avec abatage par rabot fut installé en 1966 et, en juin 1980, le puits N°1 fut accroché à -740 m, le puits N°2 restant à -660 m. L'effectif maximal du siège avait atteint 2700 personnes en 1959, les meilleures moyennes annuelles s'élevant à 2500 tonnes-jour en 1967 pour la production et à 2260 kilos-homme-poste en 1971 pour le rendement. A l'arrêt du siège, la production totale est de 33, 645 millions de tonnes pour un charbon maigre anthraciteux. Si l'on tient compte des différentes fosses du secteur, c'est en fait plus de 74 millions de tonnes qui ont été extraites : Chabaud Latour 6,143 Mt; Saint Pierre 5,82 Mt; Soult 5,608 Mt; Vieux-Condé 21,853 Mt et 988 000 tonnes pour Le Trou Martin à Vieux-Condé. *Chabaud la Tour 1 creusé le 5 juin 1873 -extraction arrêtée en mars 1910; remblayé en 1915 *Chabaud la Tour 2 et 3 creusés le 5 juin 1873 -extraction arrêtée en mars 1910; utilisés comme puits de retour d'air de la fosse Ledoux jusqu'en 1972, puis remblayés. *Fendue Saint Georges ? *Fosse Hubin ou Hurbain officiellement dénommée Fosse du Rond point (figure sur un plan du 15 septembre 1868). C'est le 1er puits ouvert par Paul Castiau. Ouverte en 1741 et fermée en 1743 *Coq Hardi : 1843-1854 - Figure sur un plan établi le 15 septembre 1868 ===[[Denain]]=== *Bayard *Belle-Vue *Casimir *Chabaud la Tour *Chabaud la Tour *Enclos 1, 1853 - 1955 *Enclos 2, 1891 - 1953 C'est la fosse la plus au sud de la concession d'Anzin, à la limite avec la Cie de Douchy. Ouvert en 1853, le puits N°1 atteint le houiller à 64 m. En 1891, le puits N°2 est creusé. La fosse est détruite en 1914-1918 et après la guerre, lors de la reconstruction, le chevalet du puits N°2 est récupéré et remonté. La fosse cesse d'extraire en 1935 après avoir produit 6 977 000 tonnes de charbon gras. Le N°1 atteint la profondeur de 727 m et le N°2 630 m. La fosse assurera l'aérage et le service pour la fosse Renard à partir de cette date. *Ernestine *Jean Bart *Joseph Périer *Le Bret *Mathilde *Napoléon *Orléans *Renard 1, 1836-1953 *Renard 2, 1873-1953 : Ce puits est celui dans lequel est descendu Emile Zola en 1884 avant d'écrire [[ Germinal (roman)]]. C'est également dans cette fosse qu'a travaillé durant 46 ans le mineur-poète [[Jules Mousseron]], père du célèbre [[Cafougnette]]. La fosse cesse d'extraire en 1948 après avoir remonté 14,618 millions de tonnes depuis l'origine. Le puits N°1, profond de 832 m, et celui du N°2 de 833 m, sont remblayés en 1953. Le chevalet du N°1 est dynamité le 1er mars 1953 et celui du N°2 le sera le 18 mars. *Turenne, 1828-1887 - Atteint le houiller à 69 m. le dernier accrochage est situé à 466 m de profondeur en 1886. Extraction arrêtée de 1869 à 1875. *Villars 1 et 2 : Foncée à Denain en 1826, la fosse comporte 2 puits creusés en 1826 et en 1829. La production demeure assez faible jusqu'en 1855, puis se développera pour atteindre 139 105 tonnes en 1868. La fosse cessera d'extraire le 1er septembre 1876. Le puits d'exhaure fonctionnera jusqu'en 1887 et sera serrementé et remblayé en octobre 1888. L'ancien puits d'extraction servira encore à l'épuisement des eaux pour la fosse Renard jusqu'en 1894. IL sera remblayé en 1895. === [[Escaudain]] === *Audiffret Pasquier N°1 et N°2 : 1880 - 1967 . *Foncée en 1880, les 2 puits atteignent le terrain houiller à 96 m de profondeur. Entre en exploitation en 1884, produisant du charbon 1/2 gras. Les 2 puits profonds de 763 m, sont remblayés en 1967 et les installations démantelées. De cette fosse , il ne subsiste qu' un seul terril , Audiffret Sud , Audiffret Nord ayant été exploité à partir de 1978 . *Élise , 1851 - 1867 : - Ouverte en 1851 dans une partie du gisement particulièrement tourmenté, la fosse Elise est foncée jusqu'à 273 m et sera très rapidement fermée en 1867 : les veines rencontrées, très pentées, présentent de nombreux étranglements qui les rendent inexploitables. *Escaudain , 1838 - 1855 *Jennings , 1837 - 1861 *La Cuvette , 1886 - 1941 *Rœulx 1 et 2 , 1854 - 1939 Ouverts en 1854 à 3800 m de l'Enclos, ces 2 puits pénètrent dans le houiller à 80 m. Toutes les veines sont renversées et le gisement difficilement exploitable. La fosse entre en extraction en 1858 et sera fermée à l'extraction en mars 1939 après avoir extrait 8 151 545 tonnes de charbon. Les puits servent, à partir de 1946, à l'aérage pour les travaux de la fosse Schneider. Le puits 1 est remblayé en 1957, celui du 2 l'est en 1958 *St Mark 1 , 1830 - 1968 *St Mark 2 , 1887 - 1968 *:La fosse Saint Mark ou Mark Jennings (du nom d'un membre de la direction de la Compagnie d'Anzin) et située à Escaudain est foncée en 1830 et rencontre le houiller à -105 m. Commence alors l'exploitation d'un gisement de charbon gras à partir de -312m. En 1887, on creuse au diamètre de 5m le puits N°2 qui entre en extraction, le N°1 assurant dès 1889 le service et l'aérage. À partir de 1935, la production de la fosse Casimir Périer remonte par Saint Mark à l'étage -733m., puis celle d'Audiffret Pasquier en 1956. *:Dès 1960 on atteint le niveau -1010m, c'est à cette époque la fosse la plus ancienne et la plus profonde de tout le bassin. Elle cesse d'extraire en Juin 1968, après avoir remonté en 138 ans d'existence 19,834 millions de tonnes nettes. Les puits N°1 de 856m et N°2 de 858m sont remblayés en 1969. Les installations de surface seront par la suite totalement démantelées ainsi que les deux terrils lors de la construction de la rocade minière. La fosse St Mark est située à proximité immédiate du centre-ville d' Abscon . ===[[Fenain]]=== * Agache 1 : 1907 - 1976. Remblayé en 1976 chevalet abattu le 25 janvier 1979. * Agache 2 : 1907 - 1976. Remblayé en 1976 chevalet abattu le 14 mai 1979. La cimentation des 2 puits, baptisés du nom d'Edmond Agache, administrateur, est entreprise le 14 mai 1907. Le N°1 est commencé le 10 octobre 1907 et le N° 2, le 16 septembre 1907. L'extraction commence en 1913. Détruite partiellement, l'extraction reprend début 1921 par l'étage 380. La fosse produit 250 000 tonnes en 1922 et 450 000 tonnes en 1938. Actuellement , il reste une partie des bâtiments sur le site . Le terril Agache ( n° 150 ) a malheureusement été exploité , sur une hauteur initiale de 80 m , il ne reste qu' une dizaine de mètres au maximum. Les deux puits se trouvent juste à côté du bâtiment d' Aldi. ===[[Fresnes-sur-l'Escaut]]=== *Avaleresse des Prés : commencée en août 1805, abandonnée le 25 septembre 1805 à 4 mètres de profondeur. *Bonne Part Epuisement : 1802-1882 *Bonne Part Extraction : 1802-1913 *Brûlées Epuisement *Brûlées Extraction : 1760-1760 reprise 1772-1780 (les 2 puits ont été remblayés en 1811) *Carniaux : 1785-1785 : abandonnée, hors d'aplomb. *Caulier : figure sur une carte, pas de date ? *Clausin N°1 et N° 2 : 1738-1745 - Exploités jusque 103 mètres *Crève Coeur : 1732-1736 *Du Bois : 1787-1793 *Durfin N°1 et N°2 : 1738-1752 - Profondeur 60 mètres *Elisabeth Dahier : 1744-1748 - Abandonnée à 64 mètres *Grand Wez : 1812-1879 *Jeanne Colard 1 : 1718-1720 *Jeanne Colard 2 : 1723-1732 *La chapelle : 1778-1785 *Long Farva : 1730-1735 *Mon Désir : 1760-1763 - jusque 64 mètres environ *Moulin : 1716-1717 : échec *Outre Wez : 1817-1883 - réouverte de 1896 à 1916 *Patûre N° 1 et N° 2 : 1753-1780 - Profondeur 80 m *Peau de Loup : 1723-1732 *Petites Fosses : 1730-1735 - Première machine à vapeur *Pied : 1791-1791 *Pierronne : 1766-1784 *Point du Jour : 1716-1717 - echec *Ponchelet : 1716-1717 - echec *Quatre Pagnons : 1786-1787 *Rameaux N° 1 : 1786-1826 *Rameaux N° 2 : 1786-1843 *Rougette : 1746-1746 - abandonnée à 6 toises *Routard Epuisement *Routard Extraction : 1723-1736 -serrement en 1817 *Saint Germain N° 1 et N° 2 : 1756-1784 - profondeur 125 mètres *Saint Jacques : 1801-1822 *Saint Jean : 1774-1784 *Saint Joseph : 1783-1787 *Saint Lambert Epuisement *Saint Lambert Extraction : 1754-1762 - Profondeur 86 m *Saint Laurent : 1771-1772 -arrêt à 18 mètres *Saint Louis : 1773-1784 ; un puits subsistera jusqu'en 1804. *Saint Mathias : 1752-1759 - Profondeur 93 mètres *Saint Mathieu : 1777-1804 *Saint Nicolas Epuisement *Saint Nicolas Extraction : 1740-1753 - Profondeur 71 mètres *Saint Pierre : 1732-1742 *Saint Rémi : 1805-1823 -réouverte de 1855 à 18?? *Sainte Anne N° 1 et N° 2 : 1753-1780 - Profondeur 40 toises *Sarteau 1 : 1822-1867 *Sarteau 2 : 1823-1860. Le chevalement fut transformé au cours de la première guerre mondiale, aménagé en blockhaus entièrement bétonné en 1938 et accompagné d'une casemate construite au nord. C'est un des seuls témoins en France des techniques d'exploitation du charbon au milieu du 19è siècle. Inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1992, il a subi une complète rénovation qui s'est terminée en 2007. *Toussaint Carlier : 1730-1739 *Vivier : 1796-1830 ===[[Haveluy]]=== *Haveluy 1 et 2 : : 1866 - 1936 Les 2 puits de la fosse Haveluy sont foncés en 1866. On rencontre le terrain houiller à 74 m et l'exploitation commence en 1868. Détruite durant la guerre 14/18, la fosse est reconstruite. Elle cesse d'extraire en août 1936 après avoir produit 7 209 600 tonnes. Le N°1 a été creusé à 608 m de profondeur et le N°2 à 543 m. Les puits ont été remblayés en 1954 et les chevalements détruits en 1974. ===[[Hergnies]]=== *'''Amaury''' : 1834-1912. Utilisée comme puits d'entrée d'air à partir de 1912, remblayée en 1949. A été creusée jusque 232 mètres de profondeur. *'''Première fosse d'Hergnies''' : de mars à décembre 1791 *'''Deuxième fosse d'Hergnies''' : 1806-1853- Elle fut creusée jusqu'à 161 mètres de profondeur. *'''Fosse Laurent''' : Du nom de J.P Laurent, d'abord éclusier à Bouchain qui devint "sans l'aide de personne", le plus célèbre ingénieur de son siècle et l'un des administrateurs de la Compagnie des Mines d'Anzin 1838-1884 : Fut creusée jusque 170 mètres de profondeur. *'''Fosse Sophie''' 1835-1867. Fut creusée jusque 148 mètres de profondeur. Une partie de la fosse, qui avait été transformée en maison d'habitation, existe toujours et abrite encore des locataires. *'''Fosse Saint Grégoire''' : ouverte sur la commune d'Hergnies en 1805, elle fut abandonnée la même année à 14 mètres de profondeur ===[[Hérin]]=== *Hérin 1 , 1854 - 1955 *Hérin 2 , 1854 - 1955 *Hérin 3 , 1890 - 1955 Les puits N°1 et N°2 de la fosse Hérin sont foncés en 1854. On rencontre le houiller à 85 m et on commence à extraire en 1857. En 1890, un 3ème puits est creusé. Détruites pendant la guerre 14/18, les installations de surface sont reconstruites vers 1920. La fosse cesse son extraction le 31 juillet 1936 après avoir produit 8 048 800 tonnes. Le N°1 avait 382 m de profondeur, le N°2 609 m et le N°3, le dernier à avoir été maintenu en activité, 734 m. Ils ont été remblayés en 1955 ===[[Hornaing]]=== *Heurteau 1 : 1927 - 1966 : Profondeur 313 m - Remblayé et installations détruites en 1966. *Heurteau 2 : 1927 - 1979 : Profondeur 472 m - Remblayé et installations détruites en 1976 ; démolition du chevalet le 19 septembre 1978. La fosse comprend 2 puits foncés en 1927, à l'extrême Nord du gisement des Mines d'Anzin. Elle ne produira jamais de charbon, ne servant qu'à l'aérage et au service pour la fosse Agache de Fenain par laquelle la production est remontée. ===[[La Sentinelle]]=== *Davy : 1843-1942 : - En Hommage à l'inventeur de la lampe de dureté, la fosse Davy est ouverte en 1843 dans une partie jusqu'alors inexplorée du gisement d'Anzin à 1060 m au sud ouest de Réussite. Ayant atteint la profondeur de 278 m, l'extraction cesse en 1883. Son gisement est repris par Dutemple et Hérin. Approfondie par la suite jusqu'à 387 m et remblayée en 1942. *Dutemple: puits 1 : 1764-1911 *Dutemple: puits 2 : 1764-1940 -Foncés en 1764, les 2 puits de Dutemple rencontrent le terrain houiller à 79 m. On rencontre pour la première fois ce que l'on appellera plus tard le Torrent d'Anzin. Les difficutés sont telles que le fonçage faillit être abandonné. Sa poursuite ne reprend qu'en 1826. La Fosse Dutemple allait commencer une longue carrière qui cessera le 18 mai 1940. Le puits N°1 (Nord) atteint 314 m et fut fermé en 1911. Le N°2 (Sud) atteint 930 m et l'extraction cessera le 18 mai 1940. C'est la 3ème fosse, en importance, de l'établissement d'Anzin avec une production totale de 6 900 000 tonnes de charbon gras et demi gras.Le puits N°2 a été remblayé en 1949. Dernier chevalet en béton des Mines d'Anzin encore visible en 1992. *Demézières *Ernest *Pauline *La Sentinelle *Vedette ===[[Onnaing]]=== *Fosse Cuvinot : -1893-1968 Foncée en juillet 1893, entre le frontière belge à l'Est et la fosse Thiers à L'Ouest : le creusement des puits s'effectue par congélation. Le 27 août 1894, un violent orage éclate, noyant les 2 puits en cours : les ouvriers sont remontés à la hate. L'extraction commence en mars 1897 : la fosse possède une particularité unique de posséder toute la gamme des charbons connus dans le Nord Pas de Calais, allant des maigres aux gras. Les installations sont reconstruites après la guerre et les puits approfondis jusqu'à 480 m. La fosse cesse d'extraire le 29 décembre 1967, après avoir remonté 13, 212 millions de tonnes depuis l'origine. Le puits n°1, profond de 491 m, et le n° 2 profond de 484 m, sont remblayés en 1968 et les installations de surface aussitôt démantelées. ===[[Raismes]]=== *Puits Sabatier : puits 1 et 2 - 1910-1980. Le Puits N°1 est foncé le 15 juillet 1910 au diamètre de 5 m, le N°2 le 12 juillet au diamètre de 3,65 m. Le début de l'extraction d'un riche gisement de charbons anthraciteux commence en 1913. La guerre de 1914 interrompt tous les travaux. L'extraction reprend le 6 octobre 1920 et atteint 132 975 tonnes en 1923 puis 283 763 tonnes en 1926. La production est cependant fortement perturbée par d'importantes venues d'eau. Celle du 25 mai 1925 arrête l'exploitation d'une bonne partie des chantiers. Le maximum de production est atteint en 1939 avec 409 358 tonnes. La fosse Sabatier ferme en mai 1980 après avoir extrait 21,920 millions de tonnes. Aux côtés de cette fosse dont seul subsite le chevalement du puits n° 2 (datant de 1951 et provenant de la Fosse de la Clarence à Divion, dans le Pas-de-Calais) se trouve le plus haut terril actuellement conservé dans la région de Valenciennes: le terril Sabatier, haut de 90m. Le puits n°1 profond de 744 m, et le n°2, de 585 m, sont remblayés en 1985. Le chevalet du n°1 est abattu le 8 juillet 1986. Cette fosse a servi de décor au téléfilm adaptant le roman "Sans Famille" d'[[Hector Malot]] en 1981. *La Grange 1 : 1886 - 1974 *La Grange 2 : 1895- 1974 Du nom du Baron de la Grange, administrateur des Mines d'Anzin, le puits N°1 est foncé en juillet 1886 sur un gisement de charbon maigre compris entre les fosses Bonne Part et Thiers. L'extraction commence en 1888, ralentie par un aérage insuffisant. Le puits N°2 est creusé en 1895 jusqu'à 325 m. La production peut alors se développer. Des 2 chevalets détruits pendant la guerre 14/18, seul celui du N°2 pourra être réparé. Un nouveau sera monté sur le puits N°1. La fosse cesse d'extraire en janvier 1974, après sa concentration sur Sabatier. Elle sert alors pour le service jusqu'au 13 septembre 1974. Sa production totale est de 24,757 millions de tonnes. Le puits n°1, profond de 505 m, et celui du n°2 de 506 m sont remblayés en 1975. Le chevalet du n°2 est abattu le 18 juillet 1977; celui du n°1 tombe le 15 septembre 1977. ===[[Somain]]=== * Casimir Périer 1856 - 1969 Foncée en 1856, elle rencontre le terrain houiller à 114 m et commence à extraire en 1856. Mise en communication avec la fosse St Mark, la fosse cesse d'extraire en 1935 et sert alors de puits de service pour ST Mark. La production totale de cette fosse est de 7 836 000 tonnes de gras et 1/2 gras. La profondeur atteinte est de 848 m. Cette fosse possédait deux terrils vendus en 1992 par la ville de Somain pour 36 millions de francs afin de pouvoir réaliser la rocade . Le puits, profond de 848 m est remblayé en 1969 et le chevalet abattu. Des bâtiments subsistent encore et servent actuellement à une scierie. ===[[Saint-Saulve]]=== *Thiers 1 et 2 , 1856-1968 Du nom du Président du Conseil d'administration de l'époque, elle est foncée en 1856 sur un gisement de charbon gras, à proximité de l'Escaut. Ses 2 puits rencontrent le terrain houiller à la profondeur de 139 m. Des bowettes creusées au Nord et au Sud rencontrent de très nombreuses veines de charbon dont beaucoup ne sont pas exploitables. La fosse commence à produire en 1860. Les installations sont détruites pendant la guerre 14-18, reconstruites en 1919, et la fosse sera dotée d'une centrale et d'une cokerie. Thiers cesse l'extraction en 1955, après avoir remonté 14,540 millions de tonnes : elle assure alors, avec le seul puits n°2, le service du matériel et du personnel ainsi que l'aérage pour Cuvinot jusqu'en 1967. Le puits n°1, profond de 608 m et le n°2, de 607 m, sont remblayés en 1968 et les installations du jour démantelées. ===[[Valenciennes]]=== *Beaujardin Epuisement *Beaujardin Extraction *Poirier *Dubois *Grosse Fosse *Lomprez Epuisement *Lomprez Extraction *Mambour *Petite Machine *Régie (sur le territoire de Saint Waast) : 1824-1858 - Après le succès de Dutemple pour la traversée du Torrent d'Anzin, La Cie décide le fonçage de la fosse Régie par le même procédé. Située à 350 m au sud de Dutemple, la fosse est ouverte en 1824 et creusée jusque 307 m. Après sa fermeture, le gisement sera repris par Dutemple et Réussite. *Réussite (sur le territoire de Saint Waaast) : 1824-1893 - Atteint le houiller à 76 m de profondeur. La fosse concentre rapidement les productions des fosses Régie, Ernest et Tinchon. Elle fut creusée jusque 520 m. *Saint Charles *Saint Christophe *Saint Pierre *Tinchon Nord *Tinchon Sud ===[[Vieux-Condé]] .=== *Avaleresse *:Ce ne fut qu' un simple puits ne donnant pas lieu à une exploitation . *'''Fosse Huvelle''' : - 1747-1756 - du nom du mayeur de l'époque. Les deux puits de cette fosse, ouverte en 1747, furent creusés jusque 40 toises (environ 78 mètres) de profondeur. A ce niveau, on fit une galerie au nord qui recoupa une veine de 10 paumes presque plate, bien régulière au levant et au couchant, puis une autre de six paumes endroit qui n'a jamais été réglée. Ces deux veines furent exploitées jusqu'en 1756, date à laquelle il fallut abandonner cette fosse par suite d'une venue d'eau qu'on n'a pu, là encore, maîtriser. Le passage de la zone calcaire ou sablonneuse dans laquelle les nappes d'eau sont concentrées est toujours scabreux. De nombreux puits ont été submergés malgré l'intervention de nombreuses batteries de pompes à bras, seul moyen disponible à cette époque. *''' Fosse Balive ''' : - 1749-1751 - Ouverte en 1749, elle fut abandonnée dans le houiller à 52 mètres de profondeur. Ce puits ne fut comblé qu'après l'ouverture de la fosse des Trois-Arbres et que le niveau de ce puits ait atteint 102 mètres de profondeur. Cette fosse, située près de la fosse Huvelle, qui exploitait en 1749 à 78 mètres, ne fut pas abandonnée sans raison. Le même mystère s'observe quant à l'explication de sa fermeture. *''' Fosse de l'Ecarlate ''' : - 1753- 1753 - Du nom du lieu où cette avaleresse fut tentée. La fosse de l'Ecarlate fut un échec. Situé trop au Nord, cet essai d'extension du champ d'exploitation fut rapidement abandonné à dix toises seulement de profondeur à cause de la trop grande abondance des eaux dans le prolongement de l'importante nappe aquifère de "La Solitude". Ouvert en 1753, ce puits était situé à 679 toises de la Fosse St Thomas. *''' Fosse Saint Thomas ''' : - 1754-1811 -Ouverte en 1754, le puits unique fut creusé jusqu'à une profondeur de 62 toises (environ 112 mètres). Il recoupa cinq veines dénommées Quatorze Paumes, Pascal, Six Paumes, Elisabeth et St Pierre que l'on exploita jusqu'au tourtiat. Une bowette montante, effectuée au toit de Quatorze Paumes en 1805, permit ensuite de déhouiller la veine Masse ainsi que la veine 6 Paumes, puis ensuite Douze Paumes et A. Filons, veines dans lesquelles St Thomas eploitait encore 4 tailles à la fin de l'année 1810. Mais le cuvelage de 112 mètres de profondeur étant en fort mauvais état, un procès-verbal, portant une dizaine de signatures et rédigé à la suite d'une visite des lieux le 22 décembre 1810, demandait avec insistance la fermeture de ce puits. Les conclusions de ce rapport furent adoptées et le puits fut comblé jusque 73 mètres. Toutefois, cette fosse ne fut abandonnée et serrementée qu'en octobre 1811 *'''Fosse Mon Désir''' : Ouverte en 1774 ; située à l'emplacement actuel de l'école Marcel Caby, rue Victor Hugo. **Mon Désir Nord : équipée uniquement d'un "manège à chevaux" qui permettait la mise en service de "CUFFATS" ( grandes cuves en bois cerclées, de 100 litres, remontées par des grosses cordes à l'aide d'un baritel, puis d'une machine à molettes. Fût remblayée et serrementée le 30 août 1823. **Mon Désir Sud : équipée en 1807 d'une machine à molettes. Comblée depuis mai 1811 jusqu'à 40 m de oprofondeur, servait depuis cette époque à la circulation du personnel et à l'aérage des travaux des puits de Mon Désir, Vieille Machine et Trois Arbres. Serrementée et comblée sur la surface le 22 juillet 1861. *'''Fosse Gaspart''' : Ouverte en 1741. Creusée avec succès jusqu'à 80 mètres environ; rencontre une veine de charbon de 70 centimères d'épaisseur et 2 autres veines de 40 et 60 centimètres qui furent exploitées. La date de fermeture n'est pas connue avec certitude mais se situe probablement en 1746. *'''Fosse Moitié''' ou '''Du Mitant''' ou '''Du Milieu''' : Cette appellation vient de ce que ce puits fut placé "au centre de gravité du panneau à déhouiller". Ce puits fit à 78 mètres de profondeur, deux galeries qui recoupèrent deux belles veines de charbon maigre (anthracite) de dix paumes d'épaisseur ( 1 mètre environ), et l'autre de quatorze paumes, dénommée la veine "de l'Escaille" (1 mètre 40 environ). Ces deux belles veines furent exploitées au levant et au couchant, mais en remontant jusqu'au "tourtia", l'exploitation provoqua une venue importante d'eau dont les moyens de cette époque ne purent venir à bout. Le chantier fut noyé et la fosse abandonnée en 1748. *'''Fosse l'Avocat''' : ouverte en 1787, abandonnée sans serrement en 1789. *'''Fosse du Gros Caillou''' : 1752-1787 : du nom du lieu-dit, qui lui même provient de l'emplacement d'une ancienne borne délimitant les terres relevant de l'Abbaye de Saint-Amand et du comté du Hainaut. Elle ne possédait qu'un seul puits foncé jusq'à 190 mètres environ. Elle exploita 6 belles veines de bonnes dimensions : Neuf Paumes, Escaille, Huit Paumes, Douze Paumes, A.Filons et Cinq Paumes. Après 35 années, elle fut délaissée au profit de la fosse Saint-Roch. Quatre ans après sa mise en service, un terrible accident se produisit à la fosse du Gros Caillou qui fit 11 morts sur les 31 ouvriers occupés dans le chantier; accident causé vraisemblablement par un coup de grisou ou de poussières. *'''Fosse Marie-Louise''' : 1810-1835 - Fut creusée jusqu'à 248 mètres de profondeur. Exploita les veines 9 Paumes, 5 Paumes, A.Filons, Masse, Elisabeth et 6 Paumes. *'''Fosse Menu-Bois''' : Avaleresse ouverte au nord de L'Ecarlate en 1779. Abandonnée à 30 mètres de profondeur suite à une brusque montée des eaux. *Neuve Machine *'''Fosse Pied''' : 1761-1809 : Cette fosse qui ne comportait qu'un seul puits était située entre les fosses de Vieille-Machine et des Trois-Arbres à une centaine de mètres de la première et à quarante mètres de la seconde, situation qui devait assez tôt entraîner l'abandon de l'un ou l'autre de ces puits. Celui de la fosse du Pied, en très mauvais état, fut le premier fermé. *'''Fosse Saint Jean''' : 1788-1854. Cette fosse fut creusée jusqu'à 249 mètres de profondeur. *''' Fosse Saint Léonard ''' : - 1785-1787 - Ouverte le 10 mai 1785, elle avait pour objectif exclusif la reconnaissance de la veine 9 Paumes, véritable "vache à lait" de l'établissement de Vieux-Condé. Cette veine fut effectivement rencontrée à 34 mètres de profondeur. On y fit un "chassage au couchant qui s'arrêta sur un cran à 223 mètres de distance"; La reconnaissance principale, celle du Levant, qui s'enfonçait sous les terres du Duc de Croy, fut poussée jusqu'à 55 mètres par une seule taille qui fut abandonnée en belle veine. S'étant ainsi assuré de la rentabilité de la veine 9 Paumes, on approfondit le puits jusqu'à la veine suivante, Escaille, qui fut rencontrée à 74 mètres de profondeur. Cette veine magnifique avait 1,30 m d'épaisseur. La reconnaissance étant jugée suffisante, la fosse fut abandonnée, décuvelée et même comblée. Cette date d'abandon se situerait le 22 septembre 1787. *'''Fosse Léonard''' : - Réouverture, le 22 novembre 1865 dans le puits de la Fosse Saint Léonard, sous son nom laïcisé qu'il conserva jusqu'à sa fermeture définitive. La fosse fut exploitée juqu'au 18 mai 1897, mais à partir de 1876, son histoire se confond avec celle de la fosse de Vieux-Condé N°1. Le puits fut définitivement remblayé et serrementé au mois d'août 1897. *'''Fosse Sainte Barbe''' : 1804-1835 - appellation donnée en l'honneur de la patronne des "carbonniers". Elle exploite les veines de Masse, A.Filons et Douze Paumes à 76 mètres de profondeur. Pour se rendre à leur travail, les ouvriers descendaient par le "GOYOT" de la fosse Mon Désir dont les travaux communiquaient avec ceux de Sainte-Barbe. Par la suite un *goyot sera établi dans ce puits et, à son tour, il servira au passage des ouvriers de la fosse Marie-Louise. (*)Goyot : cloison entre les parois du puits d'extraction et les échelles pour la montée et la descente des ouvriers. *'''Fosse Saint Roch''' : 1764-1811 - son nom vient de ce que son ouverture eut lieu le jour de la fête de ce Saint. Son unique puits n'atteignit que 178 mètres de profondeur. En 1805, l'incendie de l'accrochage à -53 mètres, qui fit onze victimes eut pour conséquence la fermeture de cet étage. En 1806, la fosse fut mise en chomage et ne servit plus qu'à l'aérage jusqu'à son remblayage en octobre 1811, en même temps que celui de la fosse Saint-Thomas. *'''Fosse Saint Stanislas''' : ouverte le 15 mars 1784, en souffrance en 1787 et abandonné sans serrement en 1789 à cause de ses charbons tendres et sulfureux. *'''Fosse des Trois Arbres''' Epuisement : 1750-1848 -creusée jusqu'à -254 mètres *'''Fosse des Trois Arbres''' Extraction : 1750-1860 -creusée jusqu'à -247 mètres Cette fosse, située à l'emplacement actuel de l'école Marcel Caby de la rue Victor Hugo doit son nom à une particularité locale. Dans cette contrée désertique, sablonneuse et couverte de joncs, trois arbres débiles émergeaient en ce lieu. Elle exploita les veines "9 Paumes, A.Filons, Elisabeth *''' Fosse Trou Martin ou St Martin ''' : - Ouverte en 1803 à 1650 m de la fosse Saint Léonard, elle atteint le terrain houiller à 38 m. Le puits atteignit 345 m en 1880. Devenu retour d'air de la fosse Vieux-Condé N°1 en 1891, le puits fut approfondit jusqu'à 407 m en 1911. Il resta au service de la fosse Vieux-Condé jusquà sa mise définitive hors service le 9 septembre 1969 et comblé en novembre de la même année. *''' Fosse Vieille Machine''' - 1 et 2. : 1758-1916. - Cette fosse fut à l'origine désignée sous le nom de Machine à Feu, parce qu'on utilisait une machine à vapeur pour y extraire les eaux. A la constitution de la COMPAGNIE DES MINES D'ANZIN en 1757, les exploitations de la COMPAGNIE DESANDROUINS ET CORDIER se réduisait à deux sièges d'extraction : Trois-Arbres et Gros Caillou . La fosse St Thomas n'était pas encore en service. La fosse de la Vieille-Machine, dont l'emplacement sur la place Vermesch est restée bien longtemps, fut la première fosse de la COMPAGNIE D'ANZIN. Deux puits furent ouverts en 1758. Un puits d'extraction, dont la section horizontale avait la forme d'un carré de 2,30 mètres de côté (2 mètres seulement dans le cuvelage) et un puits d'épuisement sur lequel on possède peu de renseignements. On sait seulement qu'il fut creusé jusqu'à 222 mètres. En juin 1807, ce dernier puits fut équipé d'une pompe à feu qui fonctionnait 22 heures par jour : cette pompe donnant 420 coups de piston à l'heure permettait d'exhaurer "22 000 pieds cubes" par jour. Cette installation ne devait pas être parfaite puisqu'en 1808, elle est démantelée pour être remplacée par celle de la fosse des Trois-Arbres qui, dès lors, assure seule l'exhaure de tout le secteur. Le puits d'épuisement de la Vieille-Machine est alors remblayé en partie. Sa fermeture définitive date de 1823, date à laquelle fut effectué le serrement. L'extraction par la fosse de la Vieille-Machine dura jusqu'au 30 avril 1861 date à laquelle le puits servit de retour d'air aux exploitations de la fosse Vieux-Condé n°1 jusqu'en 1909. Devenu inutile le puits de la Vieille-Machine fut serrementé et remblayé en 1916. *'''Fosse Neuve Machine''' : 1816-1916 -Ce puits, creusé tout à proximité du puits de Veille Machine, prit ce nom par opposition à ce dernier. Ce puits fut creusé d'emblée jusque 368 mètres de profondeur. Le cuvelage avait la forme d'un octogone inscrit dans un cercle de 2,30 m de diamètre. Après quelques essais infructueux, l'installation fut mise en service en 1823. Clef de voûte de tout l'établissement de Vieux-Condé pour l'épuisement des eaux, elle comportait 6 étages dont l'un, celui de la base, était aspirant et refoulait sur 12 mètres seulement. Les cinq autres refoulaient chacun 70 mètres de hauteur. Jusqu'en 1857, le sort de cette installation fut surtout lié à celui de Vieille Machine, puis devint ensuite véritablement la centrale d'exhaure de Vieille Machine, Trou Martin et quelques anciennes fosses. Elle fut démantelée en 1886, après la mise en service de la pompe souterraine de l'étage 407 de la fosse N°1 de Vieux-Condé. Un ventilateur fut alors installé provisoirement sur le puits pendant la réfection de la fosse Vieille Machine. Mis en service le 6 janvier 1890, ce ventilateur assura l'aérage de la fosse N°1 de Vieux-Condé jusqu'au 30 avril suivant, date à laquelle le foyer de la fosse Vieille machine fut rallumé. Le puits de Neuve Machine fut ensuite tenu en réserve sans assurer un service régulier jusqu'au moment où le puits fut remblayé et serrementé au cours de l'année 1916. Il avait tout juste un siècle d'existence ! *'''Fosse Vieux-Condé 1''' - 1854(Début de l'extraction en 1861)-1982 *'''Fosse Vieux-Condé 2''' - 1907-1982 Cette fosse nommée encore l'Avalleresse de Vieux-Condé, reste encore connue sous le nom de Fosse de l'Avalleresse. Le puits N°1 est foncé en 1854 et atteint le houiller à 27 m de profondeur : il commence à extraire en 1861. Le puits N°2 est foncé à proximité du N°1, à l'est de celui-ci en juin 1907 et assure alors l'extraction pour le siège. Détruites en 1918, les installations sont reconstruites. Le N°1 ne sera plus doté de chevalet ; le N°2 est récupéré et remonté après réparation. La fosse, rattachée à Ledoux, cesse d'extraire en juin 1972. Le personnel continue à descendre par le puits N°2 et, en octobre 1972, des équipes de creusemenbt entreprennent, à partir de l'étage -500, une bowette de liaison creusée conjointement à partir de Ledoux. La jonction est effectuée le 26 juin 1974. La fosse cesse tout service en 1982. Le tonnage extrait s'élève à 21,853 millions de tonnes. Le puits N°1, profond de 417 m, et le N°2 de 511 m, sont remblayés en 1982. Le chevalet du N°2 est abattu le 16 juin 1983. ===[[Wallers]]=== *Arenberg 1 : 1902 - 1989. 606m de profondeur. *Arenberg 2 : 1902 (remanié en 1936 (chevalement et machine d'extraction)) - 1989. 416m de profondeur. *Arenberg 3 & 4 : 1954 - 1989. Ce chevalet haut d' une soixantaine de mètres possède deux puits. 698m pour les deux puits. Les 3 puits ont été remblayés en 1989 *:Cette fosse est une des rares a être complètement intacte . Elle est ouverte à la visite . La dynamitière de la fosse se trouve à quelques mètres de profondeur . Apparemment , plus aucun accès ne subsiste . *:La fosse sert de manière régulière comme plateau de tournage , notamment pour les films : Germinal , la Compagnie des Glaces ... *:[http://www.histoires-de-chtis.com/index.php?page=detailRQ&id=3169] Profondeur des puits *Lambrecht 1 et 2 : 1879 - 1933. Arrêtée à l'extraction depuis 1933 après avoir produit 6,357 millions de tonnes. Les puits ont été remblayés en 1955. Cette fosse possède deux petits terrils. ===[[Wavrechain-sous-Denain]]=== *Blignières N°1 et N°2 : 1893 - 1953. Puits remblayés en 1955. La fosse a produit 5,437 millions de tonnes. Foncée entre les installations d'Hérin, l'Enclos et Renard. Les 2 puits de Blignières sont entrepris en 1893 et traversent le fameux torrent d'Anzin. Les méthodes de fonçage s'étant améliorées depuis l'expérience de la fosse Dutemple en 1764, le passage du niveau s'effectue sans trop de difficultés; La fosse commence à produire en 1897.Cette fosse possède trois terrils. ==Les terrils== Ces informations proviennent de la Maison du Terril à [[Rieulay]] *147 : Casimir Périer Ouest *148 : Casimir Périer Est *149 : St Mark Sud *149A : St Mark Nord *150 : Agache *151 : Centrale d' Hornaing *152 : Audiffret Nord *153 : Audiffret Sud *154 : Lambrecht Ouest *155 : Lambrecht Est *156 : Turenne *157 : Haveluy Nord *158 : Haveluy Sud *159 : Fosse d' Hérin *160 : Aremberg *162 : Renard *163 : Enclos Nord *164 : Enclos Sud *165 : Blignières Ouest *166 : Blignières Est *166A : Blignières Nord *171 : Mare à Goriaux *174 : Sabatier Sud *175 : Sabatier Nord *175A : Sabatier Nord-Plat *176 : Lavoir Rousseau *177 : Lagrange Est *178 : Lagrange Ouest *179 : Fosse Thiers *182 : Bonnepart *189 : Bleuze-Borne *189A : Bleuze-Borne *189B : Bleuze-Borne *190 : Pont de Sarteau *191 : Vieux-Condé *194 : Acacias *195 : Ledoux Nouvelle-Route *195A : Ledoux Moulineaux *196 : Ledoux Lavoir *201 : Cuvinot ==Notes et références== <references /> ==Voir aussi== ===Article connexe=== ====Divers==== * [[Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais]]. *''[[Germinal (roman)]]'' d'Emile Zola. ====Personnalités de la compagnie==== * [[Jacques Désandrouin]] (1682-1761), industriel belge, fondateur de la compagnie. * [[Pierre du Buat]] (1734-1809), ingénieur puis directeur de la compagnie. * La famille Mathieu, qui dirigea la compagnie des mines d'Anzin. *[[Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau]] puis [[Jean-Jacques-Régis de Cambacérès]] : [[Avocat (métier)|avocat]]s de la compagnie sous la [[Révolution française]]. *[[Edme-Armand-Gaston d'Audiffret-Pasquier]] (1823-1905), leader [[orléaniste]], [[actionnaire]] important de la compagnie. *[[Jean Casimir-Périer]] (1847-1907), [[président de la République]], gros actionnaire et dirigeant de la compagnie. *[[Adolphe Thiers]] (1797-1877), [[président du conseil]], actionnaire important de la compagnie. * [[Émile Basly]] (1854-1928), [[mineur]], syndicaliste, modèle d'[[Étienne Lantier]] de ''[[Germinal (roman)]]'', puis [[député]] et maire de [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]]. * [[Jacques Denis]] (1902-1972), [[ingénieur des mines]] plus connu comme [[arachnologiste]]. ===Liens externes=== ====Historique==== *[http://www.cathocambrai.com/page-25079-compagnie-mines-abzin.html Historique sur le site du diocèse de Cambrai] *[http://apphim.canalblog.com/archives/2008/03/22/8415013.html Historique sur le site de l'Association pour la protection du patrimoine industriel et minier (Apphim)] * [http://www.cambaceres.fr/relation/financiers/financiers.htm#ANZIN Historique en 1789-1815 sur le site dédié à son avocat d'affaires [[Jean-Jacques Régis de Cambacérès]]]. * [http://jannickjeremy2.skyrock.com/article_297555230.html Compagnie Minières, mines d' Anzin] Site établi sur la base de constatations et de recherches sur le terrain. *[http://pagesperso-orange.fr/mines-anzin/historique.htm Les mines d'Anzin et l'innovation ferroviaire] *[http://www.ville-anzin.fr/bienvenue/26 Les mines d'Anzin dans l'Histoire d'Anzin, site de la Mairie d'Anzin] ====Patrimoine==== *[http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/inventairesaq/49aq.html Fonds d'archives disponibles aux Archives nationales] * [http://66.102.9.104/search?q=cache:L9eSHhm63BYJ:www.brgm.fr/brgm/apres_mine/fichier/ouvrages_2007/Tetes_puits_materialisees.xls+mines+dourges+avaleresse&hl=fr&ct=clnk&cd=7&gl=fr Les têtes de puits signalisées par le BRGM] Liste des puits classés par concession et par villes, Document officiel de Charbonnages de France. *[http://www.histoires-de-chtis.com/index-news-13913-mines-d'anzin-sepulture-de-la-fosse-du-pave.php L'état actuel du premier puit de 1735] ===Bibliographie=== ====Sur Anzin==== *Alexandre de Saint-Léger, ''Les mines d'Anzin et d'Aniche pendant la révolution'', E. Leroux, 1935 [http://books.google.fr/books?id=yhsrAAAAIAAJ&dq=rosalie-th%C3%A9r%C3%A8se+boudet&q=boudet&pgis=1#search extraits en ligne]. *Woollen, Geoff, ''Benjamin Appert, les écoles de la Compagnie d'Anzin et la problématique de l'éducation dans Germinal'', ''Lez Valenciennes'', no 10, 1985, pp. 195-204 [http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=11958870]. ====Sur Anzin et ''Germinal''==== *[[Emile Zola]], ''[[Germinal]]''. * Emile Zola, ''notes sur Anzin''. *Henri Mitterand, ''«Les notes d'enquêtes inédites de Zola : de l'ethnographie au roman»'', in Hommages Jacques Petit, Université de Besançon, 1985, pp. 763-778. *Henri Mitterrand (professeur à la Columbia University), ''Zola à Anzin'', in Revue ''Travailler'', n°7/2002-1. *Richard H. Zakarian, ''Zola's 'Germinal': A Critical Study of Its Primary Sources'' in ''The Modern Language Review'', Vol.70, n°3, juillet 1975, pp. 637-638. ====Sur les Mines du Nord et du Pas-de-Calais==== *Histoire des Mines du Nord et du Pas de Calais de Guy Dubois et Jean Marie Minot 1991 {{Portail|entreprise|histoire|Nord-Pas-de-Calais}} [[Catégorie:Entreprise française disparue]] [[Catégorie:Groupe minier français]] [[Catégorie:Histoire du Nord-Pas-de-Calais]] [[Catégorie:Mine de France]]