Cusset
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31820299
2008-07-23T14:32:16Z
Tabl-trai
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changement de mise en page, étape 3
{{pas fini|Tabl-trai|22 juillet 2008}}
{{voir homophones|Cussay}}
{{Communefra
|nomcommune= Cusset
|image=[[Image:Blason Cusset.svg|100px]]
<br />Blason : « ''de gueules semées d’écussons d’or'' »
|région=[[Auvergne]]
|département=[[Allier (département)|Allier]]
|arrondissement=[[Arrondissement de Vichy|Vichy]]
|canton=[[Chef-lieu]] de 2 cantons :<br />[[canton de Cusset-Nord|Cusset-Nord]] et [[canton de Cusset-Sud|Cusset-Sud]]
|insee=03095
|cp=03300
|maire=[[René Bardet]]
|mandat=[[2008]]-[[2014]]
|intercomm=[[Communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier]]
|longitude=3.45722222222
|latitude=46.1352777778
| alt moy=310 m
|alt mini=255 m
|alt maxi=483 m
|hectares=3 193
|km²=31.93
|sans=13 600
|date-sans=2007
|dens=419.2
}}
'''Cusset''' est une [[Commune française|commune]] [[france|française]], située dans le [[département français|département]] de l’[[Allier (département)|Allier]] et la [[région française|région]] [[Auvergne]].
Selon le recensement de 1999 (Insee), c’est la quatrième ville du département, derrière [[Montluçon]], [[Vichy]] et [[Moulins (Allier)|Moulins]].
La ville vit de l’agriculture et de petites et moyennes industries.
Cusset fait partie de l’[[Vichy#Aire urbaine|aire urbaine de Vichy]].
== Géographie ==
=== Situation ===
==== Localisation ====
Située sur le [[Sichon]], affluent de l’Allier, sur les contreforts de la [[Montagne bourbonnaise]], Cusset est mitoyenne de [[Vichy]].
==== Voies de communication et transports ====
===== Voies routières =====
Cusset est accessible par les routes départementales :
* [[route nationale 209|RD 2209]] depuis [[Vichy]], [[Saint-Germain-des-Fossés]] ;
* [[route nationale 106b|RD 906b]] depuis [[Saint-Étienne-de-Vicq]] ([[montagne bourbonnaise]]) ;
* RD 25 depuis [[Châtel-Montagne]] (montagne bourbonnaise) ;
* RD 62 depuis [[le Mayet-de-Montagne]] (montagne bourbonnaise) ;
* [[route nationale 495|RD 995]] depuis [[Ferrières-sur-Sichon]] et la vallée du [[Sichon]] (montagne bourbonnaise) ;
* RD 175 depuis [[Le Vernet (Allier)|Le Vernet]] (montagne bourbonnaise) ;
* RD 126 depuis [[Abrest]] ;
* RD 259 ;
* [[route départementale 27 (Allier)|RD 27]] depuis [[Charmeil]].
===== Pistes cyclables =====
{{...}}
===== Transport ferroviaire =====
===== Transports en commun =====
La ville de Cusset est desservie par les lignes {{Bus Inter/4}}, {{Bus Inter/5}} et {{Bus Inter/6}} du réseau urbain [[Bus Inter]]. De même, cette société a son siège social à Cusset.
=== Urbanisme ===
==== Morphologie urbaine ====
==== Logement ====
==== Projets d'aménagements ====
== Histoire ==
=== Héraldique ===
{{Blason-ville-fr
| img1= Blason Cusset.svg
| l1=80px
| legende1=Blason de Cusset
| texte=Jusqu'au {{s-|XVII|e}}, Cusset n’eut pour blason que les armes du chapitre Notre-Dame : « ''d’azur, au senestrochère d’argent, sortant de nuées de même, mouvant du flanc dextre de l’écu, tenant une épée aussi d’argent, la poignée et la garde d’or, sur la pointe de laquelle est posée une couronne aussi d’or'' ».
En [[1698]], lorsque d’Hozier réalise l’Armorial général de la France, Cusset se voit doter d’un deuxième blason : « ''de gueules semées d’écussons d’or'' ».}}
{{Clr}}
=== Faits historiques ===
De la période gallo-romaine ont été découverts des vestiges d'aqueducs et d'hypocauste qui attestent de la présence d’une villa.
En [[886]], Eumène, évêque de Nevers, fonde une abbaye bénédictine de femmes (le bâtiment est aujourd’hui occupé par l’hôtel de ville).
Le [[17 juillet]] [[1440]], le dauphin Louis, futur Louis XI, s’y réconcilia avec son père Charles VII, mettant ainsi fin à la Praguerie.
Louis XI devenu roi, il fait rebâtir les fortifications de la ville par le maître d’œuvres Vauzy de Saint-Martin, de [[1476]] à [[1483]]. Avec leurs murs à bossages, leur canonnières à embrasures à la française (en X), elles constituent le prototype de la fortification moderne, capables de répondre aux attaques des boulets métalliques ; Vauban s’en servira de modèle. Détruites petit à petit à partir du {{XVIIe siècle}}, il n’en subisiste qu’une tour (qui abrite le musée) et les « souterrains », c’est-à-dire les galeries de rez-de-chaussée des portes qui se sont retrouvées enterrées lors du comblement des fossés.
Jusqu’en [[1866]], date à laquelle le nombre d’habitants de Vichy dépasse celui de Cusset, Cusset est la grande ville de la région, avec des commerçants, des artisans, des foires attirant toute la montagne bourbonnaise.
Située en bordure d’une zone riche en sources minérales, elle commence à en forer à partir de [[1840]] et ouvre un établissement thermal en [[1853]] ; mais elle ne peut résister à la concurrence de Vichy. L’activité thermale cesse au début du {{XXe siècle}}.
De [[1960]] à [[1977]], une importante rénovation urbaine est menée.
Cusset a la particularité curieuse d’avoir connu deux sorcières :
* Marie Filastre, brûlée vive sous [[Louis XIV de France|Louis XIV]] pour avoir tenté d’empoisonner Mademoiselle de Fontanges à la demande de [[Madame de Montespan]] vieillissante et délaissée par le roi qui lui préférait sa jeune rivale.
* Gabrielle Pagnat, emprisonnée pour escroquerie un siècle plus tard, les mentalités sur les dons supposés des sorcières ayant évolué.
Leur histoire a inspiré un roman, « Les Trois Perles de [[Domérat]] » d’[[Anna Galore]].
Dans un autre registre, depuis le {{XIe siècle}} jusque dans les [[années 1950]]-[[années 1960|1960]], les collines aux alentours de Vichy et Cusset étaient couvertes de vignes, on peut parler ainsi de « l’ancien [[vignoble vichyssois]] ».
== À voir ==
Les [[souterrain]]s de Cusset datant du {{XVe siècle}} sont exceptionnellement bien conservés. Il s’agit des anciennes galeries du rez-de-chaussée des portes de la fortification qui ceinturait la ville à la fin du Moyen Âge. Deux de ces portes sont aujourd’hui ouvertes au public : la porte de Doyat et la porte Saint-Antoine. Le départ se fait à partir du musée (du {{1er juin}} au [[30 septembre]] de 14 h à 19 h sauf le lundi).
== Politique et administration ==
=== Les maires depuis 1777 ===
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires successifs}}
{{élu|Début=[[mars 2001]]|Fin=réélu mars 2008|Identité=René Bardet<ref>[http://www.allier.pref.gouv.fr/ Conseil général de l'Allier] fichier au format [[PDF]] consulté le 12 juillet 2008 </ref> |Parti=PCF|Qualité=Ancien président de la [[Communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier]] et Conseiller général du [[canton de Cusset-Nord]]}}
{{élu|Début=[[1995]]|Fin=2001|Identité=[[Joseph Bléthon]]|Parti=[[DVD]]|Qualité=Vétérinaire}}
{{élu|Début=[[1977]]|Fin=1995|Identité=[[Jacques Milliet]]|Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]]|Qualité=Professeur}}
{{élu|Début=[[1971]]|Fin=1977|Identité=André Rabineau (3{{e}} fois)|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1966]]|Fin=1971|Identité=André Pruneyre|Parti=|Qualité=Médecin}}
{{élu|Début=[[1965]]|Fin=1971|Identité=Jean Mathias|Parti=|Qualité=Commerçant}}
|-
| colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" |
{| border="0"
{{boîte déroulante
|align=center
|alignB=center
|alignT=center
|couleurFondT=#f3fff3
|couleurFondB=#f3fff3
|titre=Liste des maires (de [[1777]] à [[1965]])
|label=
|largeur=100%
|contenu=
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires successifs de 1777 à 1965}}
{{élu|Début=[[1953]]|Fin=1965|Identité=André Rabineau|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1952]]|Fin=1953|Identité=Claudius Gouttebel|Parti=|Qualité=Boucher}}
{{élu|Début=[[1947]]|Fin=1952|Identité=Georges Roux (2{{e}} mandat)|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1944]]|Fin=1947|Identité=[[Marcel Gannat]]|Parti=[[PCF]]|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1936]]|Fin=1944|Identité=Auguste Dupré|Parti=|Qualité=Industriel : Carrières de Malavaux}}
{{élu|Début=[[1928]]|Fin=1936|Identité=Georges Roux|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1922]]|Fin=[[1928]]|Identité=Louis Villard|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1919]]|Fin=1922|Identité=Victor Fru|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1915]]|Fin=1919|Identité=Pierre Cornil|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1903]]|Fin=1915|Identité=Gilbert Roux|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1900]]|Fin=[[1902]]|Identité=Randoing|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1898]]|Fin=1900|Identité=François Frémont|Parti=|Qualité=Brasseur}}
{{élu|Début=[[1892]]|Fin=1898|Identité=James Combe|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1888]]|Fin=1892|Identité=Jean-François Radoult de la Fosse|Parti=|Qualité=Ingénieur de Napoléon III}}
{{élu|Début=[[1883]]|Fin=1888|Identité=Gabriel Colas|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1878]]|Fin=1883|Identité=Gaspard Cureyras|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1876]]|Fin=[[1877]]|Identité=Félix Cornil|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1874]]|Fin=1876|Identité=Hubert Colombier|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1869]]|Fin=1874|Identité=Félix Cornil|Parti=|Qualité=Médecin}}
{{élu|Début=[[1852]]|Fin=1869|Identité=Joseph Fourneris|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=janvier 1852|Fin=septembre [[1852]]|Identité=François-Philibert Maguet|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=octobre [[1850]]|Fin=janvier 1852|Identité=Léon Forestier|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=Mai 1850|Fin=octobre 1850|Identité=Henri-Ferdinand Rabourdin|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=janvier 1850|Fin=mai 1850|Identité=Louis Liandon, Pierre-Louis Gaillard et Joseph Fourneris|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=décembre [[1849]]|Identité=Marie Barthelat|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=Octobre [[1848]]|Fin=décembre 1849|Identité=Isidore Serée|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=mars 1848|Fin=mai 1848|Identité=Isidore Serée|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=mars 1848|Fin=mars 1848|Identité=Jean Terson|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=1830|Fin=mars 1848|Identité=Marie-Annet Arloing|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=septembre 1804|Fin=[[1830]]|Identité=Claude Bouquet des Chaux|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=juillet 1800|Fin=septembre [[1804]]|Identité=Claude Dussaray-Vignolles|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=Septembre [[1799]]|Fin=juillet [[1800]]|Identité=Étienne-Benjamin Garand|Parti=|Qualité=}}
{{élu|Début=[[1777]]|Fin=[[1792]]|Identité=Henri Duriez|Parti=|Qualité=}}
{{éluFin}}
}}
|}
{{ÉluFin}}
=== Budget municipal ===
{{...}}
=== Jumelage ===
{{...}}
== Population et société ==
=== Démographie ===
{{DemogFR
|1793=3 827
|1800=3 945
|1806=4 547
|1821=3 924
|1831=4 910
|1836=5 093
|1841=5 138
|1846=5 476
|1851=5 510
|1856=5 709
|1861=6 113
|1866=6 575
|1872=6 279
|1876=6 308
|1881=6 330
|1886=6 762
|1891=6 454
|1896=6 441
|1901=6 598
|1906=6 719
|1911=6 941
|1921=6 598
|1926=7 672
|1931=8 732
|1936=9 026
|1946=9 728
|1954=10 405
|1962=11 468
|1968=13 117
|1975=13 685
|1982=14 355
|1990=13 567
|1999=13 385
|2007=13 600
|date1=|pop1=
|date2=|pop2=
|date3=|pop3=
|source=Cassini<ref>[http://cassini.ehess.fr/ Cassini, Notice communale] : Population avant 1962</ref>, Insee
}}
Par ailleurs, lors du recensement de 1999, la population totale, incluant les doubles comptes, était de {{formatnum:13975}} habitants{{référence souhaitée}}.
=== Pyramide des âges ===
{{...}}
=== Enseignement ===
==== Établissements éducatifs ====
Cusset relève de l'académie de Clermont-Ferrand. Celle-ci évolue sous la supervision de l'[[Ministère de l'Éducation nationale (France)|inspection départementale de l'Éducation nationale]].
Voici ci-dessous la liste exhaustive des principaux établissements scolaires de la commune :
'''Écoles maternelles publiques''' :
...
'''Écoles maternelles privées''' :
...
'''Écoles primaires publiques''' :
* École primaire Liandon
* École primaire de Presles
* École primaire Les Darcins.
'''Écoles primaires privées''' :
* Écoles primaire et maternelle privées Notre-Dame.
'''Collèges publics''' :
* Collège Maurice Constantin-Weyer
'''Collèges privés''' :
* Collège Saint-Joseph
'''Lycées publics''' :
* Lycée de Presles
{{boîte déroulante début|titre=Lycée de Presles}}
Le lycée de Presles est l’un des plus importants de l’académie de Clermont-Ferrand. Il accueille plus de {{formatnum:1700}} élèves, dont plus de 300 étudiants de BTS et près de 200 professeurs. C’est un lycée d’enseignement général et technologique : il prépare des bacs généraux et techno. de l’enseignement secondaire ainsi qu’au BTS. C’est un des plus grands lycées de France avec 17 hectares.
;Histoire : Le [[21 septembre]] [[1964]], le lycée de Presles ouvre ses portes avec M{{exp|me}} Tartinville proviseur. En [[1985]], les Restos du cœur sont créés à Vichy par Jacques Lapalus, ancien professeur au lycée de Presles (décédé en [[1988]]).
;Fréquentation : {{formatnum:2300}} élèves en [[2000]]
;Personnalités ayant fréquenté ce lycée :
* [[Georges Malbrunot]], otage avec [[Christian Chesnot]] et libéré après quatre mois de détention en Irak. Originaire de [[Montaiguët-en-Forez]], il avait passé son bac au lycée de Presles.
* [[Nolwenn Leroy]], gagnante de la Star Academy 2, ancienne élève du collège des Célestins, du lycée de Presles et de l’École de musique de Vichy et de Saint-Yorre.
''Sources'' : site du lycée de Presles<ref>[http://www3.ac-clermont.fr/etabliss/lycee-presles/ Site de la Cité Scolaire de Presles]</ref> et d’A. Carteret.
{{boîte déroulante fin}}
'''Lycées privés''' :
* [[Lycée Saint-Pierre (Cusset)|Lycée Saint-Pierre]]<ref name="saint-pierre-geo">{{coord|46.134925|3.458628|scale:1700|format=dms}}</ref>
{{boîte déroulante début|titre=Lycée Saint-Pierre}}
{{article détaillé|Lycée Saint-Pierre (Cusset)}}
Lycée situé allée Pierre Berthomier, non loin du centre ville<ref name="saint-pierre-geo" />. Ce lycée et le collège Saint-Joseph sont groupés dans le même établissement.
;Histoire : Le lycée a été fondé en [[1822]]<ref name="carterethist">[http://pagesperso-orange.fr/carteret/Histoire%20Vichy.htm Histoire de Vichy, évoquant aussi celle de Cusset], sur le site d’A. Carteret (cliquer sur « Histoire de CUSSET »).</ref> par Mademoiselle Cougoul-Salignat et confié aux religieuses de la congrégation de Saint-Joseph de [[Chambéry]]. En [[1856]], le pensionnat Saint-Joseph s’est installé dans l’ancienne maison Pons (allée Pierre-Berthomier, du nom d’un aviateur résistant fusillé en [[1944]]). Il prend la suite d’un pensionnat Saint-Pierre pour demoiselles créé trente ans plus tôt. Par la suite, il a connu une grande expansion tout au long de son histoire. Le {{date|13|juin|1887}}, la chapelle Saint-Joseph, construite pour les religieuses arrivées en [[1854]] pour gérer le dit pensionnat, est bénie par l’évêque Dreux-Brézé.
Les sœurs de Saint Joseph ont confié en 1986 à un laïc, M. P. Deborbe, la direction du collège et du lycée Saint Joseph. En [[1992]], le lycée a pris le nom de ''Saint-Pierre'' en s’établissant également sur un deuxième site, à Vichy. P. de Saint-Sauveur est arrivé en [[1993]] à la tête du lycée puis en [[1994]] à celle du collège. À la rentrée [[2001]], par manque de dotation horaire, le site de Vichy a été rapatrié sur Cusset.
;Palmarès : Selon le palmarès L’Express 2008, le lycée Saint-Pierre est le deuxième lycée du département de l’[[Allier (département)|Allier]] après le lycée de Presles, privé et public confondus<ref name="palmares">[http://www.lexpress.fr/services/lycees/lyceeg.asp?id=0030072M Palmarès du Lycée Saint-Pierre], selon ''[[L'Express]]''. Dernier accès : 9 mai 2008</ref>{{,}}<ref>Le lycée Saint-Pierre était le seul établissement privé cité et sans internat cité.</ref>.
:* En 2007<ref>« Les vrais bons lycées », dans ''[[L'Express]]'', n° 2942, semaine du 22 au 28 novembre 2007</ref>, il était classé 840{{e}} sur {{formatnum:1865}} et 1{{er}} sur 5.
:* En 2008, il est classé 925{{e}} sur {{formatnum:1871}} et deuxième sur 5.
{{boîte déroulante fin}}
'''Enseignement professionnel''' :
* Lycée professionnel Albert-Londres
* Lycée Valery-Larbaud<ref name="valery-larbaud-geo">{{coord|46.127203|3.44563|scale:1700|format=dms}}</ref>
{{boîte déroulante début|titre=Lycée Valery-Larbaud}}
Le lycée Valery-Larbaud est un lycée public situé boulevard Gabriel Péronnet<ref name="valery-larbaud-geo" />, auquel il doit son nom à l’écrivain [[Valery Larbaud]], né en [[1881]] et décédé à Vichy en [[1957]].
'''Histoire :''' La construction de ce lycée a débuté en [[1998]]<ref name="inauguration_vl">Source : ac-clermont.fr, [http://www.ac-clermont.fr/actualit/pedago/1999-2000/larbaud/valery-larbaud.htm inauguration du lycée Valery-Larbaud]</ref>.
Ouvert en [[septembre 1999]], le lycée Valery-Larbaud est une réalisation du conseil régional d’Auvergne. Son coût total est de {{formatnum:2759327}} euros, soit 18,1 millions de F.
'''Inauguration :''' il a été inauguré le [[28 janvier]] [[2000]] en présence du Président du Conseil régional, du recteur, des élus, du personnel et des élèves de l’établissement<ref name="inauguration_vl" />. Il remplace l’ancien lycée professionnel [[Abel Boisselier]], qui datait de [[1835]].
{{boîte déroulante fin}}
==== Établissements spécialisés ====
=== Manifestations culturelles et festivités ===
=== Santé ===
=== Sports ===
=== Médias ===
=== Personnalités liées à la commune ===
Cette liste n'est pas exhaustive :
* Prénom Nom (° ... - † ...) — Présentation courte d'une seule ligne.
* Prénom Nom (° ... - † ...) — Présentation courte d'une seule ligne.
* [[Napoléon III]] (° - † ), l'Ardoissière étant son lieu de promenade favori.
* [[Claude Nougaro]], (° Toulouse, 1929 - † 2004) — Il fut inscrit au [[collège de Cusset]] en 1945. Il y écrivit ses premiers poèmes.
* [[René Barjavel]], qui fréquenta lui aussi le Collège de Cusset, de 1923 jusqu’à son Baccalauréat en 1927.
* [[Jean Giraudoux]], dont le frère aîné, Alexandre, était médecin à Cusset. L’écrivain le visitait régulièrement. Une rue de la ville porte son nom.
* [[Maurice Constantin-Weyer]], qui vécut un temps à Cusset. Le collège municipal porte son nom.
== Économie ==
=== Revenus de la population et fiscalité ===
=== Emploi ===
=== Entreprises de l'agglomération ===
=== Commerce ===
== Culture et patrimoine ==
La ville possède de nombreux vestiges de la période médiévale.
=== Monuments et lieux touristiques ===
==== Architecture civile ====
* Ancienne maison du bailliage, 8 rue du Censeur, {{s-|XV|e}}.
* Maison, 40 place Victor-Hugo, {{s-|XV|e}}.
* Porte en ogive, 6 rue du Général-Foy, {{s-|XV|e}}.
* Maison à pans de bois, rue Saturnin-Arloing, {{s-|XV|e}}. Elle fut édifiée par un élu de Cusset, député aux États d’Auvergne. Elle accueille aujourd'hui l'Office de Tourisme.
* Maison, 27 rue de la Constitution, {{s-|XV|e}} : deux portes en ogive et une baie cintrée.
* Hôtel Jean de la Borderie, rue du Marché-au-Blé, {{s-|XV|e}} : porte surmontée d’un tympan en ogive encadré de deux pinacles, grandes fenêtres à meneaux. Ce fut l’hôtel particulier de Jehan de la Borderie. C’est là que fut signée en [[1440]] la paix mettant fin à la Praguerie qui avait opposée le roi Charles VII aux grands seigneurs du royaume au sujet de la création d'une armée de métier.
* Tourelle d’escalier, 5 rue Saturnin-Arloing, {{s-|XVI|e}}. Une porte donne accès à un escalier à vis. Des colonnes cannelées supportent un fronton triangulaire. Au dessus, se trouve une fenêtre moulurée de rinceaux et flanquée des visages d’un homme et d’une femme sortant d'une gaine de feuillages.
* Tribunal de Grande instance, 4 rue Gambetta, {{s-|XVI|e}}. C’était la demeure de Jehan Corrier, lieutenant général du bailliage au {{s-|XVI|e}}.
==== Architecture militaire ====
* Fortification construite entre 1476 et 1483 par Vauzy de Saint-Martin à la demande de Louis XI :
** Musée de la Tour-Prisonnière, rue des Fossés-de-la-Tour-Prisonnère : en calcaire et en basalte. Cette tour est le dernier vestige encore debout des fortifications de la ville. Il servit de prison à partir du {{s-|XVI|e}}, et ce jusqu’aux années 1960. Il accueille le musée depuis 1980.
** Portes de Doyat (place du Centenaire-de-la-République) et de Saint-Antoine (place de la République) : anciennes portes d'accès des fortifications ; démolies, leurs galeries de rez-de-chaussée sont aujourd'hui souterraines.
==== Monument carcéral ====
* Ancienne prison des femmes, boulevard du Général-de-Gaulle ; elle date de [[1824]]. Au rez-de-chaussée se trouvaient les cellules des prisonnières, l’infirmerie et le parloir, l’appartement du gardien se situant au 1{{er}} étage. On accède au bâtiment par la porte en plein cintre d’un avant corps. La prison est fermée en [[1960]], puis acquise par la commune. Désormais, elle accueille les réserves du musée de la Tour-Prisonnière.
==== Architecture industrielle ====
* L'ancien moulin du Chambon, rue du Faubourg-de-Chambon :
** Minoterie : construite en [[1808]] à la place d’un moulin datant de [[1771]]. Le bâtiment a été modifié en [[1853]].
** Maison du meunier : Construite au {{s-|XIX|e}} par Rose-Beauvais.
** Tours, rue Andreau. Datant de [[1943]], elles marquent l’entrée du parc du Chambon.
* Ancien moulin des Cours, angle rue des Moulins et cours Lafayette ; il a fonctionné jusqu'en [[1960]].
;À l’extérieur
* Moulin de Ribière, {{s-|XIX|e}} ; ce fut l’un des plus grands moulins à farine des environs. La roue à aube et la maillerie subsistent encore.
* Moulin Saint Jean, {{s-|XX|e}} ; dernier moulin en activité de la vallée du Sichon. On peut cependant encore voir tourner la double roue à aube rénovée en [[2000]]. La propriété accueille aujourd'hui des [[Chambre d'hôtes|chambres d'hôtes]].
==== Architecture thermale ====
* Source Tracy, cours Tracy ; le pavillon octogonal en fer a été érigé en 1845. Température 13 °C.
==== Monuments religieux ====
* Cloître de l’abbaye, square Paul-Duchon, {{XIIe siècle}}. Des halles à ossature métallique y avaient été construites au {{XIXe siècle}} à l’emplacement du cloître roman ; leur démolition a permis de remettre au jour les arcades de pierre.
* Ancienne maison des chanoines, 22 place Victor-Hugo, {{XIIIe siècle}}. Au {{s-|XIII|e}}, les moniales de Cusset font construire une église consacrée à Notre-Dame pour abriter une statue de Vierge à l’Enfant miraculeusement retrouvée à l’emplacement de l’actuelle place Victor-Hugo. L’église est alors desservie par des chanoines habitant dans une maison dont restent une fenêtre moulurée à meneaux et une partie à pans de bois.
* Tour de la commanderie de Saint-Antoine, 34 rue du Général-Raynal, {{s-|XIII|e}}. C’est le dernier vestige encore debout de la commanderie de Saint-Antoine fondée au {{s-|XIII|e}} siècle par les Hospitaliers de Saint-Antoine-de-Viennois pour aider les pauvres, sur un terrain donné par l’abbaye de Cusset. En [[1768]] l’ordre est réuni à celui de Malte. Son activité cesse avec l’avènement de la Révolution.
* Croix du {{XVe siècle}} : en pierre, près du musée de la Tour Prisonnière. Elle vient de l’ancien cimetière, auparavant situé sur la place Victor-Hugo. Une face est ornée d’une Vierge à l’Enfant, l’autre d’un Christ en croix.
[[Image:St saturnin cusset 2006.jpg|thumb|Église Saint-Saturnin]]
* Église Saint-Saturnin, place Radoult-de-La-Fosse : construite entre 1859 et 1868 par Jean-Baptiste Lassus et Hugues Batilliat à la place de l’ancienne église médiévale. Le chœur est encadré de chapelles rayonnantes. Le clocher et le chevet sont dus à la générosité de Napoléon III.
* Ancien Hôtel Dieu, place du Centenaire-de-la-République :
** pavillon d'entrée : construit en 1702, il permettait d’accéder à la cour de l’ancien Hôtel Dieu. Ce dernier bâtiment, reconstruit au {{s-|XX|e}}, abrite une maison de retraite.
** chapelle : elle a été construite dans les années 1860 par Hugues Batilliat en style néo-roman.
;À l’extérieur
* Ancienne chapelle Sainte-Foy à Aubepierre, {{s-|XII|e}}, en pierre, à plan basilical à simple abside. Le lieu-dit Aubepierre appartenait à l’abbaye de Cusset. Aubepierre formait une paroisse.
* Manoir d’Aubepierre, {{s-|XV|e}}. À partir de 1517, ce village fut la demeure des abbesses de Cusset.
* Chapelle Sainte-Madeleine sur la route de Molles, {{s-|XII|e}}. Fondation de l'abbaye de Cusset, elle fut desservie par des Capucins jusqu’en 1789.
* Chapelle Sainte-Anne à Chassignol, {{s-|XII|e}} - 1694. Au début du {{s-|XIII|e}}, l’abbaye de Cusset acquiert Chassignol et y crée un prieuré dédié à Sainte Anne. Elle fut souvent remaniée.
==== Espaces verts ====
=== Gastronomie ===
=== Patrimoine culturel ===
La commune dispose de plusieurs infrastructures consacrées à la culture.
* L’école municipale de musique, installée dans l'hôtel de La Borderie et dont l’enseignement concerne la flûte, le hautbois, la clarinette, le saxophone, la trompette, le cornet, le bugle, le saxhorn baryton, le trombone, les percussions, le violon, l’alto, le violoncelle, la guitare, le piano, l’accordéon et la cornemuse.
* La bibliothèque municipale, qui dispose de {{formatnum:13000}} ouvrages.
[[Image:Théatre cusset.jpg|thumb|Théâtre de Cusset]]
* Le théâtre municipal, situé près de la mairie, a été reconstruit et inauguré en janvier 2008.
* L’espace Chambon, construit en [[1993]], qui comporte plusieurs salles, dont l’une a une capacité de 600 places assises, ce qui permet d’accueillir des pièces de théâtre, des bals, des salons ou des expositions.
==Lieux de culte==
La messe est célébrée à l’église Saint Saturnin.
* [[Église Saint-Saturnin de Cusset]]
* Chassignol (chapelle Sainte-Anne)
* Hôtel-Dieu
* Sainte-Madeleine
==Voir aussi==
=== Bibliographie ===
=== Liens internes ===
* [[Communes de l'Allier]]
=== Liens externes ===
{{Commonscat|Cusset}}
* [http://www.ville-cusset.fr/ Site officiel de la ville de Cusset]
* [http://pagesperso-orange.fr/carteret/ Consacré à Vichy, cet excellent site donne des informations sur Cusset]
* [http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087&CommuneId=10882 Cusset sur le site de l’Institut géographique national]
* [http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/co_navigation.co_page?nivgeo=C&codgeo=03095&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR&quelcas=LISTE Cusset sur le site de l’Insee]
== Notes et références de l’article ==
{{Références|colonnes=2}}
{{Palette Communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier}}
{{Portail|Allier|Auvergne|Massif central}}
[[Catégorie:Commune de l'Allier]]
[[Catégorie:Cusset|*]]
[[ceb:Cusset]]
[[de:Cusset]]
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