<page> <title>Dépôt de La Plaine</title> <id>3116050</id> <revision> <id>31488832</id> <timestamp>2008-07-11T10:23:40Z</timestamp> <contributor> <username>Claude villetaneuse</username> <id>161200</id> </contributor> <comment>/* Les destructions de la Seconde Guerre mondiale */</comment> <text xml:space="preserve">{{Pas fini|Claude_villetaneuse|7 juillet 2008}} [[Image:CCCC 66 - Les locomotives (Nord) Vue Gale du garage des machiones au dépot de la Plaine STD.JPG|thumb|350px|Machines au dépôt de La Plaine, au début du {{s|XX}}]] Le '''[[Dépôt de locomotives|Dépôt]] de La Plaine''' est une ancienne installation de la [[Compagnie des chemins de fer du Nord|Compagnie du Nord]] située à quelques kilomètres de la [[Gare du Nord (Paris)|Gare du Nord]], mise en service en 1874 à [[la Plaine Saint-Denis]] afin d'entretenir et de gérer les [[Locomotive à vapeur|locomotives à vapeur]] de la Compagnie. Lourdement bombardé pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], le dépôt fut reconstruit après-guerre et convertit en un important dépôt d'entretien des locomotives diesel du réseau nord de la SNCF, puis désaffecté dans les années 1990. Il ne subsiste que les bâtiments en béton armé de l'entretien des machines, surnommées localement ''les Cathédrales du rail'', dont les façades sont inscrites aux monuments historiques. ==Le temps de la vapeur== Le dépôt assurait notamment la gestion des locomotives assurant le trafic des manœuvre des gares du secteur parisien du réseau du Nord, ainsi qu'un trafic de ligne avec des '''140 A''' et des '''230 D'''. ===Installations du dépôt vapeur=== ===Locomotives à vapeur en gérance=== En 1939, le dépôt gérait 130 [[locomotives à vapeur]] au moyen d'un effectif de 1 180 agents. ==Les destructions de la Seconde Guerre mondiale== Le 20 avril 1944, un bombardement allié visant les installations ferrovaires de [[la Plaine-Saint-Denis]], et notamment les gares marchandises de la Chapelle et de la Plaine Saint-Denis, firent l'objet d'un ratissage systématique par une centaine d'avions anglais et américains. Outre de nombreuses victimes dans le quartier, le dépôt fut détruit en quasi totalité les bâtiments. Seuls subsistent, comme vestiges des premières installations, la maison du contremaître et l'emplacement du [[pont tournant]]. La reconstruction en dépôt mixte vapeur et diesel des installations est achevée en 1952 par les ingénieurs Séchaud et Metz. L'atelier de levage est reconstruit sur les restes d'un atelier préexistant datant de 1920. Cet atelier se divise en trois bâtiments inégaux dont la structure générale est en poteaux de [[béton]] à remplissage de brique, chaque bâtiment étant couvert d'une voûte et d'une charpente en béton<ref>{{Lien web |url=http://www.annuaire-mairie.fr/37872-41265-immeubles-proteges-et-monuments-historiques-de-saint%20denis.html |titre=Immeubles protégés et Monuments Historiques de SAINT DENIS |auteur= |année= |éditeur=sur le site http://www.annuaire-mairie.fr/ |consulté le=7 juillet 2008 }}</ref> ==La traction diesel== La transformation en dépôt « diesel » est devenue effective avec l'arrivée des [[A1AA1A 62000]] (ex '''040 DA''') en 1950. Elle durera jusqu'en 1959, avec l'installation de lavages pour les machines de banlieue. Outre la traction sur les grandes lignes non électrifiées, le dépôt assurait également celle de la [[ligne de Grande Ceinture]] avec les [[CC 65500]] (ex '''060 DA'''), de la [[ligne de Petite Ceinture]] et les manœuvres du [[triage]] du [[gare du Bourget|Bourget]] ainsi que des gares et [[Embranchement particulier|embranchements particuliers]] de Paris et banlieue. Progressivement, le dépôt devint le centre de gros entretien et de réparations des locomotives diesel affectées aux dépôts proches, les dépôts du [[Gare du Bourget|Bourget]] et de [[Bobigny]], transformés en dépôts « mouvement »<ref>C'est-à -dire assurant le ravitaillement des locomotives ([[gazole]], eau, sable...), les contrôles réguliers, le stattionnement et les petits dépannages.</ref>, les fonction d'entretien étant assurés par La Plaine, qui, à l'inverse, avait une faible activité « mouvement ». ===Installations du dépôt diesel=== Le dépôt était équipé de deux halls principaux : l'atelier de révision et et l'atelier de petit entretien. Le Petit entretien était équipé de 13 voies sur fosses, dont 4 équipées de plate-formes permettant un accès aisé aux flancs et à la toiture eds machines, et 3 voies équipées d'un appareil permettant de déposer les essieux et leurs moteurs de traction, sans désolidariser les bogies de la caisse. L'atelier de réparation, installé dans un vaste bâtiment de 80 m sur 23 m, doté notamment de deux [[pont roulant|ponts roulant]] capables de lever 60 tonnes, et permettait d'assurer l'entretien simultané de 4 locomotives. Il comprenait également un chantier d'entretien des caisses permettant notamment de désolidariser les [[bogie]]s des caisses et un chantier d'entretien des bogies. ===Locomotives et autorails en gérance=== [[Image:A1A-A1A-62032 ex SNCF TVT color-01.jpg|thumb|locomotive A1A A1A 62032 en août 2005, dans sa livrée des TVT (Trains à vapeur de Touraine)]] En 1965, le dépôt gérait 1 [[Y 51000]], 7 [[C 61000]], 35 [[A1A A1A 62000]], 28 [[BB 63000]] (ex '''040 DE'''), 35 [[CC 64000]] et 11 [[BB 66000]]. Au {{date|1|janvier|1965|dans les chemins de fer}}, 580 cheminots y étaient affectés, dont 278 chargés de la conduite des locomotives et 192 pour les ateliers. En 1966, y étaient affectées des [[CC 65500]], [[BB 63000]], [[A1A A1A 62000]], [[C 61000]] et trucks [[TC 61100]]. En 1970, le dépôt avait en gérance des locomotives [[CC 65500]], [[BB 63000]] et [[A1A A1A 62000]], ainsi que les autorails X 2051 inox et X 3215 (Renault ABJ3) ==La fin du dépôt== Les installations sont fermées en 1990, et la plupart d'entre elles sont détruites, à l'exception des halls de l' atelier de levage et de l'atelier de réparation du petit matériel. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Dépôt des Joncherolles]] * [[Ligne de Grande Ceinture]] * [[Ligne de Petite Ceinture]] * [[Immatriculation des autorails français]] * [[Matériel moteur de la SNCF]] * [[La Plaine Saint-Denis]] === Liens externes=== * === Bibliographie === *{{Périodique | auteur= | titre=Dans la banlieue parisienne : au dépôt de La Plaine, dépôt « Diesel » de la région Nord | date=24 octobre 1965 (N°1017) | journal =[[La Vie du Rail]] | ISSN = | texte= | consulté le= | }} * {{Périodique | auteur=Daniel Vauvillier | titre=Le dépôt de La Plaine : Diesels lourds et marchandises | date=Juin 2008 (N°6) | journal =Ferrovissime | ISSN = | texte= | consulté le= | }} * {{Périodique | auteur=Aurélien Prévot | titre=Souvenirs de La Plaine : les diesels des « Ceinturons » | date=Juillet-Aout 2008 (N°7) | journal =Ferrovissime | ISSN = | texte= | consulté le= | }} [[Catégorie:Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)]] [[Catégorie:SNCF]] {{Portail|Transports en Île-de-France|ferrovipédia|Seine-Saint-Denis}}</text> </revision> </page>