Espelette
192188
31741072
2008-07-20T20:25:39Z
DumZiBoT
280295
[http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Bot/Requ%C3%AAtes/2008/07#Renommage_de_lien_des_d.C3.A9partement_fran.C3.A7ais Renommage de lien des départements français
{{Ébauche|commune des Pyrénées-Atlantiques}}
{{Infobox Commune de France|nomcommune=Espelette |
région=[[Aquitaine]]|
département=[[Pyrénées-Atlantiques]]|
arrondissement=[[Arrondissement de Bayonne|Bayonne]]|
canton=[[Canton d'Espelette|Espelette]]<br/ >(chef-lieu)|
insee=64213 |
cp=64250 |
maire=Gracianne Florence |
mandat=[[2008]]-[[2014]]|
intercomm=[[Communauté de communes Errobi]]|
longitude=-1.44638888889 |
latitude=43.3413888889|
alt moy=77 m|
alt mini=33 m|
alt maxi=749 m|
hectares=2685 |
km²=26,85 |
sans=1879 |
date-sans=1999|
dens=69,98 }}
[[Image:Espelette Blason.jpg|thumb||Blason sur un fronton]]
[[Image:Espelette Panneau.jpg|thumb|Ancien panneau routier]]
[[Image:Espelette_Fronton.jpg|thumb|Le [[fronton (pelote basque)|fronton]], dont la cancha est utilisée également pour la [[force basque]]]]
'''Espelette''' est une [[Commune française|commune]] [[france|française]], située dans le [[départements français|département]] des [[Pyrénées-Atlantiques]] et la [[régions françaises|région]] [[Aquitaine]].
Son nom basque ''Ezpeleta'' signifie 'buissière' ou 'lieu abondant en buis'.
Le nom d'[[gentilé|habitant]] est Ezpeletar.
==Géographie==
===Situation===
Espelette est une commune de la province [[Pays basque|basque]] du [[Labourd]], proche de la frontière [[Espagne|espagnole]] (10 km) et à une demi-heure par la route de la [[côte basque]].
===Accès===
La commune est desservie par la route départementale D20, entre [[Cambo-les-Bains]] et [[Ainhoa]], et contournée par la D249.
===Hydrographie===
La commune est traversée<ref>[http://sandre.eaufrance.fr/app/chainage/index.php?topo=&tocg=&dep=&com=64213&x=&y=&lang=&Submit=Rechercher Notice du Sandre sur Espelette]</ref> par le ruisseau [[Latsa]] (ainsi que son affluent, le ruisseau Zubizabaleta et le tributaire de ce dernier, le Mandopichako erreka) et l'Urotchéko [[erreka]] (affluents de la [[Nive]]).<br />
Un affluent de l'Antzara erreka, l'[[Urloko erreka]], traverse également la commune.<br />
Le Larreko erreka, tributaire de la [[Nivelle (fleuve)|Nivelle]] est également présent sur les terres de la commune, ainsi que ses affluents, le Farendeiko erreka et l'Erdiko erreka.
===Lieux-dits et hameaux===
*Harriague
*Xerrenda ou Cherrenda
===Communes limitrophes===
* [[Ustaritz]] et [[Larressore]] au nord
* [[Ainhoa]] et [[Souraïde]] à l'ouest
* [[Itxassou]] à l'est.
==Toponymie==
Le toponyme ''Espelette'' apparaît<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref> sous les formes
''Spelette'' et ''Espelete'' (respectivement 1233 et 1256, cartulaire de [[Bayonne]]<ref>Cartulaire de [[Bayonne]] ou ''Livre d'Or'' - Manuscrit du XIV{{e}} siècle - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>),
''Ezpeleta'' (1384, collection Duchesne volume CX<ref name="Duchesne">Collection Duchesne, volumes 99 à 114, renfermant les papier d'Oihenart, ancienne bibliothèque impériale - [[Bibliothèque nationale de France]]</ref>),
''Ispelette'' (1465, chapitre de [[Bayonne]]<ref name="Chapitre de Bayonne">Chapitre de [[Bayonne]] - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>) et
''Sanctus Stephanus d'Espelette'' (1764, collations du diocèse de Bayonne<ref name="Collations Bayonne">Manuscrits du XVII{{e}} et du XVIII{{e}} siècles - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques</ref>).
==Histoire==
[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]]<ref name="Raymond">[[Paul Raymond (archiviste)|Paul Raymond]], ''Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque''</ref> note que la baronnie d'Espelette dépendait du [[royaume de Navarre]].<br />
En 1059, Aznar, seigneur de Ezpeleta, était l'un des douze ricombres de Navarre. Plus tard les seigneurs suivants balancent entre le roi de Navarre et le roi d'Angleterre, seigneur de Labourd depuis 1193. En 1408, Bertrand de Ezpeleta reçoit du roi de Navarre Charles III la vicomté d'Erro. Une fois les Anglais chassés du Labourd, le roi de France Louis XI érige la seigneurie d'Espelette en baronie (1462). La dernière baronne, Juliana, lègue tous ses biens à la paroisse en mourant (1694).
En 1790, le canton d'Espelette comprenait les communes d'Espelette, [[Larressore]] et [[Souraïde]] et dépendait du district d'[[Ustaritz]].<br />
En 1794, au plus fort de la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]], et à la suite de la désertion de quarante sept jeunes gens d'Itxassou, le [[Comité de salut public]] (arrêté du 13 ventôse an II - 3 mars 1794) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'[[Ainhoa]], [[Ascain]], Espelette, [[Itxassou]], [[Sare]] et [[Souraïde]], décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, ''communes infâmes''<ref>{{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1975|isbn=2 7003 0038 6}}, page 187.</ref>. Cette mesure fut étendue à [[Biriatou]], [[Cambo-les-Bains|Cambo]], [[Larressore]], [[Louhossoa]], [[Mendionde]] et [[Macaye]].<br />
Les habitants furent {{Citation|''réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'[[Ustaritz]], soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau''}}<ref>Archives nationales, AF II 133/1014, citées par {{ouvrage|auteur=Manex Goyhenetche|titre=Histoire générale du Pays basque - tome 4|éditeur=Elkarlanean 2002|isbn=2 9131 5646 0}}, page 300</ref>. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires<ref>Le maire et l'officier municipal de [[Capbreton]] demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, ''Les Paroisses du Pays Basque pendant la période révolutionnaire'', Pau, Vignancour, 1895-1901, pages 256-257) du 24 ventôse an II (14 mars 1794) pour les 229 détenus sous leur responsabilité :
<poem>{{Citation|''1°) Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
2°) Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
3°) Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
4°) Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
5°) Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
6°) Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
7°) S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ?''}}</poem></ref> à [[Bayonne]], [[Capbreton]], [[Saint-Vincent-de-Tyrosse]] et à [[Ondres]]. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le [[Lot (département)|Lot]], le [[Lot-et-Garonne]], le [[Gers (département)|Gers]], les [[Landes (département)|Landes]], les [[Basses-Pyrénées]] (partie béarnaise) et les [[Hautes-Pyrénées]].<br />
Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le 29 septembre et le 1{{er}} octobre 1794, poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : {{Citation|''Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim.''}}<ref>Archives nationales, F11/394, 18 vendémiaire an III (9 octobre 1794), citées par {{ouvrage|auteur=Manex Goyhenetche|titre=Histoire générale du Pays basque - tome 4|éditeur=Elkarlanean 2002|isbn=2 9131 5646 0}}, page 309</ref>. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : {{Citation|''Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères.''}}<ref>Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Bayonne, année 1935, pages 67 à 70, et ''Les paroisses du Pays basque, page 263, Gure Herria, années 1930-1932 - Sources citées par {{ouvrage|auteur=Manex Goyhenetche|titre=Histoire générale du Pays basque - tome 4|éditeur=Elkarlanean 2002|isbn=2 9131 5646 0}}, page 310.</ref>
==Héraldique==
{|width="100%" class="wikitable"
|-valign="top"
|align="center" style="padding:8px"|[[Image:Blason Espelette 64.svg|100 px]]
|
Les armes d'Espelette se [[blasonnement|blasonnent]] ainsi : ''D’argent au lion de gueules''.
|-
|}
==Administration==
{{ÉluDébut|Titre=Liste des maires successifs}}
{{Élu|Début = 1983 |Fin = 1989 |Identité = Rémy Carriat |Parti = |Qualité = }}
{{Élu|Début = 1989 |Fin = 2006 |Identité = André Darraidou |Parti = |Qualité = }}
{{Élu|Début = 2006 |Fin = 2008 |Identité = Gracianne Florence |Parti = |Qualité = }}
{{Élu|Début = 2008 |Fin = 2014 |Identité = Gracianne Florence |Parti = |Qualité = }}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluFin}}
===Intercommunalité===
Espelette fait partie de huit structures intercommunales :
* [[Communauté de communes Errobi]]
* SIVU Artzamendi
* [[Syndicat mixte du contrat de rivière des Nives]]
* Syndicat intercommunal Nive - Nivelle
* Syndicat pour le soutien à la culture basque
* Syndicat AEP Nive - Nivelle
* Syndicat intercommunal d'assainissement autonome Ur Garbitze
* Syndicat départemental d'électrification.
==Démographie==
{{DemogFR | 1793=1 417 | 1800=1 291 | 1806=1 336 | 1821=1 333 | 1831=1 415 | 1836=1 514 | 1841=1 779 | 1846=1 660 | 1851=1 694 | 1856=1 532 | 1861=1 549 | 1866=1 506 | 1872=1 541 | 1876=1 570 | 1881=1 588 | 1886=1 555 | 1891=1 525 | 1896=1 317 | 1901=1 303 | 1906=1 312 | 1911=1 320 | 1921=1 241 | 1926=1 269 | 1931=1 194 | 1936=1 152 | 1946=1 234 | 1954=1 174 | 1962=1 194 | 1968=1 258 | 1975=1 188 | 1982=1 411 | 1990=1 661 | 1999=1 879
| sansdoublescomptes=1962 }}
==Économie==
Une carrière de gypse est restée active jusqu'au XIX{{e}} siècle et fournissait de la pâte à porcelaine à une manufacture bordelaise (Vieillard et David Johnston)<ref>{{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1975|isbn=2 7003 0038 6}}, page 22.</ref>
La commune fait partie de la zone [[Appellation d'origine contrôlée|AOC]] de production du [[piment d'Espelette]].<br />
Outre une activité fortement tournée vers l'agriculture, une industrie de tannerie (tannerie Rémy Carriat) est présente sur la commune.
La commune accueille la société ''Baskalia'' (fabrication de fromages) qui fait partie des cinquante premières<ref>[http://eco.sudouest.com/fileadmin/redacteur/Tableaux_classement/Pays_basque/Pays_Basque_Agroalimentaire.pdf Classement des 50 premières entreprises agro-alimentaires, paru dans le journal Sud-Ouest]</ref> entreprises agroalimentaires du département.
==Culture et patrimoine==
===Gastronomie===
{{Wikibooks|axoa}}
[[Image:France-AOC_Piment_d'Espelette-2005-08-05.jpg|thumb|[[Piment d'Espelette]] [[Appellation d'origine contrôlée|AOC]]]]
[[Image:Espelette Linteau.jpg|thumb|Linteau sculpté datant de 1663]]
[[Image:Espelette Eglise.jpg|thumb||L'église Saint-Étienne]]
;Axoa
L'[[axoa]] d'Espelette est une recette traditionnelle à base de veau.
;Piment d'Espelette
Le piment d'Espelette a fait la renommée de la commune. À l'[[échelle de Scoville]], il a une valeur de 4, il n'est donc pas plus fort que le [[poivre]], en revanche, il est beaucoup plus parfumé car il est resté longtemps à sécher au soleil. Il est utilisé depuis cinq siècles à la place du poivre dans toute la [[cuisine basque]].<br />
Il sert à relever les plats comme la [[piperade]], le ragoût de veau ([[Axoa]]), le [[poulet basquaise]], le jambon et les pâtés.<br />
On le commercialise aussi sous forme de purée, en conserve, dans de l'huile d'olive, dans du vinaigre, en gelée où il relève les toasts de foie gras et contribue à l'élaboration de fond de sauces.<br />
Il existe un nombre des produits dérivés fabriqué avec le piment d'Espelette dont le sel, les pâtés, le foie gras, le chocolat, le moutarde, le ketchup et le vin.
===Patrimoine civil===
L'ancien château des Barons d'Ezpeleta <ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=Espelette&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=cmer2&VALUE_5=&FIELD_6=titre&VALUE_6=&FIELD_7=date%20protection&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%28Espelette%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'ancien château des Barons d'Ezpeletta]</ref>appartient à la commune depuis 1694 à la mort de la dernière baronne, Doña Juliana Henriquez (baronne d'Espelette et vicomtesse du Val de Erro<ref>{{ouvrage|auteur=Philippe Veyrin|titre=Les Basques|éditeur=Arthaud 1975|isbn=2 7003 0038 6}}, page 132.</ref>). Le bourg s'est développé à ses pieds
===Patrimoine religieux===
L'église Saint-Étienne<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=Espelette&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=cmer2&VALUE_5=&FIELD_6=titre&VALUE_6=&FIELD_7=date%20protection&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=2&GRP=0&REQ=%28%28Espelette%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur l'église d'Espelette]</ref>, à l'écart du bourg, possède un clocher donjon contenant des galeries de bois et des plafonds entièrement peints datant du {{XVIIe siècle}}. Elle recèle un tableau<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Espelette&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=1&GRP=0&REQ=%28%28Espelette%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le tableau de l'église Saint-Étienne]</ref> (représentant saint Jérome entendant les trompettes du jugement dernier), un lutrin<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Espelette&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=2&GRP=0&REQ=%28%28Espelette%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le lutrin de l'église Saint-Étienne]</ref> du XVIII{{e}} siècle, une chaire à prêcher<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Espelette&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=3&GRP=0&REQ=%28%28Espelette%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur la chaire à prêcher de l'église Saint-Étienne]</ref> du XVII{{e}} siècle, un retable<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Espelette&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=4&GRP=0&REQ=%28%28Espelette%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le retable de l'église Saint-Étienne]</ref> du XVIII{{e}} siècle et un ensemble de mobilier<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/palissy_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=Cpal5&VALUE_1=Espelette&FIELD_2=EDIF&VALUE_2=&FIELD_3=Cpal1&VALUE_3=&FIELD_4=Cpal2&VALUE_4=&FIELD_5=Cpal3&VALUE_5=&FIELD_6=REPR&VALUE_6=&FIELD_7=Cpal4&VALUE_7=&FIELD_8=Adresse&VALUE_8=&FIELD_9=DOSURLP&VALUE_9=%20&NUMBER=5&GRP=0&REQ=%28%28Espelette%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=200&MAX3=200&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Palissy - Notice sur le mobilier de l'église Saint-Étienne]</ref> inventorié par le ministère de la Culture.
Le cimetière contient un tombeau style Arts déco réalisé pour [[Agnès Souret]]<ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=Espelette&FIELD_2=cmer4&VALUE_2=&FIELD_3=cmer5&VALUE_3=&FIELD_4=AUTR&VALUE_4=&FIELD_5=cmer2&VALUE_5=&FIELD_6=titre&VALUE_6=&FIELD_7=date%20protection&VALUE_7=&FIELD_8=DOSURLP&VALUE_8=%20&NUMBER=3&GRP=0&REQ=%28%28Espelette%29%20%3aLOCA%2cPLOC%2cINSEE%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%2524%252534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=100&MAX3=100&DOM=Tous Ministère de la Culture, base Mérimée - Notice sur la tombe d'Agnès Souret]</ref>, la première [[Miss France]] (1920), habitante d'Espelette et née à [[Biarritz]] en 1902.
===Patrimoine environnemental===
Espelette a reçu le titre de ''Village coquet de France'' en 1922 et celui de ''Prestige de la France'' en 1955.
Espelette est célèbre pour ses cultures de [[piment]], dont la variété locale a hérité du nom de la commune : [[piment d'Espelette]]. Ainsi, dans de nombreux cafés et restaurants de la ville, des grappes de piments sont mises à sécher au plafond, occupant parfois tout l'espace disponible. À partir du mois de septembre, le village devient pittoresque avec des guirlandes de piments sur les façades et balcons des maisons.
Le village est aussi réputé par l'élevage des [[pottok]]a. Une foire pour ce petit cheval est organisée les derniers mardis et mercredis de janvier.
{|align="center"
|[[Image:Espelette_Façade_Piments.jpg|thumb|left|Piments séchant sur une façade]]
|[[Image:Espelette Piments1.jpg|thumb|left|Séchage des piments]]
|}
{{clr}}
;Randonnées
[[Image:Espelette Mondarrain2.jpg|thumb|le Mondarrain vu du village]]
Un grand nombre de circuits ont été balisés en moyenne montagne. Ils permettent par exemple de rejoindre [[Itxassou]] ou de gravir le Mondarrain (750 m), qui se caractérise par une silhouette symétrique, couronné d'une falaise, et des vestiges de fortification. Le front rocheux du Mondarrain constitué d'une roche [[Grès (géologie)|grèseuse]] lui vaut une bonne réputation auprès des [[Escalade|varappeurs]] de la région. Son nom provient du [[basque]] ''arrano mendi'' (la montagne des aigles).
[[Image:Espelette_Ecole.jpg|thumb|Mur de l'école primaire Saint-Étienne]]
[[Image:Espelette WWF.jpg|thumb|Plaque du [[World Wildlife Fund|WWF]] inaugurée par le [[Cardinal (religion)|Cardinal]] [[Roger Etchegaray]]]]
==Équipements==
;enseignement
La commune dispose de deux écoles publiques, l'école primaire Basseboure et l'école primaire du Bourg ainsi que d'une école privée sous contrat.
==Personnalités liées à la commune==
<!---* [[Jean Duvoisin]], [[euskalzale]].--->
* [[Armand David]], né en 1826 à Espelette et décédé en 1900 à [[Paris]], est un [[missionnaire (chrétien)|missionnaire]] [[lazariste]], [[zoologiste]] et [[botaniste]] français ;
* [[Roger Etchegaray]], né en 1922 à Espelette est un [[Cardinal (religion)|cardinal]], [[archevêque]] émérite de [[Marseille]]. Il inaugura la stèle du [[World Wildlife Fund|WWF]] en hommage au père Armand David ;
==Notes==
{{références|colonnes=2}}
==Pour approfondir==
===Articles connexes===
*[[Communes des Pyrénées-Atlantiques]]
*[[Toponymie basque]]
*[[Cuisine basque]]
===Liens externes===
* [http://www.pimentdespelette.com/wordpress/ Le piment d'Espelette]
{{commonscat|Espelette}}
{{CCErrobi}}
{{Labourd}}
{{Portail| Communes de France |Pyrénées-Atlantiques}}
[[Catégorie:Commune des Pyrénées-Atlantiques]]
[[an:Espeleta]]
[[ca:Ezpeleta]]
[[ceb:Espelette]]
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[[id:Espelette]]
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[[oc:Espeleta]]
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