Félix Vicq-d'Azyr 162799 30652958 2008-06-15T05:29:32Z Jaucourt 66339 cf. BnF {{Voir homonymes|Vicq}} {{Infobox biographie | nom =Félix Vicq-d’Azyr | image =Felix vicq dazyr.jpg | tailleimage(en px)=175 | nomofficiel = | surnom = | datedenaissance ={{date|23|avril|1748}} | lieudenaissance =[[Valognes]] | datededeces ={{date|20|juin|1794}} | ageaudecès =46 | lieudedeces =[[Paris]] | nationalite ={{France}} | metier =[[Médecin]], [[anatomie|anatomiste]] | occupation = | formation = | hommage =[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]], [[Académie française]] | note = | famille = | legende = }} '''Félix Vicq-d’Azyr'''<ref>Ou Vicq d’Azyr, cette orthographe, moins courante, se rencontrant également.</ref>, né le {{date|23|avril|1748}} à [[Valognes]] et mort le {{date|20|juin|1794}} à [[Paris]], est un [[médecin]] et [[anatomie|anatomiste]] [[France|français]]. Fils d’un médecin normand, Vicq-d’Azyr reçut son diplôme en médecine à l’[[université de Paris]] et devint un médecin brillant et un spécialiste renommé de l’anatomie animale et humaine. Professeur de médecine, il commença à enseigner un cours d’anatomie comparée très réputé à [[Paris]] au Jardin des plantes en [[1773]]. Il est admis à l’[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] en [[1774]]. En [[1775]], il se consacre à l’étude de l’épizootie qui ravage le sud de la France. En [[1776]], il fonde avec [[Joseph-Marie-François de Lassone|Lassone]] (1717-1788) la [[Société royale de Médecine]] qui se donne pour but l’étude des maladies épidémiques. Il en est élu secrétaire perpétuel. Il est chargé par arrêt du [[Conseil d'État (France)|Conseil d’État]] de concevoir un questionnaire sur les problèmes d’épidémies et d’[[épizootie]] destiné à tous les médecins de province. Ces documents conservés à l’[[Académie de médecine]] sont une source primordiale pour étudier, en autres, les maladies régnantes et l’hygiène publique à cette époque. Il compilera sur 16 années un grand nombre d’informations variées sur les maladies, les médecins, les ressources économiques et alimentaires, etc. Sa fonction exigeant de lui qu’il rédige l’éloge de ses collègues, le grand talent avec lequel il s’acquittait de cette tâche lui valut d’être élu à l’[[Académie française]] en [[1788]] au siège de [[Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon|Buffon]]. Il fut le premier médecin appelé au sein de cette Académie par le suffrage de l’Académie elle-même. Il était également professeur d’anatomie comparée à l’[[École nationale vétérinaire d'Alfort|École royale vétérinaire d’Alfort]] créée par [[Claude Bourgelat|Bourgelat]] en [[1766]], ainsi que surintendant des [[épidémie]]s. Durant la [[Constituante]] en [[1790]], il fut chargé de rédiger un ''Nouveau Plan de constitution pour la médecine de France''. Durant la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]], sa qualité de premier médecin de la reine [[Marie-Antoinette d'Autriche| Marie-Antoinette]] en [[1789]] et de médecin consultant de [[Louis XVI de France|Louis XVI]] lui fera craindre pour sa vie. Il est considéré comme l’un des grands précurseurs de l’anatomie comparée. Il fut parmi les premiers à utiliser les sections coronales du [[cerveau]] et à employer l’[[Éthanol|alcool]] afin de faciliter la dissection. Il a donné, en [[1786]], une description du [[locus cœruleus]] et de la bande d’Azyr de Vicq, un système de fibres situé entre la couche granulaire externe et la couche pyramidale externe du cortex cérébral, ainsi que du faisceau mamillo-thalamique qui porte son nom. Toutes ses études des convolutions cérébrales sont devenues des classiques et il fut parmi les premiers neuroanatomistes à dénommer les gyri. Il a également étudié les noyaux gris profonds du cerveau et le système limbique à la base du cerveau. [[Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes|Malesherbes]] et [[Anne Robert Jacques Turgot|Turgot]] furent de ses amis et [[René Nicolas Desgenettes|Desgenettes]] fut son étudiant. Il fut encouragé par [[Louis Jean-Marie Daubenton|Daubenton]] dont il épousa la nièce. Il est mort d’une [[pneumonie]] peu après avoir assisté à la [[Culte de la Raison et de l'Être suprême|fête de l’Être suprême]] en [[1794]]. Ses œuvres complètes en 7 volumes dont un in-4° de planches ont été publiées en [[1805]] par [[Louis-Jacques Moreau de la Sarthe|Moreau de la Sarthe]]. == Notes == <references/> == Ouvrages == * ''Éloges'' * ''Mémoires sur l’Anatomie Humaine et Comparée'' * ''Traité d’Anatomie et de Physiologie'' * ''Système anatomique des Quadrupèdes'' == Liens externes == *Rafael Mandressi, [http://www.bium.univ-paris5.fr/histmed/medica/vicq.htm ''Félix Vicq d’Azyr : l’anatomie, l’État, la médecine''] On trouve aussi sur ce site le texte intégral d’une quarantaine d’ouvrages de Vicq d’Azyr. {{Académie française|avant=[[Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon|Buffon]]|Numéro=1|Période=1788-1803|après=[[François-Urbain Domergue]]}} {{Portail médecine}} {{DEFAULTSORT:Vicq-d'Azyr, Felix}} [[Catégorie:Médecin]] [[Catégorie:Médecin français]] [[Catégorie:Médecin du XVIIIe siècle]] [[Catégorie:Anatomiste]] [[Catégorie:Neuroanatomiste]] [[Catégorie:Biologiste français]] [[Catégorie:Membre de l'Académie française]] [[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences (France)]] [[Catégorie:Membre de la Société philomathique de Paris]] [[Catégorie:Personnalité normande]] [[Catégorie:Naissance en 1748]] [[Catégorie:Décès en 1794]] [[de:Félix Vicq d'Azyr]] [[en:Félix Vicq-d'Azyr]] [[es:Félix Vicq d'Azyr]] [[fi:Félix Vicq d'Azyr]] [[pl:Félix Vicq-d'Azyr]]