Formule 1
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2008-07-24T12:34:54Z
Woodcote
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/* Plus de spectacle, plus d'écologie */
{{Voir homonymes|F1 (homonymie)}}
{|align="right" cellpadding="4" cellspacing="0" style="margin-left:1em; width:25em; font-size:90%; border: 1px solid #999; border-right-width: 2px; border-bottom-width: 2px; background-color:#DDDDDD"
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| style="background:#003399;" align="center" width="100%" |<font color=white size="3"> '''Formule 1'''
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| colspan="2" style="text-align:left; padding:0.5em;" bgcolor="white"| [[Image:F1 logo.jpg|center|frameless|]]
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| '''Création de la discipline'''
| bgcolor=#EEEEEE| [[1946]]
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| '''Création du championnat du monde'''
| bgcolor=#EEEEEE| [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]]
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| '''Nombre de [[grand prix|Grands Prix]] disputés'''
| bgcolor=#EEEEEE| 794 (<small>après le [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 2008|Grand Prix de Grande-Bretagne 2008]]</small>)<ref name="F1 Statistiques"> {{fr}} [http://www.zonef1.com/stats/index_stats.php Statistiques générales], sur zonef1.com</ref>
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| '''Nombre d'équipes actuelles'''
| bgcolor=#EEEEEE| douze licences d'écuries ont été délivrées. En raison du renoncement de [[Prodrive F1 Team|Prodrive]] et de la disparition en cours d'année de [[Super Aguri F1|Super Aguri]], il ne reste plus que dix écuries engagées.
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| '''Tenant du titre''' (pilote)
| bgcolor=#EEEEEE| [[Image:Flag of Finland.svg|20px]] [[Kimi Räikkönen]]
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| '''Tenant du titre''' (constructeur)
| bgcolor=#EEEEEE| [[Image:Flag of Italy.svg|20px]] [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
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| '''Site internet'''
| bgcolor=#EEEEEE| [http://www.formula1.com www.formula1.com]
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La '''Formule 1''', communément abrégée en '''F1''', est une discipline de [[sport automobile]] considérée comme la catégorie reine de ce [[sport]]. Elle a pris au fil des ans une dimension mondiale et, avec les [[Jeux Olympiques]] et la [[Coupe du monde de football]], est l'un des événements sportifs les plus [[Médiatisation (média)|médiatisés]]<ref name="F1 viewing figures drop"> {{en}} [http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/motorsport/formula_one/1842217.stm F1 viewing figures drop], sur news.bbc.co.uk</ref>.
Chaque année depuis [[1950 en sport|1950]], un championnat mondial des [[pilote]]s est organisé et depuis [[1958 en sport|1958]] un championnat mondial des [[constructeur automobile|constructeurs automobiles]] a été mis en place. La compétition est basée sur des [[grand prix|Grands Prix]], courses à bord de monoplaces, disputés sur circuits routiers fermés permanents mais parfois tracés en ville et temporaires, comme à [[Circuit de Monaco|Monaco]].
Cette discipline sportive, régie par la [[Fédération Internationale de l'Automobile]] (FIA), est gérée par la [[Formula One Administration]] (FOA) et un ensemble de sociétés satellites contrôlées par [[Bernie Ecclestone]]. Après l'ère des artisans des [[années 1960]] et [[années 1970|1970]], elle a peu à peu attiré les grands constructeurs automobiles mondiaux qui y investissent des sommes conséquentes, en espérant tirer profit des retombées médiatiques d'éventuels succès. La Formule 1 est considérée comme la vitrine technologique de l'[[Liste des constructeurs automobiles|industrie automobile]] qui y expérimente des nouveautés techniques, parfois issues de la [[Conquête de l'espace|technologie spatiale]] et susceptibles d'être adaptées ensuite sur les voitures de série.
Outre la compétition, le terme Formule 1 désigne l'ensemble des règles techniques des voitures monoplaces qui sont mises à jour tous les ans par la FIA. Ces règles sont très strictes sur les dimensions des voitures, la cylindrée des moteurs, les technologies mises en œuvre; elles définissent également les mesures de sécurité des voitures pour assurer la protection du pilote. Les monoplaces de course répondant aux caractéristiques de la réglementation de la Formule 1 sont généralement désignées sous le terme générique de Formule 1.
== Histoire==
{{Article détaillé|Histoire de la Formule 1}}
L'[[histoire de la Formule 1]] trouve son origine dans les [[Compétition automobile|courses automobiles]] disputées en [[Europe]] dans les [[années 1920]] et [[années 1930|1930]]. Elle commence réellement en [[1946 en sport|1946]] avec l'uniformisation des règles voulue par la [[Commission sportive internationale]] (CSI) de la [[Fédération internationale de l'automobile]] (FIA). Un championnat du monde de Formule 1 est créé en [[1950 en sport|1950]] puis une Coupe des Constructeurs en [[1958 en sport|1958]] (qui devient le Championnat du monde des constructeurs à partir de [[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]]). L'histoire de cette discipline est étroitement dépendante des performances des voitures et de la [[réglementation de la Formule 1|réglementation]] technique qui régule les compétitions. Bien que le gain du championnat du monde reste le principal objectif, de nombreuses courses de Formule 1 ont eu lieu sans être intégrées au championnat du monde. La dernière, disputée à [[Brands Hatch]], s'est déroulée en 1983. Des championnats nationaux ont également été organisés en [[Afrique du Sud]] et au [[Royaume-Uni]] dans les [[années 1960]] et [[années 1970|1970]].
=== Les débuts (1950-1957) ===
[[Image:Alfa-Romeo-159-(1951).jpg|thumb|right|Cette [[Alfa Romeo 158|Alfa Romeo 159]] conduit [[Juan Manuel Fangio]] au titre en 1951.]]
[[Image:Ferrari 500.jpg|right|thumb|La Ferrari F500 F2 d'[[Alberto Ascari]], champion du monde 1952 et 1953]]
Le championnat du monde des pilotes est officiellement lancé le samedi [[13 mai en sport|13 mai]] [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]] à [[Silverstone]] à l'occasion du [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1950|Grand Prix de Grande-Bretagne]]<ref name="F1 course001"> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr001.html Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1950], sur grandprix.com</ref>. Créé l'année précédente à l'initiative de la Commission Sportive Internationale<ref>''La Fabuleuse Histoire de la Formule 1'', Editions de La Martinière, 1996 p.39</ref> (l'organe sportif de la [[Fédération internationale de l'automobile]]), le championnat réunit les Grands Prix européens les plus prestigieux (à l'exception notable du [[Grand Prix automobile d'Allemagne|Grand Prix d'Allemagne]]) ainsi que les [[500 miles d'Indianapolis]], épreuve servant surtout à cautionner le caractère mondial du championnat dans la mesure où elle n'est pas disputée selon la réglementation de la Formule 1<ref>''La Fabuleuse Histoire de la Formule 1'', Editions de La Martinière, 1996 p.40</ref>.
Seulement cinq ans après la fin de la [[Deuxième Guerre mondiale]], la tenue d'un championnat du monde est un projet audacieux<ref>''La Fabuleuse Histoire de la Formule 1'', Editions de La Martinière, 1996 p.40</ref>, les économies européennes commençant seulement à se relever. Logiquement, les premiers plateaux du championnat sont assez disparates et, comme un symbole, c'est l'[[Alfa Romeo 158]], une voiture dont la conception remonte à 1937, qui domine les débats. Le vétéran italien [[Giuseppe Farina]] remporte la manche d'ouverture du championnat avant de devenir le premier champion du monde de l'histoire<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/261/ Biographie de Giuseppe Farina], sur formula1.com</ref>, battant son coéquipier argentin, [[Juan Manuel Fangio]] lequel prendra sa revanche l'année suivante<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/268/ Biographie de Juan Manuel Fangio], sur formula1.com</ref>.
Malgré la montée en puissance de la [[Scuderia Ferrari]] qui a remporté au [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1951|Grand Prix de Grande-Bretagne 1951]] sa première victoire, grâce à l'Argentin [[José Froilán González]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/drv-gonfro.html Biographie de José Froilán González], sur grandprix.com</ref>, et qui est passée près du titre avec [[Alberto Ascari]]<ref>''La Fabuleuse Histoire de la Formule 1'', Editions de La Martinière, 1996 p.67</ref>, la santé financière du championnat apparaît incertaine<ref>''La Fabuleuse Histoire de la Formule 1'', Editions de La Martinière, 1996 p.68</ref> et le retrait annoncé d'[[Alfa Romeo]] en fin d'année<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-alfa.html Alfa Romeo], sur grandprix.com</ref> fait craindre un manque de concurrents. Pour remédier à cette situation, la CSI décide de réserver les championnats [[Championnat du monde de Formule 1 1952|1952]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1953|1953]] aux monoplaces de [[Formule 2]]<ref>Le changement de réglementation en 1952-1953 par Johnny Rives, L'équipe 50 ans de Formule 1, tome 1 1950/1978, p.21</ref>.
Comme espéré, de nouveaux concurrents pour la plupart britanniques, répondent favorablement au passage à la Formule 2. Si les grilles se garnissent, cela n'empêche pas la large domination de Ferrari qui écrase la compétition avec son chef de file Alberto Ascari. La concurrence prend forme en 1953 avec l'émergence au plus haut niveau de [[Maserati]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-maser.html Maserati], sur grandprix.com</ref>, qui peut compter sur le retour de Juan Manuel Fangio absent sur blessure la saison précédente : Ascari est à nouveau titré mais le duel entre Ferrari et Maserati donne lieu à [[Grand Prix automobile de France 1953|Reims]]<ref> {{en}} [http://www.ddavid.com/formula1/french1953.htm Le grand Prix automobile de France 1953], sur ddavid.com</ref>{{,}}<ref> {{fr}} [http://www.fanaticf1.com/formule1/2993-La-Formule-1-en-France-1947-1953.html Dossier histoire - La F1 en France : 1947-1953... Le Championnat du Monde, enfin !], sur f1-legend.com</ref> et à [[Grand Prix automobile d'Italie 1953|Monza]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr032.html Grand Prix automobile d'Italie 1953], sur grandprix.com</ref> à ce que les journalistes appellent « les courses du siècle »<ref>Le grand Prix de France 1953, par Maurice Henry, L'Equipe, 50 ans de Formule 1, tome1 pp.36-37</ref>, signe qu'après des débuts laborieux, le championnat du monde est bel et bien lancé<ref>''La Fabuleuse Histoire de la Formule 1'', Editions de La Martinière, 1996 p.94</ref>.
La Formule 2 ayant relancé le championnat, la CSI décide à partir de [[Championnat du monde de Formule 1 1954|1954]] de l'ouvrir à nouveau aux monoplaces de Formule 1, la cylindrée maximale autorisée passant de 2 à 2,5 litres. Non seulement cette décision ne fait pas fuir les petits artisans mais attire deux prestigieux constructeurs : [[Mercedes-Benz|Mercedes]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-merce.html Mercedes-Benz], sur grandprix.com</ref> et [[Lancia]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/eng-lanci.html Lancia], sur grandprix.com</ref>. Symbole du dynamisme du championnat, chacun des quatre grands constructeurs engagés présente une monoplace aux caractéristiques différentes : V8 pour Lancia, 8 cylindres en ligne pour Mercedes, 6 cylindres en ligne pour Maserati et 4 cylindres en ligne pour Ferrari. Les saisons 1954 et [[Championnat du monde de Formule 1 1955|1955]] sont largement dominées par Mercedes, ce qui permet à Fangio de décrocher deux titres mondiaux supplémentaires.
La domination des ''[[Mercedes-Benz W196|Flèches d'Argent]]'' est telle qu'elle fait craindre pour l'équilibre du championnat, d'autant plus que Lancia et Maserati sont en proie à d'importants soucis financiers. Mais la décision, en partie motivée par le [[24 heures du Mans 1955|drame des 24 heures du Mans]]<ref> {{en}} [http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/june/11/newsid_3726000/3726535.stm 1955: Le Mans disaster claims 77 lives], sur bbc.co.uk</ref>, de Mercedes de quitter la compétition fin 1955 et la cession par Lancia de ses prometteuses [[Ferrari D50|D50]]<ref> {{fr}} [http://www.fanaticf1.com/formule1/3938-Retro-et-miniature-La-Lancia-D50.html Rétro et miniature : la Lancia D50 de 1954], sur fanaticf1.com</ref> à Ferrari permet de revenir aux duels Ferrari/Maserati. De cette lutte de constructeurs, un homme émerge : champion en [[Championnat du monde de Formule 1 1956|1956]] sur Ferrari, puis en [[Championnat du monde de Formule 1 1957|1957]] chez Maserati, Fangio porte son palmarès à cinq titres mondiaux.
=== Les « Garagistes » (1958–1981) ===
[[Image:Cooper T43 Rob Walker Donington.jpg|left|thumb|[[Cooper Car Company|Cooper]] T43 du [[Rob Walker Racing Team|Rob Walker Racing]]]]
[[Image:Vanwall VW5 Donington.jpg|left|thumb|La VW5 (ici ex-[[Stirling Moss]]) permet à Vanwall de remporter la première coupe des constructeurs en 1958]]
[[Image:McLarenBruce19690801.jpg|thumb|left|En 1969, [[Bruce McLaren]] conduit [[Team McLaren Mercedes|sa propre monoplace]], la voiture de Formule 1 a complètement évolué.]]
La physionomie du championnat du monde change brutalement en [[Championnat du monde de Formule 1 1958|1958]] lorsque les constructeurs britanniques, qui jusque là faisaient surtout de la figuration derrière les grandes marques italiennes et Mercedes, touchent enfin les dividendes de leur travail de fond. Un pilote Ferrari ([[Mike Hawthorn]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/471/ Biographie de Mike Hawthorn], sur formula1.com</ref>, qui ouvre une série de douze titres consécutifs pour des ressortissants du [[Commonwealth]]) est titré, mais la première Coupe des constructeurs revient à [[Vanwall]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-vanwa.html Vanwall], sur grandprix.com</ref>, tandis que [[Cooper Car Company|Cooper]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-coope.html Cooper Car Company], sur grandprix.com</ref> crée la sensation en faisant triompher, via le [[Rob Walker Racing Team|Rob Walker Racing]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-walrob.html Présentation de Rob Walker], sur grandprix.com</ref> à [[Grand Prix automobile d'Argentine 1958|Buenos Aires]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr065.html Grand Prix automobile d'Argentine 1958], sur grandprix.com</ref> et à [[Grand Prix automobile de Monaco 1958|Monaco]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr066.html Grand Prix automobile de Monaco 1958], sur grandprix.com</ref> une monoplace à moteur central arrière mue par un moteur [[Coventry Climax]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/eng-coven.html Coventry Climax], sur grandprix.com</ref> de 2 litres qui rend plus de cent chevaux à la concurrence. [[Enzo Ferrari]]<ref> {{en}} [http://www.ddavid.com/formula1/ferrari_bio.htm Biographie d'Enzo Ferrari], sur ddavid.com</ref> voit cette innovation d'un œil sarcastique et a cette phrase sans appel : «'' les chevaux tirent la charrue et ne la poussent pas ''». Cette solution technique qui privilégie la maniabilité au détriment de la puissance pure ne tarde pas à faire école. Elle contribue également à faire changer d'ère le championnat du monde qui n'est plus affaire de grands constructeurs, mais désormais d'assembleurs (les « Garagistes » comme les appelle Enzo Ferrari avec mépris), l'accent étant mis sur la conception du [[châssis]]. Les premiers succès de la Cooper sont confirmés en [[Championnat du monde de Formule 1 1959|1959]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]] par les deux titres mondiaux de l'Australien [[Jack Brabham]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/133/ Biographie de Jack Brabham], sur formula1.com</ref>, tandis que deux autres marques, [[British Racing Motors|BRM]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/eng-brm.html British Racing Motors (BRM)], sur grandprix.com</ref> et [[Team Lotus|Lotus]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-lotus.html Team Lotus], sur grandprix.com</ref> s'engagent sur une voie identique.
En [[Championnat du monde de Formule 1 1961|1961]], pour freiner l'escalade des performances, la cylindrée maximale passe de 2,5 à 1,5 litre, ce qui revient à faire se disputer le championnat avec le règlement de la Formule 2 (mais contrairement à 1952, les monoplaces conservent le nom « Formule 1 »). Bien qu'annoncée depuis octobre 1958, cette formule n'a pas été anticipée au mieux par les constructeurs britanniques, ce qui laisse le champ libre à Ferrari qui, enfin passée au moteur arrière, domine le championnat. Ses pilotes sont hélas départagés de la pire des façons, [[Wolfgang von Trips]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/drv-vonwol.html Biographie de Wolfgang von Trips], sur grandprix.com</ref> se tuant lors de la dernière manche de la saison à [[Grand Prix automobile d'Italie 1961|Monza]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr101.html Grand Prix automobile d'Italie 1961], sur grandprix.com</ref>, offrant du même coup le titre à l'Américain [[Phil Hill]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/493/ Biographie de Phil Hill], sur formula1.com</ref>. Minée par une crise interne durant l'hiver, la Scuderia est incapable de faire fructifier ce succès et les Britanniques reprennent leur domination dès [[Championnat du monde de Formule 1 1962|1962]], [[Graham Hill]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/126/ Biographie de Graham Hill], sur formula1.com</ref> s'imposant sur sa BRM. Cette saison est également marquée par l'émergence de [[Jim Clark]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/125/ Biographie de Jim Clark], sur formula1.com</ref>, qui frôle le titre au volant de sa révolutionnaire [[Lotus 25]]<ref> {{en}} [http://www.ddavid.com/formula1/lotus25.htm La Lotus 25], sur ddavid.com</ref> monocoque qui rompt avec les traditionnels châssis tubulaires, œuvre de l'ingénieur [[Colin Chapman]]. Le duo Chapman/Clark réalise le doublé pilote/constructeur aux championnats [[Championnat du monde de Formule 1 1963|1963]] puis [[Championnat du monde de Formule 1 1965|1965]], Ferrari ne parvenant qu'à redresser brièvement la tête en [[Championnat du monde de Formule 1 1964|1964]] grâce à l'ancien champion motocycliste [[John Surtees]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/129/ Biographie de John Surtees], sur formula1.com</ref> qui réalise l'exploit d'être titré sur quatre roues après l'avoir été sur deux.
En [[Championnat du monde de Formule 1 1966|1966]], un nouveau changement réglementaire est instauré qui fait repasser la cylindrée maximale à 3 litres, l'objectif étant de refaire de la Formule 1 la discipline reine du sport automobile, statut contesté par les puissants prototypes du championnat du monde des voitures de sport. Les deux premières saisons de la nouvelle Formule 1 sont marquées par les balbutiements de la plupart des concurrents qui peinent à trouver la motorisation idéale (la palme de l'innovation revenant à BRM avec son moteur H16 qui s'avérera être un fiasco), ce dont profite [[Brabham]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-brabh.html Brabham], sur grandprix.com</ref>, adepte de solutions techniques rustiques (châssis tubulaire et moteur [[Repco]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/eng-repco.html Repco], sur grandprix.com</ref> dérivé d'un bloc [[Oldsmobile]]) pour briller. Toujours à la pointe de l'innovation, Lotus, qui s'est fourvoyé en achetant à BRM le moteur H16, réagit en commandant à [[Cosworth]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/eng-coswo.html Cosworth], sur grandprix.com</ref>, via le financement de [[Ford]], un moteur qui fera date, le V8 Cosworth DFV qui dominera pendant près de quinze ans. Après des débuts prometteurs en [[Championnat du monde de Formule 1 1967|1967]], la [[Lotus 49]] domine la saison 1969 aux mains du vétéran britannique Graham Hill qui a suppléé son coéquipier Jim Clark, victime d'un accident mortel en début de saison en Formule 2. La saison [[Championnat du monde de Formule 1 1968|1968]] prouve que Lotus ne brille pas que par ses innovations techniques, mais également par sa réactivité sur le plan politique. En début d'année, la CSI, tenant compte de l'accroissement du coût de la discipline, autorise le sponsoring extra-sportif. Lotus signe immédiatement un partenariat avec [[Imperial Tobacco]] et remplace la robe ''British Racing Green'' de ses monoplaces par une livrée rouge et or aux couleurs de Gold Leaf<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/spon-046.html Sponsor: Gold Leaf (Imperial Tobacco)], sur grandprix.com</ref>. Le [[Liste des couleurs nationales dans les courses automobiles|traditionnel code des couleurs]] en vigueur depuis les [[années 1920]] a vécu.
[[Image:ScheckterJody1976-07-31Tyrrell-FordP34.jpg|thumb|right|[[Jody Scheckter]] au volant de la [[Tyrrell P34|Tyrrell]]-Ford P34 à six roues en 1976]]
[[Image:2005 A1GP Brands Hatch Katsuake Kubota Lotus 78.jpg|right|thumb|La ''wing car'' Lotus 78]]
[[Image:2001 Goodwood Festival of Speed Brabham BT46B Fan car.jpg|thumb|right|La Brabham BT46 ''aspirateur'', victorieuse du [[Grand Prix automobile de Suède 1978|Grand Prix de Suède 1978]].]]
[[Image:Renault RS10 1979.jpg|right|thumb|[[Renault F1 Team|Renault]] RS10 première monoplace de Formule 1 turbocompressée à remporter un Grand Prix]]
La puissance croissante des moteurs (plus de quatre cents chevaux) commence à causer des problèmes d'adhérence aux monoplaces. Dans ce contexte apparaissent au [[Grand Prix automobile de Belgique 1968|Grand Prix de Belgique 1968]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr165.html Grand Prix automobile de Belgique 1968], sur grandprix.com</ref> les premiers ailerons, initialement fixés directement sur les bras de suspension, conçus selon le principe d'ailes d'avions inversées et destinés à plaquer la voiture au sol. Fin 1968, saison perturbée à de nombreuses reprises par la pluie, une autre solution est explorée par plusieurs écuries (Lotus, [[Matra Simca|Matra]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/eng-matra.html Matra], sur grandprix.com </ref>, [[Team McLaren Mercedes|McLaren]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-mclar.html McLaren], sur grandprix.com </ref>), la conception de monoplaces à quatre roues motrices afin de répartir la puissance entre les trains avant et arrière. Les difficultés de mise au point de telles monoplaces et le surplus de poids engendré conduisent les ingénieurs à abandonner cette voie et à développer les ailerons, ce qui conduit à des solutions extrêmes, les voitures étant munies d'ailes haut perchées à l'avant comme à l'arrière. Le double accident des Lotus de Hill et [[Jochen Rindt|Rindt]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/drv-rinjoc.html Biographie de Jochen Rindt], sur grandprix.com</ref> au [[Grand Prix automobile d'Espagne 1969|Grand Prix d'Espagne]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr175.html Grand Prix automobile d'Espagne 1969], sur grandprix.com</ref> (à quelques tours d'intervalle, au passage d'une bosse, les ailerons des deux voitures avaient cédé, envoyant leurs pilotes dans les murets de protection) conduit le pouvoir sportif à interdire ''sine die'' ces ailerons hauts.
La progression rapide des performances n'est pas sans conséquence sur le taux de mortalité des pilotes. La fin des [[années 1960]] et le début des [[années 1970]] est l'une des périodes les plus noires de la Formule 1 même si sous l'impulsion de [[Jackie Stewart]]<ref> {{en}} [http://www.ddavid.com/formula1/stew_bio.htm Biographie de Jackie Stewart], sur ddavid.com</ref>, la mentalité des pilotes change au point que mourir au volant n'est plus considéré comme une fatalité. L'accident le plus emblématique de cette période est celui de l'[[Autriche|Autrichien]] Jochen Rindt<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/137/ Biographie de Jochen Rindt], sur formula1.com</ref> qui, au volant de sa révolutionnaire [[Lotus 72]] (qui avec ses radiateurs latéraux, préfigure l'esthétique des monoplaces de course des décennies à venir), trouve la mort lors des essais du [[Grand Prix automobile d'Italie 1970|Grand Prix d'Italie 1970]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr194.html Grand Prix automobile d'Italie 1970], sur grandprix.com</ref>. Solidement en tête du classement général au moment de son décès, il deviendra champion du monde à titre posthume.
Malgré les multiples drames qui l'ont touché (mort de Clark en avril 1968 et de Rindt en septembre 1970), Lotus reste l'écurie dominante et est à nouveau titrée en [[Championnat du monde de Formule 1 1972|1972]] avec le Brésilien [[Emerson Fittipaldi|Fittipaldi]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/drv-fiteme.html Biographie de Emerson Fittipaldi], sur grandprix.com</ref>. La suprématie de Lotus est régulièrement contestée par l'écurie [[Tyrrell Racing|Tyrrell]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-tyrre.html Tyrrell], sur grandprix.com </ref> avec laquelle Jackie Stewart remporte le titre en [[Championnat du monde de Formule 1 1969|1969]], [[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]]. Le premier de ses trois titres est acquis au volant d'une monoplace française, Matra (Tyrrell prenant pour l'occasion le nom de ''Matra International''). En [[Championnat du monde de Formule 1 1974|1974]], Fittipaldi décroche son second titre mondial et le premier de l'écurie [[Team McLaren|McLaren]] mais la saison est marquée par le retour en forme de la Scuderia Ferrari, emmenée par [[Niki Lauda]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/221/ Biographie de Niki Lauda], sur formula1.com</ref>, titré en [[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]] puis en [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]], après avoir laissé échapper le titre en [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] (à [[James Hunt]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/326/ Biographie de James Hunt], sur formula1.com</ref>, McLaren) dans des circonstances dramatiques<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr280.html Grand Prix automobile du Japon 1976], sur grandprix.com</ref>.
La deuxième moitié des années 1970 est marquée par plusieurs innovations technologiques radicales. La plus spectaculaire, mais la moins efficace, est à l'initiative de Tyrrell qui dévoile en [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] son fameux modèle [[Tyrrell P34|P34]]<ref> {{en}} [http://www.ddavid.com/formula1/tyrp34.htm La Tyrrell P34], sur ddavid.com</ref>, une monoplace à six roues : chaque demi-train avant est muni de deux roulettes destinées à accroître l'adhérence tout en réduisant la traînée. Malgré la victoire de [[Jody Scheckter]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/283/ Biographie de Jody Scheckter], sur formula1.com</ref> au [[Grand Prix automobile de Suède 1976|Grand Prix de Suède 1976]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr271.html Grand Prix automobile de Suède 1976], sur grandprix.com</ref> et plusieurs performances de haut niveau, la solution ne fera pas école, d'autant plus que le coût des roulettes se révèle prohibitif. En [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]], Lotus dévoile son modèle [[Lotus 78|78]], monoplace à effet de sol dite également ''« wing car »'' car équipée d'un fond en forme d'aile d'avion inversée associé à des jupes latérales quasi-étanches, ce qui engendre une puissante dépression et procure donc une tenue de route phénoménale. Après une saison de mise au point, Lotus écrase le championnat [[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]], remporté par le pilote américain [[Mario Andretti]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/242/ Biographie de Mario Andretti], sur formula1.com</ref>. À l'issue de la saison, toutes les équipes emboîtent le pas à Lotus mais Brabham a déjà réagi en mettant au point une monoplace dotée d'une turbine aspirant l'air sous la voiture pour générer un effet de sol encore supérieur. Après une seule course où Niki Lauda décroche une victoire aisée ([[Grand Prix automobile de Suède 1978|Grand Prix de Suède 1978]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr305.html Grand Prix automobile de Suède 1978], sur grandprix.com</ref>), le dispositif est interdit par le pouvoir sportif. Enfin, l'innovation la plus marquante de cette période est française, [[Renault F1 Team|Renault]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-renau.html Renault F1 Team], sur grandprix.com </ref> faisant, en 1977, ses débuts en championnat du monde avec un moteur turbocompressé. Après des débuts laborieux ([[Ken Tyrrell]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-tyrken.html Ken Tyrrell], sur grandprix.com</ref> surnommera cette voiture « ''la théière jaune'' »<ref> {{fr}} [http://www.planeterenault.com/histoire2-26-Les+Annees+Turbo.html Les Années Turbo], sur planeterenault.com</ref>, à cause de la fragilité de la partie mécanique, qui faisait une affreuse couleur noire, sur une voiture jaune), Renault fait triompher pour la première fois son moteur turbo au [[Grand Prix automobile de France 1979|Grand Prix de France 1979]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr321.html Grand Prix automobile de France 1979], sur grandprix.com</ref>, démontrant la justesse de son choix.
La révolution technologique qui agite la Formule 1 de la fin des années 1970 va de pair avec les grandes manœuvres politiques qui s'engagent. Réunies au sein de la [[FOCA]], un groupe de pression destiné à défendre leurs intérêts, les principales écuries britanniques entendent peser plus lourdement sur la direction de la discipline en profitant de la passivité de la CSI jusqu'à l'élection à sa tête, en 1978, du Français [[Jean-Marie Balestre]]. Inquiets des performances du moteur Renault turbo, les Britanniques demandent son interdiction, conscients qu'une technologie aussi pointue et coûteuse ne peut être maîtrisée que par les grands constructeurs (Renault, Ferrari, Alfa Romeo). De son côté, la CSI (qui devient [[FISA]]) entend améliorer la sécurité des Grands Prix et souhaite interdire les jupes, ces éléments aérodynamiques qui donnent toute leur efficacité aux wing cars. Cette lutte d'influence entre la FOCA de [[Bernie Ecclestone]] et la FIA de Balestre, connue sous le nom de « [[Guerre FISA-FOCA]] » laisse craindre un temps la constitution d'un championnat parallèle (l'organisation du [[Grand Prix automobile d'Afrique du Sud 1981|Grand Prix d'Afrique du Sud 1981]] sous l'égide de la ''World Federation of Motor Sport'', fédération « fantôme » créée par la FOCA, ira d'ailleurs en ce sens, mais sans suite) avant que les différents acteurs concernés ne signent, au printemps 1981, les « ''Accords de la Concorde'' » qui entérinent le partage des pouvoirs entre FISA et FOCA.
=== Les grands moyens (1982-1999) ===
[[Image:Ayrton Senna 1991 United States GP.jpg|thumb|left|upright=0.75|[[Ayrton Senna]] au Grand Prix des États-Unis en 1991]][[Image:Alain Prost 1991 United States GP.jpg|thumb|left|upright=0.75|[[Alain Prost]] en 1991]][[Image:Ron Dennis 1991.jpg|left|thumb|upright=0.75|[[Ron Dennis]] en 1991]]
Comme le souhaitait la FISA, les ''wing cars'' sont bannies à partir de [[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]] tandis que les écuries britanniques acceptent la présence des moteurs turbocompressés. Elles l'acceptent d'autant plus que, loin de voir leur existence menacée par l'arrivée massive des grandes marques, elles s'en font des partenaires techniques : Brabham (dirigée par [[Bernie Ecclestone]], le meneur de la FOCA) signe un accord de fourniture de moteurs turbo avec [[Bayerische Motoren Werke AG|BMW]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/eng-bmw.html BMW], sur grandprix.com</ref> à partir de 1982, McLaren fait de même avec [[TAG Porsche|Porsche]]<ref> {{en}} [http://www.gurneyflap.com/engine.html Moteurs : photographies], sur gurneyflap.com</ref> ainsi que [[Williams F1 Team|Williams]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-willi.html Williams F1], sur grandprix.com</ref> avec [[Honda F1|Honda]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/eng-honda.html Honda F1], sur grandprix.com</ref>. La prise de pouvoir des moteurs turbo se concrétise en [[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]] (titre mondial des constructeurs pour Ferrari, qui laisse toutefois échapper le titre pilote à [[Keke Rosberg]]<ref> {{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_rosberg.htm Histoire, pilotes : Keke Rosberg], sur f1-legend.com</ref> sur sa Williams à moteur Cosworth atmosphérique) puis en 1983, lorsque [[Nelson Piquet]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/181/ Biographie de Nelson Piquet], sur formula1.com</ref> devient sur sa Brabham-BMW le premier pilote sacré champion du monde à l'aide d'un moteur turbo. Les années turbo sont ensuite dominées par les McLaren dont le moteur Porsche est badgé [[TAG Porsche|TAG turbo]] de Lauda ([[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]]) et [[Alain Prost]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/36/ Biographie d'Alain Prost], sur formula1.com</ref> ([[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]]), les Williams-Honda (titre des constructeurs en 1986 et 1987, titre des pilotes pour Nelson Piquet en 1987) puis les McLaren-Honda en [[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]] (15 victoires en 16 courses et le titre pour [[Ayrton Senna]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/45/ Biographie d'Ayrton Senna], sur formula1.com</ref> devant son coéquipier Alain Prost).
Ces années sont celles de la démesure en termes de puissance. À leur apogée, en 1986, les blocs turbocompressés développent plus de {{formatnum:1400}} chevaux en spécification qualifications, la puissance étant réduite à {{formatnum:850}} chevaux pour la course. Par mesure de sécurité, la FISA limite leur puissance dès 1987, puis les interdit totalement à partir de [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]].
Si le retour des atmosphériques attire de nombreuses petites écuries ([[Scuderia Minardi|Minardi]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-minar.html Minardi], sur grandprix.com</ref>, [[Scuderia Italia]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-scude.html Scuderia Italia], sur grandprix.com</ref>, [[Coloni]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-colon.html Coloni], sur grandprix.com</ref>, [[Rial (formule 1)|Rial]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-rial.html Rial], sur grandprix.com</ref>, [[Eurobrun]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-eurob.html Eurobruni], sur grandprix.com</ref>...) séduites par une réglementation a priori plus abordable (les motoristes [[Judd]] et Cosworth fournissent de nombreux blocs à un prix raisonnable), il ne change rien au rapport de force. Les écuries soutenues par les constructeurs généralistes continuent à se tailler la part du lion : McLaren avec Honda, Williams avec Renault, Ferrari et à un degré moindre l'écurie [[Benetton Formula|Benetton]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-benet.html Benetton Formula], sur grandprix.com</ref>, soutenue par [[Ford]]. McLaren domine la saison 1989, marquée par la dégradation des rapports entre Prost et Senna dont la rivalité passionne le public, puis s'impose avec plus de difficultés en [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]], sa domination étant contrariée par Ferrari (renforcée par Prost en 1990) puis Williams-Renault. Cette dernière, en avance dans la maîtrise des aides électroniques au pilotage (ABS, antipatinage, suspension active, boîte de vitesses semi-automatique) domine les saisons [[Championnat du monde de Formule 1 1992|1992]] (avec [[Nigel Mansell]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/43/ Biographie de Nigel Mansell], sur formula1.com</ref>) puis [[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]] (avec Alain Prost).
L'interdiction de la plupart des aides électroniques redistribue les cartes à l'orée de la saison [[Championnat du monde de Formule 1 1994|1994]]. Mais le duel attendu entre Ayrton Senna (Williams-Renault) et le jeune [[Michael Schumacher]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/7/ Biographie de Michael Schumacher], sur formula1.com</ref> (Benetton-Ford) tourne court lorsque le triple champion du monde brésilien se tue lors du [[Grand Prix automobile de Saint-Marin 1994|Grand Prix de Saint-Marin]]<ref name="F1 Saint-Marin 1994"> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr551.html Grand Prix automobile de Saint-Marin 1994], sur grandprix.com</ref>, le lendemain de l'accident mortel du novice autrichien [[Roland Ratzenberger]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/drv-ratrol.html Biographie de Roland Ratzenberger], sur grandprix.com</ref>. Avec deux morts en un week-end, dont celle de son pilote le plus populaire, le championnat du monde connaît ses heures les plus sombres, [[Liste des accidents mortels en Formule 1|aucun accident mortel en compétition]] n'ayant été à déplorer depuis ceux de [[Gilles Villeneuve]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/drv-vilgil.html Biographie de Gilles Villeneuve], sur grandprix.com</ref> et [[Riccardo Paletti]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/drv-palric.html Biographie de Riccardo Paletti], sur grandprix.com</ref> en [[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]]. Montrée du doigt pour avoir relâché sa vigilance en matière de sécurité, la [[FIA]] durcit rapidement sa législation, la mesure la plus spectaculaire étant la limitation des moteurs à 3 litres dès la saison suivante. Depuis le Grand Prix de Saint-Marin 1994, aucun pilote de Formule 1 ne s'est tué et seules deux morts sont à déplorer : un pompier en 2000 et un commissaire de piste en 2001, tous deux tués par des débris consécutifs à des accidents.
Sacré dans des conditions dramatiques en 1994, Schumacher conserve son titre mondial en [[Championnat du monde de Formule 1 1995|1995]], au volant d'une Benetton désormais mue par un moteur Renault. Le motoriste français, qui équipe également les Williams, place ses quatre pilotes aux quatre premières places du championnat. En 1996, le départ pour Ferrari de Schumacher affaiblit Benetton et laisse le champ libre à Williams, qui réalise le doublé pilote-constructeur en [[Championnat du monde de Formule 1 1996|1996]] avec [[Damon Hill]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/71/ Biographie de Damon Hill], sur formula1.com</ref> puis en [[Championnat du monde de Formule 1 1997|1997]] avec [[Jacques Villeneuve]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/5/ Biographie de Jacques Villeneuve], sur formula1.com</ref>. Le retrait de Renault ainsi que le départ de son ingénieur fétiche [[Adrian Newey]] met un terme à la domination de Williams dont profite McLaren, renforcé par ledit Newey et dont l'association avec le constructeur allemand Mercedes-Benz commence à porter ses fruits. En demi-teinte depuis les départs successifs de Honda et Senna en 1992 et 1993, McLaren renoue avec les titres mondiaux en [[Championnat du monde de Formule 1 1998|1998]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]], deux championnats remportés par le Finlandais [[Mika Hakkinen]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/40/ Biographie de Mika Hakkinen], sur formula1.com</ref>.
=== Grandeur et fin de la domination de Michael Schumacher (2000-2007) ===
[[Image:Michael Schumacher win 2004.jpg|thumb|right|upright=0.75|Michael Schumacher après une victoire en 2004]]
La restructuration de la Scuderia Ferrari, entamée en 1993 par [[Jean Todt]] qui a successivement engagé le pilote allemand Michael Schumacher ainsi que les ingénieurs [[Ross Brawn]]<ref name="Ross Brawn"> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-braros.html Ross Brawn], sur grandprix.com</ref> et [[Rory Byrne]]<ref name="Rory Byrne"> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-byrror.html Rory Byrne], sur grandprix.com</ref>, trouve sa concrétisation avec le titre mondial des constructeurs acquis en 1999, le premier de l'écurie italienne depuis 1983. Ce sacre est le point de départ de la période de domination la plus importante de l'histoire de la Formule 1 puisque Schumacher remporte cinq titres mondiaux consécutifs de 2000 à 2004, portant son total personnel à sept couronnes. Dans le même temps, Ferrari ajoute cinq titres des constructeurs à son palmarès. Cette domination culmine au cours des saisons [[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2004|2004]] durant lesquelles Schumacher remporte respectivement onze et treize victoires. Afin de relancer le spectacle, le pouvoir sportif est régulièrement amené à modifier le règlement sportif.
Cette période correspond à une implication sans cesse croissante des grandes marques dans la discipline. Alors qu'elles s'étaient contentées jusque là du rôle de motoriste, laissant la conception des châssis aux spécialités britanniques, elles s'investissent progressivement en tant que constructeur à part entière : [[Mercedes-Benz|Mercedes]] devient l'actionnaire majoritaire de McLaren, [[Ford Motor Company|Ford]] rachète [[Stewart Grand Prix]] en 1999 pour créer [[Jaguar Racing]], [[Renault]] rachète [[Benetton Formula]] en 2000, [[Toyota F1 Team|Toyota]] fait son apparition sur les grilles en 2002, [[Honda Racing F1 Team|Honda]] rachète [[British American Racing]] en 2005 et [[BMW]] rachète [[Sauber]] cette même année. En 2005 et 2006, en réalisant par deux fois le doublé pilote-constructeur avec [[Fernando Alonso]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/30/ Biographie de Fernando Alonso], sur formula1.com</ref>, Renault met fin à la longue période d'hégémonie de la Scuderia Ferrari, et devient le premier constructeur généraliste à être sacré.
== Autour de la course ==
===Organisation===
[[Image:Bernie Ecclestone.jpg|thumb|right|[[Bernie Ecclestone]] lors du [[Grand Prix automobile de Bahrein 2006|Grand Prix de Bahrein 2006]].]]
Trois organismes sont chargés de l'organisation des compétitions de Formule 1 :
*La [[Fédération internationale de l'automobile|Fédération Internationale de l'Automobile]] (FIA), présidée par [[Max Mosley]], qui assure la direction technique et sportive et détermine les règlements.
*La [[Formula One Administration]] (FOA, anciennement FOCA), présidée par [[Bernie Ecclestone]], qui détient les droits exclusifs des contenus audio et vidéo des compétitions par délégation de la FIA, suivant les termes des Accords de la Concorde.
*La Formula One Management (FOM) qui gère les droits, notamment de diffusion télévisée, de la FOA.
Au début des [[années 1970]], le Britannique [[Bernie Ecclestone]]<ref>{{fr}} [http://echo.levillage.org/249/4717.cbb Portrait : Bernie Ecclestone, le portrait du PDG de la FOCA], sur echo.levillage.org</ref>{{,}}<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-eccber.html Portrait : Bernie Ecclestone], sur grandprix.com</ref> (qui a racheté l'écurie [[Brabham Racing Organisation|Brabham]] à l'issue de la saison [[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]]) entreprend de fédérer en association la plupart des écuries de Formule 1. Rapidement émerge ainsi la [[FOCA]] (''{{lang|en|Formula One Constructor Association}}'') dont l'ambition est double.
Les revenus générés par les courses, ainsi que les dépenses des écuries, ont considérablement augmenté de même que l'intérêt du public pour ce sport. Les écuries, compte-tenu des sommes de plus en plus élevées qu'elles investissent, estiment qu'il est possible non seulement de générer plus de revenus, mais qu'une partie de ceux-ci leur revient de droit. Au nom de la FOCA, Bernie Ecclestone entreprend alors de négocier directement avec certains organisateurs de Grands Prix (en garantissant la présence des écuries qu'il représente) contre le versement d'une somme forfaitaire de plus en plus en plus élevée. La FOCA devient même directement organisatrice de certaines épreuves. L'association négocie également avec les chaînes de télévision, nouvel acteur (pas encore majeur, mais sur le point de le devenir) du monde des Grands Prix.
L'organisation strictement sportive du championnat du monde est de la compétence exclusive de la CSI. Mais sur ce point également, la FOCA estime avoir son mot à dire, et refuse de se laisser dicter les modifications du règlement technique, sources de dépenses supplémentaires pour les écuries.
Le Français [[Jean-Marie Balestre]]<ref>{{fr}} [http://www.humanite.fr/1996-11-06_Articles_-Jean-Marie-Balestre-sortie-de-route Jean-Marie Balestre : sortie de route], sur humanite.fr</ref>{{,}}<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-baljea.html Portrait : Jean-Marie Balestre], sur grandprix.com</ref>, dès son accession à la présidence de la CSI (l'organe sportif de la FIA) qui prend le nom de FISA, tente de s'opposer à la montée en puissance de l'influente association dirigée par [[Bernie Ecclestone]] : c'est le début de la [[guerre FISA-FOCA]]. En [[Championnat du monde de Formule 1 1981|1981]], les deux adversaires signent la paix des braves, donnant lieu à la première mouture des Accords Concorde (du nom de la [[Place de la Concorde]] à [[Paris]], où la FIA/FISA a son siège) qui entérinent le partage des pouvoirs entre la FISA (qui conserve toute autorité en matière sportive et réglementaire) et la FOCA avec laquelle la FIA accepte de partager les profits réalisés, en lui laissant l'exploitation commerciale des courses. Chaque écurie recevra une part des profits, proportionnellement à ses résultats au championnat. [[Bernie Ecclestone]] devient à ce moment le patron officieux de la Formule 1.
Quand les premiers Accord Concorde prennent fin, en 1987, Ecclestone cesse d'être un propriétaire d'écurie pour créer la FOPA (''{{lang|en|Formula One Promotions and Administration}}''), nouvel organisme chargé d'administrer les droits télévisés pour les écuries (la FOPA deviendra par la suite la ''{{lang|en|Formula One Management}}''). La FOPA reçoit 23 % des produits des droits TV, tandis que 47 % vont aux équipes, et 30 % à la FIA. La FOPA cependant reçoit les droits versés par les organisateurs des Grands Prix. Des primes suivant les résultats sont reversées aux écuries.
=== Les filières pour accéder à la Formule 1 ===
[[Image:Kart inter A de Fernando Alonso.jpg|thumb|right|upright=0.75|[[Fernando Alonso]] a commencé par le [[karting]].]]
[[Image:Fórmula 3000(Fernando Alonso).jpg|thumb|right|upright=0.75|[[Fernando Alonso]] a évolué en 2000 en [[Formule 3000]].]]
Le parcours classique d'un pilote de Formule 1 commence généralement par la pratique du [[karting]] dès le plus jeune âge. Les pilotes accèdent ensuite au sport automobile dans des formules de monoplace dites de « promotion ». Celles-ci sont multiples : la [[Formule Ford]], la [[Formule BMW]] ou la [[Formule Renault|Formule Renault 2.0]] pour ne citer que les exemples les plus connus. Vient ensuite la [[Formule 3]] puis, véritable antichambre de la Formule 1, le [[GP2 Series]], qui a remplacé la [[Formule 3000]] en 2005, laquelle avait remplacé en 1985 le championnat d'Europe de [[Formule 2]]. Les écuries de Formule 1 recrutent également dans d'autres disciplines, comme la Formule Renault 3.5 des [[World Series by Renault]] (alternative au GP2 Series en Europe), la [[Formula Nippon]] au Japon ou encore les disciplines nord-américaines telles que le [[Champ Car]] (avant 2008) ou l'[[IndyCar Series]].
Spécialisation du pilotage oblige, il est devenu très rare pour des pilotes courant dans des disciplines autres que monoplaces d'accéder à la Formule 1. Un pilote qui s'engage dans un championnat d'endurance (sport-prototypes, Grand Tourisme) ou de berlines ([[DTM]], [[WTCC]]) est le plus souvent considéré comme ayant fait un trait sur une éventuelle carrière dans la catégorie reine.
Logiquement, lorsqu'un pilote parvient à décider une écurie de Formule 1 à l'engager, il le doit à ses bons résultats dans les catégories inférieures. Dans les faits, il arrive que la conclusion du contrat soit conditionnée par le versement d'une somme d'argent du pilote à son futur employeur, on parle alors de « pilote payant ». Cette expression désigne de manière péjorative les pilotes aux qualités sportives limitées qui ne doivent leur présence en Formule 1 qu'à leurs appuis financiers. Ce serait oublier que certains des plus grands noms de l'histoire de la Formule 1 ont effectué leurs débuts en Formule 1 par ce biais (comme par exemple [[Niki Lauda]]), avant de se montrer suffisamment brillants pour changer de statut. Le recours aux pilotes payants est limité aux écuries les plus modestes qui peineraient à boucler leur budget sans cet apport. Depuis quelques années, la présence massive en Formule 1 des constructeurs généralistes, financièrement à l'aise, a limité leur présence sur les grilles de départ. En 2008, pour la première fois depuis de nombreuses années, les engagés du championnat du monde ne compteraient aucun pilote payant<ref> {{en}} [http://en.f1-live.com/f1/en/headlines/news/detail/080331092157.shtml No pay-drivers in 2008] sur f1-live.com</ref>.
[[Image:Nico Rosberg Formel BMW(ThKraft).jpg|thumb|left|upright=0.75|[[Nico Rosberg]] sur une monoplace de [[Formule BMW]] en 2002, sa première saison en sport automobile.]]
[[Image:Christian Bakkerud 2008 GP2 Series Asia Bahrain.jpg|thumb|left|upright=0.75|La [[GP2 Series]], la véritable antichambre de la Formule 1.]]
La tendance actuelle des écuries est de ne pas attendre qu'un jeune pilote frappe aux portes de la Formule 1 pour s'intéresser à lui, mais de prendre en charge sa formation dès ses débuts. Cette tendance a été initiée en 1989 par le constructeur allemand Mercedes-Benz, qui en prévision de son arrivée en F1, avait formé une équipe de jeunes pilotes pour les préparer au plus haut niveau. Connu comme le « Junior Team Mercedes », cette initiative a favorisé l'éclosion de [[Heinz-Harald Frentzen]], de [[Karl Wendlinger]] et de [[Michael Schumacher]] qui, ironiquement, ne défendra jamais les couleurs de la marque à l'étoile en Formule 1. Depuis, de nombreux constructeurs ont suivi ce principe qui consiste à repérer un pilote, parfois dès le karting, et à financer sa participation aux formules de promotion en veillant à le placer dans les meilleures structures possibles : des filières ont été créées par [[Renault F1 Team|Renault]] avec le Renault Driver Development d'où est issu [[Heikki Kovalainen]], [[Toyota F1 Team|Toyota]] avec le Toyota Young Drivers Program qui a révélé [[Kazuki Nakajima]] ou encore [[Red Bull Racing]] avec le Red Bull Junior Team de [[Sebastian Vettel]] et le Red Bull Driver Search, axé sur les États-Unis et d'où était issu [[Scott Speed]]. Le cas le plus célèbre et le plus extrême est celui de [[Lewis Hamilton]]<ref> {{fr}} [http://www.lefigaro.fr/magazine/20070521.WWW000000650_le_portrait_de_la_semaine.html Le portrait de la semaine], sur lefigaro.fr, article du 21/05/2007</ref>, soutenu par [[Team McLaren|McLaren]] et Mercedes dès ses douze ans alors qu'il n'est encore que pilote de karting.
La multiplication de ces filières évite aux jeunes pilotes talentueux de se soucier des contraintes financières inhérentes à la pratique du sport automobile. Inversement, un pilote « hors-filière », aussi talentueux soit-il, voit l'accès à la Formule 1 apparaître plus ardu que jamais. La Formule 1 étant un milieu très refermé sur lui-même, être soutenu par un manager influent (comme [[Sébastien Bourdais]] dont l'avenir en Formule 1 s'est éclairci lorsque [[Nicolas Todt]], fils de [[Jean Todt]] est devenu son manager) ou avoir un père qui a lui-même brillé au plus haut niveau (comme le démontrent les arrivées de [[Nico Rosberg]] et [[Nelsinho Piquet]], fils des anciens champions du monde [[Keke Rosberg]] et [[Nelson Piquet]], après celles dans les [[années 1990]] de [[Damon Hill]], fils de [[Graham Hill]], ancien champion du monde, et de [[Jacques Villeneuve]], fils du légendaire pilote [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] [[Gilles Villeneuve]]) peut être de nature à ouvrir des portes susceptibles de rester fermées à d'autres pilotes aussi talentueux.
===Réglementation===
{{Article détaillé|Réglementation de la Formule 1}}
Pour des raisons de spectacle, de sécurité<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/safety/a_history_of_safety_in_formula_one/ Histoire de la sécurité en Formule 1], sur formula1.com</ref>, le pouvoir sportif est régulièrement amené à modifier le règlement sportif.
Ces dernières saisons, la [[Fédération internationale de l'automobile|FIA]] a modifié les règlements en Formule 1 afin de ralentir la spirale de la progression de la vitesse et des coûts.
En 2005, un seul train de [[pneu]]s pouvait être utilisé pour les qualifications et la course. Si un véhicule avait un pneu endommagé (comme une crevaison), il devait être remplacé par un des pneus utilisés préalablement lors des essais. Mais en 2006, les changements de pneumatiques sont à nouveau autorisés afin de rendre les ravitaillements plus spectaculaires.
La [[Fédération internationale de l'automobile|FIA]] a également revu les appuis en 2005, limitant ainsi la vitesse de passage en courbe des voitures. Il arrive que la réglementation change en cours de saison comme en juin 2006 pour empêcher l'aplatissement de l'aileron arrière supérieur en ligne droite pour réduire la [[traînée]], même chose avec l'interdiction des « ''{{lang|en|mass dampers}}'' » en août 2006.
Désormais, le déroulement des qualifications a totalement changé. Un premier quart d'heure de qualifications est organisé ; les six derniers sont classés dans cet ordre de la dix-septième à la vingt-deuxième place. Les seize autres pilotes disposent d'un quart d'heure supplémentaire à l'issue duquel les six derniers sont à nouveau classés dans cet ordre. Finalement, les dix derniers pilotes peuvent en découdre pendant les vingt dernières minutes restantes. À noter qu'une nouvelle réglementation a été adoptée depuis le [[Grand Prix automobile de France 2006|Grand Prix de France 2006]], son principal effet étant de réduire la durée de la dernière partie de qualification en la faisant passer de vingt à quinze minutes.
Depuis [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/ F1 sporting regulations], sur formula1.com</ref>, les spécifications en vigueur sont un poids minimal des monoplaces d'au moins 605 [[kilogramme]]s à vide pilote compris.
=== Sécurité ===
[[Image:F1 yellow flag and SC sign.jpg|thumb|right|upright=0.75|[[Drapeaux en Formule 1|Drapeau jaune]] assorti du panneau « ''SC'' » (pour ''[[Safety Car]]'') qui signale une neutralisation temporaire de la course derrière la voiture de sécurité.]]
[[Image:Hans - head and neck safety system.svg|thumb|right|upright=0.75|Schéma du [[système HANS]] avec un casque de Formule 1. (1. Armature du Hans 2. Sangles 3. Points d'attache 4. Harnais)]]
Les [[Liste alphabétique des circuits de Formule 1|circuits de Formule 1]] disposent désormais des derniers équipements en matière de sécurité, condition ''sine qua non'' à l'obtention d'une homologation par la FIA. Cela n'a pas été toujours le cas, et de nombreux drames ont été la conséquence directe de ces manques. Plusieurs circuits ont modifié leur tracé pour offrir une meilleure sécurité aux pilotes, tandis que d'autres ont perdu leur place ([[Grand Prix automobile des Pays-Bas|Pays-Bas]], [[Grand Prix automobile de Saint-Marin|Saint-Marin]]). Malgré les incessantes améliorations apportées à son tracé, le [[Grand Prix de Monaco]] fait exception à la règle sécuritaire dans la mesure où il est difficile d'adapter un tracé en pleine ville aux critères actuels. Mais le rayonnement incomparable de l'[[wikt:anachronique|anachronique]] rendez-vous monégasque lui permet de continuer d'exister.
Aujourd'hui les pilotes participent aussi la sécurité des courses. [[Jackie Stewart]] a été l'un des premiers pilotes à demander une sécurité accrue lors des Grands Prix. Regroupés au sein du [[GPDA]] (''{{lang|en|Grand Prix Drivers Association}}''), ils expriment leurs souhaits, leurs exigences et font pression pour obtenir des aménagements lorsque un circuit leur paraît présenter des dangers potentiels.
Les pilotes ont l'obligation de porter des sous-vêtements et une cagoule, une combinaison, des gants, des chaussures montantes, un casque intégral (le plus léger possible), tous ignifugés en Nomex et homologués par la FIA<ref> {{fr}} [http://toutsurlaf1.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=81 L'équipement du pilote], sur toutsurlaf1.free.fr</ref>{{,}}<ref name="F1 dossier médical"> {{fr}} [http://www.msport.net/newSite/IMG/doc-1550.pdf Dossier : saison automobile 2006, l'organisation médicale et la sécurisation en sports mécaniques automobiles], sur Médecins du sport, la revue du médecin de terrain</ref>. Un système de protection du rachis cervical, le [[système HANS]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/safety/hans/ HANS], sur formule1.com</ref>, est désormais obligatoire; attaché au casque, il réduit la flexion brutale en cas de choc frontal. La cellule de survie de la coque en carbone des monoplaces bénéficie d'innovations pour la rendre quasi indestructible. La priorité est la protection des membres inférieurs (qui ne doivent plus se situer en avant du train avant) les plus exposés pour diminuer les fractures.
[[Image:RaikkonenFirman Germany2003.jpg|thumb|left|upright=0.75|Monoplaces après un accident au [[Grand Prix automobile d'Allemagne 2003|Grand Prix d'Allemagne 2003]]]]
[[Image:Hockenheimring Safety Car.jpg|thumb|left|upright=0.75|Voiture de sécurité et voiture médicale]]
Les risques de pathologies liés à la pratique des courses de Formule 1 sont en premier lieu le traumatisme rachidien. Un accident ou une sortie de piste produit une décélération brutale et une projection de la masse cérébrale sur la boîte crânienne (en [[championnat du monde de Formule 1 1977|1977]], lors des essais du [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1977|Grand Prix de Grande-Bretagne]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr290.html Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1977], sur grandprix.com</ref>, [[David Purley]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/drv-purdav.html Biographie de David Purley], sur grandprix.com</ref> a subi un crash monstrueux et une décélération de 179,8 [[Accélération#Accélération et gravité|g]]<ref> {{en}} [http://www.asag.sk/bio/purley.htm Biographie de David Purley par Anton Sukup (1977)], sur asag.sk</ref>, il est le seul homme au monde avoir survécu à une telle décélération). Enfin, peuvent être générés des polytraumatismes, des traumatismes crâniens par choc direct, des contusions hémorragiques, des fractures du rachis et des membres, des brûlures<ref name="F1 dossier médical"> {{fr}} [http://www.msport.net/newSite/IMG/doc-1550.pdf Dossier : saison automobile 2006, l'organisation médicale et la sécurisation en sports mécaniques automobiles], sur Médecins du sport, la revue du médecin de terrain</ref>.
Des [[Drapeaux en Formule 1|drapeaux]] sont utilisés en Formule 1 pour transmettre des informations aux pilotes. Ce sont les [[commissaire de course|commissaires de course]] qui agitent ces drapeaux sur le bord des pistes derrière les rambardes de sécurité.
L'organisation médicale des compétitions automobiles sur circuit<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/safety/medical/ Medical], sur formule1.com</ref>{{,}}<ref name="F1 dossier médical"> {{fr}} [http://www.msport.net/newSite/IMG/doc-1550.pdf Dossier : saison automobile 2006, l'organisation médicale et la sécurisation en sports mécaniques automobiles], sur Médecins du sport, la revue du médecin de terrain</ref> obéit à des règles strictes, précisées par l’annexe H du Code médical de la FIA et un cahier des charges est fixé et revu tous les deux ans. La direction de la course se trouve au poste central et comporte le médecin-chef et le médecin-chef adjoint, ainsi qu’un délégué médical de la FIA. Des postes de secours sont répartis harmonieusement sur les parties intérieures et extérieures de la piste. Lors d'un Grand Prix de Formule 1, neuf postes sont installés, avec une ambulance de réanimation, un médecin et une infirmière urgentistes ou anesthésistes. Le plus rapide de ces véhicules est une Mercedes médicalisée, fournie à l’organisateur par la FIA. Sur tous les circuits, un centre médical est mis en place<ref name="F1 dossier médical"> {{fr}} [http://www.msport.net/newSite/IMG/doc-1550.pdf Dossier : saison automobile 2006, l'organisation médicale et la sécurisation en sports mécaniques automobiles], sur Médecins du sport, la revue du médecin de terrain</ref>. Pour la première édition d'une course sur un circuit déjà existant ou sur un nouveau circuit, le centre doit être homologué et les emplacements des postes de secours sur le terrain doivent être déterminés de façon précise, en accord avec l'organisateur et le médecin inspecteur permanent. Si les opérations n'ont pas lieu sur place, se trouve au centre un site de réanimation pour établir un diagnostic en urgence, le déchoquage, l'assistance respiratoire et le premier traitement des brûlures.
{{Clr}}
=== Entraînement, suivi médical et dopage ===
Les pilotes de Formule 1 sont des athlètes de haut niveau<ref name="F1 dossier médical"> {{fr}} [http://www.msport.net/newSite/IMG/doc-1550.pdf Dossier : saison automobile 2006, l'organisation médicale et la sécurisation en sports mécaniques automobiles], sur Médecins du sport, la revue du médecin de terrain</ref> avec une très grande condition physique car leur corps doit s'adapter à des exigences spécifiques qui nécessitent endurance et résistance, exigences assez proches des nécessités imposées aux pilotes de [[Grand Prix moto]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5298.html Understanding the sport : driver fitness], sur formula1.com, site officiel de la Formule 1</ref>. Les pilotes de grand gabarit (comme [[Alexander Wurz]] qui mesure plus d'1,80 m) sont désavantagés à cause de la taille très étroite du cockpit. Pour encaisser les [[Accélération#Accélération et gravité|g]] latéraux, les pilotes doivent avoir une bonne musculature du cou. Les muscles de l'avant-bras, des mains, des jambes, sont également très sollicités et doivent être puissants, sans être trop volumineux, ce qui est garanti par la technique de « ''{{lang|en|stretching}}'' ».
Une équipe médicale suit les pilotes dans chaque écurie<ref name="F1 dossier médical"> {{fr}} [http://www.msport.net/newSite/IMG/doc-1550.pdf Dossier : saison automobile 2006, l'organisation médicale et la sécurisation en sports mécaniques automobiles], sur Médecins du sport, la revue du médecin de terrain</ref>. Les pilotes doivent conserver leur poids de forme en soignant la diététique, entretenir leur force physique, leur état de forme par un entraînement physique athlétique (quatre heures d'entraînement par jour de footing, de cyclisme ou de V.T.T., de musculation), maintenir une forme physique optimale en prévenant et en soignant les maladies, gérant la fatigue et veillant à la récupération pendant les déplacements.
La FIA déclenche au niveau international des contrôles anti-dopage<ref name="F1 dossier médical"> {{fr}} [http://www.msport.net/newSite/IMG/doc-1550.pdf Dossier : saison automobile 2006, l'organisation médicale et la sécurisation en sports mécaniques automobiles], sur Médecins du sport, la revue du médecin de terrain</ref> pour tous ses championnats, à un rythme déterminé et variable (de un à plusieurs par an), qui visent quatre à six pilotes environ. Sur le plan national, le ministère de tutelle, de la [[Ministère de la jeunesse, des sports et de la vie associative|Jeunesse et des Sports]] pour la [[France]], demande chaque année à la fédération de proposer une liste d’épreuves au cours desquelles un contrôle sera pratiqué. Ces contrôles sont organisés avec le ministère, par l'intermédiaire des directions régionales sur le terrain.
=== Grands Prix ===
{{Article détaillé|Grand Prix de Formule 1}}
Après le [[Grand Prix automobile du Canada 2008|Grand Prix du Canada 2008]], 792 épreuves<ref name="F1 Statistiques"> {{fr}} [http://www.zonef1.com/stats/index_stats.php Statistiques générales], sur zonef1.com</ref> (781 Grands Prix et 11 éditions des [[Indianapolis 500|500 miles d'Indianapolis]]) — auxquelles ont pris part 719 pilotes de 32 nationalités<ref name="F1 Statistiques"> {{fr}} [http://www.zonef1.com/stats/index_stats.php Statistiques générales], sur zonef1.com</ref> — ont été disputées dans le cadre du Championnat du monde :
* 84 entre [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1959|1959]] ;
* 100 entre [[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1969|1969]] ;
* 144 entre [[Championnat du monde de Formule 1 1970|1970]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]] ;
* 156 entre [[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]] ;
* 162 entre [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]] ;
* 146 depuis [[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]].
Depuis [[1950 en sport|1950]], la Formule 1 a connu 36 Grands Prix différents<ref name="F1 Statistiques"> {{fr}} [http://www.zonef1.com/stats/index_stats.php Statistiques générales], sur zonef1.com</ref>, sur les cinq continents. 18 d'entre eux figurent au calendrier en [[2008]], les autres sont passés de mode ou poursuivent leur existence indépendamment, tel les [[Indianapolis 500|500 miles d'Indianapolis]], qui ont compté pour le championnat du monde dans les [[années 1950]] bien que courus avec un règlement et des monoplaces différents.
Le [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1950|Grand Prix de Grande Bretagne]]<ref name="F1 course001"> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr001.html Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1950], sur grandprix.com</ref> disputé le [[13 mai]] [[1950]] à [[Silverstone]] est le premier Grand Prix de l'histoire du championnat du monde. L'Italien [[Giuseppe Farina]] s'impose sur une [[Alfa Romeo]]. [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] est la seule écurie qui a présenté ses voitures sur la grille de départ à chaque saison, n'ayant commencé leur apparition qu'au [[Grand Prix automobile de Monaco 1950|Grand Prix de Monaco 1950]]<ref name="F1 course002"> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr002.html Grand Prix automobile de Monaco 1950], sur grandprix.com</ref> (le second Grand Prix de l'histoire du championnat).
{| border="0" align="center" style="border: 1px solid #999; background-color:#FFFFFF"
|-align="center" bgcolor="#CCCCCC"
|-
! style="background:lightblue" align="center" | Grand Prix de Formule 1 2008
! style="background:lightblue" align="center" | Début
! style="background:lightblue" align="center" |
! style="background:lightblue" align="center" | Grand Prix de Formule 1 disparu
! style="background:lightblue" align="center" | Période
|-
| {{drapeau|Australie}} [[Grand Prix automobile d'Australie|Grand Prix d'Australie]]
| 1985
|
| {{drapeau|États-Unis}} [[Indianapolis 500|500 miles d’Indianapolis]]
| 1950-1960
|-bgcolor="#EFEFEF"
| {{drapeau|Malaisie}} [[Grand Prix automobile de Malaisie|Grand Prix de Malaisie]]
| 1999
|
| {{drapeau|Afrique du Sud}} [[Grand Prix automobile d'Afrique du Sud|Grand Prix d'Afrique du Sud]]
| 1962-1963/1965/1967-1980/1982-1985/1992-1993
|-
| {{drapeau|Bahreïn}} [[Grand Prix automobile de Bahreïn|Grand Prix de Bahreïn]]
| 2004
|
| {{drapeau|Argentine}} [[Grand Prix automobile d'Argentine|Grand Prix d'Argentine]]
| 1953-1958'''/'''1960'''/'''1972-1975'''/'''1977-1981'''/'''1995-1998
|- bgcolor="#EFEFEF"
| {{drapeau|Espagne}} [[Grand Prix automobile d'Espagne|Grand Prix d'Espagne]]
| 1951
|
| {{drapeau|Autriche}} [[Grand Prix automobile d'Autriche|Grand Prix d'Autriche]]
| 1964/1970-1987/1997-2003
|-
| {{drapeau|Turquie}} [[Grand Prix automobile de Turquie|Grand Prix de Turquie]]
| 2005
|
| {{drapeau|États-Unis}} [[Grand Prix automobile de Detroit|Grand Prix de Detroit]]
| 1982-1984
|- bgcolor="#EFEFEF"
| {{drapeau|Monaco}} [[Grand Prix automobile de Monaco|Grand Prix de Monaco]]
| 1950
|
| {{drapeau|États-Unis}} [[Grand Prix automobile de Dallas|Grand Prix de Dallas]]
| 1984
|-
| {{drapeau|Canada}} [[Grand Prix automobile du Canada|Grand Prix du Canada]]
| 1967
|
| {{drapeau|États-Unis}} [[Grand Prix automobile des États-Unis|Grand Prix des États-Unis]]
| 1959-1975/1984-1991/2000-2007
|- bgcolor="#EFEFEF"
| {{drapeau|France}} [[Grand Prix automobile de France|Grand Prix de France]]
| 1950
|
| {{drapeau|États-Unis}} [[Grand Prix automobile des États-Unis Est|Grand Prix des États-Unis Est]]
| 1976-1980/1982-1984
|-
| {{drapeau|Royaume-Uni}} [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne|Grand Prix de Grande-Bretagne]]
| 1950
|
| {{drapeau|États-Unis}} [[Grand Prix automobile des États-Unis Ouest|Grand Prix des États-Unis Ouest]]
| 1976-1983
|- bgcolor="#EFEFEF"
| {{drapeau|Allemagne}} [[Grand Prix automobile d'Allemagne|Grand Prix d'Allemagne]]
| 1951
|
| {{drapeau|États-Unis}} [[Grand Prix automobile de Las Vegas|Grand Prix de Las Vegas]]
| 1981-1982
|-
| {{drapeau|Hongrie}} [[Grand Prix automobile de Hongrie|Grand Prix de Hongrie]]
| 1986
|
| {{drapeau|Luxembourg}} [[Grand Prix automobile du Luxembourg|Grand Prix du Luxembourg]]
| 1997-1998
|- bgcolor="#EFEFEF"
| {{drapeau|Europe}} [[Grand Prix automobile d'Europe|Grand Prix d'Europe]]
| 1983
|
| {{drapeau|Maroc}} [[Grand Prix automobile du Maroc|Grand Prix du Maroc]]
| 1958
|-
| {{drapeau|Belgique}} [[Grand Prix automobile de Belgique|Grand Prix de Belgique]]
| 1950
|
| {{drapeau|Mexique}} [[Grand Prix automobile du Mexique|Grand Prix du Mexique]]
| 1963-1970/1986-1992
|- bgcolor="#EFEFEF"
| {{drapeau|Italie}} [[Grand Prix automobile d'Italie|Grand Prix d'Italie]]
| 1950
|
| {{drapeau|Japon}} [[Grand Prix automobile du Pacifique|Grand Prix du Pacifique]]
| 1994-1995
|-
| {{drapeau|Singapour}} [[Grand Prix automobile de Singapour|Grand Prix de Singapour]]
| 2008
|
| {{drapeau|Pays-Bas}} [[Grand Prix automobile des Pays-Bas|Grand Prix des Pays-Bas]]
| 1952-1953/1955/1958-1971/1973-1985
|- bgcolor="#EFEFEF"
| {{drapeau|Japon}} [[Grand Prix automobile du Japon|Grand Prix du Japon]]
| 1976
|
| [[Image:Abruzzo bandiera.svg|22px]] [[Grand Prix automobile de Pescara|Grand Prix de Pescara]]
| 1957
|-
| {{drapeau|Chine}} [[Grand Prix automobile de Chine|Grand Prix de Chine]]
| 2004
|
| {{drapeau|Portugal}} [[Grand Prix automobile du Portugal|Grand Prix du Portugal]]
| 1958-1960/1984-1996
|- bgcolor="#EFEFEF"
| {{drapeau|Brésil}} [[Grand Prix automobile du Brésil|Grand Prix du Brésil]]
| 1973
|
| {{drapeau|Saint-Marin}} [[Grand Prix automobile de Saint-Marin|Grand Prix de Saint-Marin]]
| 1981-2006
|-
|
|
|
| {{drapeau|Suède}} [[Grand Prix automobile de Suède|Grand Prix de Suède]]
| 1973-1978
|- bgcolor="#EFEFEF"
|
|
|
| {{drapeau|Suisse}} [[Grand Prix automobile de Suisse|Grand Prix de Suisse]]
| 1950-1954/1982
|}
=== Circuits ===
{{Article détaillé|Liste alphabétique des circuits de Formule 1}}
[[Image:Hockenheim Panorama.jpg|thumb|center|upright=3.5|Le circuit d'[[Circuit d'Hockenheim|Hockenheim]], vu de la ''Südkurve'' en 2004. On peut voir la piste de [[dragster]] sur la droite]]
{{Circuits de Formule 1}}
La majorité des [[Circuit (déplacement)|circuits]] où se déroulent les Grands Prix sont des circuits routiers fermés, la plupart du temps permanents, mais parfois tracés en ville et temporaires comme à [[Circuit de Monaco|Monaco]] et à [[Circuit urbain de Valence|Valence]] en [[Espagne]]<ref>{{en}} [http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/circuit_guide/7249387.stm Présentation du circuit urbain de Valence en Espagne] sur la BBC</ref>, (pour la première fois le [[24 août]] [[2008 en sport|2008]]) et [[Circuit urbain de Singapour|Singapour]]<ref>{{en}} [http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/circuit_guide/7249397.stm Présentation du circuit urbain de Singapour] sur la BBC</ref> (pour la première fois le [[28 septembre]] 2008). Un cahier des charges prévoit que les installations remplissent des conditions de sécurité et de commodité, comme de larges voies de dégagement, une chaussée lisse et large, une capacité d'accueil de plus de {{formatnum:50000}} spectateurs. Le développement du tracé est limité entre trois et sept kilomètres<ref>Le [[circuit de Spa-Francorchamps]] ([[Belgique]]) a une longueur de {{formatnum:7003,95}} mètres</ref>.
[[Image:Monza aerial photo.jpg|thumb|upright=1.2|right|L'[[Circuit de Monza|Autodrome de Monza]] près de [[Milan]], le circuit le plus utilisé par la Formule 1 depuis 1950.]][[Image:Eau Rouge 1997.jpg|thumb|right|upright=1.2|Le [[raidillon de l'Eau Rouge]] en 1997]]
[[Image:Boxengasse Hockenheim.jpg|thumb|right|upright=1.2|Les stands du circuit d'Hockenheim]][[Image:Renault garage.jpg|thumb|right|upright=1.2|Le stand [[Renault]]]]
Un circuit typique de Formule 1 compte une série de courbes et de virages qui prend fin avec la ligne droite principale située à la hauteur de la grille de départ. La « voie des stands » (« {{lang|en|pit-lane}} » pour les anglo-saxons), où les pilotes marquent un arrêt devant le stand de leur écurie<ref>{{fr}} [http://www.fanaticf1.com/formule1/3873-Les-stands-de-Formule-1.html les stands de Formule 1] sur fanaticf1.com</ref>, pour laisser leurs mécaniciens changer les pneus, ravitailler en essence ou procéder à une réparation, est placée normalement à côté de la grille de départ. La configuration du reste du circuit peut varier, cependant, en principe, le sens de la rotation est dans le sens des aiguilles d'une montre. Peu de circuits tournent « à l'envers » ou en sens contraire (la majorité des virages est alors à gauche). Les pilotes souffrent en effet du cou et ils peuvent mettre leur vie en danger. Les énormes forces latérales générées par la grande vitesse des voitures dans les courbes mettent à contribution la tête des pilotes dans la direction opposée à la direction normale. Des courbes sont fameuses pour la vitesse à laquelle elles sont abordées comme l' « [[Raidillon de l'Eau Rouge|Eau Rouge]] » du circuit de [[Spa-Francorchamps]]<ref>{{fr}} [http://www.spa-francorchamps.be/fr07/circuit/visite.php Présentation du circuit de [[Spa-Francorchamps]]] sur le site officiel spa-francorchamps.be</ref>, la « Parabolique » de [[Circuit de Monza|Monza]] et « [[Tamburello]] » à [[Autodromo Enzo e Dino Ferrari|Imola]]. L'Eau Rouge <ref>''Le circuit de Spa-Francorchamps, Histoire d'un circuit de 1896 à nos jours'', édité par La Renaissance du Livre dans sa collection « Les beaux livres du patrimoine », Belgique, 2005</ref> est une côte très raide parcourue par un virage à droite s'élargissant en aveugle, suivi d'un faux-plat puis d'un léger virage à gauche aboutissant sur la ligne droite des Combes. Le défi de tout pilote a toujours été de négocier cet enchaînement à fond : une voiture de tourisme y passe entre 160 et 180 km/h, une Formule 1 à près de 300 km/h.
Parmi les circuits « classiques » de la Formule 1, le [[circuit de Silverstone]]<ref>{{en}} [http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/circuit_guide/4250951.stm Présentation du circuit de Silverstone] sur la BBC</ref> en [[Angleterre]], construit sur une ancienne base aérienne de la [[Royal Air Force]], fut le cadre du premier [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1950|Grand Prix]] de l'histoire de la Formule 1, le [[13 mai en sport|13 mai]] [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]]. Le [[Autodromo Nazionale di Monza|circuit de Monza]]<ref>{{en}} [http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/circuit_guide/4252245.stm Présentation du circuit de Monza] sur la BBC</ref> ([[Italie]]), est considéré comme le « temple de la vitesse » en raison des vitesses extrêmes que les voitures peuvent y atteindre. Les six Grands Prix les plus rapides de l'histoire de la Formule 1 ont tous eu lieu à Monza et [[Michael Schumacher]] a remporté l'édition 2003 du Grand Prix à 247,586 km/h de moyenne<ref>{{fr}} [http://www.statsf1.com/statistique/gp/moy2.asp?LG=1 Les Grands Prix les plus rapides de l'histoire], sur statsf1.com</ref>. Le [[circuit de Spa-Francorchamps]] ([[Belgique]]) est le plus long et l'un des préférés des pilotes<ref>{{en}} [http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/motorsport/formula_one/circuit_guide/4250441.stm Présentation du circuit de Spa-Francorchamps] sur la BBC</ref>{{,}}<ref>{{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr659.html Grand Prix automobile de Belgique 2000], sur grandprix.com</ref>, il est surnommé le « tobbogan des Ardennes » en raison de son tracé fort vallonné. L'ancien [[Nürburgring]] ([[Allemagne]]) s'étirait sur plus de vingt kilomètres (22,835 km de 1967 à 1976) à travers les forêts des montagnes du massif de l'[[Eifel]]. La partie nord du circuit (''{{lang|de|Nordschleife}}'') est connue sous le nom d' « Enfer Vert » (''{{lang|de|Grüne Hölle}}'') à cause de sa longue, difficile et dangereuse traversée de la forêt. Il n'est plus utilisé pour des raisons de sécurité, et a été remplacé par un « petit » circuit qui ne reprend qu'une partie de l'ancien tracé. Pour des raisons de sécurité, les longues lignes droites et les courbes rapides, d'[[Österreichring]] et d'Imola par exemple, disparaissent avec l'apparition de chicanes<ref>Évolution du circuit d'Imola, par Pierre Ménard, opus cité tome 1 p.87</ref>, de virages secs<ref>Évolution du circuit d'[[Österreichring]] en [[A1-Ring]], par Pierre Ménard, opus cité tome 1 p.75</ref> dans les [[années 1990]] et [[années 2000|2000]]. Enfin, le [[Circuit de Monaco|circuit urbain de Monaco]] ([[Principauté de Monaco]]), le plus court et le plus lent, tracé dans les rues de la [[Principauté de Monaco|Principauté]], autour du port et du [[Casino de Monte-Carlo|casino]], dont le prestige <ref>{{en}} [http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/circuit_guide/4244777.stm ''Monaco is the jewel in Formula One's crown - an experience not to be missed''. Présentation du circuit urbain de Monaco] sur la BBC</ref> fait oublier les imperfections.
Un cas particulier est celui de l'[[Indianapolis Motor Speedway]] qui accueille la manche américaine du Championnat du monde de Formule 1 de [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]] à [[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]], organisée en inscrivant la course des [[Indianapolis 500|500 miles d'Indianapolis]] au calendrier du championnat de Formule 1, puis le [[Grand Prix automobile des États-Unis|Grand Prix des États-Unis]] sur un circuit spécifique tracé à l'intérieur de l'anneau de vitesse des 500 miles (infield), de [[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]] à [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]]. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un circuit de Formule 1, mais n'en reste pas moins un circuit mythique du [[sport automobile]].
Ces dernières années, de nouveaux circuits ultramodernes, construits par l'architecte [[Hermann Tilke]], sont apparus pour permettre l'arrivée au calendrier du championnat du monde de nouveaux Grands Prix, concrétisant l'expansion de la Formule 1 hors de son berceau européen : le [[Circuit international de Sepang|circuit de Sepang]] ([[Malaisie]], [[1998]]), le [[Circuit international de Sakhir|circuit de Sakhir]], ([[Bahreïn]], [[2004]]), le [[Circuit international de Shanghai|circuit de Shanghai]], ([[République populaire de Chine|Chine]], [[2004]]) et le [[circuit d'Istanbul Park]], ([[Turquie]], [[2005]]). Tilke a par ailleurs également travaillé à la modification et mise aux normes du [[circuit d'Hockenheim]] en [[Allemagne]] ([[2001]]) et plus récemment du [[Fuji Speedway|circuit du Mont Fuji]] au [[Japon]] ([[2007]]).
=== Qualification ===
Entre [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1992|1992]], en raison du grand nombre de monoplaces engagées, les qualifications étaient précédées par une séance de préqualification réservée aux monoplaces les moins bien classées lors du championnat précédent puis lors du demi-championnat en cours. Les titulaires des quatre meilleurs temps des préqualifications prenaient part aux qualifications aux côtés des vingt-six monoplaces préqualifiées de droit (essais qualificatifs le vendredi après-midi et le samedi après-midi). À l'issue des qualifications, les vingt-six monoplaces ayant réalisé les meilleurs temps se qualifiaient pour la course. En [[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]], les qualifications sont raccourcies de quinze minutes mais le système était toujours le même.
En [[Championnat du monde de Formule 1 1996|1996]], les qualifications sont limitées à douze tours, le samedi de 13h00 à 14h00. Tout pilote dont le temps dépasse de sept pour cent celui de la pole position ne peut prendre le départ sauf sur décision des commissaires sportifs (en raison de conditions exceptionnelles ayant empêché le concurrent de défendre ses chances).
En [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]], les qualifications se font en deux séances. Les pilotes s'élancent d'abord un à un, dans l'ordre du championnat en cours, et bouclent une série de trois tours (soit un seul tour lancé). La deuxième séance se déroule aussi sur un tour lancé mais les pilotes s'élancent dans l'ordre inverse des résultats de la veille. Très critiquée, ce système ne dure qu'une seule saison, mais fait son retour en 2005.
En [[Championnat du monde de Formule 1 2004|2004]], une seule séance de qualification, scindée en deux sessions d'une heure, est organisée. Les pilotes s'élancent seuls en piste dans l'ordre d'arrivée de la course précédente, pour un seul tour lancé. La deuxième séance se déroule aussi sur un tour lancé mais les pilotes s'élancent dans l'ordre inverse des résultats obtenus précédemment. Toute monoplace ne réalisant pas de temps chronométré en Q1 ne peut participer à la session Q2.
En [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]], une séance d'essais préqualificatifs est organisée le samedi pour établir l'ordre d'entrée en piste des pilotes pour la séance de qualification du dimanche. Les pilotes s'élancent un à un, dans l'ordre d'arrivée de la course précédente, pour un tour lancé. En séance de qualification (le dimanche de 10h00 à 11h00), les pilotes s'élancent un à un, dans l'ordre inverse de la séance de préqualification du samedi pour un tour lancé.
En [[Championnat du monde de Formule 1 2006|2006]]-[[Championnat du monde de Formule 1 2008|2008]], la séance de qualification a lieu le samedi après-midi et se déroule en trois phases, Q1, Q2 et Q3<ref> {{fr}} [http://www.formula1.com/inside_f1/rules_and_regulations/sporting_regulations/6838/ F1 rules and regulations : practice and qualifying], sur le site officiel formula1.com</ref>. Durant la Q1 de quinze minutes, les six derniers chronos sont éliminés, les autres pilotes passant en séance Q2. La Q2 dure aussi quinze minutes et repose sur le même principe que la Q1. Les douze pilotes éliminés (six en Q1 et six en Q2) pourront modifier la quantité d'essence mise pour le départ. La "Super Pole" dure vingt minutes et est réservée aux dix pilotes les plus rapides. Les participants à la Super Pole ne pourront pas modifier la quantité d'essence embarquée avant le début de la course.
En [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2008|2008]], les qualifications se déroulent sur le même contexte, mais les durées des sessions ont été modifiées. Elles durent toutes quinze minutes avec une augmentation de la Q1 et une réduction de la Super Pole. D'autre part, les pilotes qualifiés pour la Super Pole débuteront la course avec le restant de carburant à l'issue de la séance : le carburant brûlé en Super-Pole ne sera plus réintroduit avant la course. À partir du Grand Prix de Turquie 2008, cinq pilotes seulement sont éliminés à l'issue des séances Q1 et Q2.
=== Course ===
Un Grand Prix se déroule le dimanche en début d'après-midi. La course doit faire au minimum trois cent cinq kilomètres et ne pas dépasser une durée de plus de deux heures. Le départ est donné par l'extinction des feux. Durant la course les monoplaces effectuent des ravitaillements en essence et/ou pneumatiques. Chaque écurie établit une stratégie concernant le nombre de ravitaillements afin d'avoir la meilleure performance possible. C'est le drapeau à damiers à la fin du dernier tour qui donne la fin de la course. Depuis 2007 la [[FIA]] a imposé que les pilotes utilisent un train de pneus de chaque type de gomme : dure et tendre. Depuis plusieurs années [[Bernie Ecclestone]] souhaite le déroulement d'un Grand Prix de nuit. Le premier du genre aura lieu à [[Singapour]] en 2008.
Avant de débuter la course proprement dite, les pilotes procèdent à un tour de mise en grille<ref> {{fr}} [http://toutsurlaf1.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=75 La procédure de départ], sur toutsurlaf1.free.fr</ref>, (improprement appelé "tour de chauffe") qui leur permet de s'assurer que leur voiture peut démarrer sans assistance. Ils profitent de cette occasion pour mettre en température le moteur, les freins et les pneumatiques. Avant ce tour, les monoplaces se placent sur la grille de départ, suivant la position déterminée par les qualifications et les pénalités distribuées le cas échéant (tour de mise en pré-grille). Quand le tour de mise en grille est terminé et que toutes les monoplaces sont immobilisées, le directeur de course active la procédure de départ de la course qui consiste en l'allumage de cinq feux rouges, à intervalles réguliers d'une seconde puis à leur extinction simultanée. Une fois les feux éteints, la course débute, les pilotes peuvent faire mouvoir leurs véhicules. Si un incident survient lors de cette courte phase, le pilote impliqué le signale en agitant les bras et la procédure de départ peut être interrompue. Dans ce cas, un nouveau tour de chauffe a lieu, la distance à parcourir est diminuée d'un tour, le pilote incriminé quitte la grille pour démarrer s'il le peut des stands après tous les autres concurrents. Ce processus se répète tant que des problèmes surviennent.
=== Stratégie en course ===
[[Image:McLaren pit work 2006 Malaysia.jpg|thumb|right|upright=1.2|Entraînement aux ravitaillements chez [[Team McLaren|McLaren]] en 2006]]
La Formule 1 est une discipline où le matériel fourni à chaque pilote n'a pas les mêmes qualités, où les écuries ont des budgets très disparates, où les qualités personnelles du pilote (mise au point, sang-froid, intelligence) génèrent la performance. C'est pourtant aussi un sport de stratégie<ref name="F1 stratégie> {{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5290.html La stratégie en course], sur formula1.com</ref>, de communication entre pilote et ingénieurs. La stratégie peut faire gagner un pilote qui n'est pas favori, qui ne peut pas dépasser le concurrent qui le précède « régulièrement ».
Les stratégies actuelles tournent autour du passage aux stands avec le ravitaillement en carburant, le changement de pneumatiques. La subtilité vient de la fréquence, de l'anticipation ou au contraire de l'attente du passage aux stands du rival, pour pouvoir faire des tours rapides et gagner des positions au classement. Les stratégies de course débutent dès les qualifications. Lors de la troisième session, la quantité embarquée de carburant autorise ou pas certaines options.
Ce n'est pas toujours celui qui s'arrête le moins souvent qui gagne, comme l'illustre le résultat du [[Grand Prix automobile de Hongrie 1998]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr626.html Grand Prix automobile de Hongrie 1998], sur grandprix.com</ref>{{,}}<ref>Grand Prix automobile de Hongrie 1998, Arnaud Chambert-Protat et Dominique Leroy ''Les grands moments de la Formule 1'', Editions LeSir, 2001 p.132-133</ref>. Le nombre d'arrêts au stand est en moyenne de deux par course, certaines fois trois arrêts sont réalisés, et même plus, selon les incidents, les interventions de la voiture de sécurité, les changements de condition climatique, les pneumatiques autorisés. Une écurie peut tenter un seul arrêt ([[Grand Prix automobile d'Italie 2007]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr781.html Grand Prix automobile d'Italie 2007], sur grandprix.com</ref>{{,}}<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/race/r781sunquotes.html Commentaires après la course du Grand Prix automobile d'Italie 2007], sur grandprix.com</ref>) et faire le ravitaillement en carburant, le changement de pneumatiques aux environs de la mi-course. Si le passage aux stands fait perdre environ trente secondes, c'est variable suivant le profil du circuit et l'emplacement de la voie des stands par rapport au circuit. De plus, la conduite avec une monoplace plus « chargée » qu'un concurrent rend plus difficile les dépassements et augmente le temps au tour.
La capacité des mécaniciens à agir vite sans la moindre erreur est essentielle<ref name="F1 stratégie> {{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5290.html La stratégie en course], sur formula1.com</ref>. Le temps de travail par écurie n'est pas le même, un pilote peut perdre la course dans les stands, pour une erreur ou un retard de son écurie. Aussi, le ravitaillement en carburant, le changement de pneumatiques, d'aileron est un exercice travaillé à l'entraînement, sans cesse répété<ref name="F1 stratégie> {{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5290.html La stratégie en course], sur formula1.com</ref>.
=== Système de classement ===
Le classement d'un Grand Prix est établi une fois que les pilotes franchissent la ligne d'arrivée lors du dernier tour. L'ordre d'arrivée génère l'attribution des points : dix points pour le premier, huit pour le deuxième, six pour le troisième, cinq au quatrième, quatre au cinquième, trois au sixième, deux au septième et un pour le huitième. Ce classement n'est valable que pour les pilotes qui parcourent quatre vingt pour cent des tours accomplis par le vainqueur, et comprend ceux qui ont abandonné. Lorsque le premier pilote franchit la ligne d'arrivée, tous les autres pilotes en course n'ont qu'à boucler le tour qu'ils ont entamé (un pilote qui compte un tour de retard n'a pas à couvrir le même nombre de tours que le vainqueur). Ceci explique qu'un pilote qui a abandonné en toute fin d'épreuve peut figurer au classement devant un pilote qui a franchi la ligne d'arrivée avec un ou plusieurs tours de retard.
Le cumul des points attribués lors de chaque épreuve détermine la position finale des pilotes au championnat. Cette règle ne vaut que depuis la [[Championnat du monde de Formule 1 1991|saison 1991]] ; auparavant, pour faire prévaloir le panache sur la régularité, seul un certain nombre de résultats, variable selon les saisons, était pris en compte<ref> {{fr}} [http://www.f1-legend.fr/histoire/technique/tec_points.htm Technique, Dossiers : L'attribution des points], sur f1-legend.com</ref>. Ainsi, en [[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]], malgré un total de points inférieur à celui de son rival [[Alain Prost]], [[Ayrton Senna]] fut titré car le règlement prévoyait que, sur les seize courses du championnat, seuls les onze meilleurs résultats seraient retenus. Le championnat des constructeurs se déroule selon le même mode, chaque écurie cumulant les points inscrits par ses deux pilotes à chaque course. Jusqu'à la fin des [[années 1970]], où les écuries pouvaient engager un nombre variable de monoplaces, seul le pilote le mieux classé apportait des points à son écurie au championnat des constructeurs.
Le système d'attribution des points actuellement en vigueur date de [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]]. Depuis [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]], il n'a que peu varié et les modifications ont le plus souvent porté sur la question de la valorisation de la victoire. Après être passé de deux à trois points en [[Championnat du monde de Formule 1 1961|1961]], puis à quatre points en [[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]], l'écart entre la victoire et la deuxième place est redescendu à deux points en [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]] suite à la saison [[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]] au cours de laquelle Michael Schumacher avait été titré dès le mois de juillet. Le système actuel récompense plus la régularité que le nombre de victoires.
De [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]] à [[Championnat du monde de Formule 1 1957|1957]], plusieurs pilotes étaient autorisés à se relayer sur une même voiture et les points acquis à l'arrivée de la course étaient alors divisés par le nombre de pilotes. Suivant le même principe, un pilote pouvait piloter plusieurs voitures lors d'une même course et ainsi apparaître plusieurs fois au classement final, comme lors du [[Grand Prix automobile d'Argentine 1955|Grand Prix d'Argentine 1955]] que [[Maurice Trintignant]] a terminé à la fois à la deuxième et à la troisième place. En 1958, la CSI apporta une modification sensible à son règlement sportif, les changements de pilotes entraînant la non-attribution de points au championnat, ce point de règlement signa de facto la fin des relais sur une même voiture<ref>{{fr}}L'équipe, 1950-1999 50 ans de Formule 1, tome 1 1950/1978, p55</ref>.
Entre 1950 et 1959, le pilote détenteur du [[meilleur tour en course]] gagnait un point, qui pouvait être partagé en cas d'égalité chronométrique. C'est le cas du [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1954|Grand Prix de Grande-Bretagne 1954]] dans lequel sept pilotes ont inscrit 0,14 point ou 1/7 de point. Aussi, [[Jean Behra]] compte-t-il le plus petit nombre de points en une saison (0,14 point)<ref> {{fr}} [http://www.statsf1.com/default.asp?From=/drivers/fiche.asp?idPilote=111%26LG=1 Biographie de Jean Behra], sur statsf1.com</ref>{{,}}<ref> {{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_behra.htm Biographie de Jean Behra], sur f1-legend.com</ref>. Cette règle a disparu en [[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]]<ref> {{fr}} [http://www.fanaticf1.com/formule1/article258.html Attributions des points pour le championnat du monde], sur fanaticf1.com</ref>.
Lorsqu'un Grand Prix est arrêté avant que la moitié de sa distance prévue ait été courue, il ne donne lieu qu'à l'attribution de la moitié des points. Ce cas de figure ne s'est pas produit depuis le [[Grand Prix automobile d'Australie 1991|Grand Prix d'Australie 1991]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr516.html Grand Prix automobile d'Australie 1991], sur grandprix.com</ref>.
[[Image:Malaysian GP podium 2008.jpg|right|thumb|upright=1.5|Le podium du [[Grand Prix automobile de Malaisie 2008|Grand Prix de Malaisie 2008]]]]
{| class="wikitable"
|-
! Rang !! 1950-1959 !! 1960 !! 1961-1990 !! 1991-2002 !! depuis 2003
|-
| align="center" | 1{{er}} || 8 points || 8 points || 9 points || 10 points || 10 points
|-
| align="center" | 2{{e}} || 6 points || 6 points || 6 points || 6 points || 8 points
|-
| align="center" | 3{{e}} || 4 points || 4 points || 4 points || 4 points || 6 points
|-
| align="center" | 4{{e}} || 3 points || 3 points || 3 points || 3 points || 5 points
|-
| align="center" | 5{{e}} || 2 points || 2 points || 2 points || 2 points || 4 points
|-
| align="center" | 6{{e}} || - || 1 point || 1 point || 1 point || 3 points
|-
| align="center" | 7{{e}} || - || - || - || - || 2 points
|-
| align="center" | 8{{e}} || - || - || - || - || 1 point
|-
| align="center" | Meilleur tour || 1 point || - || - || - || -
|}
== Technologie ==
Sur le [[Autodromo Nazionale di Monza|circuit de Monza]] ([[Grand Prix automobile d'Italie]]), les Formule 1 peuvent atteindre la vitesse de 365 km/h. Dans une courbe très rapide, une voiture peut générer jusqu'à 5 [[Accélération#Accélération et gravité|g]] d’accélération latérale.
Les performances en [[accélération]] sont (chiffres de la [[Renault R25]] de 2005 - moteur V10) :
* 0 à 100 km/h : 1,9 seconde
* 0 à 200 km/h : 3,9 secondes
* 0 à 300 km/h : 8,4 secondes (plus ou moins, en fonction de la configuration aérodynamique)
Dans une Formule 1, lorsque le pilote lève le pied de la pédale d'accélérateur à haute vitesse, la [[décélération]] est de 1 g, soit l'équivalent du freinage d'une voiture de sport. Ceci est principalement dû à l'[[aérodynamisme]]. Grâce à ses [[frein]]s en [[carbone]] la voiture décélère de 300 km/h à un arrêt complet en moins de 3,5 secondes, la force de décélération atteint alors les 5 à 6 g. Une Formule 1 passe de 100 à 0 km/h en 17 mètres environ.
Si une monoplace moderne de Formule 1 demeure une voiture (elle dispose de quatre roues, d'un moteur à explosion, d'un volant et se déplace dans deux dimensions sur une voie asphaltée), la technologie exceptionnelle qui concourt à sa conception, notamment dans la gestion des flux d'air et par la mise au point et l'usage de matériaux très légers et résistants, la rapproche de ce qu'on a l'habitude de voir en aéronautique (aérodynamique poussée, essais perpétuels en soufflerie, matériaux structurels empruntés à l'aéronautique, ingénieurs châssis et aérodynamiciens souvent issus de l'aéronautique). Ce chapitre aborde, sans toutefois être exhaustif, certains aspects de la technologie de la Formule 1.
=== Aérodynamique ===
[[Image:Wind tunnel x-43.jpg|upright=0.75|thumb|right|Test en [[soufflerie]]]]
L'[[aérodynamique]] est fondamentale, même, et peut-être plus, dans une discipline où le principe de non-carénage des roues entraîne une [[traînée]] très handicapante pour les performances. Tous les éléments externes de la voiture sont pris en compte, y compris les triangles de roues et bras de suspension, le casque du pilote, les rétroviseurs, etc.<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5281.html L'aérodynamique], sur formula1.com</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.f1classement.com/index.php?option=com_content&task=view&id=36&Itemid=39 L'aérodynamique], sur f1classement.com</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.f1-technologies.fr/aerodynamique/2006/07/introduction-aerodynamique-formule-1.html Introduction à l’aérodynamique en Formule 1], sur f1-technologies.fr</ref>. Les ailerons principaux, avant et arrière, sont les éléments les plus apparents, mais le fond plat évacue l'air vers des diffuseurs très sophistiqués situés à l'arrière, ces derniers, ainsi que de nombreux petits appendices, participent à la performance aérodynamique de la voiture.
L'incidence des flux d'air sur le comportement de la voiture est essentielle, la difficulté est d'obtenir le meilleur compromis possible entre une finesse permettant une pénétration optimum de la monoplace dans l'air ([[Coefficient de traînée|Cx]]) de façon à aller vite en ligne droite, et un appui apporté par des ailerons fixes, pour « coller » à la piste en courbe rapide<ref>{{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5294.html Prendre les virages], sur formula1.com</ref>. On verra des voitures très fines sur les circuits rapides de type Monza, et des ailerons très présents sur les circuits lents du type Monaco.
Pour gagner un Grand Prix, une écurie a besoin d'une bonne [[soufflerie]] et d'[[ingénierie|ingénieurs]] très spécialisés. Pour étudier et améliorer le comportement aérodynamique d'une monoplace, ceux-ci utilisent les programmes de simulation de [[dynamique des fluides]] (connus comme CFD, de l'anglais « ''Computational Fluid Dynamics''», qui peut se traduire en français par la locution « ''Mécanique des Fluides Numérique'' » (MFN)) et réalisent des essais en soufflerie, analysant les différentes configurations d'[[Aileron (aéronautique)|aileron]]s, pontons et les autres éléments aérodynamiques. Des milliers d'heures d'essais sont effectués avec des maquettes à l'échelle avant de construire les monoplaces ou de fabriquer les pièces en taille réelle. Pour [[Championnat du monde de Formule 1 2008|la saison 2008]], [[BMW Sauber F1 Team|BMW Sauber]] dispose d'une soufflerie à échelle un alors que [[Renault F1 Team|Renault]] a une soufflerie à échelle un demi.<ref>L'Équipe, édition du [[24 mai en sport|24 mai]] [[2008 en sport|2008]]</ref>
=== Moteur ===
{{Article détaillé|:Catégorie:Moteur de Formule 1}}
Depuis la création de la discipline, toutes les architectures moteurs ont été testées en Formule 1. On compte en effet des [[Moteur à explosion|moteurs]] à 2, 4, [[V6|6]], [[Moteur V8|8]], [[V10|10]], [[V12|12]] et même 16 cylindres, [[Boxer (moteur)|à plat]], [[Moteur avec cylindres en ligne|en ligne]], [[Moteur avec cylindres en V|en V]], [[Moteur avec cylindres en H|en H]], atmosphériques, suralimentés par un compresseur ou un [[turbocompresseur]]. Les marques les plus prestigieuses de l'automobile ([[Scuderia Ferrari|Ferrari]], [[Lamborghini]], [[Maserati]], [[BMW]], [[Mercedes Benz]]...) ou au contraire les plus populaires ([[Renault]], [[Toyota (entreprise)|Toyota]], [[Ford]]) se sont investies en championnat du monde afin d'accroître leur renommée en tentant de triompher au plus haut niveau de la compétition. S'il existe un champion du monde des pilotes et un championnat des constructeurs, il n'y a pas de championnat des motoristes (ce qui n'a pas empêché Renault de se déclarer « 6 fois champions du monde entre 1992 et 1997 », s'attribuant ainsi les titres acquis par [[Williams F1 Team]] et [[Benetton (Formule 1)|Benetton]]). Ferrari est le motoriste le plus capé de la Formule 1 avec 205 victoires, devant Ford Cosworth avec 176 victoires et Renault avec 113 victoires après le [[Grand Prix automobile du Canada 2008|Grand Prix du Canada 2008]]<ref> {{fr}} [http://www.zonef1.com/stats/stat.php?type=moteur&cat=gp Statistiques des motoristes], sur zonef1.com</ref>.
Les moteurs de Formule 1 peuvent être classés en quatre catégories principales :
* Les moteurs conçus par les grands constructeurs automobiles pour propulser leurs monoplaces où des monoplaces privées ([[Scuderia Ferrari|Ferrari]], [[Renault F1 Team|Renault]], [[Toyota F1 Team|Toyota]]...)
* Les moteurs conçus par des officines spécialisées engagées en Formule 1 ([[Repco]], [[Cosworth]], [[Weslake]], [[Motori Moderni]]...)
* Les moteurs conçus par des officines spécialisées pour le compte de grands constructeurs ou à partir de moteurs des grands constructeurs ([[Judd]] pour le compte de [[Yamaha Motor Corporation|Yamaha]], [[Cosworth]] à partir de blocs [[Ford]], [[Mecachrome]] à partir de blocs [[Renault Sport|Renault]], [[Mugen Motorsports|Mugen]] à partir de blocs [[Honda]], [[Hart (moteur)|Hart]]...)
* Les moteurs qui portent le nom du commanditaire principal d'une écurie mais qui ne sont en fait qu'un « rebadgeage » d'un moteur existant ([[Playlife]], [[Petronas (moteur)|Petronas]], [[Acer Incorporated|Acer]], [[Megatron (moteur)|Megatron]], [[European]]...)
La nouvelle réglementation impose des [[moteur V8|moteurs V8]] d'une cylindrée de {{formatnum:2400}} cm³<ref name="F1 Le moteur"> {{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5280.html Le moteur], sur formula1.com</ref>{{,}}<ref> {{fr}} [http://www.f1-technologies.fr/moteur/2006/06/introduction-au-moteur-en-formule-1.html Introduction au moteur en Formule 1], sur f1-technologies.fr</ref>. Les meilleurs V8 peuvent atteindre les {{formatnum:780}} chevaux, alors que certains anciens [[Moteur avec cylindres en V|V]]10 à trompettes variables (on parle de suralimentation acoustique) dépassaient les {{formatnum:900 chevaux}}. Pour des raisons de sécurité, le gain de puissance est devenu impossible car la FIA a imposé un gel de l'évolution des moteurs pendant cinq ans. Le régime maximal des moteurs est bridé à {{formatnum:19000}} tours/minute par un limiteur électronique. Pour atteindre de tels niveaux de performance, les ingénieurs ont développé des technologies inédites, comme les soupapes pneumatiques, qui permettent d'obtenir des régimes aussi élevés.
La consommation moyenne d'une Formule 1 est de 75 litres d’[[essence (hydrocarbure)|essence]] (sans plomb) pour 100 km. Le réapprovisionnement en carburant se fait sous pression avec un débit de 12 litres environ par seconde (9 kg de carburant par seconde).
<center>
{|
|[[Image:BRM H16 engine.jpg|thumb|Moteur [[British Racing Motors|BRM]] à 16 cylindres en H par superposition de deux blocs à huit cylindres à plat de 1 500 cm³ de 1966]]
|[[Image:Honda RA121E engine Honda Collection Hall.jpg|thumb|Moteur V12 [[Honda Racing F1 Team|Honda]] RA121E de la [[Team McLaren Mercedes Ltd|McLaren]]-[[Honda]] de 1991]]
|[[Image:Renault RS27 engine 2007.jpg|thumb|Moteur [[Renault R27|Renault RS27]] 2007 de 2,4 L (8 cylindres en V à 90°)]]
|}
</center><!--Pas de galerie pour vraiment mettre en valeur ces médias très contextualisés, et de qualité. Mais c'est pas bien :-) -->
=== Transmission et boîte de vitesses ===
[[Image:Cooper T45 Rob WalkerDonington pits.jpg|right|thumb|[[Cooper Car Company|Cooper]] T45 à moteur central-arrière du [[Rob Walker Racing Team|Rob Walker Racing]] engagée en 1958]]
Les monoplaces de Formule 1 sont [[Propulsion (automobile)|propulsées]] par un moteur situé à l'arrière depuis le début des [[Histoire de la Formule 1#Révolution technologique du moteur central arrière (1958-1960)|années 1960]]. Le moteur est aujourd'hui disposé en position centrale (juste derrière le pilote), ce qui permet une meilleure répartition des masses et de se passer d'arbre de transmission avant-arrière grâce au couplage moteur-boîte direct.
Le moteur et la [[boîte de vitesses]] forment un ensemble dit "porteur". Dans le prolongement de la coque avant, ils constituent la partie arrière du châssis. La boîte est placée derrière le moteur, elle comprend un [[différentiel]] et les demi-arbres d'entraînement des roues, les triangles de roues, ainsi que les bras et le système de suspension arrière lui sont directement attachés<ref>[http://www.motorsport.com/photos/popup.asp?N=635&I=f1/2006/bah/f1-2006-bah-xp-0030.jpg&FS=F1&SN=1_81.65.151.5:32853&S=F1 Boîte de vitesse de la Renault au GP de Bahreïn en 2006], sur motorsport.com</ref>. L'aileron arrière et autres diffuseurs de flux d'air sont également fixés sur la boîte de vitesses<ref>[http://www.motorsport.com/photos/popup.asp?N=453&I=f1/2006/bah/f1-2006-bah-xp-0092.jpg&FS=F1&SN=1_81.65.151.5:34664&S=F1 Boîte de vitesse chez Honda au GP de Bahreïn en 2006], sur motorsport.com</ref>.
La boîte de vitesses possède comme caractéristique principale un changement de vitesses semi-automatique [[Boîte de vitesse#Boîte séquentielle|séquentiel]] qui rend la pédale d'[[embrayage]] superflue pour changer de rapport. Le pilote a seulement besoin d'agir sur une palette placée sous le volant pour rétrograder ou passer la vitesse supérieure, le changement de rapport se fait instantanément, sans lever le pied de l'accélérateur dans le cas de la montée. Toutes les monoplaces du plateau ont sept vitesses. [[Renault F1 Team|Renault]], qui avait fait le choix de n'avoir que six vitesses est passé à la boîte sept depuis [[2006]].
Depuis 2008, un changement de boîte de vitesses avant d'avoir accompli quatre Grands Prix consécutifs pénalise le pilote de cinq places sur la ligne de départ. Depuis 2008 également, tout système électronique pour contrôler la rotation des roues (système d'antipatinage à l'accélération ou d'antiblocage au freinage) est interdit. Est interdit également tout dispositif ou système d'assistance électronique qui prévient le pilote de la dégradation de l'état des roues.
=== Volant ===
[[Image:Ferrari z07.JPG|thumb|left|Un volant Momo de [[Ferrari D246|Ferrari Dino D246]] de 1958]]
[[Image:Toyota F1 steering wheel.jpg|thumb|right|Un volant de [[Toyota F1 Team|Toyota]] de 2003]]
Un cockpit de monoplace de Formule 1, bien qu'il respecte désormais des côtes minimales définies par la réglementation technique de la FIA, demeure très exigu. D'autre part, un pilote a en permanence besoin d'être vigilant et concentré et il ne peut détourner son attention de la conduite (trajectoires et position des concurrents...). Ces deux contraintes (exiguïté du cockpit et nécessité de rassembler le maximum d'informations dans le champ de vision du pilote) ont conduit à complètement revoir le design et la fonction du volant des monoplaces de Formule 1<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5287.html Le volant], sur formula1.com</ref> Celui-ci n'est plus un encombrant cercle métallique destiné à changer la direction de la voiture mais est devenu au fil des ans un véritable tableau de bord truffé de dispositifs électroniques, qui propose des informations destinées au pilote<ref> {{es}} [http://www.mqc.telecinco.es/dn_214.htm Les volants d'Alonso et Schumacher face à face (2006)], sur 20minutos.es</ref>.
Le volant, surtout depuis l'apparition des boîtes de vitesses semi-automatiques à palettes, rassemble désormais des fonctions jusqu'alors disséminées sur le tableau de bord, qui n'existe plus aujourd'hui. À l'exception des pédales d'accélération et de freinage, les voitures de Formule 1 voient l'ensemble de leurs fonctions regroupées sur le volant<ref> {{es}} [http://www.20minutos.es/noticia/168441/0/volante/delarosa/mclaren/ Le volant d'Alonso chez McLaren en détail (02/11/2006)], sur 20minutos.es</ref>{{,}}<ref> {{es}} [http://www.20minutos.es/imagen/526126 Le volant de Pedro de la Rosa], sur 20minutos.es</ref>. Se trouvent à l'arrière les palettes de passage des vitesses et une palette d'embrayage (pour le départ ou en cas d'arrêt) et sur la face avant, les commandes du point mort (neutral), la marche arrière, le coupe-circuit, les boutons de la radio de communication avec les ingénieurs présents dans les stands, le limitateur de vitesse pour entrer dans la voie des stands, la commande de la pompe à boisson, les molettes de réglage de répartition du freinage, du différentiel, de l'accélérateur électronique au départ, du réglage de la richesse du mélange air-essence ainsi que des écrans et diodes qui indiquent le régime moteur et la nécessité de changer de rapport de boîte. Des écrans à cristaux liquides donnent le nombre de tours effectués, le rapport de vitesse enclenché, le temps au tour, la pression d'huile, les températures des divers organes de la machine. etc.<ref> {{fr}} [http://toutsurlaf1.free.fr/articles.php?lng=fr&pg=98 Les volants], sur toutsurlaf1.free.fr</ref>{{,}}<ref> {{fr}} [http://toutsurlaf1.free.fr/img/images/dossiers/volants/ferrari_description.JPG Le volant Ferrari et ses fonctions], sur toutsurlaf1.free.fr</ref>
Le volant a perdu sa forme circulaire, il est aplati dans sa partie inférieure (pour limiter son encombrement) et dans sa partie supérieure pour améliorer la visibilité. De plus, les pilotes le font mouler à la mesure de leurs mains gantées pour gagner en ergonomie.
Le cockpit d'une Formule 1 est très exigu. Pour s'y installer ou en sortir, il est nécessaire de retirer le volant. Le règlement technique impose que le pilote puisse quitter la voiture en moins de cinq secondes; pour ce faire, le volant doit pouvoir être retiré instantanément. Chaque volant est produit artisanalement selon un cahier des charges propre à chaque équipe, son coût est très élevé.
=== Pneumatiques ===
Aux débuts de la Formule 1, quatre manufacturiers sont présents : [[Dunlop]] (174 GP), [[Pirelli]] (200 GP), [[Englebert (pneumatique)|Englebert]] (61 GP) et [[Firestone]] ([[500 miles d'Indianapolis]] et F1, 120 GP). Avon et [[Continental AG|Continental]] ont ensuite chaussé les voitures de Formule 1, avant de laisser place à [[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]] (493 GP), [[Bridgestone]] (197 GP (<small>après le [[Grand Prix automobile du Canada 2008|Grand Prix du Canada 2008]]</small>)<ref name="F1 Statistiques pneumatiques"> {{fr}} [http://www.zonef1.com/stats/stat.php?type=pneu&cat=gp Statistiques en détail: les Grands Prix disputés par pneumatiques], sur zonef1.com</ref>) et [[Michelin]] (215 GP)<ref name="F1 Statistiques"> {{fr}} [http://www.zonef1.com/stats/index_stats.php Statistiques générales], sur zonef1.com</ref>.
[[Image:Bridgestone Potenza F1 Rear Tire.JPG|right|thumb|[[Bridgestone]], seul manufacturier depuis [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]]]]
{| border="0" align="center" style="border: 1px solid #999; background-color:#FFFFFF"
|-align="center" bgcolor="#CCCCCC"
|-
! style="background:lightblue" align="center" | Pneumatiques
! style="background:lightblue" align="center" | Nationalité
! style="background:lightblue" align="center" | Période
|-
| Avon
| {{Royaume-Uni}}
| 1954, 1956-1957, 1959, 1981
|-
| [[Bridgestone]]
| {{Japon}}
| 1976-1977, 1997-2008
|-
| [[Continental AG|Continental]]
| {{Allemagne}}
| 1954-1955, 1958
|-
| [[Dunlop]]
| {{Royaume-Uni}}
| 1950-1970, 1976-1977
|-
| [[Englebert (pneumatique)|Englebert]]
| {{Belgique}}
| 1950-1958
|-
| [[Firestone]]
| {{États-Unis}}
| 1950-1960, 1966-1974
|-
| [[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]
| {{États-Unis}}
| 1967-1998
|-
| [[Michelin]]
| {{France}}
| 1977-1984, 2001-2006
|-
| [[Pirelli]]
| {{Italie}}
| 1950-1958, 1981-1986, 1989-1991
|}
Le [[Pneumatique (véhicule)|pneumatique]] est un élément essentiel de la monoplace, c'est la seule partie de la voiture en contact avec la piste. Contrairement aux pneus qui équipent une automobile normale, les pneus de course ne sont pas faits pour durer mais pour adhérer le plus possible à la piste. Ils sont beaucoup plus tendres, plus résistants et plus légers, et peuvent être changés plusieurs fois durant une course.
[[Image:F1 whitestripetyres.jpg|thumb|Bande blanche indiquant la qualité de pneu la plus tendre]]
Le règlement actuel impose un minimum de quatre rainures sur les pneus, dans le but de ralentir les voitures en virage. Ceux-ci ne peuvent être plus larges que 355 mm à l'avant et 380 mm à l'arrière. Depuis le début de la saison 2007, Bridgestone est le seul manufacturier de la Formule 1. Deux qualités de pneu sec (plus dur / plus tendre) sont proposées pour chaque course (ces qualités sont différentes pour chaque circuit, selon le revêtement, le climat, les vitesses atteintes etc..), la plus tendre des deux est marquée d'une ligne blanche sur la bande de roulement pour que les spectateurs puissent faire la distinction. Chaque voiture doit utiliser au moins une fois chaque type de pneu sec pendant une course. Ces pneus trouvent leur efficacité optimum entre 90° et 110° Celsius, d'où l'usage de couvertures chauffantes dans les stands et sur la ligne de départ<ref>{{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5283.html Tyres], formula1.com</ref>. Pour que la pression, facteur extrêmement important dans le comportement d'un pneu, ne varie pas en fonction de la température, on utilise un mélange de gaz à basse densité, plutôt que de l'air<ref>{{en}} [http://www.formula1.com/news/features/2008/5/7777.html Under pressure - Bridgestone, tyres, and the importance of air], formula1.com</ref>.
En cas de pluie, deux qualités de pneus sont proposées, pluie (un pneu très sculpté pour évacuer un maximum d'eau) et intermédiaire. Les pneus pluies ont un diamètre extérieur plus grand (flancs plus hauts) de façon à élever le centre de gravité de la voiture sur piste mouillée.
Les [[Jante (automobile)|jantes]], très fines et légères, sont en alliage de magnésium. Le règlement impose aux constructeurs une attache reliant la roue au châssis en cas d'accident. Depuis 2006, on a vu apparaître des boucliers en carbone montés sur les jantes avant et arrière, ceux-ci ont pour fonction une amélioration de l'aérodynamique et une meilleure ventilation des freins<ref>{{en}} [http://www.formula1.com/news/technical/2006/764/322.html Ferrari 248 F1- rim shields], formula1.com</ref>{{,}}<ref>{{en}} [http://www.formula1.com/news/technical/2007/778/444.html Ferrari F2007 - front rim shields], formula1.com</ref>.
En 2009, les pneus slicks (sans rainures sur la bande de roulement) feront leur réapparition.
=== Système de freinage ===
[[Image:Brake disc McLaren F1.jpg|thumb|upright=0.75|left|[[Frein à disque]] en [[fibre de carbone|carbone]] d'une [[Team McLaren Mercedes]].]]
Pour réduire la vitesse d'une monoplace, le système de [[frein]]age<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/inside_f1/understanding_the_sport/5284.html Le freinage], sur formula1.com</ref> transforme l'[[énergie cinétique]] du véhicule en [[transfert thermique|chaleur]] en utilisant un disque fixé sur le [[wikt:moyeu|moyeu]] de la roue et des [[plaquette de frein|plaquettes]] venant frotter de chaque côté du disque. Avec son poids contenu, la large emprise au sol de ses pneumatiques et ses [[Frein à disque|freins à disque]] en [[fibre de carbone|carbone]] (en [[acier]] pour les véhicules de série), une Formule 1 est particulièrement efficace au freinage. En 1993, un test comparatif de freinage de 100 à 0 km/h a été réalisé par [[Renault]] entre une [[Renault Twingo|Twingo]], une [[Alpine A610]] et une [[Williams F1 Team]] de Formule 1. La voiture de série s'arrête en 46 mètres, la sportive en 40 mètres et la Formule 1 en seulement 18 mètres<ref> L'album Williams-Renault de la Formule 1, p18, Editions Renault Communication/Robert Laffont</ref>. Les freins en carbone ont besoin de monter à une très haute température (de 350 à 500°C) pour être parfaitement efficaces, ce qui explique les phases d'accélération-freinage des pilotes lors du tour de mise en grille avant le départ d'un Grand Prix. Des écopes de refroidissement sont associées au système de freinage : en jouant sur leur taille et leur ouverture, les ingénieurs modifient la température des freins en fonction de la température ambiante et des exigences des circuits<ref> L'album Williams-Renault de la Formule 1, p37, Editions Renault Communication/Robert Laffont</ref>.
[[Image:Williams GP USA 2005 in garage.jpg|thumb|upright=0.75|right|[[Frein à disque]] de la [[Williams FW27]].]]
La réglementation technique<ref name="règlement technique">{{en}} [http://argent.fia.com/web/fia-public.nsf/115F0A1E47E0A282C12573FB0042CB0D/$FILE/1-2008%20F1%20TECHNICAL%20REGULATIONS%2022-02-2008.pdf?Openelement Réglement Technique 2008 de la Formule 1], sur le site de la [[Fédération internationale de l'automobile|FIA]] {{pdf}}</ref> oblige les monoplaces à être munies de deux circuits hydrauliques de freinage séparés (avant et arrière) mais actionnés par une seule pédale, de façon à ce que l'un puisse fonctionner (pour éviter un accident) en cas de défaillance de l'autre. Le diamètre maximum des disques de freins est fixé à 278 mm, leur épaisseur maximum à 28 mm et une seule mâchoire de freins en aluminium à six pistons est admise. Le refroidissement des freins s'effectue par air uniquement et le système ne doit pas dépasser l'arrière de la roue.
De nombreux systèmes électroniques agissant sur le système de freinage avaient été développés pour mieux maîtriser la tenue de route de la monoplace. Les systèmes d'antipatinage agissaient simultanément sur le freinage et l'accélération pour éviter un patinage excessif des roues. Les systèmes d'antiblocage des roues permettaient d'éviter les embardées du train arrière tandis que les systèmes électroniques de départ automatisé géraient l'envolée de la monoplace dès le lâcher de la pédale de frein au départ. Tous ces systèmes sont désormais interdits.
{{clr}}
== Figures emblèmatiques ==
=== Pilotes ===
==== Histoire ====
[[Image:Fangio.png|thumb|right|upright=0.6|[[Juan Manuel Fangio]]]]
[[Image:Jim Clark.jpg|thumb|upright=0.6|right|[[Jim Clark]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1966|1966]]]]
Le pilote considéré comme le premier grand champion de l'histoire de la Formule 1<ref name="Fangio">{{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_fangio.htm Histoire, pilotes : Juan Manuel Fangio], sur f1-legend.com</ref> est [[Juan Manuel Fangio]]. Arrivé en Europe en 1948, l'Argentin s'affirme rapidement comme l'un des meilleurs pilotes de la discipline et du championnat du monde créé deux ans plus tard. Avec cinq titres mondiaux dont quatre consécutifs (en [[Championnat du monde de Formule 1 1951|1951]], [[Championnat du monde de Formule 1 1954|1954]], [[Championnat du monde de Formule 1 1955|1955]], [[Championnat du monde de Formule 1 1956|1956]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1957|1957]]), il marque durablement les esprits. Il gagne 24 des 51 Grands Prix qu'il a disputés. De tous les pilotes affrontés par Fangio au cours de ses dix années de présence en Formule 1, seuls l'Italien [[Alberto Ascari]]<ref> {{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_ascari.htm Histoire, pilotes : Alberto Ascari], sur f1-legend.com</ref> (champion du monde en 1952 et 1953) et le Britannique [[Stirling Moss]]<ref> {{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_moss.htm Histoire, pilotes : Stirling Moss], sur f1-legend.com</ref> ont réellement su se montrer à la hauteur du « maestro » argentin.
Après la retraite de Fangio, Moss confirme son talent. Mais autant Fangio a été capable de convertir son talent en un palmarès exceptionnel, Moss, plus malchanceux mais également souvent peu inspiré dans ses choix de carrière, ne décroche pas le moindre titre mondial et doit se contenter de quatre titres officieux de vice-champion du monde et de trois places de troisième au championnat entre 1955 et 1961, souvent derrière des pilotes considérés comme moins talentueux, ce qui lui vaut le surnom de « champion sans couronne ».
Moss amorce une longue ère de suprématie des pilotes anglo-saxons dans les [[années 1960]]. Certains réalisent d'authentiques exploits, comme l'Anglais [[John Surtees]]<ref>{{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_surtees.htm Histoire, pilotes : John Surtees], sur f1-legend.com</ref>, vainqueur du championnat du monde en [[Championnat du monde de Formule 1 1964|1964]], titre qu'il a déjà conquis quelques années plus tôt en vitesse moto, ou l'[[Australie]]n [[Jack Brabham]]<ref> {{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_brabham.htm Histoire, pilotes : Jack Brabham], sur f1-legend.com</ref>, qui en [[Championnat du monde de Formule 1 1966|1966]], décroche son troisième titre mondial au sein de l'écurie qu'il a lui-même fondé. Mais celui qui est considéré comme le plus brillant est l'[[Écosse|Écoss]]ais [[Jim Clark]]<ref> {{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_clark.htm Histoire, pilotes : Jim Clark], sur f1-legend.com</ref>, dont le palmarès (deux titres mondiaux décrochés en [[Championnat du monde de Formule 1 1963|1963]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1965|1965]]) ne reflète que partiellement la domination qu'il exerce en piste sur ses contemporains. Après sa mort en 1968 dans une épreuve de [[Formule 2]] à [[Hockenheim]], un autre Écossais, [[Jackie Stewart]]<ref> {{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_stewart.htm Histoire, pilotes : Jackie Stewart], sur f1-legend.com</ref>, s'affirme comme le pilote le plus complet du plateau. Champion des années impaires, Stewart est titré en [[Championnat du monde de Formule 1 1969|1969]], [[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]]. En plus de son talent, Stewart marque l'histoire de la Formule 1 en étant le premier pilote à gérer sa carrière et sa fortune de manière très professionnelle. Il est également celui qui engage le combat en faveur d'une plus grande sécurité sur les circuits.
Le pilote phare de la deuxième moitié des [[années 1970]] est [[Niki Lauda]]<ref> {{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_lauda.htm Histoire, pilotes : Niki Lauda], sur f1-legend.com</ref>. Symbole d'une époque où les monoplaces deviennent de plus en plus sophistiquées et pointues à conduire, le pilote autrichien brille moins par son talent naturel que par son intelligence de course, sa rigueur d'analyse et sa force de travail, qui contribuent à hisser la [[Scuderia Ferrari]] au plus haut niveau après une longue crise sportive. Il marque également les esprits en revenant victorieusement à la compétition après un grave accident sur le circuit du [[Nurburgring]] en 1976 qui le laisse partiellement défiguré. Outre ses deux titres acquis chez Ferrari en [[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]], Lauda en décroche un troisième en [[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]].
[[Image:Senna imola89.jpg|thumb|left|upright=0.75|Ayrton Senna à Imola lors du [[Grand Prix automobile de Saint-Marin]] [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]]]]
Suite à la première retraite de Lauda et avant que Prost ne s'impose comme le patron sur les Grands Prix, la Formule 1 connaît une brève et rare période de vacance du pouvoir, même si, avec deux titres mondiaux acquis en [[Championnat du monde de Formule 1 1981|1981]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]] (un troisième suit en [[Championnat du monde de Formule 1 1987|1987]]), le Brésilien [[Nelson Piquet]]<ref>{{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_piquet.htm Histoire, pilotes : Nelson Piquet], sur f1-legend.com</ref> est le plus prolifique. Le pilote qui marque le plus les esprits durant cette période est le [[Québec|Québécois]] [[Gilles Villeneuve]]<ref>{{en}} {{it}} [http://www.ferrariworld.com/events/villeneuve/home.html Hommage de Ferrari à Gilles Villeneuve], sur ferrariworld.com</ref>, moins par son palmarès (seulement six victoires entre 1977 et 1982) que par son sens de l'attaque et son style agressif qui le conduisent à se tuer lors des essais du [[Grand Prix automobile de Belgique 1982|Grand Prix de Belgique 1982]].
La Formule 1 des [[années 1980]] est celle des « années turbo » principalement dominée par le Français [[Alain Prost]]<ref> {{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_prost.htm Histoire, pilotes : Alain Prost], sur f1-legend.com</ref>, quadruple champion du monde ([[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]], [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]], [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]]) et qui bat le record de victoires établi en 1973 par Stewart. Cette domination est contrariée par l'émergence du prodige brésilien [[Ayrton Senna]]<ref> {{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_senna.htm Histoire, pilotes : Ayrton Senna], sur f1-legend.com</ref>, titré en [[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]], [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]]. À la fin de la décennie et au début des [[années 1990]], leur rivalité, tant en piste que hors piste, fait beaucoup pour le succès de la discipline. Si les amateurs se déchirent toujours quant aux mérites sportifs des deux champions, force est de constater que Senna possède en plus un charisme qui contribue à faire de lui l'un des sportifs les plus adulés de sa génération, tous sports confondus. Ce statut est renforcé par sa mort tragique lors du [[Grand Prix automobile de Saint-Marin 1994|Grand Prix de Saint-Marin]]<ref name="F1 Saint-Marin 1994">{{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/rr551.html Grand Prix automobile de Saint-Marin 1994], sur grandprix.com</ref> le [[1er mai en sport|1er mai]] [[1994 en sport|1994]].
[[Image:Podio.jpg|right|thumb|upright=0.75|Trois des pilotes en activité les plus compétitifs : [[Fernando Alonso]], [[Kimi Räikkönen]] et [[Lewis Hamilton]], sur le podium du [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne]] [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]]]]
Après la retraite de Prost et le décès de Senna, le jeune [[Allemagne|Allemand]] [[Michael Schumacher]]<ref>{{fr}} [http://www.f1-legend.com/histoire/pilotes/pil_schumacherm.htm Histoire, pilotes : Michael Schumacher], sur f1-legend.com</ref> s'affirme comme le meilleur pilote de son temps. Au fil des années, il se forge le plus beau palmarès de l'histoire de la discipline<ref>{{es}} [http://www.elpais.com/articulo/deportes/laureado/historia/elppordep/20060910elpepudep_8/Tes/ El más laureado de la historia. Michael Schumacher se retira como el piloto de Fórmula 1 con más títulos mundiales], sur le site d'''[[El País]]'' (Espagne)</ref>{{,}}<ref>{{es}} [http://www.lukor.com/deportes/07090503.htm Schumacher, Príncipe de Asturias] sur ''lukor.com''</ref>, il bat tous les records établis par Fangio, Prost et Senna. À son talent et son agressivité sur la piste, s'ajoutent des qualités de fédérateur qui permettent à la [[Scuderia Ferrari]] de revenir au plus haut niveau, après une vingtaine d'années d'insuccès.
==== Période contemporaine ====
En [[Championnat du monde de Formule 1 2008|2008]], après la retraite sportive de [[Michael Schumacher]] à la fin de la [[Championnat du monde de Formule 1 2006|saison 2006]], le pilote le plus titré du plateau est l'[[Espagne|Espagnol]] [[Fernando Alonso]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/30/ Profil de Fernando Alonso], sur le site officiel formula1.com</ref>, double champion du monde en [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2006|2006]]. Sa récente suprématie est remise en cause en [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]] par le [[Finlande|Finlandais]] [[Kimi Raikkonen]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/12/ Profil de Kimi Raikkonen], sur le site officiel formula1.com</ref>, titré à son tour, après avoir été deux fois second en [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]].
Derrière les deux champions du monde en activité, la troisième star actuelle de la discipline est le jeune [[Royaume-Uni|Britannique]] [[Lewis Hamilton]]<ref> {{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/drivers/828/ Profil de Lewis Hamilton], sur le site officiel formula1.com</ref>, passé près du titre de champion du monde dès sa première saison au plus haut niveau et qui a également fait parler de lui dans la presse généraliste en étant présenté comme le premier « pilote noir » à piloter en Formule 1. Compte tenu de leur jeune âge, ces trois pilotes peuvent prétendre dominer la Formule 1 pendant encore de longues années. Derrière eux, les pilotes les plus en vue sont le [[Brésil]]ien [[Felipe Massa]] (équipier de Raikkonen chez [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]), le jeune [[Allemagne|Allemand]] [[Nico Rosberg]], le [[Pologne|Polonais]] [[Robert Kubica]] ou encore le [[Finlande|Finlandais]] [[Heikki Kovalainen]].
=== Et les femmes ? ===
Si les paddocks de Formule 1 tendent à se féminiser, les femmes sont encore essentiellement représentées dans les secteurs du glamour (mannequins recrutés par les sponsors afin d'attirer les photographes vers leurs produits) et de la communication (attachées de presse, journalistes). Les exemples de femmes qui évoluent dans les domaines touchant directement à la compétition, sont relativement rares.
Seules cinq femmes pilotes<ref> {{fr}} [http://www.lefigaro.fr/automobile/2008/02/08/03001-20080208ARTFIG00475-retromobile-et-les-femmes.php Rétromobile et les femmes], sur lefigaro.fr</ref>{{,}}<ref> {{fr}} [http://www.femin-f1.com/article-2276144.html Les femmes pilotes de Formule 1], sur femin-f1.com</ref> ont participé au sens large à une manche du championnat du monde de Formule 1 depuis 1950<ref> {{fr}} [http://www.caradisiac.com/php/voitures_collection/portraits/pilotes/lella_lombardi_4.php Lella Lombardi : Une souris et des hommes] page 4/5, sur caradisiac.com</ref> : [[Maria Teresa de Filippis]] (Italie) (cinq participations dont trois départs en Grand Prix en 1958 et 1959), [[Lella Lombardi]] (Italie) (dix-sept participations dont douze départs de 1974 à 1976), [[Divina Galica]] (Royaume-Uni) (trois non qualifications en 1976 et 1978), [[Desiré Wilson]] (Afrique du Sud) (une non qualification en 1980) et enfin [[Giovanna Amati]] (Italie) (trois non qualifications en 1992). La plus assidue est donc Lella Lombardi<ref> {{fr}} [http://www.caradisiac.com/php/voitures_collection/portraits/pilotes/lella_lombardi.php Lella Lombardi : Une souris et des hommes], sur caradisiac.com</ref>, qui est également la seule femme à figurer au palmarès du championnat du monde grâce à sa sixième place acquise au [[Grand Prix automobile d'Espagne 1975|Grand Prix d'Espagne 1975]] qui lui vaut d'inscrire un demi-point. Comme l'histoire de la Formule 1 ne se limite pas à celle du championnat du monde, Desiré Wilson est la seule femme à avoir remporté une course de Formule 1, en 1980 à [[Brands Hatch]], dans une manche du [[championnat de Grande-Bretagne de Formule 1]]. [[Sarah Fisher]], pilote d'[[Indy Racing League]] de 1999 à 2004 puis de 2006 à aujourd'hui, a pris le volant d'une Formule 1 [[Team McLaren|McLaren]]-[[Mercedes Benz|Mercedes]] sur le [[Indianapolis Motor Speedway|circuit d'Indianapolis]] en préambule du [[Grand Prix automobile des États-Unis 2002|Grand Prix des États-Unis 2002]]<ref> {{en}} [http://espn.go.com/abcsports/sarahfisher/s/diary17.html Sarah Fisher pilote une Formule 1 à indianapolis en 2002], sur espn.go.com</ref>. À ce jour, la dernière femme à avoir piloté une Formule 1 est la Britannique [[Katherine Legge]], invitée par la [[Scuderia Minardi]] à participer à des essais privés fin 2005 sur le tracé italien de Vallelunga.
Le nombre de femmes qui ont occupé des postes élevés de responsabilité dans le domaine sportif<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/ft/ft00178.html Girls in Formula 1], sur grandprix.com</ref> est également faible. Seules l'Allemande Carmen Ziegler, team manager de l'écurie suisse [[Sauber]] en 1993<ref> {{fr}} [http://www.f1olivier.info/Sauber/Sauber.93/C12.htm Sauber C12], sur f1olivier.info</ref> et plus récemment l'Italienne [[Antonia Terzi]], aérodynamicienne en chef de l'écurie [[WilliamsF1|Williams]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/ns/ns12323.html The new Williams FW26 dissected], sur grandprix.com</ref> de 2002 à 2004, ont véritablement travaillé au plus haut niveau de la hiérarchie d'une écurie.
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Image:Katherine Legge 2007.jpg|[[Katherine Legge]], dernière femme à avoir piloté une Formule 1
Image:Voda girls.jpg|Modèles pour la promotion de [[Vodafone Group Plc|Vodafone]]
Image:Dancer1 at F1race.jpg|Modèle pour la promotion de [[Coca-Cola]]
Image:Ferrari girl at F1race.jpg|Modèle de la [[Scuderia Ferrari]]
</gallery>
=== Directeurs d'écurie ===
[[Image:Todt and Dennis2.jpg|thumb|right|upright=0.75|[[Jean Todt]] et [[Ron Dennis]]]]
[[Alfred Neubauer]]<ref> {{en}} [http://www.ddavid.com/formula1/neub_bio.htm Biographie d'Alfred Neubauer] sur ddavid.com</ref>{{,}}<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-neualf.html Biographie d'Alfred Neubauer] sur grandprix.com</ref> est surtout connu pour avoir dirigé l'équipe de course de [[Mercedes-Benz|Mercedes]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-merce.html Mercedes-Benz], sur grandprix.com</ref> de [[1926 en sport|1926]] à [[Championnat du monde de Formule 1 1955|1955]]. Sous sa houlette, Mercedes domine le sport automobile de l'entre-deux guerres et reprend son implacable marche en avant à partir de 1952, année du retour de la firme à l'étoile dans les compétitions internationales. Cette domination culminera en [[Championnat du monde de Formule 1 1954|1954]] et 1955, les deux saisons passées par Mercedes en Formule 1 ponctuées par les titres mondiaux de [[Juan Manuel Fangio]]. C'est également en 1955 que Neubaueur connaît l'heure la plus sombre de sa vie professionnelle, avec la catastrophe des [[24 heures du Mans]], où plus de 80 spectateurs furent tuées par les éléments de la Mercedes 300 SLR de [[Pierre Levegh]].
[[Ron Dennis]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-denron.html Biographie de Ron Dennis] sur grandprix.com</ref> quitte l'école à l'âge de seize ans pour exercer le métier d'apprenti-mécanicien dans un garage proche du circuit de Brooklands. Rapidement, il est intégré à l'écurie de Formule 1 [[Cooper Car Company|Cooper]], toujours en qualité de mécanicien. Affecté à la voiture du jeune espoir [[Jochen Rindt]], il quitte Cooper pour [[Brabham]] en même temps que le pilote autrichien en [[Championnat du monde de Formule 1 1968|1968]] et devient chef-mécanicien. Fin [[1970 en sport|1970]], Ron Dennis monte sa propre structure de Formule 2, Rondel Racing, qui deviendra ensuite Project Four. Marlboro, fort mécontent des résultats en chute libre de l'écurie [[Team McLaren|McLaren]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/con-mclar.html McLaren], sur grandprix.com</ref> en Formule 1, aide à opérer un rapprochement entre le Project Four de Ron Dennis et l'équipe McLaren dirigée par [[Teddy Mayer]] en novembre [[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]], ce qui donne naissance au groupe McLaren International dont Ron Dennis devient l'homme fort. Sous son impulsion, McLaren opère un spectaculaire retour au premier plan et enchaîne les titres mondiaux des pilotes ([[Niki Lauda|Lauda]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]], [[Alain Prost|Prost]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]], [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]], [[Ayrton Senna|Senna]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]], [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]]) ainsi que des constructeurs, avec le motoriste [[TAG Porsche|Porsche]] présent via le groupe d'investissement [[TAG]], devenu actionnaire de McLaren, puis [[Honda]]. En [[1990]], au plus fort de la domination des McLaren-Honda, Ron Dennis fonde [[McLaren Cars]] (devenu [[McLaren Automotive]]), marque destinée à créer des voitures de route de très haut de gamme. Après un passage à vide au milieu des [[années 1990]], McLaren retrouve le chemin du succès grâce à son partenariat avec le constructeur allemand [[Mercedes-Benz]] qui motorise les monoplaces britanniques depuis 1996 et est actionnaire de McLaren à hauteur de 40 % depuis 2000. Avec Mercedes, McLaren a notamment remporté le championnat du monde des pilotes en [[Championnat du monde de Formule 1 1998|1998]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]] avec [[Mika Hakkinen]], et celui des constructeurs en 1998.
[[Frank Williams]]<ref>{{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-wilfra.html Biographie de Frank Williams] sur grandprix.com</ref> se lance en Formule 1 en 1969 avec [[Piers Courage]] puis, en 1970, est chargé par [[Alejandro de Tomaso]] de diriger son écurie qui aligne des châssis [[Dallara]]. En 1971-1972, il fonde une nouvelle écurie, Politoys, qui aligne des [[March Engineering|March]]. L'année suivante, Politoys devient Iso-Marlboro, mais en 1975, sans le sou, il doit revendre une partie de son écurie à Walter Wolf, qui la rachète entièrement l'année suivante. Williams fonde dès 1977 une nouvelle équipe, baptisée [[Williams F1 Team|Williams Engineering]] en s'associant avec le jeune ingénieur [[Patrick Head]]. De 1980 à 2002, l'équipe se maintient dans la lutte pour la victoire, se forgeant un palmarès enviable bien que Frank Williams soit victime en mars 1986 d'un grave accident de voiture qui le laisse sur une chaise roulante. Il demeure le dernier véritable "indépendant" en Formule 1. Affable et courtois, Williams n'en est pas moins réputé pour la dureté de son caractère, notamment vis à vis de ses pilotes. Il attache plus d'importance à la victoire de la voiture que du pilote.
[[Jean Todt]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-todjea.html Biographie de Jean Todt] sur grandprix.com</ref> est devenu directeur d'écurie de [[sport automobile]], d'abord de [[Peugeot Talbot Sport]], puis de la [[Scuderia Ferrari]], puis directeur et administrateur de [[Ferrari (automobile)|Ferrari]] depuis [[2004]]. Il a décroché cinq victoires au [[Rallye Paris-Dakar]] avec Peugeot, six titres de champion du monde des constructeurs avec la [[Scuderia Ferrari]] et cinq titres de champion du monde des pilotes avec [[Michael Schumacher]].
[[Flavio Briatore]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-brifla.html Biographie de Flavio Briatore] sur grandprix.com</ref> est un [[homme d'affaires]], ancien directeur commercial de [[Benetton]], [[manager]], directeur de l'écurie [[Benetton (Formule 1)|Benetton Formula]] de [[1989]] à [[1997]], propriétaire de l'écurie [[Ligier]] en 1994-1995 et directeur de l'écurie [[Renault F1 Team]] depuis [[2000]]. Sous sa direction, [[Ligier]] a renoué avec la victoire après 15 ans de disette et les écuries Benetton et Renault ont remporté le titre de champion du monde des construteurs en [[Championnat du monde de Formule 1 1995|1995]], [[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2006|2006]].
=== Ingénieurs ===
==== Histoire ====
[[Image:ClarkJim-Lotus19620805.jpg|thumb|left|[[Jim Clark]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1962|1962]] sur la [[Lotus 25]] monocoque.]]
[[Colin Chapman]]<ref> {{en}} [http://www.ddavid.com/formula1/chap_bio.htm Biographie de Colin Chapman] sur ddavid.com</ref>{{,}} <ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-chacol.html Biographie de Colin Chapman] sur grandprix.com</ref> est un ancien ingénieur automobile britannique, créateur de la fabrique d'automobiles sportives [[Lotus Cars|Lotus]]. Diplômé en ingénierie des structures à l'université de [[Londres]], il a effectué son service militaire au sein de la [[Royal Air Force|RAF]]. Passionné de course automobile, il tente d'y appliquer les principes aéronautiques (principalement la recherche de la légèreté). En 1956, il crée sa première monoplace de Formule 1 (la [[Vanwall]] VW56), puis, en 1958, il dessine la première Lotus F1, la [[Lotus 16]], qui termine quatrième du [[Grand Prix automobile de Belgique 1958|Grand Prix de Belgique]]). [[Stirling Moss]] fait gagner pour la première fois une Lotus à l'occasion du prestigieux [[Grand Prix automobile de Monaco 1960|Grand Prix de Monaco]] (en 1960 avec une Lotus 18 du ''Rob Walker Racing Team''). Par la suite [[Jim Clark]] entre autres, mène régulièrement les monoplaces conçues par Chapman à la victoire. Le succès commercial de ses modèles de route, en particulier l'[[Lotus Elan|Elan]], a fait de lui un milliardaire, et a financé ses rêves de compétition. Il s'est distingué par les multiples victoires et titres mondiaux de son écurie mais également par ses innovations technologiques qui ont à de nombreuses reprises révolutionné la discipline.
[[Image:1965-07-30 Surtees u. Forghieri.JPG|right|thumb|upright=0.75|[[John Surtees]] et [[Mauro Forghieri]] en 1965]]
[[Mauro Forghieri]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-formau.html Biographie de Mauro Forghieri] sur grandprix.com</ref>, ingénieur italien, est nommé en 1961 à la tête du département technique de Ferrari. En [[Championnat du monde de Formule 1 1964|1964]], [[John Surtees]] est sacré au volant de l'une de ses premières créations. Tout au long des [[années 1960]] et [[années 1970|1970]], Mauro Forghieri est, après [[Enzo Ferrari]], le personnage le plus influent de la Scuderia. L'apothéose de sa carrière a lieu dans les années 1970, avec la remarquable série des [[Ferrari 312|312 T]] qui remportent quatre titres des constructeurs ([[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]], [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]], [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]]) et trois titres des pilotes ([[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]] avec [[Niki Lauda]] puis [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]] avec [[Jody Scheckter]]).
[[John Barnard]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-barjoh.html Biographie de John Barnard] sur grandprix.com</ref>, ingénieur britannique spécialisé dans les sports mécaniques, a été l'un des techniciens les plus réputés du monde de la Formule 1 dans les [[années 1980]] et [[années 1990|1990]], il a conçu des monoplaces victorieuses pour le compte des écuries [[Team McLaren|McLaren]], [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] et [[Benetton Formula|Benetton]]. Sous son impulsion, McLaren renoue avec le succès et décroche deux titres mondiaux des constructeurs (en [[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]]) et trois titres mondiaux des pilotes ([[Niki Lauda]] en 1984, [[Alain Prost]] en 1985 et [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]]).
[[Gordon Murray]]<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-murgor.html Biographie de Gordon Murray] sur grandprix.com</ref>, ingénieur sud-africain, a conçu la [[Brabham Racing Organisation|Brabham]] BT49 à moteur [[Cosworth]], qui permet au [[Brésil]]ien [[Nelson Piquet]] d'être vice-champion du monde en 1980, avant de décrocher le titre mondial en 1981. Avec le constructeur [[Bayerische Motoren Werke AG|BMW]], Nelson Piquet devient le premier pilote de l'histoire de la Formule 1 sacrée sur une voiture à moteur turbo.
==== Période actuelle ====
[[Image:Williams27800x532.jpg|thumb|left|La [[Williams F1|Williams]] FW07B d'[[Alan Jones]]]]
Depuis [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]], [[Patrick Head]] est le directeur technique de [[Williams F1|Williams Grand Prix Engineering]] et est à l'origine d'un grand nombre d'innovations en Formule 1. Head a supervisé la conception et la construction des monoplaces Williams jusqu'en mai [[2004 en sport|2004]]. Diplômé d'ingénierie mécanique en [[1970]], il intègre les rangs du constructeur [[Lola Cars|Lola]] et est impliqué dans la construction automobile et dans l'ingénierie. En [[1977]], il fonde Williams Grand Prix avec Frank Williams. L'écurie débute avec des [[March Engineering|March]] mais, dès [[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]], la FW06, première voiture conçue par Head, fait son apparition. La saison suivante, Williams marque onze points et se classe neuvième du championnat. En [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]], [[Alan Jones]] remporte la première victoire de l'écurie. Les créations de Head permettent à Williams de se battre avec les meilleurs et Head commence à déléguer la conception des monoplaces, il occupe le poste de directeur technique. En [[1986]], Head assure la gestion de l'équipe quand Frank Williams est blessé lors d'un accident de la route. Sous son intérim, l'écurie conquiert le titre des constructeurs en [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]] ainsi que le doublé pilote-constructeur en [[Championnat du monde de Formule 1 1987|1987]] avec [[Nelson Piquet]]. En [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]] Williams engage [[Adrian Newey]] et les deux ingénieurs forment une association extraordinaire : entre [[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1997|1997]], Williams gagne quatre titres pilotes et quatre titres constructeurs avec cinquante-neuf victoires. En 2004, Patrick Head abandonne son poste de directeur technique au profit de [[Sam Michael]].
[[Image:AdrianNewey.JPG|right|thumb|upright=0.75|[[Adrian Newey]] le 3 juillet 2004]]
[[Adrian Newey]], diplômé en aéronautique en 1980 est immédiatement recruté par l'écurie [[Fittipaldi Automotive]] en tant qu'aérodynamicien. L'année suivante, il rejoint [[March Engineering]] comme ingénieur de course de [[Johnny Cecotto]] en [[Formule 2]], conçoit la March GTP IMSA et prend la direction technique de March en [[CART]]. En 1986, il vole au secours de l'écurie anglo-américaine FORCE mais l'expérience tourne court. Newey retourne chez March, en Formule 1, comme designer en chef. Dès 1988, les monoplaces de [[Mauricio Gugelmin]] et [[Ivan Capelli]] mettent en lumière celui qui devient l'un des ingénieurs les plus en vue du paddock bien que ses créations ne soient pas exemptes de reproches et que des observateurs estiment que ses idées en matière d'aérodynamisme se développent au détriment d'autres paramètres. Des résultats irréguliers provoquent son licenciement au cours de l'été 1990. [[WilliamsF1|Williams]]-[[Renault F1 Team|Renault]] s'empresse dans faire son designer en chef : avec des ressources plus élevées et parfaitement encadré par [[Patrick Head]], Newey est à l'origine des Williams-Renault qui trusteront victoires et titres mondiaux entre 1991 et 1997. En 1997, il passe chez [[Team McLaren|McLaren]] en tant que directeur technique. [[Mika Hakkinen|Hakkinen]] domine le championnat 1998 avant d'être sacré à nouveau en 1999. Newey est alors considéré comme un faiseur de victoires. À partir de 2000, les McLaren-Mercedes de Newey sont dominées par les [[Scuderia Ferrari|Ferrari]], l'image de l'ingénieur britannique est brouillée par son vrai-faux départ pour [[Jaguar Racing|Jaguar]] en 2001 et si la baisse de forme de McLaren est principalement imputable à [[Mercedes-Benz|Mercedes]], sa responsabilité est engagée dans le fiasco de la [[McLaren MP4-18]]. Newey, au cours de l'hiver 2005-2006, annonce son départ pour [[Red Bull Racing]].
[[Image:Ross Brawn 2003.jpg|thumb|left|upright=0.4|[[Ross Brawn]] lors du Grand Prix des États-Unis 2003.]]
[[Ross Brawn]] intègre le sport automobile en 1976 en tant que mécanicien chez [[March Engineering]] en Formule 3. En 1978, il est mécanicien chez [[WilliamsF1|Williams]] avant de gravir progressivement les échelons pour devenir aérodynamicien. Brawn passe ensuite chez [[Arrows]] où les bons résultats des Arrows A10, A10B et A11 attirent l'attention sur lui. En 1989, [[Tom Walkinshaw]] lui demande de prendre la tête du programme technique TWR-Jaguar en championnat du monde des sports-prototypes : le titre de champion du monde est gagné en 1991. Il rejoint [[Benetton Formula|Benetton]] en Formule 1 en tant que directeur technique. Les Benetton remportent les titres mondiaux des pilotes en 1994 et 1995 et celui des constructeurs en 1995. Brawn prend ensuite la direction technique de Ferrari où il remplace [[John Barnard]]. Il est rejoint par Rory Byrne et remet la Scuderia sur la voie du succès. Après un titre de champion des constructeurs en 1999, Ferrari remporte les championnats pilotes et constructeurs de 2000 à 2004. À l'issue de la saison 2006, Brawn quitte ses fonctions au sein de la Scuderia et prend une année sabbatique. En 2007, il rejoint l'écurie [[Honda Racing F1 Team]] au sein de laquelle il occupe le poste de directeur technique mais également la direction sportive aux côtés de [[Nick Fry]].
[[Image:Rorybyrne.jpg|thumb|right|[[Rory Byrne]] en 2005 dans le stand [[Scuderia Ferrari|Ferrari]].]]
[[Rory Byrne]] débute en sport automobile en concevant des monoplaces qu'il engage dans des épreuves en Afrique du Sud. Il devient directeur technique de [[Toleman]] en [[Formule 2]] puis en Formule 1 en [[Championnat du monde de Formule 1 1981|1981]]. Malgré des moyens financiers limités, les Toleman de Byrne réalisent des coups d'éclat comme la deuxième la place d'[[Ayrton Senna]] à Monaco en 1984. En 1985 [[Benetton]] rachète l'écurie et la B186 remporte le [[Grand Prix automobile du Mexique 1986|Grand Prix du Mexique 1986]], première victoire d'une monoplace conçue par Byrne. Quand Benetton éprouve des difficultés à se hisser au niveau des écuries de pointe, [[Flavio Briatore]] recrute [[John Barnard]] et Byrne part chez [[Reynard]]. Il retourne chez Benetton fin 1991 en tant que ''{{lang|en|chief designer}}'' lorsque Barnard est remplacé par [[Ross Brawn]]. Le duo technique Brawn-Byrne fait décoller l'écurie qui remporte plusieurs titres mondiaux. En [[Championnat du monde de Formule 1 1997|1997]], Ferrari l'appelle pour reformer le duo technique gagnant des années Benetton. Bien que moins médiatisé que Brawn car sa fonction ne l'amène que rarement à se déplacer sur les Grands Prix, il devient un des principaux artisans de la formidable domination exercée par la Scuderia Ferrari entre 1999 et 2004. Fin 2004, il laisse sa place à Aldo Costa, pour devenir consultant technique de la Scuderia jusqu'en 2009.
== Palmarès, bilans et records ==
=== Records ===
{{Article détaillé|Liste des records en Formule 1}}
==== Records de titres par constructeur (1958-2007)====
[[Image:Schumacher (Ferrari) in practice at USGP 2005.jpg|thumb|right|upright=1.5|Michael Schumacher aux essais du [[Grand Prix automobile des États-Unis 2005|Grand Prix des États-Unis 2005]].]]
La [[Scuderia Ferrari]] est en tête du palmarès du Championnat du monde de Formule 1 des constructeurs avec quinze titres obtenus en [[Championnat du monde de Formule 1 1961|1961]], [[Championnat du monde de Formule 1 1964|1964]], [[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]], [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]], [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]], [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]], [[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]], [[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]], [[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]], [[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]], [[Championnat du monde de Formule 1 2001|2001]], [[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]], [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]], [[Championnat du monde de Formule 1 2004|2004]], [[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]]. Elle a particulièrement brillé pendant la période 1975-1983 et la période 1999-2007. Ferrari est la seule équipe encore présente des dix-huit engagées en [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]] et la seule encore présente parmi les équipes engagées en [[Championnat du monde de Formule 1 1958|1958]], première saison où est décerné le titre des constructeurs.
[[WilliamsF1|Williams]], avec [[Alan Jones]], a remporté le titre pilote en [[championnat du monde de Formule 1 1980|1980]] et son premier titre constructeur. Les [[McLaren Mercedes|McLaren]] et les Williams dominent les [[années 1980]] et [[années 1990|1990]]. Motorisées par Porsche, Honda et Mercedes-Benz, McLaren remporte seize titres (sept constructeurs, neuf pilotes) pendant cette période, alors que Williams est équipée par Ford, Honda, et Renault pour le même résultat (neuf constructeurs, sept pilotes).
[[Team Lotus|Lotus]] a connu son âge d'or pendant la période 1963-1973, grâce aux astuces technologiques de [[Colin Chapman]] conjuguées au talent de [[Jim Clark]] ou [[Emerson Fittipaldi]]. Ces quatre écuries ont à elles seules remporté trente-neuf titres sur cinquante, soit plus de trois sur quatre.
* 15 fois : [[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
* 9 fois : [[WilliamsF1|Williams]]
* 8 fois : [[McLaren Mercedes|McLaren]]
* 7 fois : [[Team Lotus|Lotus]]
* 2 fois : [[Cooper Car Company|Cooper]], [[Brabham]], [[Renault F1 Team|Renault]]
* 1 fois : [[Benetton (Formule 1)|Benetton]], [[British Racing Motors|BRM]], [[Matra (Formule 1)|Matra]], [[Tyrrell (Formule 1)|Tyrrell]], [[Vanwall]],
====Records de titres par pilote (1950-2007)====
[[Image:Copa de campeón del mundo (Fernando Alonso).jpg|thumb|right|Le trophée de champion du monde des pilotes de Formule 1]]
[[Michael Schumacher]] a marqué durablement la Formule 1<ref> {{en}} [http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/2141834.stm Schumacher makes history], sur news.bbc.co.uk</ref>, il est sept fois champion du monde de Formule 1 en [[Championnat du monde de Formule 1 1994|1994]], [[Championnat du monde de Formule 1 1995|1995]], [[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]], [[Championnat du monde de Formule 1 2001|2001]], [[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]], [[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]] et [[Championnat du monde de Formule 1 2004|2004]].
[[Juan Manuel Fangio]], quintuple champion du monde de Formule 1 (en [[Championnat du monde de Formule 1 1951|1951]], [[Championnat du monde de Formule 1 1954|1954]], [[Championnat du monde de Formule 1 1955|1955]], [[Championnat du monde de Formule 1 1956|1956]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1957|1957]]), a dominé la discipline reine du sport automobile dans les [[années cinquante]]. Il demeure le seul pilote sacré champion du monde dans quatre écuries différentes. Il n'a disputé sa première saison qu'à trente-neuf ans et, compte-tenu de son pourcentage de victoires sur Grands Prix disputés (vingt-quatre victoires en cinquante-et-un Grands Prix, record absolu), nombreux sont ceux qui le considèrent comme le plus grand pilote de l'histoire<ref name="Fangio">{{en}} [http://www.formula1.com/teams_and_drivers/hall_of_fame/268/ Juan Manuel Fangio], sur formula1.com</ref>.
Les pilotes des quatre grandes écuries, McLaren, Williams, Renault (anciennement [[Benetton (Formule 1)|Benetton]]) et Ferrari, ont remporté tous les titres depuis 1984.
* 7 fois : [[Michael Schumacher]]
* 5 fois : [[Juan Manuel Fangio]]
* 4 fois : [[Alain Prost]]
* 3 fois : [[Jack Brabham]], [[Niki Lauda]], [[Nelson Piquet]], [[Ayrton Senna]], [[Jackie Stewart]]
* 2 fois : [[Fernando Alonso]], [[Alberto Ascari]], [[Jim Clark]], [[Emerson Fittipaldi]], [[Mika Häkkinen]], [[Graham Hill]]
* 1 fois : [[Mario Andretti]], [[Giuseppe Farina]], [[Mike Hawthorn]], [[Damon Hill]], [[Phil Hill]], [[Denny Hulme]], [[James Hunt]], [[Alan Jones]], [[Kimi Räikkönen]], [[Nigel Mansell]], [[Jochen Rindt]], [[Keke Rosberg]], [[Jody Scheckter]], [[John Surtees]], [[Jacques Villeneuve]]
==== Records de victoires par pilote (1950-2007) ====
{{Article détaillé|Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de victoires en Grand Prix}}
[[Image:Michael Schumacher-I'm the man (cropped).jpg|upright=0.6|right|thumb|[[Michael Schumacher]]]]
* 91 victoires : {{drapeau|Allemagne}} '''[[Michael Schumacher]]''' ([[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]]-[[Championnat du monde de Formule 1 2006|2006]]) en 249 courses (soit 36,55 %)
* 51 victoires : {{drapeau|France}} [[Alain Prost]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]]) en 199 courses (soit 25,63 %)
* 41 victoires : {{drapeau|Brésil}} [[Ayrton Senna]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1994|1994]]) en 161 courses (soit 25,47 %)
* 31 victoires : {{drapeau|Royaume-Uni}} [[Nigel Mansell]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1995|1995]]) en 187 courses (soit 16,58 %)
* 27 victoires : {{drapeau|Royaume-Uni}} [[Jackie Stewart]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1965|1965]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]]) en 99 courses (soit 27,27 %)
* 27 victoires : {{drapeau|Royaume-Uni}} [[Jim Clark]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1968|1968]]) en 72 courses (soit 34,72 %)
* 25 victoires : {{drapeau|Autriche}} [[Niki Lauda]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]]) en 171 courses (soit 14,62 %)
* 24 victoires : {{drapeau|Argentine}} [[Juan Manuel Fangio]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1958|1958]]) en 51 courses (soit 47,06 %)
* 23 victoires : {{drapeau|Brésil}} [[Nelson Piquet]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]]) en 204 courses (soit 11,27 %)
* 22 victoires : {{drapeau|Royaume-Uni}} [[Damon Hill]] ([[Championnat du monde de Formule 1 1992|1992]]-[[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]]) en 119 courses (soit 18,49 %)
{{clr}}
===Palmarès===
<div class="NavFrame" style="border: 0">
<div style="background:#CCCCCC">'''Championnat du monde des constructeurs (depuis 1958)'''</div>
<div class="NavContent" align="left">
{| bgcolor="#f7f8ff" cellpadding="3" cellspacing="0" border="1" style="font-size: 95%; border: #cccccc solid 1px; border-collapse: collapse;"
|- bgcolor="#6699FF"
|-
! style="background:lightblue" align="center" | '''Année'''
! style="background:lightblue" align="center" | '''Écurie'''
! style="background:lightblue" align="center" | '''Pilotes'''
! style="background:lightblue" align="center" | '''Points'''
! style="background:lightblue" align="center" | '''Nombre'''<br /> '''de GP'''
|-
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1958|1958]]
|align="center"|[[Vanwall]]
|[[Stirling Moss]], [[Tony Brooks]], [[Stuart Lewis-Evans]]
|<center>48
|<center>11
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1959|1959]]
|align="center"|[[Cooper Car Company|Cooper]]-[[Coventry Climax|Climax]]
|[[Jack Brabham]], [[Stirling Moss]], [[Maurice Trintignant]]
|<center>40
|<center>9
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]]
|align="center"|[[Cooper Car Company|Cooper]]-[[Coventry Climax|Climax]]
|[[Jack Brabham]], [[Bruce McLaren]], [[Tony Brooks]]
|<center>48
|<center>10
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1961|1961]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[Phil Hill]], [[Wolfgang von Trips]], [[Richie Ginther]], <br />[[Willy Mairesse]], [[Giancarlo Baghetti]], [[Olivier Gendebien]], [[Ricardo Rodriguez]]
|<center>40
|<center>8
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1962|1962]]
|align="center"|[[British Racing Motors|BRM]]
|[[Graham Hill]], [[Richie Ginther]]
|<center>42
|<center>9
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1963|1963]]
|align="center"|[[Team Lotus|Lotus]]-[[Coventry Climax|Climax]]
|[[Jim Clark]], [[Trevor Taylor]]
|<center>54
|<center>10
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1964|1964]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[John Surtees]], [[Lorenzo Bandini]]
|<center>45
|<center>10
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1965|1965]]
|align="center"|[[Team Lotus|Lotus]]-[[Coventry Climax|Climax]]
|[[Jim Clark]], [[Mike Spence]]
|<center>54
|<center>10
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1966|1966]]
|align="center"|[[Brabham]]-[[Repco]]
|[[Jack Brabham]], [[Denny Hulme]]
|<center>42
|<center>9
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1967|1967]]
|align="center"|[[Brabham]]-[[Repco]]
|[[Jack Brabham]], [[Denny Hulme]]
|<center>67
|<center>11
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1968|1968]]
|align="center"|[[Team Lotus|Lotus]]-[[Cosworth|Ford]]
|[[Graham Hill]], [[Jim Clark]], [[Jackie Oliver]]
|<center>62
|<center>12
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1969|1969]]
|align="center"|[[Matra Simca|Matra]]-[[Cosworth|Ford]]
|[[Jackie Stewart]], [[Jean-Pierre Beltoise]], [[Johnny Servoz-Gavin]]
|<center>66
|<center>11
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1970|1970]]
|align="center"|[[Team Lotus|Lotus]]-[[Cosworth|Ford]]
|[[Jochen Rindt]], [[Emerson Fittipaldi]], [[Reine Wisell]]
|<center>59
|<center>13
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]]
|align="center"|[[Tyrrell Racing|Tyrrell]]-[[Cosworth|Ford]]
|[[Jackie Stewart]], [[François Cevert]]
|<center>73
|<center>11
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1972|1972]]
|align="center"|[[Team Lotus|Lotus]]-[[Cosworth|Ford]]
|[[Emerson Fittipaldi]], [[David Walker (pilote automobile)|Dave Walker]], [[Reine Wisell]]
|<center>61
|<center>12
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]]
|align="center"|[[Team Lotus|Lotus]]-[[Cosworth|Ford]]
|[[Emerson Fittipaldi]], [[Ronnie Peterson]]
|<center>92
|<center>15
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1974|1974]]
|align="center"|[[McLaren Mercedes|McLaren]]-[[Cosworth|Ford]]
|[[Emerson Fittipaldi]], [[Denny Hulme]]
|<center>73
|<center>15
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[Niki Lauda]], [[Clay Regazzoni]]
|<center>72,5
|<center>14
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[Niki Lauda]], [[Clay Regazzoni]], [[Carlos Reutemann]]
|<center>83
|<center>16
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[Niki Lauda]], [[Carlos Reutemann]], [[Gilles Villeneuve]]
|<center>95
|<center>17
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]]
|align="center"|[[Team Lotus|Lotus]]-[[Cosworth|Ford]]
|[[Mario Andretti]], [[Ronnie Peterson]], [[Jean-Pierre Jarier]]
|<center>86
|<center>16
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[Jody Scheckter]], [[Gilles Villeneuve]]
|<center>113
|<center>15
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]]
|align="center"|[[Williams F1 Team|Williams]]-[[Cosworth|Ford]]
|[[Alan Jones]], [[Carlos Reutemann]]
|<center>120
|<center>14
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1981|1981]]
|align="center"|[[Williams F1 Team|Williams]]-[[Cosworth|Ford]]
|[[Alan Jones]], [[Carlos Reutemann]]
|<center>95
|<center>15
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[Didier Pironi]], [[Gilles Villeneuve]], [[Patrick Tambay]], [[Mario Andretti]]
|<center>74
|<center>16
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[René Arnoux]], [[Patrick Tambay]]
|<center>89
|<center>15
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]]
|align="center"|[[McLaren Mercedes|McLaren]]-[[TAG Porsche|TAG]]
|[[Niki Lauda]], [[Alain Prost]]
|<center>143,5
|<center>15
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]]
|align="center"|[[McLaren Mercedes|McLaren]]-[[TAG Porsche|TAG]]
|[[Alain Prost]], [[Niki Lauda]], [[John Watson (Formule 1)|John Watson]]
|<center>90
|<center>16
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]]
|align="center"|[[Williams F1 Team|Williams]]-[[Honda Racing F1 Team|Honda]]
|[[Nelson Piquet]], [[Nigel Mansell]]
|<center>141
|<center>16
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1987|1987]]
|align="center"|[[Williams F1 Team|Williams]]-[[Honda Racing F1 Team|Honda]]
|[[Nelson Piquet]], [[Nigel Mansell]], [[Riccardo Patrese]]
|<center>137
|<center>16
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]]
|align="center"|[[McLaren Mercedes|McLaren]]-[[Honda Racing F1 Team|Honda]]
|[[Ayrton Senna]], [[Alain Prost]]
|<center>199
|<center>16
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]]
|align="center"|[[McLaren Mercedes|McLaren]]-[[Honda Racing F1 Team|Honda]]
|[[Alain Prost]], [[Ayrton Senna]]
|<center>141
|<center>16
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]]
|align="center"|[[McLaren Mercedes|McLaren]]-[[Honda Racing F1 Team|Honda]]
|[[Ayrton Senna]], [[Gerhard Berger]]
|<center>141
|<center>16
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]]
|align="center"|[[McLaren Mercedes|McLaren]]-[[Honda Racing F1 Team|Honda]]
|[[Ayrton Senna]], [[Gerhard Berger]]
|<center>139
|<center>16
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1992|1992]]
|align="center"|[[Williams F1 Team|Williams]]-[[Renault F1 Team|Renault]]
|[[Nigel Mansell]], [[Riccardo Patrese]]
|<center>164
|<center>16
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]]
|align="center"|[[Williams F1 Team|Williams]]-[[Renault F1 Team|Renault]]
|[[Alain Prost]], [[Damon Hill]]
|<center>168
|<center>16
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1994|1994]]
|align="center"|[[Williams F1 Team|Williams]]-[[Renault F1 Team|Renault]]
|[[Damon Hill]], [[Nigel Mansell]], [[David Coulthard]]
|<center>118
|<center>16
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1995|1995]]
|align="center"|[[Benetton (Formule 1)|Benetton]]-[[Renault F1 Team|Renault]]
|[[Michael Schumacher]], [[Johnny Herbert]]
|<center>137
|<center>17
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1996|1996]]
|align="center"|[[Williams F1 Team|Williams]]-[[Renault F1 Team|Renault]]
|[[Damon Hill]], [[Jacques Villeneuve]]
|<center>175
|<center>16
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1997|1997]]
|align="center"|[[Williams F1 Team|Williams]]-[[Renault F1 Team|Renault]]
|[[Jacques Villeneuve]], [[Heinz-Harald Frentzen]]
|<center>123
|<center>17
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1998|1998]]
|align="center"|[[Team McLaren|McLaren]]-[[Mercedes Benz|Mercedes]]
|[[Mika Häkkinen]], [[David Coulthard]]
|<center>156
|<center>16
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[Michael Schumacher]], [[Eddie Irvine]], [[Mika Salo]]
|<center>128
|<center>16
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[Michael Schumacher]], [[Rubens Barrichello]]
|<center>170
|<center>17
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 2001|2001]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[Michael Schumacher]], [[Rubens Barrichello]]
|<center>179
|<center>17
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[Michael Schumacher]], [[Rubens Barrichello]]
|<center>221
|<center>17
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[Michael Schumacher]], [[Rubens Barrichello]]
|<center>158
|<center>16
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 2004|2004]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[Michael Schumacher]], [[Rubens Barrichello]]
|<center>262
|<center>18
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]]
|align="center"|[[Renault F1 Team|Renault]]
|[[Fernando Alonso]], [[Giancarlo Fisichella]]
|<center>191
|<center>19
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 2006|2006]]
|align="center"|[[Renault F1 Team|Renault]]
|[[Fernando Alonso]], [[Giancarlo Fisichella]]
|<center>206
|<center>18
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]]
|align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
|[[Kimi Räikkönen]], [[Felipe Massa]]
|<center>204
|<center>17
|}
</div>
</div>
<div class="NavFrame" style="border: 0">
<div style="background:#CCCCCC">'''Championnat du monde des pilotes (depuis 1950)'''</div>
<div class="NavContent" align="left">
{| bgcolor="#f7f8ff" cellpadding="3" cellspacing="0" border="1" style="font-size: 95%; border: #cccccc solid 1px; border-collapse: collapse;"
|- bgcolor="#6699FF"
|-
! style="background:lightblue" align="center" |'''Année'''
! style="background:lightblue" align="center" |'''Champion'''
! style="background:lightblue" align="center" |'''Pays'''
! style="background:lightblue" align="center" |'''Écurie'''
! style="background:lightblue" align="center" |'''Châssis'''
! style="background:lightblue" align="center" |'''Moteur'''
|-
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]] || [[Giuseppe Farina]] || [[Image:Flag of Italy.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Italie|Italie]] || align="center"|[[Alfa Romeo]] || [[Alfa Romeo 158|Alfetta 158]] ||[[Alfa Romeo]] 8 en ligne
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1951|1951]] || [[Juan Manuel Fangio]] || [[Image:Flag of Argentina.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Argentine|Argentine]] || align="center"|[[Alfa Romeo]] || [[Alfa Romeo 158|Alfetta 158]] ||[[Alfa Romeo]] 8 en ligne
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1952|1952]] || [[Alberto Ascari]] || [[Image:Flag of Italy.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Italie|Italie]] || align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari 500|Ferrari 500 F2]] ||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V12
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1953|1953]] || [[Alberto Ascari]] || [[Image:Flag of Italy.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Italie|Italie]] || align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] || [[Ferrari 500|Ferrari 500 F2]] ||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V12
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1954|1954]] || [[Juan Manuel Fangio]] || [[Image:Flag of Argentina.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Argentine|Argentine]]|| align="center"|[[Maserati]] <br /> [[Mercedes-Benz|Mercedes]]
|| [[Maserati 250F]] <br /> [[Mercedes-Benz W196]]|| [[Maserati]] 6 en ligne<br />[[Mercedes-Benz|Mercedes]] 8 en ligne
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1955|1955]]
| [[Juan Manuel Fangio]] || [[Image:Flag of Argentina.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Argentine|Argentine]]
| align="center"|[[Mercedes-Benz|Mercedes]]
| [[Mercedes-Benz W196]]||[[Mercedes-Benz|Mercedes]] 8 en ligne
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1956|1956]]
| [[Juan Manuel Fangio]] || [[Image:Flag of Argentina.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Argentine|Argentine]]
| align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Ferrari D50|Lancia-Ferrari D50]]||[[Lancia (Formule 1)|Lancia]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1957|1957]]
| [[Juan Manuel Fangio]] || [[Image:Flag of Argentina.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Argentine|Argentine]]
| align="center"|[[Maserati]]
| [[Maserati 250F]] ||[[Maserati]] 6 en ligne
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1958|1958]]
| [[Mike Hawthorn]] || [[Image:Flag of the United Kingdom.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Royaume-Uni|Royaume-Uni]]
| align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Ferrari D246|Ferrari Dino 246]]||[[Scuderia Ferrari Marlboro|Ferrari]] V6
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1959|1959]]
| [[Jack Brabham]] || [[Image:Flag of Australia.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Australie|Australie]]
| align="center"|[[Cooper Car Company|Cooper]]
| [[Cooper T51 F2]]||[[Coventry Climax|Climax]] 4 en ligne
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1960|1960]]
| [[Jack Brabham]] || [[Image:Flag of Australia.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Australie|Australie]]
| align="center"|[[Cooper Car Company|Cooper]]
| [[Cooper T53 F2]]||[[Coventry Climax|Climax]] 4 en ligne
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1961|1961]]
| [[Phil Hill]] || [[Image:Flag of the United States.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# États-Unis|États-Unis]]
| align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Ferrari Dino 156]] ||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V6
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1962|1962]]
| [[Graham Hill]] || [[Image:Flag of the United Kingdom.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Royaume-Uni|Royaume-Uni]]
| align="center"|[[British Racing Motors|BRM]]
| [[BRM P578]] ||[[British Racing Motors|BRM]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1963|1963]]
| [[Jim Clark]] || [[Image:Flag of the United Kingdom.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Royaume-Uni|Royaume-Uni]]
| align="center"|[[Lotus (automobile)|Lotus]]
| [[Lotus 25]]||[[Coventry Climax|Climax]] 4 en ligne
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1964|1964]]
| [[John Surtees]] || [[Image:Flag of the United Kingdom.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Royaume-Uni|Royaume-Uni]]
| align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Ferrari 158]] ||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1965|1965]]
| [[Jim Clark]] || [[Image:Flag of the United Kingdom.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Royaume-Uni|Royaume-Uni]]
| align="center"|[[Lotus (automobile)|Lotus]]
| [[Lotus 33]]||[[Coventry Climax|Climax]] 4 en ligne
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1966|1966]]
| [[Jack Brabham]] || [[Image:Flag of Australia.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Australie|Australie]]
| align="center"|[[Brabham]]
| [[Brabham BT19]] <br /> [[Brabham BT20]]||[[Repco]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1967|1967]]
| [[Denny Hulme]] || [[Image:Flag of New Zealand.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Nouvelle-Zélande|Nouvelle-Zélande]]
| align="center"|[[Brabham]]
| [[Brabham BT20]] <br /> [[Brabham BT24]]||[[Repco]] V8
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1968|1968]]
| [[Graham Hill]] || [[Image:Flag of the United Kingdom.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Royaume-Uni|Royaume-Uni]]
| align="center"|[[Lotus (automobile)|Lotus]]
| [[Lotus 49]] <br /> [[Lotus 49]]B|| [[Cosworth|Ford]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1969|1969]]
| [[Jackie Stewart]] || [[Image:Flag of the United Kingdom.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Royaume-Uni|Royaume-Uni]]
| align="center"|[[Matra (Formule 1)|Matra]]
| [[Matra MS10]]<br /> [[Matra MS80]]||[[Cosworth|Ford]] V8
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1970|1970]]
| [[Jochen Rindt]] || [[Image:Flag of Austria.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Autriche|Autriche]]
| align="center"|[[Lotus (automobile)|Lotus]]
| [[Lotus 49]]C/72||[[Cosworth|Ford]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]]
| [[Jackie Stewart]] || [[Image:Flag of the United Kingdom.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Royaume-Uni|Royaume-Uni]]
| align="center"|[[Tyrrell Racing|Tyrrell]]
| [[Tyrrell 01]] <br /> [[Tyrrell 03]]||[[Cosworth|Ford]] V8
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1972|1972]]
| [[Emerson Fittipaldi]] || [[Image:Flag of Brazil.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Brésil|Brésil]]
| align="center"|[[Lotus (automobile)|Lotus]]
| [[Lotus 49]]C/72||[[Cosworth|Ford]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]]
| [[Jackie Stewart]] || [[Image:Flag of the United Kingdom.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Royaume-Uni|Royaume-Uni]]
| align="center"|[[Tyrrell Racing|Tyrrell]]
| [[Tyrrell 05]] <br /> [[Tyrrell 06]]||[[Cosworth|Ford]] V8
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1974|1974]]
| [[Emerson Fittipaldi]] || [[Image:Flag of Brazil.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Brésil|Brésil]]
| align="center"|[[Team McLaren|McLaren]]
| [[McLaren M23]]||[[Cosworth|Ford]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]]
| [[Niki Lauda]] || [[Image:Flag of Austria.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Autriche|Autriche]]
| align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Ferrari 312|Ferrari 312 B3]] <br /> [[Ferrari 312|Ferrari 312 T]]||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] 12 à plat
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]]
| [[James Hunt]] || [[Image:Flag of the United Kingdom.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Royaume-Uni|Royaume-Uni]]
| align="center"|[[Team McLaren|McLaren]]
| [[McLaren M23B]]||[[Cosworth|Ford]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]]
| [[Niki Lauda]] || [[Image:Flag of Austria.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Autriche|Autriche]]
| align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Ferrari 312|Ferrari 312 T2]]||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] 12 à plat
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]]
| [[Mario Andretti]] || [[Image:Flag of the United States.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# États-Unis|États-Unis]]
| align="center"|[[Lotus (automobile)|Lotus]]
| [[Lotus 79]]||[[Cosworth|Ford]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]]
| [[Jody Scheckter]] || [[Image:Flag of South Africa 1928-1994.svg|20x22px]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Afrique du Sud|Afrique du Sud]]
| align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Ferrari 312|Ferrari 312 T4]]||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] 12 à plat
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]]
| [[Alan Jones]] || [[Image:Flag of Australia.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Australie|Australie]]
| align="center"|[[WilliamsF1|Williams]]
| [[Williams FW07B]]||[[Cosworth|Ford]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1981|1981]]
| [[Nelson Piquet]] || [[Image:Flag of Brazil.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Brésil|Brésil]]
| align="center"|[[Brabham]]
| [[Brabham BT49C]]||[[Cosworth|Ford]] V8
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]]
| [[Keke Rosberg]] || [[Image:Flag of Finland.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Finlande|Finlande]]
| align="center"|[[WilliamsF1|Williams]]
| [[Williams FW07C]] <br /> [[Williams FW08]]||[[Cosworth|Ford]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]]
| [[Nelson Piquet]] || [[Image:Flag of Brazil.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Brésil|Brésil]]
| align="center"|[[Brabham]]
| [[Brabham BT52]] <br /> [[Brabham BT52B]]||[[Bayerische Motoren Werke AG|BMW]] 4 en ligne turbo
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]]
| [[Niki Lauda]] || [[Image:Flag of Austria.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Autriche|Autriche]]
| align="center"|[[Team McLaren|McLaren]]
| [[McLaren MP4/2]]||[[TAG Porsche|TAG]] V6 turbo
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]]
| [[Alain Prost]] || [[Image:Flag of France.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# France|France]]
| align="center"|[[Team McLaren|McLaren]]
| [[McLaren MP4/2]]||[[TAG Porsche|TAG]] V6 turbo
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]]
| [[Alain Prost]] || [[Image:Flag of France.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# France|France]]
| align="center"|[[Team McLaren|McLaren]]
| [[McLaren MP4/2C]]||[[TAG Porsche|TAG]] V6 turbo
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1987|1987]]
| [[Nelson Piquet]] || [[Image:Flag of Brazil.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Brésil|Brésil]]
| align="center"|[[WilliamsF1|Williams]]
| [[Williams FW11B]]||[[Honda]] V6 turbo
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]]
| [[Ayrton Senna]] || [[Image:Flag of Brazil.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Brésil|Brésil]]
| align="center"|[[Team McLaren|McLaren]]
| [[McLaren MP4/4]]||[[Honda]] V6 turbo
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]]
| [[Alain Prost]] || [[Image:Flag of France.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# France|France]]
| align="center"|[[Team McLaren|McLaren]]
| [[McLaren MP4/5]]||[[Honda]] V10
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]]
| [[Ayrton Senna]] || [[Image:Flag of Brazil.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Brésil|Brésil]]
| align="center"|[[Team McLaren|McLaren]]
| [[McLaren MP4/5B]]||[[Honda]] V10
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]]
| [[Ayrton Senna]] || [[Image:Flag of Brazil.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Brésil|Brésil]]
| align="center"|[[Team McLaren|McLaren]]
| [[McLaren MP4/6]]||[[Honda]] V12
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1992|1992]]
| [[Nigel Mansell]] || [[Image:Flag of the United Kingdom.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Royaume-Uni|Royaume-Uni]]
| align="center"|[[WilliamsF1|Williams]]
| [[Williams FW14B]]||[[Renault F1 Team|Renault]] V10
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]]
| [[Alain Prost]] || [[Image:Flag of France.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# France|France]]
| align="center"|[[WilliamsF1|Williams]]
| [[Williams FW15C]]||[[Renault F1 Team|Renault]] V10
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1994|1994]]
| [[Michael Schumacher]] || [[Image:Flag of Germany.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Allemagne|Allemagne]]
| align="center"|[[Benetton (Formule 1)|Benetton]]
| [[Benetton B194]]||[[Cosworth|Ford]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1995|1995]]
| [[Michael Schumacher]] || [[Image:Flag of Germany.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Allemagne|Allemagne]]
| align="center"|[[Benetton (Formule 1)|Benetton]]
| [[Benetton B195]]||[[Renault F1 Team|Renault]] V10
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1996|1996]]
| [[Damon Hill]] || [[Image:Flag of the United Kingdom.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Royaume-Uni|Royaume-Uni]]
| align="center"|[[WilliamsF1|Williams]]
| [[Williams FW18]]||[[Renault F1 Team|Renault]] V10
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1997|1997]]
| [[Jacques Villeneuve]] || [[Image:Flag of Canada.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Canada|Canada]]
| align="center"|[[WilliamsF1|Williams]]
| [[Williams FW19]]||[[Renault F1 Team|Renault]] V10
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 1998|1998]]
| [[Mika Häkkinen]] || [[Image:Flag of Finland.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Finlande|Finlande]]
| align="center"|[[Team McLaren|McLaren]]
| [[McLaren MP4/13]]||[[Mercedes-Benz|Mercedes]] V10
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 1999|1999]]
| [[Mika Häkkinen]] || [[Image:Flag of Finland.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Finlande|Finlande]]
| align="center"|[[McLaren Mercedes|McLaren]]
| [[McLaren MP4/14]]||[[Team McLaren|Mercedes]] V10
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 2000|2000]]
| [[Michael Schumacher]] || [[Image:Flag of Germany.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Allemagne|Allemagne]]
| align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Ferrari F1-2000]]||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V10
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 2001|2001]]
| [[Michael Schumacher]] || [[Image:Flag of Germany.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Allemagne|Allemagne]]
| align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Ferrari F2001]]||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V10
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 2002|2002]]
| [[Michael Schumacher]] || [[Image:Flag of Germany.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Allemagne|Allemagne]]
| align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Ferrari F2001]] <br /> [[Ferrari F2002]]||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V10
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 2003|2003]]
| [[Michael Schumacher]] || [[Image:Flag of Germany.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Allemagne|Allemagne]]
| align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Ferrari F2002]] <br /> [[Ferrari F2003-GA]]||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V10
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 2004|2004]]
| [[Michael Schumacher]] || [[Image:Flag of Germany.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Allemagne|Allemagne]]
| align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Ferrari F2004]]||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V10
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 2005|2005]]
| [[Fernando Alonso]] || [[Image:Flag of Spain.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Espagne|Espagne]]
| align="center"|[[Renault F1 Team|Renault]]
| [[Renault R25 (Formule 1)|Renault R25]]||[[Renault F1 Team|Renault]] V10
|-bgcolor="#EFEFEF"
|[[Championnat du monde de Formule 1 2006|2006]]
| [[Fernando Alonso]] || [[Image:Flag of Spain.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Espagne|Espagne]]
| align="center"|[[Renault F1 Team|Renault]]
| [[Renault R26]]||[[Renault F1 Team|Renault]] V8
|-
|[[Championnat du monde de Formule 1 2007|2007]]
| [[Kimi Räikkönen]] || [[Image:Flag of Finland.svg|20px|]] [[Pilotes de Formule 1 par pays# Finlande|Finlande]]
| align="center"|[[Scuderia Ferrari|Ferrari]]
| [[Ferrari F2007]]||[[Scuderia Ferrari|Ferrari]] V8
|}
</div>
</div>
== Compétitions ==
=== Grands Prix et championnat du monde ===
De nos jours, les expressions ''course de Formule 1'' et ''course du championnat du monde'' sont synonymes. En effet, depuis 1984, tous les Grands Prix de Formule 1 comptent pour le championnat du monde des pilotes. Et inversement, depuis 1961, le championnat du monde est constitué uniquement d'épreuves disputées par des monoplaces répondant à la réglementation « Formule 1 ».
[[Image:1970 Brands Hatch Race of Champions Jack Brabham BT33.jpg|right|thumb|[[Jack Brabham]] sur BT33 à la [[Race of Champions (Brands Hatch)|Race of Champions de Brands Hatch]] en 1970]]
Pourtant, jusqu'en 1984, se sont disputés de nombreuses courses de Formule 1 ne comptant pas pour le championnat du monde. En 1950 par exemple, vingt-deux courses de Formule 1 sont organisées, mais seulement six comptent pour le championnat du monde. La fréquence des courses dites « hors championnat » baisse avec le temps et à ce jour, la dernière course de Formule 1 hors championnat organisée est la [[Race of champions 1983]] disputée en avril [[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]] sur le tracé anglais de [[Brands Hatch]].
Inversement, plusieurs manches du championnat du monde des pilotes (qui ne prend officiellement l'appellation « championnat du monde des pilotes de Formule 1 » qu'en 1981) n'ont pas été disputées par des Formule 1: c'est le cas des courses des championnats du monde [[Championnat du monde de Formule 1 1952|1952]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1953|1953]], qui se sont toutes déroulées sous la réglementation Formule 2. Lors de ces deux saisons, la catégorie Formule 1 a continué à exister mais n'a donné lieu qu'à des courses hors-championnat. Du fait de la confusion moderne entre Formule 1 et championnat du monde, et compte tenu de la continuité existant avec les saisons précédentes, toutes ces courses de Formule 2 sont assimilées à des courses de Formule 1. C'est également le cas des onze éditions des [[500 miles d'Indianapolis]] (de 1950 à 1960) intégrées au championnat, et disputées selon les règlements techniques et sportifs en vigueur aux États-Unis. Officiellement, tous les résultats enregistrés font partie des statistiques du championnat du monde et, ici encore, compte tenu de la confusion moderne entre championnat du monde et Formule 1, sont considérés comme des résultats de Formule 1.
=== Courses hors Europe de l'Ouest ===
[[Image:F1 grand prix world map.PNG|thumb|right|upright=1.5|Les pays qui ont hébergé au moins une fois un Grand Prix]]
En [[Championnat du monde de Formule 1 1950|1950]], la Fédération Internationale de l'Automobile ([[Fédération Internationale de l'Automobile|FIA]]) organise le premier championnat du monde de pilotes automobiles avec la participation à six Grands Prix basés en Europe de l’Ouest ([[Grand Prix automobile de Belgique 1950|Belgique]], [[Grand Prix automobile de France 1950|France]], [[Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1950|Grande-Bretagne]], [[Grand Prix automobile d'Italie 1950|Italie]], [[Grand Prix automobile de Monaco 1950|Monaco]], [[Grand Prix automobile de Suisse 1950|Suisse]]), plus la course des [[Indianapolis 500|500 miles d'Indianapolis]]. Indianapolis 500, qui fait partie du championnat, conserve ses propres règlements. La course reste marginale pour la Formule 1 et elle disparaîtra du calendrier après [[1960 en sport|1960]]. En [[Championnat du monde de Formule 1 1951|1951]], les 500 Miles d'Indianapolis sont organisés seulement trois jours après le [[Grand Prix automobile de Suisse 1951|Grand Prix de Suisse]] !
En [[championnat du monde de Formule 1 1953|1953]], la saison débute le [[18 janvier en sport|18 janvier]] avec le [[Grand Prix automobile d'Argentine 1953|Grand Prix d'Argentine]]. C'est la première épreuve hors d'Europe si l'on excepte les 500 Miles d'Indianapolis. Par la suite, chaque saison aura une épreuve non-européenne. Le [[Grand Prix automobile du Maroc|Maroc]] accueille le premier Grand Prix [[Afrique|africain]] pour la saison [[championnat du monde de Formule 1 1958|1958]]. L'[[Asie]] (avec le [[Grand Prix automobile du Japon|Japon]] en [[championnat du monde de Formule 1 1976|1976]]) et l'[[Océanie]] ([[Grand Prix automobile d'Australie|Australie]] en [[championnat du monde de Formule 1 1985|1985]]) accueillent à leur tour le championnat. Les dix-sept épreuves organisées en [[championnat du monde de Formule 1 2008|2008]] couvrent tous les continents ou presque, avec l'Europe bien sûr, l'Asie, l'Océanie, l'Amérique du Nord et l'Amérique du Sud. L'Afrique est absente. Pourtant l'[[Grand Prix automobile d'Afrique du Sud|Afrique du Sud]] a connu vingt-trois éditions intégrées au championnat du monde dont dix-huit en dix-neuf saisons entre [[championnat du monde de Formule 1 1967|1967]] et [[championnat du monde de Formule 1 1985|1985]].
L'[[Europe de l'Est]], par idéologie, a longtemps boudé la Formule 1, elle est représentée par la [[Grand Prix automobile de Hongrie|Hongrie]] depuis [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]]. La [[Grand Prix automobile de Chine|Chine]] accueille un Grand Prix ([[championnat du monde de Formule 1 2004|2004]]) comme la péninsule arabe ([[Grand Prix automobile du Bahrein|Bahrein]]).
=== Championnats nationaux d'Afrique du Sud et de Grande-Bretagne===
{{Article détaillé|championnat d'Afrique du Sud de Formule 1|championnat de Grande-Bretagne de Formule 1}}
Le championnat national d'Afrique du Sud a eu lieu de 1960 à 1975. Les voitures avaient déjà roulé en Championnat du monde de Formule 1, certaines étaient de première main ou développées ou modifiées en Afrique du Sud. Les pilotes disputaient le championnat national et parfois s'alignaient en même temps en Europe au niveau supérieur. [[John Love (pilote automobile)|John Love]], qui n'a disputé que neufs Grands Prix de championnat du monde, a remporté à six reprises le championnat d'Afrique du Sud de Formule 1.
Le championnat de Grande-Bretagne de Formule 1 s'est disputé entre 1978 et 1980, et en 1982. Comme en Afrique du Sud une génération auparavant, des voitures de seconde main comme les [[Team Lotus|Lotus]] et les [[Fittipaldi Automotive|Fittipaldi]] étaient à l'honneur, cependant, des voitures comme les [[March Engineering|March]] 781, étaient développées spécialement pour ce championnat. En 1980, la Sud-africaine [[Desiré Wilson]] est devenue la seule femme à remporter une course de Formule 1 en gagnant à Brands Hatch dans le baquet d'une [[Walter Wolf Racing|Wolf WR3]]<ref> {{en}} [http://f1rejects.com/drivers/wilson/biography.html Desiré Wilson], sur f1rejects.com</ref>.
== Culture populaire ==
La Formule 1 a connu nombre de déclinaisons de la [[littérature]] au [[cinéma]] en passant par les [[jeux vidéo]], notamment.
=== Cinéma ===
L'univers de la Formule 1 n'a été traité qu'à deux reprises au cinéma. Le réalisateur américain [[John Frankenheimer]] fut le premier à s'y attaquer, en [[1966 au cinéma|1966]], avec le film ''[[Grand Prix (film)|Grand Prix]]''. Bénéficiant d'un budget élevé pour l'époque et d'une distribution internationale ([[James Garner]], [[Yves Montand]], [[Toshiro Mifune]]), ''Grand Prix'' décrit de manière romancée la vie des pilotes de Formule 1, entre rivalités sportives et amoureuses. La plupart des scènes de course furent reproduites à l'aide de monoplaces de [[Formule 3]], mais grâce à la technique encore expérimentale pour l'époque de la caméra embarquée, figurent dans le film d'authentiques scènes de course de la [[Championnat du monde de Formule 1 1966|saison 1966]], et notamment du [[Grand Prix automobile de Belgique 1966|Grand Prix de Belgique 1966]] disputé sous des trombes d'eau. Même si le scénario, les dialogues et l'interprétation n'ont guère résisté à l'outrage du temps, les amateurs de sport automobile voient dans ce film un bon témoignage de ce que fut la Formule 1 des [[années 1960]].
L'autre film ayant pour cadre l'univers des Grand Prix est ''[[Bobby Deerfield]]'', sorti en [[1977 au cinéma|1977]], réalisé par [[Sydney Pollack]], avec [[Al Pacino]] dans le rôle-titre, celui d'un pilote de Formule 1 cynique qui s'éprend d'une leucémique. Contrairement à ''Grand Prix'' qui est un film sur la Formule 1, ''Bobby Deerfield'' est avant tout un mélodrame qui utilise la Formule 1 en toile de fond et où la course n'est que peu présente. Le tournage eut lieu pendant la saison [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] et permet d'apercevoir plusieurs pilotes interprétant leur propre rôle, tels que [[James Hunt]], [[Emerson Fittipaldi]] ou encore [[Carlos Pace]]. Quant au personnage fictif de Bobby Deerfield, il apparaît sous les couleurs de l'écurie [[Brabham]]-[[Alfa Romeo]].
=== Littérature ===
Le monde du sport automobile et de la Formule 1 en particulier est le thème principal de la [[bande-dessinée]] [[Michel Vaillant]]. Le héros créé par [[Jean Graton]] fait son apparition en [[1957 en sport|1957]] dans ''[[Tintin (journal de bande dessinée)|Tintin]]'', dans une histoire courte en quatre planches, quatre autres histoires au même format suivront avant la publication du premier album en [[1959 en sport|1959]]. Il sera publié dans ''Tintin'' jusqu'en [[1976]]. 70 tomes sont actuellement parus (série régulière), dont la majorité aborde la Formule 1. [[Lucien Bianchi]] est le premier pilote « réel » apparaissant dans un album de Michel Vaillant (le 13 est au départ en 1963) tandis que [[Jacky Ickx]] sera le pilote le plus souvent mis en scène. De nombreuses personnalités de la Formule 1 avouent leur attachement pour le héros. Ainsi [[René Arnoux]] déclare : « Je ne voulais pas être Michel Vaillant mais René Arnoux dans un album de Michel Vaillant », [[Alain Prost]] souhaitait baptiser son écurie de Formule 1 (après le rachat de [[Ligier]]) « Vaillante » et [[Jean Alesi]] évoque Vaillant en ces termes : « Les Vaillant, ce sont les Alesi du Nord, Michel Vaillant m'a donné envie de devenir pilote »<ref> {{fr}} Xavier Chimits, [[F1i Magazine]], n°50, mars/avril 2008</ref>.
Une série dérivée mêlant bande-dessinée, documents iconographiques et techniques, ''Les dossiers Michel Vaillant'', a vu le jour en 1995 et aborde la réalité de la course automobile. Sur les 9 tomes actuellement parus, 6 sont consacrés au monde de la Formule 1 (tome 2 consacré à [[Jacky Ickx]], tome 4 consacré à [[Honda Racing F1 Team|Honda]], tome 6 sur [[Ayrton Senna]], tome 7 sur [[Enzo Ferrari]], tome 8 sur [[Juan Manuel Fangio|Fangio]] et tome 9 dédié à [[Henri Pescarolo|Pescarolo]]).
Scénarisée par [[André-Paul Duchâteau]] et dessinée par [[Christian Denayer]] (un ancien assistant de Jean Graton), la bande dessinée ''Alain Chevallier'' a vu le jour en 1973. Également axée sur l'univers de la Formule 1, elle présentait à ses débuts de nombreuses similitudes avec ''Michel Vaillant'' (un pilote-héros qui court au sein de l'écurie familiale, un univers mêlant intrigues policières et compétition, avec apparitions des vrais concurrents de l'époque, dessin réaliste), avant de s'en éloigner progressivement. Alors que Michel Vaillant est un héros parfait, Alain Chevallier s'affirmait au fil des épisodes comme un personnage plus complexe et tourmenté. La série n'a eu qu'un succès mitigé avant de disparaître dans les [[années 1980]].
=== Séries télévisées ===
''[[Les Aventures de Michel Vaillant]]'' est un feuilleton réalisé par [[Charles Bretoneiche]] et Nicole Osso sur un scénario de [[Nicole Riche]] et Madeleine Wagon, adapté de la bande dessinée et diffusé dès [[1967]] par l'[[Office de radiodiffusion télévision française|ORTF]]. Toutefois, contrairement à la bande dessinée, il est plutôt centré sur la [[Formule 3]]. De nombreuses séquences se déroulent lors de véritables compétitions auxquelles participent des pilotes qui évoluent également en Formule 1: [[Mauro Bianchi]], [[Johnny Servoz-Gavin]], [[Jo Schlesser]], [[Jacky Ickx]], [[Jean-Pierre Beltoise]], [[Jim Clark]], [[Jack Brabham]]. [[Henri Grandsire]], qui incarne Michel Vaillant, fut champion de France de [[Formule 3 1964|Formule 3 en 1964]].
En 1988, la série télévisée ''[[Formule 1 (série télévisée)|Formule 1]]'', co-production franco-québécoise, relatait en treize épisodes de soixante minutes les aventures de l'écurie Sainclair, avec [[Manuel Gelin]] dans le rôle principal du pilote Luc Sainclair. Bénéficiant de l'accord de [[Bernie Ecclestone]], cette série a été tournée pendant le [[championnat du monde de Formule 1 1987]] ce qui permet de voir à l'écran de nombreux pilotes dans leur propre rôle et de vraies images de course intégrées au récit. L'écurie Sainclair apparaît ainsi sous les couleurs [[Benetton Formula]] et les images représentant Luc Sainclair en piste sont celles du pilote belge [[Thierry Boutsen]]. Cette série a vu le jour sur la base d'un projet avorté d'une nouvelle adaptation à l'écran des aventures de Michel Vaillant.
=== Jeux vidéo ===
{{article détaillé|jeu vidéo de Formule 1}}
[[Image:VProF1Experience 20061026-10.jpg|right|thumb|upright=0.75|Simulateurs de Formule 1]]
Depuis l'avènement du [[jeu vidéo]], la Formule 1 figure parmi les thèmes les plus porteurs. Le [[jeu vidéo de Formule 1]] a connu une évolution du [[jeu d'arcade]] au développement complet de simulations de cette discipline [[sport]]ive. Le premier succès commercial pour la Formule 1 arrive en [[1982 en jeu vidéo|1982]] avec ''Pole Position'' de [[Namco]], qui confronte pour la première fois le joueur à des concurrents virtuels. C'est aussi le premier titre à s'inspirer des tracés de circuits réels. Parmi les jeux vidéo de Formule 1, on citera ''[[Grand Prix 4]]'' et ''[[rFactor]]''.
''[[Formula One (série)|Formula One]]'' est une série de [[jeu vidéo de course|jeux vidéo de course]] de Formule 1 sous licence officielle [[Formula One Administration|FOA]]. Apparue en [[1996 en jeu vidéo|1996]], la série a initialement été développée par [[Bizarre Creations]] puis, à partir de [[2001 en jeu vidéo|2001]], par [[Sony Studio Liverpool]]. Édité par [[Psygnosis]] puis [[Sony Computer Entertainment]], ''Formula One'' est devenu une franchise phare des consoles [[PlayStation]]. Certains épisodes ont été adaptés sur [[Windows]] et [[Game Boy Color]]. Chaque année, un nouveau volet est commercialisé incluant une actualisation du calendrier, des monoplaces, des circuits, des pilotes et du règlement selon la saison en cours. En 2003, après un nouveau contrat passé entre [[Sony]] et la [[Fédération internationale de l'automobile|FIA]], la série obtient l'exclusivité de la licence « Formula One » pendant quatre années<ref> [http://eu.scee.com/static/en_EU/sceefactsfigures.pdf Historique des évènements de SCEE] sur SCEE</ref>. L'exclusivité des droits par Sony a contribué à l'asphyxie de ce genre dans le paysage du jeu vidéo<ref> [http://www.jdli.com/Codemasters-obtient-les-droits-de-la-Formule-1_a2810.html Codemasters obtient les droits de la Formule 1] sur jdli.com</ref>. [[Codemasters]] a acquis les droits de la Formule 1 et l'éditeur britannique va redynamiser ce créneau.
Parmi les jeux, un est remarquable: ''[[Grand Prix Legends]]'' est un jeu développé par [[:en:Papyrus Design Group|Papyrus]], édité par [[Sierra]] et sorti en 1998. Il met en scène la saison [[championnat du monde de Formule 1 1967|1967]] de Formule 1.
=== Supporters ===
Le sport automobile et la Formule 1 en particulier génèrent un vaste mouvement de soutien populaire, parfois inconditionnel : les supporters. Les fans d'un même pilote ou d'une même écurie s'organisent en groupes ou associations de supporters. Les dérives connues dans le [[football]] d'hooliganisme, de débordements violents, n'existent pas en Formule 1. Si les rivalités sont parfois spectaculaires entre pilotes, voire entre équipiers, cela se passe généralement dans la bonne humeur dans les tribunes. Signalons toutefois les insultes à caractère raciste émanant de spectateurs présentés comme étant des supporters de [[Fernando Alonso]] dont a été victime [[Lewis Hamilton]] en février 2008 lors d'essais privés sur le [[circuit de Catalogne]] à Barcelone<ref> {{fr}} [http://www.rds.ca/f1/chroniques/245065.html Insultes racistes contre Hamilton], sur rds.ca, 3 février 2008</ref>.
Les supporters les plus passionnés se regroupent au sein de fan-clubs. Depuis la création du championnat du monde, les ''tifosi'' pro-Ferrari ont dépassé le simple cadre de l'[[Italie]] pour essaimer dans tous les pays. Chaque Grand Prix connaît une assistance de {{formatnum:60000}} à plus de {{formatnum:100000}} spectateurs, présents pendant trois jours. Les boutiques par correspondance ou sur la toile, proposent une gamme très large de produits dérivés, qui constitue une source de revenus non négligeable<ref name="produits dérivés"> {{fr}} [http://www.fanaticf1.com/formule1/6445-Comment-lire-le-budget-d-une.html Comment lire le budget d’une équipe de Formule 1 ?], sur fanaticf1.com</ref>.
<gallery caption='La passion des supporters' perrow=3>
Image:Tifosi GP Monza 1996.jpg|''Tifosi'' à [[Grand Prix automobile d'Italie 1996|Monza en 1996]]
Image:Dfgkjitjrreiruiwepdskjf0014.JPG|''Forza'' [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] à [[Grand Prix automobile du Brésil 2004|Interlagos en 2004]]
Image:Rome Ferrari Store.jpg|Boutique [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] à [[Rome]]
Image:25 September 2005 BrazilGP.jpg|''Fans'' de [[Fernando Alonso]] au [[Grand Prix automobile du Brésil 2005|Brésil en 2005]]
Image:Ferrari supporters (Magny-Cours 2006).JPG|''Tifosi'' à [[Grand Prix automobile de France 2006|Magny-Cours en 2006]]
Image:Formula One Tifosi Ferrari Sepang 2007.jpg|La passion de père en fils à [[Grand Prix automobile de Malaisie 2007|Sepang en 2007]]
</gallery>
{{message galerie}}
== Médias ==
=== Presse écrite ===
La Formule 1 entre dans la presse généraliste puis la presse omnisports dès le début du championnat. Cette presse enregistre toujours de solides tirages au début du {{XXIe siècle}} avec des périodicités quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles. Parmi les grands titres de la presse omnisports quotidienne, citons ''[[A Bola (journal)|A Bola]]'', ''[[O Jogo (journal)|O Jogo]]'' et ''[[Record (journal)|Record]]'' au [[Portugal]], ''[[La Gazzetta dello Sport]]'', ''[[Tuttosport]]'' et ''[[Corriere dello Sport - Stadio]]'' en [[Italie]], ''[[Marca (journal)|Marca]]'' et ''[[As (journal)|As]]'' en [[Espagne]], ''[[Olé (quotidien argentin)|Olé]]'' en [[Argentine]] et ''[[L'Équipe]]'' en [[France]]. S'l existe une presse spécialisée sur l'automobile, la presse uniquement focalisée sur la Formule 1 est plus rare. ''[[F1 Racing]]'' peut être considéré comme un magazine mensuel de référence dans le monde sur la Formule 1. Lancé en [[1996 en sport|1996]] en Grande-Bretagne par l'éditeur Matt Bishop ( qui écrit aussi des chroniques sur le site web de l'hebdomadaire ''[[Autosport]]''), et en [[1999 en sport|1999]] en France, ce magazine qui compte vingt-et-une éditions internationales et est vendu dans plus de cent pays, a publié son centième numéro en juillet [[2005 en sport|2005]] et prétend au titre de "Magazine le plus vendu de Grand Prix." Il compte en effet près de 29 000 abonnés et 440 000 lecteurs <ref>{{en}}[http://www.f1racing.co.uk/ Chiffres de vente de F1Racing]</ref>. ''[[F1i Magazine]]'' est un magazine consacré à la Formule 1 lancé en mars [[2001 en sport|2001]] par [[Gérard Crombac]] et dirigé par le journaliste sportif [[Pierre van Vliet]]. Ce magazine haut de gamme, qui paraît six fois par an, s'intéresse à l'actualité de la F1 (compte-rendu des épreuves, dossiers techniques, interviews de pilotes, vie des écuries...) et consacre un dossier à l'histoire des Grands Prix (épreuves et circuits « mythiques », faits de course, portraits d'anciens pilotes, images d'archives). Le tirage est de {{formatnum:15000}} exemplaires pour environ {{formatnum:10000}} ventes moyennes et 27% d'abonnés<ref> {{fr}} [http://www.mm.be/fr/mediaplan.php?id=24486&abc=f&page=1 F1i MAGAZINE], étude sur Média Marketing</ref>.
=== Médias audiovisuels ===
{{Article détaillé|Liste des diffuseurs de Formule 1}}
[[Image:FlavioBriatoreCarolinaGynning.jpg|thumb|right|[[Flavio Briatore]] au [[Grand Prix automobile de Monaco|Grand Prix de Monaco]] de [[2006]] est interviewé par [[Carolina Gynning]], [[présentatrice]] de [[télévision]] sur TV4 (Suède)]]
La Formule 1 est actuellement au niveau mondial le troisième événement le plus suivi derrière la [[Coupe du monde de football]] et les [[Jeux Olympiques]] pour l'audience télévisée. La Formule 1 peut être suivie par le téléspectateur en direct ou avec un décalage dans à peu près tous les pays et les territoires de la planète et génère une audience élevée. En 2005, le [[Grand Prix automobile du Canada 2005|Grand Prix du Canada]] à [[Montréal]] est la course la plus suivie, et le troisième événement sportif le plus regardé au niveau planétaire<ref> {{en}} [http://www.exchange4media.com/e4m/media_matter/matter_010406.asp Most watched TV sporting events of 2005], étude sur exchange4media.com</ref>. Le [[Grand Prix automobile du Brésil 2006]] a obtenu une audience moyenne télévisuelle en direct de quatre-vingt trois millions de téléspectateurs, avec un total de 154 millions de téléspectateurs qui ont vu une partie de cet événement. Pour la France, la dernière manche de la saison de Formule 1 au Brésil a attiré plus de 8,70 millions de téléspectateurs en moyenne entre 19h00 et 20h45 soit 36,9 % de part de marché. Pour les tous derniers tours de la course, [[TF1]] a connu un pic à 13,62 millions de téléspectateurs pour 48,9 % de part de marché, soit presque un Français sur deux qui était devant sa télévision à 20h35<ref> {{fr}} [http://www.f1-action.net/infos/article4822.html Record d’audience pour la F1 !], sur f1-action.net</ref>. La présence au sommet d'Alonso a accru l'intérêt en Espagne<ref> {{es}} [http://www.elpais.com/articulo/Pantallas/Tele/logra/audiencia/formula/TVE/motos/Tour/elpepirtv/20050727elpepirtv_1/Tes Tele 5 logra más audiencia con la fórmula 1 que TVE con las motos y el Tour], sur elpais.com</ref>{{,}}<ref> {{es}} [http://www2.noticiasdot.com/publicaciones/2004/0304/3103/noticias310304/noticias310304-12.htm Crece la Audiencia de la Fórmula 1 en televisión], sur noticiasdot.com</ref> alors que l'absence de pilote [[suisse]] a fait réfléchir la [[SSR]]<ref> {{fr}} [http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=800001&sid=8523970 F1: la SSR à nouveau en course], sur tsr.ch</ref>. L'étude Eurodata TV Worldwide, créée par Médiamétrie, montre qu'en [[Allemagne]], sur toute la saison de Formule 1, le [[Grand Prix automobile du Brésil 2007|Grand Prix du Brésil 2007]] a été suivi par le plus grand nombre de téléspectateurs, 11,1 millions sur [[RTL Television|RTL]]. Au [[Royaume-Uni]], ce sont 7,4 millions de personnes qui ont regardé [[ITV1]], en [[Espagne]], 8,4 millions de téléspectateurs ont suivi le Grand Prix sur le programme de [[Telecinco]] et en France seulement 5,3 millions sur TF1<ref name="la formule 1 veut ralentir ses coûts"> {{fr}} [http://www.lesechos.fr/info/sport/4700480.htm La Formule 1 veut ralentir ses coûts], sur lesechos.fr</ref>. En 1996, près de quarante milliards de téléspectateurs cumulés sur la saison ont regardé au moins une fois le spectacle offert par la Formule 1. En 1999, le nombre est de cinquante et un milliards et enfin en 2002, cinquante quatre milliards dans près de deux cent pays<ref name="F1 viewing figures drop"> {{en}} [http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/motorsport/formula_one/1842217.stm F1 viewing figures drop], sur news.bbc.co.uk</ref>. Dans chaque nation majeure, au côté d'un journaliste sportif, un ancien pilote de haut niveau apporte des informations techniques au téléspectateur comme [[Jacques Laffite]], [[Martin Brundle]], [[Ivan Capelli]]. De grands moyens techniques (caméras en grand nombre, caméra embarquée) sont mis en œuvre pour proposer le meilleur spectacle.
== Aspects économiques ==
[[Image:F1 team budget split-fr.svg|thumb|right|Le budget d'une écurie]]
[[Image:Schumacher (Ferrari) in practice at USGP 2005.jpg|thumb|right|[[Michael Schumacher]] a son avenir financier assuré]][[Image:HillGraham19690801Lotus-Nordkehre.jpg|thumb|right|[[Graham Hill]] sur la [[Lotus 49]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1969|1969]]]][[Image:ProstAlain McLarenMP4-2B 1985.jpg|right|thumb|La McLaren MP4-2B (1985) et sa fameuse robe, associées à une image de dynamique de victoires]] [[Image:AyrtonSennasFullFaceHelmet.jpg|thumb|right|Casque d'[[Ayrton Senna]]]]
=== Budget d'une écurie, salaires ===
Le budget cumulé des onze écuries de Formule 1 pour la saison 2007 est de 2,3 milliards d'euros selon le journal ''[[Les Échos]]''<ref>{{fr}} [http://www.myfreesport.fr/sports/formule1/1/f1-2-3-milliards-budget-pour-2007-17535.html F1 : 2.3 milliards de budget pour 2007], sur myfreesport.fr</ref>{{,}}<ref name="la formule 1 veut ralentir ses coûts">{{fr}} [http://www.lesechos.fr/info/sport/4700480.htm La Formule 1 veut ralentir ses coûts], sur lesechos.fr</ref>. En 2007, le budget de McLaren-Mercedes se compose ainsi : 300 millions de dollars fournis par Mercedes (dont 60 millions pour la mise à niveau de la soufflerie, des simulateurs et l'entretien du site de Woking), 75 millions apportés par [[Vodafone]], 32 millions de la part d'[[Esso]] et 60 millions des autres commanditaires<ref>Phillip van Osten, F1i magazine n° 51, mai/juin 2008</ref>. Honda émarge à 316 millions, Ferrari suit avec 301 millions et Toyota est quatrième avec 295 millions. Renault, champion du monde en 2006, ne pointe qu'au sixième rang avec 255 millions d'euros (auxquels s'ajoutent toutefois les primes de la FOM, soit un budget total de 395 millions de dollars). Le plus petit budget est celui de l'écurie néerlandaise [[Spyker F1 Team|Spyker]] avec 53,5 millions d'euros.
Les trouvailles des ingénieurs de Formule 1 ont longtemps fait progresser l'automobile de série<ref>{{fr}} [http://www.lefigaro.fr/automobile/20070405.WWW000000369_renault_et_honda_en_f_d_agreables_effets_secondaires.html Renault et Honda en F1 : d'agréables effets secondaires], sur lefigaro.fr</ref>, de plus, une victoire est sans nul doute profitable à l'image de marque d'un constructeur. Elle délivre « un message de fiabilité et de performance autour du produit » avait déclaré [[Carlos Ghosn]] sur l'antenne de [[France Inter]]. C'est pourquoi les constructeurs n'hésitent pas à verser des centaines de millions d'euros pour devenir partenaire d'une écurie. Pour s'afficher clairement avec une grande équipe, le ticket principal a un coût de cinquante millions d'euros<ref name="50 millions"> {{fr}} [http://www.journaldunet.com/economie/les-dix/sponsoring-sportif/10-formule-1.shtml Formule 1 : 50 millions d'euros pour s'afficher sur une voiture], sur journaldunet.com</ref>. Les partenaires secondaires versent entre dix et quinze millions par saison. Les droits de télévision reversés au mérite des résultats et les produits dérivés constituent d'autres sources de revenus importantes<ref name="produits dérivés">{{fr}} [http://www.fanaticf1.com/formule1/6445-Comment-lire-le-budget-d-une.html Comment lire le budget d’une équipe de Formule 1 ?], sur fanaticf1.com</ref>.
Les revenus des meilleurs pilotes sont parmi les plus élevés dans le monde sportif, toutes disciplines confondues. [[Michael Schumacher]] est en 2005 le sportif aux gains les plus élevés au monde<ref>{{fr}} [http://www.fanaticf1.com/formule1/article627.html Dossier business: le business Michael Schumacher], sur fanaticf1.com</ref>. Son salaire chez Ferrari est de 35 millions d'euros mais d'autres revenus s'y ajoutent, comme les sommes payées par les sponsors ([[Puma (équipementier)|Puma]], [[L'Oréal]], [[Vodafone]]) et l'intéressement sur la vente de produits dérivés à l'image du champion. Bien qu'il ait quitté la Formule 1, il continue à avoir de confortables revenus<ref>{{fr}} [http://www.fanaticf1.com/formule1/6158-Michael-Schumacher-35-Millions-d.html Michael Schumacher: 24 millions d'euros jusqu'en 2014], sur fanaticf1.com</ref>. [[Lewis Hamilton]], après une seule saison, certes pleine de promesses et de résultats, a un contrat doré<ref>{{en}} [http://www.mirror.co.uk/sport/motorsport/2008/01/19/lewis-hamilton-becomes-the-highest-paid-british-driver-of-all-time-89520-20290625/ Lewis Hamilton becomes the highest-paid British driver of all-time], sur mirror.co.uk</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.fanaticf1.com/formule1/6477-Lewis-Hamilton-18-Millions-d-Euros.html Lewis Hamilton 18 millions d'euros de revenus en 2008], sur fanaticf1.com</ref>. Les salaires des pilotes de Formule 1 varient<ref name="Espagne, une économie de la formule 1">{{fr}} [http://www.fanaticf1.com/formule1/6390-Espagne-Une-economie-de-la-F1.html Espagne, une économie de la formule 1], sur fanaticf1.com</ref>. [[Fernando Alonso]] toucherait en 2008 un salaire brut annuel de près de 30 millions d'euros alors que [[Sébastien Bourdais]] se contenterait de 1,5 million d'euros. Ces salaires comprennent les revenus des agents et autres employés de ces sportifs, ainsi, [[Kimi Räikkönen]] toucherait, en 2008, 34 millions d'euros de salaire brut annuel, mais n'encaisserait lui-même que 17 millions d'euros de salaire réel. Selon l'enquête du bi-hebdomadaire [[france|français]] [[France Football]]<ref>{{fr}} Les salaires des stars, France Football, n° 3 235 du 8 avril 2008, page 11</ref>, Kimi Räikkönen et Fernando Alonso occupent respectivement les cinquième et sixième rangs du Top 10 des sportifs les plus rémunérés derrière [[Tiger Woods]] ([[golf]]), [[Oscar de la Hoya]] ([[boxe]]), [[Phil Mickelson]] (golf), [[David Beckham]] ([[football]]) et devant deux autres joueurs de football et deux joueurs américains de [[basket-ball]].
=== Mécénat, sponsors ===
La Formule 1 a pris, au fil des années, une dimension mondiale. C'est une discipline très pointue, technique, qui nécessite ingénieurs, pilotes talentueux, voitures perfectionnées. Depuis le début de la compétition automobile, l'industrie a compris l'intérêt de l'exposition d'une marque lors d'un événement populaire, à la pointe de la technologie<ref>{{fr}} [http://www.f1-legend.fr/histoire/technique/tec_sponsors.htm Technique, Dossiers : La naissance des sponsors], sur f1-legend.com</ref>. Si les voitures sont alors vierges de publicité, des mécènes apportent leurs soutiens, en premier lieu, les fournisseurs en carburant et les compagnies pétrolières, ''Shell-Mex and BP Ltd'', [[Exxon Mobil|Esso]], [[Castrol]]. [[Stirling Moss]] est ainsi en étroite relation avec [[BP (compagnie pétrolière)|BP]]. À la vision de la discipline comme un sport de « {{lang|en|gentlemen}} », s'oppose la dure réalité économique de la gestion d'une écurie consommatrice croissante de capitaux.
Consciente des coûts de plus en plus élevés de la compétition, la [[Commission sportive internationale]] de la [[Fédération internationale de l'automobile]] (FIA) autorise les équipes à avoir recours au [[sponsoring]] extra-sportif en [[1968 en sport|1968]]. Visionnaire dans le domaine technique, [[Colin Chapman]] est également un précurseur dans le domaine commercial, et il profite de la récente autorisation de la CSI pour signer un partenariat avec le groupe de tabac [[Imperial Tobacco]]. Les [[Team Lotus|Lotus]] quittent donc leur traditionnelle livrée « British Racing Green » pour les couleurs rouge et or du cigarettier Gold Leaf<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/spon-046.html Sponsor: Gold Leaf (Imperial Tobacco)], sur grandprix.com</ref>. C'est le début de la fin pour le vieux code des couleurs, même si Ferrari ne renoncera jamais au rouge italien. McLaren et [[Team Lotus|Lotus]] ont connu des robes de nombreuses couleurs, au gré de leurs partenariats, les cigarettiers ont longtemps été les principaux bailleurs de fonds. Ce n'est plus le cas dans les [[années 2000]], principalement pour des raisons législatives comme la [[Loi Evin]] en France<ref> {{en}} [http://edition.cnn.com/2007/SPORT/09/18/behind.sponsorship/index.html Sponsorship, the big business behind F1], sur cnn.com</ref>{{,}}<ref> {{en}} [http://edition.cnn.com/2007/SPORT/06/01/sponsors.united/index.html?eref Branded, 40 years of F1 sponsorship], sur cnn.com</ref>.
Le ticket d'entrée pour un investisseur peut paraître élevé<ref name="50 millions"> {{fr}} [http://www.journaldunet.com/economie/les-dix/sponsoring-sportif/10-formule-1.shtml Formule 1 : 50 millions d'euros pour s'afficher sur une voiture], sur journaldunet.com</ref> et le rendement aléatoire<ref name="Espagne, une économie de la formule 1">{{fr}} [http://www.fanaticf1.com/formule1/6390-Espagne-Une-economie-de-la-F1.html Espagne, une économie de la formule 1], sur fanaticf1.com</ref>. Pourtant, l'investissement en Formule 1 peut être un bon placement. Selon une étude interne, la banque [[Internationale Nederlanden Groep|ING]], après sa première année comme sponsor de l'équipe [[Renault F1 Team]], a vu sa clientèle augmenter de 30 % dans certains pays. La banque [[Banco Santander Central Hispano|Santander]] est un sponsor secondaire de McLaren. Pour ''[[The Economist]]'', son image est suffisamment bonne pour verser 12 millions d'euros en 2008 et être associée à l'écurie [[Renault F1 Team]] par son programme Universia. Renault, avec les victoires de Fernando Alonso, a vendu des véhicules dans des pays comme la [[République populaire de Chine|Chine]] où la marque est considérée comme sportive, populaire et jeune<ref> {{fr}} [http://www.lefigaro.fr/actubourse/20070626.FIG000000174_l_ecurie_de_f_filiale_de_prestige_pour_renault.html L'écurie de F1, filiale de prestige pour Renault], sur lefigaro.fr</ref>.
=== Organisation d'un Grand Prix ===
Une ville comme [[Valence (Espagne)|Valence]] ([[Espagne]]) a réalisé un investissement de quarante et un millions d'euros pour avoir un Grand Prix en 2008<ref name="Espagne, une économie de la formule 1">{{fr}} [http://www.fanaticf1.com/formule1/6390-Espagne-Une-economie-de-la-F1.html Espagne, une économie de la formule 1], sur fanaticf1.com</ref>. De plus, il faut verser, chaque année, des millions d'euros aux sociétés dirigées par Bernie Ecclestone. Selon les estimations, l'impact économique pour la ville avoisinera les quarante huit millions d'euros par saison...
== Futur ==
===Vers de nouveaux marchés===
Depuis plusieurs années, la Formule 1 tend à déserter ses terres traditionnelles pour se tourner vers de nouveaux pays, notamment en Asie. Cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir avec la conclusion d'accords quant à la tenue d'épreuves du championnat du monde en [[Inde]]<ref> {{fr}} [http://www.fanaticf1.com/formule1/5960-Officiel-Un-Grand-Prix-d-Inde-en.html Un Grand Prix d'Inde en 2010], sur fanaticf1.com</ref>, en 2009 à [[Abu Dhabi]]<ref> {{en}} [http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/motorsport/formula_one/6327387.stm Abu Diabi to host F1 Grand Prix], sur bbc.co.uk</ref> et en [[Corée du Sud]]<ref> {{en}} [http://www.sportbusiness.com/news/160535/south-korea-to-host-formula-one-grand-prix South Korea to host F1 Grand Prix], sur sportbusiness.com</ref>.
=== Maîtrise des budgets ===
La maîtrise des dépenses budgétaires en Formule 1 est un des principaux combats de [[Max Mosley]]. Après avoir limité les essais privés, obtenu le gel du développement des moteurs et imposé des moteurs devant tenir deux week-ends de [[grand prix|Grand Prix]], des boîtes de vitesses pour quatre courses et un boîtier standard électronique, il réfléchit actuellement à un règlement qui devrait limiter l'usage par les écuries de leurs souffleries. Cette proposition est loin de faire l'unanimité : Mario Theissen, patron de [[BMW Sauber]] et Nick Fry, son homologue chez [[Honda Racing F1 Team]] trouvent injuste la limitation d'usage d'un outil pour lequel de lourds investissements ont été consenti et dont toutes les écuries disposent. Ils évoquent plutôt l'idée de définir une enveloppe budgétaire maximale, que les différentes équipes pourraient répartir à leur guise dans tel ou tel domaine<ref> Nick Fry et Mario Theissen, F1i magazine n° 51 avril-mai 2008</ref>. Certains patrons d'écurie, avec l'appui de la FIA, ont également émis le souhait de voir instauré un ''{{lang|en|salary cap}}'' (fixé à seulement 150 millions de dollars<ref> Le salary cap proposé par la FIA, F1i magazine n° 51 avril-mai 2008</ref>) à l'image de ce qui se pratique dans certains sports américains<ref> {{fr}} [http://www.f1-action.net/infos/article7779.html Max Mosley veut plafonner les budgets], sur f1-action.net</ref>. Ce ''salary cap'' pose un problème crucial : son contenu. Doit-il en effet inclure le prix des moteurs (certaines écuries payant leur moteur, d'autres pas), les salaires des pilotes et des ingénieurs, le coûts des locaux, les dépenses marketing? Enfin, certaines écuries pourraient éventuellement bénéficier, de manière déguisée, d'un apport d'argent extérieur (Renault pourrait, par exemple, développer une technologie précise qui serait ensuite discrètement transférée vers son écurie de Formule 1)<ref> Phillip van Osten, F1i magazine n° 51 avril-mai 2008</ref>.
Afin de permettre à de nouvelles écuries d'intégrer le championnat du monde (il y a actuellement douze licences délivrées mais seulement dix écuries engagées) sans avoir à consentir de lourds investissements, Max Mosley avait proposé d'autoriser les équipes à acquérir leurs châssis auprès d'autres constructeurs<ref> {{en}} [http://www.grandprix.com/ns/ns19066.html Mosley pushes customer car concept], sur grandprix.com</ref>, ce que fait déjà de manière détournée l'équipe [[Scuderia Toro Rosso|Toro Rosso]] (qui partage les châssis de [[Red Bull Racing]]). et ce que faisait [[Super Aguri]], qui a utilisé en 2006 et 2007 des châssis [[Honda F1|Honda]] de l'année écoulée avant de se retirer du championnat du monde en raison de graves difficultés financières<ref>{{en}} [http://www.autosport.com/news/report.php/id/67170 Super Aguri withdraw from Formula One] ''autosport.com'', 6 mai 2008</ref>. Mais le principe d'une telle réforme a rencontré l'opposition de plusieurs concurrents et n'a pas été accepté, ce qui a conduit l'écurie [[Prodrive F1 Team|Prodrive]] à repousser son entrée en Formule 1, a compliqué un éventuel rachat de Super Aguri, et met en doute l'avenir de Toro Rosso<ref> {{fr}} [http://sport.sportauto.fr/Toro-Rosso-est-a-vendre Toro Rosso est à vendre], sur sportauto.fr</ref>.
=== Plus de spectacle, plus d'écologie ===
Traditionnellement, l'évolution de la réglementation technique obéit à un objectif : la recherche d'une plus grande sécurité des pilotes, ce qui passe par la limitation des performances des voitures ainsi que par le renforcement des normes de sécurité des monoplaces.
Le manque de spectacle et notamment de dépassements en piste étant montré du doigt tant par la presse que par les amateurs, la FIA cherche désormais également des solutions pour améliorer l'attrait des courses. La suppression en 2008 de certaines aides électroniques, comme l'antipatinage, participe à la volonté de redonner une plus grande importance au pilotage. La difficulté des dépassements tenant en grande partie aux turbulences aérodynamiques générées par les monoplaces dans les virages rapides, le législateur réfléchit aux manières de permettre aux voitures de se suivre de près dans les courbes. Une de ces méthodes et de réduire l'appui aérodynamique (moins de turbulences pour la voiture qui suit) et d'augmenter le grip (l'adhérence) mécanique pour compenser la perte d'appui. C'est pourquoi, dès 2009, les pneus slicks (pneus avec une bande de roulement non rainurée), garants d'une meilleure adhérence, devraient faire leur retour après douze années d'interdiction<ref> {{fr}} [http://sport.sportauto.fr/Le-retour-des-pneus-slicks Le retour des pneus slicks], sur sportauto.fr</ref>. L'introduction d'un nouvel aileron arrière destiné à réduire les turbulences aérodynamiques est également à l'étude<ref> {{fr}} [http://www.f1-action.net/infos/article3280.html La FIA présente un aileron arrière novateur], sur f1-action.net</ref>.
Outre l'amélioration de la sécurité et du spectacle, la FIA travaille actuellement sur un troisième axe : faire de la Formule 1 une discipline plus écologique. Depuis 2008, le règlement impose que l'essence doit être composée à 5,75 % de biomatériaux<ref> {{fr}} [http://www.eurosport.fr/formule1/saison/2008/sport_sto1498715.shtml Formule 1: ce qui change en 2008], sur eurosport.fr</ref>. Mais Max Mosley ne cache pas sa méfiance envers les biocarburants et n'entend pas aller plus loin dans ce domaine. Il cherche surtout à limiter la consommation des monoplaces en introduisant en 2009 dans la discipline un système de récupération d'énergie baptisé [[KERS]] (pour ''{{lang|en|Kinetic Energy Recovery Systems}}''), un dispositif capable d'emmagasiner l'énergie produite lors du freinage afin de la réutiliser à l'accélération<ref> {{en}} [http://www.autosport.com/news/report.php/id/65624 KERS to revolutionise F1], sur autosport.com</ref>. Un tel système pourrait se combiner avec la volonté de favoriser les dépassements en offrant aux pilotes un surplus de puissance ponctuel, à la manière du « ''{{lang|en|push to pass}}'' » du [[Champ Car]] et de la Formule Audi.
== Oppositions à la Formule 1 ==
Le sport automobile en général, et la Formule 1 en particulier, suscitent des mouvements d'opposition. Aux [[24 heures du Mans 1955]], la Mercedes de [[Pierre Levegh]], en s'écrasant sur le talus qui séparait la piste des tribunes faisant face aux stands, a semé la mort<ref> {{en}} [http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/june/11/newsid_3726000/3726535.stm 1955: Le Mans disaster claims 77 lives], sur bbc.co.uk</ref> : plus de quatre-vingt spectateurs furent tués par des éléments de la voiture projetés dans le public<ref> {{fr}} [http://chbastin.free.fr/dossiers/1955_accident/1955_accident.htm Photos et revue de presse consacrées à l'accident], sur chbastin.free.fr</ref>. Suite au drame manceau, des gouvernements nationaux interdisent les compétitions automobiles pour raison de sécurité. En [[Suisse]], l'interdiction persiste toujours<ref name="F1 Mercedes">Mercedes et Fangio « über alles », par Pierre Ménard, opus cité tome 1 p.24</ref>. La Formule 1 n'a pas toujours traité en priorité la sécurité des pilotes et du public. En mettant en valeur la performance de la vitesse automobile et en glorifiant les pilotes à la conduite sportive, pour ses opposants, « elle contribue à l'insécurité routière et à la demande de véhicules inutilement rapides et dangereux »<ref> {{fr}} [http://www.casseursdepub.org/index.php?menu=campagnes&sousmenu=2004f1_lyon_comm NON A LA F1 DIMANCHE A LYON !], sur casseursdepub.org</ref>. Aucune étude ne permet de quantifier l'impact des courses automobiles sur la sécurité routière<ref>{{fr}} [http://www.admin.ch/ch/f/ff/2006/1829.pdf Suisse, Initiative parlementaire pour lever l’interdiction des courses de Formule 1, Rapport de la Commission des transports et des télécommunications du Conseil national du 22 novembre 2005], sur admin.ch {{pdf}}</ref>.
Les opposants reprochent surtout à la Formule 1 son impact sur l'écologie<ref> {{fr}} [http://ecologie.caradisiac.com/Suisse-les-courses-de-Formule-1-au-coeur-du-debat-337 Suisse : les courses de Formule 1 au coeur du débat], sur caradisiac.com</ref>. Les courses automobiles ont un impact à différents niveaux ; une consommation importante de carburant et de gommes, des émissions de polluants, une pollution sonore, en bref, un immense "gaspillage" pour une consommation élevée d'énergie<ref>{{fr}} [http://ecologie.caradisiac.com/FIA-la-Formule-1-un-sport-auto-ecolo-255 FIA : la Formule 1, un sport auto écolo !], sur caradisiac.com</ref>. Enfin, comme la construction d'une autoroute, celle d'un circuit a un coût pour l'environnement.
Comme d'autres sports mécaniques, la Formule 1 a longtemps fait la promotion du tabac<ref>[http://www.lemonde.fr/sports/article/2005/09/03/la-formule-1-sommee-de-rompre-avec-les-cigarettiers_685249_3242.html ''La formule 1 sommée de rompre avec les cigarettiers''], Le Monde, 03 septembre 2005</ref>.
== Notes et références ==
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== Bibliographie ==
{{Modèle:Bibliographie de la Formule 1}}
== Liens externes ==
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* [http://www.formula1.com Site officiel Championnat du Monde de F1]
* [http://www.fia.com Site de la Fédération Internationale de l'Automobile - FIA]
* [[WikiF1:Accueil|Encyclopédie wiki du sport automobile]]
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