France 1095 31848827 2008-07-24T12:59:10Z Forgeron 280135 {{Semi-protection}} {{autre1|le pays européen}} {{Infobox Pays| nom_local1=République française |langue1=fr| de=de%20 | image_drapeau=Flag of France.svg | lien_drapeau=Drapeau de la France | image_blason = Armoiries république française.svg | lien_blason=Armoiries de la France | image_carte=EU location FRA.png |a image_carte_2=Outre-mer en sans Terre Adelie.png | devise=[[Liberté, Égalité, Fraternité]] | langues=[[Français]] | capitale=[[Paris]] | coordonnées_capitale={{coord|48|52|N|2|19.59|E}} | lien_villes=Villes de France | titre_plus_grande_ville=Plus grande ville | plus_grande_ville=[[Paris]] | type_gouvernement=[[République]] | titres_dirigeants=[[Président de la République française|Président de la République]]<br />&nbsp;- [[Premier ministre français|Premier ministre]] | noms_dirigeants=[[Nicolas Sarkozy]]<br />[[François Fillon]] | superficie_rang=41 | superficie_totale={{formatnum:675417}}<ref>dont {{formatnum:543965}} en France métropolitaine</ref> | pourcentage_eau=0,26% | population_rang=21 | population_rang_ref=<ref>[https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/rankorder/2119rank.html CIA - The World Factbook - Rank Order - Population<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> | population_totale={{formatnum:64473140}}<ref name="InseePopulation">Chiffre pour toute la République française d'après le [http://www.insee.fr/fr/ffc/pop_age.htm Bilan démographique 2007 Insee], dont {{formatnum:61875822}} en [[France métropolitaine]].</ref> | population_année=Janvier 2008| densité=93,59<ref>densité métropolitaine 113,7</ref> | pays frontaliers={{Boîte déroulante|titre=Liste|contenu= Europe : {{Espagne}}{{-}}{{Allemagne}}{{-}}{{Italie}}{{-}}{{Belgique}}{{-}}{{Suisse}}{{-}}{{Luxembourg}} {{-}}{{Andorre}}{{-}} {{Monaco}}{{-}} Amérique : {{-}}{{BRA}}{{-}} {{SUR}}{{-}} {{NED}}{{-}} ''Antarctique:<br>{{Australie}}{{-}}''}} |type_formation=[[Traité de Verdun]] |date_formation=[[843]] |gentilé=Français, Française | IDH_année=2005 | IDH={{augmentation}} 0,952 | IDH_catégorie=élevé | IDH_rang=10{{e}} | monnaie=[[Euro]]<ref>Avant 2002, le [[franc français]].</ref>{{,}}<ref>[[Franc pacifique|Franc CFP]] dans les collectivités du Pacifique :<br /> {{formatnum:1000}}&nbsp;<tt>XPF</tt> = 8,38&nbsp;<tt>EUR</tt> exactement, soit 1&nbsp;<tt>EUR</tt> ≈ 119,3317&nbsp;<tt>XPF</tt> environ (source officielle IEOM)</ref> | code_monnaie=EUR | fuseau_horaire=+1 ([[heure d'été|été]] +2) | hymne_national=[[La Marseillaise]] | Religion(s)=[[Église catholique romaine|Catholicisme]] | domaine_internet=[[.fr]]<ref>[[.gp]], [[.mq]], [[.gf]], [[.re]], [[.pm]], [[.yt]], [[.tf]], [[.wf]], [[.pf]] et [[.nc]] pour les collectivités d’outre-mer</ref>, [[.eu]]<ref>partagé avec les autres États membres de l’UE</ref> | indicatif_téléphonique=33 | }} La '''France''', ou la '''République française''' pour les usages officiels, est un [[pays]] dont la [[France métropolitaine|métropole]] se situe en [[Europe de l’Ouest]], et qui inclut des [[France d'outre-mer|territoires]] à divers endroits du [[Globe terrestre|Globe]]. La France est membre de l’[[Union européenne]]. La France préside l'Union Européenne depuis le 1er juillet 2008. De tous les grands [[État]]s européens, elle est le plus anciennement constitué. Sa capitale est [[Paris]]. Le pays, en incluant les territoires situés [[France d'outre-mer|outre-mer]], a une superficie de {{formatnum:675417}} km² et une population d’environ 64,5 millions d’habitants<ref name="InseePopulation"/>. Le [[français]] est la [[langue officielle]] de la [[République française|République]] et l’on y compte 77 [[Langues régionales de France|langues régionales]]<ref>Rapport d’avril 1999 du professeur Bernard Cerquiglini, préparé en vue d’une ratification éventuelle de la [[Charte européenne des langues régionales ou minoritaires]].</ref>. La principale [[religion]] en France est le [[Église catholique romaine|Catholicisme]] ''(64%)''<ref name="autogenerated1">''[[La Vie]]'', n°3209, du 1{{er}} mars 2007</ref>, mais une part importante de la population ''(27%)''<ref name="autogenerated1" />, est [[Athéisme|athée]] ou agnostique (non-croyant). Son économie est de type [[Capitalisme|capitaliste]] avec une intervention étatique non négligeable depuis la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]]. Néanmoins, depuis le milieu des années 1980, des réformes successives ont entraîné un désengagement progressif de l’État de plusieurs entreprises publiques. Membre du [[Conseil de l’Europe]], c’est l’un des pays fondateurs de l’[[Union européenne]], de la [[zone euro]] et de l’[[Convention de Schengen|espace Schengen]]. Elle est l’un des cinq membres permanents du [[Conseil de sécurité des Nations unies]] et fait partie du [[Groupe des huit]] (G8), de l’[[Organisation de coopération et de développement économiques]] (OCDE), de la [[Francophonie]] et de l’[[Union latine]]. Militairement, la France est membre de l’[[Organisation du traité de l'Atlantique Nord]] (OTAN). Elle s’était retirée, en [[1966]], de l’organisation militaire intégrée, pour y revenir partiellement en [[2002]]. La France fait partie des nations disposant de l'[[arme nucléaire]]. Au cours du « [[Histoire de France au XVIIe siècle|Grand Siècle]] », la France a été façonnée par les [[art]]s et la [[philosophie]]. Berceau des « [[Siècle des Lumières|Lumières]] », elle a influencé les révolutions [[guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique|américaines]], puis la [[Révolution française]] a insufflé l’élan et l’exemple démocratique dans le monde entier, développant des valeurs de [[liberté]], d’[[égalité]], de [[fraternité]] et, depuis 1905, de [[laïcité]]. Du fait des [[Grandes découvertes|explorations]] de la [[Renaissance (période historique)|Renaissance]], des {{XVIIIe s}} et {{XIXe siècle}}s, la France a diffusé sa [[culture française|culture]] et sa [[français|langue]] à de nombreux peuples, au [[Canada]], en [[Afrique]], mais aussi dans quelques régions du [[Moyen-Orient|Moyen Orient]], d’[[Asie]] et du [[Océan Pacifique|Pacifique]]. == Histoire == {{Article détaillé|Histoire de France|Chronologie de la France|Formation territoriale de la France}} La France actuelle, pays de [[langues romanes|langue romane]] mais de [[superstrat]] germanique, occupe la plus grande partie des anciennes [[Gaule]]s [[Celtes|celtiques]], conquises par [[Jules César]], mais elle tire son nom des [[Francs]], un [[peuples germaniques|peuple germanique]], dont le nom signifie « hommes libres », qui se forma tardivement et s’installa sur une partie des terres de l’[[Empire romain]]. === Évolution du nom « France » et du territoire === [[Image:Chlodwigs taufe.jpg|thumb|left|200px|Le baptême de [[Clovis]], [[Liste des monarques de France|Roi des Francs]]]] ''[[Francie|Francia]]'' désigne à l’origine la région du nord de l’[[Europe]], [[Peuple|peuplée]], ou plutôt [[Domination|dominée]], par un peuple de [[guerrier]]s [[peuples germaniques|germaniques]] qui se nomment eux-mêmes les [[Francs]]. ''Francia'' est une adaptation latine du {{s-|III|e}} du terme ''Franko(n)'', nom que donnaient les [[Francs]] à leur domaine, alors situé probablement dans l'actuelle Flandre belge. En effet, dès les IIIe et IVe siècles les Romains avaient déjà des contacts avec les [[Francs]], qu'ils enrôlaient comme mercenaires dans leur armée, et ce, bien avant les [[Grandes invasions|invasions germaniques]] proprement dites. ''Francia'' n’a alors pas une [[dénotation et connotation|connotation]] [[politique]] mais plutôt [[géographie|géographique]] ou [[sociologie|sociologique]], comme le [[Maghreb]] ou les [[Balkans]] au {{XXIe siècle}}. Le peuple franc est avant tout un peuple de guerriers qui [[Élection|élit]] un [[Seigneur de la guerre|chef de guerre]] nommé ''[[liste des rois des Francs saliens|roi des Francs]]'', et se place [[Liberté|librement]] sous son [[autorité]] pour les [[Guerre|affaires militaires]]. La guerre étant considérée comme la valeur par excellence de l’homme libre, ''franc'' finit par devenir [[synonymie|synonyme]] de ''libre''. En langue francique carolingienne le territoire de peuplement franc était dénommé ''Franchonolant'' ("Frankenland", "ch" représentant un [k] gutural), tandisque que le territoire de peuplement galloromain était dénommé ''Uualholant'' ("[[Welschland]]", cf. aussi [[Wallonie]] et [[Gaule]]). En [[1204]], le mot ''Francia'' désigne, pour la première fois, le territoire sur lequel s’exerce l’[[autorité]] de ce ''[[Philippe II de France|roi des Francs]]'', qui commence sporadiquement à se nommer ''[[liste des monarques de France|rex Francie]]'' sous [[Louis IX de France|saint Louis]]. Cette autorité se limite encore à celle qu’autorise le lien de [[vassalité]], et ne porte donc que sur les [[Seigneurie|seigneurs]] eux-mêmes, à l’exclusion de leurs [[territoire]]s, de la population de ceux-ci, et même des propres vassaux de ces seigneurs. On peut donc par exemple rapprocher cet événement de l’utilisation à partir de [[1957]] d’[[Union européenne|Europe]] dans un sens politico-économique. Ceci ouvre toutefois la porte au [[concept]] d’une [[autorité]] [[civil]]e du [[roi]] sur un [[territoire]]. Mais il faut attendre le [[Louis XI de France|{{s-|XV|e}}]] pour que ce concept soit reconnu, bon gré mal gré, sinon accepté ([[guerre folle]]), par la plupart des seigneurs. {{Histoire de France}}Au début du {{XVIe siècle}} le concept de « [[chose publique]] » fait une réapparition timide après avoir disparu avec la chute de l’[[empire romain]]. En [[1499]], le [[s:Contrat de mariage entre Anne de Bretagne et Louis XII|contrat de mariage]] du [[Louis XII de France|roi de France]], qui dispose de la [[propriété]] de la [[Domaine royal français|France]], tente, sans succès, de constituer un engagement non seulement entre les signataires, mais aussi entre leurs [[Descendance|descendants]], et même leurs successeurs. La [[nationalité française]] est définie à cette époque. C’est aussi vers cette époque qu’un [[embryon]] d’[[État]] commence progressivement à se mettre en place. Jusqu’au milieu du {{XVIe siècle}}, le roi est un nomade qui se déplace avec toute son [[Cour royale|administration]], ne restant jamais plus de quelques semaines dans la même résidence, ce qui limite singulièrement les possibilités de [[Centralisation (histoire)|centralisation]] des fonctions étatiques. Au début du {{XVIIe siècle}}, la [[politique étrangère]] de la France commence à dépasser les seules agressions militaires directes. [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|Richelieu]] introduit la [[Histoire de la diplomatie|diplomatie]] comme une façon de faire mener [[Guerre de Trente Ans|ses guerres]] par d’autres pays. La [[révolution française]] constitue l’[[déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789|acte de naissance]] de la [[État-nation|Nation]] française, et du [[peuple]] français en tant qu’acteur politique. Il ne s’agit alors pourtant encore que de [[concept]]s tout théoriques. Ce sont les [[guerres napoléoniennes]], et surtout les grandes guerres de [[Guerre franco-allemande de 1870|1870]], [[Première Guerre mondiale|1914]] et [[Seconde Guerre mondiale|1939]] qui font de la nation française une [[image mentale]] partagée par les Français. Les difficultés économiques liées à la [[mondialisation]] du début et de la fin du {{XXe siècle}} exacerbent (comme dans le reste de l’[[Europe]]) ce sentiment [[nation]]al en un [[nationalisme]]. === Préhistoire, Protohistoire et Antiquité === [[Image:Siege-alesia-vercingetorix-jules-cesar.jpg|thumb|left|[[Vercingétorix]] se livre à [[Jules César]] à l'issue du [[siège d'Alésia]].]] {{Article détaillé|Gaule|Gaule romaine}} La présence humaine sur le territoire de la France actuelle remonte au [[Paléolithique inférieur]]. L'un des sites les plus anciens (- {{formatnum:1800000}} ans), contesté par certains auteurs, est le site de [[Chilhac]] ([[Haute-Loire]]). Plusieurs sites français ont donné leur nom à des faciès culturels, tels que l'[[Acheuléen]], le [[Moustérien]], le [[Solutréen]] ou le [[Magdalénien]]. Le territoire national compte un nombre important de [[grotte ornée|grottes ornées]] du [[Paléolithique supérieur]] dont la plus connue est sans doute [[Grotte de Lascaux|Lascaux]] ([[Dordogne (département)|Dordogne]], -{{formatnum:15000}}). À partir de [[LXXe siècle av. J.-C.|-7000]] environ, la région entre dans le [[Néolithique]], le plus ancien village connu étant le site de [[Courthézon]] ([[Vaucluse (département)|Vaucluse]]), daté de [[XLVIe siècle av. J.-C.|4560 av. J.-C.]] environ. Arrivés vers [[-900]] sur le territoire de la France actuelle, les [[Celtes]] en occupent l’ensemble au {{-s|III|e}}. Vers [[-680|680 av. J.-C.]], le littoral méditerranéen voit l’arrivée des premiers [[colonisation grecque|colons grecs]], avec la fondation du comptoir d’[[Antibes]]. La [[Gaule]] passe sous la domination romaine vers [[-125|125 av. J.-C.]] pour la [[Gaule narbonnaise]], et en [[-51|51 av. J.-C.]], après la [[guerre des Gaules]], pour le reste du territoire. Sous l’[[Empire romain|Empire]], une civilisation gallo-romaine prospère se développe, apportant à la France une base de culture latine et conduisant indirectement à la christianisation, qui s’opère lentement du {{IIe s}} au {{VIe siècle}}. === La France mérovingienne et carolingienne === {{Article détaillé|Grandes invasions|Mérovingiens|Carolingiens}} La Gaule connaît à partir du {{Ve siècle}} l’époque des [[grandes invasions|migrations barbares]], avec la présence de plusieurs peuples, notamment les [[Burgondes]], les [[Wisigoths]] et les [[Francs]]. Une grande partie des régions constituant la France actuelle sont réunies sous [[Clovis Ier|Clovis]] en [[507]] (réunion sous la domination franque, ou ''regnum francorum'', des [[Alamans]], des [[Burgondes]] et des [[Wisigoths]] au nord des [[Pyrénées]]). Ce « royaume des Francs » qui s’exerce sur ce que l’on appelait encore la Gaule tire sa légitimité et son unité de sa romanité culturelle. Mais il est partagé puis réuni à de multiples reprises au gré des héritages des héritiers de Clovis (dynastie des [[Mérovingiens]]). Ces royaumes ultérieurs s’appellent [[Neustrie]] (Paris), [[Austrasie]] (Metz), [[Bourgogne]] (Chalon), [[Aquitaine]] (Bordeaux). À partir du milieu du {{VIIIe siècle}} [[Pépin le Bref]], roi des Francs non [[Mérovingiens|mérovingien]], étend considérablement le royaume des Francs, bientôt érigé en [[Empire carolingien|Empire]] par son fils [[Charlemagne]] et son petit-fils [[Louis le Pieux]]. Après la mort de Louis, son domaine est partagé en trois parties où l’autorité centrale s’effondre rapidement, ramenant l’organisation de la région à la situation antérieure : la ''[[Francie orientale|Francia orientalis]]'' (à l’[[est]]), la ''[[Francie occidentale|Francia occidentalis]]'' (à l’[[ouest]]) et entre les deux l’éphémère [[Lotharingie]], domaine d’un empereur très théorique. La partie orientale correspond à ce qui devint plus tard l’[[Allemagne]] et la partie occidentale, à la France. C’est de [[842]], avec les [[serments de Strasbourg]] passés entre les petits-fils de Charlemagne, que date la source la plus ancienne attestant l’usage de deux langues différentes de part et d’autre du [[Rhin]] (le [[tudesque]] et le [[roman (langue)|roman]]). Ce texte a donc souvent été présenté comme l’acte fondateur de la France (et de l’Allemagne). Des descendants de Charlemagne — les [[Carolingiens]] — conservent une influence symbolique sur des territoires correspondant très grossièrement à la France jusqu’en [[987]], date à laquelle le duc [[Hugues Capet]] est élu [[liste des monarques de France|roi des Francs]]. === La France féodale === [[Image:Lenepveu, Jeanne d'Arc au siège d'Orléans.jpg|thumb|180px|[[Jeanne d'Arc]] au [[Guerre de Cent Ans|siège d'Orléans]]]] {{Article détaillé|Capétiens|Maison capétienne de Valois}} Hugues Capet, en modifiant les règles de succession, crée les conditions qui permettront, au long des siècles suivants, la constitution de la France. Ses descendants, les [[Capétiens]] règnent alors sur la France, en trois dynasties successives (Capétiens directs, [[Maison capétienne de Valois|Valois]] et [[Bourbons (dynastie française)|Bourbons]]), jusqu’en 1792 lorsque [[Louis XVI de France|Louis XVI]] est déposé lors de la [[Révolution française]], puis durant un intermède de trente ans, de [[1814]] à [[1848]]. Les premiers rois de la dynastie étendent progressivement le [[domaine royal français|domaine royal]], consolident la royauté franque malgré l’opposition des [[Plantagenêt]]s, qui se matérialise par la [[guerre de Cent Ans]]. Mais ce n’est qu’à la fin du {{s-|XII|e}} que [[Philippe II de France|Philippe Auguste]] étend pour la troisième fois en un millénaire l’autorité du roi des Francs des Pyrénées à la Manche. C’est à cette époque qu’on commence à employer l’expression ''royaume de France'', et que celui-ci acquiert un poids comparable à celui de l’[[Angleterre]] ou du [[Saint-Empire romain germanique|Saint Empire romain germanique]]. Les derniers siècles du [[Moyen Âge]], marqués par les crises de la Guerre de Cent Ans et de la [[peste noire]], renforcent finalement l’autorité royale, qui ne devient incontestable qu’au {{s-|XV|e}}, avec [[Louis XI de France|Louis XI]]. === Renaissance et absolutisme === [[Image:Louis XIV of France.jpg|thumb|left|180px|[[Louis XIV de France|Louis XIV]] en costume de sacre]] {{Article détaillé|Renaissance (période historique){{!}}Renaissance|Ancien Régime}} À la fin du [[Moyen Âge]] l’Espagne des rois catholiques et les possessions des [[Habsbourg]] s’unissent, ce qui donne naissance à l’empire de [[Charles Quint]]. [[François Ier de France|François I{{er}}]] et son fils [[Henri II de France|Henri II]] luttent contre cette nouvelle puissance avec des succès et des revers. Mais les [[Guerres de religion (France)|guerres de religion]] qui marquent la seconde moitié du {{XVIe siècle}} et le règne des derniers Valois ([[François II de France|François II]], [[Charles IX de France|Charles IX]], [[Henri III de France|Henri III]]) éloignent la France du théâtre européen. Il faut attendre [[Henri IV de France|Henri IV]], puis [[Louis XIII de France|Louis XIII]] et son ministre [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|Richelieu]], pour que la prépondérance espagnole soit remise en cause au profit de la France. Malgré la disparition prématurée de ces acteurs, l’équilibre des forces est rétabli puis renversé, par de grands politiques comme [[Jules Mazarin|Mazarin]], notamment en [[1648]] (traité de [[Westphalie]]) et [[1659]] ([[traité des Pyrénées]]). Dans le domaine colonial, le bilan est en revanche mitigé&nbsp;: malgré un bon départ en Amérique avec l’expédition de [[Jacques Cartier]] sous [[François Ier de France|François I{{er}}]], une implantation réussie aux [[Antilles]], en [[Louisiane]], et au [[Sénégal]] sous [[Louis XIV de France|Louis XIV]], le manque de détermination de [[Louis XV de France|Louis XV]] a conduit à de graves échecs devant les Anglais en [[Inde]] et au [[Canada]], et, ainsi, à rompre la dynamique créée par ses prédécesseurs. === La Révolution et l’Empire === {{Article détaillé|Révolution française|Consulat (histoire de France)|Premier Empire|Cent-Jours}} Les difficultés financières, le refus des réformes et l’impatience du peuple conduisent à la [[Révolution française]], de [[1789]] à [[1799]]. Cet épisode marquant dans la construction de l’histoire nationale voit naître notamment la [[Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789|Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789]] et de la promotion des idéaux de [[liberté, Égalité, Fraternité|liberté, égalité, fraternité]]. La Révolution se déroule en plusieurs phases et commence par un essai de [[monarchie constitutionnelle]], avec la réunion des [[États généraux de 1789|États généraux]], puis la [[prise de la Bastille]] le [[14 juillet]] [[1789]], les troubles politiques et sociaux (opposition du [[tiers état]] face à la [[noblesse]]) aboutissent à la chute de la monarchie, le 10 août [[1792]]. L’ébullition révolutionnaire conduit à une succession de régimes ([[République]] de la [[Convention nationale|Convention]], [[Directoire]], [[Consulat (histoire de France)|Consulat]]), tous en conflit quasi permanent avec les autres pays européens restés monarchistes, inquiets d’une propagation des idées républicaines. À partir de [[1799]], [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] prend le pouvoir, d’abord comme Premier consul, puis comme [[empereur]]. Cette période voit l’instauration de nouvelles [[Liste des institutions françaises|institution]]s, tandis que la France s’étend militairement à travers l’Europe, avant une période de sérieux revers. Cette période s’achève par la restauration des [[Bourbons (dynastie française)|Bourbons]] en [[1815]]. === Le {{s-|XIX|e}} === {{Article détaillé|Restauration française|Monarchie de Juillet|Deuxième République (France){{!}}Deuxième République|Second Empire}} [[Image:Eugène Delacroix - La liberté guidant le peuple.jpg|thumb|181px|left|La [[Trois Glorieuses|Révolution de 1830]] illustrée par [[Eugène Delacroix]] dans ''[[La Liberté guidant le peuple]]'']] La Restauration de 1815 marque le début d’une nouvelle tentative de monarchie constitutionnelle, mais les tensions des règnes de [[Louis XVIII de France|Louis XVIII]] puis surtout de [[Charles X de France|Charles X]] conduisent à la [[Trois Glorieuses|Révolution de 1830]] qui porte [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe I{{er}}]] au pouvoir. De [[1830]] à [[1848]], la [[Monarchie de Juillet]] est un régime soutenu par la bourgeoisie, mais qui suscite une opposition [[légitimisme|légitimiste]], [[bonapartisme|bonapartiste]] et surtout [[République|républicaine]]. Cette dernière entraîne la [[révolution française de 1848|révolution de février 1848]] qui voit une tentative de régime présidentiel, la Seconde République. Le [[2 décembre]] [[1851]], le président de la République, [[Napoléon III|Louis-Napoléon Bonaparte]], neveu de {{Napoléon Ier}}, organise un coup d’État. Le [[14 janvier]] [[1852]], il est nommé empereur sous le nom de [[Napoléon III]]. Sous le [[Second Empire]], le pays connaît les débuts de la [[Portail:Industrie|deuxième industrialisation]], impulsée par des orientations économiques libérales, fondées sur des constructions capitalistiques fortement structurantes (banques d’affaires, compagnies de chemin de fer et maritimes, industries lourdes et textiles, grands magasins, etc.). Sur le plan de la politique extérieure, [[Napoléon III]] s’assure la confiance du [[Royaume-Uni]] ([[guerre de Crimée]]) qui permet d’assoir l’influence de la France au [[Proche-Orient]] tandis que son action en [[Italie]], contre l’[[Autriche]], est couronnée de succès et conduit à la réunion à la France de régions du [[Piémont]] ([[Savoie]], [[Nice]]). Néanmoins, de graves revers ternissent considérablement l’image du régime, et renforcent une opposition extérieure ([[Victor Hugo]]) et intérieure. Le pari de la lutte contre la [[Prusse]] pour redonner un certain lustre à l’Empire, précipite en fait sa chute. Il se termine ainsi en [[1870]] après la défaite de [[Bataille de Sedan|Sedan]]. La perte de l’[[Alsace-Lorraine]] et les considérables indemnités dues à l’[[Empire allemand]] créé à la faveur de l’avantage pris par la [[Prusse]], conduisent à un ressentiment national fort (la [[Revanchisme|Revanche]]). Un fait significatif pour les évènements suivants sera que la croissance de la population italienne et surtout allemande dépasse de loin celle des français, la France qui était le pays le plus peuplé d'Europe pendant la révolution. === La Troisième République et la Libération de 1945 === [[Image:Degradation alfred dreyfus.jpg|thumb|200px|L'emblématique [[affaire Dreyfus]]]] {{Article détaillé|Troisième République|Première Guerre mondiale|Entre-deux-guerres|Régime de Vichy}} La [[guerre franco-allemande de 1870|guerre de 1870]] entraîne la chute du Second Empire et le retour à la [[république]], après l’insurrection de la [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris]]. Le Second Empire avait évolué vers un [[régime parlementaire]], et son héritage est en partie repris par la [[troisième République|{{IIIe}} République]]. Après quelques années d’hésitation, la Troisième République est finalement confirmée en [[1875]], la pratique des institutions en faisant un [[régime d'assemblée|régime d’assemblée]]. Sous la Troisième République, la France étend son [[Second espace colonial français|empire colonial]], dont la conquête avait commencé sous les monarchies du {{s-|XIX|e}} ([[Afrique]] occidentale et équatoriale, [[Maroc]], [[Tunisie]], [[Madagascar]], [[Indochine française|Indochine]]). Sortie victorieuse, mais au prix de souffrances démographiques et économiques immenses de la [[Première Guerre mondiale]], la France connaît une période de crise économique et politique dans les [[années 1930]]. La défaite de 1940 conduit à l’attribution par vote des pleins pouvoirs au maréchal [[Philippe Pétain|Pétain]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]. Celui-ci remplace la république par un [[Régime de Vichy|État français]] contesté par la [[France libre]] du [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]] jusqu’en [[1944]]. === Les Quatrième et Cinquième Républiques === {{Article détaillé|France depuis 1945|Quatrième République|Cinquième République}} [[Image:De Gaulle-OWI.jpg|thumb|left|180px|Le [[Général]] [[Charles de Gaulle]]]] À la suite de la Seconde Guerre mondiale, la [[Quatrième République (France)|Quatrième République]] est promulguée le [[27 octobre]] [[1946]], mais elle fait face à de graves difficultés dans l’Empire colonial, d’abord en [[Guerre d'Indochine|Indochine]], puis en [[Guerre d'Algérie|Algérie]], tandis qu’ailleurs la [[décolonisation]] se fait par négociation. L’instabilité gouvernementale qui en résulte, génère finalement une crise qui conduit à un changement de constitution. Pourtant, malgré les changements fréquents de ministères, une certaine constance de la politique de construction européenne a permis de participer activement tout d’abord à la [[Communauté européenne du charbon et de l'acier|Communauté européenne du charbon et de l’acier]] en [[1950]], puis à la signature du [[Traité instituant la Communauté européenne|traité de Rome]] en [[1957]] fondateur du [[marché commun européen|Marché commun]]. Par ailleurs, la politique de développement de l’industrie nucléaire tant civile que militaire, a permis d’assoir une politique indépendante dans les années [[1960]]. La Constitution de la [[Cinquième République|V{{e}} République]], rédigée sous l’influence du [[Charles de Gaulle|général de Gaulle]] et de [[Michel Debré]], est adoptée le [[4 octobre]] [[1958]]. Elle met en place une [[République]] à [[régime parlementaire]] qui s’avère mieux résister aux instabilités que les républiques parlementaires précédentes. En [[1962]], la conjonction de l’élection du président de la République au suffrage universel direct et du fait majoritaire au Parlement favorable au président va modifier la Constitution pour en avoir une lecture favorable au président. On parle alors de régime parlementaire présidentialisé. Ce cas est unique à la France ; dans tous les autres régimes parlementaires, le chef de l’État s’est systématiquement effacé au profit du chef de gouvernement, qui est soutenu par la majorité parlementaire. [[Maurice Duverger]], lui, a souhaité définir la V{{e}} comme relevant d’une nouvelle catégorie, celle du [[régime semi-présidentiel]]. Cette typologie n’est cependant pas acceptée par tous. À partir de [[1973]], l’économie française connaît une succession de [[crise économique|crises économiques]] et de périodes de faible croissance, qui entraînent une alternance fréquente au sein du pouvoir. De [[1986]] à [[1988]], puis de [[1993]] à [[1995]] et enfin de [[1997]] à [[2002]], le phénomène de la [[Cohabitation (politique)|cohabitation]] (annulation du fait majoritaire favorable au Président, ce qui fait que le Premier ministre est d’un bord politique différent de celui du Président) modifie encore la lecture de la Constitution, pour revenir à une lecture plus proche de sa conception en 1958, c’est-à-dire un régime parlementaire. Depuis les [[années 1950]], la réconciliation, puis la coopération avec l’[[Allemagne]] ont permis à la France de jouer un rôle de moteur dans la construction européenne, notamment avec la [[Communauté économique européenne]]. Elle est devenue l’un des principaux pays de l’[[Union européenne]], partisan d’une Europe politique forte, bien qu'elle ait rejeté la [[Traité de Rome de 2004|Constitution européenne]] par {{unité|55|%}} des suffrages le [[référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe|29 mai 2005]]. == Organisation politique == [[Image:Nicolas Sarkozy (2008).jpg|thumb|[[Nicolas Sarkozy]], actuel président de la République française]] [[Image:Fillon-181207.jpg|thumb|[[François Fillon]], actuel premier ministre]] {{Article détaillé|Politique de la France}} === Principes constitutionnels === {{Article détaillé|Administration publique centrale française}} La France est une République [[constitution]]nelle, « indivisible, [[laïcité|laïque]], démocratique et sociale » (article {{Ier}} de la [[Constitution de 1958]]) à [[régime parlementaire]] présidentialisé (dont la lecture se fait en faveur du Président de la République, parfois appelé à tort ou à raison [[régime semi-présidentiel]]). La réforme constitutionnelle du 28 mars 2003 (acte II de la décentralisation) a ajouté dans ce même article que l’organisation de la République était ''[[décentralisation|décentralisée]]''. Avant [[1962]], le président de la République française était élu au suffrage universel indirect par un collège électoral élargi, de façon à éviter la prépondérance du pouvoir législatif sur le pouvoir exécutif qui s’était produite sous la IV{{e}} République et qui avait provoqué le blocage des institutions. En [[novembre]] [[1962]], le président de la République a demandé par référendum qu’il soit élu au suffrage universel direct, en utilisant l’article 11 de la Constitution et non l’article 89 de celle-ci. L’article 11 permet de soumettre au référendum des lois sur les pouvoirs publics, sur l’organisation des institutions ou encore sur les traités internationaux tandis que l’article 89 permet de soumettre une révision constitutionnelle au peuple mais après l’accord du Parlement réuni en Congrès. Ce choix a entraîné le renversement du gouvernement Pompidou par une [[motion de censure]]. Cette motion de censure est la seule de la V{{e}} République à avoir abouti. Dans la Constitution de la V{{e}} République, le pouvoir exécutif est renforcé au détriment du pouvoir législatif. Le président a acquis des pouvoirs propres tels que le droit de dissolution de l’Assemblée nationale (article 12 de la Constitution), le droit de soumettre au peuple un référendum (article 11 de la Constitution), le pouvoir de nommer le Premier ministre (article 8 de la Constitution) ou encore le droit de message au Parlement (article 18 de la Constitution). En ce qui concerne le gouvernement, celui-ci détermine et mène la politique de la nation. Il dispose également du pouvoir réglementaire lui permettant de faire adopter des lois. Il fixe également les 3/4 des ordres du jour à l’Assemblée nationale. Depuis la réforme constitutionnelle de [[2001]], le [[président de la République]] est élu pour cinq ans au [[Suffrage universel#Suffrage universel direct et indirect|suffrage universel direct]] (contre 7 ans auparavant). Il nomme le [[Premier ministre]]. Le Parlement est constitué de l’[[Assemblée nationale (France)|Assemblée nationale]], réunissant 577 députés, et du [[Sénat (France)|Sénat]], comprenant actuellement 331 sénateurs (il y en aura 346 en [[2010]]) élus pour six ans au [[Suffrage universel#Suffrage universel direct et indirect|suffrage indirect]] et renouvelé de moitié tous les trois ans (à partir de 2010). Les Français de l’étranger voient leurs intérêts défendus auprès du Parlement par l’[[Assemblée des Français de l'étranger|Assemblée des Français de l’Étranger]]. {| border="0" width="100%" |[[Image:Pano-lux1.jpg|thumb|left|250px|<center>'''Le siège du [[Sénat (France)|Sénat]]''' au [[palais du Luxembourg]]</center>]]<center> <br>[[Image:Logo de la République française.svg|160px]] </center> |[[Image:Paris Assemblee Nationale DSC00074.jpg|thumb|250px|<center>'''L'[[Assemblée nationale (France)|Assemblée Nationale]]''' au [[palais Bourbon]]</center>]] |} === Divisions administratives === {{Carte des régions françaises|thumb|300px|right|Régions de France.}} Les principales divisions administratives françaises sont les [[Région française|régions]] qui sont au nombre de 26 dont 22 métropolitaines, les [[département français|départements]] (100 dont 4 outre-mer) et les arrondissements. Ces derniers arrondissements sont découpés soit en cantons (pour les collèges électoraux), soit en [[Commune française|communes]] (environ [[Listes des communes de France|{{formatnum:36800}}]]) pour l’administration territoriale locale. Les cantons regroupent le plus souvent des communes complètes, toutefois certaines communes importantes sont découpées sur plusieurs cantons qui peuvent aussi comprendre d’autres communes voisines moins peuplées. Enfin quelques communes très importantes ([[Paris]], [[Lyon]], [[Marseille]]) sont elles-mêmes divisées en arrondissements de commune pour l’administration territoriale avec des mairies locales disposant d’une certaine autonomie financière et administrative au sein du même conseil municipal. Le département de Paris ne comprend qu’une seule commune. Les 4 régions en outre-mer ([[Guadeloupe]], [[Martinique]], [[Guyane]], [[La Réunion|Réunion]]) ne comptent chacune qu’un seul département. La région de la [[Corse]] (qui comprend deux départements) a un statut spécial de collectivité territoriale légèrement différent des autres régions métropolitaines. Ces régions sont toutefois partie intégrante de l’[[Union européenne]]. Depuis les lois [[Gaston Defferre|Defferre]] de 1982-1983 et [[Jean-Pierre Raffarin|Raffarin]] de 2003-2004, la France est un État décentralisé. La réforme constitutionnelle de février 2003 précise que l’organisation de la République est décentralisée. La [[décentralisation]], qui s’est dans un premier temps accompagnée de la [[déconcentration]], favorise aujourd’hui pleinement l’émergence de véritables [[pouvoirs locaux]] dont l’équilibre fait cependant encore débat. Aux côté des [[Administration territoriale de la France|collectivités territoriales]] de plein exercice que sont la commune, le département et la région, il existe aussi un échelon intercommunal qui est amené à exercer de plus en plus de compétences (développement économique, aménagement de l’espace, habitat, transports publics, assainissement). En effet, les communes sont toutes invitées à se regrouper sous le régime de l’[[intercommunalité]] qui dispose désormais d’une autonomie financière et fiscale, et de l’autorité de personne morale et juridique reconnue (l’[[établissement public de coopération intercommunale]] ou EPCI). En 2006, 2573 communautés ([[communauté de communes|communautés de communes]], [[communauté d'agglomération|communautés d’agglomération]] et [[communauté urbaine|communautés urbaines]]) recomposent le territoire national (soit {{unité|90|%}} des communes et {{unité|85|%}} de la population françaises. Certaines intercommunalités regroupent des communes de départements ou même de régions différentes. Dans les régions frontalières, des intercommunalités existent aussi avec des collectivités locales des pays voisins, ce qui facilite la gestion d’équipements communs, notamment en matière de transport. Un nouvel échelon a été créé avec l’élaboration des [[Pays (aménagement du territoire)|pays]], qui regroupe des communes et des intercommunalités dans des ensembles plus grands que ne le sont les intercommunalités, afin de rassembler l’ensemble des communes d’un territoire, même celles exclues des intercommunalités existantes. La France est « une et indivisible », mais cette formule crée certaines tensions dans plusieurs « pays » ou « régions », dont les spécificités, notamment linguistiques, seraient insuffisamment reconnues d'après certains mouvements régionalistes ([[Alsace]], [[Bretagne]], [[Catalogne Nord| Catalogne]], [[Corse]], [[Flandre française| Flandre]], [[Pays basque]], [[Occitanie|Pays Occitan]], etc.). === France d'outre-mer === {{Article détaillé|France d'outre-mer}} [[Image:Overseasfrancemap.png|thumb|left|France métropolitaine et d'outre-mer (bleu)|270px]] Des collectivités françaises en outre-mer ont des statuts particuliers liés à leur plus forte autonomie : les collectivités de [[Mayotte]] et de [[Saint-Pierre-et-Miquelon]] ont une administration locale unique combinant les fonctions généralement conférées aux régions et départements métropolitains. Toutefois, Mayotte évolue depuis 2001 vers le statut de département d’outre-mer, pour une plus forte intégration. Ces deux collectivités, bien que situées hors de l’[[Union européenne]], utilisent l’[[euro]] comme monnaie. Les autres collectivités d’outre-mer du Pacifique ont des statuts d’autonomie plus étendue où cohabitent l’administration territoriale régalienne et l’administration coutumière ([[Polynésie française]], [[Nouvelle-Calédonie]], [[Wallis-et-Futuna]]). Bien que possédant toujours une division et une administration communale (sauf à Wallis-et-Futuna où ce sont les villages coutumiers qui jouent ce rôle au sein des trois royaumes coutumiers), ces collectivités ne sont pas découpées en départements, mais en provinces (ou royaumes) et en villages (sur[[Image:Ouvéa Plage de Mouli.JPG|thumb|Atoll d'[[Ouvéa]] en [[Nouvelle-Calédonie]]]] les bases coutumières) ayant des fonctions normalement affectées aux départements et communes en métropole et dans les régions d’outre-mer, notamment en matière de justice, d’éducation ou de citoyenneté. De plus, la fonction de région y est transférée à un gouvernement local où sont représentés les autorités coutumières et régaliennes, ainsi qu’un administrateur de la République. Ces collectivités, hors de l’Union européenne, utilisent le [[franc pacifique]] comme monnaie commune (liée à l’euro depuis 1999, au lieu du franc français). Il faut noter que la [[Nouvelle-Calédonie]] dispose d’un statut particulier transitoire spécifique avant un futur référendum devant déterminer si le territoire demeurera dans la République française avec une large autonomie, ou deviendra indépendant (avec une éventuelle association). D’autres terres françaises en outre-mer peu ou pas habitées sont gérées à distance depuis un autre territoire habité, par un administrateur désigné par l’État au nom de la république : les [[îles Éparses]] (dans l’océan Indien, dispersées autour de [[Madagascar]], ou près de [[Mayotte]] ou [[Maurice (île)|Maurice]]) et les [[Terres australes et antarctiques françaises]] (TAAF, au Sud de l’océan Indien) sont administrées depuis la Réunion, et [[Île Clipperton|Clipperton]] (à l’Est de l’océan Pacifique, au large du Mexique) est gérée depuis la Polynésie française. Ces terres n’ont pas d’administration locale propre. === Géopolitique et puissance militaire === {{Article détaillé|Armée française|Histoire militaire de la France|Géostratégie de la France}} [[Image:Gaule96.jpg|thumb|Porte-avions nucléaire [[Charles de Gaulle (porte-avions)|Charles de Gaulle]]]] La France fait partie des cinq pays qui sont juridiquement reconnus comme « États dotés de l’arme nucléaire » par le [[traité de non-prolifération nucléaire]]. L’armée française est, avec celle du [[Royaume-Uni]], l’une des plus dotées financièrement en [[Europe]]. En effet, à elles deux, elles représentent plus de {{unité|40|%}} des dépenses militaires de l’[[Union européenne]]. La France lui consacre {{unité|2.5|%}} de son [[Produit intérieur brut|PIB]] (pour un budget de 38 milliards d’euros en 2006), là où ses homologues européens (hors Royaume-Uni et Grèce) y consacrent {{unité|1.5|%}} de leur [[Produit intérieur brut|PIB]], d’après l’OTAN<ref>[http://www.nato.int/docu/pr/2005/p05-161f.htm Compendium Dépenses de défense des pays du COR (1985-2005)] (OTAN-Russie sur les données économiques et financières concernant la défense), OTAN Communiqués de presse du 9 décembre 2005.</ref>. Les forces militaires sont divisées en quatre armées principales : * l’[[Armée de terre (France)|Armée de terre]], * la [[Marine nationale (France)|Marine nationale]], * l’[[Armée de l'air (France)|Armée de l’air]], * la [[Gendarmerie nationale (France)|Gendarmerie nationale]]. Depuis [[1996]], l’armée est devenue professionnelle et le service militaire réduit à une [[journée d’appel]] (mixte). D’une capacité de plus de {{formatnum:350000}} hommes, elle est déployée à travers le monde notamment au [[Kosovo]], en [[Côte d'Ivoire|Côte d’Ivoire]], dans ses [[territoire d'outre-mer|territoires d’outre-mer]], mais également au [[Moyen-Orient]] où elle assure un maintien de la paix, ou une sécurisation de ses moyens d’approvisionnement en pétrole notamment. Elle mobilise également plus de 1000 hommes dans le cadre du [[plan Vigipirate]]. == Géographie == {{Article détaillé|Géographie de la France|Relief de la France|Géologie de la France}} {{Images |largeur=300 |titre=Géographie française (métropole) |Image:France_map_FR.png|Principales villes françaises <small>Source : CIA ''World Factbook''</small> |Image:Europe_location_FRA.png|Localisation de la France en [[Europe]] |Image:Satellite_image_of_France_in_August_2002.jpg|Photo satellite du territoire continental européen de la France <small>[[août 2002]]</small> |Image:France_Relief.gif|Carte du relief de France <small>© [[Institut géographique national (France)|ING]]</small> |Image:France relief location map.jpg|Topographie et barymétrie de la France et des environs. |Image:France_blank.svg|Fleuves et rivières de France |Image:France location map-Regions and departements.svg|Carte administrative avec regions and départements. |Image:Altitudes_maximales.PNG|Altitude maximale des départements français }} La France est le 47{{e}} État par sa surface terrestre et le 2{{e}} par la surface de sa [[zone économique exclusive]]<ref>[http://www.lefigaro.fr/international/20060821.FIG000000180_la_france_veut_accrotre_son_domaine_maritime.html « La France veut accroître son domaine maritime »], ''[[Le Figaro]]'', publié le 21 août 2006.</ref>. === Frontières === {{Article détaillé|Formation territoriale de la France}} Son [[France métropolitaine|territoire européen]]<ref name="metro">Plus exactement territoires français en [[Europe]].</ref> est bordé par l’[[océan Atlantique]] à l’ouest, par la [[Manche (mer)|Manche]] (qui la sépare du [[Royaume-Uni]]) et la [[mer du Nord]] au nord, par la [[Belgique]], le [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]], l’[[Allemagne]], la [[Suisse]] et l’[[Italie]] à l’est, et par la [[mer Méditerranée]], l’[[Andorre]], [[Monaco]] et l’[[Espagne]] au sud. Les territoires français sur les cinq autres [[continent]]s sont bordés par le [[Brésil]] et le [[Suriname]] via la [[Guyane]] ainsi que le [[Royaume des Pays-Bas]] via l’[[Saint-Martin (île)|île de Saint-Martin]], mais aussi par l’[[océan Pacifique]] via la [[Polynésie française]], [[Wallis-et-Futuna]], la [[Nouvelle-Calédonie]] et l’[[Île Clipperton]] ; l’[[océan Indien]] via [[La Réunion]], [[Mayotte]] et les [[Îles Éparses]] ; l’[[océan Austral|océan Antarctique]] et l'[[Australie]] via les [[Terres australes et antarctiques françaises]] et la [[mer des Caraïbes]] via la [[Guadeloupe]], la [[Martinique]], l’île [[Saint-Martin (Antilles françaises)|Saint-Martin]] et l’île [[Saint-Barthélemy (Antilles françaises)|Saint-Barthélemy]]. Le [[France métropolitaine|territoire européen de la France]] est localisée dans l'ouest de ce continent (voir la [[liste de points extrêmes de la France]]). La France possède aussi des [[France d'outre-mer|territoires]], sous différents statuts administratifs, en dehors d'Europe: en [[Amérique du Nord]], dans les [[Antilles]], en [[Amérique du Sud]], dans l’[[océan Indien]], dans le nord et le sud de l’[[océan Pacifique]] et en [[Antarctique]]. Elle partage en Europe {{unité|2,970|km}} de frontières terrestres avec huit pays : [[Espagne]] (650 km), [[Belgique]] (620 km), [[Suisse]] (572 km), [[Italie]] (515 km), [[Allemagne]] (450 km), [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]] (73 km), [[Andorre]] (57 km), [[Monaco]] (4,5 km). En [[Guyane]], les frontières sont de 700 km<ref>[http://www.senat.fr/rap/l06-100/l06-1000.html Projet de loi entre la France et le Brésil], sur la site du [[Sénat (France)|sénat]] (Senat.fr).</ref> avec le [[Brésil]] et {{unité|520|km}} avec le [[Suriname]]. Une frontière longue de {{unité|10.2|km}} (mais non matérialisée) sur l’île de [[Saint-Martin (île)|Saint-Martin]] aux Antilles sépare la partie française de celle sous souveraineté des [[Pays-Bas]]. Enfin la [[Terre Adélie]] (dans les [[Terres australes et antarctiques françaises|TAAF]]) revendiquée par la France est enclavée dans une partie de l’[[Antarctique]] revendiquée par l’[[Australie]]. Les côtes françaises en Europe présentent quatre façades maritimes tournées vers la [[mer du Nord]], la [[Manche (mer)|Manche]], l’[[océan Atlantique]] et la [[mer Méditerranée]], ce qui fait de la France un carrefour de cultures et de communications unique dans ce continent. D'une superficie européenne de {{formatnum:543965}} km² ({{formatnum:655688 km²}} avec les territoires des autres continents)<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?tab_id=204 Insee - France en faits et chiffres - Subdivisions, superficie et population des régions et départements de France et d'outre-mer<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>, la France s'étend sur {{unité|1,000|km}} du nord au sud et d'est en ouest (plus grande distance nord-sud : [[Bray-Dunes]] - [[Cerbère (Pyrénées-Orientales)|Cerbère]]). C'est le troisième plus grand pays d'[[Europe]], après la [[Russie]] et l'[[Ukraine]] (2{{e}} si on compte les territoires en dehors d'Europe) et le plus grand de l'[[Union européenne|Union Européenne]]. Le territoire européen de la France a quatre façades maritimes sur (du nord au sud) : la [[Mer du Nord]], la [[Manche (mer)|Manche]], l'[[océan Atlantique]] et la [[mer Méditerranée]]. La longueur totale de ses côtes atteint {{unité|3,427|km}} (en dehors des côtes corses qui mesurent environ 1000km). À l'exception de sa frontière nord-est, en Europe le pays est principalement délimité par des mers, l'[[Océan Atlantique]] et des frontières dites « naturelles » : le [[Rhin]], le [[Massif du Jura|Jura]], les [[Alpes]] et les [[Pyrénées]]. === Paysages === La France métropolitaine a une grande variété de paysages, entre les plaines côtières situées dans le nord et l’ouest et les chaînes de montagnes dans le sud-est (les [[Alpes]]) et dans le sud-ouest (les [[Pyrénées]]). Les Alpes françaises possèdent le point le plus haut d’[[Europe de l'Ouest|Europe de l’Ouest]], le [[mont Blanc]], qui culmine à {{unité|4,810|m}}. Il existe aussi d’autres régions montagneuses plus anciennes, telles [[Corse|la Corse]], le [[Massif central]], le [[Massif du Jura|Jura]], les [[Massif des Vosges|Vosges]], le [[massif armoricain]] et les [[Massif ardennais|Ardennes]] qui sont assez rocheuses et boisées. La France bénéficie également d’un réseau [[Fleuve|fluvial]] étendu qui est composé principalement par la [[Loire (fleuve)|Loire]], le [[Rhône]] (source en [[Suisse]]), la [[Garonne]] (source en [[Espagne]]), la [[Seine]] et une partie des cours du [[Rhin]], de la [[Meuse (fleuve)|Meuse]], et de la [[Moselle (rivière)|Moselle]] ainsi que la [[Somme (fleuve)|Somme]], et la [[Vilaine]] qui constituent leurs propres bassins fluviaux. === Démographie === {{Article détaillé|Démographie de la France}} [[Image:Densité départements-France.svg|thumb|left|Densité de la population française métropolitaine <small>(par département)</small>]] [[Image:France demographie.png|thumb|right|Évolution de la démographie entre [[1961]] et [[2003]] (chiffres de la [[Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture|FAO]], [[2005]]). Population en milliers d’habitants.]] La République française comptait {{formatnum:64473140}} habitants au 1{{er}} janvier 2008, dont {{formatnum:61875822}} en métropole<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/pop_age.htm INSEE - Bilan démographique 2007]</ref>, soit environ {{unité|1|%}} de la [[population mondiale]]. Un [[recensement]] national général était organisé à intervalles réguliers depuis [[1801]], mais depuis janvier 2004, le recensement est permanent<ref>Le nouveau procédé est expliqué sur le site de l'INSEE : [http://www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/vous/generalites.htm].</ref>. La croissance démographique française est l’une des plus dynamiques d’Europe, combinant un taux de natalité supérieur à la moyenne européenne ({{formatnum:830900}} naissances contre {{formatnum:531200}} [[mort|décès]]) et un [[solde migratoire]] positif (environ {{formatnum:100000}} individus) : la [[population]] de la France a donc évolué de 0,61&nbsp;%<!-- (Solde migratoire + Solde naturel)/ Population moyenne = Accroissement ; Dans notre cas : (299700 + 100000)/65998773 = {{unité|0.61|%}} {{Référence nécessaire}}-->. En ce qui concerne la [[Taux de fécondité|descendance finale]], il s'établit de 2,14 enfants pour les femmes nées en 1956 alors que la fécondité moyenne en Europe est de 1,52 enfant par femme ; la France est le pays le plus fécond d'Europe avec l'[[Irlande]]<ref>{{fr}} [http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1118/ip1118.html#inter3 INSEE 2006 : "La France, toujours l’un des pays les plus féconds d’Europe"]</ref>. En outre, la [[pyramide des âges]] voit depuis le début du {{s-|XXI|e}} sa structure évoluer : la part de la population la plus âgée augmente, en raison à la fois de la progression de l’espérance de vie (la France jouit d'une des plus longues espérances de vie au monde<ref>Le ''[[CIA World Factbook]]'' l'estime à 80,97 ans, ce qui place la France au huitième rang mondial ([https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/rankorder/2102rank.html source]).</ref>) et de l’arrivée vers le troisième âge de la génération du ''[[baby boom]]'' - ce phénomène est appelé communément le ''[[papy boom]]''. En 2006, l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]] (INSEE) estimait que 4,9 millions d'immigrés (nés étrangers hors du territoire) vivaient en France, soit 8 % de la population). Il faut aussi noter qu'en vertu du [[droit du sol]]), les enfants nés de parents immigrés sont considérés comme français. Par conséquent, le nombre de citoyens français d'origine étrangère est évalué à environ 6,7 millions d'après le recensement de 1999 de l'INSEE - ce qui représente environ un dixième de la population française. La plupart des immigrés viennent d'[[Europe]] ([[Grèce]], [[Portugal]], [[Espagne]], [[Italie]], mais aussi [[Pologne]], [[Roumanie]] et les pays formant l'ancienne [[Yougoslavie]]), du [[Maghreb]] et d'[[Afrique sub-saharienne|Afrique noire]], notamment ses anciennes colonies. Au premier janvier 2005, le nombre d'étrangers (personnes de nationalité étrangère) en France métropolitaine était de {{formatnum:3501000}} personnes, c'est-à-dire {{unité|5.8|%}} de la population. La proportion de ceux-ci est comparable à la moyenne des pays de l'Europe de l’Ouest<ref>[http://www.migrationinformation.org/Resources/ Migration Information Source - Country Ressource] {{en}}</ref>comme le [[Royaume-Uni]] (4,8%<ref>[http://www.migrationinformation.org/GlobalData/countrydata/country.cfm?Country_1=UK Migration Information Source - Pourcentage de la population étrangère au Royaume-Uni] {{en}}</ref> ), l'[[Allemagne]] (8,9%), l'[[Espagne]] (10%), les [[Pays-Bas]] (4,3%), la [[Suède]] (5,3%), la [[Belgique]] (8,6%) et la [[Suisse]] (20,7%)<ref>[http://www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/news/publikationen.Document.89689.pdf OFS (Office fédéral suisse de la statistique) : Population résidente permanente au 31-12-2006 (page 9)]</ref>. Selon Michèle Tribalat, chercheuse à l'[[Institut national d'études démographiques|INED]], le nombre d'immigrés est très difficile à estimer, en raison de l'absence de statistiques officielles. Seules trois études ont été menées, en 1927, 1942 et 1986. D'après une étude de 2004, près de 14 millions de personnes avaient au moins un parent ou un grand-parent étranger<ref>''Une estimation des populations d’origine étrangère en France en 1999'', M. Tribalat, dans ''Population 2004 n° 1'', INED, ([http://www.ined.fr/fr/ressources_documentation/publications/population/bdd/publication/259/ résumé])</ref>. === Principales agglomérations === {{Article détaillé|Principales aires urbaines de France|Grandes villes de France}} {| class="wikitable sortable" style="text-align:right; font-size:95%;" |+ style="font-weight: bold; font-size: 1.1em; margin-bottom: 0.5em"| !width="30px"| # !! Ville !! Région !! Agglomération !! Commune |----- |align="center"| 1 |align="center"| [[Paris]] | style="text-align:left;"| [[Image:Île-de-France flag.svg|30px]] [[Île-de-France]] | {{formatnum:11174743}} | {{formatnum:2153600}} |-{{ligne grise}} |align="center"| 2 |align="center"| [[Lyon]] | style="text-align:left;"| [[Image:Blason rhonalpe.png|30px]] [[Rhône-Alpes]] | {{formatnum:1648216}} | {{formatnum:466400}} |----- |align="center"| 3 |align="center"| [[Marseille]] | style="text-align:left;"| [[Image:Provence-Alpes-Côte-d'Azur flag.svg|30px]] [[Provence-Alpes-Côte d'Azur]] | {{formatnum:1516340}} | {{formatnum:820900}} |-{{ligne grise}} |align="center"| 4 |align="center"| [[Lille]] | style="text-align:left;"| [[Image:Nord-Pas-de-Calais flag.svg|30px]] [[Nord-Pas-de-Calais]] | {{formatnum:1143125}} | {{formatnum:225100}} |----- |align="center"| 5 |align="center"| [[Toulouse]] | style="text-align:left;"| [[Image:Midi-Pyrénées flag.svg|30px]] [[Midi-Pyrénées]] | {{formatnum:964797}} | {{formatnum:443103}} |-{{ligne grise}} |align="center"| 6 |align="center"| [[Nice]] | style="text-align:left;"| [[Image:Provence-Alpes-Côte-d'Azur flag.svg|30px]] [[Provence-Alpes-Côte d'Azur]] | {{formatnum:933080}} | {{formatnum:347900}} |----- |align="center"| 7 |align="center"| [[Bordeaux]] | style="text-align:left;"| [[Image:Aquitaine flag.svg|30px]] [[Aquitaine]] | {{formatnum:925253}} | {{formatnum:230600}} |-{{ligne grise}} |align="center"| 8 |align="center"| [[Nantes]] | style="text-align:left;"| [[Image:Pays-de-la-Loire flag.svg|30px]] [[Pays de la Loire]] | {{formatnum:711120}} | {{formatnum:281800}} |----- |align="center"| 9 |align="center"| [[Strasbourg]] | style="text-align:left;"| [[Image:Flag of Alsace (historical).svg|30px]] [[Alsace]] | {{formatnum:612104}} | {{formatnum:272700}} |-{{ligne grise}} |align="center"| 10 |align="center"| [[Toulon]] | style="text-align:left;"| [[Image:Provence-Alpes-Côte-d'Azur flag.svg|30px]] [[Provence-Alpes-Côte d'Azur]] | {{formatnum:564823}} | {{formatnum:166800}} |----- |colspan="14" style="text-align:right;font-size:90%;"|* <small>Il ne s'agit pas ici du [[Grandes villes de France|classement des villes par leur population intra-muros]] mais seulement des chiffres donnés à titre indicatif</small> |} == Environnement == {{loupe|Liste des écorégions de France}} La France, si l'on inclut l'Outre-mer abrite des ressources naturelles et une [[biodiversité]] exceptionnelle, avec la [[Guyane]] notamment (une des zones de forêts tropicales les moins fragmentées et les mieux conservées) et avec la [[Nouvelle-Calédonie]] qui abrite la seconde plus grande barrière de corail. Dans l'hexagone la biodiversité a connu une dégradation constante depuis deux siècles, à cause de la [[fragmentation écopaysagère|fragmentation écologique]] des milieux par le dense réseau [[route|routier]] notamment, et ce malgré le travail des parcs nationaux et des [[Parc naturel régional|parcs naturels régionaux]]. Toutefois, le reboisement et le replantage de haies sont des signes d'amélioration. De discrètes mais importantes [[séquelle de guerre|séquelles de guerres]] marquent encore le Nord et l'Est du pays, ainsi que le [[littoral]] ouest. Depuis les années 1980, la France a régulièrement été mal ou très mal classée pour l'application des Directives européennes concernant l'[[environnement]]. Plusieurs de ses régions sont parmi les plus touchées en Europe par l'[[eutrophisation]] par les [[engrais]] agricoles et par les [[pesticide]]s. Le pays est comme d'autres confronté à des problèmes croissant d'[[espèce invasive|espèces invasives]]. == Économie == {{ÉconomieFrance}} {{Article détaillé|Économie de la France|Liste d'entreprises françaises}} La France est la 6{{e}} (ou la 5{{e}}) puissance économique mondiale, derrière les [[États-Unis]], le [[Japon]], l’[[Allemagne]], la [[République populaire de Chine|Chine]] et le [[Royaume-Uni]]. Avec ses {{formatnum:551602}} km² en métropole et ses 64 millions d'habitants DOM-TOM compris, la France ne peut pas être considérée comme un « grand » pays à l'échelle mondiale. Cependant, son poids économique a su en faire un rôle majeur de la scène internationale. La France a très tôt tiré profit d'atouts naturels indéniables, à commencer par sa situation géographique, du centre de l'[[Europe]] aux débouchés sur les principaux flux commerciaux d'Europe occidentale : [[Mer Méditerranée|Méditerranée]], [[Manche (mer)|Manche]], [[Océan Atlantique|Atlantique]]... À cet égard, le [[Marché commun européen]] mis en place en [[1957]], a constitué un fort moteur de développement pour les entreprises françaises, tandis qu'[[Empire colonial français|anciennes colonies]] et [[France d'outre-mer|DOM-TOM]] ont conservé un rôle important de partenaires commerciaux. === Secteur primaire === {{Article détaillé|Secteur primaire en France}} Le [[secteur primaire]] regroupe l'[[agriculture]], la [[Pêche (halieutique)|pêche]], l'[[exploitation forestière]], l'[[exploitation minière]] et la chasse. ==== Agriculture ==== {{Article détaillé|Agriculture en France}} La France est le premier producteur agricole de l'Union européenne<ref name="FranceDiplo">{{Lien web |url=http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/france_829/decouvrir-france_4177/france-a-z_2259/economie_2624/les-grands-secteurs-economiques_5945.html |titre=Les grands secteurs économiques |site=le site du Ministère des Affaires étrangères |consulté le=4 novembre 2007 }}</ref> : avec {{unité|23|%}} de la production agricole européenne en [[1999]], elle est largement en tête des pays de l'[[Union européenne|Union]], devant l'[[Italie]] (15,4 %) et l'[[Allemagne]] (15,2 %). Les principales productions sont les [[céréale]]s (blé, maïs) et le [[sucre]], le [[viticulture en France|vin]], les produits [[lait]]iers, les fruits et légumes, les animaux et produits carnés. Le secteur a connu une modernisation considérable qui a accru sa productivité. La population active agricole continue de diminuer suivant le mouvement qui avait fortement repris après la fin de la [[Seconde Guerre mondiale|Seconde Guerre Mondiale]], pour autant, il semblerait que cette population connaisse un relatif rajeunissement lié surtout aux départs massifs en retraite et préretraite : {{unité|53|%}} de chefs d'exploitation avaient moins de 50 ans en 2000, contre {{unité|42.6|%}} en 1988. L'activité agricole occupe {{unité|60|%}} du territoire métropolitain à travers ses 28 millions d'hectares, cependant seulement la moitié est mis en culture et le reste profite notamment à l'urbanisme mais aussi aux forêts. En [[2000]], d'après l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|INSEE]], la part en valeur de chaque groupe de produits agricoles dans l'ensemble de la production agricole s'établissait ainsi [[Image:0509 Myans vignoble.JPG|thumb|left|250px|La France est le '''deuxième producteur mondial de [[raisin]]''' <small>avec une production de {{formatnum:7800000}} tonnes selon la [[Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture|FAO]]; Ici, un vignoble près de [[Myans]] en [[Rhône-Alpes]]</small>]] {| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em;" |valign="top" style="font-size: 90%" | * Produits végétaux divers (plantes fourragères, plantes et fleurs) : '''10,8 %''' * [[Fruit]]s et [[légume]]s : '''10,4 %''' * Autres produits animaux (lait et produits laitiers, lapins, etc.) : '''13,3 %''' * [[Aviculture|Produits avicoles]] : '''6,4 %''' * [[Bétail]] : '''18,4 %''' * Plantes industrielles : '''6,8 %''' * [[Céréale]]s : '''15,5 %''' * [[Vin]]s : '''14,2 %''' * Services (agri-tourisme, etc.) :''' 4,2 %''' |} En termes de production, le [[bétail]], avec 11,9 milliards d'euros en valeur en [[2000]], arrive nettement en tête, devant les [[céréale]]s (10 milliards pour 66 millions de tonnes) et les [[vin]]s (8,9 milliards d'euros). Avec 22,6 milliards de litres en [[2000]], la production laitière de vache en France, toutefois qu'en recul par rapport à [[1990]], représente un cinquième du total européen. Si la pêche a aujourd'hui un poids dérisoire tant au niveau européen que mondial ({{formatnum:341000}} tonnes en [[1999]], essentiellement de thon tropical) et ne concernent plus que {{formatnum:6000}} navires pour environ {{formatnum:20500}} marins embarqués, les élevages marins, principalement d'[[huître]]s et de [[Mytiloida|moule]]s, sont en constante croissance puisque leur production a doublé depuis le début des années 1980. Enfin, la récolte de [[bois]] qui s'élevait à 36,2 millions de m³ en [[1999]], alimente toute une filière (sciage, travail du bois, fabrication d'objets, production de papier et de carton) qui emploie environ {{formatnum:100000}} personnes. La production agricole est également à l'origine d'un important secteur d'industries agroalimentaires qui à la fin [[1999]] avec quelque {{formatnum:3000}} entreprises, employaient {{formatnum:370000}} salariés dont l'industrie des viandes en englobait {{formatnum:122000}} à elle seule. === Secteur secondaire === [[Image:TOTAL Coupole Fev 2006.JPG|thumb|right|200px|La [[tour Total]] dans le [[quartier d'affaires]] de [[La Défense]].]] {{Article détaillé|Secteur secondaire en France}} Le [[secteur secondaire]] représente {{NaU|20.6|%}} du [[Produit intérieur brut|PIB]] en France en 2006, et occupe {{NaU|24.4|%}} de la [[population active]]<ref name="CIA">source : {{Lien web |url=https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/fr.html#Econ |titre= France sur CIA factbook|consulté le=14 octobre 2007 }}</ref>. Il est considéré comme stratégique : il fournit des emplois d’[[ingénieur]] et d’[[ouvrier]]s et fournit du travail de [[recherche et développement]] à des entreprises du [[secteur tertiaire]]. Il comprend l’[[industrie manufacturière]] et la [[construction]]. ==== Industrie ==== La France est une des plus grandes puissances industrielles du monde. Dans leur secteur d'activité, plusieurs groupes français occupent même la première place face à leurs concurrents étrangers : c'est le cas notamment de [[L'Oréal]], [[Michelin]] ou [[Alcatel]]. Malgré une domination du secteur des services, les bureaux d'études, les sociétés d'ingénierie et le « tertiaire technologique », les nouvelles formes d'industries sont très diversifiées et sont performantes dans les domaines où les structures se sont adaptées aux contraintes du marché ([[aérospatiale]], [[télécommunications]], [[micro-informatique]]), et se retrouvent souvent en association avec des partenaires européens. Les branches aspirant le plus grands nombres d'employés sont les industries de la [[mécanique]], de l'[[électricité|électrique]] et de l'[[électronique]] (25 % en [[1998]]), le travail des métaux (11,7 %) et le bois-papier-imprimerie-édition (10,2 %). Aussi, l'automobile occupe une place particulière dont la production annuelle, de l'ordre de 5 millions de véhicules, est assurée par quelque {{formatnum:300000}} salariés de grands groupes ([[PSA Peugeot Citroën|Peugeot-Citroën]], [[Renault (Groupe)|Renault]]). Avec {{unité|88|%}} de ses entreprises ayant moins de 200 salariés en [[1998]], l'[[Industrie en France|industrie française]] est peu concentrée. Il faut considérer qu'à côté de grands et très grands groupes, coexistent et prospèrent de très nombreuses [[petites et moyennes entreprises]] (PME) qui souvent exercent des activités de sous-traitance. ==== Production d'énergie ==== {{Article détaillé|énergie en France}} [[Image:Nuclear Power Plant Cattenom.jpg|thumb|La [[centrale nucléaire de Cattenom]] en [[Moselle (département)|Moselle]]]] La [[Énergie nucléaire|filière nucléaire]] française constitue aujourd'hui un secteur de pointe de l'économie du pays et l'un des piliers de sa politique énergétique. La France est le second producteur d’énergie nucléaire du monde derrière les [[États-Unis]]. Avec 58 réacteurs nucléaires, tous exploités par [[Électricité de France|EDF]], la France possède le second parc au monde après les États-Unis ; quant à la part de l’énergie nucléaire dans l’ensemble de la production d’électricité, avec près de {{unité|79|%}}, la France est en tête au niveau mondial. {| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:0.5em;" |valign="top" style="font-size: 90%" | '''Répartition de la production d’électricité totale en 2005<ref>[http://www.energies-renouvelables.org/observ-er/html/inventaire/PDF/Chapitre03FR-02.pdf La production d'électricité à partir des énergies renouvelables, 8ème inventaire - édition 2006], sur le site d'[http://www.edf.com/21800i/Accueilfr/Developpementdurable.html EDF].</ref>''' * [[Énergie nucléaire|Energie nucléaire]] : '''79%''' * [[Énergie renouvelable|Energie renouvelable]] : '''11%''' * [[Énergie fossile|Energie fossile]] : '''10%''' |valign="top" style="font-size: 90%" | '''Caractéristiques du nucléaire français<ref name=indugouv>[http://www.industrie.gouv.fr/energie/nucleair/f1e_nuc.htm L'énergie nucléaire], documents de référence et analyses, par le Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables et du Ministère de l’économie, des finances et de l’emploi. Industrie.gouv.fr, 2006.</ref>''' selon le ministère de l'écologie. * '''78 %''' des kWh électriques produits en France sont d'origine nucléaire * '''59''' réacteurs nucléaires sont en service dans tous le pays dans 19 centrales * La puissance installée du parc s'élève jusqu'à '''63''' [[Watt|GWe]] * Le coût d'investissement du parc nucléaire a été de l'ordre de '''77 milliards d'€''' en 2003 * Ce même parc a permis une économie de '''10''' milliards d'€ en 2005 par rapport à un parc thermique au gaz; * L'[[énergie nucléaire]] évite '''31''' millions de tonnes de [[carbone]] dans l'atmosphère. * 1100 à 1200 tonnes de déchets irradiés sont produits chaque année par les centrales nucléaires EDF françaises. |} Le choix stratégique du nucléaire a permis d'abaisser régulièrement la facture énergétique de la France. Pour autant, le taux d'indépendance énergétique du pays s'accroît fortement : de {{unité|26|%}} en [[1973]], il est de l'ordre de {{unité|50|%}} depuis la fin des [[Années 1980|années 80]]. Le nucléaire a aussi permis à la France de réduire le niveau des émissions contribuant à l'[[effet de serre]]. La France a ainsi l'un des plus bas taux de rejet de [[Dioxyde de carbone|CO2]] des pays de l'[[Organisation de coopération et de développement économiques|OCDE]]. Ses émissions de carbone dues à l'utilisation de l'énergie s'élevaient à '''1,68 t'''. par habitant en [[2002]], contre '''2,30 t'''. pour l'[[Union européenne]] à 15 (dont '''2,80 t'''. pour l'[[Allemagne]] et '''2,44''' t. pour le [[Royaume-Uni]]) et '''5,36 t'''. pour les [[États-Unis]]<ref name=indugouv/>. Ainsi la France a des émissions de gaz à effets de serre par habitant inférieurs de 21% à la moyenne européenne, et de 30 à 40% inférieurs à ceux de ses grands pays limitrophes. En 1960, cependant, la part des énergies renouvelables (en l'occurrence énergie hydraulique) dans la production d'électricité était de {{Référence nécessaire|51 %}}, proportion qui n'a plus été égalée depuis. === Secteur tertiaire === {{Article détaillé|Secteur tertiaire en France}} Le [[secteur tertiaire]] a une place prépondérante dans l'économie française à l'image de l'évolution faite dans les principaux autres pays industrialisés. Le [[secteur tertiaire]] (marchand et non marchand) emploie {{NaU|71.5|%}} de la population active, soit plus de 16 millions de Français<ref name="CIA"/>. C’est le secteur qui contribue le plus à la croissance française<ref name="FranceDiplo"/>. Le commerce a été marqué depuis quelques années par un bouleversement donnant profit à la grande distribution, dont certains noms constituent des groupes de taille mondiale, souvent à la faveur de fusions-acquisitions de grande ampleur ([[Carrefour]], [[Auchan]], [[Groupe Casino|Casino]], [[E.Leclerc|Leclerc]], [[Intermarché]]…)<ref name="europla">[http://www.europa-planet.com/france/economie.htm L'économie française], ''Europa-planet.com''.</ref>. === Échanges extérieurs === Depuis 30 ans, l'industrie française s'est considérablement internationalisée. Le développement de l'export varie très fortement d'un secteur à un autre : * Les secteurs en recul sont le bois et le papier, le textile, les équipements électriques et électroniques, les équipements du foyer, l'habillement et le cuir. * les secteurs en hausse sont la construction navale, aéronautique et ferroviaire, la pharmacie et la parfumerie, l'industrie automobile, l'industrie agro-alimentaire et le secteur des composants électriques et électroniques. Très représenté à l'exportation, le secteur agro-alimentaire avec 9,4 milliards d'euros d'excédent en [[2000]]. On retrouve en tête des produits les boissons et alcools ([[Vin de Champagne|champagne]], [[vin]]s, [[Cognac (eau-de-vie)|cognac]]), puis viennent les [[céréale]]s et les animaux et viandes. Ces derniers sont suivis de très près par l'industrie automobile (9,3 milliards d'euros) et les biens d'équipement qui se trouvent dans une situation contrastée : on trouve un solde très positif pour l'industrie des transports notamment due aux succès aéronautiques ([[Airbus]]) et navals de l'industrie française. Par contre le solde est négatif pour les équipements mécaniques et électriques-électroniques. [[Image:Dunkerque (3).JPG|left|thumb|'''Le [[Port autonome de Dunkerque]]'''; <small>3{{e}} [[port (marine)|port de commerce]] français en terme de tonnage</small>]] Les principaux partenaires commerciaux de la France sont évidemment les pays de l'[[Union européenne]], avec lesquels son commerce est excédentaire et qui concentraient {{unité|62|%}} de ses exportations et {{unité|60|%}} de ses importations en 2000, ils sont suivis de loin par l'[[Amérique]] et l'[[Asie]]. L'[[Allemagne]] se détache en tête du marché européen puisque partenaire traditionnel. Elle est suivie du [[Royaume-Uni]], de l'[[Italie]] et de l'[[Espagne]] qui constituent un fort débouché pour les entreprises exportatrices du pays. Concernant les importations, les plus grandes importations françaises sont d'ordre énergétique. Les principaux fournisseurs d'[[hydrocarbure]]s de la France sont la [[Norvège]], puis l'[[Arabie saoudite]], la [[Russie]] et enfin sa [[Royaume-Uni|voisine britannique]]. On peut citer d'autres branches importatrices telles les biens d'équipement domestique et l'habillement-cuir. Depuis 2004, la France connaît un déficit de sa balance commerciale, de plus en plus creusé. === Autres aspects socio-économiques === [[Image:A380 Reveal 2.jpg|thumb|250px|right|Les remous de l'[[affaire EADS]] ont pour origine les retards pris par les livraisons du dernier fleuron d'[[Airbus]]: '''l'[[Airbus A380|A380]]''']] Le [[chômage en France|chômage]], à 7,5 % en mars 2008, est l’un des plus élevés d’Europe, alors que depuis 30 ans ce problème est officiellement la priorité gouvernementale quel que soit le parti au pouvoir. Le chômage touche particulièrement les femmes, les plus de 50 ans et les jeunes (quoique les estimations soient légèrement faussées pour ces derniers, puisque leur surreprésentation résulte en partie du fait qu'ils sont une minorité à rechercher un emploi avant 22 ans). En 2008, {{NaU|3.68|millions}} de personnes ({{NaU|6.4|%}} de la population) vivaient sous le [[seuil de pauvreté]] de {{NaU|50|%}}, et {{NaU|7.13|millions}} de personnes ({{NaU|12.1|%}} de la population) vivaient sous le seuil de pauvreté de {{NaU|60|%}}<ref name="autogenerated2">cf. [[Pauvreté en France|article détaillé]]</ref>. La pauvreté absolue diminue constamment en France, et la pauvreté relative diminue plus faiblement (la pauvreté relative étant définie relativement au niveau de vie moyen, elle ne peut que difficilement disparaître)<ref name="autogenerated2" /> Les {{unité|15|%}} des ménages les plus riches possèdent {{unité|55.8|%}} de l’ensemble du patrimoine (ce sont en majorité des personnes âgées)<ref>[http://www.inegalites.fr/spip.php?article38 Patrimoine : qui possède combien ?], [[Observatoire des inégalités]], 7 juin 2007.</ref>. ==== Situation des administrations publiques ==== Le [[déficit budgétaire et déficit public|déficit public]], comme le [[déficit budgétaire et déficit public|déficit budgétaire]], sont très élevés : pour 2007, les dépenses de l’État nettes s’établissent à {{NaU|271|milliards d’euros}} ; alors que les recettes totales nettes s'élèvent à {{NaU|228|milliards d’euros}}. D’après le [[ministère de l'Économie, des Finances et de l'Emploi|ministère des finances français]], le déficit s’établira à environ {{NaU|42|milliards d’euros}} en [[2007]]<ref>[[Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Emploi|MINEFE]], [http://www.minefi.gouv.fr/directions_services/sircom/finances_etat/LF/2007/depliant_budget_etat2007.pdf dépliant budget de l'État 2007]</ref>. La [[dette publique de la France|dette publique des administrations publiques]] ([[budget de l'État français|État]], [[administration territoriale|collectivités territoriales]], [[Sécurité sociale]], [[Organisme divers d'administration centrale|ODAC]]) se montait à 1150 milliards d'euros fin [[2006]], soit {{NaU|64,2|%}} du [[Produit intérieur brut|PIB]] (les [[critères de convergence|critères]] du [[Pacte de stabilité et de croissance]] du [[Traité de Maastricht|Traité sur l'Union européenne]] limitant le déficit à {{NaU|3,0|%}} du PIB et la dette à {{NaU|60|%}} du PIB)<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3404,36-852867@51-666777,0.html Le Monde.fr : Archives]</ref>. === Particularités du système économique === [[Image:TGV POS Nuremberg Ingolstadt.jpg|thumb|left|Le [[TGV POS]], desservant l'[[Allemagne]] et la [[Suisse]]]] Son organisation est de type [[Capitalisme|capitaliste]] avec une intervention étatique forte ([[néo-colbertisme]]) depuis la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]], à tel point que l'on parle souvent de ''capitalisme à la française'' : * En ce qui concerne le ''système productif'', la France est le quatrième exportateur mondial (tous produits confondus), malgré une faiblesse inhérente, puisqu'elle ne contrôle pas le système productif, dominé en amont par ceux qui produisent les machines-outils * L’[[Économie de la France|économie française]] est principalement une [[secteur économique|économie]] de services, pour laquelle elle est le deuxième exportateur mondial (elle est la première destination [[Tourisme|touristique]] mondiale avec plus de 60 millions de visiteurs par an). Le [[secteur tertiaire]] occupe {{unité|72|%}} de la population active. * Mais c'est surtout au niveau du ''système de distribution'' que la France se démarque : la grande distribution en France a un poids très fort dans le circuit économique, puisque l'on voit les grands distributeurs dominer en partie, par l'aval, le système de production (particularité de la France, les grands distributeurs peuvent, dans une certaine mesure, fixer les prix des producteurs). * Elle est le deuxième exportateur mondial pour les produits [[agroalimentaire|agro-alimentaires]], derrière les [[États-Unis]]. Le [[secteur primaire]] ([[agriculture]], [[pêche (halieutique)|pêche]]) ne représente plus que {{unité|4|%}} de la population active. * La France a également pu constituer des champions industriels internationaux, assez éparpillés. La France fabrique ainsi les [[records du monde de vitesse du TGV|trains commerciaux les plus rapides du monde]], dispose d’une industrie automobile puissante ([[PSA Peugeot Citroën|Peugeot-Citroën]], [[Renault (Groupe)|Renault]], [[Michelin]]), a constitué le premier groupe mondial de construction de [[Centrale nucléaire|centrales nucléaires]], coopère aux groupes aéronautiques et aérospatiaux [[Airbus]], [[Eurocopter]], [[Fusée Ariane|Ariane]], [[Safran (société)|Safran]], abrite le groupe indépendant d’aéronautique militaire [[Groupe Dassault|Dassault]], des groupes pharmaceutiques mondialement réputés ([[Sanofi Aventis]], [[Institut Pasteur]]), quelques uns des premiers groupes mondiaux de l’industrie [[agroalimentaire]], assis sur la puissance de son [[agriculture]] et l’excellence de sa [[gastronomie]], et de l’industrie du [[luxe]], développe une industrie du [[bâtiment et travaux publics]] puissante ([[Bouygues]], [[Eiffage]], [[VINCI|Vinci]]), une industrie [[cinéma]]tographique de qualité. Le [[secteur secondaire]] représente {{unité|24|%}} de la population active. === Développement humain et pauvreté === {{Article détaillé|Pauvreté en France}} La France se place 12{{e}} sur 173 en 2000, 16{{e}} sur 177 en 2003 et 2004 et '''10{{e}}sur 177 en [[Classement IDH des pays, 2005|2005]]''', selon l’[[Indice de développement humain]] (IDH). {| class="wikitable" align="center" |+ Évolution de l’IDH français sur 25 ans<ref>Sources : [[Organisation des Nations unies|ONU]], [http://web.archive.org/web/20031117162959/www.undp.org/hdr2002/hdi.pdf Classement IDH des pays 2000] et [http://hdr.undp.org/reports/global/2005/francais/pdf/HDR05_fr_HDI.pdf Rapport mondial sur le développement humain (ONU)], 2005, p.221-340</ref> ! Année !! 1975 !! 1980 !! 1985 !! 1990 !! 1995 !! 2000 !! 2002 !! 2003 !! 2004 !! 2005 |- | '''IDH''' || 0,852 || 0,867 || 0,880 || 0,902 || 0,919 || 0,929 || 0,932 || 0,938 || 0,942 ||0.952 |} La France est 8{{e}} sur 17 [[pays développés]] ''(11,1&nbsp;%)'' en 2000, 10{{e}} sur 18 en 2004 ''(11,4&nbsp;%)'' selon l’[[Indicateur de pauvreté|Indicateur de pauvreté humaine]] (IPH-2). {{référence nécessaire|La faible croissance française et le maintien d’une forte pression fiscale n’empêche pas la position relative de la France de se détériorer par rapport aux autres pays développés.}} == Fonctionnement démocratique et médias == {{Article connexe|Presse en France}} Selon l’indicateur de [[Liberté de la presse]], la France est 35{{e}}, alors que le pays était 10{{e}} en [[2001]], la France a donc perdu 24 places en 5 ans seulement<ref>[http://www.rsf.org/rubrique.php3?id_rubrique=638 Classement liberté de la presse reporters sans frontières], ''[[RadioSansFrontière.org]]'', 2006.</ref>. En France, c'est la {{Légifrance|base=consolidé|numéro=PCEAA.htm|url=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=LEGITEXT000006070722&dateTexte=vig|texte=loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881}} qui a institué cette liberté. Auparavant, il fallait une autorisation préalable, avant de devenir [[Édition (document)|éditeur]] de [[presse écrite|presse]], de [[Livre (document)|livres]] ou pour devenir imprimeur. L'association [[Reporters sans frontières]] établit une liste des « prédateurs de liberté de la presse », qu'elle actualise chaque année. == Culture == [[Image:Victor Hugo.jpg|right|thumb|200px|'''[[Victor Hugo]]''' <small>né en [[1802]] à [[Besançon]] et mort en [[1885]] à [[Paris]], est un [[écrivain]], [[dramaturge]], [[poète]], [[personnalité politique|homme politique]], [[Académie|académicien]] et [[intellectuel]] engagé [[France|français]] considéré comme le plus important des [[écrivain]]s [[Romantisme|romantiques]] de [[français|langue française]]</small>]] === Symboles et Devises === {{Article détaillé|Emblèmes de la France}} === Culture française === {{Article détaillé|Culture française|Cultures régionales françaises}} La [[culture française]] est riche, diversifiée et ancienne, et reflète ses [[:catégorie:Culture régionale française|cultures régionales]] et l’influence des vagues d’immigration de toutes époques. Sa capitale, [[Paris]] - la Ville lumière - est depuis longtemps un foyer culturel important (la [[Sorbonne]]...), accueillant les artistes de toutes origines, et abrite aujourd'hui le plus grand nombre de sites à caractère culturel au monde ([[musée]]s, places, bâtiments et autres). Certains de ces sites sont consacrés à une grande variété de thèmes (notamment au sein du [[musée du Louvre]]) ainsi, cette richesse de la culture a fait de la France, ainsi que de Paris, les premiers sites touristiques mondiaux. Patrie de nombreux [[philosophie|philosophes]] (le {{XVIIe siècle}} ou [[Histoire de France au XVIIe siècle|Grand siècle]], et le {{XVIIIe siècle}} ou [[Siècle des Lumières]] étant les siècles d'or de la France), la [[culture française]] a légué au monde la langue des [[diplomatie|diplomates]], une certaine conception universelle de l’homme (parfois jugée un peu franco-centrée), de nombreuses réalisations [[technique]]s et médicales et un art de vivre ancestral. Après avoir [[auguste et Louis Lumière|inventé le cinéma]] à [[Lyon]] et défendant avec ardeur l'[[exception culturelle]], la France développe une [[Portail:Cinéma|industrie cinématographique]] qui reste en Europe l'une des rares à résister à la machine [[hollywood]]ienne<ref>[http://www.lefigaro.fr/economie/20070522.WWW000000421_le_cinema_francais_fait_plus_dentrees_que_les_films_hollywoodiens.html Le cinéma français détrône Hollywood], ''[[Le Figaro]]'', publié le 22 mai 2007 (consulté le 30 juillet 2007).</ref>. La [[musique française]] a également su se démarquer par de grands noms à toutes les époques, et ce, à travers le monde. * '''sculpture :''' ''voir l’article dédié [[Sculpture française]]'', * '''peinture :''' ''voir [[:Catégorie:Peintre français|les peintres français]]'', * '''architecture :''' ''voir [[:Catégorie:Architecte français|les architectes français]]'', * '''musique :''' ''voir l’article dédié [[Musique française]]'', * '''littérature :''' ''voir l’article dédié [[Littérature française]], * '''cinéma :''' ''voir l’article dédié [[Cinéma français]], * '''cuisine :''' ''voir l’article dédié [[Cuisine française]]'' La [[culture française]] continue de [[rayonnement culturel|rayonner]] au sein de la [[Francophonie]] qui lui fournit également des [[Léopold Sédar Senghor|contributeurs francophiles]] d’exception. === Croyances et laïcité === {{Article détaillé|Religion en France}} Constitutionnellement, la France est un État [[laïcité|laïc]]. La laïcité à la française entraîne une séparation réciproque entre les Églises et l’État, sur la base du postulat que pour que l’État puisse respecter toutes les religions, il ne doit en reconnaître aucune. Par principe donc, l’État français s’interdit les recensements à caractère religieux. Cependant, un certain nombre d'études ont été menées et nombre d'[[hypothèse]]s ont été posées, les résultats se voulant plus ou moins proches, parmi elles: {| class="toccolours" border="0" cellpadding="2" cellspacing="10" align="center" style="margin:2em;" |valign="top" style="font-size: 90%" | '''Sondage [[CSA (sondage)|CSA]] 2006-2007<ref>Sondage publié en janvier 2007 dans Le Monde des religions</ref>''' * [[Catholicisme|Catholiques]]: '''51%''' (contre {{unité|67|%}} en 1994) ** [[Catholicisme|Catholiques]] qui croient en Dieu: '''27 %''' de la population française<ref>[http://www.csa.eu/dataset/data2006/opi20061025d-portrait-des-catholiques.htm Sondages CSA : Portrait des Catholiques 25/10/2006<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> ** [[Catholicisme|Catholiques]] ''[[Agnosticisme|agnostiques]]'' (qui doutent de l'existence de Dieu): '''15 %''' de la population française ** [[Catholicisme|Catholiques]] ''[[Athéisme|athées]]'' (qui ne croient pas en Dieu, catholiques par tradition) : '''9%''' de la population française * [[Athéisme|Athées]]: '''31 %''' <small>contre {{unité|23|%}} en 1994</small> * [[Islam|Musulmans]]: '''4 %''' <small>contre {{unité|2|%}} en 1994</small> * [[Protestantisme|Protestants]]: '''3 %''' * [[Juifs]] '''1 %''' * Autres / Sans Opinion '''10 %''' '''Total croyants: 35%'''<br> '''Total athées: 40%'''<br> '''Total agnostiques: 25%''' |valign="top" style="font-size: 90%" | '''Sondage CSA en 2003'''<ref>{{pdf}} [http://medias.lemonde.fr/medias/pdf_obj/sondage030416.pdf « Les Français et leurs croyances »], sondage réalisé en mars 2003 pour [[Le Monde]] et [[La Croix]].</ref> * [[Catholicisme|Catholiques]]: '''62 %''' * [[Athéisme|Sans religion]]: '''26 %''' * [[Islam|Musulman]]: '''6 %''' * [[Protestantisme|Protestant]]: '''2 %''' * [[Juifs|Juif]] '''1 %''' |valign="top" style="font-size: 90%" | '''Sondage par l'[[Institut français d'opinion publique|IFOP]] en [[2007]] pour ''[[La Vie]]'''''<ref name="autogenerated1" /> * [[Catholicisme|Catholiques]]: '''64 %''' * [[Athéisme]]: '''27 %''' * [[Islam|Musulman]]: '''3 %''' * [[Protestantisme|Protestant]]: '''2,1 %''' * [[Juifs|Juif]] '''0,6 %''' |} Malgré cette nette diminution des croyances, notamment du [[catholicisme]], la religion catholique demeure dominante en France ; elle a grandement influencé la culture du pays et lui a valu le surnom de « Fille aînée de l’Église ». Même aujourd’hui, alors que l’État est laïc, le catholicisme reste particulièrement présent : on peut citer ainsi les [[jour férié|jours fériés]] qui sont, pour la plupart, des [[fête religieuse|fêtes religieuses]] chrétiennes, ou encore les [[liberté d'enseignement|écoles privées]], dont neuf sur dix sont catholiques. <center> <gallery> Image:France_Eure-et-Loir_Chartres_Cathedrale_01.jpg|<center>'''La [[cathédrale Notre-Dame de Chartres]]'''</center> Image:Synagogue_Besançon.jpg|<center>'''La [[synagogue de Besançon]]'''</center> Image:Mosque_Paris_Aug_2006_002.jpg|<center>'''La [[Mosquée de Paris|Grande mosquée de Paris]]'''</center> </gallery> </center> == Tourisme == {{Article détaillé|Tourisme en France}} [[Image:Eiffel trocadero i.jpg|thumb|La [[tour Eiffel]] à [[Paris]], le monument le plus visité au monde]] Le pays le plus visité au monde (en nombre de visiteurs étrangers) est la France ; il en va de même pour [[Paris]], première ville touristique en termes de fréquentation ; enfin la [[tour Eiffel]] est le monument le plus visité au monde : la France est indiscutablement leader dans ce domaine et il faut dire qu'elle possède des monuments et des sites remarquables, très prisés par les [[tourisme|touristes]]. Pour autant, la recette du tourisme international est plus élevée aux États-Unis (''81,7 milliards de $'') qu'en France (''42,3 milliards de $''). En effet, d'une part les séjours en France sont généralement de courte durée : les touristes se déplacent souvent dans les pays voisins d'[[Europe]] qui sont aussi très attractifs ; et d'autre part il ne s'agit pas des mêmes touristes (tourisme familial au lieu de tourisme d'affaires), ce qui fait que les dépenses sont bien moins grandes en France. En [[2000]], près de '''75,5''' millions d'entre eux, record absolu<ref name=europla/>, se seraient rendus en France. La balance extérieure du tourisme français est très largement excédentaire : en [[2000]], le tourisme a généré 32,78 milliards d'euros de recettes, alors que les touristes français qui voyagent à l'étranger n'ont dépensé que 17,53 milliards d'euros. Il se dégage donc un excédent d'environ 15,24 milliards d'euros. La grande variété des paysages, la longueur des côtes, le nombre et la diversité des monuments, sans oublier le prestige de la culture française ([[cuisine]], mode de vie, etc.), ainsi que la richesse du patrimoine (littérature, peinture, figures historiques emblématiques) expliquent sans doute l'engouement des visiteurs. Mais la donne risque de changer avec le développement du tourisme en [[République populaire de Chine|Chine]] qui pourrait ravir à la France le trône des pays les plus visités selon des sources chinoises.<ref>[http://www.chine-nouvelle.com/presse/article/1227/La_Chine_deviendrait_la_premiere_destination_touristique_mondiale_cinq_ans_plus_tot_que_prevu.html La Chine deviendrait la première destination touristique mondiale en 2014]</ref> == Codes == La France a pour codes : * [[Liste des préfixes des codes OACI des aéroports|LF]], selon la [[liste des préfixes des codes OACI des aéroports]], == Notes et références == {{Références|colonnes = 2}} == Voir aussi == {{Article audio |fichier=France (6 à fin).ogg |date=8 juin 2007 |oldid=17720365 |article=France }} {{Autres projets|commons=France|n=Page:France|q=France|wikt=France}} === Liens internes === * [[Droits de l'homme en France]] * [[Relations internationales de la France]] * [[Locutions désignant la France]] === Liens externes === * Sites officiels : [http://www.elysee.fr/ présidence de la République], [http://www.premier-ministre.gouv.fr gouvernement], [http://www.assemblee-nationale.fr Assemblée nationale], [http://www.senat.fr/ Sénat], [http://www.conseil-constitutionnel.fr/ Conseil constitutionnel] {{ODP|/World/Français/Régional/Europe/France/}} {{Départements de France}} {{Régions administratives de France}} {{France outre-mer}} {{Palette Pays d'Europe (COE)}} {{boîte déroulante début|titre=Principales organisations dont la France est membre|margeBas=0|margeHaut=0|br=no|couleurFondT=#CCCCFF}} {{OCDE}} {{OMC}} {{OTAN}} {{Conseil de sécurité}} {{La Francophonie}} {{boîte déroulante fin}} {{Portail|France|UE|Europe}} {{Lien AdQ|eo}} {{Lien AdQ|ceb}} {{Lien BA|is}} [[Catégorie:France|*]] [[af:Frankryk]] [[als:Frankreich]] [[am:ፈረንሣይ]] [[an:Franzia]] [[ang:Francland]] [[ar:فرنسا]] [[arc:ܦܪܢܣܐ]] [[ast:Francia]] [[az:Fransa]] [[ba:Франция]] [[bar:Frånkreich]] [[bat-smg:Prancūzėjė]] [[be:Францыя]] [[be-x-old:Францыя]] [[bg:Франция]] [[bi:France]] [[bm:Franse]] [[bn:ফ্রান্স]] [[bo:ཕ་རན་སི]] [[bpy:ফ্রান্স]] [[br:Bro-C'hall]] [[bs:Francuska]] [[ca:França]] [[cdo:Huák-guók]] [[ce:Франце]] [[ceb:Pransiya]] [[co:Francia]] [[crh:Frenkistan]] [[cs:Francie]] [[csb:Francëjô]] [[cu:Франкїꙗ]] [[cv:Франци]] [[cy:Ffrainc]] [[da:Frankrig]] [[de:Frankreich]] [[diq:Fransa]] [[dsb:Francojska]] [[dv:ފަރަންސޭސިވިލާތް]] [[dz:ཕརཱནསི་]] [[el:Γαλλία]] [[eml:Franza]] [[en:France]] [[eo:Francio]] [[es:Francia]] [[et:Prantsusmaa]] [[eu:Frantzia]] [[ext:Fráncia]] [[fa:فرانسه]] [[fi:Ranska]] [[fiu-vro:Prantsusmaa]] [[fo:Frakland]] [[frp:France]] [[fur:France]] [[fy:Frankryk]] [[ga:An Fhrainc]] [[gan:法國]] [[gd:An Fhraing]] [[gl:Francia - France]] [[gn:Hyãsia]] [[got:𐍆𐍂𐌰𐌲𐌺𐌰𐍂𐌴𐌹𐌺𐌹]] [[gu:ફ્રાઁસ]] [[gv:Yn Rank]] [[hak:Fap-koet]] [[he:צרפת]] [[hi:फ़्राँस]] [[hr:Francuska]] [[hsb:Francoska]] [[ht:Frans]] [[hu:Franciaország]] [[hy:Ֆրանսիա]] [[ia:Francia]] [[id:Perancis]] [[ie:Francia]] [[ilo:Fransia]] [[io:Francia]] [[is:Frakkland]] [[it:Francia]] [[ja:フランス]] [[jbo:fasygu'e]] [[jv:Prancis]] [[ka:საფრანგეთი]] [[kab:Fransa]] [[kg:Fwalansa]] [[kk:Франция]] [[km:បារាំង]] [[kn:ಫ್ರಾನ್ಸ್]] [[ko:프랑스]] [[ks:फ्रांस]] [[ksh:Frangkrisch]] [[ku:Fransa]] [[kv:Франция]] [[kw:Pow Frynk]] [[ky:Франция]] [[la:Francia]] [[lad:Fransia]] [[lb:Frankräich]] [[li:Frankriek]] [[lij:Fransa]] [[lmo:Francja]] [[ln:Falansia]] [[lo:ປະເທດຝະລັ່ງ]] [[lt:Prancūzija]] [[lv:Francija]] [[mg:Frantsa]] [[mi:Wīwī]] [[mk:Франција]] [[ml:ഫ്രാന്‍സ്]] [[mn:Франц]] [[mr:फ्रांस]] [[ms:Perancis]] [[mt:Franza]] [[my:ပြင်သစ်]] [[myv:Франция Мастор]] [[na:France]] [[nah:Francitlān]] [[nap:Franza]] [[nds:Frankriek]] [[nds-nl:Frankriek]] [[ne:फ्रान्स]] [[nl:Frankrijk]] [[nn:Frankrike]] [[no:Frankrike]] [[nov:Fransia]] [[nrm:France]] [[nv:Dáághahii]] [[oc:França]] [[os:Франц]] [[pam:France]] [[pap:Fransia]] [[pdc:Frankreich]] [[pl:Francja]] [[pms:Fransa]] [[ps:فرانسه]] [[pt:França]] [[qu:Phransya]] [[rm:Frantscha]] [[rmy:Franchiya]] [[ro:Franţa]] [[roa-rup:Gallia]] [[ru:Франция]] [[rw:Ubufaransa]] [[sa:फ्रांस]] [[sc:Frantza]] [[scn:Francia]] [[sco:Fraunce]] [[se:Frankriika]] [[sh:Francuska]] [[simple:France]] [[sk:Francúzsko]] [[sl:Francija]] [[so:Faransiiska]] [[sq:Franca]] [[sr:Француска]] [[st:Fora]] [[stq:Frankriek]] [[sv:Frankrike]] [[sw:Ufaransa]] [[szl:Francyjo]] [[ta:பிரான்ஸ்]] [[tet:Fransa]] [[tg:Фаронса]] [[th:ประเทศฝรั่งเศส]] [[tk:Fransiýa]] [[tl:Pransya]] [[tpi:Pranis]] [[tr:Fransa]] [[ty:Farāni]] [[udm:Франция]] [[ug:فرانسىيە]] [[uk:Франція]] [[ur:فرانس]] [[uz:Fransiya]] [[vec:Franzsa]] [[vi:Pháp]] [[vls:Vrankryk]] [[vo:Fransän]] [[wa:France]] [[war:Fransya]] [[wo:Faraas]] [[wuu:法国]] [[xal:Пранц]] [[yi:פראנקרייך]] [[yo:Fransi]] [[zea:Frankriek]] [[zh:法国]] [[zh-classical:法國]] [[zh-min-nan:Hoat-kok]] [[zh-yue:法國]]