France Gall
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2008-07-22T11:08:44Z
Airair
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Ajout à discographie et classement chrono distinctions
{{Voir homonymes|France (homonymie)|Gall}}
{{Infobox Musique (artiste)
| charte = vocal
| nom = France Gall
| nom naissance = Isabelle Geneviève Marie Anne Gall
| nom alias =
| image = [[Image:France Gall .jpg|280px]]
| légende =
| naissance = {{date|9|octobre|1947}}
| naissance lieu = [[Paris]], {{France}}
| décès =
| décès lieu =
| années actives = Depuis 1963
| genre = [[Pop (musique)|Pop]]
| label = [[Warner Music]]<br>[[Universal Music]]
| entourage = [[Michel Berger]]
| instrument =
| type voix =
| profession = [[Chanteuse]]
| site officiel = [http://www.francegall.fr francegall.fr]
}}
'''France Gall''' (née Isabelle Geneviève Marie Anne Gall le [[9 octobre]] [[1947]] à [[Paris]]<ref>Près de la [[Porte Dorée]] dans le [[12e arrondissement de Paris]].</ref>– ) est une [[chanteuse]] [[France|française]]. Après plusieurs grands succès à partir de [[1963 en musique|1963]] et un premier prix au [[Concours Eurovision de la chanson]] en [[1965 en musique|1965]], sa popularité s'estompe à la fin des [[années 1960]] jusqu'à sa rencontre avec l'auteur-compositeur [[Michel Berger]] en [[1973]], qu'elle épouse en [[1976]]. Sa carrière connaîtra alors un renouveau rempli de succès pendant plus de vingt ans.
== Biographie ==
Son père est [[Robert Gall (parolier)|Robert Gall]] ([[1918]]-[[1990]]), ancien élève du conservatoire, chanteur et auteur, entre autres, de ''La Mamma'' pour [[Charles Aznavour]]. Sa mère, Cécile Berthier, est la fille de [[Paul Berthier]] ([[1884]]-[[1953]]), cofondateur de la [[Manécanterie des Petits Chanteurs à la Croix de Bois]]. Elle est la nièce de [[Jacques Berthier]] ([[1923]]-[[1994]]), compositeur et organiste, cousine du guitariste Denys Lable et de Vincent Berthier de Lioncourt (fils de Jacques), fondateur, en [[1987 en musique|1987]], du Centre de musique baroque de Versailles (CMBV).<ref>[http://www.cmbv.com Site officiel du CMBV]</ref> Elle voit défiler chez ses parents de nombreux artistes comme [[Hugues Aufray]], [[Marie Laforêt]] ou [[Claude Nougaro]]. Enfant, elle accompagne parfois son père dans les coulisses de l'[[Olympia (Paris)|Olympia]]. Quelquefois, il lui fit même manquer l'école pour l'emmener voir [[Édith Piaf|Piaf]], [[Gilbert Bécaud|Bécaud]] ou [[Charles Aznavour|Aznavour]] en concert à [[Bruxelles]]. Elle commence à faire du piano à 5 ans puis gratte de la guitare vers onze ans. Vers treize-quatorze ans, elle fait de la musique avec ses deux frères, les jumeaux Patrice et Philippe : ils avaient fondé un petit orchestre et jouaient l'été sur les plages et l'hiver à Paris. La petite Isabelle est surnommée « Babou » par sa famille, surnom qu’elle porte encore aujourd’hui. Son père, devant son caractère déjà affirmé, lui octroie le titre de « petit caporal. » Ses violons d’Ingres sont la peinture et les jeux de société.
=== Les débuts ===
Pendant les vacances de Pâques [[1963 en musique|1963]], son père l'incite à enregistrer quelques chansons et remet les bandes à un éditeur musical, [[Denis Bourgeois]]. Le 11 juillet suivant, l'éditeur lui fait passer une audition au [[Théâtre des Champs-Élysées]] puis tout s'enchaîne très vite. Comme France est mineure, c'est son père qui signe le contrat chez [[Philips]] où Denis Bourgeois est déjà [[Producteur de musique|directeur artistique]] de [[Serge Gainsbourg]]. Bourgeois devient donc celui de France et elle enregistre quatre titres avec l'arrangeur [[Alain Goraguer]], [[jazzman]] et compositeur qui a notamment travaillé avec [[Boris Vian]]. Première contrainte de sa direction artistique : pour ne pas interférer avec [[Isabelle Aubret]], alors grande vedette, elle doit abandonner à regret son prénom d’Isabelle. Elle devient « France » à la scène : {{Citation|J’ai toujours été contre « France », je trouvais que c’était trop dur. « Isabelle », ça me correspondait, ça me plaisait. Je ne sais pas ce qui s’est passé pour que je me mette à aimer mon nom. Et maintenant c’est « France Gall ». C’est exactement moi.}}<ref>''France Gall par France Gall'', autoportrait télévisé ([[France 3]], [[2001 à la télévision|2001]]).</ref>
=== Équipe majeure pour une mineure ===
Le jour de ses 16 ans, le [[9 octobre]] [[1963 en musique|1963]], le cadeau le plus inattendu que France reçoit est sûrement la première diffusion de ses chansons à la radio. C'est le titre phare, ''Ne sois pas si bête'', qui obtient un succès fulgurant. France se place à la 44{{e}} place du [[hit-parade]] de [[Salut les copains]] du mois de novembre (derrière ''Tu n'y crois pas'' de [[Michel Berger]] et devant ''La Mamma'' de [[Charles Aznavour]]). Denis Bourgeois a alors une idée géniale. La carrière de son poulain Serge Gainsbourg piétine malgré plusieurs albums à son actif, ainsi que des compositions estimées pour des chanteurs rive gauche comme [[Michèle Arnaud]] ou [[Juliette Gréco]]. Il propose à Gainsbourg d'écrire pour France. Le compositeur signe ''[[N'écoute pas les idoles]]'' sur le 2{{e}} 45 tours de France, titre qui se place en tête du hit-parade du mois de mars [[1964 en musique|1964]]. À son propos, France Gall dira : {{Citation|C’est quelqu’un que j’avais du plaisir à voir parce que je l’admirais et j’aimais ce qu’il écrivait. Et j’aimais bien sa timidité, son élégance et son éducation. C’était très agréable comme relation. […] J’étais très impressionnée que cet homme travaille pour moi et s’intéresse à moi…}}<ref>''France Gall par France Gall'', autoportrait télévisé ([[France 3]], [[2001 à la télévision|2001]]).</ref> Avec le succès, elle quitte le [[lycée Paul-Valéry]] où elle redoublait sa troisième. [[Paris Match]] du [[21 mars]] [[1964 en musique|1964]] lui consacre un article pour la première fois. Parallèlement, elle fait ses premiers pas sur scène le [[14 avril]] en passant en première partie de [[Sacha Distel]] à l'[[Ancienne Belgique]] de [[Bruxelles]]. Elle hérite de l'impresario de ce dernier, [[Maurice Tézé]], qui est également parolier. Sous la houlette de cette équipe composée de vieux loups du métier, France aura énormément de difficultés à défendre le choix de son répertoire (la seule chanson qu’elle a coécrite, avec son père, est ''Pense à moi'' sur une musique jazzy de [[Jacques Datin]], un des 4 titres de son premier [[45 tours]]).
Néanmoins, cette équipe va lui permettre de créer un répertoire original, alors que la plupart de ses collègues [[yéyé]]s recourent systématiquement aux adaptations de succès anglo-saxons. Formée à cette école, elle confiera plus tard : {{Citation|Une interprète, déjà qu'elle n'écrit pas les paroles et la musique, si en plus elle pique les chansons des autres, si elle ne crée pas la chanson, cela n'a pas un grand intérêt.}}<ref>Émission ''À vos souhaits'', [[France Inter]], [[30 mars]] [[1976 en musique|1976]].</ref>
Outre son père et son frère Patrice, elle devra ses succès des [[années 1960]] à la plume des plus grands auteurs et compositeurs français, dont beaucoup d’œuvres s’inscrivent au patrimoine de la chanson populaire : [[Gérard Bourgeois (compositeur)|Gérard Bourgeois]], [[Jean-Pierre Bourtayre]], [[Vline Buggy]], [[Pierre Cour]], [[Joe Dassin]], [[Jacques Datin]], [[Pierre Delanoë]], [[Jean Dréjac]], [[Alain Goraguer]], [[Hubert Giraud]], [[Georges Liferman]], [[Guy Magenta]], [[Eddy Marnay]], [[André Popp]], [[Jean-Michel Rivat]], [[Jean-Max Rivière]], [[Gilles Thibaut]], [[Frank Thomas (parolier)|Frank Thomas]], [[Maurice Vidalin]] et [[Jean Wiener]]. S’ils donnent à la première femme-enfant de la chanson francophone des textes souvent stéréotypés d’une adolescente vue par des adultes, c’est [[Serge Gainsbourg]] qui va apporter la note insolite en la promouvant « [[Lolita]] française ». De plus, les orchestrations hautement élaborées du jazzman [[Alain Goraguer]] vont harmoniser et unifier le style de celle qui va ainsi indifféremment naviguer entre jazz, chansons enfantines et équivoques. À la scène, elle sera successivement accompagnée par les groupes « Patrick Samson et les Phéniciens » et par « Les Français. »
Cette période voit sortir ''Jazz à gogo'' (paroles de [[Robert Gall]] et musique de [[Alain Goraguer|Goraguer]]), ainsi que ''Mes premières vraies vacances'', œuvre du tandem [[Jacques Datin|Datin]]-[[Maurice Vidalin|Vidalin]]. L'association Gainsbourg-Gall se démarque durant l'été 1964 avec le tube ''[[Laisse tomber les filles]]'' renforcé par ''Christiansen'' des duettistes Datin-Vidalin. Entre temps, Gainsbourg a capté son rire pour le coller sur ''[[Pauvre Lola]]'', l'une des chansons de son album ''[[Gainsbourg Percussions]]'' qui paraît la même année. Fin 1964, France se plie aux demandes de ses managers en enregistrant un 45 tours destiné aux enfants. Son père lui écrit, sur une musique du compositeur [[Georges Liferman]], le titre qu'elle enregistre à regret, ''Sacré Charlemagne'' : {{Citation|''Sacré Charlemagne'', j'en étais malade, je me souviens, je n'aimais pas du tout ça. Je ne l'aimais pas et pourtant je l'ai laissé sortir. C'est vous dire à quel point je ne maîtrisais pas la situation.}}<ref>Extrait de l'émission télévisée ''Fréquenstar'' de [[M6]] diffusée le [[25 avril]] [[1993 à la télévision|1993]].</ref>
=== 1965, l'année de tous les succès ===
''Sacré Charlemagne'' se vend à plus de 2 millions d'exemplaires en franchissant les limites de la France pour faire chanter tous les écoliers du [[Japon]] aux [[États-Unis]] en passant par l’[[Afrique]] (cette chanson deviendra même l'hymne du mouvement de la jeunesse algérienne !).<ref>In biographie réalisée par Martine Bordeneuve - Initialement parue dans Jukebox Magazine puis publiée dans les intégrales de [[Universal Music Group|Polydor]] Les années Philips 1963-1968 : ''Poupée de Son'' Coffret 4 CD ([[1992 en musique|1992]]) et ''France Gall'' Long Box 3 CD ([[2001 en musique|2001]]).</ref>
France est ensuite sélectionnée pour représenter le Luxembourg au [[Concours Eurovision de la chanson]]. C'est elle qui aura gain de cause en choisissant ''Poupée de cire, poupée de son'' sur les 10 titres qu'on lui propose. Le 20 mars, l'équipe des « 3 G », Gainsbourg-Gall-Goraguer, est à [[Naples]] où se tient le Concours de l'Eurovision. La chanson, huée lors des répétitions, sera alors défendue par France d'une voix mal assurée devant plus de 150 millions de téléspectateurs et comme elle le dit elle-même, « envers et contre tous ».
La singularité de la chanson étonne et elle est élue Grand Prix. Le succès dépasse les frontières européennes et Gall l'enregistre dans pas moins de cinq langues, dont le japonais. Un rien chauvin, le public français s'émeut et reproche à Gall et à Gainsbourg d'avoir gagné pour le Luxembourg et non pour leur propre pays. Face à la popularité de cette chanson de France, une société de gadgets fabrique, à la cadence de 15 000 exemplaires par jour, une poupée de vinyle à son effigie sous la forme d'un porte-clés.
France part pour une tournée d'été de plusieurs mois avec un chapiteau sur les routes françaises avec le ''Cirque de France''. Son frère Philippe a remplacé le bassiste de l'orchestre. Elle continue d'engranger des succès écrits par Gainsbourg : il y a ''Attends ou va-t'en'' puis, à la fin de l'année, ''Nous ne sommes pas des anges'' ainsi que ''L'Amérique'' du parolier [[Eddy Marnay]] et du compositeur [[Guy Magenta]].
=== Un destin sans cinéma ===
Une émission pour la télévision, réalisée par [[Jean-Christophe Averty]] et consacrée aux chansons de France, est distribuée aux [[États-Unis]] en [[1965 en musique|1965]].
France est alors pressentie par [[Walt Disney]] pour incarner ''[[Alice au pays des merveilles]]'' dans une version musicale qu’il souhaite réaliser après avoir déjà fait ''[[Alice au Pays des Merveilles (Disney)|Alice]]'' en dessin animé en [[1951 au cinéma|1951]] et dont il n'est pas satisfait musicalement. C’est le seul projet cinématographique auquel France répond favorablement, alors qu’elle a toujours demandé à son entourage de « l’empêcher de faire du cinéma » (''sic''). Malheureusement, Disney, déjà gravement malade, meurt le [[15 décembre]] [[1966 au cinéma|1966]] et son idée disparaît avec lui.
Pourtant, en mars [[1974 à la télévision|1974]], on trouve France Gall au générique du téléfilm ''Notre correspondant à Madras'' réalisé par Jean-Pierre Spiero et diffusé sur la nouvelle [[France 3|troisième chaîne]]. France incarne la secrétaire lascive de [[Sacha Pitoëff]] dans cette courte fiction (25 minutes) d’une série expérimentale et ambitieuse voulue par la chaîne. Ce téléfilm et cette série ne laisseront pas un souvenir impérissable dans l’histoire de la télévision française.
En 1988, France refuse même un projet cinématographique de [[Michel Berger]]. C’est ce qu’elle confie à [[Christophe Nicolas]] sur [[Nostalgie (radio)|Radio Nostalgie]]<ref>Interview du [[23 octobre]] [[2004]].</ref> :<br>— [[Christophe Nicolas]] : Après l’énorme succès de l’album ''[[Babacar]]'' en 88. […] Il voulait faire réaliser un film…<ref>''Totem'' (note de l’éditeur).</ref><br>— France Gall : C’était un film musical. […] J’ai refusé de faire ce film à la grande tristesse de Michel parce que je déteste jouer la comédie. J’aurais dû jouer la comédie, même si je devais chanter c’est quand même jouer la comédie. J’avais déjà du mal à tourner des clips de 3 minutes, donc je me suis dit si je pars dans un film ça va être horrible, je vais être malheureuse. Voilà pourquoi ça ne s’est pas fait.
Le Destin semble avoir entendu la supplique de France car, lorsqu'un film sera à nouveau envisagé en [[1993 au cinéma|1993]] pour une collaboration cinématographique avec son amie la scénariste [[Telsche Boorman]], ce projet disparaîtra avec le décès de Telsche en 1996.
Enfin, en [[1996 au cinéma|1996]], elle contacte [[Jean-Luc Godard]], dont elle a notamment aimé son film ''[[Nouvelle vague (film)|Nouvelle vague]]'' ([[1990 au cinéma|1990]]), pour qu’il réalise le [[clip]] de sa chanson ''Plus haut'' suite à la sortie de son album ''[[France (album)|France]]''. Godard, qui, jusque-là, n'avait jamais été sollicité pour tourner un clip, accepte. Ils mettent en boîte, dans les bureaux du cinéaste à [[Rolle (Vaud)|Rolle]] ([[Suisse]]), un minifilm, car Godard, après avoir visionné plein de clips, lui a dit : {{Citation|On ne va pas faire ça quand même, vous êtes d'accord.}}<ref>Extrait de leur entretien paru dans [[Les Cahiers du cinéma]] n° 581, juillet-août 2003.</ref> Cela aboutira au pictural et onirique ''Plus oh !'' qui, après son unique diffusion le [[20 avril]] [[1996 au cinéma|1996]] sur [[M6]], sera interdit d’antenne, Godard ne s’étant pas acquitté de tous les droits d'auteurs (voir section « L'interprète et ses auteurs »).
=== 1966, année pop, lollipops et flop ===
L'année 1966 débute avec un nouveau tube de Gainsbourg ''Baby Pop'', un texte que France qualifie de « brutal », mais dont on n'écoutera pas la noirceur des paroles chantées par cette gamine de 18 ans
En revanche, l'œuvre suivante de Gainsbourg, ''[[Les Sucettes]]'', commentée par les propos appuyés de son auteur, va déclencher un vent de scandale grandissant au fil des mois. Ce succès s'accorde mal avec les autres chansons naïves du même disque, telles que ''Je me marie en blanc'' et ''Ça me fait rire''. D’autant plus que, parallèlement, dans le spectacle télévisé ''Viva Morandi'', qui s’inscrit dans la mouvance psychanalytique du dernier film de [[Federico Fellini|Fellini]], ''[[Juliette des esprits]]'' ([[1965 au cinéma|1965]]), France incarne l’une des deux jeunes filles en fleurs, sorties des bouches d'ombres, qui troublent le yéyé italien [[Gianni Morandi]] à la recherche de l'amour. Elle est « La Grâce » qui chante ''Les Sucettes'' (précédée d'un écriteau spécifiant « Fantaisie ») aux côtés de [[Christine Lebail]] qui est « La Pureté ». Ces interprétations contradictoires des ''Sucettes'' déroutent et provoquent un malaise dont France ne sort pas indemne quand elle comprend, bien trop tard, qu'elle a été manipulée dans un but médiatique. Ce qui lui fera dire : {{Citation|Je n'aime pas susciter le scandale. J'aime qu'on m'aime.}}<ref>Interview par l'éditeur musical [[Philippe Constantin]] en [[1968 en musique|1968]].</ref>
''{{Article détaillé|Les Sucettes}}''
Désormais, ses prochains disques, même expurgés de la signature gainsbourgienne, sont suspectés de visées bassement mercantiles. Ainsi, elle sera taxée de [[nécrophilie]] avec sa chanson dédiée au fils de [[John Kennedy]], ''[[John Fitzgerald Kennedy Jr.|Bonsoir John John]]''<ref>Interview de [[1968 en musique|1968]].</ref> :<br>— France Gall : En France, on m'est encore tombé dessus.<br>— [[Philippe Constantin]] : Ah ! Oui ! Accusée de nécrophilie… Braves ménagères françaises, si elles avaient vu, aux USA, les ravissants coquetiers à l'effigie de Kennedy, avec la trace des balles dessinées en rouge sur le support…<br>Elle ne fera plus de succès avant longtemps et son association avec Gainsbourg, entachée, ne fonctionnera plus. Même certaines de ses chansons pour enfants enregistrées en 1966 ne lui épargneront pas des jugements peu amènes, car soupçonnées d'être pernicieuses (''Les Leçons particulières''). Les mises en scène corrosives de [[Jean-Christophe Averty]] lui faisant commander un troupeau d'hommes à quatre pattes pour illustrer sa chanson enfantine ''J'ai retrouvé mon chien'' dans son émission télévisée ''Les Raisins verts'' n'arrangent pas les choses.
=== Bébé requin, LSD et déclin ===
Au début de l'année [[1967 en musique|1967]], son duo avec [[Maurice Biraud]], ''La Petite'', évoquant une gamine convoitée par un ami du père, traînera ce disque vers le bas tout en éclipsant la poétique ''Néfertiti'' de Gainsbourg.
Son 45 tours suivant sera enregistré avec l'orchestrateur [[David Whitaker]], talentueux compositeur anglais. De nouveaux auteurs, [[Frank Thomas (parolier)|Frank Thomas]] et [[Jean-Michel Rivat]], associés au compositeur-chanteur [[Joe Dassin]], ont écrit pour France ''Bébé requin'', succès qui occulte tous les autres titres. ''Teenie Weenie Boppie'', chanson avec laquelle Gainsbourg signe une charge contre le [[LSD]], fait un grand flop qui marque la fin de leur collaboration au moment où Gainsbourg diversifie ses productions pour France, notamment avec leur prochain duo consacré à la peine de mort, ''Qui se souvient de [[Caryl Chessman]] ?'', qui ne sera pas commercialisé.<ref>Y.-F. Bouvier et S. Vincendet, ''L'Intégrale et cætera'', Éditions Bartillat, 2005. ISBN 2-84100-341-8.</ref>
Elle enregistre, toujours avec Whitaker, un autre 45 tours avec une nouvelle œuvre du trio gagnant Thomas, Rivat et Dassin, ''Toi que je veux'', mais cela ne fonctionne plus. Les arrangements superbes, comme ceux de la ''Chanson indienne'', composée par Whitaker, ne sauvent pas le disque.
=== Révolution, émancipation et égarements ===
Dès [[1966 en musique|1966]], France entame une carrière en [[Allemagne]] où elle enregistre régulièrement jusqu'en [[1972 en musique|1972]] avec une équipe spécifique, notamment avec le compositeur et orchestrateur Werner Müller. Des vedettes comme l'acteur [[Horst Buchholz]] (''[[Les Sept Mercenaires]]'') ou le compositeur de musiques de films [[Giorgio Moroder]] (''[[Midnight Express]]'', ''[[Top Gun]]'') lui écrivent ''Love, l'amour und liebe'' ([[1967 en musique|1967]]), ''Hippie, hippie'' ([[1968 en musique|1968]]), ''Ich liebe dich, so wie du bist'' ([[1969 en musique|1969]]) et ''Mein Herz kann man nicht kaufen'' ([[1970 en musique|1970]]). Quelques uns de ses autres succès en allemand : ''Haifischbaby (Bébé requin)'', ''Die schönste Musik, die es gibt'', ''Was will ein Boy'' ([[1967 en musique|1967]]), ''A Banda (Zwei Apfelsinen im Haar)'', ''Der Computer Nr 3'' ([[1968 en musique|1968]]), ''I Like Mozart'' ([[1969 en musique|1969]]), ''Komm mit mir nach Bahia'', ''Miguel'' ([[1972 en musique|1972]]).
En France, en [[1968 en musique|1968]], elle retrouve son orchestrateur [[Alain Goraguer|Goraguer]] pour son nouveau disque. Les quatre titres, le jazz ''Le Temps du tempo'' (paroles de [[Robert Gall]] et musique de [[Alain Goraguer|Goraguer]]), le pop ''Dady da da'' (des paroles de [[Pierre Delanoë]] sur la musique composée par [[Michel Colombier]] pour l'indicatif du magazine TV ''[[Dim, Dam, Dom]]''), le folk ''La Vieille Fille'' de [[Jean-Michel Rivat|Rivat]] et [[Joe Dassin|Dassin]] et le classique ''Allo ! Monsieur là-haut'' du compositeur Gérard Gustin avec des paroles écrites par le comédien [[Philippe Nicaud]], sont balayés par la tourmente de [[mai 68]].
Ses chansons suivantes, malgré la sensuelle et délicate jazzy ''Y'a du soleil à vendre'' écrite par [[Robert Gall]] sur une musique d'[[Hubert Giraud]] ou les jolies compositions de Dassin (''24 / 36'', ''Souffler les bougies''), ne suscitent pas d'intérêt. France profite, fin 1968, de sa récente majorité, 21 ans à l'époque, et de l'échéance de son contrat chez [[Philips]] la même année pour voler de ses propres ailes en se séparant de Denis Bourgeois.
Elle enregistre début [[1969 en musique|1969]] pour une toute nouvelle maison de disques, ''La Compagnie'', née de l'association d'artistes comme [[Hugues Aufray]], [[Nicole Croisille]] et [[Michel Colombier]].
Avec ''La Compagnie'' et [[Norbert Saada]] comme [[producteur de musique]] et directeur artistique, France commence sa traversée du désert avec des enregistrements où le meilleur va souvent côtoyer le pire sans qu'elle ne réussisse jamais à trouver un style cohérent. Elle s'égare dès [[1969 en musique|1969]] avec deux adaptations : l'une originaire d'[[Italie]], ''L'Orage (La Pioggia)'' qu'elle défend pourtant avec [[Gigliola Cinquetti]] au [[Festival de Sanremo|Festival de Sanremo 1969]] et l'autre créée par la Britannique Barbara Ruskin, ''Les Années folles (Gentlemen Please)''. Le meilleur est ignoré, tels ''Les Gens bien élevés'' de [[Franck Gérald]] et [[Hubert Giraud]] et ''La Manille et la révolution'' de [[Boris Bergman]] et Hubert Giraud et, en [[1970 en musique|1970]], ''Zozoï'', paroles de [[Robert Gall]] sur une musique du brésilien [[Nelson Angelo]] et ''Les Éléphants'', paroles de [[Jean Schmitt]] et musique de Jean Géral. De plus, sa maison de disques ''La Compagnie'' fait faillite.
En [[1971 en musique|1971]], elle sera la première artiste à enregistrer en France pour le label américain [[Atlantic Records|Atlantic]]. Mais même avec des prestigieux auteurs comme [[Jacques Lanzmann]] et son ''C'est cela l'amour'' (sur une musique [[blues]] de Paul-Jean Borowsky) ou [[Étienne Roda-Gil]] et son ''Chasse neige'', rien ne fonctionne. France retourne voir Gainsbourg en pensant que lui seul peut quelque chose. Il lui écrit, en [[1972 en musique|1972]], ''Frankenstein'' et, sur une musique de [[Jean-Claude Vannier]], ''Les Petits ballons'' qu'elle enregistre pour le label [[EMI Group|EMI-Pathé]], mais cela ne marche pas non plus. Elle travaille alors avec [[Jean-Michel Rivat]] comme directeur artistique et, malgré la maturité des textes de celui-ci, c'est toujours le flop avec ''5 minutes d'amour'' ([[1972 en musique|1972]]) et ''Par plaisir'' ou ''Plus haut que moi'' ([[1973 en musique|1973]]).
En 1971, elle participe avec son frère Patrice à un roman-photo que le magazine [[Télé Poche]] publie en 8 épisodes. C’est au début des [[années 1970]] que France prend l’habitude d’aller régulièrement se ressourcer dans un pays dont elle est tombée amoureuse, le [[Sénégal]]. Elle construira sa « résidence-refuge » sur l’île de [[Ngor (île)|N’Gor]] près de [[Dakar]] en [[1990 en musique|1990]].
=== La rencontre de Berger ===
C'est en entendant à la radio, un jour de [[1973 en musique|1973]], la chanson ''Attends-moi'' interprétée par [[Michel Berger]] que France Gall est subjuguée par sa musique. À l'occasion d'une émission de radio, elle lui demande s'il pourrait lui donner son avis à propos des chansons que son producteur voudrait lui faire enregistrer. Bien qu'il soit déconcerté par la pauvreté des chansons proposées à Gall, il n'est pas question de travail entre eux. Ce n'est que six mois plus tard, en [[1974 en musique|1974]], après qu'elle a fait une voix sur le titre ''Mon fils rira du rock'n'roll'' du nouvel album de Berger et, après que l'éditeur de Gall le lui eut proposé, qu'il acceptera d'écrire pour elle. La chanteuse a déjà statué dans sa tête que « Ce sera lui ou ce sera personne. »<ref>Documentaire [[France 3]] ''France Gall par France Gall.''</ref> C'est ainsi que naquit en [[1974 en musique|1974]] ''La Déclaration d'amour'', premier succès d'une longue liste et que la carrière de la chanteuse prit un nouvel essor : {{Citation|Premier disque, première chanson. J'attendais tellement de cette première fois que quand il m'a joué la chanson au piano, j'ai été… comment dire… un peu déçue. Je rêvais d'une chanson rythmique, et me voilà avec une sensuelle déclaration. Le jour du studio, j'étais un peu tendue. Après une ou deux prises, Michel était content. Dans la foulée, il me demande d'écrire un texte parlé sur l’''ad lib''<ref>''Ad libitum'' : Exécution d'un morceau à son gré.</ref> de la fin comme si j'avais fait ça toute ma vie, écrire ! Il s'est rendu compte qu'il manquait un solo de guitare à 2 heures du matin. Effondré, il ouvre la porte du studio et croise un guitariste qui travaillait à côté et qui rentrait chez lui. En un quart d'heure, la guitare de [[Jean-Pierre Castelain]] s'imprimait sur la bande 16 pistes où le piano de Michel, omniprésent, donne à lui seul le balancement bien particulier de cette chanson, qu'il avait au départ écrite pour lui. Premier cadeau. Le public a été là tout de suite.}}<ref>Note de France Gall dans les livrets de son anthologie ''Évidemment'' sortie en [[2004 en musique|2004]].</ref> Elle ajoutera à propos de cette rencontre décisive : {{Citation|Ça a transformé mon existence, ma vie. Ça m’a apaisée.}}<ref>''France Gall par France Gall'', autoportrait télévisé ([[France 3]], [[2001 à la télévision|2001]]).</ref>
=== Création familiale et musicale ===
Comme un cadeau prénuptial, [[Michel Berger]] consacre son [[Numéro 1]], diffusé le [[22 mai]] [[1976 à la télévision|1976]] sur [[TF1]], à l'écriture d'une [[comédie musicale]], ''[[Émilie ou La Petite Sirène 76]]'', inspirée du célèbre conte d'[[Hans Christian Andersen]] et dont l'héroïne est, bien sûr, France Gall. Il en restera un joli duo du couple, succès de l'été : ''Ça balance pas mal à Paris''. Les deux artistes se marient exactement un mois après, à la mairie du [[16e arrondissement de Paris]], le [[22 juin]] 1976. Par cette alliance, France Gall devient la belle-fille du professeur [[Jean Hamburger]], membre de l'[[Académie française]], et de la pianiste [[Annette Haas]]. De cette union naîtront deux enfants : Pauline Isabelle ([[Neuilly-sur-Seine]], [[14 novembre]] [[1978]] - Paris, [[15 décembre]] [[1997]]) et Raphaël Michel ([[Boulogne-Billancourt]], [[2 avril]] [[1981]]). Gall partage avec Berger ses années de travail et une vie familiale qu'elle privilégie. Sous l'impulsion de Berger, elle reprend goût à la scène. En [[1978 en musique|1978]], elle monte de nouveau sur les planches, celles du [[Théâtre des Champs-Élysées]] (où elle auditionna 15 ans plus tôt), pour un spectacle intitulé ''[[France Gall / Live Théâtre des Champs-Élysées|Made in France]]''. L'une des originalités de ce spectacle est que, hormis les duettistes travestis brésiliens [[Les Étoiles (groupe)|Les Étoiles]] qui assurent un intermède (contesté) en milieu de spectacle et avec lesquels France enchaîne avec une adaptation brésilienne anté Berger, ''Plus haut que moi (Maria vai com as outras)'', il est exclusivement composé de filles à l'orchestre, aux chœurs<ref>France cite la choriste Stella Vander. Il s’agit de la chanteuse « Stella », l’anti-[[yéyé]]s des [[années 1960]], qui fit une brève carrière solo en refusant le système du show-business (un de ses titres les plus connus : ''Le Folklore auvergnat'', en réaction à ''Le Folklore américain'' interprété par [[Sheila]] en [[1965 en musique|1965]] !). Stella fut l’épouse de [[Christian Vander]], fondateur du groupe [[Magma (groupe)|Magma]] dont elle est l’une des fidèles choristes [http://www.seventhrecords.com/SVANDER/biostella.html La bio de Stella Vander chez Seventh Records]</ref> et à la danse.
=== France, princesse en ses palais ===
En [[1979 en musique|1979]], c'est un spectacle inédit auquel France participera et qui restera dans toutes les mémoires. L'[[opéra rock]] ''[[Starmania]]'' sera présenté pendant un mois au [[Palais des Congrès de Paris]]. Composé par Michel Berger et écrit par l'auteur québécois [[Luc Plamondon]], ce sera la réussite que l'on sait, alors que ce genre musical ne rencontrait pas les faveurs des producteurs en France
En [[1982 en musique|1982]], durant plusieurs semaines à guichet fermé, France Gall investira le [[Palais des Sports de Paris]] pour présenter un spectacle novateur sans paillettes et sans strass, mais haut en couleurs et en musiques électriques. Ce sera ''[[France Gall / Palais des Sports|Tout pour la musique]]'' dont le public reprendra en chœur ces titres devenus depuis des standards de la chanson française : ''Résiste'' et ''Il jouait du piano debout''.<ref>Chanson inspirée par [[Jerry Lee Lewis]] et non par [[Elton John]], une confusion très fréquente des médias.</ref>
=== Musique et humanisme ===
Les [[années 1980]] sont celles des grandes actions humanitaires dont l'impulsion est donnée par les anglo-saxons et leur [[Band Aid]]. France Gall se joindra aux [[Chanteurs sans frontières]], à l'initiative de [[Valérie Lagrange]] et sous l'égide de [[Renaud]], pour offrir, en [[1985 en musique|1985]], un ''SOS [[Éthiopie]]'' au profit du pays en question. Cela ne l'empêche pas, parallèlement, de prendre le relais du même Renaud, au nouveau [[Le Zénith (Paris)|Zénith de Paris]], pour une série de [[France Gall au Zénith|concerts]] durant trois semaines. Elle interprètera, de plus en plus accompagnée par son public, de nouvelles chansons comme ''Débranche'', ''Hong-Kong Star'' et livrera des merveilles acoustiques telles que ''Plus haut'', ''Diego libre dans sa tête'' et ''[[Cézanne]] peint''.
Les années [[1985 en musique|1985]] et [[1986 en musique|1986]] verront France Gall avec [[Michel Berger]], [[Richard Berry]], [[Daniel Balavoine]] et [[Lionel Rotcage]], œuvrer notamment pour le [[Mali]] grâce à leur association [[Action Écoles]]. Ce sont des écoliers volontaires qui récolteront des denrées de première nécessité pour ces pays d'[[Afrique]] où sévit la famine et la sécheresse. Ainsi, des tonnes de nourritures et des pompes à eau seront expédiées sous l'œil vigilant des artistes.
{{Article détaillé|Action Écoles}}
C'est d'ailleurs lors d'un voyage en Afrique que [[Daniel Balavoine]] trouvera la mort dans un accident d'hélicoptère le [[14 janvier]] [[1986 en musique|1986]]. France Gall chantera en [[1987 en musique|1987]] l'émouvant ''Évidemment'' écrit par Berger, en hommage à leur ami disparu. Ce titre figure sur l'album ''[[Babacar]]''. Suivra un nouveau spectacle qui, du Zénith de Paris, partira en tournée dans toute la France. Ce sera l'éblouissant ''[[Le Tour de France 88|Tour de France 88]]'' mis en scène par Berger. France Gall qui, par le passé, a déjà songé à arrêter sa carrière, est interviewée à cette occasion par Richard Cannavo<ref>Propos recueillis pour ''Paroles & Musique'', N° 1, novembre [[1987]].</ref> :<br>— Lorsque vous préparez un spectacle, vous vous dites que c'est peut-être le dernier ?<br>— Non, mais je me dis que je n'en offrirai plus des quantités, ça c'est sûr... Mais ce n'est pas le dernier, parce que le dernier ce sera Michel et moi. En attendant, vous n'imaginez pas combien je vais en profiter, de celui-là. Vous ne pouvez pas vous imaginer ! De chaque soir, de chaque seconde ; il faut que j'amasse un maximum, des émotions, des souvenirs, pour « après »... Parce que le jour où je m'arrêterai, ce sera quelque chose de très douloureux... Mais c'est une chose à laquelle je me prépare depuis des années déjà. Tant que je me sens proche de mon public, ça va. Mais un jour je m'arrêterai, c'est sûr. Je crois que ce qui sera plus fort que ma passion pour ce métier, c'est la crainte de tout gâcher. Parce que ce qui me fait peur surtout, c'est l'idée de ne pas me rendre compte que je vieillis, et que je ne parle plus le même langage. C'est ça qui me fera décrocher : lorsque je ne parlerai plus « leur » langage. Et je veux que ce soit par ma propre volonté, par delà ma tristesse.
=== Disparition de Michel Berger ===
France Gall prendra du recul et n'enregistrera plus pendant les années qui suivront. Elle ne consentira à reprendre le chemin des studios qu'à condition d'enregistrer un album avec Berger. Elle s'investira comme jamais dans cette création à deux voix, pas tout à fait un duo : ce ''[[Double jeu (album)|Double Jeu]]'' surprendra en [[1992 en musique|1992]].
Gall et Berger annoncent une série de concerts dans diverses salles parisiennes comme [[La Cigale]] et [[Palais omnisports de Paris-Bercy|Bercy]]. Le projet est interrompu par la disparition brutale de l'auteur-compositeur-interprète, mort d'une crise cardiaque foudroyante, le [[2 août]] [[1992]]. Marquée par cette disparition, par de sérieux problèmes de santé et par le décès de l'aînée de leurs enfants en [[1997]] de la [[mucoviscidose]], France Gall, si elle a fait depuis de nouvelles apparitions sur la scène musicale (''[[Simple Je - L'intégrale Bercy|Bercy 1993]]'', ''[[Pleyel (album)|Pleyel 1994]]'', ''[[Concert public Olympia / Concert acoustique M6|Olympia 1996]]''), n'a jamais retrouvé l'élan qui semblait être le sien du vivant de son mari.
== L'interprète et ses auteurs ==
=== Plus haut que moi, plus haut, plus oh ! : Suis ta musique où elle va… ===
En [[1996 en musique|1996]], pour son album ''[[France (album)|France]]'', lorsqu’elle reprend et réorchestre sa chanson ''Plus haut'' parue initialement en [[1980 en musique|1980]] (album ''[[Paris, France (album)|Paris, France]]''), Gall ne cesse de s’étonner de ce texte écrit par son époux et qui résonne comme une prophétie. Peu importe, c’est sa profession de foi à elle, son inaltérable dévotion à son amoureux disparu qui veillerait sur elle de là-haut et la guiderait :
<center>Plus haut,<br>Celui que j'aime vit dans un monde<br>Plus beau,<br>Bien au-dessus du niveau des mots,<br>Dans un univers au repos<br>Et si je lui dis oui,<br>Il m'emmène avec lui…</center>
Elle ne peut s’empêcher de se référer à une autre chanson, toujours prophétique selon elle, un titre qu’elle enregistra en [[1973 en musique|1973]] juste avant sa rencontre décisive avec Berger et dont le texte est dû à deux grandes pointures de la chanson française : [[Yves Dessca]] et [[Jean-Michel Rivat]]. Ils sont, pour la circonstance, les adaptateurs de cette [[bossa nova]] issue de la plume de deux icônes de la chanson brésilienne, le compositeur [[Toquinho]] et le poète [[Vinicius de Moraes]], dont l’original ''Maria vai com as outras (Maria va avec les autres)'' devient en français ''Plus haut que moi'' :
<center>Toi qui fais des bonds plus haut que moi,<br>Toi qui sais chanter, chanter plus haut que moi,<br>Toi que la raison n'arrête pas,<br>Toi qui sais rêver, emporte-moi,<br>Saute les murs gris, emporte-moi<br>Dans ton horizon, ta vie, emporte-moi,<br>Toi qui vois là-bas plus loin que moi<br>Et plus haut que moi…</center>
L’obsédante image du prince venu de là-haut et qui l’emmènera encore plus haut est mise en scène pour la première fois par Robert Fortune pour son spectacle ''[[France Gall / Palais des Sports|Tout pour la musique]]'' donné au [[Palais des Sports de Paris]] en [[1982 en musique|1982]]. Au milieu de la fameuse chanson ''Plus haut'', un clown blanc surgit là-haut, en équilibre précaire sur un fil, puis descend au final pour emporter dans ses bras une France tombée en léthargie afin de la soustraire à la pesanteur et aux vicissitudes de ce bas monde…
Elle associe cette vision aux conseils que le « producteur Berger » donne à l’aspirante « chanteuse Émilie » dans le conte musical télévisé ''[[Émilie ou La Petite Sirène 76]]'' :
<center>Chante-leur les mots pour émouvoir,<br>Fais-leur connaître ton pouvoir,<br>Et de l’est jusqu’à l’ouest<br>Et du nord jusqu’au sud<br>Suis ta musique où elle va…</center>
Au point qu’elle place cette chanson interprétée par Berger en prologue de son dernier ''[[Concert public Olympia / Concert acoustique M6|concert public à l’Olympia]]'' en [[1996 en musique|1996]], attestant ainsi de son inébranlable fidélité à son auteur. Elle livre sa version personnelle de ''Plus haut'' accompagnée par « les musiciens dont elle rêvait »<ref>Musiciens qui avaient collaboré, auparavant, avec des chanteurs comme [[Bruce Springsteen]], [[Sting]] ou [[Prince Rogers Nelson|Prince]]. Notamment : [[David Sancious]] (claviers), Herman Jackson (claviers), Michael Bland (batterie), Sonny Thompson alias « Sonny T » (basse).</ref> (''sic''). Auparavant, elle a souhaité que [[Jean-Luc Godard|Godard]], l’homme à la caméra « qui rend les femmes belles » (''sic''), en réalise le clip. Ils se rencontrent, se comprennent et livrent le remarquable ''Plus oh !'' où des « Oh ! » émerveillés surgissent de la bouche en cœur de la chanteuse succombant devant les images récurrentes du héros s’enfuyant avec sa dulcinée dans ses bras vers un paradis blanc, un ailleurs intangible, d’indicibles hauteurs…<br>Peu encline au culte de la personnalité, France Gall refusera toute création de fan-club et n’encouragera pas l’édition de biographies : {{Citation|Je n'écrirai jamais d'autobiographie. Mon livre, c'était cet autoportrait [TV] que j'ai voulu le plus sincère possible. Les chanteurs ne trichent pas. Chanter, ce n'est pas simplement aller chercher de l'air et le ressortir en mots et en notes. C'est donner, se livrer, s'exposer.}}<ref>Interview par Gilles Médioni, [[L'Express]], [[4 octobre]] [[2004 en musique|2004]].</ref> Elle précisera : {{Citation|Qu’il reste quelque chose de moi m’indiffère. Je ne suis pas comme ces personnalités politiques qui éprouvent le besoin de faire bâtir un monument afin de laisser une trace tangible de leur passage : moi, je ne construis que ma vie…}}<ref>Propos recueillis par Richard Cannavo pour Paroles & Musique, N° 1, novembre [[1987]].</ref>
=== Énigmes ===
* Claude Dejacques, producteur chez [[Universal Music|Philips]] en [[1966 en musique|1966]], conçoit de sortir, pour le {{1er avril}} de la même année, un album-gag dans lequel les plus grands artistes maison échangent leurs tubes respectifs. Ainsi, France Gall reprend ''Jolie môme'', un grand succès de [[Juliette Gréco]] en [[1961 en musique|1961]] tandis qu'[[Anne Sylvestre]] reprend ''L'Amérique'', un tube de France Gall en [[1965 en musique|1965]]. Comme beaucoup d'idées originales, l'album poisson d'avril [[1966 en musique|1966]] restera dans les placards de [[Universal Music|Philips]], on ignore pour quelles raisons.<ref>Deux enregistrements historiques, les reprises par [[Juliette Gréco]] du ''Folklore américain'' de [[Sheila]] et du ''Jouet extraordinaire'' de [[Claude François]], sont inclus dans le volume 8 de son intégrale ''L'Éternel féminin'' parue en [[2003 en musique|2003]] ([[Universal Music|Mercury]]).</ref>
* En [[2003 en musique|2003]], [[Universal Music Group|Universal]] sort le CD Volume N° 5 (''S.0.S. mesdemoiselles'') de son anthologie compilée ''[[Pop (musique)|Pop à Paris]]''. C'est avec surprise qu'on découvre et entend France Gall chanter un titre dit « inédit » écrit par [[Serge Gainsbourg]] en [[1967 en musique|1967]], ''Bloody Jack'', avec les mêmes musique et arrangements que ceux de sa chanson gainsbourgienne ''Teenie Weenie Boppie'' sortie la même année. Le texte de ce ''Bloody Jack'' est identique à celui de la chanson du même titre que Gainsbourg interprétera en [[1968 en musique|1968]] sur une musique totalement différente. Pour épaissir le mystère, [[Zizi Jeanmaire]] reprend, toujours en 1968, la version de Gainsbourg avec un texte légèrement modifié.
== Une inspiratrice ==
=== Ruptures ===
Ses ruptures sentimentales avec ses deux fiancés-chanteurs successifs [[Claude François]] et [[Julien Clerc]] nous valent, de la part des abandonnés, des chansons cicatricielles passées à la postérité :
* [[1967 en musique|1967]] : Claude François, ''[[Comme d'habitude]]'' (paroles de Claude François et [[Gilles Thibaut]], musique de Claude François et [[Jacques Revaux]]) :
<center>Toi, tu seras sortie,<br>Pas encore rentrée, comme d'habitude,<br>Tout seul, j'irai me coucher<br>Dans ce grand lit froid, comme d'habitude,<br>Mes larmes, je les cacherai<br>Comme d'habitude.</center>
— Commentaire de France : {{Citation|Le monstre que décrit la chanson, ce n'était pas moi !}}<ref>Interview par Gilles Médioni, [[L'Express]], [[4 octobre]] [[2004 en musique|2004]].</ref>
* [[1975 en musique|1975]] : Julien Clerc (album noir ''[[N°7]]''), ''Souffrir par toi n’est pas souffrir'' (paroles d’[[Étienne Roda-Gil]] et musique de Julien Clerc). Pour exacerber sa prière pour qu’elle revienne, Julien Clerc demande la contribution musicale de la famille Gall. Il confie l’orchestration de cette chanson à Philippe Gall, l’un des frères de France, tandis qu’il met Denys Lable, l’un de ses cousins, à la guitare :
<center>Moi qui entassais des souvenirs par paresse,<br>Ce sont tes vieux chandails que je caresse,<br>Maintenant, comme avant,<br>Doucement, restons-en au présent<br>Pour la vie, aujourd'hui, reste ici…</center>
— Peine perdue, France et [[Michel Berger]] sont déjà en amour…
=== Union ===
Michel Berger, en revanche, ne lui délivrera jamais que de lumineuses déclarations d’amour :
* [[1974 en musique|1974]] : ''La Déclaration'', ou auto-déclaration par interprète interposée ! (Paroles et musique de Michel Berger) :
<center>Quand je suis seul(e) et que je peux rêver,<br>Je rêve que je suis dans tes bras,<br>Je rêve que je te fais tout bas<br>Une déclaration, ma déclaration.</center>
* [[1983 en musique|1983]] : ''Lumière du jour'' (paroles et musique de Michel Berger). Berger lui dit « Celle-là, je l’ai écrite pour toi », fait inhabituel pour celui qui considérait qu’écrire sur le bonheur n’était pas intéressant :
<center>Tu es ma lumière du jour,<br>Tu es mon ultime recours<br>Et si le poids se fait trop lourd,<br>J'appelle ton nom à mon secours,<br>Lumière du jour…</center>
— France fera, plus tard, cette réflexion : {{Citation|Enfin, au bout de sept ans de mariage et après deux enfants…}}
== Témoignages ==
* [[Serge Gainsbourg]] : {{Citation|Je suis donc resté attaché à France Gall puisque elle est mignonne. Elle est très décriée, mais je trouve que c’est assez dégueulasse parce qu’elle fait un métier difficile, elle est très jeune, elle gagne sa vie, elle est courageuse. Elle a beaucoup de fraîcheur et de fraîcheur d’âme, ce qui est rare.}}<ref>Extrait de son entretien avec André Flédérik et Jacques Busnel dans l’émission télévisée Les Quatre Vérités ([[1967 à la télévision|1967]]).</ref> — {{Citation|Si vous savez ouvrir cette huître, vous trouverez la perle… Sinon, vous tomberez sur une moule.}}<ref>Interview par l'éditeur musical [[Philippe Constantin]] en [[1968 en musique|1968]].</ref>
* [[Charles Aznavour]] : {{Citation|Elle durera parce qu'elle n'est pas grande. Les petits compensent par un travail fou.}}<ref>Citation incluse par Jacqueline Cartier dans son article ''France Gall bien loin de la Poupée de son… métamorphosée, elle « débranche » maintenant par la tendresse… ([[France Soir]], [[1984]]).</ref>
* [[Zouzou (actrice)|Zouzou]] : {{Citation|Je connais France Gall, surnommée Babou, depuis 1965, mais nous ne sommes vraiment proches que depuis les années 70. Nous avons fait des voyages à Londres pour meubler la maison de campagne de [[Julien Clerc]], avec qui elle vivait, et a ensuite habité chez moi, avant d'emménager avec [[Michel Berger]]. Je les aime beaucoup tous les deux. France est l'une des personnes que je connais qui sait le mieux recevoir. D'abord, c'est une cuisinère hors pair. Et surtout, elle peut organiser des dîners avec des gens qui ne devraient jamais s'entendre, mais elle a toujours le chic pour désamorcer les tensions. Avec elle, tout finit toujours en éclats de rire. Le rire est d'ailleurs la pierre angulaire de notre relation. Nous passons des heures à nous marrer. Quand je joue au théâtre, France et Michel viennent me voir, et chaque fois, je sais qu'elle est dans la salle rien qu'en entendant son rire.}}<ref>''Jusqu’à l’aube'', autobiographie de [[Zouzou (actrice)|Zouzou]], [[Éditions Flammarion]], Collection Pop Culture, Paris, [[2003 en littérature|2003]], ISBN 2080685554.</ref>
* [[Jacques Mercier]], lors d'une émission de la [[Radio-Télévision belge de la Communauté française|RTB]] durant les [[années 1970]]-[[années 1980|1980]]<ref>Extrait de son récit ''Totalement confidentiel'', Éditions des Archers/[[Radio-Télévision belge de la Communauté française|RTBF Éditions]], [[Bruxelles]], [[1988 en littérature|1988]].</ref> : {{Citation|Les lieux communs, je déteste. Ils se vérifient rarement. […] Ainsi ce bruit qui court qu'il vaut mieux ne pas mêler le travail et l'amour. Ceux et celles qui parviennent à concilier les deux, désolé, sont plus heureux que les autres ! […] Pour preuve, aujourd'hui je pense : [[Michel Berger]] et France Gall.<br>France Gall avait la tête sur l'épaule de Michel Berger. Il était tard, nous avions fait une bonne émission. France avait chanté [[a cappella]] du [[Jean-Sébastien Bach]] : un grand moment ! Michel avait improvisé au piano et chanté lui-même : ''À moitié, à demi, pas du tout'', une chanson qu'on aimait beaucoup à l'époque. Et nous parlions de la vie, du métier, du temps qui passe, de l'amour. Nous avions les mêmes passions et elles faisaient partie de notre existence. C'était sans doute un moment de bonheur partagé ! Cette tendresse de couple. […] Admiration non feinte de la femme pour l'homme-créateur et l'amour de l'homme pour la femme-artiste. Ils se connaissaient si bien dans leurs qualités comme dans leurs défauts. […] France secouait sa tête blonde et lançait :<br>— À la maison, je ne lui obéis que lorsqu'il est au piano !<br>Et tout se passait alors dans leur regard amoureux…}}
* [[Jacques Attali]] : {{Citation|Elle est une énigme, par sa transparence même, elle échappe à toute classification dans sa simplicité ; elle est une force par sa fragilité ; elle est à l'écoute dans sa solitude. Elle est la France, bien au-delà de son nom.}}<ref>Extrait de l'introduction de l'intégrale ''Évidemment'', anthologie des années Berger, [[Warner Music]], [[2004 en musique|2004]].</ref>
== Ses chansons au cinéma et au théâtre ==
=== Cinéma ===
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Objectif 500 millions]]'' de [[Pierre Schoendoerffer]] : ''Dis à ton capitaine''
* [[1994 au cinéma|1994]] : ''[[Portrait d'une jeune fille de la fin des années 60 à Bruxelles]]'' de [[Chantal Akerman]] (collection TV d'[[Arte]], ''Tous les garçons et les filles de leur âge'') : ''Bébé requin''
* [[1995 au cinéma|1995]] : ''[[L'Âge des possibles]]'' de [[Pascale Ferran]] : ''Babacar''
* [[1997 au cinéma|1997]] : ''[[On connaît la chanson]]'' d’[[Alain Resnais]] : ''Résiste''
* [[1998 au cinéma|1998]] : ''[[La fille d'un soldat ne pleure jamais|La fille d'un soldat ne pleure jamais (A Soldier's Daughter Never Cries)]]'' de [[James Ivory]] : ''Teenie Weenie Boppie''
* [[1999 au cinéma|1999]] : ''[[But I'm a Cheerleader]]'' de Jamie Babbit : ''Chick Habit ([[Laisse tomber les filles]])'', version [[États-Unis|étasunienne]] interprétée par [[April March]]
* [[2005 au cinéma|2005]] : ''[[40 milligrammes d'amour par jour]]'' de Charles Meurisse : ''Besoin d'amour''
* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Qui m'aime me suive]]'' de Benoît Cohen : ''La Déclaration d'amour''
* [[2007 au cinéma|2007]] : ''[[Boulevard de la mort|Boulevard de la mort (Death Proof)]]'' de [[Quentin Tarantino]] : ''Chick Habit'' / ''[[Laisse tomber les filles]]'', versions [[États-Unis|étasunienne]] et [[France|française]] interprétées par [[April March]]
=== Théâtre ===
* [[2007 au théâtre|2007]] : ''Les Belles-sœurs'', comédie d'[[Éric Assous]], mise en scène de [[Jean-Luc Moreau (metteur en scène)|Jean-Luc Moreau]], avec [[François-Éric Gendron]], [[Sabine Haudepin]], [[Manuel Gélin]] et [[Élisa Servier]] : ''La Déclaration d'amour'' (Théâtre Saint-Georges de [[Paris]] et tournée en [[2008 au théâtre|2008]])
== Distinctions ==
* [[1965 en musique|1965]] : Grand Prix du [[Concours Eurovision de la chanson]] pour le [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]] avec ''Poupée de cire, poupée de son'', paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]], orchestration d'[[Alain Goraguer]].
* [[1987 en musique|1987]] : [[Victoires de la musique|Victoires de la musique, catégorie « Artiste interprète féminine de l'année »]].
* [[1993]] : Marraine de l'association Droit de cité.
* [[1994]] : [[Légion d'honneur|Chevalier de la Légion d'honneur]].
* [[1994]] : Trophée Femmes en Or — Section « Spectacle ».
* [[2006]] : Marraine de l'association Cœur de Femmes.
{{Début dynastie|genre=féminin}}
{{Insérer dynastie|
|nom=[[Concours Eurovision de la chanson|Gagnant du Concours Eurovision de la chanson]]
|période=1965
|avant=[[Gigliola Cinquetti]]
|après=[[Udo Jürgens]]}}
{{Insérer dynastie|
|nom=[[Victoires de la musique#Artiste interprète féminine de l’année|Victoire de la musique de l'artiste interprète féminine]]
|période=1987
|avant=[[Catherine Lara]]
|après=[[Mylène Farmer]]}}
{{Fin dynastie}}
== Les succès ==
# [[1963 en musique|1963]] : ''Ne sois pas si bête'', adaptation française par [[Pierre Delanoë]] de ''Stand a Little Closer'', œuvre originale [[États-Unis|américaine]] écrite et composée par Jack Wolf et Maurice « Bugs » Bower
# [[1964 en musique|1964]] : ''[[N'écoute pas les idoles]]'', paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]]
# [[1964 en musique|1964]] : ''[[Laisse tomber les filles]]'', paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]]
# [[1964 en musique|1964]] : ''Sacré Charlemagne'', paroles de [[Robert Gall]] et musique de [[Georges Liferman]]
# [[1965 en musique|1965]] : ''Poupée de cire, poupée de son'', paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]] — 1{{er}} Grand Prix du [[Concours Eurovision de la chanson| Concours Eurovision de la chanson 1965]] pour le [[Luxembourg (pays)|Luxembourg]]
# [[1965 en musique|1965]] : ''L’Amérique'', paroles d’[[Eddy Marnay]] et musique de [[Guy Magenta]]
# [[1966 en musique|1966]] : ''Baby pop'', paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]]
# [[1966 en musique|1966]] : ''[[Les Sucettes]]'', paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]]
# [[1967 en musique|1967]] : ''Bébé requin'', paroles de [[Jean-Michel Rivat]] et [[Frank Thomas]], musique de [[Joe Dassin]]
# [[1974 en musique|1974]] : ''La Déclaration d’amour'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1974 en musique|1974]] : ''Mais, aime-la'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1975 en musique|1975]] : ''Comment lui dire'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1975 en musique|1975]] : ''Samba mambo'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1976 en musique|1976]] : ''Ça balance pas mal à Paris'', paroles et musique de [[Michel Berger]], en duo avec [[Michel Berger]], extrait de la comédie musicale télévisée ''[[Émilie ou La Petite Sirène 76]]''
# [[1977 en musique|1977]] : ''Musique'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1977 en musique|1977]] : ''Si, maman, si'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1978 en musique|1978]] : ''Viens je t’emmène'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1979 en musique|1979]] : ''Besoin d’amour'', paroles de [[Luc Plamondon]] et musique de [[Michel Berger]], extrait de l’[[opéra rock]] ''[[Starmania]]''
# [[1980 en musique|1980]] : ''Il jouait du piano debout'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1980 en musique|1980]] : ''Donner pour donner'', paroles de [[Michel Berger]] et [[Bernie Taupin]], musique de [[Michel Berger]], en duo avec [[Elton John]]
# [[1981 en musique|1981]] : ''Tout pour la musique'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1981 en musique|1981]] : ''Résiste'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1981 en musique|1981]] : ''Diego libre dans sa tête'', paroles et musique de [[Michel Berger]] et reprise par Johnny Hallyday en 1990
# [[1984 en musique|1984]] : ''Débranche'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1984 en musique|1984]] : ''Cézanne peint'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1987 en musique|1987]] : ''Babacar'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1987 en musique|1987]] : ''Ella, elle l’a'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1987 en musique|1987]] : ''Évidemment'', paroles et musique de [[Michel Berger]]
# [[1992 en musique|1992]] : ''Laissez passer les rêves'', paroles et musique de [[Michel Berger]], en duo avec [[Michel Berger]]
# [[1996 en musique|1996]] : ''Plus haut'' (2{{e}} version), paroles et musique de [[Michel Berger]]
== Discographie (non exhaustive) ==
{{boite déroulante|titre= Disques [[33 tours]] 30 cm — Compilations des années [[1964 en musique|1964]] à [[1973 en musique|1973]] — Disques : [[Universal Music|Philips]] / Musidisc / MFP| contenu=
=== [[1964 en musique|1964]] — ''Mes premières vraies vacances'' — Philips ===
A1. ''Mes premières vraies vacances'' <small>(paroles de [[Maurice Vidalin]] et musique de [[Jacques Datin]])</small> – A2. ''Jazz à gogo'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique d’[[Alain Goraguer]])</small> – A3. ''Soyons sages'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de [[Guy Magenta]])</small> – A4. ''Les Rubans et la fleur'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique d’[[André Popp]])</small> – A5. ''Pense à moi'' <small>(paroles coécrites par [[Robert Gall]] et France Gall sur une musique d’[[Alain Goraguer]])</small> – A6. ''Ça va je t'aime'' <small>(adaptation française par André Salvet et Claude Carrère de ''Hip Huggers'' de Lewis et Moseley)</small> – B1. ''La Cloche'' <small>(adaptation française par André Salvet d’après Wolf et Bower)</small> – B2. ''[[N'écoute pas les idoles]]'' <small>(paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]])</small> – B3. ''J'entends cette musique'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de [[Jacques Datin]] d'après l’adagio de [[Remo Giazotto]])</small> – B4. ''Ne dis pas aux copains'' <small>(paroles de [[Maurice Tézé]] et musique de [[Guy Magenta]])</small> – B5. ''Ne sois pas si bête'' <small>(adaptation française par [[Pierre Delanoë]] de ''Stand a little closer'' de Wolf et Bower)</small> – B6. ''Si j'étais garçon'' <small>(paroles de [[Pierre Cour]] et musique de Jean Claudric)</small><br>— Avec [[Alain Goraguer]] et son orchestre
=== [[1965 en musique|1965]] — ''Poupée de cire, poupée de son'' — Philips ===
A1. ''Poupée de cire, poupée de son'' <small>(paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]])</small> – A2. ''Le cœur qui jazze'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique d’[[Alain Goraguer]])</small> – A3. ''Christiansen'' <small>(paroles de [[Maurice Vidalin]] et musique de [[Jacques Datin]])</small> – A4. ''[[Laisse tomber les filles]]'' <small>(paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]])</small> – A5. ''Le Premier chagrin d’amour'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de Claude-Henri Vic)</small> – A6. ''On t’avait prévenue'' <small>(paroles coécrites par [[Robert Gall]] et [[Vline Buggy]] sur une musique de [[Guy Magenta]])</small> – B1. ''Dis à ton capitaine'' <small>(paroles de [[Maurice Tézé]] et musique de [[Guy Magenta]])</small> – B2. ''Sacré Charlemagne'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de [[Georges Liferman]])</small> – B3. ''Un prince charmant'' <small>(paroles de [[Maurice Vidalin]] et musique de [[Jacques Datin]])</small> – B4. ''Au clair de la lune'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique d’[[Alain Goraguer]] d’après un thème traditionnel)</small> – B5. ''Nounours'' <small>(paroles de [[Maurice Tézé]] et musique de [[Guy Magenta]])</small> – B6. ''Bonne nuit'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique d’[[Alain Goraguer]])</small><br>— Avec [[Alain Goraguer]] et son orchestre<br>— Avec la chorale Les Lutins pour les titres B2 – B4 – B5 – B6
=== [[1966 en musique|1966]] — ''Baby pop'' — Philips ===
A1. ''Baby pop'' <small>(paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]])</small> – A2. ''Faut-il que je t’aime'' <small>(paroles de [[Maurice Vidalin]] et musique de [[Jacques Datin]])</small> – A3. ''Le Temps de la rentrée'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de Patrice Gall)</small> – A4. ''Attends ou va-t’en'' <small>(paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]])</small> – A5. ''Mon bateau de nuit'' <small>(paroles de [[Pierre Delanoë]] et musique d’[[Alain Goraguer]])</small> – A6. ''L’Amérique'' <small>(paroles d’[[Eddy Marnay]] et musique de [[Guy Magenta]])</small> – B1. ''Cet air-là'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique d’[[Alain Goraguer]])</small> – B2. ''C’est pas facile d’être une fille'' <small>(paroles de [[Pierre Delanoë]] sur une musique de [[Guy Magenta]] et [[Jean-Pierre Bourtayre]])</small> – B3. ''Nous ne sommes pas des anges'' <small>(paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]])</small> – B4. ''On se ressemble toi et moi'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de Claude-Henri Vic)</small> – B5. ''Deux oiseaux'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique d’[[André Popp]])</small> – B6. ''Et des baisers'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique d’[[Alain Goraguer]])</small><br>— Avec [[Alain Goraguer]] et son orchestre
=== [[1966 en musique|1966]] — ''N° 6 / Les Sucettes'' — Philips ===
A1. ''Tu n’as pas le droit'' <small>(paroles de [[Jean-Max Rivière]] et musique de [[Gérard Bourgeois (compositeur)|Gérard Bourgeois]])</small> – A2. ''Il neige'' <small>(paroles de [[Jean-Max Rivière]] et musique de [[Gérard Bourgeois (compositeur)|Gérard Bourgeois]])</small> – A3. ''Oh ! Quelle famille'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de [[Georges Liferman]])</small> – A4. ''Les Leçons particulières'' <small>(paroles de [[Maurice Vidalin]] sur une musique de [[Jacques Datin]] et [[Alain Goraguer]])</small> – A5. ''J’ai retrouvé mon chien'' <small>(paroles coécrites par [[Pierre Delanoë]] et [[Maurice Tézé]] sur une musique d’[[Alain Goraguer]])</small> – A6. ''Bonsoir John John'' <small>(paroles de [[Gilles Thibaut]] et musique de Claude-Henri Vic)</small> – B1. ''Celui que j’aime'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de Patrice Gall)</small> – B2. ''L’Écho'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique d’[[Alain Goraguer]])</small> – B3. ''La Rose des vents'' <small>(paroles de [[Maurice Vidalin]] et musique de [[Jacques Datin]])</small> – B4. ''La Guerre des chansons'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de Patrice Gall)</small> – B5. ''[[Les Sucettes]]'' <small>(paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]])</small> – B6. ''Quand on est ensemble'' <small>(paroles coécrites par [[Robert Gall]] et Roland Berthier sur une musique de [[Franck Pourcel]] et Raymond Lefèvre)</small><br>— Avec [[Alain Goraguer]] et son orchestre<br>— Avec la chorale des Petits Chanteurs de l’Île-de-France dirigée par Jean Amoureux pour les titres A3 et A5
=== [[1967 en musique|1967]] — ''1968'' — Philips ===
A1. ''Toi que je veux'' <small>(paroles coécrites par [[Jean-Michel Rivat]] et [[Frank Thomas (parolier)|Frank Thomas]] sur une musique de [[Joe Dassin]])</small> – A2. ''Chanson indienne'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de [[David Whitaker]])</small> – A3. ''Gare à toi…Gargantua'' <small>(paroles et musique de [[Frédéric Botton]])</small> – A4. ''Avant la bagarre'' <small>(paroles de [[Ralph Bernet]] et musique de [[Guy Magenta]])</small> – A5. ''Chanson pour que tu m’aimes un peu'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de Patrice Gall)</small> – A6. ''Néfertiti'' <small>(paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]])</small> – B1. ''La Fille d’un garçon'' <small>(paroles de [[Maurice Vidalin]] et musique de [[Jacques Datin]])</small> – B2. ''Bébé requin'' <small>(paroles coécrites par [[Jean-Michel Rivat]] et [[Frank Thomas (parolier)|Frank Thomas]] sur une musique de [[Joe Dassin]])</small> – B3. ''Teenie Weenie Boppie'' <small>(paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]])</small> – B4. ''Les Yeux bleus'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de Claude-Henri Vic)</small> – B5. ''Made in France'' <small>(paroles de [[Maurice Vidalin]] et musique de [[Jacques Datin]])</small> – B6. ''La Petite'' en duo avec [[Maurice Biraud]] <small>(paroles coécrites par [[Robert Gall]] et Mya Simille sur une musique de [[Guy Magenta]])</small><br>— Avec [[Alain Goraguer]] et son orchestre pour les titres A4 – A6 – B4 – B6<br>— Avec [[David Whitaker]] et son orchestre pour les titres A1 – A2 – A3 – A5 – B1 – B2 – B3 – B5
=== Compilation période [[1969 en musique|1969]]-[[1970 en musique|1970]] — Disque La Compagnie ===
A1. ''Homme tout petit'' <small>(paroles coécrites par [[Jean-Michel Rivat]] et [[Frank Thomas (parolier)|Frank Thomas]] sur une musique de [[Jean-Pierre Bourtayre]])</small> – A2. ''L'Orage'' <small>(adaptation française par [[Jean-Michel Rivat]] et [[Frank Thomas (parolier)|Frank Thomas]] de ''La Piogga'' de Argenio, Panzieri, Conti, Pace – [[Festival de Sanremo|Sanremo 1969]])</small> – A3. ''Les Gens bien élevés'' <small>(paroles de [[Franck Gérald]] et musique d’[[Hubert Giraud]])</small> – A4. ''L'hiver est mort'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de Patrice Gall)</small> – A5. ''Shakespeare et pire encore'' <small>(paroles de [[Boris Bergman]] et musique de Maurice Dulac)</small> – A6. ''La Manille et la révolution'' <small>(paroles de [[Boris Bergman]] et musique d’[[Hubert Giraud]])</small> – A7. ''Les Quatre éléments'' <small>(paroles et musique de Patrice Gall)</small> – B1. ''Les Années folles'' <small>(adaptation française par [[Boris Bergman]] de ''Gentlemen Please'', musique de Barbara Ruskin)</small> – B2. ''La Torpédo bleue'' <small>(adaptation française par [[Robert Gall]] de ''Il Topolino blu'' de Pace, Panzeri, Pilat)</small> – B3. ''Baci, baci, baci'' <small>(adaptation française d’[[Eddy Marnay]] d’après Bardotti, Tallino, Bracardi – [[Festival de Sanremo|Sanremo 1969]])</small> – B4. ''Les Éléphants'' <small>(paroles de [[Jean Schmitt]] et musique de Jean Géral)</small> – B5. ''Merry merry o !'' <small>(paroles de [[Franck Gérald]] et musique de Raymond Vastano)</small> – B6. ''Soleil au cœur'' <small>(paroles de [[Robert Gall]] et musique de [[Jean-Pierre Bourtayre]])</small><br>— Avec [[Michel Colombier]] et son orchestre pour les titres A1 – A2 – A3 – A4 <br>— Avec [[Jean-Claude Petit]] et son orchestre pour les titres A5 – B4 – B5<br>— Avec José Bartel et son orchestre pour les titres A6 – A7 – B1 – B2 – B3 – B6
=== Compilation période [[1972 en musique|1972]]-[[1973 en musique|1973]] - [[EMI Group|EMI]] ===
A1. ''Cinq minutes d’amour'' <small>(paroles coécrites par [[Jean-Michel Rivat]] et [[Frank Thomas (parolier)|Frank Thomas]] sur une musique de [[Roland Vincent]])</small> – A2. ''Frankenstein'' <small>(paroles et musique de [[Serge Gainsbourg]])</small> – A3. ''Le Quatro domande'' <small>(adaptation italienne par [[Herbert Pagani]] de ''La Quatrième chose'')</small> – A4. ''C’est curieux de vieillir'' <small>(paroles de [[Jean-Michel Rivat]] et musique de Bernard Liamis)</small> – A5. ''Plus haut que moi'' <small>(adaptation française par [[Yves Dessca]] et [[Jean-Michel Rivat]] de ''Maria vai com as outras'' de [[Vinicius de Moraes]] et [[Toquinho]])</small> – B1. ''Par plaisir'' <small>(paroles coécrites par [[Yves Dessca]] et [[Jean-Michel Rivat]] sur une musique de [[Roland Vincent]])</small> – B2. ''Les Petits ballons'' <small>(paroles de [[Serge Gainsbourg]] et musique de [[Jean-Claude Vannier]])</small> – B3. ''Le Lâche'' <small>(paroles coécrites par [[Jean-Michel Rivat]] et [[Michel Delpech]] sur une musique de [[Roland Vincent]])</small> – B4. ''La Quatrième chose'' <small>(paroles coécrites par [[Jean-Michel Rivat]] et [[Frank Thomas (parolier)|Frank Thomas]] sur une musique de [[Roland Vincent]])</small> – B5. ''Sole mare cielo amor'' <small>(adaptation italienne par [[Herbert Pagani]] de ''Cinq minutes d’amour'')</small><br>— Avec [[Roland Vincent]] et son orchestre pour les titres A1 – A3 – A4 – A5 – B1 – B3 – B4 – B5<br>— Avec [[Jean-Claude Vannier]] et son orchestre pour les titres A2 et B2
}}
{{boite déroulante|titre= Disques [[45 tours]] [[Vinyle|EP et SP]] et [[Disque compact|CD singles]] — Années [[1963 en musique|1963]] à [[2004 en musique|2004]] — Disques : [[Universal Music|Philips]] / La Compagnie / [[Atlantic Records]]| contenu=
Cette liste contient des titres en ordre chronologique d'édition.
* Octobre [[1963 en musique|1963]] - ''Ne sois pas si bête'', adaptation par [[Pierre Delanoë]] de ''Stand a little closer'', œuvre [[États-Unis|américaine]] originale de Jack Wolf et Maurice « Bugs » Bower
* [[1964 en musique|1964]] - ''[[N'écoute pas les idoles]]'', paroles et musique de Gainsbourg
* [[1964 en musique|1964]] - ''Jazz à gogo'', paroles de [[Robert Gall (parolier)|Robert Gall]] et musique d'[[Alain Goraguer]]
* [[1964 en musique|1964]] - ''[[Laisse tomber les filles]]'', paroles et musique de Gainsbourg
* [[1964 en musique|1964]] - ''Sacré Charlemagne'', paroles de [[Robert Gall (parolier)|Robert Gall]] et musique de [[Georges Liferman]]
* [[1965 en musique|1965]] - ''Poupée de cire, poupée de son'', paroles et musique de Gainsbourg
* [[1965 en musique|1965]] - ''Attends ou va-t'en'', paroles et musique de Gainsbourg
* [[1965 en musique|1965]] - ''Nous ne sommes pas des anges'', paroles et musique de Gainsbourg
* [[1966 en musique|1966]] - ''Baby pop'', paroles et musique de Gainsbourg
* [[1966 en musique|1966]] - ''[[Les Sucettes]]'', paroles et musique de Gainsbourg
* [[1966 en musique|1966]] - ''Bonsoir John John'', paroles de [[Gilles Thibaut]] et musique de Claude-Henri Vic
* [[1966 en musique|1966]] - ''Oh ! Quelle famille'', paroles de [[Robert Gall]] et musique de [[Georges Liferman]]
* [[1966 en musique|1966]] - ''Tu n'as pas le droit'', paroles de [[Jean-Max Rivière]] et musique de [[Gérard Bourgeois (compositeur)|Gérard Bourgeois]]
* [[1967 en musique|1967]] - ''Néfertiti'', paroles et musique de Gainsbourg
* [[1967 en musique|1967]] - ''Bébé requin'', paroles de [[Jean-Michel Rivat]] et [[Frank Thomas (parolier)|Frank Thomas]], musique de [[Joe Dassin]]
* [[1967 en musique|1967]] - ''Toi que je veux'', paroles de [[Jean-Michel Rivat]] et Frank Thomas, musique de [[Joe Dassin]]
* [[1968 en musique|1968]] - ''Le Temps du tempo'', paroles de [[Robert Gall (parolier)|Robert Gall]] et musique d'[[Alain Goraguer]]
* [[1968 en musique|1968]] - ''Y'a du soleil à vendre'', paroles de [[Robert Gall (parolier)|Robert Gall]] et musique d'[[Hubert Giraud]]
* [[1968 en musique|1968]] - ''24 / 36'', paroles de [[Jean-Michel Rivat]] et Frank Thomas, musique de [[Joe Dassin]]
* [[1969 en musique|1969]] - ''Homme tout petit'', paroles de [[Jean-Michel Rivat]] et Frank Thomas, musique de [[Jean-Pierre Bourtayre]]
* [[1969 en musique|1969]] - ''Les Années folles'', adaptation française par [[Boris Bergman]] de la chanson britannique ''Gentlemen Please'', paroles et musique originales de Barbara Ruskin
* [[1969 en musique|1969]] - ''Baci, baci, baci'', adaptation d'[[Eddy Marnay]] d'après le texte italien de Sergio Bardotti et Claudio Tallino sur une musique de Franco et Giorgio Bracardi ([[Festival de Sanremo|Festival de Sanremo 1969]])
* [[1970 en musique|1970]] - ''Zozoï'', paroles de [[Robert Gall (parolier)|Robert Gall]] et musique de [[Nelson Angelo]]
* [[1970 en musique|1970]] - ''Les Éléphants'', paroles de [[Jean Schmitt]] et musique de Jean Géral
* [[1971 en musique|1971]] - ''C'est cela l'amour'', paroles de [[Jacques Lanzmann]] et musique de Paul-Jean Borowsky
* [[1971 en musique|1971]] - ''Chasse neige'', paroles d'[[Étienne Roda-Gil]] et musique de [[Julien Clerc]]
* [[1972 en musique|1972]] - ''Frankenstein'', paroles et musique de Gainsbourg
* [[1972 en musique|1972]] - ''5 minutes d'amour'', paroles de [[Jean-Michel Rivat]] et Frank Thomas, musique de [[Roland Vincent]]
* [[1973 en musique|1973]] - ''Plus haut que moi'', adaptation par [[Yves Dessca]] et [[Jean-Michel Rivat]] de ''Maria vai com as outras'' de [[Toquinho]] et [[Vinicius de Moraes]]
* Mai [[1974 en musique|1974]] - ''La Déclaration d'amour'', paroles et musique de Berger
* Octobre [[1974 en musique|1974]] - ''Mais, aime la'', paroles et musique de Berger
* [[1975 en musique|1975]] - ''Comment lui dire'', paroles et musique de Berger
* Avril [[1976 en musique|1976]] - ''Ce soir je ne dors pas'', paroles et musique de Berger
* Juin [[1976 en musique|1976]] - ''Ça balance pas mal à Paris'', paroles et musique de Berger, en duo avec Michel Berger (extrait du conte musical télévisé ''[[Émilie ou La Petite Sirène 76]]'')
* Mai [[1977 en musique|1977]] - ''Musique'', paroles et musique de Berger
* Octobre [[1978 en musique|1977]] - ''Si, maman si'', paroles et musique de Berger
* Janvier [[1978 en musique|1978]] - ''Le Meilleur de soi-même'', paroles et musique de Berger
* Mars [[1978 en musique|1978]] - ''Viens je t'emmène'', paroles et musique de Berger
* Janvier [[1979 en musique|1979]] - ''Besoin d'amour'', paroles de [[Luc Plamondon]] et musique de Berger (extrait de l'[[opéra rock]] rock ''[[Starmania]]'')
* Juin [[1980 en musique|1980]] - ''Il jouait du piano debout'', paroles et musique de Berger
* Octobre [[1980 en musique|1980]] - ''Bébé, comme la vie'', paroles et musique de Berger
* Octobre [[1980 en musique|1980]] - ''Donner pour donner'', paroles de Michel Berger et [[Bernie Taupin]], musique de Michel Berger, en duo avec [[Elton John]]
* [[1981 en musique|1981]] - ''Tout pour la musique'', paroles et musique de Berger
* [[1981 en musique|1981]] - ''Résiste'', paroles et musique de Berger
* Mai [[1981 en musique|1981]] - ''Amor También'', paroles et musique de Berger
* Avril [[1984 en musique|1984]] - ''Débranche'', paroles et musique de Berger
* Septembre [[1984 en musique|1984]] - ''Hong Kong Star'', paroles et musique de Berger
* Février [[1985 en musique|1985]] - ''Calypso'', paroles et musique de Berger
* Mai [[1985 en musique|1985]] - ''Cézanne peint'', paroles et musique de Berger
* Avril [[1987 en musique|1987]] - ''Babacar'', paroles et musique de Berger
* Août [[1987 en musique|1987]] - ''Ella, elle l'a'', paroles et musique de Berger
* Mars [[1988 en musique|1988]] - ''Évidemment'', paroles et musique de Berger
* Septembre [[1988 en musique|1988]] - ''Papillon de nuit'', paroles et musique de Berger
* Mars [[1989 en musique|1989]] - ''La Chanson d'Azima'', paroles et musique de Berger
* Mai [[1992 en musique|1992]] - ''Laissez passez les rêves'', paroles et musique de Berger, en duo avec Michel Berger
* Octobre [[1992 en musique|1992]] - ''Superficiel et léger'', paroles et musique de Berger, en duo avec Michel Berger
* Janvier [[1993 en musique|1993]] - ''Les Élans du cœur'', paroles et musique de Berger, en duo avec Michel Berger
* Mai [[1993 en musique|1993]] - ''Mademoiselle Chang'' (live)
* Novembre [[1993 en musique|1993]] - ''Si, maman si'' (live)
* Décembre [[1993 en musique|1993]] - ''Il jouait du piano debout'' (live)
* Février [[1994 en musique|1994]] - ''La Chanson de la négresse blonde'' (live)
* Mars [[1994 en musique|1994]] - ''Le Paradis Blanc'' (live)
* Novembre [[1994 en musique|1994]] - ''Les Princes des villes''
* Mars [[1996 en musique|1996]] - ''Plus haut''
* Novembre [[1996 en musique|1996]] - ''Privée d'amour''
* Octobre [[1996 en musique|1996]] - ''Message personnel''
* Février [[1997 en musique|1997]] - ''Résiste'' (remix)
* Mai [[1997 en musique|1997]] - ''Attends ou va-t'en'' (live)
* [[2003 en musique|2003]] - ''Zozoï'' - Réédition du titre original de 1970 - Single IRP-3 [http://www.jazzmanrecords.co.uk/asp/product.asp?product=203&ph=search&keywords=France,Gall,(2003)&recor=1&SearchFor=any&PT_ID=all Jazzman Records (en écoute)]
* Août [[2004 en musique|2004]] - ''La seule chose qui compte''
}}
=== Albums studio ===
{{Album|titre = [[France Gall (album)|France Gall]]
|année = 1976
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[Dancing Disco]]
|année = 1977
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[Paris, France (album)|Paris, France]]
|année = 1980
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[Tout pour la musique]]
|année = 1981
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[Débranche !]]
|année = 1984
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[Babacar]]
|année = 1987
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[Double jeu (album)|Double jeu]]
|année = 1992
|label = [[Warner Music]]
|contenu = En duo avec [[Michel Berger]]<br>Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[France (album)|France]]
|année = 1996
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Voir l'article dédié
}}
=== Albums live ===
{{Album|titre = [[France Gall / Live Théâtre des Champs-Élysées]]
|année = 1978
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[France Gall / Palais des Sports]]
|année = 1982
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[France Gall au Zénith]]
|année = 1985
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Double CD<br>Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[Le Tour de France 88]]
|année = 1988
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[Simple Je – Débranchée à Bercy]]
|année = 1993
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[Simple Je – Rebranchée à Bercy]]
|année = 1994
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[Simple Je - L'intégrale Bercy]]
|année = 1994
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Double CD<br>Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[Concert public Olympia / Concert acoustique M6]]
|année = 1997
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Double CD<br>Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[Pleyel (album)|Pleyel]]
|année = 2005
|label = [[Warner Music]]
|contenu = Enregistré en [[1994 en musique|1994]]<br>Voir l'article dédié
}}
=== [[Opéra rock]] ===
{{Album|titre = [[Starmania]]
|année = 1978
|label = [[Warner Music]]
|contenu = De [[Luc Plamondon]] et [[Michel Berger]] (album studio)<br>Voir l'article dédié
}}
{{Album|titre = [[Starmania|Starmania, le spectacle]]
|année = 1979
|label = [[Warner Music]]
|contenu = De [[Luc Plamondon]] et [[Michel Berger]] (live au [[Palais des Congrès de Paris]])<br>Double CD<br>Voir l'article dédié
}}
=== Compilations ===
==== [[Disque compact|CD]] ====
* [[1990 en musique|1990]] : ''Les Années musique'' — 2 CD, compilation 1974-1988, [[Warner Music Group|Warner Music]]
* [[1992 en musique|1992]] : ''Poupée de Son'' — 1 CD, les années Philips 1963-1968, [[Universal Music Group|Polydor]]
* [[1992 en musique|1992]] : ''Poupée de Son'' — 4 CD, les années Philips 1963-1968, [[Universal Music Group|Polydor]]
* [[2000 en musique|2000]] : ''1968'' — 1 CD, [[Universal Music Group|Polydor]]
* [[2001 en musique|2001]] : ''France Gall'' — 3 CD, long box, intégrale des années Philips 1963-1968, [[Universal Music Group|Polydor]]
* [[2002 en musique|2002]] : ''Best Of'' — 2 CD, les années Philips 1963-1968, [[Universal Music Group|Polydor]]
* [[2003 en musique|2003]] : ''France Gall'' — 2 CD, les années Philips 1963-1968, [[Universal Music Group|Polydor]]
* [[2003 en musique|2003]] : ''Baby Pop'' — 1 CD, [[Universal Music Group|Polydor]]
* [[2004 en musique|2004]] : ''Évidemment'' — 1 CD, anthologie des années Berger, [[Warner Music Group|Warner Music]]
* [[2004 en musique|2004]] : ''Évidemment'' — 2 CD, anthologie des années Berger, [[Warner Music Group|Warner Music]]
* [[2004 en musique|2004]] : ''Évidemment'' — 3 CD, anthologie des années Berger, [[Warner Music Group|Warner Music]]
* [[2004 en musique|2004]] : ''Évidemment'' — Intégrale, anthologie des années Berger, [[Warner Music Group|Warner Music]]
* [[2005 en musique|2005]] : ''Quand on est ensemble'' — 2 CD, compilation des incontournables chansons de Berger et Gall, [[Warner Music Group|Warner Music]]
* [[2006 en musique|2006]] : ''Gold'' — 1 CD, [[Universal Music Group|Polydor]]
=== [[Disque microsillon|Vinyle]] ===
* {{Date|1|septembre|2008|en musique}} — Réédition du [[33 tours]] original 30 cm Philips B 77-728 L de [[1965 en musique|1965]], '''''Poupée de Cire, Poupée de son''''', [[Universal Music|Polydor-Universal Music]], photo recto par Peter Douglas (magazine Formidable) et portrait dessiné au verso par Jacques Berger (12 titres, voir détail dans les compilations des années 1964 à 1973).
* {{Date|1|septembre|2008|en musique}} : Réédition du [[33 tours]] original 30 cm Philips P 70-326 L de [[1966 en musique|1966]], '''''Baby Pop''''', [[Universal Music|Polydor-Universal Music]], photo par Patrick Bertrand et maquette recto-verso de Monique Kerever (12 titres, voir détail dans les compilations des années 1964 à 1973).
* {{Date|1|septembre|2008|en musique}} : Réédition du [[33 tours]] original 30 cm Philips S 844-706 BY de [[1967 en musique|1967]], '''''1968''''', [[Universal Music|Polydor-Universal Music]], photos et graphisme psychédélique par Mayfair (12 titres, voir détail dans les compilations des années 1964 à 1973).
=== Participations ===
* [[1964 en musique|1964]] : [[Serge Gainsbourg]], album ''Gainsbourg Percussions'', titre ''[[Pauvre Lola]]'' (paroles et musique de Serge Gainsbourg). France est « Le rire de Lola » (non créditée).
* [[1967 en musique|1967]] : 1{{er}} disque de [[Mireille Darc]] (super 45 tours), duo sur le titre ''Ne cherche pas à plaire'' (paroles de Rolland Valade et musique de Jean-Claude Olivier).
* [[1974 en musique|1974]] : [[Michel Berger]], album ''Chansons pour une fan'', voix sur titre ''Mon fils rira du rock’n’roll'' (paroles et musique de Michel Berger), elle est « L’amour qui arrive, l’autre partie de lui. »
* [[1985 en musique|1985]] : Les [[Chanteurs sans frontières]] enregistrent le disque ''SOS Éthiopie'' (paroles de [[Renaud]] et musique de [[Franck Langolff]]) afin de venir en aide au pays africain victime de la famine. Le profit des ventes sera reversé à l'association [[Médecins sans frontières]].
* [[1993 en musique|1993]] : [[Les Enfoirés]] chantent ''[[Starmania]]'' à [[Grande halle de La Villette|La Grande halle de La Villette]], solo sur titre ''Un garçon pas comme les autres'' (paroles de [[Luc Plamondon]] et musique de [[Michel Berger]]), avec tous les autres pour ''Le monde est stone'' (paroles de Luc Plamondon et musique de Michel Berger) et pour ''La Chanson des Restos'' (paroles et musique de [[Jean-Jacques Goldman]]).
* [[1994 en musique|1994]] : [[Les Enfoirés]] au [[Le Grand Rex|Grand Rex]], duo avec [[Francis Cabrel]] sur ''Ella, elle l’a'' (paroles et musique de Michel Berger), avec tous les autres pour ''La Chanson des Restos''.
* [[1994 en musique|1994]] : [[Renaud Hantson]], album ''Des plaies et des bosses'', chœurs sur les titres ''Bof génération'' (paroles et musique de Renaud Hantson) et ''Quatre saisons'' (paroles de Renaud Hantson, musique Fabien Kreicher et Éric Fermentel).
== Télévision ==
* [[1965 à la télévision|1965]] à [[1966 à la télévision|1966]] : ''Marie-Mathématique'', [[bande dessinée]] animée de [[Jean-Claude Forest]] et Jacques Ansan — Le rire de Marie-Mathématique est celui de France Gall tandis que [[Serge Gainsbourg]] chante, sur une musique de sa composition, des textes écrits par [[André Ruellan]] — 6 épisodes de 5 minutes, [[noir et blanc]] — Série diffusée dans le cadre de l’émission [[Dim, Dam, Dom]] de [[Daisy de Galard]], 2{{e}} chaîne [[ORTF]]
* [[1966 à la télévision|1966]] : ''Viva Morandi'' avec [[Gianni Morandi]] et [[Christine Lebail]], rôle de « La Grâce » — Durée 60 min, [[noir et blanc]] — 1{{re}} chaîne [[ORTF]]
* [[1967 à la télévision|1967]] : ''Le Lapin de Noël'' — Conte écrit par [[Roland Topor]] pour [[Dim, Dam, Dom]] — Production de [[Daisy de Galard]] — Réalisation de Georges Dumoulin, rôle de l’agent de la circulation — Durée 25 min, en couleurs — 2{{e}} chaîne [[ORTF]]
* [[1974 à la télévision|1974]] : ''Notre correspondant à [[Chennai|Madras]]'' — Téléfilm avec [[Sacha Pitoëff]], rôle de la secrétaire — Durée 25 min, en couleurs — Diffusion le [[10 mars]] sur [[La troisième chaîne]]
* [[1976 à la télévision|1976]] : ''[[Émilie ou La Petite Sirène 76]]'' (''[[Numéro 1|Numéro Un]] Michel Berger'') — Conte musical de [[Michel Berger]] et Franck Lipsick — Réalisation de [http://french.imdb.com/name/nm0765532/ Marion Sarraut], rôle d'Émilie — Durée 56 min — Diffusion le [[22 mai]] sur [[TF1]] — Parution du [[DVD]] [[Institut national de l'audiovisuel|INA]] / Éditions LCJ en [[2005 en musique|2005]] et réédition en [[2007 en musique|2007]] — [http://img150.imageshack.us/img150/2367/cabalancepasmalaparisrn5.jpg Image].
* [[1978 à la télévision|1978]] : ''[[Numéro 1|Numéro Un]] France Gall'' — Réalisation de [http://french.imdb.com/name/nm0765532/ Marion Sarraut] — Durée 68 min — Diffusion le [[11 mars]] sur [[TF1]]
* [[1982 à la télévision|1982]] : ''Tout pour la musique (France Gall au Palais des Sports)'' — Émission réalisée par [[Mathias Ledoux]] — Durée 58 min — Diffusion le [[3 octobre]] sur [[France 2|Antenne 2]]
* [[1985 à la télévision|1985]] : ''Formule 1 / France Gall'' — Émission réalisée par André Flédérick et produite par [[Maritie et Gilbert Carpentier]] — Durée environ 70 min — Diffusion le [[6 avril]] sur [[TF1]]
* [[1987 à la télévision|1987]] : ''Grand Public / France Gall'' — Émission présentée par [[Patrick Sabatier]] — Durée environ 70 min — Diffusion le [[10 avril]] sur [[TF1]]
* [[1993 à la télévision|1993]] : ''[[Taratata]] N° 15 / France Gall'' — Émission présentée par [[Nagui]] et réalisée par [[Gérard Pullicino]] — Durée 70 min — Diffusion le [[10 avril]] sur [[France 2]]
* [[1993 à la télévision|1993]] : ''Fréquenstar'' — Émission présentée par [[Laurent Boyer]] — Diffusion le [[25 avril]] sur [[M6]]
* [[1994 à la télévision|1994]] : ''[[Taratata]] N° 39 / France Gall'' — Émission présentée par [[Nagui]] et réalisée par [[Gérard Pullicino]] — Durée 70 min — Diffusion le [[12 février]] sur [[France 2]]
* [[1996 à la télévision|1996]] : ''[[Taratata]] N° 146 / France Gall'' — Émission présentée par [[Alexandra Kazan]] et réalisée par [[Gérard Pullicino]] — Durée 70 min — Diffusion le [[5 novembre]] sur [[France 2]]
* [[1997 à la télévision|1997]] : ''Concert acoustique'' — Réalisation de [http://french.imdb.com/name/nm1360702/ Stéphane Rybojad] — Durée 83 min — Diffusion le [[26 avril]] sur [[M6]]
* [[2001 à la télévision|2001]] : ''France Gall par France Gall'' — Autoportrait réalisé par [http://french.imdb.com/name/nm0345914/ Éric Guéret] — Durée 105 min — Diffusion le [[9 octobre]] sur [[France 3]]
* [[2002 à la télévision|2002]] : ''Michel Berger par France Gall'' — Portrait réalisé par [http://french.imdb.com/name/nm0310369/ Philippe Gautier] — Durée 115 min — Diffusion le [[30 décembre]] sur [[TF1]]
* [[2007 à la télévision|2007]] : ''[[Tous… pour la musique]]'' — Émission diffusée en hommage à [[Michel Berger]] disparu il y a 15 ans — Animée par France Gall et réalisée par François Hanss — Durée 110 min — Diffusion le [[21 novembre]] sur [[France 2]]
* {{Date|14|mars|2008}}, 23 h 25 : ''Cœur de femmes, de la rue à la vie'', documentaire réalisé par Véronique Bonnet-Nora — Durée 52 min — Collection ''La Vie comme un roman'' — [[France 3]]
== Vidéographie ==
* [[1978 en musique|1978]] : ''Live au Théâtre des Champs-Élysées'', [[Super 8]]
* [[1986 en musique|1986]] : ''France Gall au Zénith'', salle de spectacle [[Le Zénith (Paris)]], [[Video Home System|VHS]] — Réédition en [[1989 en musique|1989]]
* [[1988 en musique|1988]] : ''Le Tour de France 88'', [[Video Home System|VHS]]
* [[1988 en musique|1988]] : ''Portrait en tournée'', [[Video Home System|VHS]]
* [[1994 en musique|1994]] : ''Bercy 93'', [[Video Home System|VHS]] — Réédition en [[2006 en musique|2006]] en 1 [[DVD]] Région 2, 90 minutes (Warner Vision France) — Mise en scène de France Gall et d'Hervé Lebeau — Direction musicale de France Gall — Décors de Jean Haas — Avec la participation des [[rap]]peurs de l'association « Droit de cité » — Réalisation vidéo de [[Gérard Pullicino]] — Paroles et musique de [[Michel Berger]], tracklisting :<br />1. ''Laissez passer les rêves'' — 2. ''Bats-toi'' — 3. ''Le Paradis blanc'' — 4. ''Cézanne peint'' — 5. ''Les Élans du cœur'' — 6. ''Évidemment'' — 7. ''Débranche'' — 8. ''La Déclaration d'amour'' — 9. ''Si, maman, si'' — 10. ''C'est difficile d'être un homme aussi'' — 11. ''J'ai besoin de vous'' — 12. ''Il jouait du piano debout'' — 13. ''La Minute de silence'' — 14. ''La Chanson de la négresse blonde'' — 15. ''Mademoiselle Chang'' — 16. ''Ella, elle l'a'' — 17. ''Jamais partir''
* [[1997 en musique|1997]] : ''Concert public Olympia'', [[Video Home System|VHS]]
* [[2004 en musique|2004]] : ''Évidemment'', 5 clips [[DVD]] toutes régions, inclus dans une édition spéciale double CD + 1 DVD — Tracklisting : 1. ''Débranche'' réalisé par Jeep Novak ([[1984 en musique|1984]]) — 2. ''Ella, elle l'a'' réalisé par [[Bernard Schmitt]] ([[1987 en musique|1987]]) — 3. ''Évidemment'' réalisé par [[Michel Berger]] ([[1988 en musique|1988]]) — 4. ''Laissez passer les rêves'', en duo avec [[Michel Berger]], réalisé par Philippe Gautier ([[1992 en musique|1992]]) — 5. ''Résiste'' réalisé par Philippe Gautier ([[1997 en musique|1997]])
* [[2005 en musique|2005]] : ''[[Émilie ou La Petite Sirène 76]]'', conte musical télévisé de Michel Berger et Franck Lipsick, 1 [[DVD]] Région 2, [[Institut national de l'audiovisuel|INA]] / Éditions LCJ (émission originale télévisée enregistrée en [[1976 en musique|1976]]) — Réédition en [[mai 2007]] et [[novembre 2007]]
== Bibliographie ==
=== Biographie ===
* Hugues Royer et Philippe Seguy : ''France Gall, [[Michel Berger]], deux destins pour une légende'', [[Le Rocher (éditions)|Éditions du Rocher]], [[Monaco]], [[1994 en littérature|1994]], <small>ISBN 2-268-01873-3</small>
* Grégoire Colard et Alain Morel : ''France Gall, le destin d'une star courage'', [[Groupe Flammarion|Éditions Flammarion]], [[Paris]], [[2007 en littérature|2007]], <small>ISBN 208120729X</small>
=== Essai ===
* France Gall avec Jean Brousse : ''[[Michel Berger]], si le bonheur existe'', [[Le Cherche-Midi Éditeur|Éditions Le Cherche Midi]], [[Paris]], [[2002 en littérature|2002]], <small>ISBN 2-74910-012-7</small>
==Liens externes==
{{wikiquote}}
* [http://www.francegall.fr Site officiel, géré par Warner Music]
* [http://www.universalmusic.fr/servlet/FrontCreatorServlet?action=biography&artiste_id=839 Autre site officiel, géré par Universal Music]
* [http://www.francegall.net Site non officiel, géré par un fan]
* [http://polichinelle777.free.fr Discographie mondiale]
* [http://www.rfimusique.com/sitefr/biographie/biographie_8940.asp France Gall sur RFI Musique]
* [http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?full=france+gall&genre=&chaine=&mode_document=&datedif_jour1=&datedif_mois1=&datedif_annee1=&action=ft France Gall sur le site de l'INA]
* [http://www.bide-et-musique.com/artist/121.html France Gall sur le site de B&M]
* Sur le couple Berger-Gall : [http://membres.lycos.fr/babylas/], [http://www.webzinemaker.com/calypso/]
== Notes ==
<references />
{{Portail|musique|biographie}}
{{DEFAULTSORT:Gall, France}}
[[Catégorie:Chanteuse française]]
[[Catégorie:Chanteuse de pop]]
[[Catégorie:Naissance en 1947]]
[[Catégorie:Naissance à Paris]]
[[Catégorie:Nom de scène]]
[[Catégorie:Participant au concours Eurovision de la chanson]]
[[Catégorie:Membre des Enfoirés]]
[[Catégorie:Chanteuse et chanteur des années 1980]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur]]
[[Catégorie:Naissance à Paris]]
[[de:France Gall]]
[[el:France Gall]]
[[en:France Gall]]
[[eo:France Gall]]
[[es:France Gall]]
[[fi:France Gall]]
[[it:France Gall]]
[[ja:フランス・ギャル]]
[[lt:France Gall]]
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[[sv:France Gall]]
[[tr:France Gall]]