<page> <title>Garnison de Reims</title> <id>1279951</id> <revision> <id>19596191</id> <timestamp>2007-08-10T17:42:00Z</timestamp> <contributor> <username>Frikar</username> <id>81419</id> </contributor> <text xml:space="preserve">La '''garnison de Reims''', importante depuis la fin du XIX{{e}} siècle, était au siècle dernier le lieu de stationnement de nombreuses formations militaires. Celles-ci totalisaient plusieurs milliers de soldats qui étaient logés dans de nombreuses casernes. Parmi ces casernes – aujourd'hui toutes désaffectées ou disparues – figuraient notamment la caserne Colbert (située boulevard de la Paix), la caserne Jeanne d'Arc (située boulevard Pommery), les casernes Neufchâtel et Maistre (situées rue de Neufchâtel). Construite à partir de 1853, la caserne Colbert fut la première grande caserne de [[Reims]]. La caserne Jeanne d'Arc – qui se composait en fait de deux quartiers, les quartiers Jeanne d'Arc et Louvois – fut quant à elle utilisée jusqu'au début des années quatre-vingt-dix et la dissolution du [[1er bataillon de chasseurs à pied|1{{er}} Groupe de chasseurs]]. Les anciennes casernes Neufchâtel et Maistre ont aujourd'hui totalement disparu. L’importance de la place de Reims fut renforcée dans le dernier quart du XIX{{e}} siècle lorsque, peu après la [[guerre franco-allemande de 1870]], la France décida la construction d’une ligne de fortifications sensée défendre ses nouvelles frontières. [[Reims]] appartenant à la seconde ligne de fortifications, plusieurs forts furent ainsi édifiés entre 1875 et 1885 pour protéger la ville en direction de l'est. Disposés en arc de cercle, ils se rattachaient au nord au massif de Saint-Thierry et, au sud, à la Montagne de Reims : fort de [[Saint-Thierry]], batterie de [[Loivre]], fort de [[Brimont]], batterie du Cran de Brimont, fort de [[Fresne-lès-Reims]], fort de [[Witry-lès-Reims]], vigie et batterie de [[Berru]], fort de [[Nogent-l'Abbesse]], [[fort de la Pompelle]], fort de [[Montbré]], réduit de [[Chenay]]. Ces forts appartenant à la première génération du fameux [[Système Séré de Rivières]], ils furent rapidement dépassés, notamment en raison de l'invention des obus-torpilles à la [[Acide picrique|mélinite]]. Seuls ceux de la première ligne – tels ceux de [[Verdun (Meuse)|Verdun]] – furent transformés et ceux de [[Reims]], déclassés, furent désarmés un peu avant la [[Première Guerre mondiale]]. Entre les deux guerres mondiales, [[Reims]] est notamment le lieu de stationnement du 106{{e}} Régiment d'infanterie et du [[132e régiment d'infanterie de ligne|132{{e}} Régiment d'infanterie]]. Fin 1928, l'actuelle [[Base aérienne 112|Base aérienne 112 « Commandant Marin la Meslée »]] de Reims entre en service. Le dernier régiment de l'[[Armée de terre]] déployé dans la garnison de Reims a quitté la ville en 1992. Il s'agissait du [[1er bataillon de chasseurs à pied|1{{er}} Groupe de chasseurs]], régiment en garnison à [[Reims]] depuis 1956. Doté de véhicules de transport de troupes [[AMX 10 P|AMX-10 P]], de chars de combat [[char AMX-30|AMX-30]] et de [[Véhicule de l'avant blindé|véhicules de l'avant blindé]], ce régiment d'infanterie mécanisée appartenait à la 10{{e}} Division blindée et prenait place dans le 1{{er}} Corps d'armée du corps de bataille blindé mécanisé de l'armée française. Il était fort d'environ mille deux cents hommes lorsque fut prise la décision de le dissoudre. Depuis la disparition de ce régiment de l'[[Armée de terre]], la dernière formation militaire stationnée dans la garnison de Reims est la [[Base aérienne 112]] située au nord de la cité, sur le territoire des communes de [[Bétheny]], de [[Courcy]] et de [[Brimont]]. De ce fait, le colonel commandant cette base aérienne de l'[[Armée de l'air]] occupe les fonctions de commandant d'armes de la place de Reims. [[Catégorie:Unité de l'armée française]][[Catégorie:Reims]]</text> </revision> </page>