Gilles Guyot
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2008-06-27T15:58:29Z
Georgio
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/* Procédures judiciaires */ fusion des références pour une même condamnation par la CA de Lyon
{{voir homonymes|Guyot}}
'''Gilles Guyot''' (né le [[29 août]] [[1946]] à [[Roanne]], [[Loire (département)|Loire]]<ref>Who's Who France, Profile - Gilles Guyot, 19 juin 2006.</ref>) est un universitaire français, ancien professeur de gestion de l'[[Université Lyon-III]], et directeur de l'[[Institut d'administration des entreprises]].
== Biographie ==
Il a été président de l'[[Université Lyon-III|université de Lyon-III]] de 1997 à 2002<ref name="CV">[http://iae.univ-lyon3.fr/gilles.guyot/0/fiche___annuaireksup/&RH=IAE-PRESfonc-orga Curriculum vitae de Gilles Guyot sur le site de l'IAE Lyon]</ref>.
De 1983 à 1987, il a occupé le poste de vice-président de ce même établissement d'enseignement, puis vice-président du Conseil de la documentation. Il a également été directeur de l'IAE de Lyon 3 de 1990 à 1997<ref name="CV">''Idem.''</ref>. Parallèlement à ces fonctions académiques, il a été avocat au cabinet HSD (Ernst & Young Lyon) de 1989 à 1993<ref name="CV">''Idem.''</ref>. Ancien Président du réseau national des IAE, Gilles Guyot est également chevalier de la Légion d'honneur<ref name="Hippocampe">[http://hippocampe.lyon3.free.fr/Guyot/20050901.htm « Le dossier du mois : Gilles Guyot », site de l'association Hippocampe]</ref>.
Ses travaux et son enseignement portent sur la gestion de l'innovation, le management interculturel et la stratégie<ref name="CV">''Idem.''</ref>. Depuis qu'il a été vice-président de Lyon-III, il a mis en place les relations internationales de l'Université et développé des programmes d'échange avec de nombreuses universités étrangères ainsi que des programmes délocalisés de gestion et un système de co-tutelle de thèse<ref name="CV">''Idem.''</ref>.
Il a été réélu à la tête de l'[[Institut d'administration des entreprises]] le [[5 juillet]] [[2007]]<ref>[http://iae.univ-lyon3.fr/1183707592421/0/fiche_04__actualite/ Site IAE] et [http://www.lyon-communiques.com/communique.php?id=14156 Lyon communiqués]</ref> par 21 voix sur 22. Pour ce nouveau mandat, il entend alors se concentrer sur le développement de la recherche et la professionnalisation<ref>« Gilles Guyot réélu à la tête de l'IAE de Lyon » dans ''Le Progrès'', 10 juillet 2007.</ref>.
Le [[10 juin]] [[2008]], le CNESER a décidé de la mise à la retraite d'office de Gilles Guyot.
== Controverses ==
À partir de 2001, la position de Gilles Guyot en tant que président de l'[[Université Lyon-III]] est contestée après son refus d'intervenir à propos de l'Institut d'études indo-européennes dirigé par [[Jean Haudry]]<ref name="Hippocampe">''Idem.''</ref> (également membre du « comité scientifique » du [[Front national (parti français)|Front national]]). Cette attitude à l'égard de l'Institut d'études indo-européennes avait donné lieu, en avril 1998, à l'occupation du bureau de Gilles Guyot par une trentaine d'étudiants issus de l'[[Union des étudiants juifs de France]], du syndicat UNEF-ID et de l'association Hippocampe qui n'ont pas hésité à qualifier l'Université Jean-Moulin de « laboratoire idéologique du Front national » et à inviter le président de l'Université à « condamne[r] la présence d'un institut néo-nazi à l'intérieur de l'université Jean-Moulin<ref>« Des étudiants occupent le bureau du président de l'université Lyon-III », dans ''[[Le Monde]]'', 22 avril 1998.</ref> ».
L'Institut avait pourtant été jugé non scientifique par des experts dirigés par [[Claude Allègre]] (alors ministre de l'Éducation nationale) et critiqué par la [[Commission sur le racisme et le négationnisme à l'université Jean-Moulin Lyon III]] créée le 15 novembre 2001 autour de l'historien de gauche [[Henry Rousso]] pour son orientation [[racialisme|racialiste]]<ref>Voir le ''Rapport Rousso'', chapitre 6, disponible sur ce le site de [http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/044000492/index.shtml La Documentation française]</ref><ref name="Hippocampe">''Idem.''</ref>. Gilles Guyot avait auparavant été contesté pour avoir refusé d'engager des sanctions disciplinaires à l'encontre de [[Jean-Paul Allard]], germaniste à Lyon III, proche du [[Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne|GRECE]], membre de l'Institut d'études indo-européennes et président, en 1985, du jury de la thèse [[négationnisme|négationniste]] soutenue à Nantes par [[Henri Roques]] (et annulée l'année suivante par le ministère de la Recherche)<ref>Bastien Bonnefous, [http://tf1.lci.fr/infos/france/2001/0,,745070,00-etudiants-lyon-iii-attaquent-negationnisme-.html « Les étudiants de Lyon III s'attaquent au négationnisme »], TF1, 22 février, 2001.</ref>.
== Procédures judiciaires ==
Gilles Guyot a été condamné en première instance pour [[prise illégale d'intérêts]] à 4 mois de prison avec sursis et {{formatnum:10000}} euros d'amende en première instance pour avoir embauché sa soeur à l'Université Jean-Moulin<ref>[http://www.lyon-communiques.com/communique.php?id=8919 Lyon-Communiqués]</ref>.
Il a été condamné également par le [[Tribunal correctionnel (France)|tribunal correctionnel]] de [[Lyon]] à {{formatnum:2000}} euros d'amende pour ne pas avoir respecté, en 2002, le [[code des marchés publics]] s'agissant des frais de réception qui se sont élevés cette année là à {{formatnum:357000}} euros. La loi impose que soit réalisée une [[mise en concurrence]] pour tous les marchés dépassant les {{formatnum:90000}} euros de budget<ref>[http://www.tribunedelyonhebdo.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=479&Itemid=37 Tribune de Lyon Hebdo www.tribunedelyonhebdo.fr]</ref>.
Les deux sanctions ont été confirmées par la [[cour d'appel de Lyon]] en février 2008<ref>[http://www.20minutes.fr/article/215882/Lyon-Gilles-Guyot-condamne-en-appel.php « Gilles Guyot condamné en appel »], ''[[20 minutes]]'', 28 février 2008</ref>.
== Procédures disciplinaires ==
À la demande d'[[Alain Morvan]], recteur de l'Académie de Lyon et chancelier des universités, la section disciplinaire du Conseil d'administration de l'Université Jean-Moulin Lyon 3 a été saisie des fautes « d'atteinte à l'honneur et à la probité des fonctionnaires » à la suite de l'embauche de sa soeur. La section disciplinaire, présidée par le professeur Debard, assisté des professeurs Jean-Paul Joubert, Monique Brun, Hassan Sahloul, Alain Barrat, a relaxé Gilles Guyot le [[14 mars]] [[2007]]. Le recteur Morvan a déposé, le [[21 mars]] [[2007]], une requête en suspicion légitime visant les membres de la formation disciplinaire de Lyon-III. Cette requête a été rejetée au motif que la décision de la formation disciplinaire avait été rendue une semaine plus tôt. Celle-ci n'avait pas été notifiée immédiatement au recteur Morvan<ref> [http://www.tribunedelyonhebdo.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=156&Itemid=1 Tribune de Lyon]</ref>.
Stéphane Nivet de l'[[association Hippocampe]] et Romain L'Huillier de l'[[Union nationale des étudiants de France|UNEF]] ont rencontré [[Valérie Pécresse]] pour lui demander d'intervenir afin que le recteur Debbasch, présent lors de cet entretien, fasse appel de la décision de la section disciplinaire.
== Publications ==
* ''Analyse de la recherche-développement française de médicaments'', Thèse doctorat, Sciences de gestion, Clermont-Ferrand 1, 1979 ;
* ''L'Université citoyenne : Progrès, modernisation, exemplarité'' (collectif), Economica, 2003.
== Lien externe ==
* [http://iae.univ-lyon3.fr/gilles.guyot/0/fiche___annuaireksup/&RH=IAE-PRESfonc-orga Curriculum Vitae de Gilles Guyot sur le site de l'IAE Lyon]
== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}
{{DEFAULTSORT:Guyot, Gilles}}
[[Catégorie:Naissance en 1946]]
[[Catégorie:Universitaire français]]
[[Catégorie:Université Jean-Moulin - Lyon-III]]