Guillaume Marie-Anne Brune 47230 31236508 2008-07-02T19:35:13Z Joseph vurdaz 401958 Coquille sur la date du meurtre {{Voir homonymes|Brune}} {{Infobox Personnalité militaire | nom =Guillaume Marie-Anne Brune | image =Brune.jpg | tailleimage(en px) =250 | surnom = | datedenaissance = [[13 mai]] [[1763]] | lieudenaissance = [[Brive-la-Gaillarde]] | datemortaucombat = | lieumortaucombat = | datededeces = [[2 août]] [[1815]] | lieudedeces = [[Avignon]] | ageaudeces = 52 | paysdorigine =[[France|Français]] | allegeance ={{France (1791-1792)}}<br />{{France (1792-1804)}}<br />{{Empire français}}<br />{{France (1814-1815)}}<br />{{France (1815)}} | grademilitaire = [[Maréchal d'Empire]] | arme =[[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]] | annéedebutdecarriere =[[1791]] | annéefindecarriere =[[1815]] | conflit = [[Guerres de la Révolution]]<br/> [[Guerres napoléonniennes]] | commandement = | faitsdarmes =[[Bataille de Brécourt]]<br />[[Bataille de Bergen (1799)|Bataille de Bergen]]<br />[[Bataille de Alkmaar]]<br />[[Bataille de Castricum]] | distinctionsprincipales= | hommage = | autresfonctions = | famille = | legende = }} '''Guillaume Marie-Anne Brune''', né le [[13 mai]] [[1763]] à [[Brive-la-Gaillarde]] et mort le [[2 août]] [[1815]] à [[Avignon]], est un [[maréchal d'Empire]]. ==Révolution française== Fils d'un avocat au [[Présidial]] de Brive, destiné au barreau, il débute dans la vie comme imprimeur et journaliste à Paris à l'époque de la Révolution française. Il embrasse avec ardeur la cause de la [[Révolution française|Révolution]], et s'incrit en [[1791]] au [[club des Cordeliers]]. Ami de [[Georges Jacques Danton|Danton]], Brune est adjudant-major au 2{{e}} bataillon de volontaires de [[Seine-et-Oise]] en octobre [[1791]]. Après un séjour à l'état-major de [[Charles François Dumouriez|Dumouriez]] dans l'[[armée du Nord]], il est chef d'état-major de [[Charles Guillaume Sepher|Sepher]], chargé de réprimer la révolte « fédéraliste ». Il est adjudant-major en [[1791]], et l'année suivante adjoint aux adjudants-généraux; adjudant-général et colonel en [[1793]]. Il est commandant d'avant-garde contre le général [[Wimpfen]], et triomphe de lui à [[bataille de Pacy-sur-Eure|Pacy-sur-Eure]]. De retour à l'armée du Nord, [[général de brigade]] en août [[1793]], il est à [[bataille d'Hondschoote|Hondschoote]]. Le 13 [[Vendémiaire]], il est avec Bonaparte et [[Paul Barras|Barras]], chargé de réprimer l'insurrection royaliste. C'est lui qui rétablit la tranquillité dans le [[Midi de la France|Midi]], dans cette même ville d'[[Avignon]] où il devait périr assassiné. ==Campagne d'Italie== Il suit [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] en [[Italie]], est à [[Bataille d'Arcole|Arcole]] et [[Bataille de Rivoli|Rivoli]]. Brune se distingua à Rivoli, à [[Saint-Michel]], à [[Feltre]], à [[Bellune]], etc., et fut nommé [[général de division]] sur le champ de bataille en novembre [[1797]]. Ambassadeur près de la cour de [[Naples]], commandant en chef des troupes envoyées en [[Suisse]], sa conduite lui valut les plus grands éloges et le commandement de l'[[armée d'Italie]], en remplacement de [[Louis-Alexandre Berthier|Berthier]] et de [[André Masséna|Masséna]]. Il prend ensuite la tête des forces française en [[Batavie]] et refoule une armée russo-britannique débarquée au [[Le Helder|Helder]] à la [[Bataille de Castricum]] ([[6 octobre]] [[1799]]) et leur fait signer la [[convention d'Alkmaar]]. La conduite de Brune dans cette campagne lui valut une armure complète, présent de Bonaparte. Toutefois, le gouvernement batave se persuade que le général voulait le renverser et le prive de son commandement le [[4 décembre]] [[1799]]<ref>Simon Schama, ''Patriots and Liberators'', 2005, p. 399</ref>. Bonaparte lui confie l'[[armée de l'Ouest]] pour en finir avec l'[[Guerre de Vendée|insurrection]]. Les chefs vendéens et chouans acceptent de déposer les armes. En août [[1800]], Brune remplace [[André Masséna|Masséna]] à la tête de l'[[armée d'Italie]]. Il s'empare de [[Vérone]], de [[Vicence]], signe l'armistice de [[Trévise]]. ==Resté républicain== [[Image:Brune c.jpg|200px|thumb|left|Portrait du général Brune]] Rentré au [[Conseil d'État (France)|conseil d'État]], il fut nommé président de la section de la guerre, resté républicain, Brune met mal à l'aise le Premier consul qui l'éloigne en le nommant ambassadeur à [[Constantinople]] de [[1802]] à [[1804]], où il fonda les premières relations avec la [[Perse]]. À son retour en 1804, il fut nommé [[maréchal d'Empire]], le [[19 mai]] [[1804]] et [[Liste des grands-croix de la Légion d'honneur|Grand-croix de la Légion d'honneur]], commandant l'[[armée des côtes de l'Océan]], gouverneur des villes [[hanséatique]]s en décembre [[1806]]. Commandant du corps d'observation de la [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]], Brune continue à inquiéter l'Empereur en raison de ses opinions. Ayant mentionné, dans une convention avec la [[Suède]], ''l'armée française'' au lieu de ''l'armée de Sa Majesté impériale et royale'', il est disgracié et reste sans emploi jusqu'en [[1814]]. On comprend, dans ces conditions, que Brune se rallie aux [[Maison capétienne de Bourbon|Bourbons]] à son retour. [[Louis XVIII]] lui donna la [[croix de Saint-Louis]] en [[1814]]. Mais ses sympathies vont toujours à la République et c'est sans hésitation qu'il accepte le commandement de la division militaire de [[Marseille]] que Napoléon lui offre durant les [[Cent-Jours]]. Brune fait flotter le [[drapeau tricolore]] sur [[Toulon]] jusqu'à la fin de juillet [[1815]] (la [[bataille de Waterloo]] a lieu le [[18 juin]]). Cet acte de bravade lui valut d'être victime d'un dramatique épisode de la ''[[Terreur blanche (France)|Terreur blanche]]'', puisqu'il fut massacré par des émeutiers royalistes le [[2 août]] [[1815]], lors de son passage à [[Avignon]] (il se rendait à Paris). L'Hôtel du Palais Royal, où il fut assassiné se trouve au 21 de l'actuelle [[place Crillon]], à la [[porte de l'Oulle]]. Son cadavre fut jeté dans les eaux du [[Rhône]] proche. Le lendemain, les troupes autrichiennes pénétraient dans le département. Le corps du Maréchal fut retrouvé entre [[Arles]] et [[Tarascon (Bouches-du-Rhône)|Tarascon]]. Il est inhumé le [[13 janvier]] [[1829]], aux côtés de son épouse, sous une tombe pyramidale dans le cimetière de [[Saint-Just-Sauvage]] ([[Marne (département)|Marne]]). ==Liens externes== * [http://www.histoiredumonde.net/1er_empire/marechal/brune.html ''Histoire du Monde''] : Principale source de l'article. * [http://ameliefr.club.fr/marechal-brune.html ''Un martyr de la terreur blanche : le Maréchal Brune''] ==Source partielle== {{Mullié}} == Notes et références == <references /> ---- {{Maréchaux d'Empire}} {{Portail|France au XIXe siècle|histoire militaire|Révolution française|Premier Empire}} {{DEFAULTSORT:Brune, Guillaume}} [[Catégorie:Général de la Révolution ou du Premier Empire]] [[Catégorie:Maréchal du Premier Empire]] [[Catégorie:Ambassadeur français]] [[Catégorie:Grand-croix de la Légion d'honneur]] [[Catégorie:Mort assassiné]] [[Catégorie:Naissance en 1763]] [[Catégorie:Décès en 1815]] [[Catégorie:Brive-la-Gaillarde]] [[Catégorie:Noms gravés sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile]] [[cs:Guillaume Marie Anne Brune]] [[de:Guillaume-Marie-Anne Brune]] [[en:Guillaume Marie Anne Brune]] [[id:Guillaume Marie Anne Brune]] [[it:Guillaume Marie Anne Brune]] [[ja:ギヨーム=マリ=アン・ブリューヌ]] [[ka:გიიომ-მარი-ან ბრიუნი]] [[nl:Guillaume Brune]] [[ru:Брюн, Гильом Мари Анн]] [[sl:Guillaume Marie Anne Brune]] [[zh:纪尧姆·布律纳]]