Henri Garçon
1043970
22481606
2007-11-02T16:50:57Z
Cépey
247766
correction des liens vers les pages d'homonymie ([[bataille de l'Aisne]]) — [[Projet:Liens vers les pages d'homonymie|Vous pouvez aider !]]
'''Henri Garçon''' est un général français, né à [[Roubaix]] le 7 août 1866 et mort à [[Brives]] le 19 septembre 1944.
Entre comme élève à l’[[Ecole Spéciale Militaire]] de Saint-Cyr le 22 octobre 1884, y passe caporal un an plus tard et en sort sergent le 30 avril 1886, 43e sur 437. Il débute en [[Algérie]] au [[2e régiment de zouaves| 2{{e}} Régiment de Zouaves]] comme [[sous-lieutenant]] le 1{{er}} octobre 1886 et y reste 10 ans jusqu’à son grade de [[capitaine]]. Très estimé de ses chefs il est noté comme officier d’élite, actif et travailleur et se fait remarquer dans toutes les situations qu’il occupe. Admissible à l’[[Ecole de Guerre]] en 1892, il ne poursuivit pas ce projet. Rentré en France il est affecté au [[124e régiment d'infanterie de ligne| 124{{e}} Régiment d'Infanterie]] comme capitaine le 6 avril 1896, puis au [[105e régiment d'infanterie de ligne| 105{{e}}]] comme chef de bataillon le jour de Noël 1908 et au [[129e régiment d'infanterie de ligne| 129{{e}}]] comme major le 21 janvier 1910. Il fait la campagne contre l’Allemagne dès août 1914 au [[205e régiment d'infanterie| 205{{e}} Régiment d'Infanterie]] aux armées du Nord et du Nord Est où il est lieutenant colonel TT (14/09/1914) puis lieutenant-colonel TD (25/12/1914). Le 10 mars 1916 il commande par intérim la 75{{e}} brigade du [[16e régiment d'infanterie de ligne| 16{{e}} Régiment d'Infanterie]], et 4 jours plus tard, est blessé au cuir chevelu d’un éclat d’obus au Morthomme au cours de l’attaque sous le bombardement le plus violent en donnant l’exemple, le révolver au poing. Promu colonel TT quelques jours plus tard, il prend la direction de l’infanterie de la [[166e division d'infanterie| 166{{e}} Division]] le 23 décembre 1916 et est nommé colonel TD le 31. En 1917 il se bat en [[Belgique]], à [[bataille de Guise| Guise]], [[Bataille de Verdun|Verdun]], [[bataille de la Somme| La Somme]], et [[Bataille du Chemin des Dames| l’Aisne]] et est intoxiqué par les gaz les 26 et 27 avril 1917 à Rouge Maison. En 1918 il combat en [[Picardie]]. En 1919 il commande la 80{{e}} brigade puis la 40{{e}} brigade ainsi que les subdivisions de Grandville et [[Saint-Malo]]. L’année suivante il prend le commandement du [[41e régiment d'infanterie de ligne| 41{{e}} Régiment d'Infanterie]] et est promu général de brigade en juin 1922. Le 1{{er}} janvier 1924 il est maintenu dans son commandement de groupe de subdivisions ([[Vitré (Ille-et-Vilaine)|Vitré]], [[Rennes]], Saint-Malo et Grandville) où il restera jusqu’en août 1926 date à laquelle il est placé dans la section de réserve. Il était grand officier de la [[Légion d'honneur]] depuis le 10 juillet 1934 après avoir été chevalier en 1898, officier en 1914 en commandeur en 1916. Il portait la [[Croix de guerre 1914-1918|croix de guerre]] et était compagnon de l’ordre du Bourg (Grande Bretagne).
== Famille ==
Henri Garçon a épousé Renée Bougrain , sœur du général '''[[Gabriel Bougrain]]''', dont il eut deux filles.
== Source ==
Dossier SHAT
{{DEFAULTSORT:Garçon, Henri}}
[[Catégorie:Naissance en 1866]]
[[Catégorie:Décès en 1944]]
[[Catégorie:Général français]]
[[Catégorie:Légion d'honneur]]