Hilaire de Chardonnet 189345 31328029 2008-07-05T17:35:02Z Leroidesaulnes 183007 {{Infobox biographie | nom =Hilaire de Chardonnet | image =Comte_de_Chardonnay.jpg | tailleimage(en px)=250 | datedenaissance =[[1er mai]] [[1839]] | lieudenaissance =[[Besançon]] | datededeces =[[11 mars]] [[1924]] | lieudedeces =[[Paris]] | ageaudecès =85 | nationalite ={{France}} | metier =Ingénieur, [[scientifique]], [[industriel]], [[Liste des grandes inventions|inventeur]] de la [[soie]] artificielle et fondateur d'une importante industrie du textile de [[Besançon]] | hommage = | autresfonctions = | famille = }} Le [[comte]] '''Hilaire de Chardonnet''' (né Louis-Marie Hilaire Bernigaud de Chardonnet) ([[1er mai]] [[1839]] - [[11 mars]] [[1924]]) est un ingénieur [[scientifique]] et [[industriel]] de [[Besançon]], [[Liste des grandes inventions|inventeur]] de la [[soie]] artificielle et fondateur d'une importante industrie du textile de [[Besançon]] (rebaptisé [[Rhodia]] en 1954 après rachat par [[Rhône Poulenc]]). == Biographie == Fils d'un père ancien [[sous-préfet]] [[royaliste]] sous la [[Restauration française|restauration]] de la monarchie française entre [[1814]] et [[1830]], il naît le {{1er mai}} [[1839]] au 2 place Jean-Cornet à [[Besançon]] dans l'ancien hôtel Bruchon (hôtel Petit-de-Marivat de 1732). ==Etude Polytechnique == Il suit des études à la [[Université|faculté des Sciences]] de [[Besançon]] ; il est ensuite admis à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] en [[1859]] avec le futur [[président de la République française]] [[Marie François Sadi Carnot|Sadi Carnot]] ([[Liste des polytechniciens célèbres par promotion#X1857|promotion X1857]]). ==Exile politique en Autriche à la révolution Française == En [[1861]] il manifeste son hostilité et son intention de ne pas servir le [[second Empire]] de [[Napoléon III]] en démissionnant de l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] d'où il sort malgré tout [[École nationale des ponts et chaussées|ingénieur des ponts et chaussées]] et s'exile en [[Autriche]] avec le [[Henri d'Artois|comte de Chambord Henri d'Artois]] d'où ils œuvrent pour leurs idées politiques et pour ses intérêts royalistes. Il se marie avec Marie-Antoine Camille de Ruoltz-Montchall. De cette union, naîtra [[Anne de Chardonnet]] ([[1869]]-[[1926]]), sculpteur et élève des sculpteurs [[Mathurin Moreau]] et [[Jules Franceschi]], puis vicomtesse de Pardieu (Auteur du buste en marbre du comte si dessus exposé au [[Musée des Beaux-Arts et d'archéologie de Besançon|Musée des beaux-arts de Besançon]]). Après la mort du comte de Chambord en [[1883]], le comte Hilaire de Chardonnet s’éloigne de la politique, cherche à oublier ses désillusions et à se résigner à la nouvelle République. ==Chercheur scientifique multi disciplinaire == Il s'engage alors totalement dans une carrière de [[chercheur]] [[scientifique]] à laquelle il a consacré déjà beaucoup de son temps. Il crée dans sa maison de la place de l’État-Major à [[Besançon]] un important laboratoire et s'intéresse entre autres au [[téléphone]], à l'[[automobile]], aux [[ultraviolet|rayons ultraviolets]], à la [[photographie]] dans l'obscurité ... ==Étude de la soie naturelle == [[Image:Memorial Comte de Chardonnet.jpg|thumb|450px|right|Mémorial de [[Besançon]]]] Il est chargé d'une étude sur une maladie du [[ver à soie]] ([[sériciculture]]) qui frappe l'industrie textile française d'alors sous l'orientation du [[Franche-Comté|franc-comtois]] [[Louis Pasteur]]. Il a alors l'idée d’essayer de reproduire en laboratoire, puis dans l’industrie, une des créations les plus délicates de la nature : la [[soie]]. ==Invention de la soie artificielle== Il installe son premier atelier de recherche et d'expérimentation de filature de soie artificielle à [[Gergy]] près de [[Chalon-sur-Saône]] dans la villa « La Croix Blanche » qu'il a héritée de son père. En [[1884]], âgé de 45 ans, il entre alors dans l'histoire des grands inventeurs et connaît la célébrité et la fortune en inventant la [[soie]] artificielle à base de [[cellulose]] et de [[collodion]] et en parvenant à obtenir la même qualité qu'avec la soie naturelle : brillant, ténuité, légèreté... Il dépose un [[brevet]] cette même année pour la fabrication de fils artificiels à partir de la [[nitrocellulose]]. Il est élu à l'[[Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon et de Franche-Comté|Académie de Besançon]] en 1884 et en devient le président en 1896-97, puis consacre trente ans de sa vie à son invention. ==Production industrielle de la soie artificielle == En [[1892]] il se lance dans la production industrielle totalement nouvelle du textile de soie artificielle en créant ses premières usines à [[Besançon]] en concurrencant très avantageusement la soie naturelle importée de [[Civilisation chinoise|Chine]] et du [[Japon]]. Le [[12 mai]] [[1919]], il est élu membre de l'[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] de l'[[Institut de France]], section applications de la science à l'industrie. ==Disparition et succession == Il disparaît le [[11 mars]] [[1924]] à [[Paris]]<ref>Domicilié au 22, Place Malesherbes, Paris 17ème.</ref>à l'âge de 85 ans, pauvre. En 1954 ses usines de Besançon sont rachetée par [[Rhône-Poulenc|Rhône Poulenc Textile]], rebaptisée [[Rhodia]] et spécialisée en fabrication du fil [[Nylon]] et [[Tergal]] avant de fermer leur porte définitivement en [[1981]] suite à concurrence du textile internationale. Un [[lycée en France|lycée]] de [[Chalon-sur-Saône]] en [[Bourgogne]] porte son nom. == Notes et références == <references /> ==Voir aussi== * [[Histoire de la soie]] {{Portail|industrie|Biochimie|biographie|Besançon}} {{DEFAULTSORT:Chardonnet, Hilaire de}} [[Catégorie:Chimiste français]] [[Catégorie:Personnalité de la mode]] [[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences (France)]] [[Catégorie:Ingénieur du Corps des Ponts et Chaussées]] [[Catégorie:Polytechnicien]] [[Catégorie:Naissance en 1839]] [[Catégorie:Décès en 1924]] [[de:Hilaire de Chardonnet]] [[en:Hilaire de Chardonnet]] [[nl:Hilaire de Chardonnet]] [[ro:Hilaire de Chardonnet]]