Jean-Baptiste Bernard Viénot de Vaublanc
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Zetud
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{{Voir homonymes|Vaublanc (homonymie)}}
{{Infobox Personnalité militaire
|nom = Jean-Baptiste Bernard Viénot chevalier de Vaublanc
|image = P vip.svg
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|datedenaissance = [[1761]]
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|lieudedeces = [[Gumbinnen]] aujourd'hui Gusev ([[Oblast de Kaliningrad]])
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|paysdorigine = {{France}}
|allegeance =[[Image:Flag of Royalist France.svg|22px]] [[Royaume de France]]<br />[[Image:Flag of France.svg|22px]] [[Monarchie constitutionnelle française|Royaume des Français]]<br />[[Image:Flag of France.svg|22px]] [[Convention nationale|Première République]]<br />[[Image:Flag of France.svg|22px]] [[Directoire]]<br />[[Image:Flag of France.svg|22px]] [[Consulat (histoire de France)|Consulat]]<br />[[Image:Flag of France.svg|22px]] [[Premier Empire]]
|grademilitaire = [[Inspecteur aux Revues|Inspecteur en chef aux Revues]]
|arme =
|annéedebutdecarriere = [[1779]]
|annéefindecarriere = [[1812]]
|conflit = [[guerre d'indépendance américaine]] ; [[Guerre d'indépendance espagnole|guerre d'Espagne]] ; [[campagne de Russie]]
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|faitsdarmes =
|distinctionsprincipales=[[Légion d'honneur|Officier de la Légion d'honneur]]
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|autresfonctions = Secrétaire Général du conseil du Portugal
|famille = [[Famille de Vaublanc|Vaublanc]]
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}}
'''Jean-Baptiste Bernard Viénot, chevalier de Vaublanc''', est un militaire français, né le [[17 septembre]] [[1761]] à Ouanaminthe à [[Saint-Domingue (histoire)|Saint-Domingue]] au [[Cap-Haïtien|Cap-Français]] ([[Cap-Haïtien]] de nos jours), mort le [[19 décembre]] [[1812]] à [[Gumbinnen]] (aujourd'hui Gusev dans l'[[Oblast de Kaliningrad]]). Après avoir été président de la société populaire de [[Besançon]] pendant la Révolution Française, il est successivement inspecteur en chef aux revues à l'Armée d'Espagne puis à la [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]] durant les guerres napoléoniennes. Il est le deuxième frère cadet de [[Vincent-Marie Viénot de Vaublanc]].
== Biographie ==
=== Guerre d’indépendance américaine ===
[[Image:Siege of Savannah - A.I. Keller.jpg|300px|left|thumb|Assauts lors du siège de Savannah]]
Originaire d'une famille noble de Bourgogne, il est le troisième fils du major [[Vivant-François Viénot de Vaublanc]], commandant du Fort Saint-Louis à Fort-Dauphin. Il naît et grandit à [[Saint-Domingue (histoire)|Saint-Domingue]] où son père est cantonné. Il vient en France pour rentrer à l'[[école militaire (France)|école militaire]] de [[Paris]]. À 16 ans, il retourne à Saint-Domingue<ref>''Biographie universelle ancienne et moderne'', supplément VAN-VIL, tome quatre vingt-cinquième, Michaud, Paris, 1862</ref>. À 17 ans, il s'engage comme [[Lieutenant (grade militaire)|lieutenant]] aux [[Chasseurs volontaires de Saint-Domingue]], au moment de sa création, le 12 mars 1779<ref>Etats de service.</ref>. Il participe ainsi en septembre-octobre 1779 aux sanglants combats du siège de [[Savannah]] en [[Géorgie (État)|Géorgie]].<ref>[http://www.agh.qc.ca/articles/?id=31 Association de Généalogie d'Haïti<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> Le siège prit fin avec l'échec de l'attaque du 9 octobre 1779.
Il sert ensuite sur le vaisseau de 74 canons, l'''Annibal'' sous le commandement de la Motte Picquet, lorsque ce dernier est chargé par d'Estaing de rentrer à Fort Royal à la [[Martinique]] pour réparer sept des vaisseaux français qui ont le plus souffert des combats.
Vaublanc qui aura combattu, tant sur mer que sur terre pendant cette guerre, sous les ordres des généraux d'Estaing, [[Toussaint-Guillaume Picquet de la Motte|La Motte Picquet]], les colonels Rouvray, [[Louis Marc Antoine de Noailles|Noailles]] et [[Guy Pierre de Kersaint|Kersaint]] et le chef d'escadre du Teil, est réformé le 6 mars [[1780]] mais participe tout de même aux campagne de 1781 et 1782<ref name="autogenerated3"> Etats de service</ref>. À la fin de la guerre, il reçoit en remerciements, lui et d'autres officiers français, des concessions territoriales de la part du tout nouveau gouvernement américain. Vaublanc retourne alors en métropole.
=== Retour en France===
Le 23 septembre [[1783]], il est admis à la compagnie Villeroy des [[Gardes du corps du roi]]<ref name="autogenerated1">États de service.</ref> à [[Versailles]]. Il est entre autres chargé de garder le [[Louis de France (1781-1789)|Dauphin]].
Il est nommé [[sous-lieutenant]] d'infanterie aux [[1er chasseurs des Alpes]] le 23 septembre 1784, puis lieutenant le 8 février 1786 au [[10e régiment de chasseurs à cheval|10{{e}} régiment de chasseurs à cheval]] jusqu'au 9 décembre 1788. Il démissionne le 10 juillet 1789.<ref name="autogenerated3" />
* Il est présent à l'[[Assemblée Provinciale]] de la noblesse de la sénéchaussée de [[Saintonge]] qui a lieu à [[Saint-Jean-d'Angely]] en vue des [[États généraux de 1789]].<ref>''La noblesse de Saintonge et d'Aunis convoquée pour les États-généraux de 1789'', de Léon Audebert La Morinerie[http://books.google.com/books?id=6CYfAAAAMAAJ&pg=PA222&lpg=PA222&dq=vi%C3%A9not+vaublanc+inspecteur+en+chef+aux+revues&source=web&ots=nSfh0i9cts&sig=gvuyr8oBelgvrBemXkBJJEW3Q_I#PPA222,M1]</ref>{{,}}<ref>[http://www.histoirepassion.eu/spip.php?article380 1789 - Cahiers de doléances de Saintonge - St Jean d'Angély - Noblesse de la Sénéchaussée - Histoire Passion - Saintonge Aunis Angoumois<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>
=== Guerres de la Révolution française ===
[[Image:Jean-Baptiste Viénot de Vaublanc - brevet.JPG|200px|thumb|Son brevet de capitaine de gendarmerie de 1791]]
Vraisemblablement grâce à l'appui de son frère ainé, [[Vincent-Marie Viénot de Vaublanc|Vincent-Marie]] alors président du directoire de [[Seine-et-Marne]], il est nommé [[capitaine]] de la [[gendarmerie nationale (France)|gendarmerie nationale]] dans ce département le 15 juin [[1791]] sous les ordres du colonel Papillon commandant de la 1ère division de gendarmerie (qui s'étend sur les départements de Paris, Seine et Oise et Seine et Marne).<ref name="autogenerated1" />
==== La campagne du Rhin ====
[[Image:adam philippe custine.jpg|170px|left|thumb|Le général Custine]]
Le 18 mai [[1792]], il est nommé [[adjudant-général]], chef de bataillon<ref name="autogenerated3" /> destiné d'abord à servir dans l'[[Armée du Nord]] <ref>Archives du ministère français de la défense, Service historique de la défense, lettre manuscrite de ''demande en réintégration dans le grade d'Adjudant Général'' signé Vienot Vaublanc et Pichegru</ref>.
En janvier 1793, il est affecté à l'[[Armée des Vosges]] commandée par le général [[Adam Philippe de Custine]] (dont il obtient l'estime <ref>''Dictionnaire Historique ou Biographie Universelle'', François-Xavier de Feller, 1850</ref>) puis par le général [[Hugues Alexandre Joseph Meunier]]. Le 8 mars 1793, il est nommé adjudant-général, chef de brigade par le général [[Jean-Charles Pichegru|Pichegru]]<ref>''Biographie universelle ancienne et moderne'', Michaud, tome quatre-vingt-cinquième, page 181, 1862</ref>, et fait de nouveau partie en cette qualité de l'[[Armée du Rhin]]. Sur son passeport en date du 16 avril 1793 du quartier général de l'Armée des Vosges à [[Weissembourg]], signé du chef d'état major Meunier, il est inscrit que {{Citation|le citoyen Jean Baptiste Viennot a servi sous les ordres de Custine avec le zèle, l'intelligence d'un bon militaire qu'il a montré en même temps le civisme et les sentiments d'un homme attaché à la République et qu'il se rend en cette qualité pour servir dans l'[[Armée des Pyrénées]]}}.
Il participe à l'ultime tentative, (où il est placé en réserve le 16 mai 1793 avec le général Hatry à la tête trois bataillons chacun entre Minfeld et Langen-Candel<ref>''Mémoire sur les opérations militaires des généraux en chef Custine et Houchard pendant les années 1792 1793'', par le baron Gay de Vernon, Paris, Librairie de Firmin Didot frères, rue Jacob numéro 56, 1844, page 159.</ref>), de ce général pour reprendre le contrôle de la ville de [[Mayence]] (évacuée le 27 mars <ref>''Mémoires posthumes du général Custines par l'un de ses aides de camp'', 1794</ref>) sur le général autrichien Friedrich von Hotze dans la bataille de Herxheim qui se termine en débandade le 18 mai 1793<ref> ''Nouveau dictionnaire historique des sièges''</ref>. À l'issue de cet échec et d'inimitiés personnelles le général Custine est rappelé à Paris pour y être exécuté.
==== Installation à Besançon et participation à la vie politique locale ====
Entretemps il avait été transféré le 6 avril à la 6e division militaire territoriale basée à Besançon et commandée par le général [[Jean Joseph Édouard Reed]] <ref>''Mémoires'', de la Société d'émulation de Montbéliard, 1852</ref> Il y fait la connaissance du jeune révolutionnaire bisontin [[Pierre-Joseph Briot]], qui est parvenu à la fin août de la même année à se faire nommer aide de camps de ce général<ref> ''Un révolutionnaire franc-comtois: Pierre-Joseph Briot'', Maurice Dayet, Les Belles Lettres, Paris, 1961, page 36 </ref>.
En octobre 1793, dès l'arrivée de [[André-Antoine Bernard|Bernard de Saintes]] à Besançon pour appliquer les directives de la terreur, Vaublanc est chargé au nom de ce dernier de faire la cour à madame la baronne de V***, en fait [[Elisabeth le Michaud d'Arcon de Vaudey]] celle-ci dans les mémoires de Louis Constant Wairy le décrit : {{Citation|J’avais rencontré quelquefois dans le monde un adjudant-général, frère de M. de Vaublanc ; c’était un jacobin de bonne compagnie, ou pour mieux dire un jacobin par peur. Ses manières contrastaient singulièrement avec le ton du jour ; vainement il voulait les mettre en harmonie avec celles des gens dont il s’était entouré, les anciennes habitudes faisaient taire les nouvelles. Il portait le nom de Viennot, n’osant pas porter celui de son frère, connu par des opinions très opposées à celles qu’il professait alors.}} Finalement l'affaire se termine avec le départ de Bernard de Saintes rappelé par la Convention à Paris (pour être nommé à Dijon) et remplacé en janvier 1794 par le représentant Lejeune.<ref> ''Autour de Robespierre'', Albert Mathiez, Payot, 106 boulevard St-Germain, Paris, 1925, page 31</ref>
Suite au vote de la [[loi des suspects]] du 13 septembre 1793 par la [[Commune de Paris]], il est destitué une seconde fois en octobre par (Il avait déjà été destitué une première fois par [[Jean-Nicolas Pache]]) par le ministre de la guerre [[Jean-Baptiste Bouchotte]], comme étant trop modéré, et d'origine noble <ref> ''Un conventionnel en mission Bernard de Saintes et la réunion de la ...'', Armand Lods, 1888, page 32</ref> et surtout parce qu'il est le frère d'un ancien député royaliste de l'[[Assemblée législative]] en fuite. Il est tout de même maintenu dans ses fonctions par Briot et surtout Bernard de Saintes qui le défend énergiquement. Ainsi celui-ci dans une lettre en date du 15 octobre 1793 de [[Montbéliard]] adressée à la [[Convention nationale|Convention]] s’étonne-il que le ministre de la guerre ait suspendu l’adjudant général Viennot à Besançon : {{Citation|Viennot n’est pas noble, il est abhorré de sa famille parce qu'il est républicain}}, {{Citation|il est chéri des sans-culottes de Besançon}}, {{Citation|il est, en un mot, un sans-culotte dans la force du terme}} de plus [[Jean Bassal]] et lui ont {{Citation|les plus grandes obligations à ce citoyen}}, qui les {{Citation|a puissamment aidés dans leurs opérations}}: {{Citation|il nous a indiqué les faux sans-culotte}}<ref>''Recueil des actes du Comité de salut public avec la correspondance officielle'', François-Alphonse Aulard, 1894, page 434.</ref>. Bernard et Bassal l'ont en effet envoyé examiner la situation politique et militaire du département du [[Haut-Rhin]] à propos duquel il a rendu un mémoire dont le [[Comité de Salut public]] fut satisfait<ref>Archives du ministère français de la défense, Service historique de la défense, lettre manuscrite de ''demande en réintégration dans le grade d'Adjudant Général'' signée J.B Viénot.</ref>.
[[Image:Bernard, André Antoine.jpg|thumb|André Antoine Bernard<br><small>Portrait par [[Jacques-Louis David]] (1795).</small>]]
[[Image:Charles Nodier.jpg|180px|thumb|left|L'écrivain bisontin Charles Nodier]]
Épris des écrits de [[Jean-Jacques Rousseau]], il participe aux assemblées politiques du département du [[Doubs (département)|Doubs]]. Grâce à l'appui de Briot, il devient président de la [[société populaire de Besançon]].
À ce poste, en mai 1794, il eut une altercation verbale avec le [[Commissaire]] de la [[Convention nationale]] pour les départements de la [[Haute-Saône]] et du [[Doubs (département)|Doubs]], [[Augustin Robespierre]], le frère de [[Maximilien Robespierre]] pendant que ce dernier cherchait à s'expliquer d'un différent d'avec [[André-Antoine Bernard]]. [[Charles Nodier]], qui avait alors 12 ans après l'avoir décrit, narre la scène :<ref>Charles Nodier, ''Souvenirs et Portraits de la Révolution'' , Paris, Charpentier Libraire-Editeur, 29 rue de Seine, 1841 page 78.</ref>: {{Citation|Le président de la société populaire était un de ces hommes élevés de caractère, élevés de talent, inaccessibles à tout reproche, qu'on s'étonnait quelquefois de voir mêlés au mouvement passionné de l'époque, mais dont l'impénétrable secret ne doit pas être discuté. Son calme plein de fermeté et de douceur, son éloquence pleine d'heureuses insinuations et de sages ménagements, la noble dignité de ses manières, l'avaient fait choisir pour dominer cette scène inquiétante, et pour en changer habilement le cours, si elle devenait trop grave.}}{{Citation|Viennot de Vaublanc, crut devoir faire intervenir son autorité conciliatrice. Il interrompit Robespierre, et conjura sa colère au nom des intérêts de la liberté, dont les défenseurs ne se divisaient pas sans danger pour elle ; au nom de l’harmonie des citoyens, qui étaient troublées par ces débats ; au nom de sa propre gloire et de l’illustration d’une famille appelée à de hautes destinées}} […] {{Citation|Robespierre s’éleva contre cette illustration et ces destinées promises à une famille. Il s’indigna contre le penchant de certains hommes à rétablir dans l’opinion les privilèges qu’on venait d’arracher à la noblesse…: Ces acceptions de noms, continua-il sont l'une des calamités de l'ancien régime! Nous en sommes heureusement délivré ; et tu présides cette société toi qui es d'une famille d'aristocrates et qui es le frère d'un traitre !... Si le nom de mon frère me donnait ici un privilège, le nom du tien t'enverrait à la mort !}}<ref> ''Dictionnaire de la conversation et de la lecture inventaire raisonné des...'' De William Duckett. [http://books.google.com/books?id=wcEFAAAAQAAJ&pg=PA474&lpg=PA474&dq=vaublanc+besan%C3%A7on&source=web&ots=tbAeZvWXSf&sig=zYBkXMJ_8HN34BrDRAuUWmQf99I]</ref> A la suite de ce débat houleux Robespierre regagne [[Vesoul]] dont il est le représentant.
Dans une lettre à son frère en date du 3 ventôse, an II de la République (21 février 1794), de Commune-Affranchie ([[Lyon]]), Robespierre le jeune résume la situation : {{Citation|J’ai facilement répondu à toutes ces calomnies : je n’ai trouvé d’adversaires à Besançon ; qu’un frère de Vaublanc, et un rédacteur corrompu d’un journal qui se fabrique dans le département du Doubs}}. Il parle de Briot rédacteur du journal bisontin ''la Vedette''.<ref>''Un conventionnel en mission Bernard de Saintes et la réunion de la...'', de Armand Lods, 1888.</ref>
Le 7 juin 1794, Vaublanc épouse Marie-Charlotte Sophie Pion de Mieslot à Besançon, une femme d'une famille de [[Pontarlier]]<ref name="autogenerated4">''Cahiers Charles Fourier'', numéro hors-série, 1995, pp. 68-69.</ref>.
Le 18 vendémiaire an 3 (9 septembre 1794), il est inquiété par la [[réaction thermidorienne]] et est à nouveau suspendu de ses fonctions, mais cette fois comme ''[[terroriste]]'' (c'est-à-dire ayant eu des responsabilités durant le régime de la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]]) par les représentants du peuple Besson et Pelletier. Ceci ne l'empêche pas de se faire réélire en brumaire de la 3e année (octobre-novembre 1794) président de la société populaire. Finalement, le 15 janvier 1795, il est rétabli dans ses fonctions par le représentant [[Joseph Marie François Sevestre]]<ref>''Dictionnaire des officiers de l'armée royale qui ont combattu aux États-Unis pendant la guerre d'Indépendance 1776-1783'', par le commandant André Lasseray et le capitaine Gilbert Bodinier, 1983, page 477.</ref>. Le 16 germinal de l'an 3 (5 mars 1795), il démissionne à la fois pour raison de santé et du fait de son âge (il est alors le plus vieux des adjudants généraux). Le 6 prairial an III (26 mai 1795), il est arrêté et emprisonné en même temps que quatorze autres patriotes de Besançon dont son beau-père, Antoine Pion, marchand-drapier de Besançon et Briot par le président du Directoire départemental du Doubs, [[Joseph Louvot]].<ref name="autogenerated4" /> Viénot est notamment accusé d'avoir profité de sa position et de son art oratoire pour promouvoir la [[loi agraire]] au profit des plus pauvres.<ref> {{Citation|Viénot, ex-adjudant général.- Gendre de Pion. A abusé de ses talents pour corrompre l'opinion publique dans la Société prétendue populaire. Il y prêchait ouvertement la [[loi agraire]], soit en établissant sur le droit de propriétés des principes désorganisateurs, soit en mettant les besoins du pauvre en opposition avec les jouissances du particulier aisé; déclamations d'autant plus dangereuses qu'elles étaient faites avec beaucoup d'art, et qu'elles étaient secondées par toutes les passions de l'anarchie. On doit le regarder comme l'un des principaux agents de la tyrannie qu'il a soutenue même depuis le 9 thermidor, puisqu'en brumaire 3e année, il dit publiquement dans le sein du club dont il venait d'être nommé président qu'il y avait du courage à accepter les fonctions dans un moment où la Convention déviait des principes. Il a été remplacé dans ses fonctions par le comité de gouvernement.}}. Maurice Dayet, ''Un révolutionnaire franc comtois, Pierre-Joseph Briot'', Paris, les Belles Lettres, pp100-101</ref>
Il est nommé en mars 1796, administrateur de l'école centrale du Doubs<ref name="autogenerated4" />. Cette école vient d'être créée et organisée par l'inspecteur [[Charles-François Dupuis]], dépêché sur Besançon au début de l'année 1795, selon les dispositions du rapport [[Lakanal]] de ventôse an III. Il y retrouve son ami le philosophe de l'éthique futur académicien [[François-Xavier-Joseph Droz]] qui y est professeur d'éloquence, et un ancien collègue du club de Besançon le futur député Briot qui a été élu à la chaire de professeur de Belles-Lettres.
Vaublanc est chargé de présider, fin 1797 début 1798, une commission militaire mise en place à Besançon, en vue de juger les suspects arrêtés lors du Coup d'État jacobin du [[18 fructidor]] an V.<ref> ''18 fructidor'', Société d'histoire contemporaine, Paris, 1893.</ref>
=== Consulat et Premier Empire ===
[[Image:Vincent-Victor Henri Viénot de Vaublanc.JPG|150px|thumb|Son deuxième fils Vincent-Victor Henri à l'âge adulte]]
Après le coup d'État du 18 brumaire, les généraux [[Paul Desnoyers]] et [[Louis-Adrien Brice de Montigny]] (ce dernier est commandant militaire de la 6e division militaire, à Besançon), demandent sa remise en activité militaire aux consuls. Le 18 pluviôse de l'an 8 (7 janvier 1800), il n'a plus de grade lorsque, sur proposition de [[Henri Jacques Guillaume Clarke]] qu'il a connu à l'armée du Rhin, il est nommé [[Inspecteur aux Revues]], à la création de ce nouveau corps, pour son {{Citation|intégrité sévère}} et sa {{Citation|remarquable activité}}<ref>''Biographie universelle'', Michaud</ref>. ''Le dictionnaire Historique ou Biographie Universelle'' <ref>''Dictionnaire Historique ou Biographie Universelle'', François-Xavier de Feller, tome dix neuvième, huitième édition, 1836.</ref>cite : {{Citation|On vit en lui, dès ce jour, un fonctionnaire avare des sueurs du peuple et à la fois protecteur des intérêts du soldat : rôle qui exigeait dix heures d'application par jour, en tous lieux, et du courage contre les intrigues des bureaux et les sourdes persécutions.}}
Il est affecté successivement dans le département du [[Calvados (département)|Calvados]] à [[Caen]] à la 14e division militaire, au moment où naît son premier fils : Alphonse, le 22 mars 1800 à Besançon. En 1803 il est à [[Montpellier]] à la 9e division militaire lorsque naît son fils [[Vincent-Victor Henri Viénot de Vaublanc]].
==== Affectation à l'Armée d'Espagne ====
{{Article détaillé|Guerre d'indépendance espagnole}}
[[Image:Queluz40TE.jpg|left|thumb|250px|Palais National de Queluz]]
[[Image:General Jean Andoche Junot.jpg|thumb|160px|Jean-Andoche Junot]]
Le 16 octobre 1807, il est affecté au [[1er corps d'observation de Gironde]] de l'[[Armée d'Espagne]], qui se réunit à [[Bayonne]] depuis juillet 1807, sous les ordres de l'ancien gouverneur militaire de Paris : [[Junot]], en tant qu'inspecteur aux Revues<ref>[http://www.arqnet.pt/exercito/odb-cog07.html O 1º Corpo de Observação da Gironda<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. La mission de cette armée de 25 000 hommes est d'envahir le [[Portugal]] trop favorable au [[Royaume-Uni]] et qui refuse de respecter le blocus continental imposé par [[Napoléon Ier|Napoléon]]. Le corps pénètre en Espagne le 18 octobre et entre dans [[Lisbonne]] le 30 novembre avec seulement 1500 hommes du fait des hommes restés en arrière en cours de route.<ref name="autogenerated2">[http://www.napoleon-series.org/research/almanac/chapter8/c_chapter8d.html The French Imperial Almanac of 1810<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>.
À l'issue de la fuite du prince-régent dom João, le futur [[Jean VI de Portugal]] et de la chute du conseil de Régence qui s'ensuivit, il est nommé, le 1er février 1808, membre du conseil du Portugal, présidé par le gouverneur général Junot, devenu duc d'Abrantès, où il exerce les fonctions de [[Secrétaire général]], chargé des archives.
Le général [[Maximilien Sébastien Foy]] raconte : <ref>''Histoire de la guerre de la péninsule sous Napoléon'', Paris, 1827, (page 32) [http://books.google.com/books?id=nMgJwyZLFQIC&pg=PA31&lpg=PA31&dq=vaublanc+histoire+de+la+guerre+de+la+p%C3%A9ninsule&source=web&ots=2Eew4Clp2q&sig=0oKdC4hUYlb4pi7jjVl6YPIhlME#PPA30,M1]</ref>{{Citation|Quelqu’uns des gouverneurs supprimés furent désignés pour servir comme seconds dans les ministères : un ancien commissaire ordonnateur des armées françaises, Luuyt, fut nommé secrétaire d’État de la guerre et de la marine ; le commissaire impérial [[François-Antoine Herman|Herman]] fut affecté à l’intérieur et aux finances ; l’intendance générale de police, dont la législation de [[Sebastião José de Carvalho e Melo|Pombal]] avait fait un ministère plus important que tous les autres, fut réservée à un Français, [[Pierre François Marie Denis de Lagarde|Lagarde]] que l’Empereur envoyait d’Italie ; l’inspecteur aux revues, Viennot-Vaublanc, fut secrétaire du gouvernement.}}<ref> {{Citation|On institua pour les provinces, des magistrats nouveaux sous le titre de ''corregidors mors'' ; trois auditeurs au conseil d’État, Pépin de Belle-Isle, Taboureau et [[Lafont]], furent envoyés en cette qualité à [[Abrantès]], à [[Oporto]], à [[Setúbal]] ; un autre Français, Goguet, alla dans les [[Algarve]] ; un portugais, Jose-Pedro Quintella, fut nommé à [[Coïmbre]]}}.
{{Citation|[…]. Les ministres portugais étaient MM. Pedro de Mello, pour l’intérieur ; le comte de Sampajo, pour la marine ; et de [[Castro]], pour la justice et les cultes}}. ''Histoire de la guerre de la péninsule sous Napoléon'', Foy.</ref>
Le conseil du Portugal s'installe dans un premier temps au palais de [[Queluz (Sintra)|Queluz]] pendant l'occupation de l'armée française de Lisbonne du centre du pays en 1807 et 1808, en vertu des accords franco-espagnol du [[Traité de Fontainebleau (1807)|traité de Fontainebleau]].<ref>''Mémoires tirés des papiers d'un homme d'état : sur les cause ...'' de Schubart, de Beauchamp et Allonville.</ref>
Une fois de plus son intégrité et sa probité le distinguent de bon nombre de ces collègues qui profitent de leur poste pour piller le pays : {{Citation|Cependant, si l’on parvenait à éviter les troubles, il était presque impossible d’éviter les plus funestes désordres dans l’administration. La rapacité des généraux et employés français croissait sans cesse en dépit de la pénurie du trésor ; mais nous devons faire exception en faveur de l’honorable conduite de M. Hermann, administrateur des finances, de MM. De Vaublanc et Pépin de Belle-Isle, ainsi que des généraux [[Marie Victor Nicolas de Fay de La Tour-Maubourg|Latour-Maubourg]] et [[Jean-Pierre Travot|Travot]], qui méritèrent l’estime publique.}}
En août 1808 une armée anglaise de 10 000 hommes commandée par [[Wellesley]], futur lord [[Wellington]] débarque au Portugal. En vertu de la [[convention de Cintra]], l’armée française est rapatriée vers [[Rochefort (Charente-Maritime)|Rochefort]] en octobre 1808.
Le 28 juillet 1809, il est délégué pour remplir les fonctions d'inspecteur en chef aux revues à l'[[Armée d'Espagne]] commandée par le [[Joachim Murat|grand-duc de Berg]] puis par le [[Anne Jean Marie René Savary|duc de Rovigo]]. Il est nommé le 20 janvier 1810 inspecteur en chef aux revues de cette même armée <ref name="autogenerated2" />. Il fut en poste à [[Valladolid]] et [[Burgos]], mais aussi à Madrid où il est chargé d'organiser la centralisation générale des revues et des décomptes. <ref>''Ordres et apostilles de Napoléon (1799- 1815)'', d'Arthur Chuquet, 1911.</ref>
Il est nommé le 8 mars 1811 inspecteur en chef aux revues de l'Armée du Nord de l'Espagne <ref>États de services.</ref> commandé par le [[Jean-Baptiste Bessières|duc d'Istrie]] puis le [[Jean Marie Pierre Dorsenne|comte Dorsenne]]. Il est nommé officier de la Légion d'honneur le 20 juillet 1811.
==== Affectation à la Grande Armée ====
{{Article détaillé|Campagne de Russie (1812)}}
[[Image:Prianishnikov 1812.jpg|thumb|right|300px|''En [[1812]]'', par Illarion Pryanishnikov]]
[[Image:Napoleon Moscow Fire.JPG|thumb|left|220px|Napoléon dans Moscou en feu]]
l'Empereur le rappelle de la Péninsule pour le nommer inspecteur en chef aux revues de la [[Grande Armée (Premier Empire)|Grande Armée]], le 1er mai 1812 <ref>http://www.isc.tamu.edu/~kline/French.Grande.Armee.8.1.1812</ref>
<ref>[http://www.csto.cal.pl/forum/viewtopic.php?t=68 Centrum Symulacji Taktyczno-Operacyjnych :: Zobacz temat - OdB Wielkiej Armii 1812<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>{{,}}<ref>[http://www.napoleon-series.org/military/battles/Borodino/Mikaberidze/OrdersofBattle/c_MikaberidzeOOB2.html The Battle of Borodino: Order of Battle of the Russian Army<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>, sous les ordres des intendants généraux [[Mathieu Dumas|Dumas]] puis [[Pierre Daru|Daru]] et prépare à ce titre activement la campagne de Russie, appelé à faire partie de l'expédition, malgré les exhortations du [[Louis-Alexandre Berthier|prince de Neuchâtel]] et de sa famille il suit la Grande Armée, bien qu'étant en mauvaise santé.<ref> {{Citation|Mon frère était depuis six mois, dans un état affreux, lorsqu'il a reçu l'ordre d'aller à la grande armé. Le prince de Neuchâtel en a été frappé, en le voyant à Paris, et lui a dit: Vous ne pourrez jamais faire cette campagne. Il ne m'a donné que trois jours ici [Metz], malgré une fièvre continuelle et une diarrhée accablante? L'ai fait tout ce que j'ai pu pour le retenir. Il a écouté que son courage, il a couru à la grande armée.}} Archives du ministère français de la défense, Lettre manuscrite datée du 8 janvier 1813 de Metz signé [[Vincent-Marie Viénot de Vaublanc|Le préfet Bon de l'empire Vaublanc]].</ref> <ref>[http://napoleonistyka.atspace.com/Borodino_battle.htm Battle of Borodino 1812 : Napoleon : Kutuzov : Invasion of Russia<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>
Le 7 septembre 1812, il assiste à la [[bataille de la Moskowa]].<ref>[http://napoleonistyka.atspace.com/French_Russian_order_of_battle_Borodino.htm French and Russian Order of Battle of Borodino 1812<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>
Lors de la retraite de Russie, il embarque quelques tableaux précieux, qu'il avait sauvé de l'incendie de Moscou, en les mettant dans ses attelages. Mais bientôt, il doit continuer à pied l'épée à la main les pieds ensanglantés, fiévreux.<ref>''Biographie universelle ancienne et moderne'', Michaud, page 181</ref> Il est recueilli par le général [[Pierre Claude Pajol]], qui lui fait bénéficier de ses attelages et avec qui il parvient jusqu'à [[Smolensk]], ville dans laquelle il peut profiter de l'hospitalité du sous-inspecteur aux revues Lucet. Finalement Vaublanc atteint la ville de [[Gumbinnen]] en Prusse près de [[Vilnius]] en [[Lituanie]] dans laquelle épuisé, il succombe le 19 décembre 1812.<ref>''Pajol général en chef'', Charles Pierre Victor Pajol, 1874 </ref>.
Dans une lettre qu'il a écrite vers la France il justifie sa démarche : {{Citation|quelle serait ma folie d'être venu jusqu'ici, si les motifs les plus légitimes ne m'y avaient conduit !}}.<ref>''Biographie universelle ancienne et moderne'', Michaud, page 181.</ref>
Avec lui disparait aussi un ouvrage qu'il devait faire publier à propos de l'administration militaire.
Il est accordé, par exception, une pension viagère de 2400 francs à sa veuve.<ref>''Ordres et apostilles de Napoléon (1799- 1815)'' d'Arthur Chuquet, 1911.</ref>
== Œuvres ==
* ''Morceaux choisis de moral'', volume in 12, Besançon an VI.
* ''Considérations critiques sur la nouvelle ère'' à propos du calendrier républicain. Paris Mestayer, an IX-1801 (discours supposé tenu devant le Conseil des Cinq Cents ([http://gallica.bnf.fr/Catalogues/noticesInd/FRBNF31547911.htm texte sur Gallica])
==Voir aussi==
* [[Famille de Vaublanc|Famille Vaublanc]]
== Sources ==
* ''Biographie universelle ancienne et moderne'', supplément VAN-VIL, tome quatre vingt-cinquième, Michaud, Paris, 1862, page 180.[http://books.google.fr/books?id=XYznLY231CcC&pg=PA180&dq=michaud+chevalier+de+vaublanc#PPA181,M1]
* ''Dictionnaire Historique ou Biographie Universelle'', François-Xavier de Feller, Paris impression de Béthune et Plon, 1836, tome dix neuvième, page 462.[http://books.google.fr/books?id=BRNIAAAAMAAJ&pg=RA2-PA462&dq=feller+vaublanc#PRA2-PA463,M1]
* ''Dictionnaire des officiers de l'armée royale qui ont combattu aux États-Unis pendant la guerre d'Indépendance 1776-1783'', par le commandant André Lasseray et le capitaine Gilbert Bodinier, 1983, page 477.
* ''Souvenirs et Portraits de la Révolution'', Charles Nodier, Paris, Charpentier Libraire-Éditeur, 29 rue de Seine, 1841 page 78.
* ''Brevet d'inspecteur'', Revue du 7 février 1800, qui résume ses campagnes militaires.
* ''Cahiers Charles Fourier'', numéro hors-série, 1995, pp. 68-69.
* entrée de Charles Nodier, sur Robespierre (Auguste Bon Joseph) in ''Dictionnaire de la conversation et de la lecture inventaire raisonné des...'' de William Duckett, (page 474) 1857.[http://books.google.com/books?id=wcEFAAAAQAAJ&pg=PA474&lpg=PA474&dq=vaublanc+besan%C3%A7on&source=web&ots=tbAeZvWXSf&sig=zYBkXMJ_8HN34BrDRAuUWmQf99I]
* ''Mémoire sur les opérations militaires des généraux en chef Custine et Houchard pendant les années 1792 1793'', par le baron Gay de Vernon, Paris, Librairie de Firmin Didot frères, rue Jacob numéro 56, 1844, page 159.[http://books.google.fr/books?id=QRw2AAAAMAAJ&pg=PA159&dq=viennot+gay+vernon]
* Lettre de Robespierre Jeune à son frère ''in'' ''Collection des mémoires relatifs à la Révolution française'' [http://books.google.com/books?id=9DA2AAAAMAAJ&pg=PA76&lpg=PA76&dq=vaublanc+besan%C3%A7on+&source=web&ots=MGnjitqUw4&sig=Z5ouLF6HEgL5jVmp6hW2ST93GBQ]
*''Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des Français'', de Charles Théodore Beauvais de Préau [http://books.google.com/books?id=5V02AAAAMAAJ&pg=PA362&lpg=PA362&dq=vaublanc+junot&source=web&ots=jnN3E2KQnc&sig=Z3SI8aRK672KL4-Bw8052PCjNbU]
* ''Histoire de la guerre de la péninsule sous Napoléon'', Général Maximilien Sébastien Foy, Paris, 1827, (page 32) [http://books.google.com/books?id=nMgJwyZLFQIC&pg=PA31&lpg=PA31&dq=vaublanc+histoire+de+la+guerre+de+la+p%C3%A9ninsule&source=web&ots=2Eew4Clp2q&sig=0oKdC4hUYlb4pi7jjVl6YPIhlME#PPA30,M1]
* ''Bulletin du bibliophile et du bibliothécaire'', 1876, Librairie Giraud-Badin, page 345.
* ''Grand dictionnaire universel du {{s-|XIX|e}}'' de [[Pierre Larousse]].
== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}
{{Portail|biographie|Révolution américaine|Révolution française|histoire militaire|Besançon}}
{{DEFAULTSORT:Vienot, Jean-Baptiste Bernard}}
[[Catégorie:Général de la Révolution ou du Premier Empire]]
[[Catégorie:Personnalité française de la Guerre d'indépendance des États-Unis]]
[[Catégorie:Mort lors des guerres napoléoniennes]]
[[Catégorie:Naissance en 1761]]
[[Catégorie:Décès en 1812]]
[[en:Jean-Baptiste Bernard Viénot de Vaublanc]]
[[ro:Jean-Baptiste Bernard Viénot de Vaublanc]]