Jean-Baptiste Louvet de Couvray 922773 31549467 2008-07-13T17:53:12Z Phe 3086 Restauration des [[Projet:Restauration des ancres brisées|ancres brisées]] {{Infobox Écrivain | nom = Jean-Baptiste Louvet de Couvray | image = [[Image:Louvet de Couvray.jpg‎|235px]] | LégendePhoto = | pseudonyme = | naissance = [[12 juin]] [[1760]], [[Paris]] | décès = [[25 août]] [[1797]], [[Paris]] | Activité = [[Écrivain]], [[Personnalité politique|homme politique]] | Nationalité = {{France}} | langue = [[français]] | genre = [[Roman (littérature)|Roman]] | sujet = | mouvement = | influences = | a influencé = | Site officiel = | oeuvres principales = ''Les Amours du chevalier de Faublas''. | séries = | éditeurs = | récompenses = }} '''Jean-Baptiste Louvet''', dit '''Louvet de Couvray''', ou '''de Couvrai'''<ref>Couvrai est le nom d’une terre appartenant aux Louvet.</ref>, né le {{date|12|juin|1760}}, [[Rue Saint-Denis (Paris)|rue Saint-Denis]], à [[Paris]] où il est mort le {{date|25|août|1797}}, est un [[écrivain]] et un [[Personnalité politique|homme politique]] [[France|français]]. == Des débuts de romancier à succès == Fils cadet de Louis Louvet, mercier papetier rue Saint-Denis, et de Marie-Louise Louvet, il suit des études au collège, avant de devenir, à 17 ans, secrétaire du minéralogiste Philippe Frédéric Dietrich, de l’[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]], puis commis chez le libraire Prault. Amoureux de Marguerite Denuelle, qui a été mariée par ses parents à M. Cholet, joaillier au [[Palais-Royal]], en [[1775]], Louvet publie en [[1787 en littérature|1787]] ''une Année de la vie du chevalier de Faublas'', première partie de son grand roman, ''les Amours du chevalier de Faublas'', qui connaît un grand succès. Suivent la publication en [[1788 en littérature|1788]] de ''Six semaines de la vie du chevalier de Faublas'' et en [[1790 en littérature|1790]] de ''la Fin des amours du chevalier de Faublas''. Grâce à la petite fortune que lui rapporte les ventes de l’ouvrage, il s’installe en [[1789]] à [[Nemours]], où Mme Cholet, qu’il nomme Lodoïska (en référence à l’une des héroïnes de son roman), le rejoint bientôt, après avoir abandonné son mari. Malgré son engagement dans la [[Révolution française|Révolution]], il continue à publier. En [[1791 en littérature|1791]], il publie un second roman, ''Émilie Varmont, ou le Divorce nécessaire et les amours du curé Sevin'' et tente une carrière théâtrale avec ''la Grande Revue des armées blanche et noire'', ''l’Anobli conspirateur'', ''l’Élection et l’audience du grand Lama Sispi'' (c’est-à-dire le pape [[Pie VI]]). Par ailleurs, il participe au ''Journal des débats et des décrets''. La même année, deux œuvres lyriques (''Lodoïska'' de [[Luigi Cherubini|Cherubini]], le [[18 juillet]], au théâtre de la [[rue Feydeau]], et ''Lodoïska, ou les Tartares'' de [[Rodolphe Kreutzer]], {{1er août}}, [[salle Favart]]) sont tirées de son premier roman, ''les Amours du chevalier de Faublas''. == Le révolutionnaire == [[Image:Louvet de CouvraySignature.jpg|163 px|left]] Lorsque commence la [[Révolution française|Révolution]], il s’enflamme. En octobre [[1789]], après la marche de manifestants parisiens sur [[Versailles]] et le retour de la famille royale à Paris, [[Jean-Joseph Mounier|Mounier]] dénonce ce coup de force. Louvet lui répond dans ''Paris justifié, contre M. Mounier''. Après la parution de cette brochure, membre de la [[section des Lombards]], il entre au [[club des Jacobins]]. Le [[25 décembre]] [[1791]], il demande un décret d’arrestation contre les Princes et les [[émigrés]] ; sa pétition, qui connaît un succès immédiat, est décrétée d’impression. Proche des [[Gironde (Révolution française)|Girondins]], qui dominent à gauche de l’[[Assemblée nationale législative (Révolution française)|Assemblée législative]], il fait, le 17 janvier [[1792]], aux Jacobins (où il est nommé au Comité de correspondance) un discours en faveur de la guerre et lance, en mars, ''la Sentinelle'', un journal placardé sur les murs financé par le [[ministère de l'Intérieur]]. Pendant l’été [[1792]], il polémique contre [[La Fayette]] et la Cour. Le [[journée du 10 août 1792|10 août 1792]], il prend part à l’insurrection qui conduit à la chute de la [[royauté]] et justifie, dans son journal, des [[massacres de septembre]]. Élu en septembre député par le [[département du Loiret]] à la [[Convention nationale]], marqué très tôt par d’anciennes convictions républicaines et l’[[athéisme]], il s’aligne sur les positions de la Gironde et prononce, le [[29 octobre]], une attaque contre [[Maximilien de Robespierre|Robespierre]] (qu’il fait publier sous le titre ''À Maximilien Robespierre et à ses royalistes''). Lors du [[procès de Louis XVI]], il se prononce pour l’appel au peuple, contre la peine de mort et pour le sursis. Le [[15 avril]] [[1793]], les [[sections révolutionnaires de Paris|sections de Paris]] réclament sa mise en accusation. Après les journées du [[31 mai]] et du [[2 juin]] [[1793]], qui voient la mise en accusation des chefs de la Gironde, Louvet se rend à [[Caen]], où il essaie en vain de dresser la [[Normandie]] contre la Convention. Rejoint par Lodoïska qui vient de se séparer légalement de son mari, grâce à l’instauration du [[divorce]], il l’épouse, avant de passer en [[Bretagne]] puis en [[Gironde (département)|Gironde]] avec [[Élie Guadet|Guadet]]. Ne trouvant aucun abri sûr, il rejoint Paris le [[6 décembre]] [[1793]], où il se cache plusieurs mois. En février [[1794]], il passe en [[Suisse]] par le [[Massif du Jura|Jura]] et s’installe avec son épouse dans le hameau de [[Saint-Barthélemy (Vaud)|Saint-Barthélemy]], près d’[[Echallens]], dans le canton de [[Vaud]] où, le [[22 septembre]], Lodoïska accouche d’un fils, Félix ([[1794]]-[[1845]]). Après le [[9 thermidor]], Louvet rédige une lettre à la Convention réclamant la fin de sa proscription, ''Appel des victimes du 31 mai, aux Parisiens du 9 Thermidor''. De retour à Paris en octobre [[1794]], Louvet ouvre une librairie-imprimerie au [[Palais-Royal]], devenu Palais-Égalité, en association avec la veuve [[Antoine-Joseph Gorsas|Gorsas]]. Aussitôt, il publie un récit de sa proscription, ''Quelques notices pour l’histoire et le récit de mes périls depuis le [[31 mai]] [[1793]]''. Grâce à l’intervention de [[Marie-Joseph Chénier]], le 18 [[ventôse]] [[an III]] ([[8 mars]] [[1795]]), un décret est voté, réintégrant les Girondins à la Convention. Fidèle à ses convictions, mais inquiet devant le retour des royalistes, avec la [[Terreur blanche (France)|Terreur blanche]], il combat à la fois le jacobinisme et la réaction thermidorienne, notamment dans ''la Sentinelle'', qui reparaît comme journal en feuillets. Après l’[[insurrection royaliste du 13 vendémiaire an IV]], ainsi, il demande l’arrestation de [[Jean-Baptiste Michel Saladin|Saladin]] et de [[Joseph-Stanislas-François-Alexis Rovère|Rovère]], complices des émeutiers. Cette attitude en fait la cible de la [[Incroyables et Merveilleuses|jeunesse dorée]]. Le {{date|23|avril|1795}}, il fait partie des onze membres de la commission chargée de réviser la [[Constitution de 1793|constitution]] (qui aboutira à la décision de rédiger une nouvelle constitution). Il est élu à la présidence de la Convention du [[19 juin]] au [[4 juillet]] [[1795]], puis au [[comité de salut public]], le 15 [[messidor]] [[an III]], et au comité chargé de rédiger la nouvelle [[Constitution de l'an III|constitution]], le [[3 juillet]]. À cette époque, il se lie d’amitié avec [[Benjamin Constant]], qu’il engage à soutenir la politique de la Convention. Après son adoption par la Convention et sa ratification par référendum, la constitution est proclamée le [[23 septembre]]. En octobre 1795, Louvet se fait élire au [[Conseil des Cinq-Cents]] par huit départements — il opte pour la [[Haute-Vienne]]. Au même moment, il est nommé à l’[[Institut de France|Institut national des sciences et des arts]], nouvellement créé, dans la classe de grammaire. Malade, Louvet fait partie du tiers du Conseil des Cinq-Cents exclu par tirage au sort la 1{{er}} [[prairial]] [[an V]] ([[20 mai]] [[1797]]). Pris à partie par la jeunesse royaliste dans sa librairie, il déménage dans le faubourg Saint-Germain et installe sa librairie à l’[[Hôtel des archevêques de Sens|hôtel de Sens]] (l’actuel [[Institut géographique national (France)|Institut géographique national]], 136-140 [[rue de Grenelle]]). Nommé consul à [[Palerme]] par le [[Directoire]], il meurt de [[tuberculose]] et d’épuisement avant de rejoindre son poste, le [[25 août]] [[1797]], à seulement 37 ans. Son épouse tente de se suicider à l’[[opium]]. Le lendemain, [[Benjamin Constant]] publie un éloge dans ''la Sentinelle''. Le [[26 octobre]], son ami [[Honoré Jean Riouffe|Honoré Riouffe]] prononce un éloge funèbre au Cercle constitutionnel. Lodoïska conserve le cercueil de plomb de son époux dans leur appartement. En avril [[1798]], elle le fait inhumer dans le jardin du château de [[Chancy]], près de [[Montargis]], où elle va s’installer. Elle meurt le [[9 février]] [[1827]] dans l’incendie de sa chambre et est enterrée aux côtés de son époux. En [[1845]], à la mort de Félix Louvet, le château est vendu, et les corps de Louvet et de sa femme son transférés au cimetière de Montargis. == Les ''Mémoires'' de Louvet == En 1795, Louvet publie, sous le titre de ''Quelques notices pour l’histoire et le récit de mes périls depuis le 31 mai 1793'', une partie de ses ''Mémoires''. Rédigées dans la clandestinité, dans ses diverses cachettes, ces ''Mémoires'' donnent une image vive des périls des Girondins en fuite. Elles constituent un document important pour l’étude de la psychologie sous la [[Révolution française|Révolution]], Louvet décrivant dans un style enlevé son état d’esprit et ses choix politiques. La première édition complète des ''Mémoires de Louvet de Couvrai'', préfacée et annotée par [[Alphonse Aulard]], a été publiée à [[Paris]] en 1889. == Postérité == Aujourd’hui, Louvet de Couvray est surtout connu pour son roman ''les Amours du chevalier de Faublas''. Devant son très grand succès, il a été très tôt adapté pour l’[[Opéra (musique)|opéra]] : *en France, [[Luigi Cherubini]] donne le [[18 juillet]] [[1791 en musique|1791]] ''Lodoïska'', avec [[Pierre Gaveaux]] dans le rôle de Floresky. Le {{1er août}} suivant, [[Rodolphe Kreutzer]] et [[Jean-Élie Bédéno Dejaure]] présentent ''Lodoïska, ou les Tartares'' [[salle Favart]] ; *en Angleterre, une adaptation de J. P. Kremble et Stephen Storace est donnée en juin [[1794 en musique|1794]] au [[théâtre de Drury Lane]] ; *en Italie, Hans Gonella et [[Simon Mayr]] à la [[Fenice]] de [[Venise]] créent ''Lodoïska'' en [[1796 en musique|1796]]. C’est d’ailleurs sur cet opéra que le chanteur [[Luigi Marchesi]] fait ses adieux à la [[Scala]] en [[1805]]. L’œuvre de [[Luigi Cherubini|Cherubini]] a été adaptée en allemand, en polonais, en danois, etc., celle de [[Rodolphe Kreutzer|Kreutzer]] en suédois, en russe, en néerlandais, etc. Plus tard, [[Richard Wüerst]] et Ernst Wichert composent un ''Faublas'', opéra comique en trois actes, publié à [[Berlin]] en [[1872 en musique|1872]]. De leur côté, [[Camille Erlanger]] et [[Pierre-Barthélemy Gheusi]] donnent un ''Faublas'' à [[Paris]] en [[1897 en musique|1897]]. Outre les rééditions de l’ouvrage en [[1806 en littérature|1806]], en [[1821 en littérature|1821]], en [[1822 en littérature|1822]], en [[1842 en littérature|1842]], en [[1849 en littérature|1849]] et en [[1884 en littérature|1884]], des parties du roman ont fait l’objet d’éditions disjointes : ''Lodoïska et Lovzinski, histoire polonaise'' à Paris en [[1798 en littérature|1798]] ou ''Love and patriotism! or the extraordinary adventures of M. Duportail'' à [[Londres]] en [[1797 en littérature|1797]]. Par ailleurs, de nombreuses imitations ont vu le jour, orientant le roman vers un plus grand [[libertinage]] (dont ''les Galanteries du jeune chevalier de Faublas'' par le chevalier de [[André-Robert Andréa de Nerciat|Nerciat]] en [[1788 en littérature|1788]]) ou édulcorant l’histoire vers plus de sentimentalisme (dont ''Madame de Lignolle, ou Fin des aventures de Faublas'' par Mme Guénard). De tous ces romans, ''le Nouveau Faublas'' de [[Jean-François Mimault]], récit épistolaire qui déroule les histoires de Florbelle entre [[1788 en littérature|1788]] et [[1795 en littérature|1795]], est le plus fidèle au modèle. Au {{XIXe siècle}}, l’ouvrage a inspiré diverses adaptations théâtrales et tentatives romanesques. Ainsi, paraissent ''Lodoïska et sa fille'' ([[1820 en littérature|1820]]) de [[Karoline von Briest]] et les ''Aventures de Victor Augerol'' ([[1838 en littérature|1838]]) d’[[Agénor Altaroche]]. Enfin, une adaptation cinématographique a été réalisée en [[1913 au cinéma|1913]] par [[Henri Pouctal]], auteur du film muet ''Les Aventures du chevalier de Faublas''. Pour conclure, on peut citer le peintre [[Édouard-Henri Avril]], qui a illustré le roman. == Notes et références == {{Références}} == Sources principales == *Jean-Baptiste Louvet de Couvray, ''Les Amours du chevalier de Faublas'', Paris, Gallimard, collection Folio, 1996, introduction, notice, notes et chronologie de Michel Delon *Marcel Dorigny, « Louvet de Couvrai Jean Baptiste », [[Albert Soboul]] (dir.) ''Dictionnaire historique de la Révolution française'', Paris, [[Presses universitaires de France]], 1989 (rééd. Quadrige, 2005, p.687-688) *Dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889, tome 4, p. [http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/1789-1889/Tome_4/LORTAL_LOUVET%20DE%20COUVRAY.pdf 190] et [http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/1789-1889/Tome_4/LOUVET%20DE%20COUVRAY_LUPPE.pdf 191-192] == Bibliographie == * Valérie Van Crugten-André, ''Les "Mémoires" de Jean-Baptiste Louvet ou La tentation du roman'', Paris, H. Champion, collection Les dix-huitièmes siècles, 2000, 288 pages {{ISSN|1259-4482}} * ''Entre libertinage et révolution : Jean-Baptiste Louvet, 1760-1797'', actes du colloque du Bicentenaire de la mort de Jean-Baptiste Louvet organisé par le Centre d’étude des Lumières de l’[[Université de Strasbourg]] en 1997, textes réunis par Pierre Hartmann, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, 1999, 276 pages * {{it}} Centro studi Sorelle Clarke ([[Bagni di Lucca]], [[Italie]]), ''Les amours du Chevalier de Faublas : atti, Seminari Pasquali di analisi testuale. A cura del Centro Clarke'', [[Pise]], ETS, 1995, 100 pages * {{en}} John Rivers, ''Louvet, revolutionist and romance-writer'', Londres, Hurst & Blackett, 1910, 368 pages == Iconographie == *François Bonneville, ''J. B. Louvet : député au Conseil des Cinq Cents par le dépt. de la Haute Vienne'', eau-forte, Paris, 1797, 12 x 9 cm *Johann Heinrich Lips (1758-1817), ''Iean Baptist Louvet'', eau-forte, [[Zurich]], entre 1790 et 1799, 14,5 x 9 cm === Liens externes === {{Autres projets|1=Image:Jean-Baptiste Louvet de Courvray.jpg|s=Jean-Baptiste Louvet de Couvray}} *[http://gallica.bnf.fr/scripts/catalog.php?Mod=i&Titre=&FondsTout=on&FondsTxt=on&FondsImp=on&FondsPer=on&FondsImg=on&FondsAud=on&FondsMan=on&Auteur=Louvet+de+Couvray&Sujet=&RPT= Ses œuvres] sur [http://gallica.bnf.fr Gallica] *[http://www.royet.org/nea1789-1794/notes/acteurs/louvet.htm Notice biographique] *[http://phalese.univ-paris3.fr/bdhl/auteurcomplet.php?recherche=667&tri=auteurs.Nom Notice sur le site de la Banque de données d’histoire littéraire] de l’[[Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle]] *[http://www.rulers.org/frgovt1.html Ministries 1700-1870] {{Début dynastie}} {{Insérer dynastie |nom=[[Liste des présidents de la Convention nationale|Président de la Convention]] |avant=[[Jean-Denis Lanjuinais]] |après= [[Louis-Gustave Doulcet de Pontécoulant]] |période=19 juin-4 juillet 1795 }} {{Fin dynastie}} {{Portail|Littérature|Révolution française}} {{DEFAULTSORT:Louvet de Couvray, Jean-Baptiste}} [[Catégorie:Écrivain français du XVIIIe siècle]] [[Catégorie:Dramaturge français du XVIIIe siècle]] [[Catégorie:Journaliste français du XVIIIe siècle]] [[Catégorie:Auteur de roman érotique]] [[Catégorie:Député de la Convention nationale]] [[Catégorie:Membre du Comité de salut public]] [[Catégorie:Membre du Conseil des Cinq-Cents]] [[Catégorie:Institut de France]] [[Catégorie:Naissance en 1760]] [[Catégorie:Décès en 1797]] [[de:Jean-Baptiste Louvet de Couvray]] [[en:Jean-Baptiste Louvet de Couvrai]] [[ru:Луве де Кувре, Жан Батист]]