Jean-Joachim Goriot
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2008-07-24T17:06:10Z
Manu1400
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{{Infobox Personnage (fiction)
| charte couleur = roman
| oeuvre = [[la Comédie Humaine]]
| nom = Jean-Joachim Goriot
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| origine = [[Paris]]
| caractéristique = vermicellier
| entourage = la pension Vauquer
| famille = [[Delphine de Nucingen]], [[Anastasie de Restaud]]
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| genre = [[Homme]]
| roman = ''[[Le Père Goriot]]''
| créateur = [[Honoré de Balzac]]
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'''Jean-Joachim Goriot''' est un personnage de [[la Comédie humaine]] d’[[Honoré de Balzac]]. Né en 1750, mort en 1820 à Paris , Ses origines modestes et celles de sa fortune sont longuement décrites dans [[Le Père Goriot]], (paru en [[1835 en littérature|1835]] .Il est alors âgé de soixante neuf ans.
Ouvrier vermicellier avant la [[Révolution française|révolution]] , il rachète le fonds de commerce de son patron (ruiné par le soulèvement). Installé rue de la Jussienne, où il vend vermicelles, pâtes d'Italie, et amidon, il devient président de la Section Jussienne et profite de la disette pour décupler le prix de ses farines ce qui lui procure une énorme fortune. Il a épousé la fille d'un paysan de la [[Brie (région)]] dont il a deux filles : [[Delphine de Nucingen|Delphine]], et [[Anastasie de Restaud|Anastasie]] .
Resté veuf, avec ses deux filles, il développe le sentiment de la paternité jusqu'à la folie, donnant à ses enfants une éducation bien au dessus de leur classe sociale, et leur fournissant d'énormes dots. La première deviendra baronne, la seconde comtesse. Mais ce {{Guil|Christ de la paternité<ref>[[Félicien Marceau]] : Balzac et son monde.Gallimard TEL 1970, édition revue et augmentée,1986. p.398 </ref>.}} transforme graduellement son amour pour ses filles en passion, puis en vice. {{Guil| En réalité, si émouvant, si sublime qu'il soit, malgré les larmes qu'il nous arrache, cet amour paternel finit par présenter toutes les caractéristiques du vice<ref>[[Félicien Marceau]] : Balzac. p.401</ref>.}}. Il encourage leurs adultères, il va même jusqu'à financer le ''nid'' de [[Delphine de Nucingen|Delphine]] et de [[Eugène de Rastignac|Rastignac]], jusqu'à sermonner le comte de Restaud, mari d'[[Anastasie de Restaud|Anastasie]] parce que ce dernier lui reproche ses dettes et son amant [[Maxime de Trailles|de Trailles]] . Au lieu de les ramener à la raison, Goriot, d'une certaine manière, pousse ses filles au bout de leurs folies et parfois de leur corruption. En cela, il n'a rien de commun avec un [[Le Roi Lear|roi Lear]]. L'amour paternel abandonne toute morale, il dévore tout. Il ne reste plus que la passion et tout ce que la passion traîne avec elle de trouble.<ref>Félicien Marceau, p.400</ref>.
Parmi les quelques 600 personnages (environ) qui réapparaissent dans les romans de la Comédie humaine Goriot reste la figure unique d'un seul livre et ne réapparaîtra pas souvent (voir article lié : [[La Comédie humaine]] , section : personnages reparaissant).
== Chronologie de Jean-Joachim Goriot dans Le Père Goriot ==
*1813. Ayant vendu son fond à Muret, il espère vivre chez ses filles. Mais ses gendres refusent de le recevoir.
*1814. Il se retire à la Maison Vauquer, une pension ''honorable''. Il a encore huit à dix mille francs de rentes. Madame Vauquer est intéressée par ce veuf. Mais les allers-venues de ses filles lui donnent à penser qu'il entretient de jeunes maîtresses.
*1815. Ponctionné par ses filles, le père goriot demande à habiter le deuxième étage de la pension, Madame Vauquer commence à le mépriser.
*1819. Passe au troisième étage de la pension Vauquer ''l'étage des pauvres''. Madame Vauquer dépitée commence à l'humilier. Il devient le souffre douleur des pensionnaires qui ont appris que ses filles sont comtesse et baronne. La même année, [[Eugène de Rastignac]] l'a surpris en train de compresser des couverts en vermeil, pour les vendre à un orfèvre. Il acquitte avec le produit de la vente un billet à ordre pour Anastasie de Restaud. Et il meuble pour Rastignac et Delphine un petit appartement où il espère finir ses jours avec eux. Saisi d'une maladie qu'[[Horace Bianchon]] est impuissant à guérir, il attend désespérément la visite de ses deux filles, toutes deux occupées à participer au bal de la [[vicomtesse de Beauséant]].
*1820..Il meurt. Seul Rastignac assiste à son enterrement.
Il apparaît ou bien il est cité dans aussi dans :
*[[Gobseck]], écrit en [[1830 en littérature|1830]].
*[[Splendeurs et misères des courtisanes]], écrit entre [[1838 en littérature|1838]] et [[1847 en littérature|1847]].
*[[Modeste Mignon]], paru en [[1844 en littérature|1844]].
*[[La Maison Nucingen]], paru en [[1838 en littérature|1838]].
==Notes et références==
{{références}}
==Références==
*C. Lecour: Les personnages de la Comédie humaine, Editions Vrin. 1967.
*[[Félicien Marceau]] : les personnages de la Comédie humaine. Gallimard NRF 1977. 375 p.
*[[Félicien Marceau]] : Balzac et son monde. Gallimard TEL 1970, édition revue et augmentée,1986. 684 p.
*Fernand Lotte : Dictionnaire biographique des personnages fictifs de “ La Comédie humaine ”, Avant-propos de Marcel Bouteron, José Corti, Paris, 1952.
*Félix Longaud : Dictionnaire de Balzac, Larousse, Paris, 1969.
*Pierre Abraham : {{Guil|Créatures chez Balzac}}, Gallimard, Paris, 1931
{{Portail|littérature}}
{{Honoré de Balzac}}
{{DEFAULTSORT:Goriot Jean-Joachim}}
[[Catégorie:Personnage d'Honoré de Balzac]]
[[Catégorie:Personnage de fiction français]]