Jean-Marie Bockel 198861 30762532 2008-06-18T15:34:02Z Ollamh 5635 [[Projet:Restauration lien rouge]] {{Semi-protection}} {{Infobox biographie | nom =Jean-Marie Bockel | image =Jean-Marie Bockel.jpg | tailleimage(en px)=150 | legende = | nomofficiel = | surnom = | datedenaissance =[[22 juin]] [[1950]] | lieudenaissance =[[Strasbourg]] | datededeces = | ageaudecès = | lieudedeces = | nationalite =Français | metier =Avocat, homme politique | occupation =Secrétaire d'état | formation =Avocat | hommage = | autresfonctions = | note = | famille = }}'''Jean-Marie Bockel''' (souvent abrégé par '''JMB'''), né le [[22 juin]] [[1950]] à [[Strasbourg]], est un [[Avocat (métier)|avocat]] et un [[homme politique]] [[français]]. Ancien membre du [[Parti socialiste (France)|parti socialiste]], il a été [[secrétaire d'État]] auprès du ministre du commerce entre [[1984]] et [[1986]] dans le [[Gouvernement Laurent Fabius|gouvernement de Laurent Fabius]], puis a été élu [[maire]] de [[Mulhouse]] en [[1989]], et [[Liste des sénateurs du Haut-Rhin|sénateur du Haut-Rhin]] en [[2004]]. Il est depuis le {{date|19|juin|2007}} [[secrétaire d'État]] dans le [[gouvernement François Fillon (2)]] tout d'abord chargé de la [[Coopération]] et la [[Francophonie]] auprès du ministre des Affaires étrangères et des Affaires européennes puis, depuis le {{date|18|mars|2008}}, de la Défense et des anciens combattants, auprès du ministre de la Défense. == Biographie == Il suit des études de [[droit]] et obtient une [[maîtrise]] de droit puis le certificat d'aptitude à la profession d'[[Avocat (métier)|avocat]]. En [[1976]], il ouvre son cabinet à [[Mulhouse]]. Parallèlement il entame une carrière politique et prend sa carte au [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] en [[1973]]. En [[1974]] il devient secrétaire des [[Jeunesses socialistes]] du [[Haut-Rhin]]. Il est alors proche du [[Centre d'études, de recherches et d'éducation socialiste|CERES]]<ref>''[http://www.rtl2007.fr/actualite/0/jean-marie-bockel-socialisme-blairisme-7597.html Jean-Marie Bockel, du socialisme au blairisme]'', RTL2007, 19 juin 2007</ref> de [[Jean-Pierre Chevènement]], à l'aile gauche du PS. Il est élu [[Liste des députés du Haut-Rhin|député du Haut-Rhin]] à 30 ans en juin [[1981]]. Il est réélu en [[1986]] et [[1988]]. Battu lors de la {{citation|vague bleue}} de [[1993]], il retrouve son poste en [[1997]] jusqu'en [[2002]]. [[Secrétaire d'État]] auprès du ministre du commerce en [[1984]], il devient brièvement [[ministre]] du Commerce en [[1986]]. À la fin du [[gouvernement Laurent Fabius]], il devient porte-parole de Jean-Pierre Chevènement au sein du courant ''[[Socialisme et République]]'' en [[1987]]. Il est également [[conseiller général]] du [[Haut-Rhin]] pendant 10 ans et [[Liste des maires de Mulhouse|maire de Mulhouse]] depuis [[1989]]. Depuis la fin des [[années 1990]], il se fait l'apôtre d'une rénovation [[Tony Blair|blairiste]] du Parti Socialiste, dénonçant les {{citation|archaïsme[s] d'une partie du Parti Socialiste}}<ref>[http://www.debat2007.fr/index.php?id=495 Chat avec Jean-Marie Bockel], Debat2007, 7 novembre 2006</ref>. En [[2001]], il fonde ainsi le club « Gauche moderne » et rend un rapport sur les moyens de simplifier la [[création d'entreprise]]s. Il présente une motion en ce sens au [[Congrès du Mans]] en [[2005]]<ref>{{pdf}}[http://www.parti-socialiste.fr/congres2005/IMG/pdf/motion4_bockel.pdf « Pour un socialisme libéral : vérité et action », motion présentée par Jean-Marie Bockel]</ref>; sa motion recueille 0,65% des voix. Il est alors membre du Bureau National du Parti Socialiste. Il avait déjà déposé une contribution générale {{citation|Pour un socialisme moderne}} au [[congrès de Dijon]] en [[2003]]. Le {{date|23|mai|2001}}, il est élu à la présidence de l’[[association des maires de grandes villes de France]] présidence qu'il quitte début juillet 2007<ref>''[http://www.francematin.info/Michel-Destot,-maire-de-Grenoble,-elu-president-des-maires-de-grandes-villes-de-France-AMGVF-_a13693.html Michel Destot, maire de Grenoble, élu président des maires de grandes villes de France]'', France Matin, 14 septembre 2007</ref>. Aux [[élections législatives françaises de 2002|élections législatives de juin 2002]], il est battu par la candidate [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] [[Arlette Grosskost]]. Le [[21 septembre]] [[2004]], il est élu [[Liste des sénateurs du Haut-Rhin|Sénateur du Haut-Rhin]]. Il continue pendant le même temps ses appels à la rénovation du PS : En décembre 2005, il annonce la création du courant [[Réformisme et Rénovation]] pour continuer la réflexion issue de sa motion présentée au [[Congrès du Mans]]. Le {{date|14|septembre|2006}}, il signe un appel de soutien à l'investiture socialiste de [[Dominique Strauss-Kahn]] à l'[[élection présidentielle française de 2007]], en compagnie de 15 autres sénateurs, de 8 députés et de 2 députés européens. Après l'investiture de [[Ségolène Royal]] pour l'élection présidentielle de 2007 il prend la direction du comité de soutien à Ségolène Royal dans le Haut-Rhin. D'une sensibilité politique minoritaire dans son parti, il entretient des relations avec [[François Bayrou]] depuis plusieurs années<ref name="Lib">''[http://www.liberation.fr/actualite/evenement/evenement1/262273.FR.php?rss=true Jean-Marie Bockel, un libéral trop isolé au PS]'', Libération, 20 juin 2007</ref>. Après l'élection du [[président de la République]] [[Nicolas Sarkozy]] et la victoire de la [[droite (politique)|droite]] aux [[élections législatives françaises de 2007]] il accepte, au nom de l'[[Ouverture (politique)|ouverture]] demandée par le président de la République, sa nomination en tant que [[secrétaire d'État]] chargé de la [[Coopération]] et de la [[Francophonie]] auprès du ministre des Affaires étrangères du [[Gouvernement François Fillon (2)|gouvernement Fillon (2)]] le {{date|19|juin|2007}}. Exclu du PS, il déclare alors<ref>''[http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/politique/200725/bockel-(ps)-exprime-sa-lassitude_30635.html Bockel (PS) exprime sa lassitude]'', Le Journal du dimanche, 19 juin 2007</ref>: {{citation bloc|Ca fait dix ans que j'œuvre, que je milite sans grand succès pour la modernisation du PS, pour y prôner en tout cas des idées davantage sociales-libérales, blairistes, des idées qui peut-être nous auraient permis d'ailleurs de gagner la présidentielle si on avait su davantage les défendre}} Le {{date|26|septembre|2007}}, il crée le parti [[Gauche moderne]], mouvement libéral de [[centre-gauche]]. Gauche Moderne s'allie avec la majorité présidentielle lors des élections municipales de 2008. <ref>''[http://www.lefigaro.fr/politique/20070926.WWW000000973_jean_marie_bockel_cree_le_parti_de_louverture.html Jean-Marie Bockel crée le parti de l'ouverture]'', Le Figaro, 26 septembre 2007</ref>. Sa liste d'union [[Gauche moderne]]-[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]-[[Nouveau Centre]]-[[Mouvement démocrate (France)|MoDem]] l'emporte de peu le {{date|16|mars|2008}} lors du second tour de l'[[élections municipales françaises de 2008|élection municipale de 2008]] à Mulhouse, avec seulement 168 voix d'avance sur la liste PS dirigée par son ancien adjoint municipal [[Pierre Freyburger]]<ref>[http://www.20minutes.fr/article/219485/Municipales-Strasbourg-Bockel-toujours-maire-mais-d-un-cheveu.php Bockel toujours maire mais d'un cheveu - 20Minutes.fr, information en continu<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Alors qu'il est en charge de la Coopération, il demande publiquement le 15 janvier 2008 au Président, conformément aux promesses de celui-ci, d'accentuer la fin de la [[Françafrique]]<ref name="Fig_Bockel_victime">[http://www.lefigaro.fr/politique/2008/03/20/01002-20080320ARTFIG00371-bockel-victime-de-ses-positions-sur-la-francafrique-.php « ''Bockel victime de ses positions sur la Françafrique ?'' », Samuel Laurent, ''Le Figaro'', 20 mars 2008]</ref>. Lors du remaniement ministériel du {{date|18|mars|2008}} du [[gouvernement François Fillon (2)|gouvernement de François Fillon]] il passe du poste de [[secrétaire d'État]] à la [[francophonie]] à celui de secrétaire d'État aux [[ancien combattant|anciens combattants]]. Plusieurs journalistes voient dans la perte du ministère de la [[coopération]] des pressions des présidents [[Omar Bongo Ondimba|Omar Bongo]] et [[Denis Sassou-Nguesso]] mécontents des positions de Bockel au sujet de la [[Françafrique]]<ref name="Fig_Bockel_victime" />{{,}}<ref>[http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=468594 « ''Le piteux lâchage de Jean-Marie Bockel'' », Vincent Hugeux, ''L'Express', le 19 mars 2008]</ref>{{,}}<ref>François Bonnet, « La politique étrangère de la France : c’est n’importe quoi ! », in [[Marianne (revue)]], no 577, du 10 au 16 mai 2008, p 19-20</ref>. [[Catholique]] pratiquant, Jean-Marie Bockel est marié à Marie-Odile Mayer et a 5 enfants. Il est membre du [[Haut Conseil à l'intégration]] et [[Réserve militaire|colonel de réserve]] de l'armée de l'air. == Convictions politiques == Jean-Marie Bockel était perçu comme incarnant l'aile droite ou sociale-libérale du [[Parti socialiste (France)|parti socialiste]]. Il ne cache pas sa sympathie pour les méthodes pragmatiques du travailliste [[Tony Blair]] et se déclare lui-même [[social-libéral]]. Il estime que le socialisme et le libéralisme peuvent se fondre pour mieux s’accomplir. Il définit ainsi sa doctrine politique : {{citation bloc|Oui, nous sommes des socialistes libéraux. Socialistes, car nous devons opposer aux rapports de force et à l’injustice, la nécessité d’une émancipation partagée. Car nous nous donnons pour fin la justice et la protection sociale, la réduction des inégalités et la promotion des solidarités. Car nous travaillons au partage des biens et des droits à l’échelle du continent et du monde. Socialistes, car nous défendons l’esprit public, ce qui fait société. Car nous soutenons le principe d’une action collective et volontariste.}} {{citation bloc|Libéraux, car nous comprenons l’émancipation comme accès à la liberté. Nous défendons la liberté et la responsabilité individuelle, l’autonomie de la société civile, la délimitation de la souveraineté de l’État. L’émancipation doit être le fruit des libertés mises en commun : réunies par le débat et la négociation contractuelle, réglées par les normes du droit et l’exercice de la justice.}} Fervent défenseur du [[Blairisme]], il se déclare « Blairiste, plus que jamais » en 2006<ref>''Entretien avec Jean-Marie Bockel'', [[Le Figaro]], 26 juillet 2006</ref>. Il a traduit l'expression la [[Troisième voie (politique)|Troisième Voie]] (The Third Way) / le Nouveau Centre (Die neue Mitte) du manifeste Blair/Schröder en « Troisième Gauche », en référence au clivage entre Première et Deuxième Gauches françaises établi par [[Michel Rocard]]. Considéré comme un maire {{citation|sécuritaire de gauche}}<ref>''[http://www.arte.tv/fr/histoire-societe/ARTE-info/Elections-2007/1612234.html A droite de la gauche ou à gauche de la droite ?]'', Arte, 10 juillet 2007</ref> pour l'accent qu'il a mis sur la lutte contre la délinquance à Mulhouse, Jean-Marie Bockel est partisan depuis longtemps, à la fois dans le discours et dans les actes, d'un nécessaire équilibre entre la prévention et la sécurité. Il est un défenseur convaincu du renforcement du rôle du maire dans les politiques d'animation des contrats locaux de sécurité. Il avait approuvé plusieurs mesures du ministre de l'Intérieur Sarkozy<ref name="Lib"/>. === Références politiques === * Manifeste Blair/Schröder (''The Third Way'' / ''Die neue Mitte'') * L'œuvre du sociologue [[Anthony Giddens]] (concept de Troisième voie entre communisme et capitalisme) et de la philosophe [[Monique Canto-Sperber]] (conciliation socialisme/libéralisme). * [[Social-démocratie]] et plus particulièrement : New Labour (Royaume-Uni), SPD (Allemagne) et surtout social-démocratie nordique. * [[Social-libéralisme]] == Mandats et fonctions == === Fonctions ministérielles === *'''Ministre :''' ** du {{date|19|février|1986}} au {{date|19|mars|1986}} : [[Ministre]] du commerce, de l'artisanat et du tourisme ([[Gouvernement Laurent Fabius|Gouvernement Fabius]]) *'''Secrétaire d'État :''' ** du {{date|23|juillet|1984}} au {{date|19|juillet|1986}} : [[Secrétaire d'État]] auprès du ministre du commerce, de l'artisanat et du tourisme [[Michel Crépeau]] ([[Gouvernement Laurent Fabius|Gouvernement Fabius]]) ** du {{date|19|juin|2007}} au {{date|18|mars|2008}} : [[Secrétaire d'État]] chargé de la coopération et de la francophonie auprès du ministre des affaires étrangères et européeennes [[Bernard Kouchner]] ([[Gouvernement François Fillon (2)]]) ** depuis le {{date|18|mars|2008}} : [[Secrétaire d'État]] à la défense et aux anciens combattants auprès du ministre de la défense [[Hervé Morin]] ([[Gouvernement François Fillon (2)]]) === Mandats politiques nationaux === *'''Député :''' ** Du 21/06/1981 au 23/08/1984 : [[Assemblée nationale française|Député]] [[Parti socialiste (France)|PS]] de la [[5e circonscription du Haut-Rhin]] ** Du 16/03/1986 au 14/05/1988 : [[Assemblée nationale française|Député]] [[Parti socialiste (France)|PS]] de la [[5e circonscription du Haut-Rhin]] ** Du 12/06/1988 au 01/04/1993 : [[Assemblée nationale française|Député]] [[Parti socialiste (France)|PS]] de la [[5e circonscription du Haut-Rhin]] ** Du 01/06/1997 au 18/06/2002 : [[Assemblée nationale française|Député]] [[Parti socialiste (France)|PS]] de la [[5e circonscription du Haut-Rhin]] *'''Sénateur :''' ** Depuis le 26/09/2004 : [[Sénat français|Sénateur]] [[Parti socialiste (France)|PS]] du [[Haut-Rhin]] (fin du mandat en septembre 2013) *'''Autres :''' ** De 1988 à 1993: Président de la commission aux productions et échanges de l'Assemblée Nationale ** 23 mai 2001 - 13 sept. 2007 : président de l’[[Association des maires des grandes villes de France]] === Mandats politiques régionaux ou départementaux=== * De 1982 à 1988 : [[Conseiller général]] du [[Haut-Rhin]] * De 1988 à 1989 : [[Conseiller général]] du [[Haut-Rhin]] (démission en 1989) * De 1994 à 1997 : [[Conseiller général]] du [[Haut-Rhin]] (démission en 1997) * De 1992 à 1992 : [[Conseil régional (France)#Conseiller|Conseiller régional]] d'[[Alsace]] (démission en 1992) === Mandats politiques locaux === * De 1989 à 1995 : [[Liste des maires de Mulhouse|Maire de Mulhouse]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) * De 1995 à 2001 : [[Liste des maires de Mulhouse|Maire de Mulhouse]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) * De 2001 à 2008 : [[Liste des maires de Mulhouse|Maire de Mulhouse]] ([[Parti socialiste (France)|PS]] puis GM à partir de 2007) * Depuis 2008 : [[Liste des maires de Mulhouse|Maire de Mulhouse]] ([[Gauche Moderne|GM]]) * Vice-Président de la [[Communauté d'agglomération]] de [[Communauté d'agglomération Mulhouse Sud-Alsace|Mulhouse Sud Alsace]] == Publications == * ''La troisième gauche, petit manifeste social-libéral''. Éditions Val de France, mars 1999. ==Références== {{Références|colonnes = 2}} == Liens externes == * [http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/biographie_5/acteurs/gouvernement/secretariat_etat_cooperation_francophonie_m631/ Biographie sur le site de Matignon] * [http://www.lagauchemoderne.org/ Site officiel de ''Gauche Moderne''] * [http://fr.groups.yahoo.com/group/gauche-moderne/ Groupe de discussion de ''Gauche Moderne''] * [http://gauchemoderne.hautetfort.com/ Blog de ''Gauche Moderne''] {{Maire de Mulhouse | début=1989 | fin= | précédent=[[Joseph Klifa]] | suivant= | bis1= | bis= | bis2= }} {{Portail|politique|Alsace}} {{DEFAULTSORT:Bockel, Jean-Marie}} [[Catégorie:personnalité du Parti socialiste (France)]] [[Catégorie:Personnalité de la Gauche moderne]] [[Catégorie:ancien sénateur du Haut-Rhin]] [[Catégorie:Maire de Mulhouse]] [[Catégorie:Ministre français du Tourisme]] [[Catégorie:Ministre français de la Coopération]] [[Catégorie:Ministre français des Anciens combattants]] [[Catégorie:Maire PS]] [[Catégorie:Ancien député du Haut-Rhin]] [[Catégorie:Ancien député de la Cinquième République]] [[Catégorie:Naissance en 1950]] [[Catégorie:ancien conseiller général du Haut-Rhin]] [[Catégorie:ancien conseiller régional de l'Alsace]] [[Catégorie:Naissance à Strasbourg]] [[en:Jean-Marie Bockel]]