Jean Charest
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31557712
2008-07-14T01:00:53Z
Bossorange
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/* Second mandat */
{{Semi-protection}}
{{Voir homonymes|Charest}}
{{PM Québec Infobox| nom={{PAGENAME}}|
image=[[Image:Charrest.jpg|{{PAGENAME}}]]|
numero= 29{{e}}|
mandat={{date|29|avril|2003|au Québec}}<br />aujourd'hui |
prédécesseur=[[Bernard Landry]]|
successeur=''Mandat en cours''|
datenaissance={{date|24|juin|1958|au Québec}}|
lieunaissance=[[Sherbrooke]] ([[Québec]])|
datedécès=|
lieudécès=|
mariage=Michèle Dionne|
profession=[[Avocat (métier)|Avocat]]|
partipolitique=[[Parti libéral du Québec]]|}}
[[L'honorable]] '''Jean Charest''', <small>[[Conseil privé de la Reine pour le Canada|C.P.]], [[Bachelier en droit|LL.B.]], [[M.A.N.]] </small> (né le {{date|24|juin|1958|au Québec}} sous le nom de '''John James Charest''') est un [[Avocat (métier)|avocat]] et un [[homme politique]] [[Québec|québécois]]. Il a été chef du [[Parti progressiste-conservateur du Canada|Parti progressiste-conservateur fédéral]] de [[1993]] à [[1998]], et il dirige le [[Parti libéral du Québec]] depuis [[1998]]. Il est [[premier ministre du Québec]] depuis [[2003]].
== Carrière d'avocat et politique fédérale ==
Né dans la ville centrale des cantons de l'Est ([[Sherbrooke]], [[Québec]]), Jean Charest est le fils de Claude Red Charest et Rita Léonard (une [[Canadiens Irlandais|Québécoise-irlandaise]]). Il obtint son diplôme en droit de l'[[Université de Sherbrooke]] et fut admis au [[Barreau du Québec]] en [[1981]]. Ayant épousé Michèle Dionne, il est le père de trois enfants. Il exerce son métier d'avocat jusqu'à ce qu'il soit élu député progressiste-conservateur à la [[Chambre des communes du Canada]] dans la circonscription de [[Sherbrooke (circonscription fédérale)|Sherbrooke]] à l'[[élection fédérale canadienne de 1984]]. De [[1984]] à [[1986]], Charest occupe le poste de vice-président de la Chambre des communes. En [[1986]], à l'âge de 28 ans, il est nommé ministre d'État à la Jeunesse au sein du cabinet du [[Premier ministre du Canada|premier ministre]] [[Brian Mulroney]]. Il est le plus jeune membre du conseil des ministres dans l'histoire du Canada. Il est nommé ministre d'État à la Condition physique et au Sport amateur en [[1988]], mais il doit démissionner en [[1990]] après s'être adressé à un juge de manière inappropriée<ref>{{en}} Canada Online. ''[http://canadaonline.about.com/od/premiers/p/jeancharest.htm Quebec Premier Jean Charest]''. En ligne (page consultée le 15 mars 2007).</ref>. Il sera plus tard réintégré au cabinet, puis nommé ministre de l'Environnement en [[1991]]. Avec [[Lucien Bouchard]], il avait participé aux négociations préliminaires qui ont abouti à l'accord de Kyoto.
Il est l'un des participants à la construction de l'[[accord du lac Meech]] dès [[1988]].
Après la démission de Brian Mulroney des postes de chef du Parti progressiste-conservateur et premier ministre du Canada, Charest est candidat à la direction du parti en [[1993]]. Il impressionne bon nombre d'observateurs et arrive bon deuxième derrière la ministre de la Défense, [[Kim Campbell]], qui jouit d'une grande avance. Charest est nommé [[Vice-premier ministre du Canada|vice-premier ministre]] et ministre de l'Industrie, des sciences et technologies dans le cabinet éphémère de Campbell.
Lors de l'[[élection fédérale canadienne de 1993|élection de 1993]], les progressistes-conservateurs sont balayés du pouvoir. Seulement deux des 295 candidats du parti sont élus : Charest et [[Elsie Wayne]]. En tant qu'unique membre restant de ce qui devait être le dernier cabinet progressiste-conservateur, Charest est nommé chef intérimaire du parti, et est confirmé au poste en avril [[1995]].
Avant d'être confirmé dans ses fonctions de chef du parti, Charest lance un effort pour rebâtir le parti. Lors de l'[[Résultats de l'élection canadienne de 1997|élection de 1997]], les conservateurs récoltent 19% des suffrages, remportant 20 des 301 sièges, principalement dans les [[provinces maritimes]]. Le parti revient de loin, mais Charest est déçu par les résultats. Il avait en outre proposé de réduire les impôts, de faire une alternative à [[Jean Chrétien]], de réviser la loi sur les armes à feu et de créer une charte des droits des victimes. Il s'était lié avec ceux qui dénonçaient la possibilité d'une partition de la province en cas de séparation.
== Campagne référendaire de 1995 ==
<!-- à compléter -->
:''Voir aussi : [[Référendum de 1995 au Québec]]''
== Chef du Parti libéral du Québec ==
En [[avril 1998]], Charest se plie à la très grande pression publique et politique et quitte la politique fédérale pour prendre la direction du [[Parti libéral du Québec]]. Charest est en effet considéré comme le meilleur espoir des [[Idéologie fédéraliste au Québec|fédéralistes québécois]] pour vaincre le gouvernement [[Mouvement souverainiste du Québec|souverainiste]] du [[Parti québécois]]. (Le Parti libéral du Québec n'est pas affilié avec les [[Parti libéral du Canada|libéraux fédéraux]] bien qu'il l'ait déjà été à une époque.)
Quelques mois plus tard, Jean Charest est élu député de la [[Circonscription électorale (Québec)|circonscription]] de [[Sherbrooke (circonscription provinciale)|Sherbrooke]] aux [[Élection générale québécoise de 1998|élections générales du 30 novembre 1998]]. Les libéraux, sous Charest, réussissent à récolter un plus grand nombre de votes que le Parti québécois lors de l'élection. Toutefois, puisque le système électoral n'est pas proportionnel au nombre de votes, le Parti québécois remporte suffisamment de sièges pour former un autre [[gouvernement majoritaire]]. Par rapport à l'[[Élection générale québécoise de 1994|élection générale de 1994]] (alors que les libéraux étaient dirigés par [[Daniel Johnson (fils)|Daniel Johson, fils]]) libéraux et péquistes récoltèrent presque le même nombre de sièges à l'[[Assemblée nationale du Québec]]. Du {{date|15|décembre|1998|au Québec}} au {{date|29|avril|2003|au Québec}}, Jean Charest est [[Chef de l'Opposition officielle (Québec)|Chef de l'Opposition officielle du Québec]].
Peu avant la campagne électorale de 1998, Jean Charest avait écrit son autobiographie. Aussi, l'éditorialiste-en-chef de ''[[La Presse (Canada)|La Presse]]'', [[André Pratte]], en avait écrit une semblable à la même époque.
À l'[[Élection générale québécoise de 2003|élection du 14 avril 2003]], Charest mène ses troupes libérales à une victoire majoritaire, mettant fin à neuf ans de règne péquiste. Il affirme détenir désormais un mandat pour réformer les soins de santé, baisser les impôts, réduire les dépenses et faire des réductions dans le rôle de l'État. Jean Charest est assermenté [[premier ministre du Québec]] le {{date|29|avril|2003|au Québec}}.
== Premier ministre du Québec ==
=== Premier mandat ===
[[Image:RaffarinCharest2.jpg|250px|thumb|right|Avec [[Jean-Pierre Raffarin]] lors d'une visite officielle en France, le {{date|6|mai|2004}}.]]
Ses deux premières années en tant que premier ministre sont marquées par une opposition féroce envers ses politiques de la part de divers [[groupes sociaux]] et des [[syndicat]]s. L'antagonisme et la négativité entre le gouvernement et les employés du secteur public, ainsi que l'absence des baisses d'impôts promises qui se font toujours attendre, contribuent à rendre son gouvernement extrêmement impopulaire auprès du public. Certains ont suggéré que Charest pourrait être candidat à la direction du [[Parti conservateur du Canada]] advenant une défaite électorale éventuelle de [[Stephen Harper]]. Certains [[Mouvement souverainiste du Québec|souverainistes]] ont aussi tenté d'attaquer Charest en faisant valoir que son prénom légal est « John » et non « Jean ».
Plusieurs crises importantes ont marqué le premier mandat du [[Gouvernement Jean Charest|gouvernement Charest]]. La crise du [[C. difficile]], la crise du logement, la crise du financement universitaire, l'[[effondrement du viaduc de la Concorde]], la [[fusillade au collège Dawson]], les [[accommodement raisonnable|accommodements raisonnables]], la crise de l'environnement et le problème de démocratie municipale comptent parmi les événements difficiles qui ont marqué ces premières années.
=== Second mandat ===
Jean Charest est réélu Premier ministre lors de l'[[Élection générale québécoise de 2007|élection québécoise de 2007]]. Toutefois, son gouvernement devient [[Gouvernement minoritaire|minoritaire]]. Son parti fait élire 48 députés, obtenant 33% des votes. Les deux autres principaux partis, l'Action démocratique du Québec (dirigée par Mario Dumont) et le Parti québécois (dirigé par André Boisclair), font respectivement élire 41 députés (31% des votes) et 36 députés (28% des votes). Dans sa circonscription, [[Sherbrooke (circonscription provinciale)|Sherbrooke]], Jean Charest obtient 36,56 % des votes, devançant le candidat du Parti québécois, Claude Forgues.
Le {{date|18|avril|2007|au Québec}}, Jean Charest annonçe un [[Conseil des ministres du Québec|cabinet ministériel]] réduit à 18 député(e)s. Ce cabinet, paritaire entre hommes et femmes, représente une première dans la province. Cela a été très bien accueilli de la part des médias et de la population.
Le mercredi {{date|11|juillet|2007}}, Jean Charest est décoré de l'Ordre du Mérite Bavarois. C'est la plus haute distinction remise par l'[[Bavière|État bavarois]]. Il est le 2{{e}} québécois à recevoir la distinction (après [[Bernard Landry]]) et l'un des rares étrangers.
Monsieur Charest recevera également la plus haute distinction accordée par la République française, celle de commandeur de l'Ordre national de la [[Légion d'honneur]]. Elle lui sera remis des mains du Président [[Nicolas Sarkozy]].<ref>http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2008/07/13/004-legion_dhonneur_quebec_n.shtml</ref>
== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
{|
| valign="top" width=20%|
* [[Gouvernement Jean Charest]]
* [[Conseil des ministres du Québec]]
* [[Parti libéral du Québec]]
| valign="top" width=20%|
* [[37e législature du Québec]]
* [[38e législature du Québec]]
* [[Sherbrooke (circonscription provinciale)]]
|}
=== Références ===
<references/>
=== Liens externes ===
{{Commons|Category:Jean Charest}}
* {{fr}} [http://www.assnat.qc.ca/fra/Membres/notices/c/chaj5.shtml Jean Charest] — Assemblée nationale
* {{fr}} [http://www.ledevoir.com/2004/01/23/45619.html Portrait du gouvernement Charest] — ''[[Le Devoir]]''
* [http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Jean_Charest Portrait de Jean Charest]
* [http://www.plq.org/ Site officiel du Parti libéral du Québec]
* [http://www.parl.gc.ca/information/about/people/key/bio.asp?Language=F&query=61&s=M Expérience politique fédérale] — Bibliothèque du Parlement
{{Début dynastie}}
{{Insérer dynastie
|nom=[[Ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale|Ministre responsable de la Capitale-Nationale]]<br />Gouvernement du Québec
|avant=[[Philippe Couillard]]
|après=''(actuellement en poste)''
|période=[[2008]]-''(actuellement)''}}
{{Insérer Chef opp Qc
|avant=[[Monique Gagnon-Tremblay]]
|début=1998
|fin=2003
|après=[[Bernard Landry]]}}
{{Insérer Député Qc
|circonscription=Sherbrooke
|parti=PLQ
|début=1998
|fin=actuel
|nomav=[[Marie Malavoy]]
|partiav=PQ}}
{{Fin dynastie}}
{{PM Québec}}
{{ChefPLQ}}
{{CanPM}}
{{ChefConservateur}}
{{Député Assnat Qc}}
{{Portail|Québec|Canada}}
{{DEFAULTSORT:Charest, Jean}}
[[Catégorie:Premier ministre du Québec]]
[[Catégorie:Chef du Parti libéral du Québec]]
[[Catégorie:Conseil des ministres du Québec]]
[[Catégorie:Député à l'Assemblée nationale du Québec]]
[[Catégorie:Député fédéral canadien provenant du Québec]]
[[Catégorie:Chef du Parti conservateur du Canada et ses prédécesseurs]]
[[Catégorie:Député du Parti progressiste-conservateur du Canada]]
[[Catégorie:Avocat canadien]]
[[Catégorie:Naissance en 1958]]
[[Catégorie:Ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale]]
[[de:Jean Charest]]
[[en:Jean Charest]]
[[es:Jean Charest]]
[[fi:Jean Charest]]
[[pl:Jean Charest]]
[[sv:Jean Charest]]
[[uk:Жан Шаре]]
[[zh:庄社理]]