Joan Fuster 2858045 31606908 2008-07-15T20:05:48Z Ollamh 5635 [[Projet:Restauration lien rouge]] {{homon|Fuster}} '''Joan Fuster i Ortells''' ([[Sueca]], [[Communauté Valencienne]], [[23 novembre]] [[1922]] - ''ídem'', [[21 juin]] [[1992]]) était un [[écrivain]] valencien de [[catalan|langue catalane]]. Bien qu'il fût largement reconnu pour son [[essai]], ''{{lang|ca|[[Nosaltres, els valencians]]}}'' (''Nous, les valenciens'', [[1962]]), son travail de recherche et d'édition est multiple et aborde de nombreux champs de connaissances, notamment la [[linguistique]], l'[[histoire]], le [[tourisme]] et la [[philosophie]]. == Biographie == Naît dans une famille d'origine paysanne, son père (un dirigeant local du [[parti carliste]]) étant professeur de [[dessin]]. En 1943 il entame des études de [[Droit]] à l'[[université de Valence]]. En paralèlle il cultive un goût pour l'écriture qui l'amène à faire plusieurs contributions journalistiques. L'année suivante il publie son premier texte en [[valencien]] dans un almanach de [[Las Provincias]]. Entre 1946 et 1959 il codirige avec [[Josep Albi]] la revue ''Verbo''. En 1947 il exerce en tant qu'[[avocat (métier)|avocat]] à [[Sueca]], sa ville natale où il résidera toujours. Il poursuit ses collaborations avec la presse régionale, particulièrement avec le journal [[Levante - EMV]], puis dans la revue ''Destino'' et dans le journal [[Barcelone|barcelonais]] [[La Vanguardia]]. Entre 1961 et 1966 il collabore également avec le journal [[catalogne|catalan]] [[El Correo Catalán]]. Le {{date|11|septembre|1981}} il est victime à son domicile d'un attentat à la bombe qui cause des dommages dans la bibliothèque et ses archives personnelles. En 1983 il est nommé professeur d'histoire de la langue à l'Université de Valence, en 1984 il est nommé [[docteur honoris causa]] de l'[[Université de Barcelone]], il tient la chaire de littérature de l'Université de Valence à partir de 1986. Il meurt le {{date|21|juin|1992}} à Sueca. == Œuvre == Il fait ses débuts dans la presse mais ses premiers écrits publiés sont des recueil de poésies: ''Sobre Narcís'' (1949), ''Ales o mans'' (1949), ''Terra a la boca'' (1953) o ''Escrit per al silenci'' (1954), qui se situent dans une lignée [[existentialisme|existentialiste]] et reflète les préoccupations de l'époque. Avec ''El descrèdit de la realitat'' (1955), edité par [[Francesc de Borja Moll]], il entame une brillante carrière dans le champ de l'[[essai]] couvrant une large thématique et dans un style très incisif qui lui est propre. Il doit faire face à la [[censure]], à des hostilités plus ou moins masquées, à un gros manque de moyens, à un milieu culturel globalement défavorable et au silence des médias du [[pays valencien]]. Un autre aspect de son œuvre est celui de l'[[érudition]], de l'[[histoire]], de la [[critique littéraire]] et des [[anthologie]]s. Son dévouement aux thèmes valenciens culmine en 1962 avec la publication de ''[[Nosaltres els valencians]]'' (récompensé par le prix [[Lletra d'Or]] l'année suivante), ''Qüestió de noms'' et ''El País Valenciano'', des livres primordiaux dans l'approche de la connaissance de l'histoire, de la culture et des problèmes d'[[identité nationale]] du pays valencien. Dans ces livres, Fuster affirme que pour revaloriser la culture autochtone valencienne il faut resserrer les liens avec les autres territoires catalanophones, en créant une communauté dans un premier temps culturelle, puis politique : les '''[[pays catalans]]''' (''{{lang|ca|els països catalans}}''). Il poursuit dans cette thématique avec ''Raimon'' (1964), ''Combustible per a falles'' (1967) et ''Ara o mai'' (1981), entre autres. Une partie de ses nombreux études et articles érudits, historiques, biographiques et de voyage sont rassemblés dans les volumes I et III des ''Obres completes'' et dans le ''Diari 1952-1960''. Parmi les auteurs dont il a fait l'étude on peut citer [[Sant Vicent Ferrer]], [[Isabel de Villena]], [[Ausiàs March]], [[Joan Roís de Corella]], [[Joan Salvat-Papasseit]], [[Josep Pla]] ou [[Salvador Espriu]], entre autres. Dans le champ de l'essai il publie ''Figures de temps'', premi Yxart (1957), ''Judicis finals'' (1960), ''Diccionari per a ociosos'' (1964), ''Causar-se d'esperar'' (1965), ''L'home, mesura de totes les coses'' (1967), etc. Parmi ses travaux d'histoire, de critique et de divulgation litééraire on peut citer ''La poesia catalana'' (1956), ''Poetes, moriscos i capellans'' (1962), ''Heretgies, revoltes i sermons'' (1968) et ''Literatura catalana contemporània'' (1972). == Compléments == === Article connexe === * [[Catalanisme]] === Lien externe === *{{ca}} [http://www.antiblavers.info/galeria/albums/userpics/10002/NosaltreselsValencians.pdf Fuster, Joan, ''Nosaltres els valencians''] *{{ca}}[[q:ca:Joan Fuster|Citations de Joan Fuster sur Wikiquote]] {{portail|pays catalans|Espagne}} {{DEFAULTSORT:Fuster, Joan}} [[Catégorie:Nationalisme catalan]] [[Catégorie:Journaliste espagnol]] [[Catégorie:Écrivain de langue catalane]] [[Catégorie:Écrivain espagnol]] [[Catégorie:Naissance en 1922]] [[Catégorie:Décès en 1992]] [[ca:Joan Fuster i Ortells]] [[en:Joan Fuster]] [[eo:Joan Fuster]] [[es:Joan Fuster]] [[oc:Joan Fuster]] [[sl:Joan Fuster]]