John Christie 1997346 30855664 2008-06-21T17:01:38Z Mister Cola 19698 '''John Reginald Halliday Christie''' ([[8 avril]] [[1898]]–[[5 juillet]] [[1953]]) était un [[tueur en série]] britannique, actif dans les années 1940 et 1950. Il fut arrêté, jugé et pendu pour meurtre en [[1953]].<br /> Avant son arrestation, il a été impliqué dans une autre affaire de meurtre, comme témoin principal pour la [[Couronne britannique|Couronne]]. [[Timothy Evans]], qui était locataire dans le même immeuble que lui, fut accusé du meurtre de sa propre femme et de sa fille, et en conséquence condamné et exécuté pour le meurtre de son bébé. Certains détracteurs ont supposés que Christie avait commis les meurtres et accusé ensuite [[Timothy Evans|Evans]]. D'autres ont suggéré qu'il pouvait y avoir deux meurtriers habitant le même immeuble au même moment. Lord Brabin déclara en [[1966]] qu'il était "plus probable qu'improbable" qu'Evans avait tué sa femme mais qu'il n'avait pas tué sa fille Geraldine.<ref name=Simpson>Keith Simpson, Forty years of murder, Grafton edition (1996), ISBN 0261669087, p. 248</ref> Tandis que ni l'innocence, ni la culpabilité d'[[Timothy Evans|Evans]] pour ces crimes ne pouvaient être prouvées, pas plus que celle de Christie, l'affaire suscita une forte indignation, et contribua à la suspension de la [[peine de mort]] en [[Royaume-Uni|Grande-Bretagne]] en 1965 (elle fut plus tard totalement abolie). =Le début de sa vie= John Reginald Halliday Christie a été élevé à [[Halifax (Angleterre)|Halifax]], alors situé dans le [[Yorkshire]] occidental ([[:en:West Riding of Yorkshire|West Riding]]). Il a été [[Maltraitance sur mineur|maltraité]] par son père et dominé par sa mère et ses soeurs. A l'age de huit ans il est témoin auprès du cercueil ouvert de son grand-père, un homme qui l'avait terrorisé.<br /> Christie gagne une bourse pour étudier au [[Enseignement secondaire|collège]] d'[[Halifax (Angleterre)|Halifax]]. Il sa distingua particulièrement en [[mathématiques]] et en [[algèbre]] et était doué pour le travail minutieux. Il fut découvert plus tard qu'il avait un [[Quotient intellectuel]] de 128. Il chanta à la [[chorale]] et devint [[Scoutisme|scout]], mais n'était pas populaire auprès de ses camarades. A la fin de sa scolarité, en [[1913]], il devint assistant [[Projection cinématographique|projectionniste]].<br /> Avant d'atteindre la [[puberté]], il avait déjà associé la [[sexualité]] avec la [[mort]], la domination et la violence, le rendant [[Impuissance|impuissant]] à moins qu'il n'ait un contrôle total. Ses premières [[sexualité|expérience sexuelles]] furent des échecs, lui collant l'étiquette de "Reggie-p'tite-bite" ou "Christie-qui-peut-pas" pendant toute son [[adolescence]]. Il était également [[Hypocondrie|hypocondriaque]] et [[Hystérie|hystérique]], et exagérait ou feignait souvent la [[maladie]] pour attirer l'attention.<ref name="crimelibrary">[http://www.crimelibrary.com/serial_killers/history/christie/index_1.html Number 10 Rillington Place / The Christies]</ref><br /> Christie s'engagea comme signaleur pendant la [[Première Guerre mondiale]], au cours de laquelle il fut hospitalisé après une attaque au [[gaz moutarde]], déclarant avoir été rendu [[cécité|aveugle]]. Il n'existe cependant aucune archive sur sa [[cécité]] présumée. Dans son livre ''10 Rillington Place'',<ref name="Kennedy">Ludovic Kennedy, ''10 Rillington Place'', ISBN 0-586-03428-5, 1961</ref> le journaliste [[:en:Ludovic Kennedy|Ludovic Kennedy]] écrit que Christie exagéra sa [[cécité]], comme ensuite la période de 3 ans pendant laquelle il fut [[Aphasie|muet]].<br /> Christie épousa Ethel Waddington, de [[Sheffield]], âgée de 22 ans, le [[10 mai]] [[1920]]. L'union était bancale, Christie était [[Impuissance|impuissant]] avec elle et fréquentait les [[Prostitution|prostituées]]. Les voisins et amis faisaient des commérages et disaient qu'elle pouvait rester auprès de lui sans aucun risque. Ils se séparèrent quatre ans plus tard quand Christie emménagea à [[Londres]] et qu'Ethel partit habiter chez des parents. =Les premiers pas dans la délinquance= La décennie suivante, Christie fut condamné pour de nombreux délits mineurs. Parmi ceux-ci : 3 mois de prison le [[12 avril]] [[1921]] pour vol de mandats-poste quand il travaillait comme postier, 9 mois à la prison d'Uxbridge en [[septembre]] [[1924]] pour vol, 6 mois de [[travaux forcés]] en [[mai]] [[1929]] pour avoir [[agression|agressé]] une [[prostitution|prostituée]] (avec laquelle il vivait à [[Battersea]]), et 3 mois d'emprisonnement en [[1933]] pour avoir volé la voiture d'un [[prêtre]] qui l'avait traité en ami. Christie et sa femme se réconcilièrent en [[1933]] après sa libération. Il n'avait cependant pas changé et continua de rechercher des [[prostitution|prostituées]] pour soulager des besoins sexuels de plus en plus violents, et qui incluaient la [[nécrophilie]].<br /> En [[décembre]] [[1938]], Christie et sa femme emménagèrent dans l'appartement au rez-de-chaussée du 10 place Rillington dans le quartier de [[Ladbroke Grove]] à [[Notting Hill]]. Au début de la [[Seconde Guerre mondiale]], il postula pour rejoindre les forces de [[Police (institution)|police]] et fut accepté. Il fut affecté au poste de [[Police (institution)|police]] d'Harrow Road. Christie entama une liaison avec une femme y travaillant et dont le mari était un [[soldat]] combattant sur le [[Front militaire|front]]. Leur liaison dura jusqu'en [[décembre]] [[1943]]. Le mari les surpris au lit et passa Christie à tabac. =Les meurtres= ==Les premiers meurtres== La première personne que Christie admit avoir tué était Ruth Fuerst, qu'il a étranglé sous le coup d'une impulsion brutale pendant un [[rapport sexuel]] en [[août 1943]].<br /> En [[octobre 1944]], il assassina une collègue de travail, Muriel Amelia Eady, en lui promettant de soigner sa [[bronchite]] avec un "mélange spécial", utilisant le gaz domestique qui contenait du [[monoxyde de carbone]] et provoquait l'évanouissement. Une fois que Muriel Eady fut inconsciente, Christie l'étrangla et la viola ''post mortem''.<br /> Christie les enterra toutes les deux dans le jardin de son immeuble. ==Les meurtres de Beryl et Geraldine Evans== [[Timothy Evans]] et sa femme Beryl, alors enceinte, emménagèrent dans l'appartement du dernier étage au 10 place Rillington en avril [[1948]]. Le [[10 octobre]], Beryl donna naissance à une fille qu'ils prénommèrent Geraldine. En novembre [[1948]] Beryl Evans découvrit qu'elle était de nouveau enceinte et craignait que son couple n'ait pas les moyens d'élever un autre enfant. [[Timothy Evans]] déclara plus tard à la [[Police (institution)|police]] que Christie leur avait promis qu'il pourrait pratiquer un [[avortement]]. <br /> [[:en:Ludovic Kennedy|Ludovic Kennedy]] écrit que Christie utilisa son "gaz spécial" pour immobiliser Beryl qu'il étrangla et viola ''post mortem''.<ref name="Kennedy"/> Quand [[Timothy Evans]] rentra du travail ce soir là, Christie lui dit que Beryl était morte au cours de l'opération et qu'il avait du dissimuler son corps (l'[[avortement]] était illégal en [[Angleterre]] à cette époque). Christie le convainquit alors [[Evans|Timothy Evans]], qui avait un [[QI]] de 70 environ,<ref>[http://www.crimelibrary.com/serial_killers/history/christie/evanses_2.html Number 10 Rillington Place / The Evanses]</ref> d'aller vivre dans sa famille au [[Pays de Galles]] et de lui laisser Geraldine. [[Timothy Evans |Evans]] déclara plus tard qu'il retourna dans l'appartement plusieurs fois pour demander des nouvelles de Geraldine mais Christie lui refusa de le laisser la voir. <br /> Le [[30 novembre]] [[1949]], [[Timothy Evans|Evans]] alla au poste de [[Police (institution)|Police]] de [[Merthyr Tydfil]] et confessa avoir tué accidentellement Beryl en lui faisant boire le contenu d'une bouteille qu'un homme lui avait donné pour la faire avorter, et s'être débarrassé de son corps dans la [[fosse septique]] de son immeuble. Il dit à la [[Police (institution)|Police]] qu'il avait pris des dispositions pour faire garder sa fille Geraldine, et qu'après il était reparti au [[Pays de Galles]].<br /> Quand la [[Police (institution)|Police]] examina la fosse à l'extérieur devant l'immeuble elle ne trouva rien mais découvrit que le poids du couvercle de cette fosse avait nécessité la force de trois policiers pour être ouvert. [[Timothy Evans|Evans]] fut réinterrogé et donna une version différente. Il prétendit alors que John Christie, qui logeait dans le même immeuble, lui avait proposé de faire avorter Beryl. Evans indiqua qu'il était rentré le 7 novembre et avait trouvé Christie l'attendant pour lui dire que l'opération "n'avait pas marché" et que Beryl en était morte. Il dit que Christie lui raconta qu'il s'était débarrassé du corps "dans une des fosses" et qu'il connaissait un jeune couple dans l'est d'[[Acton(londres)|Acton]] qui s'occuperait de Geraldine et dit à Evans de vendre ses meubles et "''partir quelque part en dehors de [[Londres]]''".<br /> Pendant la fouille du 10 place Rillington, le [[2 décembre]] [[1949]], la [[Police (institution)|Police]] trouva les corps de Beryl et Geraldine dans le petit [[Lavoir (bassin public)|lavoir]] à l'arrière de l'immeuble. Elles avaient été toutes les deux étranglées. Quand on montra à [[Timothy Evans|Evans]] les vêtements pris sur les corps de sa femme et de son enfant, on lui demanda immédiatement s'il était responsable de leur mort. Il répondit d'un simple "''Oui''".<br /> Le journaliste [[:en:Ludovic Kennedy|Ludovic Kennedy]]<ref name="Kennedy"/> a soutenu que, jusqu'à cet instant, Evans n'avait pas été prévenu de la mort de sa fille et que sa réponse, dans cette situation, pouvait à peu près tout dire. [[Timothy Evans|Evans]] avoua alors avoir étranglé Beryl au cours d'une querelle d'argent le [[8 novembre]] [[1949]], et avoir étranglé Geraldine deux jours après, et être ensuite parti au [[Pays de Galles]].<br /> Cet [[aveu]], ainsi que d'autres déclarations que fit [[Timothy Evans|Evans]] pendant l'interrogatoire de [[Police (institution)|police]], sont souvent cités comme étant une preuve de la culpabilité d'[[Timothy Evans|Evans]], bien que [[:en:Ludovic Kennedy|Kennedy]]révéla que son interrogatoire fut dicté par les enquêteurs et mené tard la nuit et tôt à la levée du jour, au détriment da la santé physique et mentale de l'accusé.<br /> [[Timothy Evans|Evans]] revint plus tard sur ses [[aveu|aveux]], et l'affaire fut renvoyée devant le [[tribunal]]. Le procès s'ouvrit le [[11 janvier]] [[1950]]. Christie fut un témoin clef de l'accusation et fut essentiel à la condamnation d'[[Timothy Evans|Evans]] deux jours plus tard. Le [[jury]] n'eut besoin que de 40 minutes pour rendre son [[verdict]]. Après le rejet de son appel le [[20 février]], [[Timothy Evans|Evans]] fut pendu le [[9 mars]] [[1950]]. ==Les meurtres après la condamnation de Timothy Evans== Christie fut renvoyé de l'emploi à la Poste qu'il occupait depuis quatre ans, suite à la révélation de ses antécédents criminels au cours du procès d'[[Timothy Evans|Evans]]. Il sombra dans une profonde [[Dépression (médecine)|dépression]] et perdit environ 13 kg. Il resta sans emploi jusqu'en [[août]] [[1950]], quand il trouva un emploi de secrétaire au ''British Road Transport services''. Il y resta jusqu'au [[6 décembre]] [[1952]] quand il démissionna soudainement. Christie prétendit à son chef et à ses voisins qu'il avait trouvé un emploi avec de meilleurs perspectives à [[Sheffield]] et qu'il quitterait [[Londres]] pour aller là-bas avec se femme au début de la nouvelle année. Quand sa femme disparut, il dit qu'elle avait déjà déménagé et qu'il allait bientôt la rejoindre.<br /> En fait, Christie avait assassiné se femme dans son lit au cours de la matinée du [[14 décembre]] [[1952]]. Elle fut aperçut en vie pour la dernière fois deux jours auparavant. Le jour suivant le [[meurtre]] de sa femme il falsifia la date d'une lettre qu'elle avait écrite en la datant du 15 au lieu du 10, expliquant qu'elle n'avait pas d'enveloppe et qu'il l'avait postée de son travail. Le [[16 décembre]], il apporta l'alliance de sa femme chez un bijoutier et la lui vendit. Une semaine plus tard il vendit sa montre. Il continua à écrire des fausses lettres à sa belle-soeur à [[Sheffield]] jusqu'au début de janvier, prétextant qu'un [[rhumatisme]] empêchait sa femme de lui écrire.<br /> Le [[8 janvier]] [[1953]] Christie vendit l'essentiel de ses meubles. Il garda trois chaises, une table de cuisine et un matelas pour dormir. Le [[2 février]] il imita la signature de sa femme pour vider son compte en banque. Après le début de février, Christie ne pris même plus la peine de répondre aux lettres de la famille de sa femme qui s'inquiétait d'elle.<br /> Entre le [[19 janvier]] et le [[6 mars]] [[1953]], Christie assassina trois femmes de plus qu'il avait invité au 10 place Rillington : Kathleen Maloney de [[Southampton]], Rita Nelson, et Hectorina MacLennan. =L'arrestation= Christie déménagea du 10 Place Rillington le [[20 mars]] [[1953]]. Il escroqua un couple en le laissant s'installer dans l'appartement et en leur réclamant 7£ bien qu'il n'est pas été autorisé à le faire par le propriétaire. Ce couple fut contraint de déménager dans un délai de 24 heures. Le jour ou Christie quitta la place Rilligton, il loua une chambre sous son vrai nom au [[Rowton Houses]] de [[King's Cross (Londres)|King's Cross]]. Il avait retenu sept nuits mais n'y resta que quatre, partant le [[24 mars]] [[1953]].<br /> Quelques jours plus tard, Beresford Brown, le nouveau locataire de l'appartement de John Christie au 10 place Rillington, trouva les corps de Kathleen Maloney, Rita Nelson et Hectorina Maclennan, cachés derrière la papier peint du cellier de la cuisine. L'[[autopsie]] révéla plus tard des traces de [[monoxyde de carbone]] dans les corps. M. Brown appela la [[Police (institution)|police]] qui déclencha une chasse à l'homme dans tout le pays le [[25 mars]]. Trois jours plus tard Christie téléphona à [[News of the World (journal)|News of the World]] pour organiser une rencontre avec un [[journaliste]], proposant un entretien exclusif. Il promis en échange de se rendre à la [[Police (institution)|police]]. La rencontre n'eut jamais lieu, Christie fut effrayé par l'arrivée de deux policiers alors qu'il attendait le [[journaliste]].<br/> Après son départ du [[Rowton Houses]], Christie erra partout dans [[Londres]], dormant la nuit sur les bancs des [[Jardin public|jardins publics]]. La traque s'arrêta le [[31 mars]] au matin quand il fut arrêté sur le quai près du pont Purtney au cours d'un [[contrôle d'identité]]. Quand le policier lui demanda ses nom et adresse il répondit "John Waddington, 35 Westbourne Grove". Le policier lui demanda alors de retirer son chapeau, le reconnu et lui demanda "Vous êtes Christie, n'est-ce pas ?", ce que Christie confirma. Quand il fut arrêté, il avait avec lui sa [[carte d'identité]], son carnet de [[rationnement]], sa carte de [[Syndicat professionnel|syndicaliste]], un insigne d'ambulance et une coupure d'un vieux [[journal]] sur la mise en détention de [[Timothy Evans]]. =Le procès et l'exécution= Le {{1er avril}} il fut accusé du [[meurtre]] de sa femme, et le [[15 avril]] de ceux de trois [[prostitution|prostituées]]. Pendant sa détention, Christie avoua avoir tué toutes les femmes dont les corps furent découverts dans son cellier, ainsi que Beryl Evans. Il ne reconnu jamais avoir tué Geraldine Evans.<br /> Le [[procès]] débuta le [[22 juin]] [[1953]], dans le même tribunal qu'[[Timothy Evans|Evans]]. Il était jugé uniquement pour le meurtre de sa femme. Christie plaida la [[folie]] et déclara se souvenir assez peu des événements. Sa demande d'irresponsabilité du fait de sa folie fut rejetée et le jury n'eut besoin que de 22 minutes pour le déclarer coupable du meurtre de sa femme, le [[25 juin]].<br /> Il fut entendu après le [[procès]] par John Scott Henderson QC, le [[:en:Recorder (Office of)|Recorder]] de [[Portsmouth]], qui avait été chargé de l'enquête par [[David Maxwell Fyfe]], alors [[ministre de l'Intérieur]]. Le [[29 juin]] Christie annonça qu'il ne ferait pas appel. Le [[13 juin]] [[David Maxwell Fyfe]] déclara qu'il ne lui accorderait aucun sursis car aucune expertise médicale ou psychologique ne lui permettait. Plusieurs [[Parlement|parlementaires]] essayèrent néanmoins de reporter l'exécution pour que Christie s'explique sur ses premiers meurtres, mais [[David Maxwell Fyfe|Fyfe]] refusa. Christie lui même, dans ses derniers jours, refusa de rencontrer les [[Parlement|parlementaires]] dans se cellule.<br /> A 9h00, le [[15 juillet]] [[1953]], il fut pendu par [[Pierrepoint|Albert Pierrepoint]], le même [[bourreau]] que pour Evans, à la prison de Petonville, sur le même [[échafaud]].<br /> =La controverse= Bien que Christie n'a jamais avoué le meurtre de Geraldine Evans, l'opinion public l'a largement considéré comme étant le coupable, jetant le doute quand la justesse du [[procès]] et de l'exécution de [[Timothy Evans]]<br /> Jusqu'à aujourd'hui il n'existe aucune preuve incontestable quand à la culpabilité ou non d'[[Timothy Evans|Evans]] ou de Christie pour le meurtre de Geraldine Evans, bien que l'enquête mené par Lord en 1965-1966 ait conclue qu'[[Timothy Evans|Evans]] avait probablement tué sa femme mais pas sa fille. <ref name=Simpson/> [[Timothy Evans]] fut gracié à titre posthume en [[1966]] =John Christie dans la culture populaire= *En 1970, [[Richard Fleischer]] a réalisé un film ''L'Etrangleur de la place Rillington (10 Rillington Place)'', basé sur le livre de [[:en:Ludovic Kennedy|Ludovic Kennedy]], avec [[Richard Attenborough]] dans le rôle de Christie et [[John Hurt]] dans celui d'[[Timothy Evans|Evans]]. Plusieurs séquences ont été tournées au sein même de la place Rillington (renommée Ruston Close après l'exécution de Christie), utilisant un éclairage au gaz similaire à celui de l'époque, peu de temps avant le réaménagement du quartier. *Le personnage principal du roman ''Thirteen Steps Down'', écrit par [[Ruth Rendell]] en [[2004]], est obsédé par Christie au point de l'appeler ''Reggie'' dans sa tête. *Une reconstitution de l'exécution de Christie à Petonville est visible au dans la ''Chambre des Horreurs'' du musée [[Madame Tussaud]] à [[Londres]]. =Notes= <references/> =Liens externes= * {{imdb title|tt=0066730|title=10 Rillington Place}} {{Traduction/Référence|en|John Reginald Halliday Christie|172991498}} {{Portail|droit|Royaume-Uni}} {{DEFAULTSORT:Christie, John}} [[Catégorie:Tueur en série britannique]] [[Catégorie:Affaire criminelle]] [[Catégorie:Personne pendue]] [[Catégorie:Naissance en 1898]] [[Catégorie:Décès en 1953]] [[de:John Christie]] [[en:Reg Christie]] [[sv:John Reginald Christie]]