Jules Dejerine
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2008-06-22T21:18:15Z
Archibald Tuttle
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/* Notes et références */ + modèle Chaire-neuro-Salpêtrière, + portail biographie
{{Infobox biographie
| nom =Jules Dejerine
| image =Jules Dejerine02.gif
| tailleimage(en px)=200
| nomofficiel =
| datedenaissance =[[3 août]] [[1849]]
| lieudenaissance =[[Genève]], [[Suisse]]
| datededeces =[[26 février]] [[1917]]
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| lieudedeces =[[Paris]], [[France]]
| nationalite ={{France}}
| metier =[[Médecin]]
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| legende = Jules Dejerine (1849-1917) travaillant dans son laboratoire
}}
Joseph '''Jules Dejerine'''<ref>L'orthographe du patronyme constitue une exception phonétique : "'''De'''jerine" se prononce "'''Dé'''jerine".
</ref>, né le [[3 août]] [[1849]] à [[Genève]], mort le [[26 février]] [[1917]] à [[Paris]], est un médecin [[Neurologie|neurologue]] [[France|français]].
==Sa vie==
Jules Dejerine était originaire d’une famille savoyarde et son père était voiturier (comme celui de [[Jean-Martin Charcot|Charcot]]). Durant la [[Guerre franco-allemande de 1870]], il travaille comme volontaire à l'[[Hôpitaux Universitaires de Genève|hôpital de Genève]].
Il décide d'étudier la médecine à [[Paris]] où il arrive le 21 mars [[1871]] à la veille de la proclamation de la [[commune de Paris (1871)|Commune]]. Sa carrière est ensuite toute tracée : élève de [[Alfred Vulpian|Vulpian]], chef de Clinique de Hardy (dans le service duquel il fait la connaissance d'[[Augusta Dejerine-Klumpke|Augusta Klumpke]], sa future épouse), il est reçu au médicat des hôpitaux de Paris en [[1882]], agrégé en [[1886]]. Chef de service à [[CHU Kremlin-Bicêtre|Bicêtre]], puis en [[1895]] à la [[Hôpital de la Salpêtrière|Salpêtrière]], il est professeur d’[[histoire de la médecine]] en [[1901]], puis de [[Médecine interne|pathologie interne]] en [[1907]], et devient enfin, de [[1910]] à [[1917]], titulaire de la Chaire de [[Neurologie|Clinique des maladies du système nerveux]].
Jules Dejerine est décédé [[26 février]] [[1917]] à l'âge de 68 ans, épuisé par ses tâches écrasantes dans un hôpital militaire durant la [[Première Guerre mondiale|Grande Guerre]]. Il est inhumé au [[cimetière du Père-Lachaise]] (division 28).
Le centenaire de sa naissance fut célébré en [[1949]] au 4{{e}} Congrès International de Neurologie Paris avec un discours prononcé par son élève [[André-Thomas]].
==Son œuvre==
* En 1884, il décrit avec [[Louis Landouzy|Landouzy]] la [[Dystrophie facio scapulo humérale|myopathie facio-scapulo-humérale]].
* En 1890, il décrit les lésions anatomiques de la [[Ataxie de Friedreich|maladie de Friedreich]].
* En 1891 première description d'un syndrome de dysconnexion interhémisphérique : il s’agissait d’un cas de cécité verbale sans agraphie.
* En 1893, description de la [[Maladie de Charcot-Marie-Tooth type 1|névrite interstitielle hypertrophique]], avec [[Jules Sottas|Sottas]], des lésions du [[Tabes dorsalis|nervo-tabes périphérique]] la même année.
* En 1900, description de l’atrophie olivo-ponto-cérébelleuse (forme sporadique) avec [[André-Thomas]] (sujet de sa thèse).
* En 1906, description du [[syndrome thalamique]] avec [[Gustave Roussy|Roussy]] (sujet de sa thèse).<ref>Dejerine J, Roussy G. Le syndrome thalamique. Rev Neurol 1906; 12: 521-532.</ref>{{,}}<ref>Roussy G. La couche optique. Thèse Med. Steinheil ed. Paris, 1907.</ref>
* En 1906 également, il décrit la claudication intermittente de la [[moelle épinière]].
* En 1911, étude des tumeurs de l’angle ponto-cérébelleux (thèse de de Jumentié, Paris, 1911)
* En 1912, description de l’[[aphasie]] chez les gauchers.
* En 1913, étude complète de la sémiologie des troubles de la sensibilité : [[astéréognosie]], anesthésie corticale, syndrome des fibres radiculaires longues…cf. aussi la thèse de Long sur les voies centrales de la sensibilité générale (Paris, 1899).
Avec son épouse, il publie en deux volumes un ''Traité d’anatomie des centres nerveux'' (1895-1901) un ouvrage remarquable par son iconographie établie à partir de grandes coupes anatomiques.<br>
[[Image:Jules Dejerine01.jpg|thumb|left|160px|Couverture de l'édition originale du "Dejerine" (1914)]]
Dans son volumineux ''Traité de pathologie générale'' (1901), [[Charles Bouchard|Bouchard]] a confié à Dejerine la rédaction de la section consacrée à la [[neurologie]] : c'est la première forme de ce qui deviendra la célèbre ''Sémiologie des affections du système nerveux'' (1914). Fruit d’une longue expérience, riche de très nombreux documents photographiques, ce livre est l’un des plus grands classiques de la littérature neurologique.
== Les élèves de Dejerine ==
* Lévy-Valensi
* Baudoin
* [[Jean Lhermitte]]
* [[Gustave Roussy]]
* [[André-Thomas]]
* [[Jules Tinel]]
* [[Oskar Vogt]]
Tous seront chassés de la [[Hôpital de la Salpêtrière|Salpêtrière]] lorsque [[Pierre Marie (médecin)|Pierre Marie]] y prend le pouvoir (ce dernier leur a donné une matinée pour vider les lieux !)
==Bibliographie==
* Gauckler E. Le Professeur J. Dejerine. 1922, Paris, Masson.
== Notes et références ==
<references/>
{{Chaire neuro-Salpêtrière|avant=[[Fulgence Raymond]] (de 1894 à 1910)|Période=1910 à 1917|après=[[Pierre Marie (médecin)|Pierre Marie]] (de 1917 à 1924)}}
{{Portail|médecine|biographie}}
{{DEFAULTSORT:Dejerine, Jules}}
[[Catégorie:Neurologue]]
[[Catégorie:Médecin français]]
[[Catégorie:Médecin du XIXe siècle]]
[[Catégorie:Naissance à Genève]]
[[Catégorie:Naissance en 1849]]
[[Catégorie:Décès en 1917]]
[[de:Joseph Jules Dejerine]]
[[en:Joseph Jules Dejerine]]
[[pt:Joseph Jules Dejerine]]