Julien Duvivier 67158 30829016 2008-06-20T17:30:06Z Octave.H 112929 pas à sa place dans l'introduction, mis dans la biographie {{Voir homonymes|Duvivier}} {{Infobox Cinéma (personnalité) | date de mise à jour = | couleur = artiste | width = | nom = Julien Duvivier | image = | taille image = | légende = | nom de naissance = | date de naissance = [[8 octobre]] [[1896]] | lieu de naissance = [[Lille]]<br>{{France}} | date de mort = [[30 octobre]] [[1967]] | lieu de mort = [[Paris]]<br>{{France}} | nationalité = {{drapeau|France}} Française | profession(s) = [[Réalisateur]] | films notables = ''[[La Belle équipe]]''<br />''[[Pépé le Moko]]''<br />''[[La Fin du jour]]''<br />''[[Panique (film)|Panique]]''<br />''[[Le Petit Monde de Don Camillo|Le Petit monde de don Camillo]]''<br />''[[Voici le temps des assassins]]'' | site internet = | récompense = }} '''Julien Duvivier''', né le [[8 octobre]] [[1896]] à [[Lille]], mort le [[30 octobre]] [[1967]] à [[Paris]], est un [[réalisateur]] français. Il a marqué le [[cinéma français]] de la période 1930-1960. Parmi ses films les plus originaux, figurent notamment ''[[Pépé le Moko]]'', ''[[Panique (film)|Panique ]]'' et ''[[Voici le temps des assassins]]''. Célèbre pour sa noirceur et son pessimisme, il connut cependant l'un de ses plus grands succès publics avec son ''[[Le Petit monde de Don Camillo|Don Camillo]]''. ==Carrière== C'est comme acteur de théâtre que Julien Duvivier fait ses débuts en 1916 à l'[[Théâtre de l'Odéon|Odéon]], alors dirigé par [[André Antoine (théâtre)|André Antoine]]. ===Les premières armes=== En 1918, il entame son parcours au cinéma chez [[Gaumont]] comme scénariste ou assistant, entre autres d'André Antoine, devenu réalisateur (pour le film ''[[La Terre (film, 1921)|La Terre]]''), de [[Louis Feuillade]] et [[Marcel L'Herbier]]. Dès l'année suivante, Duvivier réalise son premier film, ''Haceldama ou le prix du sang'', qui cependant ne connaît qu’un succès mitigé. Parmi les films qu’il tourne dans les années 1920, on en trouve quelques-uns qui traitent de sujets religieux tels : ''Credo ou la Tragédie de Lourdes'', ''[[L'Abbé Constantin (film, 1925)|L'Abbé Constantin]]'', ou encore ''La Vie miraculeuse de Thérèse Martin''… Sa filmographie ne restera jamais cantonnée cependant à une thématique ni même à un style particuliers. ===Les années 1930, l’âge d’or de sa carrière=== Dans les années 1930, il est engagé par de la société de production ''Film d'Art'' fondée par Marcel Vandal et [[Charles Delac]] où il pratique le travail d'équipe. Duvivier y restera neuf ans. C’est avec ''David Golder'', réalisé en 1930, que Duvivier connaît un premier succès. C’est aussi son premier film parlant, et la première expérience du parlant pour l’acteur [[Harry Baur]]. 1934 marque la première collaboration de Julien Duvivier avec l’acteur [[Jean Gabin]], qu’il dirige dans ''[[Maria Chapdelaine (film, 1934)|Maria Chapdelaine]]''. En 1935, pour ''[[La Bandera (film, 1935)|La Bandera]]'', Julien Duvivier s’attache pour l’écriture les talents de [[Charles Spaak]], qui avait jusque-là collaboré avec [[Jacques Feyder|Feyder]], [[Jean Grémillon|Grémillon]], [[Marc Allégret|Allégret]] et L'Herbier. Ils travailleront par la suite souvent ensemble. Après le tournage du ''[[Golem]]'' (1936), film fantastique, Duvivier entreprend ''[[La Belle équipe]]'' avec Jean Gabin, [[Charles Vanel]], [[Raymond Aimos]], une œuvre qui restera un titre phare du réalisateur. Dans ce film, cinq traîne-savates décrochent le gros lot à la loterie et décident d’acheter en commun une guinguette au bord de l’eau ; mais les imprévus se succèdent, et quand la femme s’en mêle, il n’y a plus grand-chose à sauver. La fin originale du film étant jugée trop pessimiste, une autre, plus joyeuse, est tournée. Ces deux fins existent toujours. Trois films s’enchaînent ensuite : ''[[L'Homme du jour]]'' (1936), ''[[Pépé le Moko]]'' et ''[[Un carnet de bal]]'' (1937). Tandis que le premier, avec [[Maurice Chevalier]] dans le rôle principal, est un film mineur dans la carrière du réalisateur, les deux autres sont d'incontestables sommets. ''Pépé le Moko'', qui nous plonge dans le milieu de la pègre, et qui a pour décor exotique la ville d’Alger, est par ailleurs le film qui véritablement propulse Gabin au rang de vedette internationale. En 1938, Duvivier signe un contrat avec la [[Metro-Goldwyn-Mayer|MGM]] et va tourner aux États-Unis un premier film, une biographie de [[Johann Strauss|Strauss]], ''The Great Waltz''. L'année suivante, déjà de retour en France, Duvivier met en scène la ''[[La Fin du jour]]'', dans lequel des acteurs de théâtre à la retraite luttent pour que la maison de repos créée pour les accueillir eux seuls ne ferme pas ses portes ; on retrouve dans ce film [[Michel Simon]] en vieil acteur cabotin, et [[Louis Jouvet]] en vieux jeune premier psychosé qui croit encore en son pouvoir de séduction. C’est sans doute le film le plus émouvant du réalisateur. Duvivier enchaîne ensuite avec ''[[La Charrette fantôme]]'', film fantastique adapté d’un roman de [[Selma Lagerlöf]]. Duvivier tourne en 1940 ''[[Untel Père et Fils|Untel père et fils]]'', avec [[Raimu]], [[Michèle Morgan]], et Louis Jouvet ; le film, une chronique familiale, ne pourra, à cause de la tournure prise par les événements politiques, être projeté qu’à la fin de guerre, du moins en France. Ce film, en dépit d'une distribution excellente, est généralement considéré comme un film mineur, voire raté, de Duvivier. ===La guerre – période américaine=== Durant la Seconde Guerre mondiale, contrairement à [[Marcel Carné]] notamment, qui malgré les circonstances poursuit sa carrière en France, Julien Duvivier part de nouveau travailler aux États-Unis, où il réalise 5 films : ''[[Lydia (film)|Lydia]]'' (1941), 2 films à sketches : ''[[Six destins|Tales of Manhattan]]'', avec [[Charles Boyer]], [[Rita Hayworth]] entres autres stars (1942) et ''[[Obsessions| Flesh and Fantasy]]'', avec [[Edward G. Robinson]], Charles Boyer et [[Barbara Stanwyck]] (1943), ensuite ''[[The Impostor]]'', un remake de ''Pépé le Moko'' avec toujours Gabin (1943) et ''Destiny'' (1944). ===L’après-guerre=== À son retour en France, Duvivier éprouve quelques difficultés à renouer avec son succès des années 1930. En 1946, sort ''[[Panique (film)|Panique]]''. Condensé exhaustif des instincts les plus vils et les plus bas de la nature humaine, l’œuvre reste le film le plus personnel, le plus noir et le plus nihiliste de son auteur. Ce sera un échec cuisant, tant critique que public. La critique lui reprocha une volonté de retour au réalisme poétique d’avant-guerre. Duvivier continuera cependant, après un court détour en Grande-Bretagne en 1948 pour le tournage d'''[[Anna Karenine (film, 1948)|Anna Karenine]]'' et un tournage en Espagne pour ''Black Jack'' en 1950, à travailler en France jusqu’à la fin de sa vie. En 1951, il réalise ''[[Sous le ciel de Paris (film)|Sous le ciel de Paris]]'', un film d’une très grande originalité d’un point de vue découpage scénaristique : au cours d’une journée à Paris, on suit des gens dont les destins vont finir par se croiser. La même année, Duvivier tourne le premier volet des Don Camillo : ''[[Le Petit Monde de Don Camillo|Le Petit monde de don Camillo]]'' qui rencontre un succès populaire immédiat et auquel il donne lui-même une suite ''[[Le Retour de Don Camillo|Le Retour de don Camillo]]'', qui sort en 1953. La série se prolongera sous la direction d’autres réalisateurs. Dans ''[[Voici le temps des assassins]]'' (1956), on retrouve Jean Gabin dans le rôle d’un brave restaurateur qui se fait gruger par une jeune femme cynique et sans scrupules, jouée par [[Danièle Delorme]]. Un film très noir, et un portrait de femme démoniaque marquant. Duvivier tourne un autre grand film en 1959 : ''[[Marie-Octobre]]'', avec [[Danielle Darrieux]], [[Serge Reggiani]] et [[Bernard Blier]], entre autres. Un exercice de style : 11 personnages (neuf hommes, deux femmes -la reine et l'ouvrière pourrait-on dire-), unité de lieu, de temps, d'action, et une mise en scène omniprésente, inquisitrice, presque menaçante, avec un souci constant et presque maniaque du [[Cadre (art)|cadrage et de la composition]] de l'image. La même année, le metteur en scène est invité à faire partie du jury au [[Festival de Cannes]]. En 1962, il se livre une dernière fois à l’exercice du film à sketches, avec ''[[Le Diable et les Dix Commandements|Le Diable et les dix commandements]]''. L’année suivante, sort ''[[Chair de poule (film, 1963)|Chair de poule]]'', un film dont le scénario est proche de celui du ''[[Le facteur sonne toujours deux fois (film, 1946)|Facteur sonne toujours deux fois]]'' et qui présente encore une fois un personnage de garce sans scrupules. En 1967, alors que la production de ''[[Diaboliquement vôtre]]'' vient de s’achever, film dans lequel il est question d’un homme rendu amnésique à la suite d’un accident de voiture, Duvivier est lui-même victime d’un accident de la circulation, provoquant une crise cardiaque qui lui coûte la vie. Il est âgé de 71 ans et laisse derrière lui une filmographie riche de près de 70 titres, parmi lesquels on compte d’incontournables classiques du cinéma mondial. Il est enterré au [[cimetière]] ancien de [[Rueil-Malmaison]] dans les [[Hauts-de-Seine]] ! ==Thèmes récurrents== * La bande, le groupe, la microsociété et la façon dont les individus peuvent évoluer ou pas au sein de leur environnement humain est un thème fréquent : ''La Belle équipe'' qui donne son titre au film, la petite ville de ''Panique'', le village italien des ''Don Camillo'', le groupe d'acteurs retraités de ''La Fin du jour'', le groupe d'anciens résistants dans ''Marie-Octobre'', la gigantesque microsociété qu'est Paris dépeinte de façon impressionniste dans ''Sous le ciel...''… les films de Duvivier sont comme des bouts de vie tissés. À côté de celà on y trouve des personnages à la solitude d'autant plus pesante, déchirante, qu'un monde grouille de vie autour d'eux : le Saint-Clair de ''La Fin du jour'', le Monsieur Hire de ''Panique'', l'assassin et la vieille dame aux chats de ''Sous le ciel...'', le traître aux abois une fois dévoilé dans ''Marie-Octobre''… * On trouve des portraits de femmes particulièrement garces dans ''La Belle équipe'', ''Panique'', ''Voici le temps des assassins'', ''Chair de Poule''… * On trouve des scènes se passant sur ou sous les toits dans ''La Belle équipe'', ''Panique'' (extraordinaire scène finale). ''[[Sous le ciel de Paris (film)|Sous le ciel de Paris]]'' commence, après quelques vues aériennes de Paris, par un plan où l'on voit un chat de gouttière marcher sur un toit ; et l'assassin du film s'est aménagé un atelier de sculpteur dans une mansarde. C'est dans une mansarde également qu'habite le jeune homme de ''[[Boulevard (film)|Boulevard]]'' - à qui il arrive de temps à autre de fuguer par la lucarne -, ainsi que le cambrioleur, joué par de Funès, du sketch ''Tu ne déroberas point'' dans ''Le Diable et les dix commandements''… * La voix off : de celle de Dieu ([[Jean Debucourt]]) dans les ''Don Camillo'' à celle le diable ([[Claude Rich]]) dans ''Le Diable et les dix commandements''. Une voix off ([[François Périer]]) est omniprésente dans ''Sous le ciel...''… ==Héritage== [[Jean Renoir]] a dit au sujet de Duvivier : « Si j'étais architecte et devais construire un monument du cinéma, je placerais une statue de Duvivier au-dessus de l'entrée. Ce grand technicien, ce rigoriste, était un poète. » Outre Jean Renoir, notamment Ingmar Bergman et Orson Welles tenaient Duvivier en haute estime. Duvivier est l'inventeur d’un univers d’images où le réalisme le plus cru et souvent très noir est pénétré d’une fantaisie insolite. Après la [[Seconde Guerre mondiale]], il donne une représentation tout aussi pessimiste de la société française, qu'il montre dominée par l'hypocrisie, le cléricalisme étroit, la mesquinerie et la rouerie féminine. ==Anecdotes== * Julien Duvivier a écrit ou collaboré aux scénarios de pratiquement tous ses films. * Julien Duvivier avait la réputation d’être un véritable despote sur les tournages, surtout avec les techniciens. * Il eut des acteurs fétiches : Harry Baur, Jean Gabin – et des collaborateurs fidèles, comme Charles Spaak, [[Henri Jeanson]], [[René Barjavel]], pour l’écriture. ==Filmographie== ==== Période 1919-1930 : les films muets ==== {| border="2" cellpadding="4" cellspacing="0" style="margin: 1em 1em 1em 0; background: #f9f9f9; border: 1px #aaa solid; border-collapse: collapse; font-size: 95%;" |- bgcolor="#CCCCCC" align="center" ! Année | Film ! Acteurs principaux ! Notes |- |rowspan= 1|[[1919 au cinéma|1919]] | ''[[Haceldama ou le Prix du sang]]'' | | |- |rowspan= 2|[[1920 au cinéma|1920]] | ''[[L'Agonie des aigles (film, 1922)|L'Agonie des aigles]]'' | Gaby Morlay | co-réalisé avec Dominique Bernard-Deschamps |- | ''[[La Réincarnation de Serge Renaudier]]'' | | film disparu |- |rowspan= 1|[[1921 au cinéma|1921]] | ''[[Crépuscule d’épouvante]]'' | | |- |rowspan= 3|[[1922 au cinéma|1922]] | ''[[Les Roquevillard]]'' | | |- | ''[[L'Ouragan sur la montagne]]'' | | |- | ''[[Le Logis de l'horreur|Der Unheimliche Gast]]'' | | i.e. ''Le Logis de l'horreur''<br />film tourné en Allemagne |- |rowspan= 1|[[1923 au cinéma|1923]] | ''[[Le Reflet de Claude Mercœur]]'' | | |- |rowspan= 4|[[1924 au cinéma|1924]] | ''[[Credo ou la Tragédie de Lourdes]]'' | | |- | ''[[Cœurs farouches]]'' | | |- | ''[[La Machine à refaire la vie]]'' | | |- | ''[[L'Œuvre immortelle]]'' | | |- |rowspan= 4|[[1925 au cinéma|1925]] | ''[[L'Abbé Constantin (film, 1925)|L'Abbé Constantin]]'' | | |- | ''[[Bout de chou]]'' | | |- | ''[[La Nuit de la revanche]]'' | | |- | ''[[Poil de carotte (film, 1925)|Poil de carotte]]'' | | |- |rowspan= 2|[[1926 au cinéma|1926]] | ''[[L'Homme à l'hispano]]'' | | |- | ''[[L'Agonie de Jérusalem]]'' | | |- |rowspan= 1|[[1927 au cinéma|1927]] | ''[[Le Mariage de Mademoiselle Beulemans (film, 1927)|Le Mariage de Mademoiselle Beulemans]]'' | | |- |rowspan= 2|[[1928 au cinéma|1928]] | ''[[Le Tourbillon de Paris]]'' | | |- | ''[[Le Mystère de la tour Eiffel]]'' | | |- |rowspan= 3|[[1929 au cinéma|1929]] | ''[[La Divine Croisière]]'' | | |- | ''[[La Vie miraculeuse de Thérèse Martin]]'' | Janine Borelli | |- | ''[[Maman Colibri]]'' | Jeanne Dax | |- |rowspan= 1|[[1930 au cinéma|1930]] | ''[[Au Bonheur des Dames (film, 1930)|Au Bonheur des Dames]]'' | Dita Parlo | dernier film muet du réalisateur, sonorisé ultérieurement |- |} ==== Période 1931-1940 : les parlants d'avant-guerre ==== {| border="2" cellpadding="4" cellspacing="0" style="margin: 1em 1em 1em 0; background: #f9f9f9; border: 1px #aaa solid; border-collapse: collapse; font-size: 95%;" |- bgcolor="#CCCCCC" align="center" ! Année | Film ! Acteurs principaux ! Notes |- |rowspan= 3|[[1931 au cinéma|1931]] | ''[[David Golder]]'' | Harry Baur | premier film parlant du réalisateur |- | ''[[Les Cinq Gentlemen maudits]]'' | Harry Baur, Robert Le Vigan | |- | ''[[Die Fünf verfluchten Gentlemen]]'' | Anton Walbrook | version tournée en allemand du film précédent |- |rowspan= 3|[[1932 au cinéma|1932]] | ''[[Poil de carotte (film, 1932)|Poil de carotte]]'' | Harry Baur, Robert Lynen | remake du film de 1925 |- | ''[[La Vénus du collège]]'' | | |- | ''[[Allo Berlin ? Ici Paris!]]'' | Josette Day | |- |rowspan= 3|[[1933 au cinéma|1933]] | ''[[La Tête d'un homme]]'' | Harry Baur | |- | ''[[Le Petit Roi]]'' | Robert Lynen | |- | ''[[La Machine à refaire la vie]]'' | | remake du film de 1924 |- |rowspan= 2|[[1934 au cinéma|1934]] | ''[[Le Paquebot Tenacity]]'' | Albert Préjean | |- | ''[[Maria Chapdelaine (film, 1934)|Maria Chapdelaine]]'' | Madeleine Renaud, Jean Gabin | Grand Prix du cinéma français 1934 |- |rowspan= 2|[[1935 au cinéma|1935]] | ''[[Golgotha (film, 1935)|Golgotha]]'' | Harry Baur, Jean Gabin | |- | ''[[La Bandera]]'' | Jean Gabin, Robert Le Vigan | co-scénariste : Charles Spaak |- |rowspan= 3|[[1936 au cinéma|1936]] | ''[[La Belle Équipe]]'' | Jean Gabin, Charles Vanel | co-scénariste : Charles Spaak |- | ''[[Le Golem (1936)|Le Golem]]'' | Harry Baur, Charles Dorat | |- | ''[[L'Homme du jour]]'' | Maurice Chevalier, Elvire Popesco | co-scénariste : Charles Spaak |- |rowspan= 2|[[1937 au cinéma|1937]] | ''[[Pépé le Moko]]'' | Jean Gabin, Marcel Dalio | co-scénariste : Henri Jeanson |- | ''[[Un carnet de bal]]'' | Harry Baur, Fernandel… | co-scénariste : Henri Jeanson e.a.<br />film à sketches<br />Prix du Meilleur film étranger au Festival de Venise 1937 |- |rowspan= 1|[[1938 au cinéma|1938]] | ''[[The Great Waltz]]'' | Fernand Gravey | i.e. ''Toute la ville danse''<br />réalisé aux USA pour la MGM, musical sur Johann Strauss<br />participèrent à la réalisation Josef von Sternberg et Victor Fleming sans qu’ils ne soient crédités |- |rowspan= 2|[[1939 au cinéma|1939]] | ''[[La Fin du jour]]'' | Michel Simon, Louis Jouvet… | co-scénariste : Charles Spaak<br />Coupe du Film à scénario, Festival de Venise 1939 |- | ''[[La Charrette fantôme]]'' | Pierre Fresnay, Louis Jouvet | |- |rowspan= 1|[[1940 au cinéma|1940]] | ''[[Untel père et fils]]'' | Raimu, Michèle Morgan, Louis Jouvet | chronique familiale tournée en France en 1940 mais sortie en 1943<br />co-sénaristes: Marcel Achard et Charles Spaak |- |} ==== Période 1941-1944 : l'intermède américain ==== {| border="2" cellpadding="4" cellspacing="0" style="margin: 1em 1em 1em 0; background: #f9f9f9; border: 1px #aaa solid; border-collapse: collapse; font-size: 95%;" |- bgcolor="#CCCCCC" align="center" ! Année | Film ! Acteurs principaux ! Notes |- |rowspan= 1|[[1941 au cinéma|1941]] | ''[[Lydia (film)|Lydia]]'' | Merle Oberon | co-scénariste : Ben Hecht<br />quasi-remake de ''Un carnet de bal'' |- |rowspan= 1|[[1942 au cinéma|1942]] | ''[[Six destins|Tales of Manhattan]] | Charles Boyer, Rita Hayworth, Ginger Rogers… | i.e. ''Six destins''<br />film à sketches |- |rowspan= 1|[[1943 au cinéma|1943]] | ''[[Obsessions| ''Flesh and Fantasy'']]'' | | i.e. ''Obsessions''<br />film à sketches |- |rowspan= 2|[[1944 au cinéma|1944]] | ''[[The Impostor]]'' | Jean Gabin | remake américain de ''Pépé le Moko'' |- | ''[[Destiny]]'' | | film de Reginald Le Borg, auquel Duvivier participa sans être crédité |- |} ==== Période 1946-1959 : les films d'après-guerre ==== {| border="2" cellpadding="4" cellspacing="0" style="margin: 1em 1em 1em 0; background: #f9f9f9; border: 1px #aaa solid; border-collapse: collapse; font-size: 95%;" |- bgcolor="#CCCCCC" align="center" ! Année | Film ! Acteurs principaux ! Notes |- |rowspan= 1|[[1946 au cinéma|1946]] | ''[[Panique (film)|Panique]]'' | Michel Simon, Viviane Romance | co-scénariste : Charles Spaak |- |rowspan= 1|[[1948 au cinéma|1948]] | ''[[Anna Karenine (film, 1948)|Anna Karenine]]'' | Vivien Leigh, Ralph Richardson | film tourné en Grande-Bretagne<br />co-scénariste : Jean Anouilh |- |rowspan= 1|[[1949 au cinéma|1949]] | ''[[Au royaume des cieux]]'' | Serge Reggiani, Jean Davy | dialogues d’Henri Jeanson |- |rowspan= 1|[[1950 au cinéma|1950]] | ''[[Black Jack (film, 1950)|Black Jack]]'' | George Sanders, Agnes Moorehead | co-scénariste : Charles Spaak |- |rowspan= 1|[[1951 au cinéma|1951]] | ''[[Sous le ciel de Paris (film)|Sous le ciel de Paris]]'' | Paul Frankeur, François Périer | co-scénariste : René Lefèvre |- |rowspan= 2|[[1952 au cinéma|1952]] | ''[[Le Petit Monde de Don Camillo|Le Petit monde de Don Camillo]]'' | Fernandel, Gino Cervi | co-scénariste : René Barjavel<br />primé au [[Festival de Venise]] |- | ''[[La Fête à Henriette]]'' | Dany Robin, Michel Auclair | co-scénariste : Henri Jeanson |- |rowspan= 1|[[1953 au cinéma|1953]] | ''[[Le Retour de Don Camillo]]'' | Fernandel, Gino Cervi | co-scénariste : René Barjavel |- |rowspan= 1|[[1954 au cinéma|1954]] | ''[[L'Affaire Maurizius]]'' | Madeleine Robinson, Daniel Gélin | |- |rowspan= 2|[[1955 au cinéma|1955]] | ''[[Marianne de ma jeunesse]]'' | Marianne Hold, Pierre Vaneck | |- | ''[[Marianne, meine Jugendliebe]]'' | Marianne Hold, Horst Buchholz | version tournée en allemand du film précédent |- |rowspan= 1|[[1956 au cinéma|1956]] | ''[[Voici le temps des assassins]]'' | Jean Gabin, Danièle Delorme | |- |rowspan= 2|[[1957 au cinéma|1957]] | ''[[Pot-Bouille (film)|Pot-Bouille]]'' | Gérard Philipe, Dany Carrel | co-scénariste : Henri Jeanson |- | ''[[L'Homme à l'imperméable]]'' | Fernandel, Bernard Blier | co-scénariste : René Barjavel |- |rowspan= 2|[[1959 au cinéma|1959]] | ''[[La Femme et le pantin (film, 1959)|La Femme et le pantin]]'' | Brigitte Bardot | co-scénaristes : Marcel Achard, Jean Aurenche |- | ''[[Marie-Octobre]]'' | Danielle Darrieux, Bernard Blier | dialogues : Henri Jeanson |- |} ==== Période 1960-1967 : derniers films ==== {| border="2" cellpadding="4" cellspacing="0" style="margin: 1em 1em 1em 0; background: #f9f9f9; border: 1px #aaa solid; border-collapse: collapse; font-size: 95%;" |- bgcolor="#CCCCCC" align="center" ! Année | Film ! Acteurs principaux ! Notes |- |rowspan= 2|[[1960 au cinéma|1960]] | ''[[La Grande Vie (film, 1960)| Das kunstseidene Mädchen]]'' | Giulietta Masina, Gert Fröbe | i.e. ''La Grande vie''<br />co-scénariste : René Barjavel |- | ''[[Boulevard (film)|Boulevard]]'' | Jean-Pierre Léaud, Pierre Mondy | co-scénariste : René Barjavel |- |rowspan= 2|[[1962 au cinéma|1962]] | ''[[La Chambre ardente]]'' | Jean-Claude Brialy, Edith Scob | co-scénariste : Charles Spaak |- | ''[[Le Diable et les Dix Commandements|Le Diable et les dix commandements]]'' | Michel Simon, Micheline Presle… | film à sketches<br />au scénario on retrouve Audiard, Barjavel, Jeanson… |- |rowspan=1|[[1963 au cinéma|1963]] | ''[[Chair de poule (film, 1963)|Chair de poule]]'' | Robert Hossein, Jean Sorel | co-scénariste : René Barjavel |- |rowspan=1|[[1967 au cinéma|1967]] | ''[[Diaboliquement vôtre]]'' | Alain Delon | |- |} == Bibliographie == === Essai === * ''Julien Duvivier, cinquante ans de noirs destins'' d’[[Yves Desrichard]], Collection Ciné-Regards, Bibliothèque Du Film, [[2001 au cinéma|2001]], ISBN 2912400244 * ''Julien Duvivier, mal aimant du cinéma français'' d'[[Éric Bonnefille]], Éditions L'Harmattan, Tome I, [[2002 au cinéma|2002]], ISBN 2747523527 * ''Julien Duvivier, mal aimant du cinéma français'' d'[[Éric Bonnefille]], Éditions L'Harmattan, Tome II, [[2002 au cinéma|2002]], ISBN 2747523535 == Liens externes == * {{imdb name|id=0245213}} * {{fr}} [http://cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr/index.php?pk=9145 ''Julien Duvivier''] sur [[Bibliothèque du Film]] {{Portail|cinéma|réalisation}} {{DEFAULTSORT:Duvivier, Julien}} [[Catégorie:Réalisateur français]] [[Catégorie:Naissance en 1896]] [[Catégorie:Décès en 1967]] [[Catégorie:Naissance à Lille]] [[bs:Julien Duvivier]] [[de:Julien Duvivier]] [[en:Julien Duvivier]] [[es:Julien Duvivier]] [[hr:Julien Duvivier]] [[it:Julien Duvivier]] [[ja:ジュリアン・デュヴィヴィエ]] [[pl:Julien Duvivier]] [[sv:Julien Duvivier]]