Karin Bernfeld
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2008-06-09T21:19:33Z
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{{ébauche|littérature}}
'''Karin Bernfeld''' est une [[écrivain français|écrivaine française]] et comédienne née à [[Lyon]] en [[1976]].
Karin Bernfeld écrit depuis son enfance. Son œuvre est axée sur les questions du corps, des troubles du comportement alimentaire ([[anorexie]]-[[boulimie]]), et de l'identité sexuelle. Elle s'intéresse aux questions de féminité et de la transmission psychique et intergénérationnelle.
Née le jour de "L'Immaculée Conception" à Lyon. Ses parents venaient d’ailleurs. Dans la cour de l’école primaire, elle écrit des poèmes. Elle tient des carnets, un ‘journal intime’. Elle dit de cette période qu’elle était « une enfant triste », un peu à part, avec souvent des pensées noires.
Elle débute le théâtre de façon intensive dès l'âge de 12 ans (avec l'ambition de devenir comédienne). Souvent elle est la plus jeune, au milieu d’adultes.
Elle écrit de plus en plus, son journal, un recueil de poèmes, un premier roman (''Les Lettres mortes'') achevé en été 1992. Juste après, à 15 ans et demi, elle déménage à Paris.
En 1994, elle obtient son Bac avec mention Bien et 19 en philo. Tout en poursuivant le théâtre assidûment, elle entreprend des études de Lettres Modernes à la Sorbonne.
A 18 ans, elle commence à travailler sur un réseau de messagerie rose. De cette expérience, de la vieille fascination pour la pornographie et la terreur de passer à 20 ans bientôt, naîtra ''Alice au pays des femelles''.
Elle cesse le travail d'animatrice Minitel mais continue d'autres petits boulots : baby-sitting, modèles dans des écoles d'art...
En 1998, elle signe avec Lattès pour ''Apologie de la passivité'', qui paraît fin août 1999. Presse, télés... Le roman obtient le Prix Goya, un "prix du Premier Roman". Dans un entretien accordé à la presse, elle rappelera que ce prix a créé un scandale dans le lycée où il lui a été attribué : le proviseur a voulu faire revoter les élèves, la Résistance s'est organisée et le prix maintenu.
En juin 2001, elle achèvait une « autobiographie familiale » : ''Les Portes de l'espérance'', publiée aussitôt chez Flammarion. A côté de son activité de romancière, elle conduit un travail théâtral très personnel. En témoigne, sa collaboration avec la Compagnie Parallel Theatre : elle a adapté en monologue le livre de Valérie Valère ''Le Pavillon des enfants fous'', le récit autobiographique de l’hospitalisation dans un pavillon psychiatrique pour enfants d’une adolescente de treize ans pour anorexie. Dans cette adaptation, Karin Bernfeld joue tous les rôles : la jeune patiente, les médecins, infirmières, psychiatres, les parents…
En 2003, elle interprète le rôle titre de ''Clara (et moi)'', un court-métrage dont elle avait signé le scenario.
L'année suivante, elle mène des recherches doctorales sur l'écriture du corps dans l’anorexie-boulimie et les troubles du comportement alimentaire.
En septembre 2007, elle publie ''Déjouer les troubles alimentaires'' où elle analyse notamment les causes et les traitements de l'anorexie, de la boulimie et de l'obésité (J'ai lu-Flammarion, collection Librio).
== Bibliographie ==
* ''Déjouer les troubles alimentaires'', J'ai-Lu Flammarion, collection Librio 2007.
* ''Les portes de l'espérance'', récit, Flammarion 2003
* ''Alice au pays des femelles'', roman, Balland 2001 - réédition poche Ed. J'ai Lu, 2002
* ''Apologie de la passivité'', roman, Lattès 1999 [[Prix Goya du premier roman]] - réédition poche Ed. [[J'ai Lu]], 2001
==Lien externe==
[http://karinbernfeld.free.fr/ Site de l'auteur]
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{{DEFAULTSORT:Bernfeld, Karin}}
[[Catégorie:Écrivain français du XXIe siècle]]
[[Catégorie:Femme de lettres]]
[[Catégorie:Naissance en 1976]]