La Courneuve
115532
31755786
2008-07-21T11:56:39Z
Racatte
427788
/* Divers */
{{Infobox Commune de France|nomcommune=La Courneuve |
région=[[Île-de-France]]|département=[[Seine-Saint-Denis]]|
arrondissement=[[Arrondissement de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]]
|canton=[[Canton de La Courneuve|La Courneuve]]|<br/> ([[Chef-lieu]])
|insee=93027|cp=93120|maire=[[Gilles Poux]]|mandat=[[2008]]-[[2014]]|
intercomm=[[Communauté d'agglomération Plaine Commune|Plaine Commune]] depuis le 1er janvier 2005.|
|longitude=2.39666666667|latitude=48.9322222222|alt moy=40 m|alt mini=29 m|alt maxi=60 m|
hectares=752|km²=7,52|sans=35 310|date-sans=[[1999]]|dens=4 695,5}}
{{Seine-Saint-Denis localisation ville|nomImage=Carte_Seine-Saint-Denis_La_Courneuve.png}}
'''[[La Courneuve]]''' est une [[Commune française|commune]] [[france|française]], située dans le [[départements français|département]] [[Seine-Saint-Denis]] et la [[régions françaises|région]] [[Île-de-France]].
Ses [[gentilé|habitants]] sont appelés les Courneuvien(ne)s.
==Géographie==
[[Image:LA COURNEUVE-Le Croult.JPG|thumb|right|Le [[Croult]] et son lavoir, une image idyllique d'une rivière transformée rapidement en égout]]
La Courneuve est une commune de la [[Pays de France|Plaine de France]] située en proche banlieue nord de Paris, industrialisée dès le {{XIXe siècle}} en raison de la présence de plusieurs voies ferrées.
Avec son sol marécageux, elle était baignée par le [[Croult]], petite rivière affluante de la [[Seine]] transformée dès le début du {{s-|XX|e}} en égout principalement pluvial, et qui inondait régulièrement la ville lors de ses crues. Busée et enterrée, il est envisagé de la dé-couvrir.
===Communes limitrophes===
*dans l'[[arrondissement de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|arrondissement de Saint-Denis]] :
**[[Aubervilliers]] (limitrophe des deux cantons) ;
**[[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] (limitrophe d'un canton sur 3) ;
**[[Stains]] (un seul canton) ;
*dans l'[[arrondissement de Bobigny]] (même département) :
**[[Bobigny]] (un seul canton) ;
**[[Le Bourget (Seine-Saint-Denis)|Le Bourget]] et [[Dugny]] dans le [[canton du Bourget]] ;
**[[Drancy]] (un seul canton) ;
**[[Pantin]] (limitrophe d'un canton sur 2).
===Les quartiers de La Courneuve===
====Le quartier des Quatre routes====
Vieux quartier [[maraîcher]], le secteur a toujours été un carrefour, entre la route de Bondy à Saint-Denis (dans l'axe actuel du tramway) et la route de Paris vers les Flandres. Cette dernière était une [[voie romaine]] à l'actuel emplacement de la limite entre Drancy et La Courneuve, rue Maurice Lachâtre, puis cet axe nord-sud s'est déplacé sur l'actuel axe de la [[Route nationale 2 (France)|nationale 2]]. En plus d'une auberge, c'est l'arrivée d'une première usine de noir de fumée qui a renforcé la pression démographique, qui conduisit la mairie à décider en [[1913]] la construction de l'actuelle école Paul Doumer. Bien que celle-ci n'ait été inaugurée qu'en [[1924]] à cause de la guerre et de retard dans le versement des subventions, son seul projet déclencha une grande vague de constructions de lotissements entre les actuelles rue Rateau, Maurice Lachâtre et Jean Jaurès, dont de nombreuses bâtisses dans le style [[art déco]] encore visibles dans le quartier.
Situé tout à l'est de la ville, le quartier est très bien desservi par les transports en communs. On y retrouve le terminus du [[Ligne 7 du métro de Paris|métro ligne 7]]: [[La Courneuve - 8 Mai 1945 (métro de Paris)|La Courneuve - 8 Mai 1945]], [[Ligne 1 du tramway parisien|le tramway]] et plusieurs bus: 152,173,609 ab et 607 ab.
Les quatre routes possèdent également un marché ouvert les mardis, vendredis et dimanche matin.
Le stationnement est soumis depuis début janvier 2007 à une durée limitée (1h30) du lundi au samedi ([[zone bleue]]).
====Le centre-ville====
Ancien quartier industriel au début du {{XXe siècle}}, il s'est désindustrialisé dans les années 1970-1990 pour faire place à des habitations. A ce jour, on peut encore apercevoir les anciens immeubles des usines notamment au centre administratif de la ville.
On peut trouver dans ce quartier, la mairie de La Courneuve, les services administratifs, la bibliothèque...
====Les 4000 logements====
<gallery></gallery>
La cité des 4000 logements est la principale cité de la Courneuve et souvent l'étendard des cités de France, car très proche de Paris et dans un état particulièrement délabré. La construction de la cité des 4000 a commencé en mars [[1956]], sur les plans des architectes Clément Tambuté et Henri Delacroix. Ces logements dépendent alors de la ville de Paris.
En [[1971]], selon le décompte de la police, la cité des 4000 compte : 17 000 habitants dont 10 800 d'origine métropolitaine, 5 500 rapatriés d'Afrique du nord dont 2 800 Juifs, 500 Nord-Africains et 200 étrangers de nationalités diverses<ref>source : CD ''Une histoire de la Seine-Saint-Denis au {{XXe siècle}}'', Éditions du Conseil général, 2004 {{ISBN|2-906525-18-9}}</ref>.
Cette situation a profondément évolué, avec le temps, notamment parce que la cité est restée gérée fort longtemps par l'office HLM de la Ville de Paris qui pratiquait sur place une politique d'attribution de logements destinée à regrouper en banlieue des familles et des populations dont la mairie de Paris voulait se ' débarrasser '.
La plus grande partie des habitants du grand ensemble a, dès le début des années 1970, été confrontée à des difficultés sociales et financières importantes, subissant de plein fouet les effets de la désindustrialisation de la banlieue Nord de Paris.
Ce n'est qu'en 1984 que la ville de Paris cède à La Courneuve la cité des 4000, permettant ainsi la réappropriation par la municipalité de ce quartier, et, le 18 février 1986, la réhabilitation du quartier débute par l'implosion de la barre Debussy.
Cet évènement, emblématique de la mise en œuvre de la politique de la ville dans les années 1980 (et encore aujourd'hui, dans le cadre du programme national de rénovation urbaine) a donné le coup d'envoi d'une vaste opération de requalification urbaine, marquée par la destruction d'autres barres de logements (immeubles Renoir, Ravel, Présov, entre autres) et le développement de batailles permanentes pour mettre en œuvre une politique cohérente de rénovation urbaine.
La Courneuve, comme bien d'autres sites pourtant prioritaires de la politique de la ville, souffre de l'insuffisance des crédits d'État en matière de rénovation urbaine, malgré les annonces réitérées en ces domaines, qui se caractérisent entre autres par les retards pris dans la construction de nouveaux logements locatifs sociaux sur les sites libérés par la destruction des barres précédemment édifiées.
Nicolas Sarkozy s'est rendu juin 2005 dans la cité des 4.000 à La Courneuve où le jeune Sidi Ahmed Hammache, 11 ans, a été tué par balle. Au pied de l'immeuble où l'enfant a trouvé la mort, l'attendaient deux cents personnes, dont de nombreux jeunes qui l'on apostrophé sur leurs conditions de vie dans la cité. "On veut sortir d'ici, on est Français, on veut que nos enfants vivent comme des Français", a lancé une mère de famille d'origine maghrébine. Nicolas Sarkozy a alors répondu qu'il était venu pour "bien montrer que l'on va donner les moyens utiles". "Les voyous vont disparaître, je mettrai les effectifs qu'il faut mais on nettoiera la Cité des 4.000", a-t-il déclaré.
Il y a deux ans, dans cette même cité des 4.000, un frère du principal suspect avait déjà blessé par balle un adolescent, à la suite d'"une erreur de manipulation". La victime était devenue tétraplégique.
Elève de CM2, Sidi Ahmed Hammache a été mortellement blessé alors qu'il venait de nettoyer la voiture de son père mécanicien, au pied de la longue barre vétuste où habite sa famille. L'autopsie pratiquée par deux légistes de l'institut médico-légal de Paris a établi qu'"une seule balle avait atteint la victime au-dessus du coeur et sectionné l'aorte et l'artère pulmonaire", selon le procureur. (source TF1)
====Le quartier des Six routes====
A l'ouest de la ville, entre la cité des 4000 et [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]], ce quartier peu homogène regroupe les immeubles des sociétés HLM privées au nord du rond point des Six Routes, le pâté de maisons autour de la résidence du Parc et l'habitat ancien entre la route nationale et le quartier des Clos.
Aux 4000, le renouvellement urbain commence au milieu des années 1980 avec la démolition de la barre Debussy et la construction du quartier Orme Seul à la place. Le 8 juin 2000, la barre Renoir a été démolie<ref>« Regards sur La Courneuve » n°149, juin 2000. (Archives municipales de La Courneuve).</ref>. Le 23 juin 2004, c'est au tour des barres Ravel et Présov de tomber<ref>« Regards sur La Courneuve » n°194, juillet/août 2004. (Archives municipales de La Courneuve).</ref>. En lieu et place des barres démolies, des projets urbains voient le jour. Pour deux projets urbains (« Les Clos » et « les 4000 Nord »), les habitants issus de ces quartiers participent à des ateliers de travail urbains et votent sur le choix final du jury.
Le rond-point des Six Routes est le carrefour formé par le croisement de la [[route nationale 301]] (rue Pasteur/rue Salengro), la [[route nationale 186]] (rue de la Convention/rue de Saint-Denis) et la départementale 30 (avenue du général Leclerc/rue Henri Barbusse). La station de tramway [[La Courneuve-Six Routes (station tramway de Paris)|Six-Routes]] donne accès à plusieurs correspondance de bus.
La Résidence du Parc est un ensemble d'habitations qui rassemble historiquement des habitants plus aisés que la moyenne des Courneuviens, à proximité d'un centre commercial [[maxidiscompte]], de quelques commerces et d'un tour de bureaux occupé en particulier par une [[mutualité|mutuelle d'assurances]]. À quelques centaines de mètres, au-delà de l'autoroute se trave le parc départemental des sports de Marville. Une petite enclave au bord de la rue Salengro abrite quelques bâtiments anciens, dont un ancien moulin à roue autrefois actionné par le [[Croult]] : le Moulin Fayvon. Il a été restauré et décoré par l'artiste contemporain américain Monte Laster.<ref>Le Parisien, 15 août 2006, cahier départemental Seine-Saint-Denis, page I </ref> Sa décoration est elle-même très prisée des magazines de décoration.
====Le quartier de La Gare====
Le projet urbain de la gare vise à transformer un quartier laissé en friches en un vrai quartier de vie autour de la gare, dans un espace public réaménagé, avec près de 1000 m² de commerces, 83 logements, une résidence étudiante de 223 chambres et une résidence de personnes âgées et l’arrivée de nouveaux équipements comme l’implantation des Archives des Affaires étrangères.
Il s'agit de créer un vrai quartier de vie autour de la [[Gare de La Courneuve - Aubervilliers|gare]] pour atténuer la coupure de [[Autoroute française A86|l'autoroute A86]] et préparer la reconversion des sites industriels désaffectés.
Relancé par l’arrivée prochaine des Archives, le projet permettra d'améliorer le confort des habitants et l'accueil des usagers du RER{{RER/correspondance|B}} : avant, c’est dans des friches qu’ils se retrouvaient à la sortie du train. Demain, c’est en ville qu’ils se déplaceront en quittant la gare, dans un quartier habité, doté de commerces et structuré par un espace public réaménagé<ref>Source : [http://www.plainecommune.fr/page/p-338/art_id-1073/ Site de Plaine Commune]</ref>.
=====Les affaires étrangères=====
Le chantier de construction d'un bâtiment conçu par l'architecte [[Henri Gaudin]] pour accueillir les archives du [[Ministère des Affaires étrangères (France)|ministère des affaires étrangères]] a débuté à l'automne [[2006]] sur un ancien terrain ferroviaire.
Livré en juillet 2008, ce site de plus de 27 000 m² comprendra une salle de lecture et des espaces dédiés aux expositions et séminaires<ref>Source : Quotidien ''Le Parisien'', édition 93 du 2 décembre 2006.</ref>.
Cette réalisation qui s'inscrit dans le cadre du projet de réaménagement urbain du quartier de la gare, devrait sans doute conforter le pôle scientifique et historique de [[Plaine Commune]], avec la création du pôle des [[Archives nationales (France)|Archives Nationales]] à [[Pierrefitte-sur-Seine]].
==Histoire==
Le nom de La Courneuve du latin « curia nova » ou « curtis nova », nouveau domaine, se référe aux colons que [[Abbé Suger|Suger]], [[abbé]] de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]], installa sur ce territoire.
'''En 1896''', la commune a encore une activité agricole significative, puisque 700 hectares y sont cultivés, notamment pour des cultures [[maréchage|maraîchères]], mais l'activité industrielle est déjà significative : notamment une serrurerie d’art et fabrique de grillage mécanique occupe 150 ouvriers et une teinturerie de coton occupe 50 ouvriers et ouvrières. Le bourg est habité par 1789 habitants. L'habitat est alors constitué de 576 maisons (dont 78 de deux étages et 26 de plus de deux étages), soit 515 logements, auxquels s'ajoutent 23 ateliers et 35 magasins ou boutiques<ref>Monographie sur ''La Courneuve'' de l'''État des communes de la Seine à la fin du {{s-|XIX|e}}'', éd. Montévrain, Paris, 1896 </ref>.
En [[1923]], le Président [[Raymond Poincaré|Poincaré]] a décoré la commune de la Croix de guerre et l'a cité à l'ordre de l'armée à la suite de la catastrophe de La Courneuve du 15 mars 1918, où quinze millions de grenades, entreposées dans le dépôt militaire de la route de Flandres, explosent, faisant 24 morts et de nombreux blessés.
===La grande industrie à La Courneuve (1850-1950)===
[[Image:La Courneuve - Fonderie et atelier de La Courneuve.JPG|left|thumb|Ouvriers des Fonderies et Ateliers de La Courneuve.]]
[[Image:Fonderie de la Courneuve - Usine Babcock et Wilcox.JPG|thumb|right|Fonderie Babcock & Wilcox<br \>La proximité du Chemin de fer a permis le développement de l'industrie lourde]]
[[Image:La Courneuve - Fonderies & ateliers de NORD-PARIS.JPG|thumb|Une des nombreuses industries de La Courneuve au début du {{XXe}} siècle]]
En [[1863]], l’entreprise Rigal s’installe sur l’ancienne [[Route nationale 2 (France)|route de Flandre]]. Elle fabrique du [[noir de fumée]]. C’est la première activité industrielle de La Courneuve. L’entreprise sera achetée en [[1935]] par la ville, les bâtiments démolis et l’emplacement transformé en square. La fête foraine des Quatre-Routes s’y tiendra de [[1944]] à [[1960]].
La création d’industries importantes se développe sur une grande échelle à partir de [[1885]], tel que ''Rateau'', (turbines à gaz et à vapeur) en [[1904]], ''A. Johnson et fils'' (machines-outils) en 1907 ou ''Mécano'' (outils coupants) en [[1914]] . Mais c’est la [[Première Guerre mondiale|guerre de 1914-1918]] qui va juxtaposer, à la plaine légumière, un énorme parc industriel, en s’appuyant sur le passage du chemin de fer.
La Courneuve est alors un haut lieu de l’industrie nationale, qui subira de plein fouet la désindustrialisation de l'Île-de-France des [[années 1970]]-[[années 1990|1990]].
===La [[Seconde Guerre mondiale]]===
Sous l'occupation allemande, les syndicalistes forment la base d'une [[résistance intérieure française|Résistance]] active, avec notamment [[Suzanne Masson]]; le [[15 août]] [[1944]], une attaque permet aux résistants de récupérer un camion de mitraillettes, utilisées par les [[Forces françaises de l'intérieur|FFI]].
La ville est la cible de plusieurs bombardements alliés en [[1943]], mais surtout en août 1944. Le [[12 avril]], un bombardement fait 11 morts; le [[10 août]], une attaque ciblant un dépôt d'essence allemand fait 8 morts et détruit des centaines d'habitations (123 totalement, 350 partiellement).
==Démographie==
{{DemogFR | 1793=555 | 1800=499 | 1806=530 | 1821=502 | 1831=584 | 1836=589 | 1841=586 | 1846=572 | 1851=572 | 1856=631 | 1861=791 | 1866=1 006 | 1872=859 | 1876=926 | 1881=1 124 | 1886=1 251 | 1891=1 542 | 1896=1 789 | 1901=2 200 | 1906=2 742 | 1911=3 341 | 1921=5 646 | 1926=10 297 | 1931=15 780 | 1936=17 390 | 1946=16 609 | 1954=18 349 | 1962=25 792 | 1968=43 318 | 1975=37 958 | 1982=33 537 | 1990=34 139 | 1999=35 310 | date1=2005 | pop1=36 900| sansdoublescomptes= 1962}}
Sources : <ref>[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/6_index.htm http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962]</ref>{{,}}<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/psdc.htm INSEE: Population depuis le recensement de 1962]</ref>{{,}}<ref>Recensement 2005 : évaluation de l'INSEE, citée par le quotidien ''Le Parisien'', édition Seine-Saint-Denis, du 17 janvier 2007 </ref>
{{popto|année=1999|hab=35 608}}
==Administration==
===Situation administrative===
Le [[canton de La Courneuve]] est représenté, au conseil général de la Seine-Saint-Denis, par [[Stéphane Troussel]].
===Liste des maires successifs===
[[Image:Mairie la Courneuve.JPG|thumb|right|325px|Mairie de la Courneuve]]
{{EluDebut |Titre= Liste des maires successifs de La Courneuve<ref>[http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=6840http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=6825 Liste des maires de La Courneuve] sur ''www.francegenweb.org''</ref>}}
{{Elu |Début= 1996 |Fin=en cours |Identité=[[Gilles Poux]]|Parti=[[Parti communiste français|PCF]]|Qualité= Technicien industriel}}
{{Elu |Début= 1973 |Fin= 1996 |Identité=[[James Marson]]|Parti=[[Parti communiste français|PCF]]|Qualité=Dessinateur industriel }}
{{Elu |Début= 1959 |Fin= 1973 |Identité=[[Jean Houdremont]]|Parti=[[Parti communiste français|PCF]]|Qualité= }}
{{Elu |Début= 1953 |Fin= 1959 |Identité=Alphonse Rollin|Parti=[[Parti socialiste unifié|PSU]]|Qualité= }}
|-
|colspan="4" align="center" bgcolor="#f3fff3" |
{|border="0"
{{boîte déroulante
|align=center
|alignB=center
|alignT=center
|couleurFondT=#f3fff3
|couleurFondB=green
|titre=Suite de la liste des maires (De [[1789]] à [[1947]])
|label=
|largeur=100%
|contenu=
{{ÉluDébut |Titre=}}
{{Elu |Début= 1947 |Fin= 1953 |Identité=René Lehut|Parti=|Qualité= }}
{{Elu |Début=1944 |Fin= 1947 |Identité=Maurice Leonard |Parti=SFIO | Qualité= }}
{{Elu |Début=1944 |Fin= 1944 |Identité=Maurice Auriat |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1944 |Fin= 1944 |Identité=Désiré Leclerc |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1944 |Fin= 1944 |Identité=Pierre Terrible |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1936 |Fin= 1944 |Identité=Arthur Dumay |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1912 |Fin= 1936 |Identité=Jules Dupoisot |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1909 |Fin= 1912 |Identité=Jean Tallot |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1908 |Fin= 1909 |Identité=Ernest Thierry |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1884 |Fin= 1908 |Identité=Philippe Roux |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1878 |Fin= 1884 |Identité=Alexandre Lecoeur |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1870 |Fin= 1878 |Identité=Laurent Christophe Bordier |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1864 |Fin= 1870 |Identité=Etienne, Lucien Cousin |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1856 |Fin= 1864 |Identité=Louis Duhamel |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1855 |Fin= 1856 |Identité= Magier |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1845 |Fin= 1854 |Identité=Denis Nicolas Thiequot |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1843 |Fin= 1844 |Identité= Thomas |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1839 |Fin= 1843 |Identité=Louis Joinville (De) |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1831 |Fin= 1839 |Identité=Pierre Ambroise Bejot |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1826 |Fin= 1831 |Identité=Ambroise Eustache Fontaine |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1816 |Fin= 1826 |Identité=Vincent Pluchet |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1797 |Fin= 1816 |Identité=Charles Leboue |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1793 |Fin= 1797 |Identité=Eugène Cousin |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1793 |Fin= 1793 |Identité=François Egret |Parti= | Qualité= }}
{{Elu |Début=1789 |Fin= 1793 |Identité=Jean-Louis Veilly |Parti= | Qualité= }}
{{ÉluDonnées}}
{{EluFin}}
}}<small></small>
|}
{{EluFin}}
La Courneuve est une ville ancrée à gauche (64% pour [[Ségolène Royal]] au second tour des [[Élection présidentielle française de 2007|présidentielles de 2007]]<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/011/093/93027.html Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales]</ref>), très identifiée au [[Parti communiste français|PCF]], notamment depuis la tenue de la [[Fête de l'Humanité]] au [[Parc départemental de La Courneuve|Parc de La Courneuve]].
Pourtant, le PCF n'y a pas dominé la vie politique comme dans d'autres villes limitrophes puisque la ville eut un maire [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] à la Libération, après l'épisode [[Jacques Doriot|Doriotiste]]. Puis René Lehut défit de nouveau le PCF avec une alliance de la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]], du [[Mouvement républicain populaire|MRP]] et de dissidents PCF.
Ce n'est qu'en 1953 que le PCF reprit la mairie avec une liste intitulée "Parti socialiste unifié" (sans rapport avec le futur PSU de [[Michel Rocard]]), puis son propre nom avec [[Jean Houdremont]], [[James Marson]] et [[Gilles Poux]].
L' [[union de la gauche]] s'est maintenue avec toutefois un certain rééquilibrage au profit du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] à partir de 2002 (22% à [[Lionel Jospin]] contre 10% à [[Robert Hue]] lors des [[Élection présidentielle française de 2002|présidentielles de 2002]]<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2002/011/093/93027.html Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales]</ref>) puis la perte du [[Canton de La Courneuve|canton]]<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/resultats-elections/can2004/093/canton10.html Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref> en 2004 et de la [[Troisième circonscription de la Seine-Saint-Denis|3{{e}} circonscription]] lors des [[Élections législatives françaises de 2007|législatives de 2007]]<ref>[http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/LG2007/093/circons03.html Le site officiel du ministère de l'Intérieur de l'Outre-mer et des Collectivités Territoriales]</ref>.
Ces évolutions incitèrent le [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] à provoquer une primaire à gauche lors du premier tour des [[Élections municipales françaises de 2008|municipales de 2008]]. La liste PS, conduite par [[Stéphane Troussel]], fut néanmoins batue par la liste du maire ([[Parti communiste français|PCF]]) sortant, [[Gilles Poux]], par 36,67 % contre 46,92 % des suffrages exprimés, la liste [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] de Kamel Hamza ayant recueilli 16,41 % des suffrages exprimés<ref>Résultats des élections municipales 2008 - 1{{er}} tour<br />Votants 7479 (53,39 % des inscrits)<br />Exprimés 7323 (52,28 % des exprimés)<br />
M. Kamel Hamza ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]), 1202 voix, 16,41 % des exprimés<br />
M. Gilles Poux ([[Parti communiste français|PCF]]) 3436 voix, 46,92 % des exprimés<br />
M. Troussel ([[Parti socialiste (France)|PS]]) 2685 voix, 36,67 % des exprimés<br />
Source : [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/MN2008/093/093027.html Ministère de l'intérieur]</ref>.Refusant de se désister au profit de la liste de gauche arrivée en tête, [[Stéphane Troussel]] provoqua une triangulaire au second tour, qu'il perdit.
En effet, le 16 mars 2008, la liste du maire sortant [[Gilles Poux]] (PCF) l'emporta de dix points, par 49,23 % contre 38,71 % à la liste de [[Stéphane Troussel]] (7 sièges) et 12,06 % celle de l'UMP Kamel Hamza (2 sièges)<ref>Source : [http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/MN2008/093/093027.html Ministère de l'Intérieur]</ref>.
====Autres instances====
Depuis 1998 des « Comités des voisinages »<ref>« Regards sur La Courneuve » n°126, mai 1998. (Archives municipales de La Courneuve)</ref>, puis le Conseil local de la jeunesse, les « Rencontres La Courneuve 2010 » , le Conseil des Sages (pour les seniors), des Ateliers de Travail Urbain participent à l'ébauche d'une démocratie participative.<ref>Collection de « Regards sur La Courneuve » (Archives municipales de La Courneuve) et bilan de mi-mandat.</ref>
===Jumelages===
* {{jumelage|Yako|Burkina Faso|Burkina Faso}}
* {{jumelage|Vitulazio|Italie|Italy}}
* {{jumelage|Prešov|Slovaquie|Slovakia}}
* {{jumelage|Ocotal|Nicaragua|Nicaragua}}
==Économie==
En [[2004]], on recensait 14 213 emplois sur la ville et 766 entreprises du secteur privé. Si les habitants de la ville sont assez pauvres, la ville elle-même dispose d'un potentiel fiscal non négligeable avec une zone industrielle à cheval sur la ville et [[Le Bourget (Seine-Saint-Denis)|Le Bourget]] et des implantations diffuses dans la ville. Toutefois, plusieurs grandes entreprises ont fermé Babcock, Meccano, Champagnole... quand d'autres ont fortement réduit leurs effectifs ([[Alstom|Alstom-Rateau]]).
Parmi les principales: le site d'embouteillage d'Orangina, KDI (métallurgie), le transporteur UPS, le groupe de recyclage Paprec, le groupe industriel CNIM ...
En 2006, le nombre d'établissements privés employeurs est en hausse à 830 entreprises, et celui des emplois s'est accru de 450 personnes sur la ville.
Le principal employeur privé de la ville est l'entreprise [[Eurocopter]], comptant sur place près de 850 salariés.
L'usine d'abrasifs Norton compte pour sa part plus de 120 salariés sur la Nationale 2, à la limite entre la ville et Le Bourget.
Dans le champ des activités commerciales, une filiale de commercialisation de produits métallurgiques dépendant du groupe Arcelor emploie près de 200 salariés sur son site courneuvien.
Les activités de recherche développement, les activités informatiques et les activités d'ingénierie prennent une place grandissante dans l'économie locale : l'informatique emploie désormais plus de 140 salariés, tandis que les activités d'ingénierie occupent près de 1 100 salariés.
Les services aux entreprises présentent d'ailleurs la particularité locale d'être majoritairement des services de haut niveau de qualification, puisque les activités juridiques, comptables, le marketing et la publicité, les activités de conseil emploient plus de 400 salariés.
Un peu plus de 500 salariés sont employés dans ce secteur sur les segments moins qualifiés du travail temporaire, de la sécurité et du nettoyage.
Enfin, dans le domaine des services d'action médico sociale, notons le développement du segment de l'aide à domicile, avec près de 370 emplois fin 2006 pour seulement 6 salariés en 2001...
Et la Courneuve compte également une importante blanchisserie industrielle, dont les propriétaires exploitent également un groupe de sociétés de locations de véhicules sans chauffeur, et qui compte plus de 180 salariés.
==Les transports==
===Les grands axes===
Le Courneuve est desservie par les [[Autoroute française A1|A1]] et [[Autoroute française A86|A86]], ainsi que les routes nationales [[Route nationale 2 (France)|2]], [[Route nationale 186|186]] et [[Route nationale 301|301]].
====Transports en commun====
La Ville est un terminus de la ligne{{Métro de Paris/correspondance|7}} : [[La Courneuve - 8 Mai 1945 (métro de Paris)|La Courneuve - 8 Mai 1945]] --- [[Mairie d'Ivry (métro de Paris)|Mairie d'Ivry]] ou [[Villejuif - Louis Aragon (métro de Paris)|Villejuif - Louis Aragon]], qui dessert le quartier des « Quatre routes ».
La Ville est traversée par le [[Ligne 1 du tramway parisien|tramway T1]] inauguré en [[1992]] qui relie les villes de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] à [[Noisy-le-Sec]].
Le RER{{RER/correspondance|B}} station « [[Gare de La Courneuve - Aubervilliers|La Courneuve-Aubervilliers]] » dessert le quartier de « La Gare » et des « 4000 ».
La ville est parcourue aussi par plusieurs lignes de bus : {{bus RATP/correspondances nombreuses|143|150|152|173|249|250|302|607a|607b|609a|609b}}.
Dans le cadre du projet [[Tangentielle Nord]], une gare sera crée à La Courneuve-Dugny
==Sites, lieux et monuments==
[[Image:Les_4_Routes_Courneuve_Resistance.jpg |thumb|''Mémorial de la Résistance'' réalisé par [[Shelomo Selinger]]: Les Quatre-Routes, La Courneuve]]
[[Image:ELD 25 - La Courneuve - L'église.jpg|thumb|L'Église Saint Lucien au tout début du {{s|XX}}]]
[[Image:Parc de la Courneuve - 13.JPG|thumb|Le parc de la Courneuve]]
{{Article détaillé|parc de La Courneuve}}
* Le ''Mémorial de la Résistance'' de [[Shelomo Selinger]] dans le carrefour des Quatre-Routes, inauguré en 1987.
* L'[[Église Saint-Yves des Quatre-Routes de la Courneuve]], édifiée sur les plans des architectes Bridet et Robert, dans le cadre de ''l'[[Œuvre des Chantiers du Cardinal]]'', qui était destiné à réaliser des églises dans les quartiers nouvellement urbanisés qui étaient dépourvus de lieux de culte catholiques.
* '''Église Saint Lucien'''. L'église du {{XIIe siècle}} ayant été détruite par les [[huguenot]]s, elle a été reconstruite en [[1580]] et est constituée par un édifice à trois nefs. Une crypte conserve des [[sarcophage]]s [[mérovingiens]].
* '''Musée des cultures légumières''' présente depuis [[1982]] le patrimoine agricole de la ville ainsi que les techniques de la culture [[Maraîchage|maraîchère]] de plein champ, dans une ancienne ferme, 11, rue de l’Abreuvoir.
* Le '''[[parc de La Courneuve]]''' vient au 3{{e}} rang des espaces verts de la région parisienne de par sa taille, avec une superficie de 400 ha, après le [[Bois de Boulogne]] (1000 ha) et le [[Bois de Vincennes]] (850 ha).<br />Il participe d'ailleurs d'une opération de requalification urbaine, puisqu'il s'est substitué à l'un des plus grands bidonvilles des années soixante, la Campa, où vivaient dans le plus grand dénuement des centaines de familles, notamment d'origine nord-africaine et espagnole, qui furent relogés plus tard dans les cités HLM de la Ville.<ref>''Bidonvilles: histoire et représentations'', Brochure n°20 de la Série Patrimoine en Seine-Saint-Denis, éditée par le Conseil général de la Seine-Saint-Denis, 2007.</ref><br />Le Parc de La Courneuve reçoit près de deux millions de personnes par an.<br />Il abrite aussi un centre équestre. Géré par le Conseil général, le parc propose toute l'année des ateliers, des animations, des sorties « nature », des expositions...<br />Il constitue d'ailleurs un but de promenade à la fois pour les habitants de La Courneuve comme des autres communes voisines, son extension ayant notamment été achevée jusqu'aux limites du département du Val d'Oise, mais aussi pour les Parisiens qui sont de plus en plus nombreux à le fréquenter. <br />[http://www.parcs93.info/fr/parcs/courneuve/visites-virtuelles.php/ Lien vers une visite virtuelle]<br />Des terrains jouxtant le parc, mais habituellement non ouverts au public accueillent maintenant la [[Fête de l'Humanité]].
'''Ville fleurie :''' 3 fleurs [[Image:Ville fleurie.svg]] [[Image:Ville fleurie.svg]] [[Image:Ville fleurie.svg]] renouvellées en 2007 <ref>{{Lien web
|url=http://www.villes-et-villages-fleuris.com/leconcours/palmaresdep/P93.htm
|titre=Palmarès du concours Villes et villages fleuris - Seine Saint Denis
|auteur=
|année=
|éditeur=
|consulté le=18 juin 2008
}}</ref>.
== Principaux équipements==
Outre le [[Parc de La Courneuve]], on peut notamment noter :
* Le '''centre culturel Jean-Houdremont''', important équipement culturel (médiathèque, salle de spectacle) implantée dans le quartier des 4000. Sur son fronton se trouve une sculpture de René Collamarini.
*Le '''Dojo Docteur-Justice''', ouvert le [[31 mars]] [[2007]].
*La '''Maison des Sports Tommie Smith''', en hommage à [[Tommie Smith|l'athlète]], ouverte le [[17 mars]] [[2007]] et simultanément avec la ''Rue [[Rosa Parks]]''.
*Le '''Stade [[Georges Yvan « Géo » André|Géo André]]'''.
===Personnalités de la ville===
* [[Jacques Nikonoff]] : ancien ouvrier dans la ville, ancien président d'[[ATTAC]].
* [[André Lajoinie]] : ancien candidat du [[Parti communiste français|PCF]] à l'élection présidentielle de 1988.
* [[Amel Bent]] : chanteuse révélée par l'émission télévisée [[la Nouvelle Star]]. Elle a pris ses premiers cours de chant à la ''Maison du Peuple Guy-Moquet''.
* [[Shirley et Dino|Shirley]] : humoriste qui a fait ses classes à la ''Maison du Peuple Guy-Moquet''.
* [[Matt Moussilou]], attaquant de l'[[Olympique de Marseille]].
* [[Yohan Gouffran]], footballeur.
* [[Marc Perrone]] : accordéoniste.
* [[Alibi Montana]], rappeur d'origine haïtienne, qui a vécu 18 ans à La Courneuve.
* [[Kamel Ouali]], chorégraphe, a passé son enfance à La Courneuve et fait ses premiere pas de danse au ''Centre Jean Houdremont''.
* [[Fred Musa]], animateur de [[planète Rap]] sur [[Skyrock]], il était en cours au collège G. Politzer.
* [[Gael Monfils]], tennisman.
===Divers===
La ville abrite le club de [[football américain]] du [[Flash de La Courneuve|Flash]], [[casque de diamant]] [[1997 en sport|1997]], [[2000 en sport|2000]], [[2003 en sport|2003]], [[2005]], [[2006]], [[2007]] et [[2008]] ; vice-champion [[1998 en sport|1998]] et [[2006]] de l'[[Eurobowl]] ; champion [[FED Cup 1997 (football américain)|1997]] de [[FED Cup (football américain)|FED Cup]].
==Voir aussi==
=== Liens internes ===
* [[Liste des maires de la Seine-Saint-Denis]]
* [[Communes de la Seine-Saint-Denis]]
===Notes, sources et références===
<references />
===Liens externes===
{{Commons | Category:La Courneuve | La Courneuve}}
*[http://www.ville-la-courneuve.fr/ Site officiel de la ville de La Courneuve]
*[http://www.seine-saint-denis.fr/plans/villes/la-courneuve.pdf Plan de la Ville]
{{Portail|Seine-Saint-Denis|Île-de-France}}
{{Banlieue de Paris}}
[[Catégorie:La Courneuve|*]]
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