Le Mas-d'Agenais 474752 31612047 2008-07-15T23:16:44Z REPUES 245701 /* Toponymie et problèmes de localisation. */ {{Images |largeur=282 |Image:Vue du Mas-d'Agenais.jpg|Vue prise de l'ouest. |Image:Vue du Mas-d'Agenais 2.JPG|Vue prise du port sur le canal.}} {{Infobox Commune de France |nomcommune=Le Mas-d'Agenais |région=[[Aquitaine]] |département=[[Lot-et-Garonne]] |arrondissement=[[Arrondissement de Marmande|Marmande]] |canton=[[Canton de Mas-d'Agenais|Mas-d'Agenais]] |insee=47159 |cp=47430 |maire=Sylvie Barbe |mandat=[[2008]]-[[2014]] |intercomm=[[Communauté de communes du Val de Garonne]] |longitude=0.218055555556 |latitude=44.4116666667 |alt moy=45 m |alt mini=17 m |alt maxi=120 m |hectares=2118 |km²=21,18 |sans=1388 |date-sans=2004 |dens=65|}} '''Le Mas-d'Agenais''' (''Lo Mas d'Agenés'' en [[occitan]]) est une [[Commune française|commune]] [[france|française]], située dans le [[départements français|département]] de [[Lot-et-Garonne]] et la [[régions françaises|région]] [[Aquitaine]]. Les habitants sont appelés les Massais. ==Géographie== Le Mas-d'Agenais est une commune de l'ouest du département de Lot-et-Garonne (entre [[Marmande]] et [[Tonneins]]) située en limite du [[Queyran]] sur la rive gauche de la [[Garonne]]. Bâti sur un site en terrasse, le bourg domine le [[canal latéral à la Garonne]] et la Garonne d'une vingtaine de mètres. ===Topographie=== Le territoire communal est composé de trois ensembles d'inégales importance et altitude mis en contact par des talus<ref name='IGN'>'''Institut Géographique National''', ''Tonneins 1/25 000e, Carte topographique Série Bleue 1739 E'', Paris, 2006</ref>. A l'ouest de la commune, l'ensemble le plus vaste est également le plus élevé : il s'abaisse lentement du sud (altitude 100 m) au nord (altitude 80 m). Il s'agit de la partie orientale de la haute terrasse<ref name 'terrasse'>'''Capdeville J.P., Turq A., Dautant A. Reginato A.'''(1996), ''Notice explicative, Carte géologique de la France (1/50 000), feuille Tonneins (877)''. Orléans : BRGM, 52 p. Carte géologique par J.P. Capdeville (1996), pp. 29-31-33</ref> de la Garonne dont les limites sont la vallée de la [[Garonne]] (au nord), la vallée de l'[[Avance (Garonne)|Avance]] (à l'ouest), les collines en limites de la commune de [[Sainte-Gemme-Martaillac]] (au sud) et la moyenne terrasse de la Garonne (à l'est). Sur la commune du Mas-d'Agenais, les vallées de petits ruisseaux affluents de la Garonne (Mayne et Pichagouille) entaillent profondément sa partie septentrionale et individualisent des sous-ensembles : à l'ouest, entre Mayne (qui sert de limite communale avec [[Caumont-sur-Garonne]]) et Pichagouille, se trouve le plateau de Revenac ; à l'est, entre Pichagouille et le talus oriental, se situe le plateau de "Camparome haute"<ref name='Camparome'>'''Nicolaï A.''',''Le Mas d'Agenais sous la domination romaine et le cimetière gallo-romain de Saint-Martin'', in Société archéologique de Bordeaux, tome 20, p. 126, 1895</ref> Séparé de ce premier ensemble par un talus rectiligne (orienté nord-sud) d'une trentaine de mètres de dénivelé, le deuxième ensemble, moins vaste, occupe le nord-est de la commune. Il s'agit d'une haute plaine (altitude supérieure à 40 mètres) adoptant une forme grossièrement triangulaire et dont le village occupe le sommet nord. Ce deuxième ensemble, qui porte le nom de "plaine de Camparome" ou "Camparome basse"<ref name='Camparome'/>, n'est finalement que l'extrémité occidentale de la moyenne terrasse<ref name 'terrasse'/> qui borde la Garonne depuis Damazan. Également de forme triangulaire, le troisième ensemble, le plus petit et le moins élevé (altitude inférieure à 25 mètres), occupe le nord-ouest de la commune. Il s'agit d'une partie de la basse terrase<ref name 'terrasse'/> formant le lit majeur de la Garonne (la bassure) reliée au premier ensemble par un fort talus (dénivelé d'une soixantaine de mètres). ===Géologie=== Les terrains affleurants sur les terrasses sont des formations d'origines fluviatiles datant du [[quaternaire]]. La haute terrasse, qui prend sa plus grande ampleur au niveau de la commune, fait partie d'un ensemble plus vaste débutant aux abords de [[Puch-d'Agenais]] et se poursuivant vers [[Samazan]]. Datée du [[Pléistocène]] inférieur terminal, elle est formée d'un épais épandage alluvionnaire (20 à 25 m) de sable plus ou moins argileux jaunâtre à rougeâtre, feldspathique, et de graviers et gros galets de quartz et quartzite gris. La surface est recouverte par 1 à 3 m de [[limon (roche)|limon]] beige-marron. Les minéraux lourds sont représentés surtout par [[andalousite]], [[sillimanite]] et [[tourmaline]]. La phase argileuse se caractérise par l'association [[kaolinite]]-[[illite]]<ref>'''Capdeville J.P., Turq A., Dautant A. Reginato A.'''(1996), ''Notice explicative, Carte géologique de la France (1/50 000), feuille Tonneins (877)''. Orléans : BRGM, 52 p. Carte géologique par J.P. Capdeville (1996), pp. 29-31</ref>. La moyenne [[terrasses de la Garonne|terrasse]] (qui débute en amont de Damazan) est un ensemble alluvionnaire, daté du Pléistocène moyen, d'une épaisseur moyenne de 10 m. Elle est constituée, à la base, de sables jaune orangé grossiers, accompagnés de graviers et galets de 3 à 4 cm, alors que le sommet voit apparaître des galets (10 à 15 cm) de [[Quartz (minéral)|quartz]] à patine jaunâtre et de [[quartzite]]. La surface est recouverte par un limon brun rougeâtre argilo-sableux<ref>'''Capdeville J.P., Turq A., Dautant A. Reginato A.'''(1996), ''Notice explicative, Carte géologique de la France (1/50 000), feuille Tonneins (877)''. Orléans : BRGM, 52 p. Carte géologique par J.P. Capdeville (1996), p. 31</ref>. La basse [[terrasses de la Garonne|terrasse]] est un ensemble alluvionnaire composite plus récent. Il s'agit essentiellement d'alluvions à dominante limoneuse datées de l'[[Holocène]]. D'une épaisseur d'environ 3 à 4 mètres, elle a pour base (40 cm)des sables fins gris clair micacés, surmontés par des [[silt]]s grisâtres micacés légèrement plus foncés (50 cm). La partie supérieure est composée de 2 mètres d'argile limoneuse brun clair à brun plus foncé. Il existe également des alluvions actuelles, situées au niveau du lieu-dit "l'Ile" (extrême nord de la commune) à proximité immédiate du lit actuel de la [[Garonne]]. Composées de sables légèrement argileux micacés, gris à brun clair, entrecoupés de limons grisâtres, elles ont une épaisseur moyenne d'un mètre et demi<ref>'''Capdeville J.P., Turq A., Dautant A. Reginato A.'''(1996), ''Notice explicative, Carte géologique de la France (1/50 000), feuille Tonneins (877)''. Orléans : BRGM, 52 p. Carte géologique par J.P. Capdeville (1996), pp. 33-34</ref>. Les talus présentent des terrains affleurants plus divers tant par leur chronologie que par leur formation. En ce qui concerne les talus dominant le lit majeur de la Garonne et les vallées de ses affluents, affleurent (en plus des dépots alluvionnaires cités précédemment pour la terrasse haute et la terrasse moyenne) deux types de [[molasse]]s datées de l'[[Oligocène]] inférieur : partie supérieure des molasses du Fronsadais et partie inférieure des molasses de l'Agenais. Les molasses de l'Agenais affleurent sur la partie supérieure du talus de la terrasse haute entre le Pichagouille (à l'ouest) et le bourg du Mas-d'Agenais (à l'est). Les molasses du Fronsadais affleurent sur la partie inférieure du talus de la terrasse haute entre le Mayne (à l'ouest) et le bourg du Mas-d'Agenais (à l'est) ; elles affleurent également sur le talus de la terrasse moyenne en limite est de la commune au niveau de la station de pompage (lieu-dit Salomon). En ce qui concerne le talus reliant la terrasse haute à la terrasse moyenne, l'affleurement est constitué du même dépôt alluvionnaire que la terrasse haute. Cependant, sur les 600 derniers mètres avant la limite sud de la commune, le terrain affleurant est formé de [[colluvion]]s issues des formations alluvionnaires et molassiques. ===Pédologie=== D'un point de vue [[pédologie|pédologique]], il convient de différencier deux espaces différents. La haute terrasse, composée d'[[alluvions]] anciennes, porte des sols argilo-sableux, évoluant vers des types [[podzol]]iques et appartenant souvent à la catégorie des "[[boulbène]]s de terrasses". Ces terres, présentant un horizon limono-sableux surmontant un horizon d'accumulation imperméable, sont battantes et de fertilité inégale. La terrasse moyenne, formée d'alluvions modernes, porte des sols bruns, lessivés, profonds et riches, de valeur agricole élevée<ref>'''Ministère de l'agriculture et de la pêche''', ''Inventaire forestier national, Département du Lot-et-Garonne, IV{{e}} inventaire 2000'', p.38 [http://www.ifn.fr/spip/IMG/pdf/IFN_47_4_LOT_ET_GARONNE.pdf]</ref>. ===Paysages=== La terrasse supérieure est largement dominée par un paysage forestier, ce qui est une singularité pour une commune située dans la moyenne vallée de la Garonne. En effet, si le taux de boisement de ce dernier espace est inférieur à 5 %<ref>'''Ministère de l'agriculture et de la pêche''', ''Inventaire forestier national, Département du Lot-et-Garonne, IV{{e}} inventaire 2000'', p.36 [http://www.ifn.fr/spip/IMG/pdf/IFN_47_4_LOT_ET_GARONNE.pdf]</ref>, le taux de boisement communal atteint quant à lui les 42 %. Ce boisement est constitué par la forêt communale du Mas-d'Agenais (654 ha) et de [[Sénestis]] (238 ha) qui couvre 892 [[hectares]]<ref name='forêt'>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p.102</ref>. Il est constitué d'un mélange de [[futaie]]s de [[chêne]]s pédonculés ou rouvres et de [[taillis]] de chênes et de [[charme]]s (certaines parcelles étant en voie de conversion en futaie). D'autres parcelles ont fait l'objet d'enrésinement en bandes de [[pin maritime]]<ref>'''Ministère de l'agriculture et de la pêche''', ''Inventaire forestier national, Département du Lot-et-Garonne, IV{{e}} inventaire 2000'', p.38 [http://www.ifn.fr/spip/IMG/pdf/IFN_47_4_LOT_ET_GARONNE.pdf]</ref>. Cette forêt, qui porta le nom de "Bois de Saint-Vincent" (lo Bosc de Sant-Vincen) ou de "Padouen" (lo padoene, terme désignant un terrain de jouissance commune), apparaît pour la première fois dans l'histoire communale à travers un acte de 1266<ref>'''Buffault Pierre''', ''Notice historique sur la forêt du Mas d'Agenais'', in Revue de l'Agenais, tome 57, année 1930, p.154 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/CadresFenetre?O=NUMM-207081&M=chemindefer consultable sur Gallica]</ref>. Elle est la partie la plus importante d'un massif forestier de 1 367 ha, appartenant à sept communes limitrophes (Le Mas-d'Agenais, Sénestis, [[Caumont-sur-Garonne]] (76 ha), [[Fourques-sur-Garonne]] (75 ha), [[Sainte-Marthe (Lot-et-Garonne)| Sainte-Marthe]] (58 ha), [[Sainte-Gemme-Martaillac]] (58), [[Labastide-Castel-Amouroux]]) et à des particuliers ([[Calonges]] : 220 ha)<ref name='forêt'/>. Les cultures, sous forme d'[[openfield]] céréalier, sont rejetées au nord de l'autoroute. La terrase inférieure est quant à elle entièrement humanisée. Elle présente un paysage d'openfield majoritairement céréalier. Le boisement est rejeté sur les talus est et nord ou, au nord de la D 143 dans les vallées creusées par les deux ruisseaux traversant la terrasse pour se jeter dans la Garonne. La vallée de la Garonne présente, elle aussi, un paysage entièrement humanisé. Il s'agit également d'un openfield céréalier mais largement complété de peupleraies. ===Hydrographie et hydrologie=== Le drainage hydrographique est imposé par l'axe principal de direction SE-NW constitué par la [[Garonne]] (dont le milieu du cours forme la limite nord de la commune). Les quatre kilomètres du fleuve qui concernent Le Mas-d'Agenais forment un segment presque rectiligne compris entre deux [[méandre]]s de plaine alluviale (le premier, en [[amont]], au niveau de la commune de [[Lagruère]] ; le second, en [[aval]], au niveau de la commune de [[Caumont-sur-Garonne]]). Au niveau du territoire communal, le [[cours d'eau|lit mineur]] du fleuve est d'une largeur moyenne comprise entre 125 m (amont) et 200 m (aval)<ref name='IGN'/>. Le [[chenal d'étiage]] est unique sauf à 800 m en aval du pont où un banc de galets (ayant une largeur maximale d'une cinquantaine de mètres) crée deux bras sur environ 300 m (le bras nord étant plus large et profond que le bras sud)<ref> [http://maps.google.fr/maps?client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&hl=fr&tab=wl Image satellitale sur Google maps]</ref>. Le [[hydrométrie|débit moyen]] de la Garonne, au Mas-d'Agenais, est de 590 m{{3}}/s<ref>'''Ministère de l'aménagement du territoire et de l'environnement''', ''Historique national des opérations de curage et perspectives, Rapport final'', Annexe 1c : Synthèse hydraulique par grand fleuve : la Garonne p.1, 2002</ref>. Cependant, le fleuve ayant un [[régime pluvio-nival]] cela entraîne de hautes eaux en hiver et au printemps, des basses eaux en été et parfois en automne<ref>'''Ministère de l'agriculture et de la pêche''', ''Inventaire forestier national, Département du Lot-et-Garonne, IV{{e}} inventaire 2000'', p.14 [http://www.ifn.fr/spip/IMG/pdf/IFN_47_4_LOT_ET_GARONNE.pdf]</ref>. Seul l'extrême nord du territoire communal, situé dans le lit majeur du fleuve, est touché par le phénomène récurrent des [[crues]] de la Garonne. Pouvant avoir lieu de l'hiver jusqu'à la fin du printemps, ces [[inondation]]s ou "aigats" scandent l'histoire de la moyenne vallée de la Garonne. Les mieux documentées pour la commune<ref>'''Préfecture de la Gironde''', ''Plan de prévention du risque inondation. Aire élargie de l'agglomération bordelaise, secteurs Bordeaux Nord et Sud. Rapport de présentation'', pp.7-8 et 31 [http://www.gironde.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/PPRI_Bdx-RP_cle6449fc.pdf]. D'après '''Miquel J.''', ''Guide pratique d'estimation des probabilités de crue, Eyrolles 1984'' et les travaux de Pardé M.</ref> sont : * l'Aigat de la San Barnabé, en juin 1712 ; * l'Aigat des Rameaux, en avril 1770, avec un débit de 7 400 m{{3}}/s au Mas-d'Agenais ; * l'Aigat de la Paour, en février 1793 ; * la crue de janvier 1843, avec un débit de 6 500 m{{3}}/s au Mas-d'Agenais ; * l'Aigat de la Saint-Jean, en juin 1875, avec un débit de 7 500 m{{3}}/s au Mas-d'Agenais ; * la crue de février 1879, avec un débit de 7 000 m{{3}}/s au Mas-d'Agenais ; * la crue de mars 1927 (ayant pour origine une grande crue du [[Lot (rivière)|Lot]]), avec un débit de 6 300 m{{3}}/s au Mas-d'Agenais ; * la crue de mars 1930 (ayant pour origine une formidable crue du [[Tarn (rivière)|Tarn]] aggravée par le [[Lot (rivière)|Lot]]), avec un débit de 7 500 m{{3}}/s au Mas-d'Agenais ; * la crue de mars 1935, avec un débit de 6 150 m{{3}}/s au Mas-d'Agenais ; * la crue de février 1952, avec un débit de 6 700 m{{3}}/s au Mas-d'Agenais ; L'extrême nord du territoire communal est protégé des inondations par une série de [[digue]]s (les mattes) qui longent le cours du fleuve. Une deuxième série de digues complète ce dispositif en enserrant également les cours du Pichagouille et du Mayne. En effet, lorsque la Garonne est en crue, elle refoule l'eau de ses [[affluents]] vers l'amont provoquant par là-même leur crue<ref name='IGN'/>. Sur le territoire communal, la Garonne a comme affluents une série de quatre ruisseaux (plus ou moins temporaires) dont les plus importants, situés à l'ouest du village, sont le Pichagouille et le Mayne<ref name='IGN'/> (il est à noter que le nom de ce dernier a largement varié au cours des siècles : appelé Muing ou Maing au moins jusqu'au {{s-|XVII|e}}, il était connu sous le nom de Magne au début du XX{{e}} siècle<ref>'''Joret Maurice''', ''Histoire d'une forêt : le bois Saint-Vincent du Mas-d'Agenais'', Revue de l'Agenais, tome 57, année 1930, p.46 </ref>). De très courte longueur (le Pichagouille ne fait que 5,2 kilomètres et le Mayne 4,7 kilomètres)<ref>Site du '''Service d’Administration Nationale des Données et Référentiels sur l’Eau (Sandre)''' [http://sandre.eaufrance.fr/app/chainage/index.php?id_article=112 ]</ref>, ils prennent naissance sur la commune ou en limite immédiate. Pour atteindre la Garonne, leurs vallées entaillent profondément la partie nord du plateau sur lequel ils naissent<ref name='IGN'/>. Deux de ces ruisseaux servent de limites orientales et occidentales à la commune : à l'est, la Clousasse sert de frontière avec la commune de [[Lagruère]] ; à l'ouest, le Mayne sert de frontière avec la commune de [[Caumont-sur-Garonne]]. ===Climat=== Le Mas-d'Agenais se situe dans la zone climatique océanique. Mais, il s'agit d'un [[climat océanique]] dégradé avec une [[amplitude thermique]] annuelle (16°C) plus marquée (supérieure de 2°C) et des précipitations moins abondantes que sur le littoral aquitain. De plus, à la différence du littoral, le printemps (surtout à sa fin) y est plus arrosé que l'hiver, révélant une certaine tendance à la continentalité. Les vents dominants sont d'ouest/nord-ouest mais des vents d'est/sud-est sont fréquents<ref>'''Papy Louis''', ''Atlas et géographie du Midi atlantique'', p.27, Paris, Flammarion, 1982 et '''Ministère de l'agriculture et de la pêche''', ''Inventaire forestier national, Département du Lot-et-Garonne, IV{{e}} inventaire 2000'', p.18 [http://www.ifn.fr/spip/IMG/pdf/IFN_47_4_LOT_ET_GARONNE.pdf]</ref>. Bien que soumise au climat moyen du département, la commune présente un état hygrométrique plus élevé et des brouillard fréquents<ref>'''Ministère de l'agriculture et de la pêche''', ''Inventaire forestier national, Département du Lot-et-Garonne, IV{{e}} inventaire 2000'', p.38 [http://www.ifn.fr/spip/IMG/pdf/IFN_47_4_LOT_ET_GARONNE.pdf]</ref>. {|class="wikitable" ! Données climatiques !Mas-d'Agenais (Agen)<ref name='météo'> Données météorologiques en ligne de la station d'Agen-La Garenne sur le site d'Infoclimat [http://www.infoclimat.fr/climatologie/index.php?s=07524&aff=details]</ref> ! Moyenne nationale |----- |Insolation |1984 heures / an |1973 heures / an |-{{ligne grise}} |Précipitations |716 millimètres / an |770 millimètres / an |----- |Brouillard |70,6 jours / an |40 jours / an |-{{ligne grise}} |Orage |30 jours / an |22 jours / an |----- |Neige |4,8 jours / an |14 jours / an |} {{clr}} La pluviosité, inférieure à 700 mm en moyenne entre 1961 et 1990 dans la zone en bordure de la vallée de la Garonne, a dépassé les 800 mm entre 1996 et 1999<ref name='inventaire'>'''Ministère de l'agriculture et de la pêche''', ''Inventaire forestier national, Département du Lot-et-Garonne, IV{{e}} inventaire 2000'', p.18 [http://www.ifn.fr/spip/IMG/pdf/IFN_47_4_LOT_ET_GARONNE.pdf]</ref>. {{-}} {|width="100%" class="wikitable" style="text-align:center;font-size:87%;line-height:120%;" |- !style="text-align:center"|Mois!!Janv!!Fév!!Mars!!Avril!!Mai!!Juin!!Juil!!Août!!Sept!!Oct!!Nov!!Déc!!Année |- !style="background:#99CCCC;color:#000080;"height="16"|Températures minimales moyennes °C (Agen)<ref name='météo'/> |style="background:#80CCFF"|3,1 |style="background:#80CCFF"|4,5 |style="background:#CCFFFF"|5,0 |style="background:#CCFFFF"|6,7 |style="background:#B2FBB2"|10,6 |style="background:#B2FBB2"|13,2 |style="background:#F0FF50;color:black;"|15,4 |style="background:#F0FF50;color:black;"|15,1 |style="background:#B2FBB2"|13,0 |style="background:#B2FBB2"|10,6 |style="background:#CCFFFF"|6,6 |style="background:#80CCFF"|4,0 |style="background:#CCFFFF"|8,2 |- !style="background:#99CCCC;color:#000080;"height="16"|Températures maximales moyennes °C (Agen)<ref name='météo'/> |style="background:#CCFFFF"|8,5 |style="background:#B2FBB2"|10,8 |style="background:#B2FBB2"|13,6 |style="background:#F0FF50;color:black;"|16,4 |style="background:#FFCC66"|20,2 |style="background:#FFCC66"|23,8 |style="background:#FF8000"|26,9 |style="background:#FF8000"|26,2 |style="background:#FFCC66"|24,1 |style="background:#F0FF50;color:black;"|19,0 |style="background:#B2FBB2"|12,5 |style="background:#CCFFFF"|8,8 |style="background:#F0FF50;color:black;"|17,6 |- !style="background:#99CCCC;color:#000080;"height="16"|Températures moyennes °C (Agen)<ref name='météo'/> |style="background:#CCFFFF"|5,1 |style="background:#CCFFFF"|6,7 |style="background:#CCFFFF"|8,6 |style="background:#B2FBB2"|11,3 |style="background:#B2FBB2"|14,8 |style="background:#F0FF50;color:black;"|18,2 |style="background:#FFCC66"|20,8 |style="background:#FFCC66"|20,2 |style="background:#F0FF50;color:black;"|18,0 |style="background:#B2FBB2"|14,0 |style="background:#CCFFFF"|8,6 |style="background:#CCFFFF"|5,6 |style="background:#B2FBB2"|12,6 |} La température moyenne annuelle (station d'Agen) était de 12,7°C environ entre 1961 et 1990 mais elle a atteint 13,5°C entre 1996 et 1999<ref name='inventaire'/>. ===Voies de communication et transports=== Le territoire du Mas-d'Agenais dispose de deux types de voies de communication. ====Voies routières==== On peut distinguer deux catégories de voies routières selon leurs fonctions. La première catégorie regroupe les voies desservant la commune et la reliant aux communes limitrophes. Elle est essentiellement composée de cinq voies départementales secondaires classées "routes étroites régulièrement entretenues", à l'exception de la D 6 considérée comme une route de moyenne viabilité<ref name='IGN'/>. Deux de ces départementales (la D 6 et la D 143) se coupent au niveau du village du Mas-d'Agenais qui fait fonction de carrefour routier. {{boîte déroulante |align=left |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=blue |titre=Pour approfondir... |largeur=100% |contenu= Le réseau de voies départementales traversant la commune du Mas-d'Agenais est formé des routes suivantes : * '''voie départementale 6''' traversant le territoire du nord au sud (du pont sur la Garonne au sortir de la forêt) et reliant le Mas-d'Agenais à [[Sénestis]] et [[Fauguerolles]] (sur la D 813, ex-N 113) au nord, à [[Casteljaloux]] au sud. * voie départementale 289 se connectant à la D 6 à 1,5 km au sud du Mas-d'Agenais et reliant celui-ci à [[Sainte-Marthe (Lot-et-Garonne)|Sainte-Marthe]] et par-delà à la D 933 et à l'échangeur autoroutier de l'A 62/E 72. * voie départementale 260 se connectant à la D 6 à 3 km au sud du Mas-d'Agenais et reliant celui-ci à [[Grézet-Cavagnan]] et puis à la D 933. * '''voie départementale 143''' traversant le territoire d'est en ouest et reliant le Mas-d'Agenais à [[Calonges]] à l'est (et puis à la D 120) et à [[Caumont-sur-Garonne]] à l'ouest (et par-delà à [[Fourques-sur-Garonne]] et la D 933). * voie départementale 234 se connectant à la D 143 à 1 km à l'est du Mas-d'Agenais et reliant celui-ci à [[Lagruère]] et par-delà à la D 120 et [[Tonneins]]. A l'exception de la D 289 et de la D 234, ces routes formaient déjà le maillage routier principal du territoire contrôlé par le Mas-d'Agenais dans la deuxième moitié du {{s-|XVIII|e}} puisqu'elles sont représentées sur la [[carte de Cassini]]<ref>Carte de Cassini en ligne surle site de l'EHESS [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/1_navigation.php] </ref> (sous forme de chemin pavé<ref>Légende non exhaustive et illustrée de la carte de Cassini [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/4_pop_1.htm] </ref>), ainsi que sur la [[carte de Belleyme]]<ref> Carte de Guyenne dite Carte de Belleyme sur le site des Archives départementales du Lot-et-Garonne [http://www.lot-et-garonne.fr/webcg47/archives_nouveau_site/coups-de-coeur/belleyme/default.asp]</ref>.On peut même avancer, en se basant sur la disposition des portes de l'enceinte médiévale du Mas-d'Agenais, que ces routes structurent ce territoire depuis le XII{{e}} ou XIII{{e}} siècle<ref>Les remparts pourraient dater du {{s-|XII|e}} et, malgré une possible reconstruction au cours du XIII{{e}} siècle et des réparations en 1596 et 1615, rien n'indique un changement de disposition des portes d'après '''Schiltz Olivier''', ''Le Démantèlement des grandes seigneuries et ses conséquences sur l'architecture'', Revue de l'Agenais, janvier-mars 1989, p. 93</ref>. En effet, si l'on ne tient pas compte des portes du château, l'enceinte urbaine comptait 3 portes<ref>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, pp. 111-112</ref> : * la porte de Paû commandant la route vers la forêt du Mas (future D 6) ; * la porte Notre-Dame qui ouvrait la route vers Calonges (future D 143) ; * la porte Galliane qui commandait la route vers Caumont (future D143). }} La deuxième catégorie de voie automobile est constituée par les voies traversant la commune sans la desservir : c'est le cas de l'[[Autoroute française A62|A 62]]/[[E 72]] dite "[[Autoroute des Deux Mers]]". Cette autoroute traverse la bordure nord de la forêt du Mas-d'Agenais selon un axe nord-ouest/sud-est. Si la commune n'est pas desservie par l'autoroute (l'échangeur le plus proche étant situé sur la commune de [[Samazan]] : échangeur 5 MARMANDE sur la D 933), on y trouve par contre une aire de services (au nord de l'autoroute) accessible dans les deux sens de circulation. Elle a été ouverte le 4 janvier 2006, sur l'emplacement de l'ancienne aire de repos du Mas-d'Agenais, en remplacement des stations-service des aires du Bazadais et du Queyran<ref>Communiqué de presse des ASF [http://www.asf.fr/sites_internet/internet2007/pages/page11745/data/module1/index.htm]</ref>. Gérée par l'enseigne de grande distribution Carrefour, elle se compose d'une station-service, d'une boutique et d'un établissement de restauration rapide<ref>Liste des services proposés sur cette aire sur le site officiel des [[Autoroutes du Sud de la France|ASF]] [http://www.asf.fr/control/index.aspx?pageid=Internet2007.12150]</ref>. ====Ponts routiers==== Le [[pont suspendu]] du Mas-d'Agenais est un ouvrage d'art de la première moitié du {{s|XIX|e}} (rénové durant la première moitié du {{s|XX|e}}) dont la charge maximale est limitée à quinze tonnes<ref name='charge maxi'>'''Signalisation routière''' en place au 01/2008</ref>. Constitué de trois travées reposant sur deux piles, il franchit le [[canal latéral à la Garonne]] et la [[Garonne]]. De par son étroitesse, il oblige à une circulation alternée en fonction de feux tricolores. {{boîte déroulante |align=left |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=blue |titre=Pour approfondir... |largeur=100% |contenu= De part sa largeur, l'instabilité de son cours et l'impossibilité de l'endiguer de manière continue, la [[Garonne]] à l'aval du [[confluent]] du [[Lot (rivière)|Lot]] fut un fleuve sans pont en dur jusqu'au XIX{{e}}siècle<ref>'''Deffontaines Pierre''', ''Les Hommes et leurs travaux dans les pays de la moyenne Garonne (Agenais, Bas-Quercy)'', Ed. Librairie Quesseveur, 2000, pp.22-23, ISBN 2-902717-17-2</ref>. De rares ponts de bateaux furent construits qui ne furent jamais qu'éphémères : un pont de bateaux fut ainsi construit au Mas-d'Agenais, au moment de la [[guerre de Cent Ans]], pour faciliter les communications de l'armée du roi de France. Sa durée de vie fut des plus brèves puisque construit début 1339<ref>'''Sumption Jonathan''', ''The Hundred Years War I'', University of Pennsylvania Press, 1999, p. 256, ISBN 0812216555</ref>, il fut détruit par les crues du printemps 1340<ref>'''Sumption Jonathan''', ''The Hundred Years War I'', University of Pennsylvania Press, 1999, p. 335, ISBN 0812216555</ref>. Donc, avant 1840, seul un service de [[bac (bateau)|bac]] permettait de traverser la Garonne : au début du {{s|XIX|e}} trois "passagers" assuraient la traversée du fleuve<ref>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p.62</ref>. Le passeur d'eau prenait ses clients sur l'emplacement de l'ancien abattoir du Mas-d'Agenais et les déposait au lieu-dit "Le Passage" à [[Sénestis]]<ref name='histoire du pont'/>. Suite aux délibération des conseils municipaux du Mas-d'Agenais et de Sénestis (avril et juin 1834), l'autorisation de construction d'un pont suspendu sur la Garonne fut accordée par le roi [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe I{{er }}]] en septembre 1837<ref name='péage'>''Bulletin des lois du royaume de France'', IX{{e}} série, 2{{e}} semestre de 1837, tome 15, pp. 599 et 600, Imprimerie royale, Paris, 1838. [http://books.google.fr/books?id=I4QxAAAAIAAJ&pg=RA1-PA965&dq=pont+mas-d%27agenais&ie=ISO-8859-1#PPA599,M1]</ref>. En septembre 1838, une nouvelle [[ordonnance (droit)|ordonnance]] royale porta autorisation de la ''[[Société anonyme]] du pont du Mas d'Agenais''<ref>'''Duvergier Jean-Baptiste''', ''Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlements et avis du conseil d'Etat'', tome ?, 1949, p. 687 ('''IX, Bull. suppl. CCCXCII, n.12663''')</ref>. Une [[concession de service public|concession]] de soixante-douze ans<ref name='Jukkula'>'''Jukkula Arne Arthur''', ''A History of Suspension Bridges in Bibliographical Form'', in Bulletin of the Agricultural and Mechanical College of Texas, 4th ser., v. 12, n° 7, July 1, 1941, p. 101.</ref> fut accordée à cette société qui confia la construction de l'ouvrage à la société Escarraguel frères<ref name='histoire du pont'>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p.71</ref>. En mai 1840<ref name='ouverture'>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p.69</ref>, l'ouvrage fut ouvert au public (et l'exploitation du bac interrompue définitivement par arrêté préfectoral<ref name='histoire du pont'/>) : il faisait 225 mètres de longueur entre les culées et 4,4 mètres de largeur<ref name='Jukkula'/>. Son tablier était formé de poutres jointives, le garde-fous étant également en bois<ref name='ouverture'/>. L'usage du pont était soumis à péage<ref name='péage'/> (la maison du gardien se situait au pied des escaliers des allées<ref name='histoire du pont'/>) et deux grilles (situées côté Mas) fermaient l'accès au pont la nuit<ref name='ouverture'/>. La loi du 30 juillet 1880 relative au rachat des ponts à péage<ref>'''La loi du 30 juillet 1880 relative au rachat des ponts à péage''', [http://www.art-et-histoire.com/index4m.php?minis_ponts_peage;46 consultable sur le site ''Histoire détaillée des ponts au XIX{{e}} siècle'']</ref> permit un rachat par anticipation de la concession du pont du Mas qui devint gratuit en août 1893<ref name='histoire du pont'/>. Le pont fut entièrement rénové entre 1928 et novembre 1930. Le tablier de bois (plancher et garde-fous) fut remplacé par des éléments métalliques et élargi (d'un mètre<ref name='vingtième siècle'>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p.93</ref>) par creusement de la maçonnerie supérieure des piles. Les masses d'ancrage pour les câbles furent également renforcées. La circulation fut réouverte le 29 novembre 1930<ref>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p.82</ref>. Le pont connut à nouveau des travaux d'entretien importants durant les années 1970 : réparation du tablier en 1974 et surtout remplacement des cables (partielle en 1973 ; totale entre mai et août 1976). En 1987, ce fut au tour des piles d'être renforcées avec du béton<ref name='vingtième siècle'/>. Les derniers travaux d'importance datent de 1997<ref>'''Freyssinet International (STUP)''', ''Exercice 1997'', p. 5 [http://publi.vinci.com/docs/rapannu/freyss97s-fr.pdf]</ref>. }} Il existe également deux ponts sur le [[canal latéral à la Garonne]] en direction de [[Caumont-sur-Garonne]]. Le premier pont, immédiatement à la sortie du bourg, se situe au niveau de l'écluse : il s'agit d'un pont en maçonnerie et pierre de taille ; le second se situe au lieu-dit "Larriveau" (environ 1,1 km en aval)<ref name='IGN'/> : il s'agit d'un pont en béton armé. Pour ces deux ouvrages d'art, la charge maximale est limitée à seize tonnes et la circulation y est alternée à cause de leur étroitesse<ref name='charge maxi'/>. Il existe enfin trois ponts sur l'autoroute [[Autoroute française A62|A 62]]. Les plus anciens permettent le franchissement de cet axe par la départementale D 6 en direction de [[Casteljaloux]] et la départementale D 289 en direction de [[Sainte-Marthe (Lot-et-Garonne)|Sainte-Marthe]] et [[Samazan]]. Le plus récent dessert l'aire de services du Mas-d'Agenais. ====Voie cyclable==== La [[voie verte]] des Deux Mers, [[piste cyclable]] reliant [[Castets-en-Dorthe]] ([[Bordeaux]] à terme) à [[Toulouse]] et [[Sète]] en longeant le [[canal de Garonne]], traverse le nord du territoire communal sur environ 4,5 kilomètres selon une direction nord-ouest/sud-est. Il s'agit d'une voie en site propre empruntant le [[chemin de halage]] nord du canal. L'aménagement a été réalisé en deux étapes au niveau du territoire communal : en [[2006]], ouverture de la section [[Agen]]-Le Mas-d'Agenais ; en [[2007]], ouverture de la section Le Mas-d'Agenais-[[Fontet]]. Cet aménagement consiste en une piste stabilisée de 2,5 mètres de largeur encadrée par deux accotements de 0,5 mètre chacun. ====Voies d'eau==== =====Garonne===== La [[Garonne]] est de nos jours totalement délaissée comme voie de communication, après avoir été (depuis la [[protohistoire]]) l'axe de communication structurant de la région. =====Canal latéral à la Garonne===== Le [[canal de Garonne|canal latéral à la Garonnne]] traverse le nord de la commune du Mas-d'Agenais selon une direction nord-ouest/sud-est sur 4,5 km<ref>Institut Géographique National, Carte Tonneins 1/25 000e, Série Bleue 1739 E, Paris, 1995</ref>. Il s'agit d'un canal de petit gabarit (commencé en 1839, il fut ouvert à la navigation en 1856<ref name='histoire du pont'/>), équipé d'une écluse (n° 44) et d'une halte nautique. ====voie ferrée==== Le Mas-d'Agenais n'est pas desservi par la [[voie ferrée]]. Lors de sa création (du milieu du {{s-|XIX|e}} au début du XX{{e}}siècle), le réseau ferré, dans l'ouest du Lot-et-Garonne, emprunta les vallées de la [[Garonne]] par la rive droite, de l'[[Avance (Garonne)|Avance]] et de l'[[Ourbise]]. On assista donc à un contournement de la commune du Mas-d'Agenais par ce nouveau réseau de transports. La [[gare]] de desserte la plus utilisée est [[Marmande]] sur la [[ligne Bordeaux-Toulouse]] (la gare de [[Tonneins]], plus proche, ne proposant pas la même fréquence d'arrêts). {{boîte déroulante |align=left |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=blue |titre=Pour approfondir... |largeur=100% |contenu= Le projet de construction de la [[ligne Bordeaux - Sète]], qui existait dès 1842, prévoyait primitivement un tracé sur la rive gauche de la Garonne. Cependant, ayant obtenu la concession de la ligne en 1852, la [[Compagnie des Chemins de fer du Midi]] opta, à partir de [[Langon (Gironde)|Langon]], pour un tracé de rive droite qui permettait de desservir les principales villes de la moyenne vallée de la Garonne. Dès lors Le Mas-d'Agenais se retrouvait tenu à l'écart des bénéfices économiques de cette nouvelle voie de communication. En 1899, le [[Conseil général du Lot-et-Garonne]] lança un programme de voies ferrées d'intérêt local afin de desservir les populations rurales jusque-là délaissées par le réseau principal ou secondaire. Il devait se composer de neuf lignes dont une ligne Le Mas-d'Agenais-[[Feugarolles]] (25,6 km), elle-même prolongée par une ligne Feugarolles-[[Agen]] (21,6 km). Cependant, les difficultés financières du concessionnaire, puis la [[Première Guerre mondiale]], retardèrent la construction des lignes commencées en 1909. Finalement, en 1925, le Conseil général abandonna définitivement le projet de ligne Le Mas-Agen, sans que les travaux n'aient jamais commencé<ref>'''Charrie Jean-Paul''', ''Villes et bourgs en Agenais'', tome I, pp. 105-106, thèse d'Etat pour le doctorat es-lettres, Université de Bordeaux III, diffusé par le Centre Départemental de Documentation Pédagogique de Lot-et-Garonne, 1986 d'après '''Lacombe Ch.''', ''Le réseau ferré départemental de Lot-et-Garonne'', Revue de l'Agenais, n° 3-4, 1961, pp. 365-377</ref>. }} ===[[densité de population|Densité moyenne]] et répartition de la population.=== Avec une densité moyenne de 65 habitants au kilomètre carré (2004), la commune du Mas-d'Agenais se situe au-dessus de la densité moyenne lot-et-garonnaise (qui était estimée à 60 h/km{{2}} au 1{{er}} janvier 2006<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATTEF01209&tab_id=204 consultable sur le site de l'Insee]</ref>). Elle demeure cependant très inférieure à la densité moyenne nationale (112 h/km{{2}} : estimation au 1{{er}} janvier 2006<ref>[http://www.insee.fr/fr/ffc/chifcle_fiche.asp?ref_id=NATTEF01209&tab_id=204 consultable sur le site de l'Insee]</ref>). Cette densité moyenne masque une répartition très inégale de la population sur le territoire communal. La moyenne terrasse de la Garonne concentre l'essentiel de la population massaise, que cela soit dans le bourg lui-même ou de manière dispersée sous forme de fermes. La basse terrasse et la terrasse supérieure de la Garonne sont très peu peuplées. ==Histoire== ===[[Toponymie]] et problèmes de localisation.=== Trois toponymes sont liés à l'histoire du Mas-d'Agenais : Ussubium, Pompeiacum et Le Mas. Chacun nomme l'agglomération dominant le territoire massais à des moments successifs de son histoire. Il faut cependant noter que les deux premiers (Ussubium et Pompeiacum) ont donné lieu à de vigoureux débats historiographiques entre érudits lot-et-garonnais et girondins au {{s|XIX|e}} (voire jusqu'à la première moitié du {{s|XX|e}}) quant à leur localisation. Ussubium correspond à une période allant du {{s|I|er}} au {{s|III|e}} de notre ère et désigne l'agglomération et/ou le sanctuaire situé sur le plateau de Revenac, à l'ouest du bourg actuel. On trouve ce toponyme dans trois sources : il apparaît sous la forme "Ussubio" sur un balustre de marbre blanc (daté du {{s|I|er}} ou du {{s|II|e}} de notre ère) portant une dédicace à la Tutuelle Auguste d'Ussubium<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p. 227</ref>. On le retrouve également dans l'[[Itinéraire d'Antonin]] sous la forme Ussubium, mais également Usubium voire Vassubium et dans la [[Table de Peutinger]] sous la forme Vesubio<ref>''Nouvelles recherches sur l'emplacement de la station "USSUBIUM" sur la route d'Agen et des Gaules'', Société archéologique de Bordeaux, tome XX, p. 259, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/CadresFenetre?O=NUMM-34347&M=tdm consultable sur Gallica]</ref>. Si l'on s'accorde à y voir un toponyme d'origine celtique, sa signification fait par contre débat. S. Gutenbrunner (à la suite de R. Much) le rattachait à la racine "ves(u)-" signifiant "valable, bon, digne de". Cependant cette racine semble devoir être abandonnée<ref>'''Hoops Johannes''', ''Reallexikon der germanischen Altertumskunde'', Ed. de Gruyter, 1973, p. 408 b, ISBN : 3110173514, [http://books.google.fr/books?id=uxM5SZJHCpIC&pg=PA408&lpg=PA408&dq=ussubium+&source=web&ots=d5GuN3rVZl&sig=NxsxQer7ORu8QNIj6yLdHBB8fwc&hl=fr#PPA408,M1 consultable sur Google recherche de livres]</ref>. G. R. Isaac , quant à lui, propose de lire le toponyme selon un découpage us(s)u-bio basé sur une racine "*ued-, *ud-" signifiant "mouillé, eau". Dès lors, le toponyme pourrait signifier "eau tranchante ?"<ref>'''Falileyev Alexander''', ''Draft Version of a Dictionary of Continental Celtic Place-Names'' (unpublished [http://hdl.handle.net/2160/282]), ContCelticPNDictionary.pdf, p. 218, [http://cadair.aber.ac.uk/dspace/bitstream/2160/282/5/ContCelticPNDictionary.pdf consultable sur CADAIR, le site de Aberystwyth University]</ref>. Pompeiacum correspond à la période suivante et semble attesté à partir du {{s|VI|e}}. Ce toponyme s'explique, selon les connaissances toponymiques du {{s|XIX|e}} et de la première moitié du {{s|XX|e}}, par le suffixe -acus (désignant une grande propriété foncière de l'[[Antiquité]] gallo-romaine) complétant l'[[anthroponyme]] Pomp(e)ius désignant le propriétaire dudit domaine<ref name='toponymie'>'''Tholin Georges''', ''Noms de lieux se rattachant aux premiers grands domaines de l'Agenais'', Revue de l'Agenais, tome 47, 1920, p.29, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/CadresFenetre?O=NUMM-207073&M=chemindefer consultable sur Gallica].</ref>. Cependant, à l'heure actuelle, ce type d'explication semble moins assuré. En effet, on n'accorde plus qu'une signification neutre au suffixe -acus ("le lieu de ...") et l'on sait que la première partie du toponyme est souvent un nom commun et non un anthroponyme. Enfin, beaucoup de ces toponymes de forme latine se sont constitués après la disparition de l'[[empire romain]]<ref>'''Ferdière Alain''', ''Les Gaules, II{{e}} siècle avant J.C.- V{{e}} siècle après J.C.'', Collection U, Armand Colin, 2005, p. 212 ISBN 2-200-26369-4.</ref>. Le toponyme Pompeiacum, qui fut par la suite remplacé par celui de "Le Mas", resta cependant conservé dans une paroisse et un quartier de la commune sous la forme Pompéjac<ref name='toponymie'>'''Tholin Georges''', ''Noms de lieux se rattachant aux premiers grands domaines de l'Agenais'', Revue de l'Agenais, tome 47, 1920, p.29.</ref>. Enfin, Le Mas correspond à la troisième période et ne semble attesté qu'après l'an Mil. La forme romane du toponyme, "Mas", est attestée dès le premier tiers du {{s|XII|e}}<ref>'''Higounet Charles''', ''Grand cartulaire de la Sauve-Majeure'', tome II, charte n° 1135 de l'année 1130, p.634, Fédération Historique du Sud-Ouest, 1996, ISBN : 2854080262</ref>. ===[[Néolithique]].=== Vers 5 600 avant notre ère, la néolithisation du sud de l'actuel territoire français a été faite par le courant de colonisation méditerranéen, dit courant [[cardial]]<ref>'''Bostyn Françoise''', ''La Néolithisation de la France : une extension de plus en plus large du Danubien'', Archéopage, n° 18, janvier 2007, pp. 10 [http://inrap.preferences.fr/archeologie-preventive/Decouvrir/Publications/Archeopages/p-1099-Archeopages_n_18.htm] </ref>. Cependant, nous ignorons tout à la fois quand se fit la rencontre avec les populations [[mésolithique]]s de la moyenne vallée de la Garonne, combien de temps prit la néolithisation de cet espace (en effet, il est prouvé que des populations du mésolithique final ont pu perpétuer leur mode de vie traditionnel, alors que la majorité des régions proches étaient déjà néolithisées)<ref>'''Bostyn Françoise''', ''La Néolithisation de la France : une extension de plus en plus large du Danubien'', Archéopage, n° 18, janvier 2007, pp. 14 b [http://inrap.preferences.fr/archeologie-preventive/Decouvrir/Publications/Archeopages/p-1099-Archeopages_n_18.htm]</ref> et sous quelle forme elle se fit (colonisation, [[acculturation]] ou combinaison des deux phénomènes). Cette ignorance des détails de la néolithisation de la moyenne vallée de la Garonne se retrouve, a fortiori, lors de l'étude d'un territoire de taille restreinte comme celui du Mas-d'Agenais et l'archéologie ne nous donne, de plus, aucune information sur l'occupation du territoire communal durant cette période. ===[[Protohistoire]].=== Nous ignorons qu'elle influence a pu avoir la sphère culturelle de la céramique [[culture campaniforme|campaniforme]] (présente sur les deux rives de l'[[estuaire de la Gironde]] et sur la rive droite de la Dordogne entre environ -2 700 et - 2 000) dans la moyenne vallée de la [[Garonne]]<ref>'''Brun Patrice''', ''Les Celtes à la lumière de l'archéologie'', Archéopage, n° 18, janvier 2007, carte p. 17 [http://inrap.preferences.fr/archeologie-preventive/Decouvrir/Publications/Archeopages/p-1099-Archeopages_n_18.htm]</ref>. Il semble avéré par contre que la culture d'Artenac (vers 2 300 - 1 800 avant notre ère), caractéristique du centre-ouest de la France, ait rayonné jusqu'à la moyenne vallée de la Garonne<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p.40, ISBN 2-87754-037-5</ref>, avant que cet espace géographique ne fasse partie du complexe culturel atlantique qui s'individualisa entre 1 600 et 800 avant notre ère<ref>'''Brun Patrice''', ''Les Celtes à la lumière de l'archéologie'', Archéopage, n° 18, janvier 2007, pp. 17 et 19 [http://inrap.preferences.fr/archeologie-preventive/Decouvrir/Publications/Archeopages/p-1099-Archeopages_n_18.htm]</ref>. Cependant, en ce qui concerne plus précisément le territoire actuel de la commune, aucune preuve archéologique n'atteste (ou n'infirme) une occupation durant ces périodes de l'[[Age du Bronze]]. A la fin de l'[[Age du fer]], le territoire de l'actuelle commune se situait aux limites des territoires des [[Nitiobroges]], des [[Vasates]] et des [[Sotiates]]. Ce territoire a longtemps été couramment attribué aux Nitiobroges plutôt qu'aux Vasates ; cependant, les frontières et le monnayage restent à déterminer avec exactitude<ref name="Age du fer">'''Abaz B.''' et '''Noldin J.-P.''', ''L'Occupation préromaine d'USSUBIUM (Le Mas-d'Agenais, Lot-et-Garonne'', p. 68, in Les Celtes, la Garonne et les pays aquitains, L'Âge du Fer du Sud-Ouest de la France (du VIII{{ème}} au {{-s-|I|er}}), Textes réunis par Richard Boudet, 1992, ISBN 2-9505713-0-2</ref>. De plus, il convient de noter que les sources antiques<ref>'''[[Jules César| César]]''', ''BG'', I, 1 ; '''[[Pomponius Mela]]''', III, 2 ; '''[[Strabon]]''', IV, 1, 1-2 ; '''[[Pline l'Ancien]]''', ''Hist. Nat.'', IV, 108-109</ref> donnent toujours la Garonne comme frontière entre [[Peuples gaulois|Gaulois]] et [[Aquitains]]. Deux auteurs nous renseignent sur les peuples de la rive gauche de la Garonne : [[Jules César| César]] (qui donne une liste de onze à douze peuples) et [[Pline l'Ancien]] (qui en dénombre vingt-huit et les regroupe sous le nom d'''Aquitani''). La liste de Pline suit un ordre géographique qui, selon l'interprétation de B. Fages, amènerait à placer la rive gauche de la Garonne, entre [[Avance (Garonne)|Avance]] et [[Baïse]], sous la domination du peuple aquitain des ''Vassei''<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p.47-48, ISBN 2-87754-037-5</ref>. Il faut malgré tout garder à l'esprit que cette localisation reste conjecturale et que nous sommes dans l'impossibilité de savoir si cet espace sud-garonnais doit être considéré comme une ''[[civitas]]'' à part entière ou comme un simple ''[[pagus]]''. Il nous est, a fortiori, également impossible de savoir si l'actuel territoire de la commune du Mas-d'Agenais avait une individualité quelconque à cette époque. Nous demeurons également dans l'ignorance quant à l'organisation sociale et politique précise de ce territoire. Nos connaissances pour une approche de la société de la fin de l'[[âge du Fer]], dans la moyenne vallée de la Garonne, restent peu étoffées. Pour B. Fages, "les trop brèves mentions de César, concernant cet espace, laissent transparaître une société très hiérarchisée de type pyramidal avec un "roi" à sa tête s'appuyant sur des groupes armés sous sa totale dépendance. Cependant, le fondement de la société reste agricole même si paraissent émerger quelques groupes spécialisés d'artisans et de commerçants."<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p.52-53, ISBN 2-87754-037-5</ref> Nous ne pouvons cependant pas juger dans quelle mesure cette description vaut pour le territoire précis que nous étudions. Enfin, d'un point de vue politique, si nous pouvons soupçonner l'existence d'une aristocratie dominant la société, il est impossible en l'état de nos connaissance de définir les relations diplomatiques qu'elle pouvait entretenir avec les peuples ou territoires voisins. Ainsi, lors de la [[guerre des Gaules]], [[Publius Crassus]] ([[légat]] de César) arriva en Aquitaine avec douze cohortes légionnaires et une cavalerie importante durant l'été -56. Son but était d'empêcher les Aquitains (et notamment les Sotiates) d'envoyer des secours aux Gaulois. Avant d'attaquer les Sotiates, il renforça son armée d'auxilliaires recrutés localement, probablement des Nitiobroges et leurs clients aquitains de la rive gauche de la garonne. <ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p. 46, ISBN 2-87754-037-5</ref>. Il nous est cependant impossible de savoir si l'aristocratie du territoire qui nous intéresse faisait alors partie de la clientèle nitiobroges ou était alliée aux Sotiates. Si l'attribution du territoire et l'approche de la société restent problématiques, l'étude de l'habitat l'est à peine moins. Le site à fosses du plateau de Revenac (à environ deux kilomètres à l'ouest du site actuel du village du Mas, délimité à l'ouest par le ruisseau du Mayne, au nord par un talus dominant la vallée de la Garonne et à l'est par le ruisseau de Pichagouille) laisse supposer l'existence d'un sanctuaire ou/et d'une "agglomération"<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p. 59, ISBN 2-87754-037-5</ref>. Les fouilles de sauvetage de B. Abaz, en 1986, montrent que l'occupation a probablement débuté au {{s-|II|e}} avant notre ère. Pour l'heure, aucune structure d'habitat protohistorique n'a été découverte dans la zone des fosses, mais l'émission pré-augustéenne des monnaies à légende ''Cubio'' et ΕΦΕ rattachée à cette région, laisse cependant penser à l'existence d'une "agglomération"<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p. 224, ISBN 2-87754-037-5</ref>. Cependant, le manque de preuves d'une architecture de défense (fossés par exemple) empêche encore les archéologues de parler d'[[oppidum]]. Pour B. Abaz et J.-P. Noldin, il s'agit "incontestablement d'un haut-lieu préaugustéen ayant joué un rôle important durant la romanisation de la moyenne Garonne et de l'Aquitaine". Ils notent que "l'étendue du site, l'abondance des vestiges et l'importante circulation monétaire en faisait, notamment vers le milieu du {{s-|I|er}} avant notre ère, un centre commercial tourné, d'une part vers le monde méditerranéen (et donc la ''Provincia'' romaine), via la Garonne, et d'autre part vers le nord de l'Espagne par voies terrestres"<ref name="Age du fer"/>. La diversité monétaire de Revenac montre également l'ouverture de cette place vers la Gaule celtique <ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p. 52, ISBN 2-87754-037-5</ref>. ===[[Antiquité]]=== '''Ussubium''' Une fois la conquête des Gaules achevée en 51 avant notre ère, Rome mit en place ses cadres administratifs. Vers 16-13 avant notre ère, Auguste établit un nouveau découpage provincial qui eut des conséquences importantes au sud de la Garonne. On perd alors définitivement toute trace des Vassei et des Sotiates<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, pp. 55-56, ISBN 2-87754-037-5</ref>. La rive gauche de la Garonne est alors intégrée à la cité des Nitiobroges. Cependant le débat historiographique n'est pas clos quant à la date d'intégration de la partie située entre Baïse et Avance, c'est-à-dire le territoire qui intéresse notre étude : la synthèse des différentes hypothèses historiques donne une fourchette (beaucoup trop large pour être utilisable) allant de l'époque d'Auguste au début du XII{{e}} siècle<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p. 58, ISBN 2-87754-037-5 ; '''Fages (B.)et Maurin (L.)''', ''Inscriptions Latines d'Aquitaine (I.L.A.), Nitiobroges'', Supplément au tome CXVIII, n°1, Janvier-Mars 1991, Revue de l'Agenais, pp. 15-16</ref>. La découverte d'un balustre de marbre blanc (conservé dans l'église du Mas), portant une dédicace latine à la Tutelle Auguste d'Ussubium, datée du I{{er}} ou du {{s-|II|e}} de notre ère, a permis d'envisager de faire correspondre le site de Revenac avec la station Ussubium de la [[table de Peutinger]] et de l'[[Itinéraire d'Antonin]], sur la voie [[Bordeaux]]-[[Agen]]<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p. 61, ISBN 2-87754-037-5</ref>. Si la nature du site de Revenac reste encore problématique, l'existence d'un culte officiel à la tutelle Auguste permet de croire à celle d'une agglomération<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p. 227, ISBN 2-87754-037-5</ref>. Située le long de la Garonne, tout en étant station routière d'un grand itinéraire, elle peut être considérée comme faisant partie du réseau d'''agglomérations secondaires''<ref>"Inventée par M. Mangin, l'expression désigne toute agglomération qui n'était pas le chef-lieu d'une cité. L'archéologie permet de distinguer trois groupes d'agglomérations secondaires : des agglomérations à parure urbaine, de gros bourgs, dépourvus de monuments publics, et enfin des bourgades et villages" d'après '''Tassaux Francis''', ''Agglomérations secondaires et premier réseau urbain du Sud-Ouest'', Revue de l'Agenais, n°1, janvier-mars 2004, p.24 et p.31 </ref> de la cité des Nitiobroges (tout comme Aiguillon, Sainte-Bazeille et ''Excisum''-Eysses)<ref>'''Tassaux Francis''', ''Agglomérations secondaires et premier réseau urbain du Sud-Ouest'', Revue de l'Agenais, n° 1, janvier-mars 2004, p.27</ref>. En l'état actuel de nos connaissances<ref>F. Tassaux insiste bien sur le caractère aléatoire de la distinction entre "agglomération à parure urbaine" et "gros bourg" : la parure urbaine pouvant apparaître lors d'une prospection aérienne, '''Tassaux Francis''', ''Agglomérations secondaires et premier réseau urbain du Sud-Ouest'', Revue de l'Agenais, n°1, janvier-mars 2004, p.31, note 49 ; alors que B. Fages rappelle que nous ignorons si la "Vénus du Mas" s'inscrit dans un cadre privé ou public, '''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p. 77, ISBN 2-87754-037-5. </ref>, Ussubium doit être considéré comme un bourg vivant d'activités commerciales et artisanales. Sa superficie est estimée à 25 hectares mais on ne connaît jusqu'ici aucun plan de bâtiment ou d'habitation<ref>'''Tassaux Francis''', ''Agglomérations secondaires et premier réseau urbain du Sud-Ouest'', Revue de l'Agenais, n°1, janvier-mars 2004, p. 36-37</ref>. Le site connut une forte fréquentation aux I{{er}} et II{{e}} siècles<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p. 224, ISBN 2-87754-037-5</ref>. L'abondant matériel qu'on y a récolté (en particulier la sigillée et les amphores), tout comme la "Vénus" et la dédicace de marbre à la Tutèle des Ussubiens, montrent la prospérité du bourg<ref>'''Tassaux Francis''', ''Agglomérations secondaires et premier réseau urbain du Sud-Ouest'', Revue de l'Agenais, n°1, janvier-mars 2004, p. 37</ref>. Si pour les autres sites urbains du Lot-et-Garonne (Aginnum, Excisum, Aiguillon) le {{s-|II|e}} fut une période de déclin, la situation d'Ussubium (bien que mal connue) paraît meilleure : des fosses étaient encore creusées et comblées. L'absence de déclin du site pourrait s'expliquer par sa double nature : à la fois sanctuaire et proche du monde rural, c'est-à-dire moins sensible aux aléas de la classe dirigeante<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p. 62, ISBN 2-87754-037-5</ref>. Dès le dernier tiers du {{s-|III|e}}, les sites urbains du Lot-et-Garonne s'enfoncèrent dans une crise. La fréquentation d'Ussubium déclina, pour paraître résiduelle après 260-280, avant un abandon complet au milieu du IV{{e}} siècle<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p. 224, ISBN 2-87754-037-5</ref>. L'idée que les villes aient eu à souffrir de possibles invasions barbares est, aujourd'hui, délaissée et B. Fages formule une double interprétation à l'abandon du site de Revenac : une possible non-satisfaction "des attentes religieuses nouvelles et pressantes d'une population inquiète et appauvri" en liaison avec le déclin présumé (à partir de l'essor de la voie Bordeaux-Bazas-Eauze-Auch au {{s-|IV|e}}) de la voie commerciale garonnaise Bordeaux-Agen<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, p. 62, ISBN 2-87754-037-5</ref>. ===Antiquité tardive et Haut Moyen âge=== Pour cette période, les fouilles archéologiques sont très insuffisantes. L'histoire du territoire étudié transparaît par contre, de manière marginale, dans quatre sources littéraires d'époques et de natures fort différentes. Ce sont, dans l'ordre chronologique d'écriture : pour le {{s|VI|e}}, deux poèmes de [[Venance Fortunat]] et le livre septième des Historiae regnum francorum de [[Grégoire de Tours]] ; pour le {{s|VII|e}}, la [[Charte]] ou Testament de Nizezius ; et enfin pour le {{s|VIII|e}}, la [[Passion]] de saint Vincent d'Agen<ref>'''Fages Brieuc''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, d'après p. 34 b</ref>. '''Pompeiacum ou l'apparition du site actuel'''. Le site actuel du bourg du Mas-d'Agenais fut occupé, certainement à partir du {{s-|IV|e}}, sous le nom de Pompeiacum ou Pompéjac<ref>'''Schiltz Olivier''', ''Le démentèlement des grandes seigneuries et ses conséquences sur l'architecture (cantons de Meilhan-sur-Garonne et du Mas-d'Agenais)'',Revue de l'Agenais, avril-juin 1989, Vol. 116, n° 2, p. 96</ref>. ==Administration== ===Découpage administratif et intercommunalité=== [[commune française|Commune]] de la [[région française|région]] [[Aquitaine]], située dans le [[département de France|département]] de [[Lot-et-garonne]] ([[arrondissement français|arrondissement]] de [[Marmande]]) Le Mas d'Agenais est le chef-lieu d'un [[Canton du Mas-d'Agenais|canton]] regroupant neuf communes ([[Calonges]] ; [[Caumont-sur-Garonne]] ; [[Fourques-sur-Garonne]] ; [[Lagruère]] ; Le Mas d'Agenais ; [[Sainte-Marthe (Lot-et-Garonne)|Sainte-Marthe]] ; [[Samazan]] ; [[Sénestis]] ; [[Villeton (Lot-et-Garonne)|Villeton ]]). Jean-Luc Barbe en a été élu [[conseiller général]] en 2008. Le Mas d'Agenais fait partie (depuis sa création en 1996) de la [[Communauté de communes du Val de Garonne]]<ref>'''Communauté de communes du Val-de-Garonne''', ''Historique'', [http://www.cc-val-de-garonne.com/public/pageLibre0001045f.php consultable sur le site institutionnel de la communauté de communes du Val-de-Garonne]</ref>, l'un des sept établissements publics de coopération intercommunale ([[EPCI]]) de l'arrondissement marmandais<ref>Site de la Préfecture de Lot-et-Garonne, [http://www.lot-et-garonne.pref.gouv.fr/files/lot_et_garonne/collectivites/intercommunalite/Adresse-CDC-CAA-2008.pdf Liste des EPCI à fiscalité propre du département 2008]</ref>. Depuis 2005, la commune fait également partie du [[Pays (aménagement du territoire)|Pays]] Val de Garonne-Gascogne<ref>'''Conseil régional d'Aquitaine''', ''Aménagement rural et urbain'', [http://region.aquitaine.fr/politiques-regionales/amenagement-rural-et-urbain/les-pays.html#val consultable sur le site institutionnel du Conseil régional d'Aquitaine]</ref>. Parallèlement, la commune adhère à sept [[SIVU]]<ref>Site de la Préfecture de Lot-et-Garonne, [http://www.lot-et-garonne.pref.gouv.fr/files/lot_et_garonne/collectivites/intercommunalite/SIVU7.pdf Syndicats à vocation unique]</ref> et un [[SIVOM]]<ref>Site de la Préfecture de Lot-et-Garonne, [http://www.lot-et-garonne.pref.gouv.fr/files/lot_et_garonne/collectivites/intercommunalite/SIVOM.pdf Syndicats à vocations multiples]</ref>. {{boîte déroulante |align=left |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre=Liste des SIVU et SIVOM auxquels adhère Le-Mas-d'Agenais |largeur=100% |contenu= '''LES SIVU''' Le Mas-d’Agenais a adhéré le : * 24/06/1930 au '''S.I. d'électrification de Casteljaloux''' (fondé en mai 1928) qui a pour compétence la production et la distribution d'énergie. Le Mas-d’Agenais est l’une des communes ayant fondé : * le '''S.I. d'études, de programmation et de réalisation du Pays des Terrasses de Garonne''' (21/01/1986). Il a compétence pour la candidature à un contrat de développement économique local. Il se charge de l'étude, de la programmation et de la réalisation de toutes les opérations de nature économique, touristique et ? * le '''S.I. des gîtes ruraux de Venteuilh''' (02/06/1988). Celui-ci s'occupe de la construction et de l'aménagement d'équipements de loisirs et de vacance. Il prend en charge l'exploitation, la gestion et l'entretien des gîtes ruraux appartenant au syndicat et aux communes membres. * le '''S.I. Transports Scolaires du CES du Mas d’Agenais''' (06/09/1990). Cet organisme a pour compétence le ramassage scolaire. * le '''S.I. Transports Scolaires de la région du Mas d’Agenais''' (19/11/1991). Ce SIVU se charge du ramassage scolaire. * le '''S.I. de protection contre les inondations des Varennes du Mas-d'Agenais et de Caumont-sur-Garonne''' (29/02/1996). Celui-ci se dédie à l'entretien, la réparation et le perfectionnement des ouvrages de défense contre les inondations. Il se charge aussi de l'assainissement des zones protégées. * le '''S.I.V.U. du chenil-fourrière de Lot-et-Garonne''' (22/08/2005). Ce SIVU organise et assure le transport des animaux errants ou divaguant sur la voie publique. Il assure la garde des animaux errants ou en état de divagation. Il assure également une surveillance sanitaire et vétérinaire des animaux en garde, ainsi que leur placement auprès des fondations ou associations de protection des animaux disposant d'un refuge agrée. '''LE SIVOM''' * Le Mas-d'Agenais adhère au '''S.I. des Eaux et d'assainissement de la région du Mas-d’Agenais''' fondé le 08/06/1959 et transformé en syndicat à la carte le 18/12/2003. Celui-ci s'occupe de l'étude, de la réalisation et de l'exploitation d'un réseau commun d'alimentation en eau potable. Il a pour compétences optionnelles à la carte : l'assainissement non collectif, l'étude, la réalisation et l'exploitation d'un réseau commun d'alimentation en eau irrigation. Il se charge également de l'étude des schémas communaux d'assainissement. }} ===Liste des maires de la [[Révolution française|Révolution]] à nos jours=== {{ÉluDébut |Titre= [[Maire (France)|Maire]] en exercice}} {{Élu |Début= [[2008]] |Fin= [[2014]]|Identité= Sylvie Barbe |Parti= [[DVG]]|Qualité= Psychologue clinicienne }} {{ÉluDonnées}} {{ÉluFin}} {{boîte déroulante |align=center |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre=Liste des maires de la Révolution à nos jours<ref name='arch1'/> |largeur=100% |contenu= {{boîte déroulante |align=center |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre=[[Louis XVI de France|Monarchie constitutionnelle]] 1790 à 1792<ref name='arch1'>Recherche des informations faite aux archives départementales d'Agen en 1992 par le personnel du secrétariat de mairie du Mas d'Agenais avec mise à jour jusqu'en 2008. Remerciements.</ref> |largeur=100% |contenu= {{ÉluDébut |Titre=}} {{Élu |Début=1790 |Fin=179. |Identité= M. Boc ainé<ref>'''Furlan Jean''', ''Contribution à l'histoire du Mas-d'Agenais'', in Revue de l'Agenais, 1995, janvier-mars n°1, p.28</ref>|Parti= | Qualité= }} {{ÉluDonnées}} {{ÉluFin}} }} {{boîte déroulante |align=center |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre=[[Révolution française|Première république]] 1792 à 1804<ref name='arch1'/> |largeur=100% |contenu= {{ÉluDébut |Titre=}} {{Élu |Début= 1792|Fin=11 novembre 1792 |Identité= M. Dauros (ou Dauzon<ref>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p.57</ref>) Vital |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=12 novembre 1792 |Fin=179. |Identité=M. Delbos Bernard<ref>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p.58</ref> |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=179. |Fin=1800 |Identité= |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1800 |Fin=1800 |Identité=M. Vaque Jean Aignan |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1800 |Fin=1802 |Identité=M. Duvigneau Pierre |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1802 |Fin=1804 |Identité= |Parti= | Qualité= }} {{ÉluDonnées}} {{ÉluFin}} }} {{boîte déroulante |align=center |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre=[[Premier Empire]] 1804 à 1814<ref name='arch1'/> |largeur=100% |contenu= {{ÉluDébut |Titre=}} {{Élu |Début=1804 |Fin=1808 |Identité=M. Duvigneau Pierre |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1808 |Fin=1813 |Identité= M. 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Petit-Lafitte Henry|Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=juillet 1849|Fin=6 décembre 1851 |Identité= M. Bourdet Pierre Elie|Parti= | Qualité=Docteur en médecine<ref name='Conseil général'>'''Conseil Général et Archives Départementales du Lot-et-Garonne''', ''Le Lot-et-Garonne a 200 ans. Liste des conseillers généraux de l'an VIII à nos jours'', p.18, Imprimerie du département de Lot-et-Garonne, 1990</ref> }} {{Élu |Début=6 décembre 1851|Fin=8 décembre 1851|Identité=M. Berguin François<ref>'''Carbonnier Bertrand''', ''La résistance républicaine au coup d'Etat du 2 décembre 1851 de Louis-Napoléon Bonaparte en Lot-et-Garonne'', mémoire de maîtrise sous la direction de Bernard Lachaise et Christine Bouneau, Université de Bordeaux III, juin 2001. [http://www.1851.fr/hommes/sommaire.htm]</ref> |Parti= | Qualité= }} {{ÉluDonnées}} {{ÉluFin}} }} {{boîte déroulante |align=center |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre=[[Second empire]] 1852 à 1870<ref name='arch1'/> |largeur=100% |contenu= {{ÉluDébut |Titre=}} {{Élu |Début=8 décembre 1851 |Fin=1854 |Identité= M. Bourdet Pierre Elie|Parti= | Qualité=Docteur en médecine<ref name='Conseil général'/> }} {{Élu |Début=1854 |Fin=1855 |Identité=M. Lespes Jean Florimont |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1855 |Fin=1856 |Identité=M. Guyet Laprade |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1856 |Fin=1860 |Identité=M. Respaud Alexandre Basile |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1860 |Fin=1870 |Identité= |Parti= | Qualité= }} {{ÉluDonnées}} {{ÉluFin}} }} {{boîte déroulante |align=center |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre= [[Troisième république]] 1870 à juillet 1940<ref name='arch1'/> |largeur=100% |contenu= {{ÉluDébut |Titre=}} {{Élu |Début=1870 |Fin=1871 |Identité= M. Dheur Charles Ludovic|Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1871 |Fin=1874 |Identité= M. Millot Paul Marie Louis|Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1874 |Fin=1877 |Identité= M. Millot Paul Marie Louis |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1877 |Fin=1878 |Identité= M. Millot Paul Marie Louis |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1878 |Fin=1881 |Identité= M. Schneider J. Baptiste |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1881 |Fin=1882 |Identité= M. Salelles Joseph |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1882 |Fin=1884 |Identité= M. Dumini |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1884 |Fin=1888 |Identité= M. 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Castaing Daniel|Parti= | Qualité= Docteur en médecine}} {{Élu |Début= 1988 |Fin= 1989|Identité= M. Dall'Agnol Jean |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début= 1989 |Fin= 1995|Identité= M. Dall'Agnol Jean |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début= 1995 |Fin= 2001 |Identité= M. Dall'Agnol Jean |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début= 2001 |Fin= 2008|Identité= M. Confolent Jean-Louis |Parti= [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] |Qualité= Vétérinaire retraité}} {{ÉluDonnées}} {{ÉluFin}} }} }} ===Histoire administrative du Mas-d'Agenais=== ====Le pouvoir temporel des prieurs==== Au [[Moyen Âge]], dès avant 1224<ref>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, pp. 27-28</ref> et jusqu'en 1400<ref name='durengues'>'''Durengues''' (chanoine), ''Notes historiques sur les paroisses du diocèse d'Agen'', notes sur le Mas-d'Agenais p.4 et 5, consultable sur le site des archives départementales du Lot-et-Garonne [http://www.lot-et-garonne.fr/webcg47/archives_nouveau_site/documents/durengues/viewer.asp?id=184&fich=1126] et aux Archives départementales (18 J 36 à 42)</ref>, le [[prieur]] (chef du chapitre collégial de l'église du Mas) était [[seigneur]] temporel de la ville du Mas et de sa juridiction. A partir du {{s|XV|e}} et durant tout l'[[Ancien Régime]], se mit en place un [[paréage]] avec la maison d'[[Albret]]. Par une transaction du 20 mai 1400, le prieur du Mas (Arnaud du Peyrat) abandonna à [[Arnaud-Amanieu d'Albret| Arnaud-Amanieu]] d'[[Liste des seigneurs d'Albret|Albret]] la moitié de la ville et juridiction du Mas-d'Agenais moyennant certaines charges et conditions. En 1589, Henri III de Navarre, duc d'Albret, devint roi de France sous le nom d'[[Henri IV de France|Henri IV]]. Les rois de France restèrent co-seigneur du Mas jusqu'en 1651. Le 20 mars de cette année, [[Louis XIV de France|Louis XIV]] céda le [[duché d'Albret]] (et donc la co-seigneurie du Mas) au [[duc de Bouillon]] en échange des principautés de [[Sedan]] et [[Raucourt]]<ref name='durengues'>'''Durengues''' (chanoine), ''Notes historiques sur les paroisses du diocèse d'Agen'', notes sur le Mas-d'Agenais p.4 et 5, consultable sur le site des archives départementales du Lot-et-Garonne [http://www.lot-et-garonne.fr/webcg47/archives_nouveau_site/accueil.htm] et aux Archives départementales (18 J 36 à 42)</ref>. A la fin du {{s|XVIII|e}} le paréage se faisait avec le duc d'Aiguillon en tant que co-seigneur engagiste<ref>'''Bladé Jean-François''', ''Esquisse d'une géographie historique de l'Agenais et du Condomois'', Chapitre V. Féodalité, Revue de l'Agenais, tome 3, 1876, p.234 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/CadresFenetre?O=NUMM-33856&M=tdm consutable sur Gallica]</ref>. {{Boîte déroulante début|titre='''Liste des Prieurs du chapitre collégial'''}} {| class="wikitable" |+ '''Liste des Prieurs du chapitre collégial'''<ref>d'après '''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992.</ref> ! Période ! Identité |----- |1180 |Artauld<ref>'''Dubos L.''', ''Quelques voies romaines sur la rive gauche de la Garonne, en Agenais, Bazadais et Bordelais'', Revue de l'Agenais, tome 44, 1917, p.333 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207070q/f338.item consultable sur Gallica] d'après Archives historiques de la Gironde, tome 5, p. 136 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k341046/f149.item consultable sur Gallica]</ref> |----- | avant 1254<ref>'''Peddy Cuttino George, Trabut-Cussac Jean-Paul''', ''Gascon Register A (series of 1318-1319)'', p.XXXI, Oxford University Press, 1976</ref> - au moins jusqu'en 1266<ref>'''Furlan Jean''', ''Contribution à l'histoire du Mas-d'Agenais'', Revue de l'Agenais, 122{{e}} année, n° 1, janvier-mars 1995, p. 23.</ref> | de Pins Guillaume |-{{ligne grise}} |avant juin 1270<ref>'''Luchaire''', ''Notice sur les origines de la maison d'Albret (977-1270)'', Bulletin de la Société des sciences, lettres et arts de Pau, 1872-1873, 2e série tome 2, p. 123 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k342541/f132.item consultable sur Gallica]</ref> - après décembre 1271<ref>Recueil des travaux de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Agen, 1913 (2{{e}} sér./T.16) p.109, notes,[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/CadresFenetre?O=NUMM-33853&M=tdm consultable sur Gallica].</ref> |de God Arnaud-Guilhem |-{{ligne grise}} |1281 |de La Molère Guillaume<ref>'''Dubos L.''', ''Quelques voies romaines sur la rive gauche de la Garonne, en Agenais, Bazadais et Bordelais'', Revue de l'Agenais, tome 44, 1917, p.335 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207070q/f340.item consultable sur Gallica]</ref> |----- | 128. - au moins jusqu'en 1286<ref name='Durengues2'>'''Durengues''' (chanoine, ''Notes historiques sur les paroisses du diocèse d'Agen'', notes sur le Mas-d'Agenais p.3, consultable sur le site des archives départementales du Lot-et-Garonne [http://www.lot-et-garonne.fr/webcg47/archives_nouveau_site/documents/durengues/viewer.asp?id=184&fich=1125&view=512] et aux Archives départementales (18 J 36 à 42)</ref> | Bernard Raymond |----- | avant mars 1304<ref>'''Trabut-Cussac Jean-Paul''', ''L'Administration anglaise en Gascogne sous Henry III et Edouard I{{er}}de 1254 à 1307'', Mémoires et documents de la Société de l'Ecole des chartes, Librairie Droz, 1972, p.380.</ref> - vers 1314 | Pelet Bernard<ref name='Durengues2'/> |-{{ligne grise}} | | |-{{ligne grise}} |1337<ref>'''Pithon-Curt Jean-Antoine''', ''Histoire de la noblesse du Comté-Venaissin, d'Avignon et de la principauté d'Orange'', réimpression de l'édition de Paris (1743-1750), p. 117, 1970</ref> - 13.. |Fargis Bernard |----- | | |-{{ligne grise}} | avant 1400 - 1416 | du Peyrat Arnaud<ref>'''Furlan Jean''', ''Contribution à l'histoire du Mas-d'Agenais'', Revue de l'Agenais, 122{{e}} année, n° 1, janvier-mars 1995, p. 21.</ref>{{,}}<ref>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p. 26, le connaît sous le nom d'Arnaud de Rovinha (suivant ainsi le chanoine Marboutin, in ''Revue de l'Agenais'', 1951, p.7) ce qui semble être une confusion avec un évêque d'Agen du XIII{{e}} siècle</ref> |----- |avant 1456 - après 1460 |du Mas-Raffin Etienne<ref>'''Moulenq François''', ''Histoire du Tarn-et-Garonne, vol. I'', Ed. Res Universis, 1991, p. 224 ISBN 2877606619</ref> |----- | 1473<ref>'''Joret Maurice''', ''Histoire d'une forêt : le bois Saint-Vincent du Mas-d'Agenais'', Revue de l'Agenais, tome 57, année 1930, p.41, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/CadresFenetre?O=NUMM-207081&M=chemindefer consultable sur Gallica.]</ref> - 14.. |de Maransin Imbert |-{{ligne grise}} | | |----- |1494<ref name='Bull Lim'>Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, 1888, p.443</ref> - 1497<ref name='Bull Lim'>Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, 1888, p.443</ref> |de Pierrebuffière Jean |-{{ligne grise}} |15.. - mars 1528<ref name='bert'>'''Bert A.''', ''Saint Vincent du Mas'', Revue de l'Agenais, tome 51, année 1924, p.15, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/CadresFenetre?O=NUMM-207077&M=chemindefer consultable sur Gallica.]</ref> |du Roure Jean |----- |mars 1528<ref name='bert'/> - 15.. |du Roure Hugues |-{{ligne grise}} |1560<ref>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p.40</ref> - 1578<ref name='apostasie'>'''Joret Maurice''', ''Un an de consulat au Mas-d'Agenais'', Revue de l'Agenais, tome 38, année 1911, p.76, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/CadresFenetre?O=NUMM-33890&M=tdm consultable sur Gallica.]</ref> |Duduc Louis |----- | 1579<ref name='apostasie'/> - 159. | Dubourg Jean |-{{ligne grise}} | vers 1596<ref>'''Gouget Alexandre, Ducaunnès-Duval Ariste, Allain Ernest''', ''Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 - Gironde'', p. 285, 1901</ref> - après 1618<ref>'''Joret Maurice''', ''Un an de consulat au Mas-d'Agenais en 1618'', Revue de l'Agenais, tome 38, année 1911, p.72, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/CadresFenetre?O=NUMM-33890&M=tdm consultable sur Gallica.]</ref> | de Jasse Antoine |----- | 20 avril 1623<ref>'''Joret Maurice''', ''Hommage féodal des consuls au prieur du Mas'', Revue de l'Agenais, tome 47, année 1920, p.224, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/CadresFenetre?O=NUMM-207073&M=chemindefer consultable sur Gallica.]</ref> - mars 1637<ref>'''Audiat Louis''', ''Les célébrités inconnues : un petit-neveu de Michel de Montaigne, Raymond de Montaigne, lieutenant-général à Saintes, évêque de Bayonne, etc.'', Revue Historique de l'Ouest, tome 17/notices et mémoires, année 1901, p. 90, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k671919/f95.chemindefer consultable sur Gallica]</ref> | de Montaigne Raymond |-{{ligne grise}} | mars 1637<ref>'''Audiat Louis''', ''Les célébrités inconnues : un petit-neveu de Michel de Montaigne, Raymond de Montaigne, lieutenant-général à Saintes, évêque de Bayonne, etc.'', Revue Historique de l'Ouest, tome 15/notices et mémoires, année 1899, p. 583, [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k671752.item consultable sur Gallica.]</ref> - après le 30 août 1639<ref>'''Joret Maurice''', ''Hommage féodal des consuls au prieur du Mas'', Revue de l'Agenais, tome 47, année 1920, p.226,[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207073v/f236.item consultable sur Gallica.]</ref> | de Montaigne Nicolas |----- | avant 1645<ref>'''Joret Maurice''', ''Histoire d'une forêt : le bois Saint-Vincent du Mas-d'Agenais'', Revue de l'Agenais, tome 57, année 1930, p.48 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207081f.item consultable sur Gallica] </ref> - après 1652 | de Pichon René |-{{ligne grise}} | avant 1657<ref>'''Joret Maurice''', ''Histoire d'une forêt : le bois Saint-Vincent du Mas-d'Agenais'', Revue de l'Agenais, tome 57, année 1930, p.49 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207081f/f52.item consultable sur Gallica] </ref> - 1692<ref name='derniers prieurs'>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p. 27</ref> | de Tartas Jean |----- | 10 janvier 1692 - 29 octobre 1731 | de Sabarros Jean-Baptiste<ref name='derniers prieurs'/> |-{{ligne grise}} | 29 octobre 1731<ref>'''Joret Maurice''', ''Hommage féodal des consuls au prieur du Mas'', Revue de l'Agenais, tome 47, année 1920, p.223 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207073v/CadresFenetre?O=NUMM-207073&M=chemindefer consultable sur Gallica]</ref> - 1{{er}} décembre 1777<ref name='Ferr'>'''Joret Maurice''', ''Hommage féodal des consuls au prieur du Mas'', Revue de l'Agenais, tome 47, année 1920, p.230 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207073v/CadresFenetre?O=NUMM-207073&M=chemindefer consultable sur Gallica ]</ref> | de Ferrachapt Jean-Baptiste (Bécheau) |----- | 1{{er}} décembre 1777<ref name='Ferr'/> - au moins jusqu'en septembre 1790<ref>'''Furlan Jean''', ''Contribution à l'histoire du Mas-d'Agenais'', Revue de l'Agenais, 122{{e}} année, n° 1, janvier-mars 1995, pp. 27-28.</ref> | de Meslon Eléazar |----- |} {{Boîte déroulante fin}} ====L'organisation communale avant la [[Révolution française|Révolution]]==== L'organisation municipale remonte au moins au début du {{s-|XIII|e}} puisqu'en 1224, Le Mas-d'Agenais faisait partie de la ligue conclue entre les villes d'[[Agen]], [[Condom (Gers)|Condom]] et [[Mézin]]. En 1253, les prudhommes du Mas avec ceux des villes de Condom, [[Penne-d'Agenais]], [[Port-Sainte-Marie]], [[Puymirol]], [[Marmande]], Mézin décidaient avec les consuls d'Agen et le [[sénéchal]] d'Agenais pour [[Alphonse de Poitiers]] des usages à observer dans la construction des nouvelles [[Bastide (ville)|bastides]], conformément aux coutumes du [[diocèse d'Agen]]<ref>'''Ourliac (Paul) et Gilles (Monique)''', ''Les Coutumes de l'Agenais'', tome II (Bouglon, Montpezat, Montréal, Outre-Garonne et Bruilhois, p., Université de Toulouse, 1981</ref>. Un acte de 1266 (concernant la forêt du Mas) prouve l'existence de [[consuls]] au Mas d'Agenais dès avant cette date<ref>'''Buffault Pierre''', ''Notice historique sur la forêt du Mas d'Agenais'', in Revue de l'Agenais, tome 57, année 1930, p.154-155</ref>. Si il semble habituel, dans l’historiographie classique, d’avancer que les coutumes furent octroyées par le roi ou par les seigneurs, J.-F. Samazeuilh relève dès le milieu du {{s-|XIX|e}} que ce n’était pas la règle en Gascogne. Ainsi, au Mas-d’Agenais, le livre des [[coutumes]] ne mentionne aucune intervention du [[seigneur]] pour leur rédaction. Les consuls, les soixante [[jurat]]s et les habitants, qui constatent leurs immunités et dressent leur constitution seuls, en donnent eux-même l’explication suivante : « Cum sia usada e acostumada causa al Mas, que los Cosselhs ab los LX jurats e ab la universitat de la dita villa, poden far establimentz al goubernament de la universitat del dit loc et dels habitans. »<ref>'''Samazeuilh Jean-François''',''Histoire de l'Agenais, du Condomois et du Bazadais'', tome 1, pp.186-187, reproduction en fac-similé de l'édition de 1846-1847, Ed. Eché, 1980, ISBN 2-86513-008-8</ref> {{boîte déroulante |align=center |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre=Listes des [[consul]]s successifs |largeur=100% |contenu= {{ÉluDébut |Titre= }} {{Élu |Début= |Fin= |Identité= |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début= |Fin= |Identité= |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début= |Fin= |Identité= |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début= |Fin= |Identité= |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1615 |Fin= |Identité=M. de Tastes Gaspard<ref>'''Samazeuilh Jean-François''', ''Histoire de l'Agenais, du Condomois et du Bazadais'', Tome II, 1846, réédition Ed. Pyrémonde/Princi Negue 2006, p.148, ISBN 2-84618-275-2 </ref> |Parti= Premier consul| Qualité= }} {{Élu |Début= |Fin= |Identité= |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1618 |Fin= |Identité=M. de Laroche Guion<ref>'''Joret Maurice''', ''Un an de consulat au Mas-d'Agenais en 1618'', Revue de l'Agenais, tome 38, année 1911, p.65 [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/CadresFenetre?O=NUMM-33890&M=tdm consultable sur Gallica]</ref> |Parti= Premier consul| Qualité= marchand}} {{Élu |Début=1623 |Fin= |Identité=M. Duduc Louis<ref>'''Furlan Jean''', ''Contribution à l'histoire du Mas-d'Agenais'', in Revue de l'Agenais, 1995, janvier-mars n°1, p.25</ref> |Parti= Premier consul | Qualité= }} {{Élu |Début=1652 |Fin= |Identité=M. Laroque<ref>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p.47</ref> |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1687 |Fin= |Identité=M. David Olivier<ref>'''Joret Maurice''', ''Histoire d'une forêt : le bois Saint-Vincent du Mas-d'Agenais'', Revue de l'Agenais, tome 57, année 1930, p.45</ref> |Parti=Premier consul | Qualité= }} {{Élu |Début=1691 |Fin= |Identité=M. Sterlin<ref>'''Joret Maurice''', ''Histoire d'une forêt : le bois Saint-Vincent du Mas-d'Agenais'', Revue de l'Agenais, tome 57, année 1930, p.51</ref> |Parti=Premier consul | Qualité= }} {{Élu |Début=1694 |Fin= |Identité=M. Lespine<ref>'''Joret Maurice''', ''Information de subornement contre les sieurs de Lorman père et fils (Mas-d'Agenais, 5 juin 1644)'', Revue de l'Agenais, tome 35, année 1908, p.163</ref> |Parti=Maire | Qualité= }} {{Élu |Début= |Fin= |Identité= |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1718 |Fin= |Identité=M.de Doms François<ref>'''Joret Maurice''', ''Histoire d'une forêt : le bois Saint-Vincent du Mas-d'Agenais'', Revue de l'Agenais, tome 57, année 1930, p.55 note 1</ref> |Parti=Premier consul | Qualité= }} {{Élu |Début= |Fin= |Identité= |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1722 |Fin= |Identité=M. Dunogué<ref>'''Joret Maurice''', ''Histoire d'une forêt : le bois Saint-Vincent du Mas-d'Agenais'', Revue de l'Agenais, tome 57, année 1930, p.56</ref> |Parti=Premier consul | Qualité= }} {{Élu |Début= |Fin= |Identité= |Parti= | Qualité= }} {{Élu |Début=1732 |Fin= |Identité= M. de Lavaissière David<ref>'''Joret Maurice''', ''Hommage féodal des consuls au prieur du Mas'', Revue de l'Agenais, tome 47, année 1920, p.223-224</ref>|Parti=Premier consul | Qualité=Noble }} {{ÉluDonnées}} {{ÉluFin}} }} ==[[Démographie]]== ===Evolution de la population=== {{Démographie| 1783= 600 [[feu fiscal|feux]]<ref>'''Buffault Pierre''', ''Notice historique sur la forêt du Mas d'Agenais'', in Revue de l'Agenais, tome 57, année 1930, p.166</ref>|}} {{DemogFR| 1793= 2493<ref>Avant 1800, le territoire communal du Mas-d'Agenais incluait le territoire de la commune actuelle de [[Sénestis]] voir '''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p.102</ref>| 1800= 1790| 1806= 1859| 1821= 1954| 1831= 2264| 1836= 2230| 1841= 2414| 1846= 2283| 1851= 2113| 1856= 2161| 1861= 2153| 1866= 2063| 1872= 2056| 1876= 1963| 1881= 2008| 1886= 1985| 1891= 1958| 1896= 1862| 1901= 1760| 1906= 1692| 1911= 1560| 1921= 1326| 1926= 1302| 1931= 1249| 1936= 1277| 1946= 1253| 1954= 1252| 1962= 1371| 1968= 1384| 1975= 1241| 1982= 1206| 1990= 1220| 1999= 1330| date1=2004|pop1= 1388<ref>'''INSEE''', [http://www.insee.fr/fr/recensement/nouv_recens/resultats/repartition/chiffres_cles/n3/47/n3_47159.pdf ''Enquête annuelle de recensement 2004'']</ref>| sansdoublescomptes= 1962|source=INSEE<ref>[http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/co_navigation.co_page?nivgeo=C&codgeo=47159&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR&quelcas=LISTE Le Mas-d'Agenais sur le site de l'Insee]</ref>}} {{boîte déroulante |align=left |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=green |titre='''Informations sur les données du tableau''' |largeur=100% |contenu= * Source des données du tableau de 1793 à 1999 : ''Notice communale de "Le Mas-d'Agenais"'' dans '''Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui. Territoire et population, deux siècles d'évolution'''[http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=21499] *Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu. *Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872. *Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle. }} La perte énorme (près de 30%) de population entre 1793 et 1800 s'explique non pas par les violences politiques de la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]] mais par le simple fait que la commune du Mas-d'Agenais perd en 1800 la partie de son territoire se situant au nord de la Garonne : celle-ci forme désormais la commune de [[Sénestis]]<ref>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p.102</ref>. A territoire constant, la commune a connu son maximum démographique en 1841 (2214 habitants), avant d'entamer un lent déclin : le minimum démographique fut atteint en 1982 (1206 habitants). Depuis 1990 la population est à nouveau en augmentation. == Économie == Le Mas-d'Agenais fait partie de la zone d'emploi de [[Marmande]]-[[Casteljaloux]] définie par l'[[Insee]] et les services statistiques de [[Ministère du Travail]]<ref>'''Insee''', ''Guide des zonages'', [http://www.insee.fr/fr/insee_regions/aquitaine/zoom/zonage/affichecommune.asp?numdep=47&valcode=159&ESPACE=72 Fiche communale du Mas-d'Agenais]</ref>. == Vie pratique == Au 1er janvier 1998, l'[[inventaire communal]] (mené conjointement par l'[[Insee]] et le Service Central des Enquêtes et Études Statistiques (Ministère de l'Agriculture et de la Pêche)) indiquait que Le Mas-d'Agenais disposait des 19 équipements essentiels définis par ces organismes<ref>'''Insee''', ''Inventaire communal 1998 du Mas-d'Agenais'', [http://www.insee.fr/fr/ico98/resultats_commune.asp?fct=47159Mas%2Dd%27Agenais+%28Le%29 consultable en ligne]</ref>. L'inventaire 2008 n'étant pas encore paru, il est cependant possible d'affirmer la pérennité de ces 19 équipements essentiels, sans préjuger du maintien du nombre d'entreprises ou de personnes par type d'équipement. Ne disposant cependant pas de la totalité des 150 équipements communaux définis par l'inventaire, Le Mas-d'Agenais s'intègre dans le [[bassin de vie]] de [[Marmande]]<ref>'''Insee''', ''Bassins de vie'', [http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/bassins_vie/bassins_vie.htm consultable en ligne]</ref>. ==== Culture ==== Antenne de l'[[office de tourisme]] du Val de Garonne ====linguistique==== Le Mas-d'Agenais appartient à la zone linguistique du [[gascon]] garonnais<ref>'''Lartigue Halip''', ''Les Racines de la langue gasconne. Identité culturelle, limites linguistiques'', Ed. PyréMonde/Princi negue, 1998-2007, carte n°3 p. 14.</ref>. Nous ne disposons pas d'étude spécifique pour la commune, mais tout laisse à penser que l'évolution linguistique massaise ne diffère en rien de l'évolution linguistique constatée au niveau régional<ref>'''Deguillaume Colette et Amrane Eric''', ''Langues parlées en Aquitaine : la pratique héritée'', Le Quatre pages, n° 110, Insee Aquitaine, septembre 2002, p. 5 [http://www.insee.fr/fr/insee_regions/aquitaine/rfc/docs/Ia11008.pdf]</ref>. ==== Éducation ==== Située dans l'[[Académie de Bordeaux (éducation)|Académie de Bordeaux]], la commune du Mas-d'Agenais dépend du [[Rectorat]] du Bordeaux et de l'[[Inspecteur d'académie|Inspection académique]] du Lot-et-Garonne. Il est possible d'y suivre sa scolarité de la petite section de maternelle jusqu'à la troisième. Il existe en effet trois établissements publics d'enseignement dans le bourg : l'[[école maternelle]] "Pauline Kergomar", une [[école élémentaire]] et le [[collège en France|collège]] d'enseignement secondaire "Daniel Castaing". Le lycée de secteur pour les élèves du Mas-d'agenais est le [[lycée en France|lycée]] "Val-de-Garonne" à [[Marmande]]. {{boîte déroulante |align=left |alignB=center |alignT=center |couleurFondT=#f3fff3 |couleurFondB=blue |titre=Pour approfondir... |largeur=100% |contenu= Il est possible d'entrapercevoir l'histoire de l'enseignement au Mas-d'Agenais sur environ deux siècle et demi. '''{{s|XVIII|e}} :''' dans les années 1740, Le Mas-d'Agenais disposait déjà d'une école. Il s'agissait d'une régence financée officiellement par la paroisse<ref name="régences">Revue d'Histoire économique et sociale, 1976, p.13.</ref>. Au moins dès les années 1750, il existait également un régent de latin<ref>'''Gras M., Loirette G., Gouget A., Brutails J.-A.''', ''Inventaire-sommaire des Archives départementales de la Gironde antérieures à 1790'', Tome premier : Gironde : archives civiles, séries [A, B] C, p. 92 b [http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/CadresFenetre?O=NUMM-67077&M=imageseule consultable sur Gallica ]</ref>. Il était rémunéré pour un tiers par la communauté d'habitants, pour deux tiers par le chapitre<ref>'''Compère M.-M. et Julia D.''', ''Les Collèges français, 16{{e}} et 18{{e}} siècle'', CNRS, 1984, p. 351</ref>. En l'[[An II]], un instituteur assurait l'enseignement à 26 garçons et 21 filles. Le coût de l'instruction était versé à la commune et s'élevait à 20 [[Livre (monnaie)|livres]] par an et par enfant (au prorata des mois de présence)<ref>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p.56. </ref>. '''{{s|XIX|e}} :''' en 1803 (donc après la séparation de [[Sénestis]] d'avec Le Mas-d'Agenais), l'école du Mas-d'Agenais continuait à recevoir les enfants de Sénestis<ref name="régences">Revue d'Histoire économique et sociale, 1976, p.13.</ref>. En ce qui concerne l'enseignement primaire, une école privée confessionnelle de garçons fut tenue par 3 frères des écoles chrétiennes entre 1842 et 1905. Il exista jusqu'en 1905 un pensionnat de jeunes filles tenu par les soeurs de la Présentation de Tours<ref>référence, citation ou lien</ref>. Après la guerre de 1870, l'école laïque de garçons et de filles fut bâtie de part et d'autre de la rue Neuve<ref>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p. 61.</ref>. '''{{s|XX|e}} :''' le collège trouve son origine dans un "Groupe d'Observation Dispersé" ouvert en 1964. Dès 1968, cet établissement devient un "Collège Mixte d'Enseignement Général". Cette création est officialisée en 1971 et ce nouveau C.E.G. est nationalisé en 1976. A l'époque, l'établissement est constitué de préfabriqués installés autour de la place du Foirail. Les bâtiments actuels du collège ne furent mis en construction qu'une décennie plus tard sur des terrains, proches du stade, achetés par la municipalité. Le chantier fut ouvert au début de l'année 1986 et achevé pour la rentrée 1987. Le conseil municipal de l'époque baptisa le nouvel établissement "Daniel Castaing" en l'honneur du maire du Mas-d'Agenais qui fut à l'origine du projet et qui décéda quelques mois après son aboutissement<ref>'''Vacqué René''', ''Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais'', 4e édition, 1992, p. 90</ref>. }} ==Lieux et monuments== '''Collégiale Saint-Vincent :''' église romane construite entre la fin du onzième et le début du douzième siècle. Elle est décorée de chapiteaux historiés romans (scènes vétéro-testamentaires dans l'absidiole et le bas-côté sud ; scènes néo-testamentaires dans le bas-côté nord et sur l'arc triomphal ; scènes non-bibliques dans la nef) et de vitraux du {{s-|XIX|e}} (légende de Saint Vincent du Mas). On peut également y voir un "Christ en croix" peint par [[Rembrandt]]. '''Halle au blé''' du {{s-|XVII|e}} construite avec les poutres récupérées sur le château rasé en 1616. '''Fontaine ''"Galiane"''''' et son lavoir<ref>On peut voir sur ce [http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=47159_2 site des photos du lavoir]</ref>. <gallery> Image:Mas d'agenais, lavoir, vue d'ensemble.jpg| Lavoir de la fontaine Galiane, vue d'ensemble. Image:Lavoir du Mas-d'Agenais, détail.JPG | Lavoir de la fontaine Galiane, vue rapprochée. Image:Lavoir du Mas-d'Agenais, intérieur.JPG | Lavoir de la fontaine Galiane, intérieur. Image:Lavoir du Mas-d'Agenais, toit.JPG |Lavoir de la fontaine galiane, vue du toit. </gallery> '''Reste de l'enceinte du château et porte :''' le château fut rasé en 1616. On trouve à sa place une vaste esplanade, transformée en parc, dominant le port du canal latéral à la Garonne, ainsi que le fleuve et le pont le franchissant. <gallery> Image:Porte du château, vue extérieure.jpg|Vue extérieure de la porte est du château. Image:Porte du château, vue intérieure.jpg|Vue intérieure de la porte est du château. Image:Le Mas-d'Agenais, porte du château, épaisseur.JPG|Vue de profil de la porte est du château. </gallery> ==Personnalités liées à la commune== ==Jumelage== Le Mas-d'Agenais est [[jumelage|jumelé]] avec le village [[Alsace|alsacien]] de [[Biesheim]] depuis le 8 août 1969. ==Bibliographie== {{Ouvrage|titre= Deux mille ans d'histoire du Mas-d'Agenais |éditeur=Syndicat d'initiative|auteur='''Vacqué (René)'''|année=1992}} ===Protohistoire=== '''Fages (Brieuc)''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, ISBN 2-87754-037-5 '''Abaz (B.) et Noldin (J.-P.)''', ''L'Occupation préromaine d'USSUBIUM (Le Mas-d'Agenais, Lot-et-Garonne'', in '''Boudet (Richard)''' (Textes réunis par), ''Les Celtes, la Garonne et les pays aquitains, L'Age du Fer du Sud-Ouest de la France (du VIII{{e}} au {{-s-|I|er}})'', 1992, ISBN 2-9505713-0-2 ===Antiquité=== '''Fages (Brieuc)''', ''Carte archéologique de la Gaule - Le Lot-et-Garonne'', Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Ministère de la Culture, Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, CNRS, Paris 1995, ISBN 2-87754-037-5 '''Tassaux (Francis)''', ''Agglomérations secondaires et premier réseau urbain du Sud-Ouest'', Revue de l'Agenais, n°1, janvier-mars 2004, pp. 23-42. ==Voir aussi== * [[Communes de Lot-et-Garonne]] == Notes et références == {{References|colonnes=2}} ==Liens externes== * [http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087&CommuneId=95561 Le Mas-d'Agenais sur le site de l'Institut géographique national] * [http://www.davidceccon.net/lemas/ Le Mas-d'Agenais sur une page perso d'un natif du Mas d'Agenais (cartes postales anciennes, ...] * [http://www.adm47.asso.fr/fiches/lemasdagenais.html Conseil municipal du Mas d'Agenais] * [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=21499 Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui : Le Mas d'Agenais] ===Repérage géographique=== * {{Portail|Lot-et-Garonne|Aquitaine}} [[Catégorie:Commune de Lot-et-Garonne|Mas-d'Agenais]] [[ceb:Le Mas-d'Agenais]] [[de:Le Mas-d’Agenais]] [[en:Le Mas-d'Agenais]] [[it:Le Mas-d'Agenais]] [[nl:Le Mas-d'Agenais]] [[pl:Le Mas-d'Agenais]] [[pt:Mas-d'Agenais]] [[vo:Le Mas-d'Agenais]]