Les Confessions (Rousseau)
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2008-07-15T08:24:54Z
Alchemica
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retrait de la partie explication de texte : travail basé sur des sources désormais non disponibles
{{Infobox Livre
| titre = Les Confessions
| auteur =[[Jean-Jacques Rousseau]]
| genre = [[Autobiographie]]
| pays={{France}}<!--écrit et publié en France-->
| lieuparution = [[Paris]]
| éditeur = Cazin
| dateparution = [[1782 en littérature|1782]]-[[1789 en littérature|1789]]
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'''''Les Confessions''''' de [[Jean-Jacques Rousseau]] est une [[autobiographie]] publiée à titre posthume.
Le titre des ''Confessions'' a sans doute été choisi en référence aux ''[[Les Confessions de saint Augustin|Confessions]]'' de [[Augustin d'Hippone|Saint-Augustin]], publiées au [[IVe siècle]] après [[Jésus de Nazareth|Jésus Christ]]. Rousseau, qui était protestant, accomplit ainsi un acte sans valeur religieuse à proprement parler, mais doté d’une forte connotation symbolique: celui de l’aveu des pêchés, de la confession. On reproche souvent à Rousseau la prétention extrême présente dans certains extraits des « Confessions » et dissimulée sous une apparente humilité, mais passer outre à la première lecture est nécessaire pour accéder au second niveau de l’œuvre, qui reste un chef d’œuvre de la littérature française.
Composé de 12 livres, « Les Confessions » de Rousseau sont considérées comme la première véritable [[autobiographie]]. La première partie de l’œuvre (livres {{rom|I|}} à {{rom|VI|}}) a été publiée en [[1782]] et la seconde (livres {{rom|VII|}} à {{rom|XII|}}) en [[1789]].
==Contexte==
Rousseau aurait été victime de paranoïa sur la fin de sa vie, et persuadé d’une sorte de « complot » contre lui. Cette impression est chez lui renforcée par la parution d’un pamphlet anonyme, attribué par la suite à [[Voltaire]], l’accusant à juste titre d’avoir abandonné ses enfants, lui, auteur d’''[[Émile ou De l'éducation]]'' (portant justement sur l’éducation des enfants). Rousseau écrit ainsi ses ''Confessions'' pour se justifier et répondre aux nombreuses accusations dont il est victime.
==À noter==
*[[Louise d'Épinay]], brouillée avec Rousseau, pensait que les ''Confessions'' de son ancien ami étaient une collection de ragots parisiens et qu’elle ferait partie des cibles de ces ragots. Tel ne fut pas le cas (''Les Confessions'' n’ont comme sujet que Jean-Jacques Rousseau lui-même), mais à l’aide de [[Melchior Grimm|Grimm]] et de [[Voltaire]], elle rédigea un texte, les ''Contre-confessions'', dans lequel, de manière déguisée – les noms étant changés –, elle justifiait ses propres choix de vie.
*On remarque que des œuvres en parties autobiographiques avaient déjà été écrites, comme ''[[les Essais]]'' de [[Montaigne]] ou encore ''[[Les Confessions (Augustin d'Hippone)|Confessions]]'' de [[Augustin d'Hippone|saint Augustin]]. La déclaration de Rousseau dans son incipit, ''« Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple et dont l’exécution n’aura point d’imitateur »'', porte donc parfois à débat, bien que ce soit sans doute moins l’autobiographie qui ait été une entreprise inédite (en intitulant son livre ''Les Confessions'', Rousseau fait allusion à Saint Augustin : il sait à quoi s’en tenir), que le fait de faire une autobiographie sans fard, qui insiste lourdement sur des épisodes honteux.
*La mère de Rousseau meurt en accouchant de lui : Rousseau sera toute sa vie hanté par la culpabilité du survivant, et cette culpabilité est souvent présente dans « Les confessions », bien qu’à un stade sans doute inconscient.
== Les fautes « avouées » par Rousseau ==
Rousseau s’accuse à de multiples reprises de fautes de gravité variable, telles que:
*L’éveil de la sensualité par une fessée, présenté sous forme de plaisir masochiste (livre 1)
*L’accusation mensongère de vol portée par lui contre une jeune cuisinière, Marion (livre 2)
*L’abandon à Lyon de M. Le Maître (livre 3)
*Le placement de ses cinq enfants aux « enfants trouvés » (livre 8)
*L’abandon de Madame de Warens (livre 9)
Mais il est légitime de se demander, au vu des exagérations évidentes de Rousseau – s’accusant de façon démesurée pour des fautes souvent mineures –, si ces auto-flagellations ne sont pas pour lui un moyen détourné de cacher ses fautes véritables (rompant ainsi le [[pacte autobiographique]]), voire même parfois de se victimiser. On pourrait alors parler de manipulation du lecteur, phénomène fréquent dans les divers exemples du genre autobiographique.
== Ouvrages liés==
* ''[[La Transparence et l'obstacle]]'' de [[Jean Starobinski]], analyse souvent considérée comme la plus poussée sur les ''Confessions'' de Rousseau.
* ''[[Les Rêveries du promeneur solitaire]]'', ouvrage de Rousseau postérieur aux ''Confessions'', et à vocation autobiographique également.
===Liens externes===
{{Wikisourcetexte|Les Confessions (Rousseau)|Les Confessions}}
* {{fr}} [http://www.bacdefrancais.net/confessionsrousseau.php Commentaires littéraires d’extraits, synthèse et biographie de Jean-Jacques Rousseau.]
* {{fr}} [http://www.site-magister.com/rousseau.htm ''Les Confessions'' : enjeux, pièges et et échecs du pacte autobiographique.]
{{Portail|littérature|Lumières}}
{{DEFAULTSORT:Confessions, Les}}
[[Catégorie:Œuvre de Rousseau]]
[[Catégorie:Autobiographie]]
[[Catégorie:Littérature du XVIIIe siècle]]
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[[br:Kofesionoù (Jean-Jacques Rousseau)]]
[[en:Confessions (Jean-Jacques Rousseau)]]
[[he:הווידויים]]
[[zh:忏悔录 (卢梭)]]