Liberté chérie (association) 3142183 31711961 2008-07-19T18:19:36Z Moyg 215446 Révocation des modifications de [[Special:Contributions/Moyg|Moyg]] (retour à la dernière version de [[User:Bombastus|Bombastus]]) {{Voir homonymes|Liberté chérie}} {{Infobox Association | association_nom = Liberté Chérie | association_logo = [[Image:Logo Liberté Chérie 250.gif|right]] | association_type = Association loi 1901 | date_de_fondation = mars 2001 | structure = | fondateur = [[Edouard Fillias]] | president = [[Vincent Ginocchio]] | siege = 39 rue Henri Barbusse, 92000 Nanterre | origine = | personnage_clef = | champs_daction = <!-- Domaine d'action géographique --> | but = | methode = | financement = Financement uniquement privé | endowment = | nombre_volontaire = | nombre_employer = | nombre_membre = 2000 (chiffre Liberté Chérie) | proprietaire = | association_slogan = | site = http://www.liberte-cherie.com/ | dissolution = | notes = }} '''Liberté chérie''' est une fédération d'associations [[France|française]] créée en [[mars 2001]] sous l'appellation ''Liberté, j'écris ton nom'', visant à promouvoir la pensée [[libéralisme|libérale]]. L'association refuse toute subvention publique : ses ressources viennent de ses adhérents et de ses partenaires financiers. Elle revendique environ 2000 adhérents. == Histoire == [[Image:Liberté Chérie 2003-06-15 manif foule rue de Rivoli.jpg|thumb|right|300px|Manifestation du {{Date|15|juin|2003}}, [[rue de Rivoli]]]] En [[2001]], ''Liberté, j'écris ton nom'' est fondée par des étudiants menés par [[Édouard Fillias]]. L'association se limitait alors à l'organisation de cercles de réflexion sur la pensée libérale et de débats sur les thèses des principaux philosophes [[libéralisme|libéraux]]. Son nom initial avait été choisi en référence au poème ''[[Liberté (poème)|Liberté]]'' de [[Paul Éluard]], personne pourtant très éloignée de l'idéologie de cette association. Selon les dirigeants de l'époque ce choix avait été fait pour marquer le fait que le libéralisme n'est pas nécessairement de droite : l'association a depuis toujours refusé d'être cataloguée à droite comme à gauche. Les dirigeants ont d'ailleurs souvent montré un soutien plus fort à [[Tony Blair]] qu'à [[Jacques Chirac]] contre lequel elle a d'ailleurs organisé un happening en mai 2005. Pour des raisons de mémorisation et des contraintes informatiques (notamment Internet), elle décide de se renommer Liberté chérie. En [[2003]], l’association décide de promouvoir ses idées en développant une stratégie plus militante. Le {{Date|15|juin|2003}}, à son appel à manifester « en faveur des réformes et contre les blocages », 30&nbsp;000 personnes selon ''[[Le Monde]]'' (18 000 selon la police, 150 000 selon les organisateurs<ref>[http://www.liberte-cherie.com/a32-A_Paris_les_antigreves_defilent_pour_soutenir_le_projet_Fillon.html ''À Paris, les « antigrèves » défilent pour soutenir le projet Fillon'' ], [[Le Monde]], 2003 (rapporté par Liberté chérie)</ref>) ont défilé de [[Châtelet]] à la [[place de la Concorde]] à [[Paris]] pour dénoncer les blocages des syndicats dans le cadre du débat sur la Loi Fillon sur les retraites. L'association avait pour mot d'ordre « oui aux réformes » (sans nécessairement soutenir la réforme Fillon) et « non aux blocages ». Depuis, l’association a organisé d’autres contre-manifestations, notamment à Marseille en novembre 2005 pendant le conflit de la [[Régie des transports de Marseille|RTM]]. En [[janvier 2004]], l’association se transforme en une fédération d'associations actives dans tout l'Hexagone. Durant l'année [[2004]], l'association mène une politique de communication poussée, avec plus d'un passage média tous les deux jours. Le {{Date|29|septembre|2004}}, elle co-organise avec d'autres associations les premières Rencontres de la réforme à la [[maison de la Chimie]], à [[Paris]], pour proposer et défendre six grandes réformes en présence de 70 députés et 2 ministres<ref>[http://www.liberte-cherie.com/a545-Premieres_rencontres_de_la_Reforme.html Les rencontres de la réforme sur le site de Liberté chérie]</ref>. == Moyens d'action == * ''Contre-manifestations'' pour protester contre les blocages et grèves à répétition lors des grands conflits sociaux. Par exemple : ** mouvement de protestation contre [[Loi Fillon (retraites)|Loi Fillon sur les retraites]] de [[juin 2003]] ** grève de la [[Régie des transports de Marseille|RTM]] de [[novembre 2005]] ** En [[mars 2006|mars]] et [[avril 2006]], Liberté chérie a organisé 4 [[Mouvement anti-blocage (CPE)|contre-manifestations]] en 4 semaines afin de dénoncer le blocage des universités par le [[mouvement anti-CPE]]. Opposée au [[Contrat première embauche|CPE]]<ref name="LC_CPE">[http://www.liberte-cherie.com/a2489-Les_jeunes_face_a_2007.html?q=maillard ''Elle et nous''], [[Public Sénat]], [[19 septembre]] [[2006]], rapporté par Liberté chérie.</ref>, l’association disait ne pas accepter que l’on se « serve d’autrui comme d’un moyen pour arriver à ses fins politiques ». La plus grosse de ces manifestations anti-blocage a réuni 6000 personnes selon les organisateurs et 2000 selon la police entre la place du Châtelet et la [[Place de la Bastille]]. Le [[18 novembre]] [[2007]], suite aux grèves relatives à la réforme des [[régimes spéciaux de retraite]], l'association a appellé à une grande manifestation civile {{guil|contre tous les blocages}} de la Place de la République à la Place de la Nation<ref>''[http://www.liberte-cherie.com/a2842-Dimanche_18_novembre_Grande_manifestation_a_Paris_contre_tous_les_blocages_.html Dimanche 18 novembre : Grande manifestation à Paris contre tous les blocages !]]'', Liberté Chérie</ref>. Elle a réuni entre 8 et 20.000 personnes<ref>''[http://www.latribune.fr/info/Plusieurs-milliers-de-personnes-manifestent-a-Paris-contre-les-greves-dans-les-transports-521-~-AP-PARIS-MANIFESTATION-ANTI-GREVES-$Db=News/News.nsf-$Channel=Economie-$SubChannel=France Plusieurs milliers de personnes manifestent à Paris contre les grèves dans les transports]'', [[La Tribune]], 18 novembre 2007</ref>. * Utilisation des mêmes méthodes de rhétorique et d’action que les syndicats. ** [[Fête de la liberté]] en réponse à la [[Fête de l'Humanité]]. Rendez-vous de 25 associations libérales au [[Pavillon Baltard]] avec conférences, concerts, shows humoristiques, stands associatifs, spectacles de magie, etc. Première édition le {{Date|25|juin|2006}}. * ''Fun-politique'' ** édition à 2 000 exemplaires en [[décembre 2004]] et commercialisation d'un jeu de société Monopole public. ** opérations symboliques comme la plantation de maïs [[Organisme génétiquement modifié|OGM]] sur le [[Champ-de-Mars (Paris)|Champ de Mars]] à [[Paris]]. * ''Cafés liberté'' hebdomadaires à [[Paris]], [[Grenoble]], [[Amiens]] ou [[Toulouse]] où sont abordés des sujets d'actualités comme la [[Droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information|Loi Dadvsi]] ou le [[terrorisme]] * Conférences avec par exemple Serge Schweitzer, [[Henri Lepage (économiste)|Henri Lepage]] ou [[Pascal Salin]]. * Université d’été annuelle * Formation tout au long de l’année de ses membres aux thèses [[libéralisme|libérales]] et aux techniques de communication. == Idées == === Idéologie === Liberté chérie a pour ambition de diffuser la pensée [[libéralisme|libérale]] au sein de la société française, notamment la responsabilité individuelle ou l'[[Autonomie individuelle|autonomie]] de l'individu, et de lutter contre le [[socialisme]], qu'elle considère être une idéologie dangereuse. Elle s'inscrit dans la tradition du [[libéralisme]] : elle plaide pour une limitation de la taille de l'[[État]]. Elle souhaite une société d'égalité des droits, de laquelle seront donc supprimées toutes sortes de privilèges et de « statuts ». Pour Liberté chérie, la pensée [[libéralisme|libérale]] a été principalement représentée et développée en France par [[Anne Robert Jacques Turgot|Turgot]], [[Benjamin Constant]], [[Jean-Baptiste Say]], [[Frédéric Bastiat]] ou, plus récemment, [[Jean-François Revel]] et [[Pascal Salin]]. Mais également, à l'étranger, par [[John Locke]], [[Friedrich Von Hayek]], [[Ludwig von Mises]], [[Ayn Rand]] ou [[Milton Friedman]]. Liberté chérie se veut à la fois une association politique, rassemblant les libéraux de toutes tendances, et un [[think tank]] libéral. === Thèmes === Liberté chérie a pour vocation de traiter des thèmes qui « bloquent le plus la société française ». Elle a publié sa première liste de propositions de réformes<ref name="LC_Propositions">[http://www.liberte-cherie.com/r10-Nos_positions.html Positions de Liberté Chérie sur les réformes nécessaires en France] 02/09/2006 - Source Liberté chérie</ref> sur le syndicalisme, l'éducation, l'emploi, les systèmes de retraité et d'assurance maladie. Quelques points jugés « clefs » et mis en avant par Liberté chérie : * '''Emploi''' ** Simplification du [[Code du travail (France)|Code du travail]], libre négociation des termes du contrat de travail entre l'employeur et l'employé. ** Amélioration du fonctionnement du système éducatif, considéré comme « usine à chômeurs ». * '''[[Retraite (sociale)|Retraite]]s''' ** Suppression des cotisations retraite obligatoires pour permettre une épargne libre et faciliter l'achat de son logement. ** L'État subvient aux besoins de ceux qui ne sont pas parvenu à se constituer une épargne retraite. * '''[[Assurance maladie]]''' ** Suppression des cotisations maladie obligatoires pour permettre une assurance libre et concurrentielle. ** L'État subvient aux besoins de santé de ceux qui n'ont pas de revenus suffisants et des personnes dépendantes. * '''[[Éducation]]''' ** Autonomie totale pour les établissements scolaires (programmes, méthodes, professeurs) ** Mise en place du chèque éducation, subventionnant l'élève et non plus l'établissement. * '''[[Syndicalisme]]''' ** Suppression de la présomption irréfragable de [[représentativité syndicale|représentativité]] accordé à cinq confédérations. ** Suppression des subventions publiques aux syndicats et publication de leurs comptes. ** Liberté de choix des salariés de choisir le syndicat qui les représentera pour négocier la convention collective qui s'appliquera à son contrat de travail. == Organisation == Liberté chérie revendique près de 2 000 adhérents. La structure fonctionne avec 25 responsables au niveau fédéral et près de 100 répartis dans sa quinzaine de comités locaux. Les Présidents successifs depuis [[2001]] ont été : [[Édouard Fillias]], Christophe Maillard, Aurélien Véron et Vincent Ginocchio qui est l’actuel Président depuis [[février 2006]]. Christophe Maillard fait toujours partie du comité de direction de l’association. Les fondateurs ([[Édouard Fillias]] et [[Sabine Herold]]) sont, depuis [[mars 2006]], respectivement président et porte-parole du parti politique [[Alternative libérale]]. Bien que toujours membres de Liberté chérie, ils n'y exercent plus de responsabilité. Liberté Chérie se déclare être totalement indépendante d’[[Alternative Libérale]] et entretient même des écarts de vue sur certains sujets. L’association affirme d’ailleurs se méfier de tout parti politique quel qu’il soit. Le Comité de Direction de l'association se compose actuellement de [[Vincent Ginocchio]], [[Christophe Maillard]], [[Vincent Poncet]], [[Guillaume Vuillemey]] et [[Jacques de Guénin]]. ==Notes== <references /> == Liens internes == *[[Libéralisme]] *[[Libertarianisme]] == Liens externes == *[http://www.liberte-cherie.com Site officiel de Liberté Chérie] *[http://www.fetedelaliberte.com La Fête de la Liberté] {{Portail libéralisme}} [[Catégorie:Association ou organisme libéral français]] [[Catégorie:Think tank]] [[en:Liberté chérie (association)]]