Ligulaire de Sibérie
2766314
29443843
2008-05-10T16:14:27Z
TroisiemeLigne
345162
/* Habitat naturel et répartition */ orthographe
{{Taxobox végétal |Ligulaire de Sibérie| Ligularia sibirica-Ligulaire de Sibérie.JPG | ''Ligularia sibirica'' Ligulaire de Sibérie }}
{{Taxobox sous-règne | Tracheobionta }}
{{Taxobox division | Magnoliophyta }}
{{Taxobox classe | Magnoliopsida }}
{{Taxobox sous-classe | Asteridae }}
{{Taxobox ordre | Asterales }}
{{Taxobox famille | Asteraceae }}
{{Taxobox genre | Ligularia }}
{{Taxobox binomial végétal | Ligularia sibirica| ([[Carl von Linné|L.]]) [[Alexandre Henri Gabriel de Cassini|Cass.]], [[1823]]}}
{{Taxobox phylogénie végétal | Asterales | Asteraceae }}
{{Taxobox IUCN|LC}}
{{Taxobox commons|Ligularia sibirica}}
{{Taxobox wikispecies|Ligularia sibirica}}
{{Taxobox fin}}
La '''Ligulaire de Sibérie''' (''Ligularia sibirica'') est une grande plante à fleurs de la famille des [[Asteraceae]], aux grandes fleurs jaunes disposées en grappes terminales. La plus grande station française de cette plante protégée au niveau européen se trouve dans le département du [[Puy-de-Dôme]], sur la Narse d'[[Espinasse (Puy-de-Dôme)|Espinasse]]. Plante relictuelle des glaciations, la Ligulaire de Sibérie est protégée dans plusieurs pays européens et inscrite à l'annexe II de la [[Directive Habitats]].
== Description ==
La Ligulaire de Sibérie est une plante robuste pouvant atteindre 150 cm. Elle possède des feuilles larges, obtuses, plus ou moins pubescentes sur le revers, et pédonculées. Les fleurs jaunes réunies en capitules sont disposées en une grappe terminale caractéristique. En floraison, on peut difficilement confondre la Ligulaire de Sibérie avec une autre plante. En période de végétation, on peut néanmoins la confondre avec le populage ''[[Caltha palustris]]'', qui a cependant les feuilles glabres même au revers.
== Habitat naturel et répartition ==
[[Image:Ligularia sibirica-Ligulaire de Sibérie-2.JPG|thumb|left|200px|La Ligulaire de Sibérie (''Ligularia sibirica'') est une très rare [[Asteraceae|Asteracée]], relictuelle de la dernière période glaciaire. Très bien représentée dans les [[tourbière]]s du Massif Central. <small>Ici photographiée dans la tourbière des Chastelets, [[Cézallier]], [[Puy-de-Dôme]].</small>]]
Plante relictuelle de la dernière période glaciaire, la Ligulaire de Sibérie se rencontre habituellement en situation humide et froide, dans des milieux de type mégaphorbiaie, tourbière de transition ou bas-marais tremblant, saulaie marécageuse, en situation éclairée ou de demi-ombre.<ref name="natura2000">[[#natura2000|Fiche des cahiers d'habitats Natura 2000]]</ref>
C'est une plante eurosibérienne subarctique d'origine asiatique, surtout présente en Sibérie et en Europe Centrale (Autriche, Roumanie, Bulgarie, ex-Tchécoslovaquie, Hongrie, Pologne, ex-URSS). Les populations françaises sont très relictuelles, et essentiellement réparties dans le Massif Central, dans le secteur du Cézallier, monts du Cantal, Aubrac, Vivarais. La plus grande station française de cette plante protégée au niveau européen se trouve d'ailleurs dans le Puy-de-Dôme, sur la narse d'[[Espinasse (Puy-de-Dôme)|Espinasse]]. La tourbière du Lac-d'en-Bas, protégée par la [[réserve naturelle des sagnes de La Godivelle]] accueille quant à elle une belle station de plusieurs centaines de pieds<ref name="PG3">[[#PG3|Plan de gestion 2008-2012]] de la [[réserve naturelle des sagnes de La Godivelle|réserve naturelle nationale des sagnes de La Godivelle]]</ref>. Les autres stations connues sont situées dans les [[Pyrénées-Orientales]] (région du [[Capcir]])et en [[Bourgogne]].<ref name="natura2000"/>
Elle occupe principalement l’étage montagnard entre 900 et 1400 m d’altitude (beaucoup plus rarement le collinéen), une majorité des stations étant située entre 1000 et 1200 m.
== Protection et conservation ==
La Ligulaire de Sibérie est protégée en Europe, inscrite à l'annexe II de la [[Directive Habitats]] ainsi qu'à l'annexe I de la [[Convention de Berne (protection de la vie sauvage)|convention de Berne pour la protection de la vie sauvage]]. Au niveau national, elle est strictement protégée dans plusieurs pays.
Il est difficile de donner une estimation de l'évolution des populations françaises de l'espèce. Le livre rouge de la flore menacée de France, rédigé en 1995, considère la Ligulaire comme en régression dans le pays<ref name="livre rouge">[[#livre rouge|Livre rouge de la flore menacée de France]], Muséum national d'histoire naturelle</ref>. Certaines stations ont disparu (Aigny-le-Duc en Côte-d’Or, lac de Servières dans le Puy-de-Dôme, Saint-Paul-des-Landes dans le Cantal), alors que d'autres semblent se maintenir en bon état voire progresser, comme les stations du bord de l'[[Aude (fleuve)|Aude]] dans le Capcir, où la plante s'est aussi installée en un point du versant nord de la [[Quillane]].
En l'absence de modification importante de son milieu, la Ligulaire de Sibérie se maintient dans de bonnes conditions, comme à la narse d'[[Espinasse (Puy-de-Dôme)|Espinasse]] dans le département du [[Puy-de-Dôme]] où plusieurs milliers d'individus sont présents.
== Annexes ==
{{commonscat|Ligularia sibirica|''Ligularia sibirica''}}
=== Notes et références ===
<references />
=== Références taxinomiques ===
* {{Belles fleurs de France|ligularia_sibirica1|''Ligularia sibirica'' }}
* {{Tela-métro|38880|''Ligularia sibirica'' (L.) Cass., 1823 }}
* {{NCBI|118776|''Ligularia sibirica'' }}
* {{GRIN espèce|22060|''Ligularia sibirica'' (L.) Cass., 1823 }}
=== Bibliographie ===
* {{pdf}} {{Lien web|id=natura2000|url=http://inpn.mnhn.fr/docs/cahab/fiches/1758.pdf|titre=Cahiers d'habitats Natura 2000, tome 6, fiche de ''Ligularia sibirica''|auteur=F. Bensettiti, V. Gaudillat, D. Malengrau, E. Quéré|date=2002|éditeur=La Documentation française|site=http://inpn.mnhn.fr/|consulté le=10 février 2008}}
* {{pdf}} {{Lien web|id=livre rouge|url=http://inpn.mnhn.fr/inpn/fr/conservation/LR/livrerougepl_recherche.htm|titre=Livre rouge de la flore menacée de France, tome I|auteur=Institut d'écologie et de gestion de la biodiversité, Service du patrimoine naturel|date=janvier 1995|éditeur=Muséum national d'histoire naturelle|site=http://inpn.mnhn.fr/|consulté le=10 février 2008}}
* {{ouvrage|id=PG3|année=2006|titre=Plan de gestion 2008-2012 de la réserve naturelle nationale des sagnes de La Godivelle|auteurs=Rolland Paillat, Thierry Leroy|éditeur=Parc naturel régional des volcans d'Auvergne, DIREN Auvergne|pages=130}}
{{Portail|botanique|conservation de la nature}}
[[Catégorie:Flore (nom vernaculaire)]]
[[Catégorie:Asteraceae]]