Louis de Funès
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2008-07-23T11:39:38Z
Wooz
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/* Une famille exilée */
{{Voir homonymes|Funes}}
{{Infobox Cinéma (personnalité)
| date de mise à jour =
| couleur = artiste
| nom = Louis de Funès
| image = Louis de funes 1978 ws 1-zoom-frameless.png
| taille image = 200px
| légende =
| nom de naissance = Louis Germain David de Funès de Galarza
| date de naissance = [[31 juillet]] [[1914]]
| lieu de naissance = [[Courbevoie]], [[France]]
| nationalité = [[Image:Flag of France.svg|18px]] [[France|Française]]
| date de mort = [[27 janvier]] [[1983]] <small>(68 ans)</small>
| lieu de mort = [[Nantes]], [[France]]
| surnom = Fufu
| profession(s) = [[acteur]], [[scénariste]], [[réalisateur]]
| site internet = [http://www.defunes.com www.defunes.com]
| films notables = Léopold Saroyan<br />dans ''[[Le Corniaud]]'',<br />Ludovic Cruchot<br />dans ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]'',<br />Don Salluste<br />dans ''[[La Folie des grandeurs]]'',<br />Stanislas Lefort<br />dans ''[[La Grande Vadrouille]]'',<br />Victor Pivert<br />dans ''[[Les Aventures de Rabbi Jacob]]'',<br />Charles Duchemin<br />dans ''[[L'Aile ou la cuisse|L’Aile ou la cuisse]]'',<br />Commissaire Juve<br />dans ''[[Fantomas]]'',<br />Harpagon<br />dans ''[[L'Avare (film, 1979)|L'avare]]''
| récompense = Grand prix du rire, [[1957 au cinéma|1957]], ''[[Comme un cheveu sur la soupe]]''<br />Victoire du cinéma, [[1965 au cinéma|1965]]<br />[[Légion d'honneur|Chevalier de la Légion d'honneur]], [[1967]]<br />[[César d'honneur|César d’honneur]], [[1980 au cinéma|1980]]
| conjoint = Germaine Louise Élodie Carroyer ([[1936]]-[[1942]])<br />Jeanne Augustine Barthélemy ([[1943]]-[[1983]])
|imdb = 0000086
}}
'''Louis de Funès''' (né '''Louis Germain David de Funès de Galarza''' le [[31 juillet]] [[1914]] à [[Courbevoie]], [[France]] – mort le [[27 janvier]] [[1983]] à [[Nantes]], France) est un [[acteur]], [[scénariste]] et [[réalisateur]] français.
Louis de Funès est un des acteurs comiques les plus célèbres du cinéma français d’après-guerre<ref>À l’exception notable des pays de langue anglaise.</ref>. Toutefois, le succès fut long à se dessiner et ce n'est qu'après presque vingt ans sur les planches et devant les caméras, que la carrière de l’acteur s’emballe au début des [[Années 1960|années soixante]]<!--, d’abord au [[théâtre]] puis au [[cinéma]]--> grâce à son personnage comique.
Ce personnage irascible, autoritaire, râleur, tout en mimique et énergie fera de lui le champion incontesté du [[box-office]] français des [[années 1960|années 60]]/[[années 1970|70]]<!--, attirant plus de cent cinquante millions de spectateurs dans les salles--><ref>Voir la section « [[#Un champion du box-office français|Un champion du box-office français]] ».</ref>. Mais encore aujourd'hui, 25 ans après sa mort, il est toujours une référence emblématique du cinéma français et une personnalité connue de tous.
<!--
Il est surtout connu pour les rôles comiques qu’il a tenus, notamment dans les films ''[[La Grande Vadrouille]]'', ''[[Les Aventures de Rabbi Jacob]]'' et ''[[L'Aile ou la cuisse]]''.
Il a joué dans cent quarante films.
Après presque vingt ans sur les planches et devant les caméras, la carrière de l’acteur s’emballe au début des [[Années 1960|années soixante]], d’abord au [[théâtre]] puis au [[cinéma]]. Il devient alors le champion incontesté du [[box-office]] français des [[années 1960|années 60]]/[[années 1970|70]], attirant plus de cent cinquante millions de spectateurs dans les salles<ref>Voir la section Box-office.</ref>.
-->
<!-- Il tourne dans plus de 150 films, dont 23 sont réellement incontournables selon Allociné<ref>[http://www.allocine.fr/personne/fichepersonne_gen_cpersonne=1639.html Louis de Funès]</ref>, le plus populaire étant ''[[La Grande Vadrouille]]''{{Référence nécessaire}}.-->
<!-- Louis de Funès est considéré comme l'un des plus grands acteurs comiques français : deux films dont il a interprété le rôle principal étaient encore classés dans les 12 meilleurs films du [[box-office]] français en 2006.{{Référence nécessaire}} *** grand acteur = box office ??? **-->
<!-- « De plus, il a été sept fois n°1 entre [[1964 au cinéma|1964]] et [[1979 au cinéma|1979]]. » : No 1 de quoi ? Meilleures ventes ? Choix du public ? Au théâtre, à la télévision, au cinéma ? En France, à l'étranger ? -->
== Biographie ==
=== Une famille exilée ===
[[Image:De-funes.svg|thumb|left]]
Né à [[Courbevoie]] le [[31 juillet]] [[1914]], Louis de Funès ([[1914]]-[[1983]]) est le troisième enfant<ref>Ses deux aînés sont Marie (Maria Téolinda Léonore Margarita de Funès de Galarza), née à [[Courbevoie]] le [[20 juillet]] [[1907]] et décédée à [[Paris]] (II{{e}}) le [[28 octobre]] [[1993]], veuve de Pierre de Quillacq, remariée puis divorcée de [[François Gir]] ; et Charles (Carlos Téolindo Javier de Funès de Galarza), né à [[Courbevoie]] le [[12 septembre]] [[1908]] et décédé à [[Rethel]] en [[1939]], {{citation|fauché par une mitrailleuse allemande}} (''[[Référence:Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !|Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !]]'', p. 25).</ref> d’un couple arrivé d’[[Espagne]] en [[France]] en [[1904]] après que son père, Carlos Luis de Funès de Galarza ([[1871]]-[[1934]]), eût enlevé sa mère Léonor Soto Reguera ([[1879]]-[[1957]]) parce que la famille de celle-ci s’opposait à leur union<ref>''[[Référence:Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !|Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !]]'', p. 19.</ref>.
Son père, qui ne peut plus exercer sa profession d’[[avocat (métier)|avocat]] depuis son installation en France, s’improvise négociant en [[perle]]s et en [[Bijou (mode)|bijoux]]. Ce père, personnage un peu fantasque<ref>{{citation|Ah, papa, c'était un artiste ! [..] il avait beaucoup d'humour, mais le quotidien ne l'intéressait}}, Louis de Funès, cité dans ''[[Référence:Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !|Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !]]'', p. 20</ref> qu’il a peu connu<ref>Son père est parti plusieurs années au [[Venezuela]], {{citation|dans l'espoir de faire prospérer ses affaires}} (''[[Référence:Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !|Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !]]'', p. 20), et en est revenu rongé par la [[tuberculose]] avant de retourner mourir, seul, en [[Espagne]] en 1934.</ref>, semble avoir eu moins d'influence sur lui que sa mère. Ainsi, Louis de Funès a raconté qu’elle fut son premier professeur de comédie : {{citation|Il arrivait à ma mère de me courser autour de la table en criant "Yé vais té toué", dans sa façon d’être et d’agir, elle possédait, sans le savoir, le génie des planches.}}<ref>Louis de Funès, cité dans ''[[Référence:Louis de Funès : jusqu'au bout du rire#Librairie générale française|Louis de Funès : jusqu’au bout du rire]]'', p. 38.</ref>. Elle lui donne également ses premières leçons de [[piano]] à l’âge de 5 ans<ref>Voir le documentaire ''Louis de Funès, la comédie humaine'' de Philippe Azoulay.</ref>.
À 16 ans, après des études secondaires moyennes <!--au [[lycée Condorcet]] -->et sur les conseils de son frère devenu fourreur, Louis de Funès entre à l’École Professionnelle de la [[Fourrure]]<ref>Ecole située près de la [[Place de la Bastille|Bastille]] à [[Paris]], ''[[Référence:Louis de Funès : une légende|Louis de Funès : une légende]]'', p. 20. </ref> mais il est mis à la porte pour chahut. Il travaille ensuite chez plusieurs fourreurs, exerce successivement différents métiers, mais à cause de ses renvois systématiques et par lassitude de ses frasques professionnelles, ses parents l’inscrivent en [[1932]] à l’École Technique de Photographie et de Cinéma (ETPC), aujourd'hui [[École Nationale Supérieure Louis Lumière]]<!--, où il choisit la section cinéma-->. Dans les cours, il a notamment pour condisciple [[Henri Decaë]] qui fut bien plus tard directeur de la photographie sur plusieurs de ses films<ref>{{citation|Louis de Funès était quelqu'un qui n'était pas expansif à la ville. Chaque fois que nous nous rencontrions pour un nouveau film, il me redisait quelques formules chimiques apprises à l'ETPC vingt ou trente ans auparavant, en 1933, dont ce nom de produit qui le faisait hurler de rire “ hyposulfide de soude ”. Ceci en imitant le professeur strict qui nous enseigna les propriétés... C'était comme une connivence entre nous !}}, [[Henri Decaë]], cité dans ''[[Référence:Louis de Funès (Brigite Kernel)|Louis de Funès]]'', p. 184.</ref>. Finalement il est renvoyé pour incendie volontaire<ref>''[[Référence:Louis de Funès : une légende|Louis de Funès : une légende]]'', p. 24.</ref>.
Recommence alors le cycle de périodes de chômage et d’emplois<ref>{{citation|Après avoir abandonné ses études secondaires, mon père avait exercé toutes sortes de petits métiers. Je me demande s'il ne les enjolivait pas un peu dans ses interviews, car à la maison, il n'en parlait jamais}}, ''[[Référence:Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !|Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !]]'', p. 44. </ref>(dessinateur industriel pour le constructeur automobile [[Rosengart]], aide comptable, étalagiste, etc.) d’où il finit toujours par se faire renvoyer. En [[1936]], il épouse sa première femme, Germaine Louise Élodie Carroyer. Un enfant naît de cette union en 1937, Daniel<ref>Daniel de Funès a accordé un entretien à Éric Leguèbe en [[2001]]. Cet entretien est retranscrit dans ''Louis de Funès, Roi du rire'', p. 164 à 170.</ref>, mais le couple se sépare très vite même si le divorce n’est prononcé qu’en [[1942]]. Bientôt il commence à se faire engager comme pianiste de bar<ref>Il y rencontrera le jeune [[Eddie Barclay]]. L’époque à laquelle Louis de Funès a commencé à se produire dans les bars varie selon les sources. Le [http://www.defunes.com/ site officiel] affirme [[1936]], toutefois on peut trouver des dates postérieures dans certaines biographies. Remarquons que Louis de Funès affirme avoir été étalagiste pendant cinq ans dans une [http://www.ina.fr/actualite/dossiers/2003/Fevrier2003.fr.html interview visible sur le site de l’INA].</ref>. Il joue dans un grand nombre d’établissements, enchaînant des soirées de douze heures (de 17 h 30 à 5 h 30 du matin), payé à la coupelle (le pourboire des clients) ou touchant un cachet de misère. Il a l’oreille musicale - ce dont il se servira dans certains de ses films tels que ''[[Le Corniaud]]'', ''[[Le Grand Restaurant]]'' ou encore ''[[L'Homme orchestre|L’Homme orchestre]]'' - et une bonne connaissance du cinéma de son époque.
=== Les débuts du comédien ===
En [[1942]], à l’âge de 28 ans, il décide de devenir comédien et s’inscrit au [[Cours Simon]], réussissant son concours d’entrée grâce à une interprétation d’une scène des ''[[Les Fourberies de Scapin|Fourberies de Scapin]]'' de [[Molière]]<ref>''[[Référence:Louis de Funès : une légende|Louis de Funès : une légende]]'', p. 33.</ref>. Même s’il n’y fait qu’un court passage, il croise dans le cours de nombreux comédiens comme [[Daniel Gélin]] qui lui permet de débuter plus tard dans la pièce ''[[L'Amant de paille|L’Amant de Paille]]'' de [[Marc-Gilbert Sauvajon]] : {{citation|Un hasard prodigieux. Je descendais d’un wagon de première dans le métro et Daniel Gélin, déjà croisé au cours René-Simon, montait dans un wagon de seconde. La porte allait se refermer lorsqu’il me crie {{""|Téléphone-moi demain. J’ai un petit rôle pour toi.}}}}<ref>Louis de Funès, cité dans ''[[Référence:Louis de Funès : une légende|Louis de Funès : une légende]]'', p. 33.</ref><sup>, </sup><ref>[[Daniel Gélin]] donne une version un peu différente de leur rencontre sur le quai de métro dans son autobiographie intitulée ''Deux ou trois vies qui sont les miennes''.</ref>. À côté de quelques petites figurations théâtrales, l’acteur se démène pour gagner sa vie grâce à ses activités de pianiste, donnant parfois des cours le jour puis jouant la nuit à travers le [[Paris]] nocturne, comme en [[1950]] où il est alors ''pianiste-comédien'' dans la troupe ''Les Burlesques de Paris'' (dont fit partie Bourvil quelques mois plus tôt, lors d'une tournée au Québec) de [[Max Révol]]. Louis s’étant remarié en [[1943]] avec Jeanne Augustine Barthélemy, il a en [[1944]] un deuxième fils, Patrick, et en [[1949]] un troisième fils, [[Olivier de Funès|Olivier]], qui tiendra quelques rôles au côté de son père au cinéma comme au théâtre. Grâce à [[Zanellato Raphaël]], il put voir le château Paras.
En [[1945 au cinéma|1945]], toujours grâce à Daniel Gélin<ref>Louis de Funès l'appelait {{citation|Ma Chance}} lorsqu’il le croisait (''Louis de Funès : Jusqu’au bout du rire'', p. 43.).</ref>, il débute au cinéma dans ''[[La Tentation de Barbizon]]'' de [[Jean Stelli]]. Louis de Funès dans le minuscule rôle du portier du cabaret « Le Paradis » prononce sa première réplique à l'écran en voyant un client ([[Pierre Larquey]]) essayer de passer à travers la porte fermée : {{citation|Ben, il a son compte celui-là, aujourd’hui !}}. Ce rôle est le départ d’une course à la participation dans des productions cinématographiques, l'acteur enchaînant [[Silhouette (cinéma)|silhouettes]], figurations et petits rôles. Quelquefois, il incarne même plusieurs personnages dans un même film comme pour ''[[Du Guesclin (film)|Du Guesclin]]'' de [[Bernard de Latour]] en [[1948 au cinéma|1948]] où il est à tour de rôle mendiant, chef de bande, astrologue, seigneur, etc.
=== Une irrésistible ascension vers la tête d’affiche ===
Au début des années 1950, [[Sacha Guitry]] lui confie plusieurs petits rôles, notamment dans ''[[La Poison]]'' ([[1951 au cinéma|1951]]), ''[[Je l'ai été trois fois]]'' ([[1952 au cinéma|1952]]), ''[[Si Paris nous était conté]]'' ([[1955 au cinéma|1955]]) <!--, où il est figurant, ayant le temps de donner quelques répliques avec sa voix déjà particulière,--> et surtout ''[[La Vie d'un honnête homme]]'' ([[1953 au cinéma|1953]]) où il a un rôle un peu plus consistant. Dans ce film, son personnage s'affine un peu plus - {{citation|il apparait “au naturel”, sans grimace ni moustache}}<ref>''[[Référence:Louis de Funès|Louis de Funès]]'', p. 6.</ref> - et il est associé pour la première fois à [[Claude Gensac]]. En [[1952 au théâtre|1952]], il rejoint la troupe des [[Les Branquignols|Branquignols]] dirigée par [[Robert Dhéry]]<ref>Selon les sources, les circonstances de la rencontre entre Louis de Funès et Robert Dhéry varient considérablement.</ref>. Il débute d’abord dans la revue ''Bouboute et Sélection''<ref>{{citation|En 1952, mon père jouait ''La Puce à l'oreille'' de Feydeau [...]. À la fin de la représentation, mon père courait au petit théâtre Vernet [..] pour apparaître dans le premier sketch de ''Bouboute et Sélection'' [...] puis, il reprenait le métro pour rejoindre [le] cabaret où il incarnait un clochard.}}, ''[[Référence:Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !|Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !]]'', p. 44.</ref>, puis dans ''[[Ah ! Les belles bacchantes]]'' en [[1953 au théâtre|1953]]. Cette revue obtient un grand succès – deux années de représentations – et contribue à le faire connaître. De plus, intégré dans une troupe dédiée au comique, l’acteur va perfectionner sa technique et explorer des facettes de son talent jusque-là délaissées. On le retrouve l’année suivante dans l’adaptation à l’écran du spectacle, ''[[Ah ! Les belles bacchantes]]'' de [[Jean Loubignac]], qui est son premier film en couleurs<ref>Le film ''[[La Reine Margot (film, 1954)|La Reine Margot]]'' de [[Jean Dréville]], tourné avant ce film, sort après.</ref>. Cette même année, il joue face à [[Fernandel]] dans ''[[Le Mouton à cinq pattes]]'' d’[[Henri Verneuil]] et pour la première fois face à [[Bourvil]] dans ''[[Poisson d'avril (film, 1954)|Poisson d’avril]]'' de [[Gilles Grangier]]. [[Jean-Paul Le Chanois]], après lui avoir confié deux petits rôles dans ''[[Sans laisser d'adresse]]'' ([[1951 au cinéma|1951]]) et ''[[Agence matrimoniale]]'' ([[1952 au cinéma|1952]]), lui offre le second rôle de M. Calomel dans la comédie populaire à succès ''[[Papa, maman, la bonne et moi]]'' ([[1954 au cinéma|1954]]) et sa suite ''[[Papa, maman, ma femme et moi]]'' ([[1956 au cinéma|1956]]).
En 1956, il obtient un début de reconnaissance au cinéma dans ''[[La Traversée de Paris]]'' de [[Claude Autant-Lara]], où il joue l’épicier Jambier. Il s’impose avec force face à [[Jean Gabin]] et [[Bourvil]] dans une prestation de quelques minutes au cours de laquelle il dessine en quelque sorte son futur personnage : lâche devant « le fort » (Jean Gabin) et colérique devant « le faible » (Bourvil). <!--Même si le film a atteint aujourd’hui le statut de film culte, il connaît à sa sortie un succès public mitigé.--> Dès l’année suivante, [[Maurice Regamey]] lui offre son premier rôle principal dans ''[[Comme un cheveu sur la soupe]]''. Son interprétation d'un compositeur suicidaire vaut à l’acteur le Grand Prix du Rire [[1957 au cinéma|1957]], sa première récompense et le film, {{citation|petite production sans prétention, qui aurait dû passer inaperçue, [..] tient l'affiche de très longues semaines.}}<ref>''[[Référence:Louis de Funès : une légende|Louis de Funès : une légende]]'', p. 106.</ref>. Toujours en 1957, il est la tête d’affiche de ''[[Ni vu... Ni connu...]]'' d’[[Yves Robert (cinéaste)|Yves Robert]] dans le rôle du braconnier Blaireau. Accompagné de son chien « Fous le camp », cet {{citation|avatar rural de [[Guignol]]}}<ref>''[[Référence:Louis de Funès|Louis de Funès]]'', p. 10.</ref> brave toutes les formes d'autorité et finit toujours par échapper au garde-chasse. Le film est un beau succès à sa sortie et vaut à l'acteur quelques articles laudateurs dans la presse à l'instar de l'hebdomadaire [[France Dimanche]] qui dans son numéro du 20 septembre 1957 titre à la une : {{citation| Louis de Funès, l'acteur le plus drôle de France}}<ref>''[[Référence:Louis de Funès : une légende|Louis de Funès : une légende]]'', p. 109.</ref>. On le retrouve encore dans un rôle principal en [[1958 au cinéma|1958]] dans ''[[Taxi, Roulotte et Corrida]]'' d’[[André Hunebelle]], tourné en [[Espagne]], qui connaît un certain succès<ref>2,542 millions d’entrées</ref>. Pourtant la progression de sa carrière au cinéma marque une pause et l’acteur va retourner à des films ou des rôles moins importants pour quelque temps.
=== Deux rôles décisifs ===
C’est d’abord au théâtre que la carrière de Louis de Funès va connaître une nouvelle accélération. Depuis ses débuts, l’acteur ne s’est jamais éloigné des planches et il reprend notamment, en [[1957 au théâtre|1957]], aux côtés de [[Danielle Darrieux]] et [[Robert Lamoureux]], le rôle créé par [[Raimu]] dans ''[[Faisons un rêve]]'' de [[Sacha Guitry]]. Le biographe de l’auteur, [[Jacques Lorcey]], note : {{citation|Ce sera la dernière grande joie de notre Sacha. [..] Ce succès, obtenu par des vedettes tellement différentes des créateurs lui apporte la certitude que son théâtre lui survivra.}}<ref>Jacques Lorcey, cité dans ''[[Référence:Louis de Funès : une légende|Louis de Funès : une légende]]'', p. 107.</ref>. En septembre [[1959 au théâtre|1959]] pour les tournées Karsenty, il débute les répétitions d'''[[Oscar (pièce de théâtre)|Oscar]]'', une pièce de [[Claude Magnier]] créée à [[Paris]] en [[1958 au théâtre|1958]] avec une distribution qui comprenait [[Pierre Mondy]] et [[Jean-Paul Belmondo]]. À partir du 1{{er}} octobre, commencent les cent jours d’une tournée qui va le conduire dans les provinces françaises et le Maghreb. Le succès est tel qu'on lui propose de reprendre la pièce à Paris en janvier [[1961 au théâtre|1961]]. D’abord hésitant pour cette reprise parisienne <!--si peu de temps après l’échec de la création--><ref>''[[Référence:Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !|Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !]]'', p. 75.</ref>, il accepte. Finalement la pièce est un énorme succès et sur scène il multiplie les improvisations et les prouesses physiques. Pierre Mondy, le créateur du rôle repris par de Funès, constate : {{citation|Louis était carrément génial dans ''Oscar''. Génial d'invention, de burlesque. Il avait amélioré le rôle}}<ref>[[Pierre Mondy]], cité dans ''[[Référence:Louis de Funès : une légende|Louis de Funès : une légende]]'', p. 123.</ref>. L’acteur reprendra « ce rôle fétiche » dans l’[[Oscar (film)|adaptation cinématographique de la pièce]] réalisée par [[Édouard Molinaro]] en [[1967 au cinéma|1967]], puis à nouveau sur scène au début des [[Années 1970|années 70]] dans une mise en scène de Pierre Mondy.
En parallèle, il continue à tourner. On le retrouve par exemple en [[1961 au cinéma|1961]] dans un petit rôle d'un barman dans ''[[Le crime ne paie pas]]'', le troisième film réalisé par [[Gérard Oury]]. Lors du tournage, alors qu'il tient le seul rôle comique du film, Louis de Funès essaie de convaincre le réalisateur qu'il est fait pour tourner des films comiques : {{citation|Quant à toi, tu es un auteur comique, et tu ne parviendras à t'exprimer vraiment que lorsque tu auras admis cette vérité là}}<ref>''[[Référence:Mémoires d'éléphant#Presses Pocket|Mémoires d'éléphant]]'', p. 214.</ref>.<!-- Autre exemple, l'année suivante, il incarne un restaurateur colérique et cupide face à [[Jean Gabin]] dans ''[[Le Gentleman d'Epsom|Le Gentleman d’Epsom]]'' de [[Gilles Grangier]].--> En [[1963 au cinéma|1963]], il retrouve la tête d’affiche avec ''[[Pouic-Pouic]]'', l’adaptation par [[Jean Girault]] de la pièce de boulevard ''[[Sans cérémonie]]'' qu’il avait écrite avec [[Jacques Vilfrid]]. Louis de Funès avait participé à la création de la pièce en [[1952 au théâtre|1952]] – il tenait le rôle du maître d’hôtel incarné par [[Christian Marin]] dans le film – mais la pièce n’avait pas connu le succès. Finalement, malgré cet insuccès et les difficultés rencontrées par le réalisateur auprès des producteurs pour monter le projet autour de Louis de Funès<ref>Voir ''[[Référence:Louis de Funès : une légende|Louis de Funès : une légende]]'', p. 136.</ref>, ce film permet à l'acteur de retrouver un large public et marque le départ de la seconde partie de sa carrière qui ne verra plus sa popularité fléchir. <!--. Ce film porté par l'acteur est un succès commercial et marque le <ref>Voir biographie sur le site officiel de l’acteur.</ref> de l’acteur et le hisse à un statut de vedette qu’il ne quittera plus. Il est juste de penser que ce film est le premier succès solo de De Funès et le départ de son incroyable deuxième partie de carrière. Le personnage est parfaitement rodé, les mimiques font mouches, DE FUNES est né. Le film a un succès correct, mais surtout à Paris où le phénomène prend tournure. Pour la première fois il entre dans le top 15 annuel des entrées.-->
Dans ''[[Oscar (pièce de théâtre)|Oscar]]'' comme dans ''[[Pouic-Pouic]]'', Louis de Funès incarne un homme aisé et irascible, ayant des difficultés avec sa progéniture : il décline son {{citation|personnage fétiche inspiré du [[Pantalon (personnage de théâtre)|Pantalon]]}}<ref>''[[Référence:Louis de Funès|Louis de Funès]]'', p. 20.</ref> de la ''[[commedia dell'arte|commedia dell’arte]]''. Il a maintenant créé son personnage comique : colérique, autoritaire, grimaçant, tout en énergie et {{citation|[..] a gommé certaines outrances qui le parasitaient dans les années cinquante}}<ref>''[[Référence:Louis de Funès|Louis de Funès]]'', p. 24.</ref>.
=== Une série de films populaires ===
[[Image:Louis de funes 1978 ws 1.jpg|thumb|400px|right|Lors du tournage du film ''Le gendarme et les extra-terrestres'']]
''[[Pouic-Pouic]]'' marque aussi le début de la collaboration entre [[Jean Girault]] et Louis de Funès qui produisit treize films. Après ''[[Faites sauter la banque]]'', en [[1964 au cinéma|1964]], ils tournent ensemble, malgré les réticences des producteurs qui préfèrent [[Darry Cowl]] ou [[Francis Blanche]]<ref>''[[Référence:Louis de Funès : le berger des roses|Louis de Funès : le berger des roses]]'', p. 115.</ref>, le premier volet de la série des Gendarmes, ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]'', qui rencontre un succès considérable et installe l’acteur en haut du [[box-office]] pour la première fois. À peine deux mois plus tard, il triomphe à nouveau dans le rôle d’un représentant de l’ordre dans ''[[Fantômas (film, 1964)|Fantômas]]''. Dans ce film construit sur la double composition de [[Jean Marais]] (Fantômas / Fandor), il transcende son rôle de contrepoint comique et parvient à éclipser ses partenaires. Pendant que les succès populaires s’accumulent, en [[1965]], il tourne ''[[Le Corniaud]]'', de [[Gérard Oury]], où il partage l’affiche avec [[Bourvil]]. La sortie du film en mars [[1965 au cinéma|1965]] est un nouveau triomphe<!-- et l’acteur se réjouit qu’un journaliste du [[Time Magazine]] compare son [[Duo comique|duo]] avec Bourvil à celui formé par [[Laurel et Hardy]]-->. En [[1966 au cinéma|1966]], ''[[La Grande Vadrouille]]'', de nouveau avec Bourvil et réalisé par Gérard Oury, connaît un succès colossal : le film a en effet détenu longtemps le record du plus grand nombre de places de cinéma vendues en France (17 millions). Il n’a été détrôné qu’en [[1998 au cinéma|1998]], par le film ''[[Titanic (film, 1997)|Titanic]]'' de [[James Cameron]] mais il est demeuré le film français ayant obtenu le plus grand nombre d'entrées en salle pendant plus de 40 ans. ''[[La Folie des grandeurs]]'' de [[Gérard Oury]] doit marquer les retrouvailles de Louis de Funès et de Bourvil mais la mort de ce dernier faillit interrompre le projet. [[Simone Signoret]] suggère alors le nom de [[Montand]] à Oury<ref>Voir ''[[Référence:Mémoires d'éléphant#Presses Pocket|Mémoires d'éléphant]]'', p. 250.</ref> qui perçoit le potentiel du duo après quelques adaptations : {{citation|J'avais conçu pour Bourvil un rôle de valet de comédie genre Sganarelle. Montand sera plus proche de Scapin}}<ref>Gérard Oury, cité dans [[Référence:Dictionnaire du Cinéma Populaire Français|''Dictionnaire du Cinéma Populaire Français'']], p. 363</ref>.
=== Retour au théâtre ===
Fin novembre [[1971 au théâtre|1971]], au [[théâtre du Palais-Royal]], il reprend ''Oscar'', qu’il joue presque chaque soir jusqu’à septembre [[1972 au théâtre|1972]] avec une interruption pendant l’été. À partir de mars [[1973 au cinéma|1973]], il s’investit énormément dans le tournage des ''[[Les Aventures de Rabbi Jacob|Aventures de Rabbi Jacob]]'' qui sort le [[18 octobre]] de la même année. Le lendemain, Louis de Funès est à nouveau sur les planches à la [[Comédie des Champs-Élysées]], pour ce qui fut sa dernière apparition au théâtre. Jusqu’au [[25 avril]] [[1974 au théâtre|1974]], il joue presque 200 fois la pièce de [[Jean Anouilh]], ''[[La Valse des toréadors]]''. À partir de là, il se repose au [[Château de Clermont (Loire-Atlantique)|château de Clermont]]<ref name="domaine de Clermont">Le couple de Funès était souvent allé en vacances au domaine de Clermont car il était la propriété du comte de Maupassant, époux de la tante de Jeanne de Funès. À la mort de sa tante, la nièce hérite de la moitié du château. Après négociations avec les autres héritiers, le couple pu acquérir le château en 1967, alors qu'il était inhabité depuis 6 ans (voir ''[[Référence:Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !|Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !]]'', chapitre 9).</ref>, situé au [[Le Cellier|Cellier]] en [[Loire-Atlantique]] ; il jardine beaucoup et refuse d’entreprendre quoi que ce soit en prévision du tournage très physique du prochain film de [[Gérard Oury]]. Dans ''Le Crocodile'', dont le premier tour de manivelle est prévu pour mai [[1975 au cinéma|1975]], il doit jouer le rôle d’un dictateur sud-américain, {{citation|un petit colonel cupide, teigneux, couard avec des faiblesses : le fric, sa femme, son fils}}<ref>''[[Référence:Mémoires d'éléphant#Presses Pocket|Mémoires d'éléphant]]'', p. 282.</ref>.
[[Image:Clermont 1.JPG|thumb|right|300px|Le [[Château de Clermont (Loire-Atlantique)|château de Clermont]], acquis par le couple de Funès en 1967<ref name="domaine de Clermont"/>.]]
=== Une santé précaire ===
En mars [[1975 au cinéma|1975]], alors que la [[préproduction (cinéma)|préproduction]] du ''Crocodile'' est très avancée, il est victime de deux [[Infarctus du myocarde|infarctus]] consécutifs qui manquent de l’emporter<ref>Voir ''[[Référence:Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !|Louis de Funès : Ne parlez pas trop de moi, les enfants !]]'', chapitre 20.</ref>. Il doit ralentir son rythme de travail et renonce définitivement à sa carrière théâtrale, incompatible avec son état<ref>{{citation|Et puis, [sur scène] de Funès se donnait beaucoup, plus qu'on ne l'attendait. Il aurait pu, devant cet auditoire endimanché, se contenter de montrer sa bobine ainsi que le font bon nombre d'interprètes. Eh bien, non ! De Funès était exigeant. Il donnait énormément. A la perfection. Il y avait quelque chose de pathétique dans ce perfectionnisme suicidaire.}}, [[Valère Novarina]], cité dans Oliver Mongin, ''Éclats de Rire'', Seuil, p. 154.</ref>. Sa carrière au cinéma est aussi obérée car outre sa condition physique amoindrie, les risques de rechute font que les assureurs ne veulent plus prendre le risque de le couvrir pour un film. Déterminé, le producteur [[Christian Fechner]] réussit finalement à obtenir un accord pour une assurance de deux semaines et prend le risque de produire ''[[L'Aile ou la cuisse|L’Aile ou la cuisse]]'' avec seulement une petite partie du tournage assurée<ref>Voir l’interview du producteur dans le documentaire ''Louis de Funès, la comédie humaine''.</ref>. Lorsque le film sort le [[27 octobre]] [[1976 au cinéma|1976]], le public français retrouve l’acteur amaigri à l’écran et plébiscite son retour – presque six millions d’entrées – au côté de [[Coluche]].
Louis de Funès réapparait donc à l’écran, mais son médecin est toujours sur le plateau, ainsi qu’une ambulance. Il continue à tourner mais à un rythme beaucoup moins soutenu qu'à ses débuts, comme ''[[La Zizanie (film)|La Zizanie]]'' avec [[Annie Girardot]] en [[1978 au cinéma|1978]] ou ''[[Le Gendarme et les extra-terrestres]]'' en [[1979 au cinéma|1979]], et surtout, il appréhende son comique d'une nouvelle manière, parce que reconnait-il : {{citation|je ne peux plus faire de la brutalité. Cette brutalité, cette colère est un produit que j'avais fabriqué pour un rôle et tous les metteurs en scène m'ont demandé ce produit [..] Désormais, ce comique ne m'intéresse plus}}<ref>Louis de Funès, cité sur le site de [http://www.ina.fr/actualite/dossiers/2003/Fevrier2003.fr.html l'INA].</ref>
[[Image:Graf De Funes.JPG|thumb|right|200px|Tombe de Louis de Funès au Cellier]]
<!-- [[Image:Kruis De Funes.JPG|thumb|left|200px|Tombe de Louis de Funès au Cellier]]-->
En [[1980 au cinéma|1980]], il réalise un vieux rêve : adapter au cinéma une pièce de [[Molière]] et en réaliser une version à son image. C’est ainsi que ''[[L'Avare (film, 1979)|L’Avare]]'' arrive sur les écrans de cinéma, mais ne rencontre qu’un modeste succès (en [[1964]] déjà, il avait enregistré sur un disque 33T 6 textes de pièces de Molière -dont des extraits de l'Avare-, et 10 fables de [[Jean de la Fontaine|La Fontaine]]). Cette même année 1980, il reçoit cependant un [[César du cinéma|César]] d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, des mains de [[Jerry Lewis]].
Plus tard, un de ses fils lui conseille de lire un roman de René Fallet intitulé ''[[La Soupe aux choux (roman)|La Soupe aux choux]]'', qui, selon lui, a le potentiel pour pouvoir « faire un bon film ». Une [[La Soupe aux choux (film)|adaptation au cinéma]] est tournée en compagnie de [[Jean Carmet]] et de [[Jacques Villeret]].
''[[Le Gendarme et les gendarmettes]]'' est son dernier film. Le [[27 janvier]] [[1983]], il est victime d’un nouvel infarctus, qui lui est fatal. Il est enterré au cimetière du [[Le Cellier|Cellier]] le 29 janvier 1983<ref>Ses obsèques se sont déroulées dans la petite église du Cellier, en compagnie de nombreuses célébrités : [[Jean Carmet]], [[Michel Galabru]], [[Claude Gensac]], [[Guy Grosso]], [[Michel Modo]], [[Jacques Villeret]], [[Annie Girardot]], [[Christian Marin]], [[Jean Lefebvre]], [[Coluche]], [[Jacques François]], [[Yves Montand]], [[Alice Sapritch]], [[Noëlle Adam]], [[Paul Préboist]], [[Bernard Blier]], [[Jean Marais]], le producteur [[Christian Fechner]], les cinéastes [[André Hunebelle]], [[Gérard Oury]] et son épouse [[Michèle Morgan]], [[Robert Dhéry]] et son épouse [[Colette Brosset]], [[Edouard Molinaro]] ou encore [[Yves Robert (cinéaste)|Yves Robert]]</ref>.
{{Clr}}
== Les ressorts de l’humour de Louis de Funès ==
Les capacités de Louis de Funès à [[mime]]r et à faire des grimaces sont les principaux aspects de son humour. Le mime est pour lui essentiel pour ponctuer ses mots : « Quand on décrit une forme de bouteille avec ses deux mains, expliquait-il en joignant le geste à la parole, la bouteille est là, on la voit. Elle flotte un instant dans l’espace, même quand le geste est terminé. ». Il joue aussi beaucoup sur la répétition dans une scène de ses gestes ou paroles. De plus le ressort de son humour est aussi capté dans le caractère excessif des sentiments et émotions qu’il exprime, que ce soit la peur ou le désespoir – feint ou réel – de son personnage.
Il excelle en particulier dans l’expression de la colère : grognements, bruits de la bouche, gifles répétitives sur les autres personnages, grands gestes, etc. Ses rôles se prêtaient volontiers à ce jeu : ses personnages sont souvent hypocrites, antipathiques, sans être, la plupart du temps, méchants ou incapables de rédemption. Louis de Funès disait que rien ne le faisait plus rire, dans la vie courante, qu’une personne en engueulant une autre, sans que cette dernière puisse répliquer… On guettait ainsi dans ses films le moment où il allait se mettre en colère contre quelqu’un d’autre.
Sa petite taille (1,64 m)<!--, qui le fit réformer au début de la [[seconde Guerre mondiale]], (il a été reformé pour autre chose)--> contrastait avec celle de ses partenaires plus grands ([[Bourvil]], [[Yves Montand]]) et ajoutait un autre élément comique au personnage.
=== Déguisements en série ===
Même s’il n’a pas souvent eu l’occasion d’y recourir dans les nombreux films auxquels il a participé, Louis de Funès portait volontiers des déguisements pour accentuer, parfois jusqu’à l'outrance, les situations comiques dans lesquelles il faisait évoluer ses personnages. Par exemple, il se déguise en faux poète maniéré et portant une perruque dans ''[[Le Grand Restaurant]]'' pour venir incognito tester le restaurant dont il est le directeur (il commande un verre d’eau et un radis). Dans le même contexte, il se déguise en vieille dame à voilette dans ''[[L'Aile ou la cuisse|L’Aile ou la cuisse]]'' pour surveiller comment la direction d’un grand restaurant en cours de test, prévenue « anonymement » par sa secrétaire, se met en quatre pour exagérer les attentions à l’égard d’un des agents de son guide gastronomique. Dans ''[[La Folie des grandeurs]]'' où il arbore un costume du début du {{XVIIe siècle}}, il apparaît aussi en « Dame en noir » dans une taverne. Dans ''[[Courte tête]]'', il est même un spécialiste du genre... endossant alors jusqu'à cinq déguisements différents !
Son costume hassidique dans ''[[Les Aventures de Rabbi Jacob]]'' est resté célèbre. On peut également relever les costumes de la Belle Époque dont l’acteur se pare dans ''[[Hibernatus]]'', ainsi que sa tenue d’ambulancier et sa robe de moine. Dans ''[[L'Avare (film, 1979)|L’Avare]]'', il porte un costume de paon qui peut accentuer encore plus le comique de situation. Ajoutons l’uniforme de gendarme dans ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]'' et ses suites, où il apparaît également en religieuse, ainsi que le port d’une perruque de chef d’orchestre puis le déguisement en Feldgendarme au casque trop grand dans ''[[La Grande Vadrouille]]''.
=== Des duos célèbres ===
Le talent de Louis de Funès fonctionnait bien dans le cadre de [[Duo comique|duos]] réguliers ou occasionnels avec des acteurs très divers. [[Claude Gensac]], connue pour le surnom que Cruchot lui donne dans la série des ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez|Gendarmes]]'' : « Ma biche », fut la complice féminine des personnages de Louis de Funès ; elle a souvent joué sa femme à l’écran. Louis de Funès a aussi beaucoup joué avec [[Michel Galabru]], son supérieur dans la série des ''Gendarmes'' et lui sert de faire-valoir burlesque. Plusieurs scènes de ''[[La Folie des grandeurs]]'' sont restées célèbres, comme le réveil avec les rimes en « [[or]] » ou le nettoyage des oreilles, et font tout de suite penser à [[Yves Montand]]. Louis de Funès a aussi joué de célèbres scènes avec [[Coluche]] dans ''[[L'Aile ou la cuisse|L’Aile ou la cuisse]]''. Mais son duo le plus marquant est celui formé avec [[Bourvil]] dans ''[[Le Corniaud]]'' et surtout dans ''[[La Grande Vadrouille]]''.
Il a aussi joué avec son fils, [[Olivier de Funès]], dans ''[[Les Grandes Vacances]]'', ''[[L'Homme orchestre|L’Homme orchestre]]'', ''[[Le Grand Restaurant]]'', ''[[Sur un arbre perché]]'', ''[[Fantômas se déchaîne]]'' et ''[[Hibernatus]]''. D'autres acteurs ont joué plusieurs fois avec lui, comme [[Bernard Blier]] (''[[Les Hussards (film, 1955)|Les Hussards]], [[Jo (film)|Jo]]'' et ''[[Le Grand Restaurant]]''), [[Jean Gabin]] (''[[Le Tatoué]]'', ''[[La Traversée de Paris]]'' et ''[[Le Gentleman d'Epsom|Le Gentleman d’Epsom]]''), [[Jean Marais]] (''[[Le Capitaine Fracasse (film, 1961)|Le Capitaine Fracasse]]'', ''[[Fantômas (film, 1964)|Fantômas]]'', ''[[Fantômas se déchaîne]]'' et ''[[Fantômas contre Scotland Yard]]''), [[Maurice Risch]] (''[[Les Grandes Vacances]]'', ''[[La Zizanie (film)|La Zizanie]]'' et certains épisodes du ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez|Gendarme de Saint-Tropez]]''), [[Michel Simon]] (''[[La Vie d'un honnête homme]]'')… Il fut également aux côtés de [[Fernandel]] dans [[Le Mouton à cinq pattes]], [[Mam'zelle Nitouche]] et [[Boniface somnambule]] au cinéma (ils ne firent que se croiser dans [[La Vie à deux]], et 2 sketchs différents du [[Le Diable et les Dix Commandements|Diable et les Dix Commandements]]), et sur disque dans ''Un client sérieux'' de [[Georges Courteline]] en 1954.
==== Quelques duos ====
*[[Coluche]] dans ''[[L'Aile ou la cuisse]]''
*[[Bourvil]] dans ''[[Le Corniaud]]'', ''[[La Traversée de Paris]]'' et ''[[La Grande Vadrouille]]''
*[[Annie Girardot]] dans ''[[La Zizanie (film)|La Zizanie]]''
*[[Claude Gensac]] dans ''[[Hibernatus]]'', ''[[Jo (film)|Jo]]'', ''[[Le Gendarme se marie]]'', ''[[Le Gendarme en balade]]'', ''[[L'aile ou la cuisse]]'', ''[[Le Gendarme et les Extra-terrestres]]'',''[[Oscar]]'', ''[[L'Avare (film, 1979)|L'Avare]]'', et ''[[Le Gendarme et les gendarmettes]]'' ainsi que ''[[Les Grandes Vacances]]
*[[Michel Galabru]] dans ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]'', ''[[Le Gendarme à New York]]'', ''[[Le Gendarme se marie]]'', ''[[Le Gendarme en balade]]'', ''[[Jo (film)|Jo]] '', ''[[Le Petit Baigneur]]'', ''[[Le Gendarme et les Extra-terrestres]]'', ''[[L'Avare (film, 1979)|L'Avare]]'', et ''[[Le Gendarme et les gendarmettes]]''
*[[Bernard Blier]] dans ''[[Le Grand Restaurant]]'' et ''[[Jo (film)|Jo]]''
*[[Jean Gabin]] dans ''[[Le Tatoué]]'', ''[[La Traversée de Paris]]'' et ''[[Le Gentleman d'Epsom]]''
*[[Jean Marais]] dans la [[Trilogie Fantômas|trilogie des ''Fantômas'']] et dans ''[[Le Capitaine Fracasse (film)|Le Capitaine Fracasse]]''
*[[Jean-Claude Brialy]] dans ''[[Carambolages]]''
*[[Mireille Darc]] dans ''[[Les Bons Vivants]]'' et ''[[Pouic-Pouic]]''
*[[Yves Montand]] dans ''[[La Folie des grandeurs]]''
*[[Jacqueline Maillan]] dans ''[[Pouic-Pouic]]''
*[[Robert Dhéry]] dans ''[[Le Petit Baigneur]]''
*[[Géraldine Chaplin]] dans ''[[Sur un arbre perché]]''
*[[Jean-Pierre Marielle]] dans ''[[Faites sauter la banque]]''
*[[Fernand Raynaud]] dans ''[[La bande à papa]]''
*[[Michel Serrault]] dans ''[[Des pissenlits par la racine]]'', ''[[Carambolage]]'', ''[[Nous irons à Deauville]]'', ''[[Ah ! Les belles bacchantes]]'', ''[[La Belle Américaine]]''
*[[Jean Carmet]] dans ''[[La soupe aux choux]]''
*[[Jacques Villeret]] dans ''[[La soupe aux choux]]''
{{boîte déroulante|titre=▼ Acteurs ayant joué avec Louis de Funès ▼|contenu=
.
'''A'''
----
[[Alfred Adam]] ; [[Noëlle Adam]] ; [[Bernard Alane]] ; [[Andrex]] ; [[Françoise Arnoul]] ; [[Henri Attal]]
'''B'''
----
[[Babeth]] ; [[Jacques Balutin]] ; [[Gérard Barray]] ; [[Yves Barsacq]] ; [[Guy Bedos]] ; [[Jean-Luc Bideau]] ; [[Maurice Biraud]] ; [[Francis Blanche]] ; [[Bernard Blier]] ; [[Bourvil]] ; [[Claude Brasseur]] ; [[Pierre Brasseur]] ; [[Jean-Claude Brialy]] ; [[Colette Brosset]] ; [[Raymond Bussières]]
'''C'''
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[[Roger Caccia]] ; [[Julien Carette]] ; [[Jean Carmet]] ; [[Jean-Pierre Cassel]] ; [[Jean-Roger Caussimon]] ; [[Gino Cervi]] ; [[Géraldine Chaplin]] ; [[Marie-Anne Chazel]] ; [[Maurice Chevit]] ; [[Françoise Christophe]] ; [[Coluche]] ; [[Eddie Constantine]] ; [[Annie Cordy]] ; [[Darry Cowl]]
'''D'''
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[[Pierre Dac]] ; [[Robert Dalban]] ; [[Marcel Dalio]] ; [[Mireille Darc]] ; [[Gérard Darmon]] ; [[Jean-Pierre Darras]] ; [[Danielle Darrieux]] ; [[Sophie Daumier]] ; [[Claude Dauphin (acteur)|Claude Dauphin]] ; [[Mario David (acteur)|Mario David]] ; [[Dominique Davray]] ; [[Micheline Dax]] ; [[Christine Dejoux]] ; [[Suzy Delair]] ; [[Germaine Delbat]] ; [[Alain Delon]] ; [[Danièle Delorme]] ; [[Mylène Demongeot]] ; [[Hubert Deschamps]] ; [[Ivan Desny]] ; [[Sacha Distel]] ; [[Anne Doat]] ; [[Pierre Doris]] ; [[Marie Dubois]] ; [[Jacques Dufilho]] ; [[Roger Dumas]] ; [[Jacques Dynam]]
'''F'''
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[[Franco Fabrizi]] ; [[Fernandel]] ; [[Geneviève Fontanel]] ; [[Jacques François]] ; [[Paul Frankeur]] ; [[Pierre Fresnay]] ; [[Olivier de Funès]] ; [[Jeanne Fusier-Gir]]
'''G'''
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[[Jean Gabin]] ; [[Michel Galabru]] ; [[Nicole Garcia]] ; [[Daniel Gélin]] ; [[Henri Génès]] ; [[Claude Gensac]] ; [[Annie Girardot]] ; [[Claude Giraud]] ; [[Geneviève Grad]] ; [[Denise Grey]] ; [[Sophie Grimaldi]] ; [[Guy Grosso]] ; [[Julien Guiomar]] ; [[Sacha Guitry]]
'''J'''
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[[Odette Joyeux]]
'''L'''
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[[Patrice Laffont]] ; [[Bernadette Lafont]] ; [[Martin Lamotte]] ; [[Robert Lamoureux]] ; [[Gérard Lanvin]] ; [[Pierre Larquey]] ; [[Bernard Lavalette]] ; [[Robert Le Béal]] ; [[Ginette Leclerc]] ; [[Bernard Le Coq]] ; [[Jean Lefebvre]] ; [[Jacques Legras]] ; [[Virna Lisi]] ; [[Michael Lonsdale]] ; [[Folco Lulli]]
'''M'''
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[[Jacqueline Maillan]] ; [[Jean Marais]] ; [[Luis Mariano]] ; [[Jean-Pierre Marielle]] ; [[Christian Marin]] ; [[Jacques Marin]] ; [[Mary Marquet]] ; [[Mike Marshall]] ; [[Jean Martin]] ; [[Ferdy Mayne]] ; [[Bernard Menez]] ; [[Marthe Mercadier]] ; [[Paul Mercey]] ; [[Hans Meyer (acteur)|Hans Meyer]] ; [[Clément Michu]] ; [[Miou-Miou]] ; [[Michel Modo]] ; [[Pierre Mondy]] ; [[Yves Montand]] ; [[Max Montavon]] ; [[Dario Moreno]] ; [[Michèle Morgan]] ; [[Gaby Morlay]] ; [[Moustache (comédien)|Moustache]] ; [[Bruno Moynot]] ; [[Bernard Musson]]
'''N'''
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[[Philippe Noiret]]
'''O'''
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[[Gérard Oury]] ; [[Jean Ozenne]]
'''P'''
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[[Maria Pacôme]] ; [[Andréa Parisy]] ; [[Gisèle Pascal]] ; [[Raymond Pellegrin]] ; [[François Périer]] ; [[Marco Perrin]] ; [[Gérard Philipe]] ; [[Claude Piéplu]] ; [[Roger Pierre]] ; [[Marie-France Pisier]] ; [[Jean Poiret]] ; [[Popeck]] ; [[Paul Préboist]] ; [[Patrick Préjean]] ; [[Micheline Presle]]
'''R'''
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[[Jean-Pierre Rambal]] ; [[Fernand Raynaud]] ; [[Pierre Repp]] ; [[Claude Rich]] ; [[Jean Richard (acteur)|Jean Richard]] ; [[Maurice Risch]] ; [[Yves Robert (cinéaste)|Yves Robert]] ; [[Dany Robin]] ; [[Madeleine Robinson]] ; [[Jean Rochefort]] ; [[Noël Roquevert]] ; [[France Rumilly]]
'''S'''
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[[Renée Saint-Cyr]] ; [[Henri Salvador]] ; [[Alice Sapritch]] ; [[Fernand Sardou]] ; [[Dany Saval]] ; [[Alan Scott]] ; [[Michel Serrault]] ; [[Michel Simon]] ; [[Raymond Souplex]] ; [[Benno Sterzenbach]]
'''T'''
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[[Pierre Tchernia]] ; [[Terry-Thomas]] ; [[Jean-Marc Thibault]] ; [[Pierre Tornade]] ; [[Guy Tréjan]] ; [[Jean-Louis Trintignant]]
'''V'''
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[[Pierre Vaneck]] ; [[Charles Vanel]] ; [[Roger Van Hool]] ; [[Sylvie Vartan]] ; [[Rosy Varte]] ; [[Venantino Venantini]] ; [[Lino Ventura]] ; [[Jacques Villeret]] ; [[Yves Vincent]] ; [[Henri Virlojeux]]
'''W'''
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[[Georges Wilson]] ; [[Lambert Wilson]]
'''Z'''
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[[Dominique Zardi]] ; [[Léon Zitrone]]
}}
=== Un sens inné de la danse et de la musique ===
Selon [[Colette Brosset]]<ref>Voir ses commentaires dans les suppléments du DVD du ''[[Le Grand Restaurant|Grand Restaurant]]''.</ref>, Louis de Funès avait la musique et la danse dans la peau. Sa capacité à assimiler et à servir une chorégraphie était étonnante. Ses arabesques font merveille dans les films comme ''[[Ah ! Les belles bacchantes]]'', ''[[Le Grand Restaurant]]'', ''[[L'Homme orchestre|L’Homme orchestre]]'' ou ''[[Les Aventures de Rabbi Jacob]]''. On peut aussi le voir et l’entendre jouer du piano dans par exemple ''[[Je n'aime que toi|Je n’aime que toi]]'' de [[Pierre Montazel]], ou ''[[Ah ! Les belles bacchantes]]'' de [[Jean Loubignac]] (avec [[Francis Blanche]] au chant, dans ''Chanter sous le soleil'', des célèbres [[Bouvart et Ratinet]] (des non moins fameuses ''[[Table de logarithmes|tables de logarithmes]]'' !)).
====... mais aussi interprète de quelques chansons====
* [[1962]] : ''Dans mes godasses'', avec [[Robert Dhéry]], musique [[Gérard Calvi]], dans ''La grosse valse'' (en douanier Rousel)
* [[1962]] : ''C'est défendu'', avec R. Dhéry, Grosso, Modo, P. Tornade et J. Legras, musique G. Calvi, toujours dans ''La grosse valve'' (avec les douaniers : "Engagez-vous !")
* [[1967]] : ''Ferme tes yeux mon bébé'', mélodie et paroles: mémé Fourchaume, dans ''Le Petit baigneur'' (et non Gérard Calvi cette fois)
* [[1970]] : ''Les poupons'' (ou ''Quand tu fais "La la la - la la"'', avec son fils [[Olivier de Funès|Olivier]]), musique [[François de Roubaix]], paroles [[Jean Halain]] et [[Remo Forlani]], pour ''L'Homme orchestre''
== Cinéastes ayant tourné avec Louis de Funès ==
{{Boîte déroulante début|titre=|alignT=left}}
*[[Jean Girault]]
*[[Claude Zidi]]
*[[Gérard Oury]]
*[[Serge Korber]]
*[[Edouard Molinaro]]
*[[Robert Dhéry]]
*[[Denys de la Patellière]]
*[[Jacques Besnard]]
*[[Georges Lautner]]
*[[André Hunebelle]]
*[[Jacques Poitrenaud]]
*[[Marcel Bluwal]]
*[[Francis Rigaud]]
*[[Jack Pinoteau]]
*[[Jean Chérasse]]
*[[Julien Duvivier]]
*[[Gilles Grangier]]
*[[Maurice Delbez]]
*[[Pierre Gaspard-Huit]]
*[[Jean Bastia]]
*[[Norbert Carbonnaux]]
*[[Clément Duhour]]
*[[Yves Robert (cinéaste)|Yves Robert]]
*[[Maurice Régamey]]
*[[Claude Autant-Lara]]
*[[Claude Sautet]]
*[[Guy Lefranc (réalisateur)|Guy Lefranc]]
*[[Augusto Genina]]
*[[Sacha Guitry]]
*[[Alex Joffé]]
*[[Jean Dréville]]
*[[André Berthomieu]]
*[[Yves Allégret]]
*[[Jean-Paul Le Chanois]]
*[[Henri Verneuil]]
*[[Henri Decoin]]
*[[Carlo Rim]]
*[[Jean Loubignac]]
*[[Maurice Labro]]
*[[Bernard Borderie]]
*[[Jacques Becker]]
*[[Jean Stelli]]
{{Boîte déroulante fin}}
== Anecdotes ==
{{anecdotes}}
* Fin 1951-début 1952, il est repéré un soir au Club de Paris par [[Daniel Gélin]] et [[Marthe Mercadier]]<ref>[[Marthe Mercadier]], ''Le rire est mon refuge'', Éditions Numéro 1, Paris, [[2005 en littérature|2005]], ISBN 2846121699</ref> : {{Citation|Nous parlons de tout et de rien quand, peu à peu, notre attention est attirée par le pianiste de bar. […] Son apparence physique, sa personnalité et ses mimiques, tout chez lui nous amuse. […] Au point que Daniel ou moi, peu importe, finit par demander à l'autre : « Non, mais tu l'imagines sur scène ? Il serait vraiment épatant ! » […] Je vais rapidement le présenter à [[Marguerite Jamois]], directrice du [[Théâtre Montparnasse]], chez qui je m'apprête à jouer ''[[La Puce à l'oreille]]''. […] Je finis par obtenir gain de cause. Résultat : [[Pierre Mondy]], [[Jean Le Poulain]] et moi nous faisons presque voler la vedette de cette pièce. De Funès n'apparaît sur scène que dans un acte, mais il emporte le morceau. Le soir de la générale, à cause de lui, [[Michèle Morgan]] hoquette de rire. La carrière de Louis est lancée, ainsi que celle de la pièce : reprise aux [[Théâtre des Variétés|Variétés]] puis en tournée, elle fêtera sa millième !}}
* [[Claude Gensac]] le croisera au cinéma durant trente ans. Ils font connaissance au début de l'année [[1952]] lorsqu'elle est encore fiancée à [[Pierre Mondy]], le partenaire de Louis de Funès dans la pièce ''[[La Puce à l'oreille]]''. Lors de leur première rencontre effective au cinéma (fin [[1952]] dans ''[[La Vie d'un honnête homme]]'', un mois après leur confrontation théâtrale dans ''[[Sans cérémonie]]''), et alors qu'ils forment un duo de serviteurs, elle apparait à demi dénudée sous la ''main baladeuse'' de [[Michel Simon]] !
* La première "madame Cruchot" en [[1968]] aurait très bien pu être [[Simone Valère]], rencontrée en [[1951]] dans ''[[Ma femme est formidable]]'', et indisponible en [[1967]] pour un rôle d'épouse dans ''Les grandes vacances'' et ''Oscar''.
* La seconde "madame Cruchot", [[Maria Mauban]] en [[1979]], fut rencontrée trente ans auparavant en [[1949]], sur le tournage de ''[[Pas de week-end pour notre amour]]'' dont elle était tête d'affiche.
* Le film ''[[Papy fait de la résistance]]'' lui est dédié. Il devait en effet en incarner le rôle-titre. Mais suite à son décès, c’est son vieux complice des ''Gendarmes'', [[Michel Galabru]], qui obtient le rôle. En hommage au comique, de nombreux comédiens ayant tourné avec lui, notamment [[Jacqueline Maillan]], [[Jacques Villeret]], [[Jean-Claude Brialy]], [[Jean Carmet]], [[Jacques François]] et [[Julien Guiomar]], font une apparition dans le film.
* Une [[rose (fleur)|rose]] à fleurs oranges, créée par le rosiériste Meilland au [[Le Cannet-des-Maures|Cannet-des-Maures]] dans le [[Var (département)|Var]]<ref>Voir [http://www.mairie-lecannetdesmaures.com/ le site de la commune]</ref>, porte son nom.
* [[Valère Novarina]] a publié aux éditions Actes Sud en 1986 un éloge de Louis de Funès, ''Pour Louis de Funès'' : {{citation|Il n’était pas de bon ton de l’apprécier. Ce n’était pas assez chic. Alors que c’était un très grand acteur de théâtre. J’ai fait parler Louis de Funès comme quelqu’un d'autre a fait parler Zarathoustra.}}<ref>Valère Novarina cité dans le portrait que lui consacre [http://www.lire.fr/portrait.asp?idC=49698&idR=201&idTC=5&idG= le site Lire]</ref>. Ce texte a donné lieu à plusieurs versions pour la scène, notamment celle créée au Théâtre d’Angoulême par [[Dominique Pinon]] le 4 décembre 1998, dans une mise en scène de [[Renaud Cojo]].
* Il fut employé comme narrateur dans le livre-disque tiré du film ''[[Les Aristochats]]''.
* Un [[timbre postal]] « Louis de Funès » a été édité par la [[La Poste (France)|poste française]] en 1998 dans le cadre d’[[Personnages célèbres (timbre de France)|une série consacrée aux acteurs du cinéma français]].
* Un personnage inspiré de Louis de Funès apparaît dans l’album de [[Lucky Luke]] intitulé ''Le bandit manchot''. Ce personnage est l’un des joueurs de cartes professionnels de ''Poker Gulch'', une ville placée sous le signe du jeu. Il est affublé d’un subalterne, un petit malfrat du nom de Double-six, inspiré de l’acteur [[Patrick Préjean]].
* Après que l'acteur soit devenu très populaire, certains de ses films sont ressortis sous de nouveaux titres. Ainsi, en janvier 1969, ressortent<ref>''Louis de Funès, roi du rire'', p. 106.</ref> ''[[Le Gentleman d'Epsom]]'' de [[Gilles Grangier]] (1962) sous le titre ''Les grands seigneurs'', ''[[Certains l'aiment froide]]'' de [[Jean Bastia]] (1959) sous le titre ''Les râleurs font leur beurre'' et<ref>''[[Référence:Louis de Funès : une légende|Louis de Funès : une légende]]'', p. 113.</ref> ''[[Dans l'eau qui fait des bulles]]'' de [[Maurice Delbez]] (1961) sous le titre ''Le garde-champêtre mène l'enquête''.
* Louis de Funès n'a donné qu'un seul baiser de cinéma de toute sa carrière dans le film le ''[[Dortoir des grandes]]'' d’[[Henri Decoin]] où il embrasse l'actrice [[Line Noro]] sur la bouche<ref>''Louis de Funès, roi du rire'', p. 51.</ref>.<!-- (1 an auparavant, il n'embrasse Juliette que sur la joue dans ''[[Elle et moi]]'')-->
* Louis de Funès, lui aussi portant perruque, supplante carrément Bourvil dans ''Le Rectangle vert'', librement inspiré du [[Le Cercle rouge|Cercle rouge]] de [[Jean-Pierre Melville]], sous la plume agile de [[Marcel Gotlib]] dans sa [[Rubrique-à-brac]] - tome 3.
* La nièce de l'acteur, [[Isabelle de Funès]]<ref>Chanteuse, comédienne et photographe. Fille de Maria de Funès et de [[François Gir]]</ref>, apparaîtra dans quelques productions cinématographiques et télévisuelles dans les [[Années 1970|années soixante-dix]]. Toutefois à la différence d'avec son fils [[Olivier de Funès|Olivier]], ils ne tourneront jamais ensemble.
== Distinctions ==
Louis de Funès, comparé aux autres artistes de son époque et au nombre de films qu'il a tournés, n'a pas reçu un nombre très important de récompenses. Il reçoit le ''Grand prix du rire'' en [[1957]] pour son rôle dans ''[[Comme un cheveu sur la soupe]]'' de [[Maurice Regamey]]. Huit ans plus tard, il reçoît une ''Victoire du cinéma'' en [[1965]] des mains de [[Gina Lollobrigida]], lors de la 20{{e}} édition pour ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]''<ref>Voir la 20{{e}} nuit du cinéma au Théâtre Marigny sur le site de [http://www.ina.fr l’INA]</ref>. Il est fait ensuite, en [[1973]], [[Légion d'honneur|chevalier de la Légion d’honneur]]. Puis en [[1980]], trois ans avant sa mort, [[Jerry Lewis]] lui remet un ''[[César d'honneur]]'' pour l'ensemble de sa carrière. Il est 17{{e}} au classement des ''100 plus grands français de tous les temps'', établi en mars [[2005]] pour [[France 2]].
== Un champion du box-office français ==
Louis de Funès est le champion incontesté du [[box-office]] français des [[années 1960|années 60]]/[[années 1970|70]], attirant dans les salles obscures plus de cent cinquante millions de spectateurs<ref>161 319 000 pour la période 1956-1990 d’après le classement établi dans [[Studio magazine]] n°67 (novembre 1992), le plaçant premier pour cette période devant [[Bourvil]] (126 271 000) et [[Jean-Paul Belmondo]] (102 371 000).</ref>. En effet, entre [[1964 au cinéma|1964]] et [[1979 au cinéma|1979]], l’acteur est sept fois n°1 (en [[1964 au cinéma|1964]], [[1965 au cinéma|1965]], [[1966 au cinéma|1966]], [[1967 au cinéma|1967]], [[1970 au cinéma|1970]], [[1973 au cinéma|1973]] et [[1979 au cinéma|1979]]). Par ailleurs, en [[1967 au cinéma|1967]], il est à la fois n°1 avec ''[[Les Grandes Vacances]]'', n°2 avec ''[[Oscar (film)|Oscar]]'' et n°5 avec ''[[Fantômas contre Scotland Yard]]''. ''[[La Grande Vadrouille]]'' est encore n°2 aux box-office français : c’est le 2 ème film français qui a cumulé le plus d’entrées en [[France]] dans l’histoire du [[cinéma]] (après Titanic de James Cameron et Bienvenue chez les Ch’tis de Dany Boon).
=== Le « Top dix » pour les entrées ===
{| cellspacing="0" cellpadding="6" border="3"
|-bgcolor="#B2C6FF"
| align=Center|'''Film'''
| align=Center|'''Année'''
| align=Center|'''Classement au box-office'''
| align=Center|'''Nombre d'entrées <small>(en millions)</small>'''
| align=Center|'''Comparaison avec le n°1'''
|-
| bgcolor="#B2C6FF"|''[[La Grande Vadrouille]]''||align=center|[[1966 au cinéma|1966]]||align=center|1{{er}}||align=center|17,27||align=center|-
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| bgcolor="#B2C6FF"|''[[Le Corniaud]]''||align=center|[[1965 au cinéma|1965]]||align=center|1{{er}}||align=center|11,74||align=center|-
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| bgcolor="#B2C6FF"|''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]''||align=center|[[1964 au cinéma|1964]]||align=center|1{{er}}||align=center|7,8||align=center|-
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| bgcolor="#B2C6FF"|''[[Les Aventures de Rabbi Jacob]]''||align=center|[[1973 au cinéma|1973]]||align=center|1{{er}}||align=center|7,29||align=center|-
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| bgcolor="#B2C6FF"|''[[Les Grandes Vacances]]''||align=center|[[1967 au cinéma|1967]]||align=center|1{{er}}||align=center|6,98||align=center|-
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| bgcolor="#B2C6FF"|''[[Le gendarme se marie]]||align=center|[[1968 au cinéma|1968]]||align=center|2{{e}}||align=center|6,82||align=center|15,3 millions d'entrées (''[[Le Livre de la Jungle (Disney)|Le Livre de la Jungle]]'')
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| bgcolor="#B2C6FF"|''[[Le Gendarme et les extra-terrestres]]''||align=center|[[1979 au cinéma|1979]]||align=center|1{{er}}||align=center|6,28||align=center|-
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| bgcolor="#B2C6FF"|''[[Oscar (film)|Oscar]]''||align=center|[[1967 au cinéma|1967]]||align=center|2{{e}}||align=center|6,12||align=center|6,98 millions d'entrées (''[[Les Grandes Vacances (film)|Les Grandes Vacances]]'')
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| bgcolor="#B2C6FF"|''[[L'Aile ou la cuisse|L’Aile ou la cuisse]]''||align=center|[[1976 au cinéma|1976]]||align=center|2{{e}}||align=center|5,84||align=center|6,2 millions d'entrées (''[[Les Dents de la mer]]'')
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| bgcolor="#B2C6FF"|''[[La Folie des grandeurs]]''||align=center|[[1971 au cinéma|1971]]||align=center|4{{e}}||align=center|5,56||align=center|12,4 millions d'entrées (''[[Les Aristochats]]'')
|}
=== Chronologie des films ===
{{boîte déroulante|titre=Films et Box-office|alignT=left|contenu=
*1956 : [[La Traversée de Paris]] : 4,89 millions d'entrées
*1958 : [[Ni vu... Ni connu...]] : 2,51 millions d'entrées
*1958 : [[Taxi, roulotte et corrida]] : 2,54 millions d'entrées
*1962 : [[La Vendetta]] : 1,15 millions d'entrées
*1962 : [[Le Gentleman d'Epsom]] : 1,73 millions d'entrées
*1962 : [[Nous irons à Deauville]] : 1,99 millions d'entrées
*1963 : [[Carambolages]] : 1,18 millions d'entrées
*1963 : [[Pouic-Pouic]] : 2,17 millions d'entrées
*1963 : [[Des pissenlits par la racine]] : 1,52 millions d'entrées
*1963 : [[Faites sauter la banque]] : 1,92 millions d'entrées
*1964 : [[Le Gendarme de Saint-Tropez]] : 7,81 millions d'entrées
*1964 : [[Fantômas]] : 4,49 millions d'entrées
*1965 : [[Le Gendarme à New York]] : 5,49 millions d'entrées
*1965 : [[Fantômas se déchaîne]] : 4,16 millions d'entrées
*1965 : [[Le Corniaud]] : 11,74 millions d'entrées
*1966 : [[Le Grand restaurant]] : 3,88 millions d'entrées
*1966 : [[La Grande Vadrouille]] : 17,27 millions d'entrées
*1966 : [[Fantômas contre Scotland Yard]] : 3,56 millions d'entrées
*1967 : [[Oscar (film)|Oscar]] : 6,12 millions d'entrées
*1967 : [[Les Grandes Vacances]] : 6,99 millions d'entrées
*1968 : [[Le Gendarme se marie]] : 6,83 millions d'entrées
*1968 : [[Le Tatoué]] : 3,20 millions d'entrées
*1968 : [[Le Petit baigneur]] : 5,54 millions d'entrées
*1969 : [[Hibernatus]] : 3,37 millions d'entrées
*1970 : [[L'Homme orchestre]] : 2,41 millions d'entrées
*1970 : [[Sur un arbre perché]] : 1,62 millions d'entrées
*1970 : [[Le Gendarme en balade]] : 4,87 millions d'entrées
*1971 : [[Jo (film)|Jo]] : 2,47 millions d'entrées
*1971 : [[La Folie des grandeurs]] : 5,56 millions d'entrées
*1972 : [[Les Aventures de Rabbi Jacob]] : 7,30 millions d'entrées
*1976 : [[L'Aile ou la cuisse]] : 5,84 millions d'entrées
*1978 : [[La Zizanie (film)|La Zizanie]] : 2,79 millions d'entrées
*1979 : [[Le Gendarme et les extra-terrestres]] : 6,28 millions d'entrées
*1980 : [[L'Avare (film, 1979)|L'Avare]] : 2,42 millions d'entrées
*1981 : [[La Soupe aux choux (film)|La Soupe aux choux]] : 3,09 millions d'entrées
*1982 : [[Le Gendarme et les gendarmettes]] : 4,20 millions d'entrées
}}
<!--En [[1968 au cinéma|1968]], ''[[Le Petit Baigneur]]'' réalise 5,54 millions d'entrées ce qui le fait arriver au n°4 du [[box-office]] de cette année, c'est alors la onzième meilleure place de Louis de Funès (voir les dix premières ci-dessus). ''[[Le Gendarme à New York]]'' attire en [[1965 au cinéma|1965]] au cinéma 5,495 millions de personnes. Classé n°1 au [[box-office]] de [[1970 au cinéma|1970]], ''[[Le Gendarme en balade]]'' réalise 4,87 millions d’entrées. ''[[Fantômas (film, 1964)|Fantômas]]'' en [[1964 au cinéma|1964]] obtient seulement quelques milliers de moins avec 4,492 millions d’entrées. Le dernier film de Louis de Funès n'attirera que 4,209 millions de personnes avec ''[[Le Gendarme et les gendarmettes]]'' en [[1982 au cinéma|1982]]. Le deuxième volet de Fantômas, ''[[Fantômas se déchaîne]]'' réalise 4,163 millions d’entrées en [[1965 au cinéma|1965]]. L'année d'après ([[1966 au cinéma|1966]]), ''[[Le Grand Restaurant]]'' obtient 3,879 millions d’entrées. Le dernier volet de Fantômas, ''[[Fantômas contre Scotland Yard]]'' cumule environ 6 000 entrées de moins que le précédent avec 3,565 millions d’entrées en [[1967 au cinéma|1967]]. ''[[Hibernatus]]'', en [[1969 au cinéma|1969]] obtient 3,366 millions d’entrées. En [[1968 au cinéma|1968]], ''[[Le Tatoué]]'' réalise un score de 3,206 millions d’entrées. Un des derniers films de Louis de Funès, ''[[La Soupe aux choux (film)|La Soupe aux choux]]'' attire, en [[1981 au cinéma|1981]], 3,09 millions d’entrées. ''[[La Zizanie (film)|La Zizanie]]'' ([[1978 au cinéma|1978]]) obtient 2,786 millions d’entrées. ''[[Taxi, Roulotte et Corrida]]'', un des premiers film où Louis de Funès a un rôle principal réalise 2,542 millions d’entrées en [[1958 au cinéma|1958]]. La même année, 2,51 millions d’entrées pour ''[[Ni vu... Ni connu...]]''. ''[[Jo (film)|Jo]]'' attire 2,466 millions de personnes en [[1971 au cinéma|1971]]. ''[[L'Avare (film, 1979)|L’Avare]]'' obtient un score de 2,425 millions d’entrées en [[1979 au cinéma|1979]]. ''[[L'Homme orchestre]]'', 2,41 millions d’entrées en [[1970 au cinéma|1970]]. ''[[Pouic-Pouic]]'', 2,169 millions d’entrées en [[1963 au cinéma|1963]]. ''[[Nous irons à Deauville]]'', 1,986 million d’entrées en [[1962 au cinéma|1962]]. Score quasi-identique pour ''[[Faites sauter la banque]]'' avec 1,918 million d’entrées en [[1964 au cinéma|1964]]. En [[1962 au cinéma|1962]], ''[[Le Gentleman d'Epsom|Le Gentleman d’Epsom]]'' obtient 1,726 million d’entrées. 1,622 million de personnes sont allé voir ''[[Sur un arbre perché]]'' en [[1970 au cinéma|1970]]. 1,517 million sont allé voir ''[[Des pissenlits par la racine]]'' en [[1964 au cinéma|1964]]. ''[[Carambolages]]'' ([[1963 au cinéma|1963]]) a attiré 1,18 million de personnes et ''[[La Vendetta]]'', 1,153 million en [[1961 au cinéma|1961]].-->
== Citations ==
{{Wikiquote}}
* {{citation|Le cinéma ? Je le fais sur un écran, pas dans la vie !}}
* {{citation|Le comique ça ne tient à rien, c'est une chose qui est dans l'air, le comique !}}
* {{citation|Le gendarme ? C'est toute l'humanité ! Au fond, on cire toujours les pompes de ses supérieurs hiérarchiques et on s'essuie sur le derrière de son sous-fifre !}}
* {{citation|Ne parlez pas trop de moi, les enfants !}}
* {{citation|Je cultive mon jardin. Et dans ma vie professionnelle comme dans mon carré de jardin, j'ai bien l'intention d'exclure les navets !}}
* {{citation|Le comique, ce n'est pas seulement du talent, mais c'est surtout un don, une façon de sentir, de pouvoir comprendre et interpréter !}}
* {{citation|J'ai abandonné la pêche le jour où je me suis aperçu qu'en les attrapant, les poissons ne frétillaient pas de joie.}} <small>Extrait du journal Le Journal du dimanche - 29 novembre 1981</small>
* {{citation|Les gens sont des comédiens, nous, nous sommes des acteurs.}}
* {{citation|Ce ne sont pas les attitudes que je trouve comiques mais les états d'esprit !}}
* {{citation|Mon plus grand désir d'acteur ? C'est de faire des films destinés à faire rire les enfants et les parents à la fois dans ce monde trop triste !}}
== Filmographie ==
===[[Années 1940]]===
{{boîte déroulante|titre=▼ Années 1940 ▼|contenu=
* [[1945 au cinéma|1945]] : ''[[La Tentation de Barbizon]]'', de [[Jean Stelli]] : ''Le portier du cabaret « Le Paradis »''
* [[1946 au cinéma|1946]] : ''[[Dernier refuge]]'', de [[Marc Maurette]] : ''L’employé du wagon-restaurant''
* [[1947 au cinéma|1947]] : ''[[Six heures à perdre]]'', d’[[Alex Joffé]] et [[Jean Lévitte]] : ''Le chauffeur de Son Excellence Léopold de Witt''
* [[1947 au cinéma|1947]] : ''[[Antoine et Antoinette]]'', de [[Jacques Becker]] : ''Émile, le garçon épicier et un invité à la noce''
* [[1947 au cinéma|1947]] : ''[[Le Château de la dernière chance]]'', de [[Jean-Paul Paulin]] : ''"Un client" dans une scène avec N. Nattier et J. Marchat''
* [[1948 au cinéma|1948]] : ''[[Croisière pour l'inconnu|Croisière pour l’inconnu]]'', de [[Pierre Montazel]] : ''Le cuistot du yacht''
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Du Guesclin (film)|Du Guesclin]]'', de [[Bernard de Latour]] : ''L’astrologue, un personnage de la cour, un mendiant...''
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Rendez-vous avec la chance]]'', d’[[Emile-Edwin Reinert]] : ''Le garçon de café''
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Je n'aime que toi|Je n’aime que toi]]'', de [[Pierre Montazel]] : ''Le pianiste de l’orchestre à la répétition''
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Mission à Tanger]]'', d’[[André Hunebelle]] : ''Le général espagnol''
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Vient de paraître]]'', de [[Jacques Houssin]] : ''Figurant''
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Au revoir Monsieur Grock]]'', de [[Pierre Billon (réalisateur)|Pierre Billon]] : ''Une figuration en spectateur''
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Adémaï au poteau-frontière]]'', de [[Paul Colline]] : ''Une figuration en soldat''
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Mon ami Sainfoin]]'', de [[Marc-Gilbert Sauvajon]] : ''Le guide''
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Millionnaires d'un jour|Millionnaires d’un jour]]'', d’[[André Hunebelle]] : ''L’avocat de Philippe''
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Pas de week-end pour notre amour]]'', de [[Pierre Montazel]] : ''Constantin, le domestique du baron de Valirman''
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Un certain monsieur]]'', d’[[Yves Ciampi]] : ''Thomas Boudebœuf, le journaliste à « L’avenir Sauveterrois »''
* [[1949 au cinéma|1949]] : ''[[Le Jugement de Dieu]]'', de [[Raymond Bernard]] : ''L’homme qui se fait arracher une dent chez le barbier et un envoyé du bourgmestre''
}}
===[[Années 1950]]===
{{boîte déroulante|titre=▼ Années 1950 ▼|contenu=
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[Quai de Grenelle]]'', de [[Emile-Edwin Reinert]] : ''Le quincaillier qui vend des bandes et de la poudre anti-serpents''
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[Le Roi du bla bla bla]]'', de [[Maurice Labro]] : ''Gino, un gangster''
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[Boniface Somnambule]]'', de [[Maurice Labro]] : ''Anatole, le mari soupçonneux du « Grand Hôtel »''
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[La Rue sans loi]]'', de [[Claude Dolbert]] et [[Marcel Gibaud]] : ''Hippolyte, le professeur de musique''
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[L'Amant de paille|L’Amant de paille]]'', de [[Gilles Grangier]] : ''Bruno, le psychiatre''
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[La Rose rouge (film, 1950)|La Rose rouge]]'', de [[Marcello Pagliero]] : ''Manito, le poète qui mange les verres''
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[Folie douce (film, 1951)|Folie douce]]'', de [[Jean-Paul Paulin]] : ''Figurant'' (le film visionné sur copie, Louis de Funès n'apparaît ni au générique, ni à l'écran)
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[Bibi Fricotin (film)|Bibi Fricotin]]'', de [[Marcel Blistène]] : ''Le pêcheur maître-nageur''
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[Knock (film, 1951)|Knock]]'', de [[Guy Lefranc (réalisateur)|Guy Lefranc]] : ''Le malade qui a perdu cent grammes''
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[Pour l'amour du ciel (film, 1950)|Pour l’amour du ciel]]'' (''E piu facile che un camello''), de [[Luigi Zampa]] : ''Louis de Funès double la voix de "Nicolas, le cordonnier"''
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[Sa majesté Monsieur Dupont]]'' ''(Prima comunione)'' d'[[Alessandro Blasetti]] : ''Le prêtre''
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Les Joueurs (film, 1951)|Les Joueurs]]'', court métrage de [[Claude Barma]] : "Un des joueurs de cartes"
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Un Amour de parapluie]]'', court métrage de [[Jean Laviron]] : ''Rôle (?)''
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Boîte à vendre]]'', court métrage de [[Claude-André Lalande]] : ''Rôle (?)''
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Sans laisser d'adresse|Sans laisser d’adresse]]'', de [[Jean-Paul Le Chanois]] : ''Un futur papa dans la salle d’attente''
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Champions Juniors]]'', court métrage de [[Pierre Blondy]] : ''Le père autoritaire''
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[90 degrès à l'ombre|90 degrès à l’ombre]]'', court métrage de [[Norbert Carbonnaux]] : ''Rôle (?)''
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[La vie est un jeu]]'', de [[Raymond Leboursier]] : ''Rôle (?)''
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[La Passante]]'', d’[[Henri Calef]] : ''L’éclusier''
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[La Poison]]'', de [[Sacha Guitry]] : ''André Chevillard, un habitant de Rémonville''
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Pas de vacances pour Monsieur le Maire]]'', de [[Maurice Labro]] : ''Le conseiller''
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Le Dindon (film)|Le Dindon]]'', de [[Claude Barma]] : ''Le gérant''
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Ma femme est formidable]]'', d’[[André Hunebelle]] : ''Le skieur qui cherche une chambre d’hôtel''
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Les Loups chassent la nuit]]'', de [[Bernard Borderie]] : ''Le barman servant un porto''
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[Le Voyage en Amérique]]'', d’[[Henri Lavorel]] : ''L’employé d’Air France''
* [[1951 à la télévision|1951]] : ''[[Jeanne avec nous]]'', [[téléfilm]] de [[Claude Vermorel]] : ''Rôle (?)''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Les Sept Péchés capitaux (film, 1952)|Les Sept Péchés capitaux]]'' - sketch ''La Paresse'', de [[Jean Dréville]] : ''M. Gaston Martin, le rouspéteur français''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Ils étaient cinq]]'', de [[Jack Pinoteau]] : ''Albert, le régisseur''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Les Dents longues]]'', de [[Daniel Gélin]] : ''L’employé du laboratoire photo''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Agence matrimoniale (film)|Agence matrimoniale]]'', de [[Jean-Paul Le Chanois]] : ''Monsieur Charles''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[La Fugue de Monsieur Perle]]'', de [[Pierre Gaspard-Huit]] : ''Le fou qui pêche dans sa baignoire''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Week-end à Paris]]'', de [[Gordon Parry]] : ''Célestin, le chauffeur de taxi''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Elle et moi]]'', de [[Guy Lefranc (réalisateur)|Guy Lefranc]] : ''Le garçon de café qui embrasse Juliette''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Je l'ai été trois fois|Je l’ai été trois fois]]'', de [[Sacha Guitry]] : ''L’interprète et le secrétaire du sultan de Hammanlif''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Monsieur Taxi]]'', d’[[André Hunebelle]] : ''Le peintre de la place du Tertre qui voit « rouge »''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Monsieur Leguignon Lampiste]]'', de [[Maurice Labro]] : ''Un habitant du quartier''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Le Huitième Art et la manière]]'', court métrage de [[Maurice Regamey]] - ''Rôle (?)''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Moineaux de Paris]]'', de [[Maurice Cloche]] : ''Le docteur''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[L'amour n'est pas un péché]]'', de [[Claude Cariven]] : ''Mr Cottin, l’homme au chien, membre de l’U.R.A.F''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[La Putain respectueuse]]'', de [[Charles Brabant]] et [[Marcello Pagliero]] : ''Un client du night-club''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[La Tournée des grands ducs]]'', d’[[André Pellenc]], terminé par [[Norbert Carbonnaux]] : ''Le directeur de l’hôtel''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Tambour battant]]'', de [[Georges Combret]] : ''Rôle (?)''
* [[1952 au cinéma|1952]] : ''[[Le Sorcier blanc]]'', de [[Claude Lalande]] : ''Rôle (?)''
* [[1952 à la télévision|1952]] : ''[[Le Grillon du foyer]]'', [[téléfilm]] de [[Claude Barma]] : ''Rôle (?)''
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Les Compagnes de la nuit]]'', de [[Ralph Habib]] : ''Un client attablé''
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[La Vie d'un honnête homme|La Vie d’un honnête homme]]'', de [[Sacha Guitry]] : ''Émile, le valet de chambre des Ménard-Lacoste''
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Le Rire (court-métrage)|Le Rire]]'', court métrage de [[Maurice Regamey]] : ''Rôle (?)''
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[L'Étrange Désir de monsieur Bard|L’Étrange Désir de monsieur Bard]]'', de [[Géza von Radványi]] : ''M. Chanteau, l’homme aux « bonnes idées »''
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Dortoir des grandes]]'', d’[[Henri Decoin]] : ''M. Triboudot, le photographe de Mérémont''
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Au diable la vertu]]'', de [[Jean Laviron]] : ''Mr Lorette, le greffier du juge d’instruction''
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Légère et court vêtue]]'', de [[Jean Laviron]] : ''Paul Duvernois, le prétendu détective''
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Capitaine Pantoufle]]'', de [[Guy Lefranc (réalisateur)|Guy Lefranc]] : ''Mr Rachoux, le directeur de la banque''
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Le Secret d'Hélène Marimon|Le Secret d’Hélène Marimon]]'', d’[[Henri Calef]] : ''Mr Ravan, le jardinier''
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Faites-moi confiance]]'', de [[Gilles Grangier]] : ''Tumlatum''
* [[1953 au cinéma|1953]] : ''[[Mon frangin du Sénégal]]'', de [[Guy Lacourt]] : ''Le docteur''
* [[1953 à la télévision|1953]] : ''[[La Servante]]'', [[téléfilm]] de [[Stellio Lorenzi]] : ''Rôle (?)''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Poisson d'avril (film, 1954)|Poisson d’avril]]'', de [[Gilles Grangier]] : ''Le garde-pêche''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Ah ! Les belles bacchantes]]'', de [[Jean Loubignac]] : ''Michel Lebœuf le commissaire et divers rôles dans les sketchs''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Le Blé en herbe (film, 1954)|Le Blé en herbe]]'', de [[Claude Autant-Lara]] : ''Le projectionniste ambulant''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Le Chevalier de la nuit]]'', de [[Robert Darène]] : ''Adrien Péréduray, le tailleur''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Les Corsaires du Bois de Boulogne]]'', de [[Norbert Carbonnaux]] : ''Le commissaire de police qui ne dit mot''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Escalier de service]]'' - sketch ''Les Grimaldi'', de [[Carlo Rim]] : ''Césare Grimaldi, le père, artiste italien''
* [[1954 à la télévision|1954]] : ''[[Fraternité (téléfilm)|Fraternité]]'', [[téléfilm]] de [[René Lucot]] : ''Rôle (?)''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Les hommes ne pensent qu'à ça|Les hommes ne pensent qu’à ça]]'', d’[[Yves Robert (cinéaste)|Yves Robert]] : ''Célosso, le mari espagnol de la comtesse russe''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Huis clos#Adaptation cinématographique|Huis Clos]]'', de [[Jacqueline Audry]] : ''Il n'apparait pas dans le visionnage du film. Rôle coupé (?)''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Les Intrigantes]]'', d’[[Henri Decoin]] : ''M. Marcange, l’auteur de la pièce''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Mam'zelle Nitouche (film, 1954)|Mam’zelle Nitouche]]'', d’[[Yves Allégret]] : ''Pétrot, un maréchal des logis''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Le Mouton à cinq pattes]]'', d’[[Henri Verneuil]] : ''M. Pilate, responsable des pompes funèbres''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Papa, maman, la bonne et moi]]'', de [[Jean-Paul Le Chanois]] : ''Mr Calomel, le voisin bricoleur des Langlois''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Les pépées font la loi]]'', de [[Raoul André]] : ''Jeannot, la bonne affaire, le barman du « Lotus »''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[La Reine Margot (film, 1954)|La Reine Margot]]'', de [[Jean Dréville]] : ''René, le savant alchimiste de Catherine de Médicis''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Scènes de ménage]]'', d’[[André Berthomieu]] : ''M. Boulingrin, le mari d’Ernestine''
* [[1954 au cinéma|1954]] : ''[[Tourments (film, 1954)|Tourments]]'', de [[Jacques Daniel-Norman]] : ''Eddy Gorlier, le détective privé''
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Napoléon (film, 1955)|Napoléon]]'', de [[Sacha Guitry]] : ''Laurent Passementier, un soldat''
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Ingrid - Die Geschichte eines Fotomodells]]'', de [[Géza von Radványi]] : ''D’Arrigio, modeschöpfer''
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Les Impures]]'', de [[Pierre Chevalier (réalisateur)|Pierre Chevalier]] : ''Il n'apparait pas dans le visionnage du film. Rôle coupé (?)''
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[L'Impossible Monsieur Pipelet|L’Impossible Monsieur Pipelet]]'', d’[[André Hunebelle]] : ''L’oncle Robert, le frère de Germaine et mari de Mathilde''
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Les Hussards (film, 1955)|Les Hussards]]'', d’[[Alex Joffé]] : ''Luigi, le sacristain''
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Si Paris nous était conté]]'', de [[Sacha Guitry]] : ''Antoine Allègre''
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Frou-Frou]]'', d’[[Augusto Genina]] : ''Le colonel Cousinet-Duval, un protecteur de « Frou Frou »''
* [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[Mädchen ohne Grenzen]]'', de [[Géza von Radványi]] : ''Rôle (?)''
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[La Traversée de Paris]]'', de [[Claude Autant-Lara]] : ''Mr Jambier, l’épicier''
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[La Bande à papa]]'', de [[Guy Lefranc (réalisateur)|Guy Lefranc]] : ''L’inspecteur principal Victor, Eugène Merlerin''
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Bonjour sourire]]'', de [[Claude Sautet]] : ''Mr Bonœil''
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[La Famille Anodin]]'', feuilleton en 8 épisodes de 45 minutes d’[[André Leroux (réalisateur)|André Leroux]], [[Marcel Bluwal]], [[Arnaud Desjardin]] : ''Rôle (?)''
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Bébés à gogo]]'', de [[Paul Mesnier]] : ''Célestin Ratier, le représentant des industries de l’enfance''
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[La Loi des rues]]'', de [[Ralph Habib]] : ''Paulo les Chiens''
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[Courte tête]]'', de [[Norbert Carbonnaux]] : ''Le père Graziani, le « faux » religieux, Prosper, le « faux » garçon d’écurie, le « faux » colonel Luc de La Frapinière''
* [[1957 au cinéma|1957]] : ''[[Comme un cheveu sur la soupe]]'', de [[Maurice Regamey]] : ''Pierre Cousin, compositeur malheureux''
* [[1958 au cinéma|1958]] : ''[[Taxi, Roulotte et Corrida]]'', d’[[André Hunebelle]] : ''Maurice Berger, chauffeur de taxi en vacances''
* [[1958 au cinéma|1958]] : ''[[Ni vu... Ni connu...]]'', d’[[Yves Robert (cinéaste)|Yves Robert]] : ''Léon Blaireau, le braconnier de Montpaillard''
* [[1958 au cinéma|1958]] : ''[[La Vie à deux]]'', de [[Clément Duhour]] : ''Maître Stéphane, le notaire''
* [[1959 au cinéma|1959]] : ''[[I Tartassati|Fripouillard et Cie]]'' (''I Tartassati''), de [[Stefano Vanzina|Steno]] : ''Hector « Ettore » Curto, conseiller fiscal''
* [[1959 au cinéma|1959]] : ''Un coup fumant'' ou ''[[Toto à Madrid]]'' (''Totò, Eva e il pennello proibito''), de [[Stefano Vanzina|Steno]] : ''Le professeur Francisco Montiel, l’expert en tableaux''
* [[1959 au cinéma|1959]] : ''[[Mon pote le gitan (film)|Mon pote le gitan]]'', de [[François Gir]] : ''Monsieur Védrines, l’éditeur''
Louis de Funès tourna également de rares publicités cinématographiques durant cette décade, comme en 1954 ''Bridge avec Louis de Funès et Jean Carmet'' (1'), pour la brillantine lustrale ''Cadoricin'' (prod. Jean Mineur).
}}
===[[Années 1960]]===
{{boîte déroulante|titre=▼ Années 1960 ▼|contenu=
* [[1960 au cinéma|1960]] : ''[[Certains l'aiment froide|Certains l’aiment froide]]'', de [[Jean Bastia]] : ''Ange Galopin, le créancier qui veut récupérer l’argent''
* [[1960 au cinéma|1960]] : ''[[Les Tortillards]]'', de [[Jean Bastia]] : ''Émile Durand, créateur de la bombe insecticide « Cicéron »''
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Candide ou l'optimisme du XXe siècle|Candide ou l’optimisme du {{s-|XX|e}}]]'', de [[Norbert Carbonnaux]] : ''l’homme de la Gestapo''
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Le Capitaine Fracasse (film, 1961)|Le Capitaine Fracasse]]'', de [[Pierre Gaspard-Huit]] : ''Scapin, un comédien de la troupe''
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[La Belle Américaine]]'', de [[Robert Dhéry]] : ''les frères Viralot, l’un commissaire de police et l’autre chef du personnel de la société''
* [[1961 au cinéma|1961]] : ''[[Dans l'eau qui fait des bulles|Dans l’eau qui fait des bulles]]'' - ''Le Garde-Champêtre mène l'enquête'' de [[Maurice Delbez]] - : ''Paul Ernzer, le pêcheur qui retire le cadavre''
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[La Vendetta (film, 1961)|La Vendetta]]'', de [[Jean Chérasse]] : ''Amoretti, le bandit d’honneur et père d’Antonia''
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Le crime ne paie pas]]'' un film à sketches inspiré des bandes dessinées de [[Paul Gordeaux]],, de [[Gérard Oury]] - sketch ''L’homme de l’avenue'': ''le barman du « Blue Bar »''
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Un clair de lune à Maubeuge]]'', de [[Jean Chérasse]] : rôle (parfois cité, mais n'apparait ni à l'écran, ni au générique)
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Le Gentleman d'Epsom|Le Gentleman d’Epsom]]'', de [[Gilles Grangier]] : ''Gaspard Ripeux, restaurateur et turfiste''
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Nous irons à Deauville]]'', de [[Francis Rigaud]] : ''le vacancier énervé au volant''
* [[1962 au cinéma|1962]] : ''[[Le Diable et les Dix Commandements]]'' - sketch ''Tu ne déroberas point'', de [[Julien Duvivier]] : ''Antoine Vaillant, l’escroc''
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Les Veinards]]'' - sketch ''Le Gros Lot'', de [[Jack Pinoteau]] : ''Antoine Beaurepaire, heureux gagnant de la loterie''
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Pouic-Pouic]]'', de [[Jean Girault]] : ''Léonard Monestier, riche homme d’affaires''
* [[1963 au cinéma|1963]] : ''[[Carambolages]]'', de [[Marcel Bluwal]] : ''Norbert Charolais, P.D.G, de l’agence de publicité « 321 » ''
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[Faites sauter la banque]]'', de [[Jean Girault]] : ''Victor Garnier, propriétaire du magasin « Chasse et Pêche »''
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[Des pissenlits par la racine]]'', de [[Georges Lautner]] : ''Jacques, le cousin de Jérôme, dit Jockey Jack, petit truand''
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[Le Gendarme de Saint-Tropez]]'', de [[Jean Girault]] : ''le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot''
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[Fantômas (film, 1964)|Fantômas]]'', d’[[André Hunebelle]] : ''le commissaire de police Paul Juve''
* [[1964 au cinéma|1964]] : ''[[Une souris chez les hommes]]'' ou ''Un Drôle de caïd'', de [[Jacques Poitrenaud]] : ''Marcel Ravelais, cambrioleur à la petite semaine''
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Le Corniaud]]'', de [[Gérard Oury]] : ''Léopold Saroyan, directeur d’import-export''
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Fantômas se déchaîne]]'', d’[[André Hunebelle]] : ''le commissaire de police Paul Juve''
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Le Gendarme à New York]]'', de [[Jean Girault]] : ''le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot''
* [[1965 au cinéma|1965]] : ''[[Les Bons Vivants]]'', de [[Gilles Grangier]] et [[Georges Lautner]] : ''Léon, Louis, Marie Haudepin, président de l’amicale de judo « L’Athlétic club »''
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[La Grande Vadrouille]]'', de [[Gérard Oury]] : ''Stanislas Lefort, chef d’orchestre''
* [[1966]] : ''[[Maurice Chevalier (court-métrage)|Maurice Chevalier]]'', court-métrage documentaire de 7 minutes de [[Mirea Alexandresco]] : Louis de Funès interviewe [[Maurice Chevalier]] à son domicile
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Le Grand Restaurant]]'', de [[Jacques Besnard]] : ''Monsieur Septime, patron d’un grand restaurant parisien''
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Fantômas contre Scotland Yard]]'', d’[[André Hunebelle]] : ''le commissaire de police Paul Juve''
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Les Grandes Vacances]]'', de [[Jean Girault]] : ''Mr Charles Bosquier, directeur de l’institut privé''
* [[1967 au cinéma|1967]] : ''[[Oscar (film)|Oscar]]'', d’[[Édouard Molinaro]] (Louis de Funès est scénariste) : ''Mr Bertrand Barnier, riche homme d’affaires''
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Le Petit Baigneur]]'', de [[Robert Dhéry]] : ''Louis-Philippe Fourchaume, directeur des chantiers-navals''
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Le Tatoué]]'', de [[Denys de La Patellière]] : ''Félicien Mézeray, homme d’affaires et vendeur de tableaux''
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Le gendarme se marie]]'', de [[Jean Girault]] : ''le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot''
* [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[Hibernatus]]'', d’[[Édouard Molinaro]] (Louis de Funès est scénariste) : ''Hubert Barrère de Tartas, important industriel''
}}
===[[Années 1970]]===
{{boîte déroulante|titre=▼ Années 1970 ▼|contenu=
* [[1970 au cinéma|1970]] : ''[[L'Homme orchestre|L’Homme orchestre]]'', de [[Serge Korber]] : ''Mr Édouard, alias Evan Evans, impresario et maître de ballet d’une troupe de danseuses''
* [[1970 au cinéma|1970]] : ''[[Le Gendarme en balade]]'', de [[Jean Girault]] : ''le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot''
* [[1970 au cinéma|1970]] : ''[[Sur un arbre perché]]'', de [[Serge Korber]] : ''Henri Roubier, industriel, promoteur auto-routier''
* [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[La Folie des grandeurs]]'', de [[Gérard Oury]] : ''Don Salluste, ministre de Sa Majesté le roi d’Espagne''
* [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[Jo (film)|Jo]]'', de [[Jean Girault]] : ''Antoine Brisebard, auteur de romans policiers''
* [[1973 au cinéma|1973]] : ''[[Les Aventures de Rabbi Jacob]]'', de [[Gérard Oury]] : ''Victor Pivert, riche entrepreneur''
* [[1976 au cinéma|1976]] : ''[[L'Aile ou la cuisse|L’Aile ou la cuisse]]'', de [[Claude Zidi]] : ''Charles Duchemin, directeur du guide touristique ''
* [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[La Zizanie (film)|La Zizanie]]'', de [[Claude Zidi]] : ''Guillaume Daubray-Lacaze, petit industriel et maire''
* [[1979 au cinéma|1979]] : ''[[Le Gendarme et les extra-terrestres]]'', de [[Jean Girault]] : ''Le maréchal des Logis-chef Ludovic Cruchot''
}}
===[[Années 1980]]===
{{boîte déroulante|titre=▼ Années 1980 ▼|contenu=
* [[1980 au cinéma|1980]] : ''[[L'Avare (film, 1979)|L’Avare]]'', de [[Jean Girault]] et Louis de Funès : ''Harpagon, le père avare''
* [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[La Soupe aux choux (film)|La Soupe aux choux]]'', de [[Jean Girault]] (Louis de Funès est scénariste) : ''Claude Ratinier dit Le Glaude, paysan sabotier du hameau Les Gourdiflots''
* [[1982 au cinéma|1982]] : ''[[Le Gendarme et les gendarmettes]]'', de [[Jean Girault]] et [[Tony Aboyantz]] : ''le maréchal des logis-chef Ludovic Cruchot''
}}
== Théâtre ==
{{boîte déroulante|titre=▼ Théâtre ▼|contenu=
* [[1926 au théâtre|1926]] : ''Le Royal Dindon'' de Bodèse<ref>Conformément à l'usage couramment répandu, voir par exemple le [http://www.defunes.com/ site officiel] de l'acteur, la « théâtrographie » débute par cette piécette jouée par Louis de Funès au collège.</ref>
* [[1944 au théâtre|1944]] : ''[[L'Amant de paille (pièce de théâtre)|L’Amant de paille]]'', de [[Marc-Gilbert Sauvajon]], avec [[Meg Lemonnier]], [[Jean-Pierre Aumont]], [[Bernard Blier]] : ''figurant remplaçant''
* [[1945 au théâtre|1945]] : ''[[La Maison de Bernarda Alba]]'', de [[Federico García Lorca]], mise en scène de [[Maurice Jacquemont]], avec [[Germaine Kerjean]], [[Marthe Mellot]], [[Silvia Monfort]] : ''figurant'' (28 décembre 1945).
* [[1946 au théâtre|1946]] : ''[[Winterset]]'', de [[Maxwell Anderson]], mise en scène de [[André Certes]], avec [[Renaud Mary]], [[Yves Vincent]], [[Marie Carlot]], [[Jean-Roger Caussimon]], [[Arvel]], [[Daniel Gélin]], au [[théâtre de Carrefour]] : ''le clochard'' (27 janvier 1946).
* [[1948 au théâtre|1948]] : ''[[Thermidor (pièce de théâtre)|Thermidor]]'', de [[Claude Vermorel]], mise en scène de [[Claude Vermorel]], avec [[Claire Mafféi]], [[Gisèle Grand Pré]], [[Claude Ferna]], [[Gérard Oury]], au [[théâtre Pigalle]] : ''Hanriot'' (24 mars 1948).
* [[1949 au théâtre|1949]] : ''[[Un tramway nommé Désir]]'', de [[Tennessee Williams]], mise en scène de [[Raymond Rouleau]], avec [[Arletty]], [[Yves Vincent]], [[Helena Bousis]], [[Daniel Ivernel]], [[Maurice Regamey]], au [[théâtre Édouard VII]] : ''Pablo'' (15 octobre 1949).
* [[1951 au théâtre|1951]] : ''[[Dominique et Dominique]]'', de [[Jean Davray]], mise en scène de [[Raymond Rouleau]], avec [[Lucien Nat]], [[Jacques François]], au [[théâtre Michel]] : ''M. Ernest'' (18 janvier 1951)
* [[1952 au théâtre|1952]] : ''[[La Puce à l'oreille]]'', de [[Georges Feydeau]], mise en scène de [[Georges Vitaly]], avec [[Pierre Mondy]], [[Marthe Mercadier]], [[Jean Le Poulain]], au [[théâtre Montparnasse]] : ''Augustin Ferraillon''
* [[1952 au théâtre|1952]] : ''[[Bouboute et Sélection]]'', de [[Robert Dhéry]], mise en scène de [[Robert Dhéry]], avec [[Robert Dhéry]], [[Colette Brosset]], [[Roger Saget]], [[Albert Rémy]], [[Pierre Mondy]], [[Gérard Calvi]], [[René Dupuy]], au [[théâtre Vernet]] : ''l’adjudant de pompiers''
* [[1952 au théâtre|1952]] : ''[[Sans cérémonie]]'', de [[Jacques Vilfrid]] et [[Jean Girault]], avec [[Albert Préjean]], [[Claude Gensac]], [[Maria Mascelli]], [[Jean Paqui]], au [[théâtre Daunou]] : ''le maître d’hôtel'' (23 septembre 1952 / 9 novembre 1952<ref>''Louis de Funès, roi du rire'', p. 68.</ref>)
* [[1953 au théâtre|1953]] : ''[[Ah ! Les belles bacchantes (pièce de théâtre)|Ah ! Les belles bacchantes]]'', de [[Robert Dhéry]], [[Francis Blanche]] et [[Gérard Calvi]], mise en scène de [[Robert Dhéry]], avec [[Jacqueline Maillan]], [[Jacques Legras]], au [[théâtre Daunou]] (16 juin 1953)
* [[1955 au théâtre|1955]] : ''[[Ornifle]]'', de [[Jean Anouilh]], avec [[Pierre Brasseur]], [[Jacqueline Maillan]], au [[théâtre de la Renaissance]] : ''Machetu'' (3 novembre 1955)
* [[1955 au théâtre|1955]] : ''[[Nekrassov]]'', de [[Jean-Paul Sartre]], mise en scène de [[Jean Meyer]], avec [[Michel Vitold]], [[Jean Parédès]], [[Armotel]] : Louis de Funès a été congédié par le metteur en scène durant les répétitions
* [[1955 au théâtre|1955]] : ''[[Poppi (pièce de théâtre)|Poppi]]'', de [[Georges Sonnier]], mise en scène de [[Pierre Valde]], avec [[Maryse Paillet]], [[Maurice Vallier]], au [[théâtre des Arts]] : ''Poppi'' (5 mars 1955)
* [[1957 au théâtre|1957]] : ''[[Faisons un rêve]]'', de [[Sacha Guitry]], mise en scène de l’auteur, au [[théâtre des Variétés]] (30 mars 1957)
* [[1959 au théâtre|1959]] : ''[[Oscar (pièce de théâtre)|Oscar]]'', de [[Claude Magnier]], pour les tournées Karsenty
* [[1961 au théâtre|1961]] : ''[[Oscar (pièce de théâtre)|Oscar]]'', de [[Claude Magnier]], mise en scène de [[Jacques Mauclair]], à la [[Comédie des Champs-Élysées]] (21 janvier 1961 / 1{{er}} juillet 1961).
* [[1962 au théâtre|1962]] : ''[[La Grosse Valse]]'', de [[Robert Dhéry]], mise en scène de l’auteur, avec [[Robert Dhéry]], [[Colette Brosset]], [[Jacques Legras]], [[Liliane Montevecchi]], [[Guy Grosso]], [[Michel Modo]], [[Pierre Tornade]], au [[théâtre des Variétés]] : ''le douanier Rousel''
* [[1971 au théâtre|1971]] : ''[[Oscar (pièce de théâtre)|Oscar]]'', de [[Claude Magnier]], avec [[Olivier de Funès]], [[Maria Pacôme]], [[Mario David (acteur)|Mario David]], [[Corinne Le Poulain]], mise en scène de [[Pierre Mondy]], au [[théâtre du Palais-Royal]] : ''Bertrand Barnier'' (30 novembre 1971 / 21 mai 1972)
* [[1972 au théâtre|1972]] : ''[[Oscar (pièce de théâtre)|Oscar]]'' de [[Claude Magnier]], avec [[Olivier de Funès]], [[Maria Pacôme]], [[Mario David (acteur)|Mario David]], [[Corinne Le Poulain]], mise en scène de [[Pierre Mondy]], au [[théâtre du Palais-Royal]] : ''Bertrand Barnier'' (19 septembre 1972 / 7 janvier 1973)
* [[1973 au théâtre|1973]] : ''[[La Valse des toréadors]]'', de [[Jean Anouilh]], mise en scène de [[Jean Anouilh]] et [[Roland Pietri]], avec [[Sabine Azéma]], à la [[Comédie des Champs-Élysées]] : ''le général'' (19 octobre 1973)
}}
== Radio ==
[[1968]], Le gendarme de Bethléem, [[Louis de Funès]] a, pour Europe 1 enregistré un conte de Noël de 45 minutes. [[Michel Galabru]], [[Elisabeth Wiener]] et [[Pierre Tornade]] participaient aussi à cette vision touchante de la nativité, revue et corrigée.
Une adaptation télévision en a été faite, avec [[Michel Serrault]].
== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}
== Voir aussi ==
{{Commons|Category:Louis de Funès}}
=== Bibliographie ===
==== Biographies ====
* {{Ouvrage|
titre=Louis de Funès|
éditeur=Nouveau Monde éditions|
collection=Les petits illustrés|
auteurs=Laurent Aknin|
langue=français|
année=2005|
lieu=Paris|
pages=34|
isbn=2-84736-089-1|présentation en ligne=http://www.nouveau-monde.net/livre/?GCOI=84736100467540}}
* {{Ouvrage|
titre=Louis de Funès : jusqu'au bout du rire |
éditeur=Michel Lafon|
auteurs=Stéphane Bonnotte|
langue=français|
année=2002|
lieu=Paris|
pages=255|
isbn=2-84098-908-5}} ; réédition Librairie générale française, coll. « le Livre de Poche » numéro {{formatnum:30444}}, Paris, 2005, 254 p. {{ISBN|2-253-11497-9}}
* {{Ouvrage|
titre=De Funès|
éditeur=Édition PAC|
collection=Collection Têtes d'affiche|
auteurs=Robert Chazal|
langue=français|
année=1979|
lieu=Paris|
pages=180|
isbn=2-85336-101-2}}
* {{Ouvrage|
titre=Louis de Funès : "Ne parlez pas trop de moi, les enfants !"|
éditeur=le cherche midi|
collection=Collection Documents|
auteurs=[[Olivier de Funès]], Patrick de Funès|
langue=français|
année=2005|
lieu=Paris|
pages=304|
isbn=2-7491-0372-X|
présentation en ligne=http://www.cherche-midi.com/Fr/catalogue/fichelivre.asp?id=1007}}
* {{Ouvrage|
titre=Louis de Funès, une légende|
éditeur=Anne Carrière|
auteurs=Jean-Jacques Jelot-Blanc|
langue=français|
année=1993|
lieu=Paris|
pages=345|
isbn=2-910188-07-8}}
* {{Ouvrage|
titre=Louis de Funès, au nom de la rose|
éditeur=Albin Michel|
auteurs=Christelle Laffin|
langue=français|
année=2002|
lieu=Paris|
pages=104|
isbn=2-226-13517-0}}
* {{Ouvrage|
titre=Louis de Funès|
éditeur=Éd. du Rocher|
auteurs=Brigitte Kernel|
langue=français|
année=2004|
lieu=Paris|
pages=213|
isbn=2-268-05133-1}}
* {{Ouvrage|
titre=Louis de Funès, roi du rire|
éditeur=Dualpha éd.|
auteurs=Éric Leguèbe|
langue=français|
année=2003|
lieu=Paris|
pages=255|
isbn=2-912476-36-4}}
* {{Ouvrage|
titre=Louis de Funès. Le berger des roses|
éditeur= Ramsay|
collection=Ramsay Cinéma|
auteurs= Jean-Marc Loubier|
langue=français|
année=1991|
lieu=Paris|
pages=273|
isbn=2-85956-922-7}}; réédition Ramsay, coll. « Ramsay poche cinéma » numéro 114, Paris, 1993, 273 p. {{ISBN|2-841140-03-2}}
* Yvan Foucart: ''Dictionnaire des comédiens français disparus - 694 portraits, 2147 noms.'', Éditions cinéma, (2008) - Informations sur [http://www.lesgensducinema.com/biographie/Annonce%20Internet.htm Les gens du cinéma]
==== Bibliographie complémentaire ====
* {{Ouvrage|
titre=Pour Louis de Funès|
éditeur= Actes Sud|
auteur= Valère Novarina|
langue=français|
année=1986|
lieu=Paris|
pages=79|
isbn=2-86869-330-X}}
==== Autour des films ====
* {{Ouvrage|
titre=Le gendarme de Saint-Tropez - Louis de Funès, histoire d'une saga|
éditeur=Flammarion|
auteur=Sylvain Raggianti|
langue=français|
année=2007|
lieu=Paris|
pages=175|
isbn=2081203278}}
* {{Ouvrage|
titre=Sur la route de la grande vadrouille : Les coulisses du tournage|
éditeur=Hors collection|
auteur=Vincent Chapeau|
langue=français|
année=2004|
lieu=Paris|
pages=105|
isbn=2-258-06383-3}}
* {{Ouvrage|
titre=Pleins feux sur... La Grande Vadrouille|
éditeur=Horizon illimité|
auteur=Pierre-Jean Lancry|
collection=Pleins feux sur...|
langue=français|
année=2004|
lieu=Paris|
pages=136|
isbn=2847870938 }}
* {{Ouvrage|
titre=Sur la piste de Fantômas|
éditeur=Édition Hors Collection/Gaumont|
auteur=Marc Lemonier|
langue=français|
année=2005|
lieu=Paris|
pages=127|
isbn=2-258-06852-5}}
=== Discographie ===
* Voir [http://www.encyclopedisque.fr/artiste/1360.html]
=== Documentaires ===
* [[2002 à la télévision|2002]] : ''Louis de Funès, la comédie humaine'' de [[Philippe Azoulay]] (83 m). Narration : [[Jean-Pierre Marielle]]. Intervenants : [[Sabine Azéma]], [[Colette Brosset]], [[Danielle Darrieux]], [[Denys de La Patellière]], [[Christian Fechner]], [[Michel Galabru]], [[Daniel Gélin]], [[Claude Gensac]], [[Annie Girardot]], [[Michel Modo]], [[Édouard Molinaro]], [[Gérard Oury]], [[Claude Rich]] (Rosebud & Studio Canal).
* [[2003 à la télévision|2003]] : ''Louis de Funès ou Le pouvoir de faire rire'' d’[[Éric Delacour]] (51 m). Narration : [[Gilles Verlant]]. Intervenants : [[Henri Guybet]], [[Christian Fechner]], [[Michel Galabru]], [[Claude Gensac]], [[Georges Lautner]], [[Michel Modo]], [[Pierre Mondy]], [[Bernard Murat (metteur en scène)|Bernard Murat]], [[Michel Pascal]], [[Maurice Risch]] (ARTE, France 5 & TV5 Monde).
* [[2004 à la télévision|2004]] : ''Légende: Louis de Funès'' d'[[Emmanuelle Daude]] (52 m). Narration : [[Philippe Labro]]. Intervenants [[Macha Béranger]], [[Danièle Thomson]], [[Michel Modo]], [[Pierre Mondy]] (FR3).
* [[2007]] : ''De Funès intime'' de [[Serge Korber]] (105 m). Narration : [[Daniel Russo]] (M6 Vidéo).
* [[2007]] : ''On a tous grandi avec Louis de Funès'' de [[Gilles Penso]] (115 m). Intervenants : [[Didier Bénureau]], [[Richard Berry]], [[Clovis Cornillac]], [[Vladimir Cosma]], [[Arthur (animateur)|Arthur]], [[Pascal Elbé]], [[François-Xavier Demaison]], [[Pauline Ester]], [[Julie Ferrier]], [[Patrice Leconte]], [[Pascal Légitimus]], [[Kad Merad]], [[Isabelle Nanty]], [[Manu Payet]], [[Dominique Pinon]], [[Denis Podalydès]], [[Smaïn]] ([[La Boite 2 Prod]] & [[France Télévision]]).
=== Liens externes ===
{{trop de liens}}
==== Sites internet ====
*{{imdb name|id=0000086}}
* Sites hommages : {{fr}} [http://www.defunes.org www.defunes.org], [http://www.defunes.net www.defunes.net], [http://www.defunes.com/ www.defunes.com], [http://sitelouisdefunes.free.fr sitelouisdefunes.free.fr], [http://www.e-monsite.com/filmslouisdefunes filmslouisdefunes]
==== Emissions hommages ====
===== Sur le site de [[Radio France]] =====
* [http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=df55764172546b5ac75da0a56843e3b2&c4a624bc8e6b7a4197001b46b776c31d_container_id=16964&c4a624bc8e6b7a4197001b46b776c31d_container_tid=47519 Emission hommage de Radio France ''Louis de Funès - 25 ans déjà'' (diffusée le 25/01/2008)]
==== Vidéos disponibles en ligne ====
===== Sur le site de l'[[Institut national de l'audiovisuel|INA]] =====
* [http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=louis+de+fun%E8s&cs_page=2&cs_order=0&num_notice=17&total_notices=17 Résumé de la vie de Louis de Funès juste après sa mort]
* [http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=louis+de+fun%E8s&cs_page=1&cs_order=0&num_notice=14&total_notices=17 Obsèques de Louis de Funès au village du Cellier (Loire-Atlantique)]
* [http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=louis+de+fun%E8s&cs_page=1&cs_order=0&num_notice=13&total_notices=17 Marcel Jullian parlant de Louis de Funès juste après sa mort]
* [http://www.ina.fr/archivespourtous/?vue=notice&from=fulltext&full=Louis+de+Fun%E8s&num_notice=7&total_notices=17 Darry Cowl parlant de Louis de Funès en 1997]
===== Sur le site des archives de la [[Télévision suisse romande]] =====
* [http://archives.tsr.ch/search?q_doc-id=personnalite-funes Louis de Funes] en 1968, un interview après la sortie de son film [[Le gendarme se marie]]
===== Interviews =====
* [http://www.youtube.com/watch?v=MAuogTdmO9Y Louis de Funès parlant de son sérieux]
* [http://www.youtube.com/watch?v=lHcmbcWwxLM Louis de Funès parlant de son parcours]
* [http://www.youtube.com/watch?v=jiqNRbadDXs Louis de Funès parlant du besoin de rire]
* [http://www.youtube.com/watch?v=3slQFu2ZYOo Louis de Funès parlant de son pessimisme]
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