Marcel Aymé
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2008-06-23T15:38:59Z
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'''Marcel Aymé''' est un [[écrivain]] français, auteur de comédies, de romans, de contes et de nouvelles, né à [[Joigny]] le [[29 mars]] [[1902]] et mort à [[Paris]] le [[14 octobre]] [[1967]].
De nombreux films, téléfilms et dessins animés ont été tirés de ses œuvres.
==Biographie==
===L’enfance===
Puîné d'une famille de six enfants, orphelin de mère à l'âge de deux ans, ce fils d'un maréchal-ferrant est élevé par ses grands-parents maternels qui exploitent une tuilerie à [[Villers-Robert]], [[Jura (département)|Jura]]<ref>Michel P. Schmitt in : Dictionnaire des littératures de langue française. '''Bordas'''.vol. I. P 109 [[1984]]{{ISBN|2-04-015333-0}}</ref>. Le village lui servira de décor pour ''[[La Jument verte (roman)|La Jument verte]]'' et de nombreux autres romans tels que ''[[La Vouivre]]'', ''[[Gustalin]]'' ou encore ''[[La Table aux crevés (roman)|La Table aux crevés]]'' ([[1929]]). C'est de ce monde-là qu'il s'inspire pour décrire les très vives passions politiques, anticléricales ou religieuses du monde rural. Il expérimente d'ailleurs lui-même ces querelles à l'intérieur de sa propre famille puisqu'il faudra attendre la mort du grand-père (anticlérical) pour le faire baptiser à l'âge de sept ans. En [[1910]], à la mort de sa grand-mère, il est pris en charge par une tante, employée de magasin, qui le place en pension au collège de [[Dole (Jura)|Dole]], mais il retourne passer ses vacances à la campagne où il se fait berger à l'occasion<ref>Jacques Brenner in : Dictionnaire des auteurs. Laffont-Bompiani.vol I. p. 175{{ISBN|2-221-50150-0}}</ref> . Bien qu'élève médiocre, il prépare le concours de [[École polytechnique (France)|Polytechnique]] ; toutefois l'épidémie de [[grippe espagnole]] qui sévit à l'automne [[1919]] met fin à ses études et le laissera longtemps d'une santé fragile<ref>Dictionnaire historique, thématique et technique des littératures. Vol I. P 135. [[Éditions Larousse|Larousse]] [[1985]]. {{ISBN|2-03-508301-X}}</ref>.
===L’écrivain débutant===
Après son service militaire ([[1923]]), il arrive à Paris où il exerce les métiers les plus divers : employé de banque, agent d'assurance, journaliste. Il ne se trouve aucun talent :
{{Début citation}}Petit provincial cornichon, pas plus doué pour les lettres que ne l'étaient alors les dix milles garçons de mon âge, n'ayant seulement jamais été premier en composition française (…) je n'avais même pas ces fortes admirations qui auraient pu m'entraîner dans un sillage''<ref>Marcel Aymé par Paul Vandromme. Gallimard (1960)</ref>. {{Fin citation}}
Il profite pourtant d'une convalescence pour écrire son premier roman très remarqué : ''[[Brûlebois]]'' publié en 1926, puis ''[[Aller-retour]]'' (1927), et ''[[La Table aux crevés (roman)|La Table aux crevés]]'' ([[1929]]) qui obtient cette même année le prix [[Théophraste Renaudot|Renaudot]]. Mais c'est avec ''[[La Jument verte (roman)|La Jument verte]]'' (1933) que Marcel Aymé obtient la grande notoriété. À partir de là, il considère la littérature comme un métier, il se lance en même temps dans le cinéma et commence à s'intéresser au théâtre. C'est avant la [[Seconde Guerre mondiale]] qu'il a écrit ''[[Vogue la galère]]'', pièce qui ne sera jouée qu'en [[1947]]<ref>Jacques Brenner, ''Dictionnaire des auteurs''Opus Cité</ref>.
===L’écrivain reconnu puis décrié===
{{Début citation}}Marcel Aymé a passé une bonne partie de sa vie et de son œuvre à être et à faire ce que l'on n'attendait pas de lui, moyennant quoi il a fini par occuper un ministère parfaitement reconnu : celui de l'ironie politique et de l'inconfort intellectuel''<ref>Larousse des littératures , Opus cité.</ref>. {{Fin citation}}
Son parcours est en effet déconcertant. Tandis qu'en pleine Occupation il fait équipe au cinéma avec un réalisateur marxiste, [[Louis Daquin]], il donne dans le même temps romans et nouvelles à des journaux collaborationnistes : ''[[Je suis partout]]'', ''[[La Gerbe (journal)|La Gerbe]]'', mais comme il n'y a dans ses textes aucune trace d'engagement politique, il ne sera pas mis sur la liste noire des écrivains à la [[Libération (histoire)|Libération]]<ref>Jacques Brenner, Laffont Bompiani, Opus cité</ref>. Il a même férocement tourné en dérision le régime nazi avant 1939 (Voir :''[[Travelingue]]'' , et ''La Carte'' ou ''Le Décret'' dans ''[[Le Passe-muraille]]'') et n'a donné aucun gage de ralliement à l'occupant après 1940. Ironie du sort, c'est une collaboration cinématographique avec la [[Continental film]] qui lui vaudra un « blâme sans affichage »<ref>Dans l'équipe de cette compagnie dirigée par [[Joseph Goebbels]], on trouve de jeunes talents : [[Henri-Georges Clouzot]], [[Jacques Becker]], [[Robert Bresson]], [[André Cayatte]], [[Marcel Carné]] ou [[Maurice Tourneur]] dont certains seront inscrits sur la liste noire du [[Épuration à la Libération en France|Comité d'épuration du cinéma français]] ; voir le détail sur [[Continental film]] </ref>. En réalité, ce ne sont pas ses écrits ni son scénario qui lui valent l'accusation d'antisémite et de collaborationniste, ce sont plutôt ses amis : [[Louis-Ferdinand Céline|Céline]], et surtout [[Robert Brasillach]].
== La controverse Marcel Aymé ==
L'écrivain a été attaqué par tous ceux qui ne supportaient pas que ses romans décrivent assez crûment la France des années quarante et celle de l'épuration, mettant sur le même pied les collaborateurs monstrueux et les revanchards sinistres, décrivant avec une exactitude désinvolte le marché noir, les dénonciations, les règlements de comptes (''[[Uranus (roman)|Uranus]]'', ''[[Le Chemin des écoliers (roman)|Le Chemin des écoliers]]''). Mais il a surtout soutenu jusqu'au bout [[Robert Brasillach]], tentant de faire signer à des intellectuels de tout bord la pétition contre la peine de mort dont Brasillach était frappé. [[François Mauriac]] et d'autres l'ont signée. Mais Brasillach a été fusillé quand même, De Gaulle ayant rejeté sa grâce (« ''Celui-là, au moins, ils pourront en faire un héros.'' »).
{{Début citation}} ''Pendant l'occupation, écrit-il, je donnais des romans et des nouvelles à ''Je suis partout'' et à ''La Gerbe''. À la Libération, j'ai eu la chance qu'on ne me mette pas en prison et qu'on se contente de me maltraiter dans les journaux''<ref> Cité dans un article du journal ''[[Le Monde]]'' du 17 octobre 1967 au moment de sa mort</ref>.{{Fin citation}}
==Le succès populaire malgré tout==
Bien que très blessé par cet épisode, Marcel Aymé n'en continue pas moins à publier un grand nombre de romans, contes, nouvelles et de pièces de théâtre. Ses œuvres lui valent un immense succès populaire, la critique le met en pièces ou l'ignore, et cela jusqu'à sa mort où, tout en étant très lu, il est présenté par l'intelligentsia comme peu recommandable. Champion du contre courant, on lui reproche son anti-américanisme primaire de ''[[La Mouche bleue]]'' en pleine période pro-américaine<ref>« Réalités », Février 1958</ref>. À propos de ''[[Les Oiseaux de lune]]'', [[Elsa Triolet]] écrit :« On rit énormément à ces oiseaux de lune. Mais hier comme aujourd'hui, qu'on pleure ou qu'on rie, il y a quelque chose de pourri dans ce royaume là»<ref>« Les Lettres Françaises », 1956</ref>. [[Marc Soriano]] donne une curieuse appréciation de ''[[Les Contes du chat perché]]'' :
{{Début citation}} Rien de bien nouveau dans ces contes qui sont par rapport à [[Perrault]] ce que [[Giraudoux]] est à la [[tragédie grecque]] (…). Rien en fait qui sorte du conventionnel. Une sagesse toute d'ironie à la fois désenchantée et tournée vers le passé, des clins d'œil par dessus l'épaule de l'enfant à l'adulte : «Moi qui ai visité la Russie, dit le canard, je peux vous dire que là-bas ce n'est pas mieux qu'ici»<ref>« Les Lettres françaises », 9 septembre 1954</ref>.{{Fin citation}}
Et pourtant, au théâtre, Marcel Aymé obtient de grands succès avec ''[[Lucienne et le boucher]]'', ''[[Clérambard (pièce de théâtre)|Clérambard]]'' (1946), farce qui cache mal une interrogation fondamentale sur l'existence de Dieu, et une autre farce, ''[[La Tête des autres]]'' ([[1952]]), mise en scène par [[André Barsacq]], dont la [[magistrature]] est seule à ne pas rire. ''[[La Tête des autres]]'' est le premier grand plaidoyer contre la [[peine de mort]] - et ce bien avant d'autres très médiatisés - qui fait scandale. Il y ridiculise la magistrature debout, les procureurs de la république. La chanson ''Si la photo est bonne'' de [[Barbara]] est autant inspirée de cette pièce que des affres d'une femme de président.
==Le style et l’homme==
Le style de Marcel Aymé est très élaboré. Il analyse avec esprit les travers de l'homme et de la société. Sa vision peut être noire. L’hypocrisie, l'avidité, la violence, l'injustice, le mépris, apparaissent dans ses ouvrages, aussi bien que la camaraderie, l'amitié, la bonté, l'indulgence et le dévouement. Il décrit les structures sociales de façon très réaliste, à la [[Honoré de Balzac|Balzac]] ou à la [[Zola]], tout en accordant une place importante au fantastique. Son fantastique, loin d'être traditionnel, est teinté d'ironie et peut être qualifié de "fantastique ludique" (cf. le recueil ''[[Le Passe-muraille]]''). Quand il reçoit le [[prix Goncourt|Goncourt]] en [[1945]], [[Jean-Louis Bory]] déclare :
{{Début citation}}Mes deux passions sont [[Louis Aragon|Aragon]] et Marcel Aymé. J'ai écrit ''Mon village à l'heure allemande'' en pensant à Marcel Aymé''.{{Fin citation}}
Et [[Antoine Blondin]] :
{{Début citation}}Il disposait de beaucoup d'indulgence pour l'humanité tout entière. Sa fréquentation vous améliorait''.{{Fin citation}}
Toujours caché derrière des lunettes noires, parlant peu, Marcel Aymé ne s'est reconnu dans aucun courant politique. {{Début citation}}Son immense talent précurseur n'est pas encore suffisamment apprécié. Sa production est abondante. Marcel Aymé a laissé deux essais, dix-sept romans, plusieurs dizaines de nouvelles, une dizaine de pièces de théâtre et plus de cent soixante articles. L'ignorance dans laquelle la critique et les manuels de littérature ont tenu depuis trente ans l'œuvre de cet écrivain relève du scandale culturel<ref>Michel P. Schmitt, Bordas des littératures, page 109, lignes 24 à 30 (le texte ayant été écrit dans les années 70, on peut rajouter encore trente ans)</ref>{{Fin citation}}
En 1950, il refuse un siège à l'[[Académie française]].
== Hommage==
[[Image:PasseMuraillePMA.JPG|thumb|[[Le Passe-muraille]] de [[Jean Marais]], [[place Marcel-Aymé]] [[Paris]]]]
Un monument et une plaque ont été élevés à sa mémoire [[place Marcel-Aymé]], dans le quartier de [[Montmartre (Seine)|Montmartre]] à [[Paris]]. La statue, réalisée par [[Jean Marais]] en [[1989]] évoque le « Passe-muraille », un de ses personnages les plus surréalistes, et une de ses plus belles œuvres écrites.
==Œuvres==
{{article détaillé|Romans et nouvelles de Marcel Aymé}}
[[Image:Tombe de Marcel Aymé - Cimetière Saint-Vincent (Paris).JPG|thumb|Tombe de Marcel Aymé. [[Cimetière Saint-Vincent]], Paris.]]
===[[Romans et nouvelles de Marcel Aymé|Romans et nouvelles]]===
* ''[[Les Jumeaux du diable]] [[1928]]
* ''[[La Table aux crevés (roman)]]''[[1929]]
* ''[[Brûlebois (roman)|Brûlebois]]''[[1930]]
* ''[[La Rue sans nom]]'' [[1930]]
* ''[[Le Vaurien]]'' [[1931]]
* ''[[Le Puits aux images]]'' [[1932]]
* ''[[La Jument verte (roman)|La Jument verte]]'' ([[1933]])
* ''[[Maison basse]]'' ([[1934]])
* ''[[Le Nain (nouvelle)|Le Nain]]'',[[1934]]
* ''[[Le Moulin de la Sourdine]]'' ([[1936]])
* ''[[Derrière chez Martin]]'' ([[1936]])
* ''[[Silhouette du scandale]]'' ,[[1938]]
* ''[[Gustalin (roman)|Gustalin]]'' ([[1938]]).
* ''[[Le Bœuf clandestin]]'' ([[1939]])
* ''[[La Belle image (roman)|La Belle image]] ([[1941]])
* ''[[La Vouivre]]'' ([[1941]])
* ''[[Travelingue]]'' ([[1941]])
* ''[[Le Passe-muraille]]'' ([[1943]])
* ''[[Le Chemin des écoliers (roman)|Le Chemin des écoliers]]'' (1946)
* ''[[Le Vin de Paris]]'' ([[1947]])
* ''[[Uranus (roman)|Uranus]]'' ([[1948]])
* ''[[les bottes de sept lieues]]'' roman([(1950)])
* ''[[En arrière]]'' ([[1950]])
* ''[[Les Contes du chat perché]]'' : 17 contes publiés entre [[1934]] et [[1946]], réédités in ''Œuvres romanesques complètes'', Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, vol. III.
* ''[[Les tiroirs de l'inconnu]]'' ([[1960]])
* ''[[Enjambées]]'' ([[1967]]). Illustrations de [[Giani Esposito]], Gallimard, Bibliothèque blanche.
* Réédition complète des romans et nouvelles en six volumes illustrés par [[Topor]], ([[Flammarion]] [[1977]].
=== Articles de Marcel Aymé===
{{Voir|Articles de Marcel Aymé}}
===Théâtre===
* ''[[Lucienne et le boucher]]'', [[1948]]
* ''[[Clérambard (pièce de théâtre)|Clérambard]]'', [[1950]]
* ''[[Vogue la galère]]'', [[1951]]
* ''[[La Tête des autres]]'', [[1952]]
* ''[[Les Quatre vérités]]'', [[1954]]
* ''[[Les Sorcières de Salem]]'', [[1954]]
* ''[[Les Oiseaux de lune]]'', [[1955]]
* ''[[La Mouche bleue]]'', [[1957]]
* ''[[Vu du pont]]'', [[1957]]
* ''[[Louisiane (pièce de théâtre)|Louisiane]]'', [[1961]]
* ''[[Les Maxibules]]'', [[1961]]
* ''[[La Consommation]]'', [[1963]]
* ''[[Le Placard (pièce de théâtre)|Le Placard]]'', [[1963]]
* ''[[La Nuit de l'iguane]]'' (adaptation française de la pièce de [[Tennessee Williams]]), [[1965]]
* ''[[La Convention Belzébir]]'', [[1966]]
* ''[[Le Minotaure]]'', [[1967]]
===Scénarios, adaptation et dialogues===
* [à développer]
* dialogues du film ''[[Crime et Châtiment (1935, Chenal)|Crime et Châtiment]]'' de [[Pierre Chenal]], [[1935]]
* dialogues du film ''[[Les mutinés de l'Elseneur]]'' de [[Pierre Chenal]], [[1936]]
* dialogues de ''[[Nous les gosses]]'', premier film de [[Louis Daquin]], [[1941]]
* adaptation et dialogues du film ''[[Le Voyageur de la Toussaint]]'', de [[Louis Daquin]], [[1943]]
* dialogues du film " La bourse ou la vie " de Jean-Pierre Mocky 1965
===Iconographie===
* ''Album Marcel Aymé'', Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2001.
==Adaptations pour le cinéma et la télévision==
* [[1950 au cinéma|1950]] : ''[[Le Passe-Muraille (film, 1951)|Le Passe-Muraille]]'' de [[Jean Boyer (réalisateur)|Jean Boyer]] avec [[Bourvil]], [[Joan Greenwood]], [[Raymond Souplex]], [[Gérard Oury]]
* [[1951 au cinéma|1951]] : ''[[La Table aux crevés]]'' d'[[Henri Verneuil]] avec [[Fernandel]], [[Maria Mauban]]
* [[1956 au cinéma|1956]] : ''[[La Traversée de Paris]]'' de [[Claude Autant-Lara]] avec [[Jean Gabin]], [[Bourvil]]
* [[1959 au cinéma|1959]] : ''[[Le Chemin des écoliers (film)|Le Chemin des écoliers]]'' de [[Michel Boisrond]] avec [[Françoise Arnoul]], [[Bourvil]], [[Louis de Funès]]
* [[1959 au cinéma|1959]] : ''[[La Jument verte (film)|La Jument verte]]'' de [[Claude Autant-Lara]] avec [[Bourvil]], [[Valérie Lagrange]], [[Sandra Milo]]
* [[1969 au cinéma|1969]] : ''[[Clérambard (film)|Clérambard]]'' d'[[Yves Robert (cinéaste)|Yves Robert]] avec [[Philippe Noiret]], [[Dany Carrel]]
* [[1973 à la télévision|1973]] : ''[[Vogue la galère (film)|Vogue la galère]]'' de [[Raymond Rouleau]] avec [[Robert Hossein]],[[Claude Dauphin]]
* [[1975 au cinéma|1975]] : ''[[La Bonne peinture (film)|La Bonne peinture]]'', de Philipe Agostini, avec [[Claude Brasseur]]
* [[1977 au cinéma|1977]] : ''[[Le Passe-Muraille (téléfilm, 1977)|Le Passe-Muraille]]'' de [[Pierre Tchernia]] avec [[Michel Serrault]]
* [[1978 à la télévision|1978]] : ''[[La Grâce (film)|La Grâce]]'' de [[Pierre Tchernia]] ,avec [[Michel Serrault]]
* [[1988 au cinéma|1988]] : ''[[La Vouivre (film)|La Vouivre]]'' de [[Georges Wilson]] avec [[Lambert Wilson]], [[Suzanne Flon]]
* [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Uranus (film)|Uranus]]'' de [[Claude Berri]] avec [[Michel Blanc]], [[Gérard Depardieu]]
* [[1991 au cinéma|1991]] : ''[[L'Huissier(film)|L'Huissier]]'' de [[Pierre Tchernia]] avec [[Michel Serrault]]
* [[1991 au cinéma|1991]] : ''[[Héloïse (film)|Héloïse]]'' de [[Pierre Tchernia]] avec [[Michel Serrault]].
* [[1993 à la télévision|1993]] : ''[[Le Boeuf clandestin (film)|Le Boeuf clandestin]] de Lazare Iglesis avec [[Daniel Ceccaldi]] , [[Danièle Lebrun]] .
==Ouvrages de référence==
Il est difficile de trouver des ouvrages de référence sur Marcel Aymé. L'auteur a été si obstinément classé ''à droite'' et récupéré abusivement par les cercles conservateurs, que très peu d'intellectuels ont osé entreprendre une étude approfondie et objective de son travail de peur d'être taxés de fascisme, d'antisémitisme ou de tendances réactionnaires. D'autre part, Aymé avait l'art de se mettre à dos les cercles politiquement corrects y compris l'Éducation nationale dans son ensemble puisqu'on ne l'étudie plus au collège, ou au lycée à l'exception de : ''[[Les Contes du chat perché]]'' en cycle primaire<ref>Voir la liste ouvrages littéraires sur le site de l'Éducation nationale</ref>. On aura une idée de sa désinvolture en lisant : « Marcel Aymé savait refuser avec panache »<ref>[http://www.lire.fr/critique.asp?idC=37249&idTC=3&idR=213&idG=8 Article publié dans ''Lire'', juin 2001]</ref> par Gabrielle Rolin<ref>En 1949, le ministère de l'Éducation nationale fait savoir à Marcel Aymé qu'il va être inscrit sur la liste de la prochaine promotion de la [[Légion d'honneur]]. Marcel Aymé se souvient du « blâme sans affichage » auquel il a été condamné en 1946 pour avoir vendu sous l'occupation un scénario à la [[Continental film]].- Archives Gallimard -. L'année suivante, il refuse un siège à l'[[Académie française]] proposé par [[François Mauriac]]</ref>.
<!-- les deux ouvrages suivants ne sont pas réellement des ouvrages sur M.A.
* [[Pol Vandromme]] : Marcel Aymé ([[Gallimard]] [[1994]] réédition d'un ouvrage publié en 1960.
* Michel Lécureur, ''Lettres d'une vie, Marcel Aymé'', Les Belles Lettres
-->
* Jean Cathelin, ''Marcel Aymé ou le paysan de Paris'', Debresse, coll. {{guil|Au carrefour des lettres}}, 1958, 253 p.
* Jean-Louis Dumont, ''Marcel Aymé et le merveilleux'', Debresse, Paris, 1970, 223 p.
* Michel Lécureur, ''La Comédie humaine de Marcel Aymé'', La Manufacture, Lyon, 1985, 371 p. {{ISBN|2-904638-24-5}}
* Michel Lécureur, ''Marcel Aymé : un honnête homme'', éditions Les Belles lettres et éditions Archimbaud, Paris, 1997, 448 p. + 28 p. de planches {{ISBN|2-251-44107-7}}
* ''Album Marcel Aymé : iconographie choisie et commentée par Michel Lécureur'', Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, coll. {{guil|Album}}, n° 40, Paris, 2001, 316 p. {{ISBN|2-07-011596-8}} – INclut une table des 304 illustrations et un index des noms de personnes, de titres d'œuvres, de textes et de périodiques
*Michel Lécureur, ''Les chemins et les rues de Marcel Aymé'' (préface de Benoît Duteurtre ; photos de Thierry Petit), éditions Tigibus, Besançon, 2002, 139 p. + 1 livret de 16 p. encarté {{ISBN|2-914638-02-7}}
* Roger Nimier, ''Journées de lecture'' (préface de Marcel Jouhandeau), Gallimard, Paris, 1965, 277 p.
*[[Pol Vandromme]], ''Marcel, Roger et Ferdinand'', ''La Revue célinienne'' n° 7-8, Bruxelles, 1984, 193 p. – Concerne les relations entre Marcel Aymé, Roger Nimier et Louis-Ferdinand Céline.
* Jean-Claude Véniel, ''Créateurs, créatures et création dans l'œuvre de Marcel Aymé'', Thèse de doctorat en littérature moderne et contemporaine, présentée en 1988 devant l'université de Lille-3
* Jean-Claude Véniel, ''L'Œuvre de Marcel Aymé, de la quête du Père au triomphe de l'écrivain'', Aux Amateurs du livre, Paris, 1990, 417 p. {{ISBN|2-87841-035-1}}
== Notes et références ==
<references/>
==Liens externes==
{{Commons|Marcel_Aymé}}
* [http://authologies.free.fr/ayme.htm#bio Biographie bibliographie M.Aymé]
* Site consacré à Marcel Aymé : [http://www.jeromedelacroix.com/marcelayme Derrière chez Marcel]
*[http://www.gallimard.fr/catalog/Html/event/ayme_chrono.htm Biographie et bibliographie par Michel Lecureur. Album Marcel Aymé, Gallimard]
{{Portail littérature}}
{{DEFAULTSORT:Ayme, Marcel}}
[[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Dramaturge français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Lauréat du Prix Renaudot]]
[[Catégorie:Naissance en 1902]]
[[Catégorie:Décès en 1967]]
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[[Catégorie:Naissance en Yonne]]
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