Martin Léonce Chabry 603111 28039097 2008-04-01T07:48:47Z Selvejp 62577 {{Voir homonymes|Chabry}} '''Martin Léonce Chabry''' est un [[Peinture|peintre]] [[France|français]] né à [[Bordeaux]], le [[18 avril]] [[1832]]. Issu d’un milieu bourgeois aisé, Chabry dit « Léonce », est encouragé par sa famille dans sa vocation artistique et entre à l’Ecole Municipale de Dessin et de Peinture, alors dirigée par le peintre bordelais [[Jean-Paul Alaux]]. Grâce à ses contacts et à ses qualités reconnues, Chabry part pour Paris en tant que pensionnaire de la Ville de Bordeaux et en 1854, il entre dans l’atelier de [[Constant Troyon]] (1810 - 1865). Pendant deux ans, Chabry fera de fréquents séjours à [[Barbizon]], il y rencontrera [[Jean-François Millet|Millet]], [[Daubigny]], [[Narcisse Virgilio Díaz (dit Narcisse Díaz de la Peña)|Diaz]], [[Henri Rousseau|Rousseau]] et peut-être même [[Gustave Courbet|Courbet]] avec lequel il aura plus tard l’occasion de travailler en [[Belgique]]. En 1855, à Barbizon, Chabry rencontre un artiste belgo-hollandais, [[Wilhem Roelofs]] (1822 - 1897) qui l’engage à visiter les [[Flandres]]. Suivant ce conseil, il s’installe quelque temps à [[Bruges]], puis visite [[Bruxelles]], en [[1856]]. Il y rencontre le peintre [[Louis Robbe]], le peintre [[Alfred Verwée]], les frères Stevens ([[Joseph Stevens|Joseph]], le peintre animalier, et [[Alfred Stevens|Alfred]], peintre de l’élégance et [[Arthur Stevens|Arthur]], le marchand de tableaux). À cette époque il travaille souvent avec Verwee et [[Hypolite Boulanger]], à [[Tervuren]], près de Bruxelles. Si Chabry peut être considéré comme un des pères de l’École de Tervuren, grâce ne lui en sera jamais rendue en Belgique, « trop français », curieusement, il souffrira en France d’être trop belge. Un admirateur de la première heure, le critique [[Camille Lemonnier]], fera à ce sujet la constatation suivante : « On ne peut impunément être français en Belgique et belge en France ! » En [[1862]], il s'installe à [[Sauternes]], mais continue de participer au salon annuel de Bruxelles comme à celui de Bordeaux. En 1867, le musée de Bordeaux lui achète une première toile, suivi deux ans plus tard par le Roi des Belges, [[Léopold II de Belgique|Léopold II]]. En 1881, il entreprend un long voyage en [[Égypte]], [[Palestine]], [[Syrie]]. Fin juin [[1882]], s'ouvre à Bruxelles, une exposition personnelle de son voyage en orient. Le Roi des Belges lui achète un second tableau, c'est la consécration. Quelques jours plus tard, le [[19 juillet]] [[1882]], Léonce Chabry s'éteint à [[Bruxelles]], emporté par une crise d'[[emphysème]]. {{Portail histoire de l'art}} {{DEFAULTSORT:Chabry, Leonce}} [[Catégorie:Peintre français]] [[Catégorie:Naissance en 1832]] [[Catégorie:Décès en 1882]]